can’t sleep - si c’est notre dernière fois, alors autant que ce soit également notre première
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j’ai souvent l’impression que les choses s’arrangent, que tout va mieux
Le chaos lui n’attend pas, il me frappe inlassablement, je ne suis pas parfaite mais je donnerai tout ce que j’ai pour l’être, pour cesser de faire du mal aux autres inlassablement
J’ai subi la pire trahison amicale possible et je ne peux m’empêcher de repenser à ce que l’on s’est dit ce soir de mai sur les quais, il faisait nuit et tu m’a dit que tu ne m’abandonnerai jamais et pourtant mes prédictions se sont avérées vraies, une énième fois, notre amitié est partie en fumée comme tant d’autres avant toi. J’y croyais cette fois, je pensais que nos liens étaient plus forts, plus solides. Je me leurrais, une nouvelle fois.
Je croyais en toi; je croyais en nous et à ce que l’on s’apportait. Tu es partie et je suis seule chez moi, incapable de me réjouir parce que je croyais que cette bonne nouvelle, nous la partagerions. Il n’en est rien.
Je souffre d’avoir cru à la sincérité de tes mots, je dois encore tout recommencer, je ne sais plus qui je suis, une nouvelle fois. Le vide ne cesse de grandir, il ne s’arrête jamais
Adieu, je ne souhaite pas revenir, je m’y refuse, je ne pense pas mériter mieux mais je ne souhaite même pas y penser.
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éternellement
condamnée pour toujours
à verser les mêmes larmes
pour les mêmes raisons
à les couvrir par des voix
une mélodie
ma voix, parfois
jamais éteintes
jamais étreinte
adieu lumière
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Enlacés,
Ils étaient enlacés nonchalamment sur le divan comme si c’était la chose la plus naturelle du monde, comme si rien n’avait jamais existé. Il ne subsistait qu’eux enlacés et amoureux. Je suis heureuse d’avoir pu brièvement assister à ce moment de complicité pure où il n’existait que la paix et l’amour qui les unissait. Je les admire au fond, c’est une chose précieuse rare que de s’aimer purement, je n’aspire qu’à ça, oublier le tumulte et me sentir à ma place comme ils l’était. Aucun endroit au monde ne pouvait être davantage chez eux que leurs bras mêlés pour ce que j’espère être l’éternité. Je ne demande que ça, les voir assumer leur amour qui ne s’est jamais éteint.
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J’ai tenté de disparaître encore,
Je ne trouve même plus de quoi me faire du mal tant mon cœur est anesthésié de toute la douleur que je peux ressentir.
J’ignore où tout commence, j’ignore où tout se termine. Cette existence futile ne m’intéresse plus, je ne cherche qu’à trouver un endroit où mon chat serait heureux, que je puisse mourir tranquillement
Plus rien ne me retient, les gens, leurs paroles empreintes d’hypocrisie, des souvenirs ? J’ai tout vécu, j’ai tout accompli. Que me reste t-il? Rien que des responsabilités, des larmes et beaucoup de remords.
Je ne dirai pas ici quand est ce que je passerai à l’acte, dès que j’aurais mis mon bien aimé meilleur ami en sécurité, je sais que je serai prête à disparaître, que le bon moment sera là.
C’est peut être la dernière fois que j’écrirai ici et les derniers mots que l’on retiendra de moi. Je pense que je pourrai revenir mais j’ignore encore quand et comment
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je hais cette infime part de moi qui l’aimera toujours un peu
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La chute,
Intense, brève et difficile
s’accompagne du déni, difficile à surmonter
quelques larmes, des spasmes et un comportement stupide, impossible à assumer
s’ensuivra je l’espère, un pas en avant ou une sortie
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Mélancolie
J’aimerai ne plus être la seule mélancolique ici bas
J’aimerai ne plus être la seule à regretter le passé inlassablement
J’aimerai ne plus me sentir si seule à présent
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foutue chanson préférée,
cette chanson qu’on savait être la nôtre alors qu’elle est la muse de tant d’autres
elle était spéciale à nos yeux, c’est tout ce qui comptait’
il ne reste à présent qu’un seul auditeur nocturne, moi en l’occurrence et tout me ramène à ce moment où je l’ai écoutée en me disant que c’était nous
je me souviens d’avoir gravé ces paroles sous ma peau à l’encre indélébile, je ne crois pas le regretter
j’aurai seulement aimé ne pas être son seul auditeur à présent
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Odeur de cigarette,
J’ose espérer que ça couvrira un jour celle que tu as laissée,
J’ai senti ton parfum en pleine rue tout à l’heure, ce n’était pas toi,
J’ai réalisé en revanche en te croisant que ce n’était pas toi, pas toi dont j’étais amoureuse autrefois
J’ai peiné à te reconnaître, nous étions deux étrangers, je réalise à peine que c’était toi cette ombre
Tout est terminé désormais, je le sais
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De nouveaux visages,
Des rires, énormément de rires,
Rien de romantique et ce depuis un bon moment déjà,
Quelques câlins,
Beaucoup de bonne humeur,
Un peu de bonheur,
Quelques nuages gris,
Ceci dit, de l’espoir en une infime lueur
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Un coup de poignard,
Je m’impose sans cesse de ne pas me laisser atteindre mais j’en suis incapable, les larmes perlaient encore sur mes joues ce matin tandis que je ne savais toujours pas les arrêter et encore moins la raison de ces dernières
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le parfum d’antan
j’ai senti son parfum sur ma peluche, son délicieux parfum autrefois, écœurant désormais. Je ne pensais pas que je le sentirai ou que ce soit. Je regrette amèrement.
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je ne peux m’empêcher de me demander à quoi ça me sert d’être jolie si ce n’est pour que ça ne se reflète dans le regard de personne
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j’ai ri sincèrement ce soir, ça faisait des mois que ça n’était pas arrivé
La vie est plus douce avec ce nouvel entourage qui n’aspire qu’à me faire sourire, ces nouvelles personnes dans ma vie me font un bien fou
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J’espère que ce seront les deniers mots que je t’adresserai, Ariel
Tu me manque infiniment, le son mélodieux de ton rire, l’odeur de tes cheveux, tes blagues nulles
La passion quand tu parles de ce que tu aimes, dormir avec toi, je ne trouve plus le sommeil, les cigarettes d’été, quand tu allumais ces mêmes cigarettes, ton si joli sourire, l’éclat de tes yeux
L’été est terminé, je suis encore là à attendre, à espérer que je te manque aussi, je n’aurai jamais pu t’offrir quoi que ce soit, encore moins un avenir
Je t’ai aimé avec tout mon cœur et je ne pourrai jamais mentir à ce sujet, je n’ai plus de photos ça c’était vrai, mais ai-je besoin de ça? J’ai tout ces souvenirs ancrés en moi, tes mots éparpillés parmi mes affaires en désordre, je ne les ai jamais relus, je ne pourrai m’y résoudre
J’ose espérer que tu ne liras pas ces mots, je sais que je ne compte plus et je l’accepte, alors c’est le moment de clore ce texte bancal, en désordre
Je dois te dire adieu, une bonne fois et espérer que de croiser ton regard ne m’achève pas cette fois
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Je fume parce que ça me ramène à lui, je ne sais plus où j’en suis, je regrette d’être une âme égarée
Je regrette d’être un sempiternel second choix, je souffre de ne jamais être assez
Je me vois me consumer chaque jour un peu plus
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