Les promenades, découvertes et pérégrinations d’un bibliothécaire rêveur dans la Ville Lumière.
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N’oublie pas ce matin de prendre un Parispluie…
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Sur les toits de Saint-Germain-des-Prés,
Une petite lucarne. Un chien assis,
Qui arbore toujours cette antique poulie
Pour faire monter les sacs de blé.
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Paris paradis artificiels
Fleurs d’usine, industrielles
Lavandes sans miel
Tournesols sans ciel,
Attendent au pied du métropolitain.
Campanules sous plastique
Orchidées sans musique.
Ah si j’avais rien qu’un scalpel.
Pour leur donner l’air.
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France et Italie, les deux sœurs exquises,
Se serrent et s’embrassent, cité de Trévise.
On se croirait à Rome, où encore en Toscane,
Fontaine, jardin, palais, si loin des chicanes.
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De pierre, de fonte, de verre.
Comme le parapluie de Dieu.
Colonnettes d’éther
Qui montent vers les cieux.
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Des fauves mal aimables et grognons,
Boulevard de Magenta.
Pour Haussmann et Napoléon,
Ils veillent, jamais las.
Happé par les gueules de lion,
Je vais à petits pas.
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La rue de Lappe
Un matin tôt.
Bien dans les vapes
Pas un camelot.
Propre bien en sape
Jusqu’au caniveau !
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Les Petits Augustins devenus Bonaparte,
Et la rue des Marais renommée Visconti.
Un avant et un après l’orage à Paris,
Les traces futiles des temps qui partent.
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Salut à toi, Sainte Opportune,
Toi qui sans toit ni thune,
Subsiste accrochée à un mur
Légers remords qui importunent
Ceux qui sans tendresse aucune
Ont rasé ta demeure pure.
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C’était ce qu’on appelle avoir pignon sur rue !
Il en reste très peu dans le cœur de Paris.
Du temps des mousquetaires pour les derniers venus.
Étranges souvenirs, traces des temps jadis.
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Drôle de drame
Rue des Dames
Dans la mosaïque figées
Drôles de dames
Rue des drames
Immobiles à jamais
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Silence d’hiver
Sphinx de Pierre.
Une énigme place du Châtelet.
Il me laisse passer
Je ne suis pas fier.
Je m’incline devant sa bonté.
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Ce matin en passant rue de la Lingerie.
Les fenêtres s’amusent et font des singeries.
Elles jouent au miroir, copient la rue des Halles,
Haussmann au cinéma, arcades idéales
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Bibliothèque buissonnière,
Je prends le frais
Sur les quais de Seine
Entre deux réverbères
Coupole comme un bouton fermé
D’immortelle.
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Juste échappé des souvenirs,
Pour vous décrocher un sourire
Voici mon ami Casimir
Mais pas Delavigne.
Celui venu du temps des rires
Et des chants s’admire
Maintenant, pince sans mire
Faites lui signe !
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Matin doux et frais de juillet joli
Assis devant la fontaine Médicis.
Tout se fige, de l’eau le bruit
Couvre des perruches et des bambins les cris.
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«Le tocsin qu'on va sonner n'est point un signal d'alarme, c'est la charge sur les ennemis de la patrie. Pour les vaincre, messieurs, il nous faut de l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace, et la France est sauvée. »
Danton, 2 septembre 1792.
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