patricidekid
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Patricide daughter
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pyromaniac who try to put her chaos into words
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patricidekid · 9 months ago
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Mes mots étaient juste mes mots, il n'y avait pas plus de ressenti, de pensées, d'espoirs derrière que les mots ternes et sales d'une âme brisées essayant de se confier à des gens ne lui ayant pas dit que c'était mal et égoïste de le faire.
C'est trop simple de blâmer mes mots, de faire de moi la méchante plutôt que de reconnaître les erreurs de chacun, les manques. Que nous n'étions que des poupées de chiffons tentant de jouer au thé avec de la porcelaine fêlé.
Mon cœur fut trop intense, à blessé, s'est blessé, mais ne l'a jamais fait exprès, à était honnête, je n'ai pas était assez tout comme vous ne l'avez point était non plus.
Aucun de vous ne fut parfait, tout le monde brisa la porcelaine alors que nous jouions a prétendre que tout allait bien, que le verre de la réalité ne nous taillada pas, que notre peau fut candide.
Le château de carte érigé par les enfants tomba sur eux-mêmes, le chaos gagnant leur cœur, certains se jetèrent la pierre pour ne pas voir leur péché, d'autres partirent ou furent poussé.
Si jamais vous lisez ces mots, sachez que je suis déçu mais que je suis désolé, je ne vous ai jamais antagoniser, nous n'etions que des enfants idiots fuyant nos responsabilités et quand on s'est fait rattraper aucun de nous n'a su le gérer.
Et à quoi bon le gérer si plus personne n'essaye de toute façon autant faire comme si de rien n'était jamais arrivé pas vrai ? Et la dernière personne essayant de recoller les morceaux sera porté fautive.
Je vous ai aimé, merci pour le temps qui ne fut pas perdu, merci pour celle que je fut et que je ne suis plus.
J'espère qu'on grandissent tous , qui sais un jour nous nous croiserons et aurons l'air d'idiot en pensant à notre ancienne incapacité à tenir les choses sur nos épaules.
Il n'y a pas de méchants, que des erreurs, que des humains vivant pour leur première fois, et ce n'est pas pour me déculpabiliser.
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patricidekid · 10 months ago
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Enfant bâtons
C'est la plage ou ils échouent tous , les enfants perdu, le rivage rempli des ruines et la mer des larmes qui les tentent en murmurant chaque jours dans leur petites oreilles.
Les débris des anciens naufragés, de ceux qui ce sont enfoncé dans les terres pour survivre, de ceux qui ce sont attaché à une ancre pour couler au fond, de ceux qui ont construit la buvette pour servir l'ambroisie les faisant fuir la nuit.
Ce sont tous des brindilles usées, abîmés, coupé peu importe le motifs il n'y en a aucun de beau et fier de lui-même, même les plus belles pièces pleurnichent en secret.
Alors certains parfois espèrent partir rentrer dans la forêt, la petite fille brindille ramasse ces débris, de taules, cartons, de silence et de rire brisés.
Les cabanes ne tiennent jamais longtemps, vigie de la plage, témoins de la chute et de l'essor, éternelle attachée à la plage. Les noyades n'ont jamais marché et l'espoir des terres n'ont pas non plus étaient amicales.
Une soirée idiote, un garçon a la buvette au pupilles brunes comme les noisettes, un regard vide et fatiguée qu'elle ne connaît que trop. Quelques rires, un bisou, un acte intime, il est si facile de se raccrocher a l'autre quand vous n'avez que ça.
Sa maison de taule n'a la porte ouverte pour les nécessiteux, parfois ils sont deux enfants idiots parcourant la plage avec des rires et une imagination.
Le ciel est témoins de leur rires, mais ce serait trop beau, personne n'est prêt, elle sombre parfois et lui aussi, alors que la fille bâton s'accroche désespérément lui s'isole en boule sous cette cabane à pics.
La buvette devient son seul amis, les murs sont trop épuisant à gravir, parfois il est trop proche de l'océan, elle aussi. Aucun ne se sauvera, son silence la brise, il s'absente, il ne répond plus au lettre, la porte ne s'ouvre plus.
Le désespoir et l'abandon ronge le bois de la fille, qui pourrit sur place, rongé par les termites, une dernière prière, un dernier au mots au habitants de la buvette les suppliant de regarder après le garçon sous sa cabane hérisson.
La vigie de la plage elle ne sera plus, la lourdeur de son corps, les trous dans son corps, elle se laisse dériver, dans le silence absolu pour une fois, silencieusement, avec ce sourire qui rassure et ment, elle n'est plus le héros, plus le chevalier, plus la vigie, plus jamais l'ange salvateur, qu'une branche brisée se laissant emporté par la marée haute.
Le repos, pour un dernier amour, une dernière brisure et il ne restera plus que le silence. Un amour sincère, une dernière prière pour sa salvation contre son sacrifice sous l'orée des étoiles.
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patricidekid · 1 year ago
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They were children, the babies of a mother and father, of shame, madness, rage and despair.
I come down from their grief, their tears, the knife at their throat, the broken glass, the sleepless nights.
Deep down I believe I could never hate them, I saw them, weak, bruised, in their bodies, in tears.
I'm the fruit of a love story between two idiots who never had the chance to learn and grow.
I'm the crying child trying to revive my father on the ground, the child screaming at my mother, the child curled up in a ball in the corner.
I'm tired, they were children but I was their child.
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patricidekid · 1 year ago
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Porcelain doll
Such is my name, my Chinese porcelain flesh, my brush-drawn features, the fragility of my bones and the beauty of my face.
Articulate to stay in the positions gentlemen desire, with dark red blood, from snow to purplish during a too-heavy embrace.
Drawn, filmed, desired.
Muse, I'm planed, repainted, captured.
Like a nymph taken by a satyr at a Saturnian party.
Tiptoeing along the ground, silent, crying out, laughing at the moment drawn.
Like Virginia's ghost, I am but the mirage, the mirage that was Dolores.
I laugh, I cry.
I am the father's child and the murdered virgin.
My bones are broken, my skin is violated, the hemoglobin escapes from my paths to better rebuild me.
The silk of my hair, the honey of my skin, the smile missing its teeth as I laugh in their beds, ignoring the knife in my breast.
Daddy, daddy, daddy.
I'm just a muse and my eyes bleed in front of this phone's lens.
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patricidekid · 1 year ago
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Sacrifice
l'Agneau favoris du berger, celui qui ne bronche pas, pleure en silence.
Mon sang gicle, mes larmes silencieusement sur l'autel et pourtant le lendemain j'y suis de nouveau.
Lisant les psaumes, ma voix fébriles portant attention à ne pas bégayer, pas d'erreurs.
Pas de coups de règles sur mes doigts, pas de reproche.
Les yeux de ces adultes posées sur moi, je suis le plus beau agneau, la plus belle bête à sacrifier pour un dieu qui me hais.
Il doit bien me haïr pour m'infliger cette douleur, ne pas me répondre ou peut-être suis-je réellement spéciale comme ils le prétendent ?
Je ne veux pas être le berger, je ne veux plus mourir sur l'autel, je ne veux plus sentir l'intrusion divine dans mon corps.
Combien de fois mes genoux sont tombées sur le graviers , ont rougis de par la pierre, bleuté et violacée par la violence de la gravité.
Mais as tu assez bien supplier ton seigneur de sauver ton âme pécheresse ?
Toi qui à échouée si loin de ta bergerie, si loin de ton berger, existe-t-u vraiment ? Ou n'est t-u qu'une âme condamné à la perdition ? La porcelaine se brise, le verre fond avec l'intensité du feu.
La croix du christ n'est qu'une cendre parmis les autres, l'autel n'est plus , il ne reste plus que la salissure , les cafards fourmillant sous l'épiderme, la bergerie n'est plus que vestige.
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patricidekid · 1 year ago
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Sans réponse
Soudainement j’y repense en un simple après-midi d’août.
Il m’a suffit d’un regard lancé à une vieille photo, celle d’un bambin souriant a pleine dent.
Je me souviens de cette journée, du faux sourire que j’arborais, des larmes cachées, de la vaisselle brisée de la veille.
Des hurlements, de l’abandon de ma mère en pleine nuit.
Des coups, des mains.
Dans la nuit je suis allée secrètement à genoux devant ma fenêtre, le clair de lune et le croassement des grenouilles comme seules réponses.
Mains lié, je murmurais toute les prières dont je me souvenais, celle que j’avais entendu rapidement a la messe, lu lors de l’enterrement de ma grande tante.
De me sauver, nous sauver, que tout s’arrête, que pour une fois je puisse dormir de ma volonté.
Que les mains arrêtent de se glisser dans mes draps.
Mais tu n’a pas répondu, jamais, rien fait, aucun signe.
C’était rude pour une enfant, j’ai pensée que tu me haïssais, je le pense toujours un peu. Pourquoi faire subir cela a un être humain ? Je ne me sauverai pas moi-même.
J’ai pleurée et répétée ça chaque nuit, chaque fois qu’une voiture démarrait secrètement dans la nuit, qu’un cris passait, que mon père attrapait une arme, que je pleurais, que mon corps se fracassait contre le sol.
J’ai même finis par penser qu’ils avaient raison ? Que peut-être je n’était qu’une salope, une enfant horrible et que c’était de ma faute.
Les certitudes s’effondrant, je finis par te renier pour prier Spiderman, m’inventer une vid de chevalier.
M’enfermer dans ma coquille, si ton fils est mort pour nos péchés alors il a oublié mon corps.
C’était cruel, je suis en colère je crois et ce texte n’est pas le plus beau.
Personne n’a répondu à l’enfant qui suppliait d’être sauvé, pas même toi.
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patricidekid · 1 year ago
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Juvénile
Un après-midi de printemps , je ne suis jamais à l'école.
Le fusil dans le placard de sa chambre, les rayons tapant sur ma peau.
Le cadavre d'un lapin sur le porche, le couteau dans mes mains salies par le sang.
L'odeur de morts, le calme, l'aigreur de l'air, les taches sur mes mains.
Le bruits sourd d'un rock dans le salon, l'odeur d'herbe, les cadavres de bières et d'une bouteille de whiskey, son ronflement.
Je ne porte qu'un débardeur autrefois blanc, une culotté rose pâle à ruban, mes cheveux gras et long, je ne suis que l'égal d'une bête.
La chair, les muscles, organes, ce n'est pas si différent.
Alors j'hésite à passer l'arme sous sa gorge, la mienne, un geste simple et efficace comme pour les animaux qu'il chasse, un tir précis, un coup précis pour en finir avec la carcasse qui n'est plus un être de dieu.
Il se réveille, enfant de 12 ans se retrouve renversée, la rage, le désespoir, la douleur sourde, noyée sous l'adrénaline, sentant son tissue se déchirer, sur la hanche droite, proche du bassin, pas d'organe vitaux touché.
Elle sent l'intru en elle, se heurter à ces os, fissures, à la haine et le frisson, la rage, la haine pure et simple, le pouvoir du désespoir, se débattant autant que dieu ne le permet.
Mes dents se plantent et s'accrochent de toute ces forces à sa main, encore et encore, resserrant sur le poignet, la peau violée se perce, le goût âcre du fer, l'os se fissurant, le craquement distinct.
La peur , la peur , la peur dans ces putains d'yeux, l'enfant retourne le couteau, la hanche , il hurle, elle le repousse, cours, chambres, short, gilet, sac à dos.
Saute par la fenêtre, remonte le sous-bois, passe par la montagne, marche, marche, marche, bavant encore du sang, des bouts de chair coincé dans l'émail.
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patricidekid · 1 year ago
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Fourmis
C'est singulier comme sentiments, comme si j'étais une bouilloire sur le point de déborder, un océan au bord du tsunami, un volcan au bord de l'explosion et n'importe quel autre stupide métaphore puis-je trouver pour expliquer ce sentiments au mortels.
Il existe depuis enfant, fut-il une période ou j'explosa sur mes camarades en maternelles, je ne reproduisais que la violence que papa exprimait à la maison.
Puis le psy, la peur de ma mère, de mes frères et sœurs, du chaton, des personnes contre qui je me suis battue, de tout ces putains d'adultes , vitres, miroir , murs dans mon chemin.
C'est plaisant, ce sentiment de domination, la peur dans leur yeux, le goût du sang dans ma bouche, la sensation d'un os qui se brise, de la chair se déchirant sous ma dent.
Mais je ne l'ai jamais vraiment exprimé n'est-ce pas ? Ma véritable nature reste cachée derrière une apparence de proie, une biche, un lapin incapable de défense voilà ce que je suis pour leur regard.
Mais je suis la fille de mon père malgré tout, la douceur de ma mère n'est qu'une prison que je m'inflige, j'ai appris à tout garder en moi.
Personne n'imagine la violence, la rage qu'il m'a fallut pour atteindre ce que je suis, la retenue qu'il faut pour ne pas exploser et plus le temps passe plus c'est dur.
Je ne suis qu'une enfant fracturée, un prédateur s'étant enfermée dans le rôle du faon parce que ma mère m'a supplié de le faire, parce que la satisfaction de la peur dans les yeux de l'autre est effrayamment dévorante.
Alors je suis ma première victime parce que je n'ai pas le droit d'en faire d'autre, parce que je mérite les coups mais pas d'en donner.
Je ne fait que suivre ce que des thérapeutes , ma mère, le monde m'ont appris.
Parce que je fait peur quand mon pied transperce la vitre, quand je brandis le couteau, quand je tabasse cet personnes qui à eu le malheur de faire sauter le loquet, parce qu'écrire ne me suffit plus.
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patricidekid · 1 year ago
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Le feu dévore les âmes mais les bouches dévorent les corps
Allongé sur les pierres poussiéreuses de la cave, mes yeux rivés sur le plafond.
Je suis la proie, le prédateur, la sainte et la pécheresse autant que tu ne l'est.
Autant de passion s'en est presque triste de vivre dans un corps séparé.
La chaleur de nos sangs devraient se rejoindre dans la froideur de nos peau placide.
Je pourrais transpercer la chair blanche, la recouvrir d'hématome autant verte que violette sur la palette de couleur.
Brunir ta peau, percer les rivières bleu pales, abreuver ces dents jaunis de ton liquide assombri.
Pas de rouge vif non seulement la saleté du sang sombre, brunis par l'oxygène, cherchant désespérément à cicatriser.
Pas de pesticide polluants nos êtres.
Un échange, une marque d'amour dans un monde vidé de sens.
Ne faire plus qu'un au sens plus littéral de la chair que l'érotisme.
Brise mes côtes, dévore moi comme une grenade et je ferai de tel, la pomme n'a jamais était le fruit du désir.
Le vin de nos deux corps s'incruste dans la pierre pendant que nos esprits s'amenuisent, la pérennité de l'union ultime devant les loi mortelles.
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patricidekid · 1 year ago
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Et je reste silencieuse.
Les paisibles n'ont jamais connue ça.
Ce silence du survivant, pathétique.
La honte et la peur qui possède ton cœur.
T'arrache les entrailles.
Brûle tes poumons tant tu t'empêche de résister ne serait-ce qu'une seconde.
Tes doigts presque gravé sur tes joues pour te retenir de pleurer.
D'émettre quelconque son qui ramènerai l'attention sur toi.
La survie ne se fait pas avec bravoure mais lâcheté.
L'adrénaline ne t'apprend qu'à fuir et endurer les coups.
Qu'à oublier la douleur en l'emprisonnant dans un coffre lointain.
Ce n'est qu'un silence de renflement recouvert par les bruits sourds des coups contre la chair.
Ta tête enfoncé contre les genoux, tes yeux fermé, larmoyant.
Ce n'est pas réel, ce n'est pas réel.
Dieu je t'en pris, sauve les, sauve moi.
Le goût de ton propre sang, ta langue sanguinolente que tu mord aussi fort que tu peu.
Tu n'est pas un héros, tu n'est pas un chevalier, tu n'est qu'une poupée de chiffon désarticulé, qu'un témoin lâche.
Qu'un enfant dans le coin du chaos effrayé par le père.
Tu n'aurais jamais dû être un héro et le sang coule de ton nez, ta tête se fracasse contre le carrelage.
Tes dents s'enfoncent dans la main de ton agresseurs, tu viole ta propre innocence, le sang impur, le goût du fer abreuve ta bouche.
Agneau massacré, cannibale, la peau entre les canines, ce n'est pas admirable.
Dans cette survie il n'y a rien d'autre que de l'animosité, qu'une réalité bestiale condamné à l'errance du péché.
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patricidekid · 1 year ago
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Je suis son péché, sa chair, son erreur, son pansement foiré alors je l'ai gravé sur ma peau pour ne jamais l'oublier.
Elle défend les péchés du père seulement parce qu'elle est complice, elle aussi frappe dans mes côtes, m'écrase le visage contre le carrelage. Je sens mes dents s'enfoncer dans ma gencive inférieure, le sang abreuver ma bouche.
Ces larmes ne sont qu'un bruit quotidien de sa morne existence au travers des murs, décevante, fantomatique.
Ces gémissements brisé au travers des murs du mobil-home qu'on habite depuis des mois, je fait l'aveugle à chaque homme devant la porte, je tourne les yeux devant le verre de vin rouge.
Le sang de Jésus notre seigneur abreuve mes lèvres pendant qu'elle travaille, l'odeur du tabac froid. Le sentier et le pont rouge en métal au dessus de la rivière qui me mène à l'arrêt de bus.
Les champs dans lequel je préfère me perdre, les habits que je porte qui ne sont pas miens, mes cheveux trop long en batailles comme des épis de blé, les bleues mal caché sous le fond de teint trop orange pour ma peau de lait.
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patricidekid · 1 year ago
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And you're just a child, you're back in the car.
Kicking , screaming, biting, throwing yourself with rage, being pathetic.
Clinging to the backseat like it's the only thing that matter, you beg, cry, like an baby when you're 12.
While your mom is busy throwing you out, trying to make you leave the car to go to school, even when you're scared, even when you tell her , it won't be okay, you just wanna be held.
But it doesn't matter, you're guilty because you can't explain exactly why school scare you so much, why it's hard, why you hate other's, why you feel paranoid all the time, why you feel like everyone is laughing, why peoples aren't nice. You can't tell her that you cutted yourself last night, that they're mocking you and your flat tits , baby face, that you wanna bang your head against the wall.
She won't understand and even if she could, she would do nothing, school will close their eyes like they did the year before pretending to punish them.
I know they don't remember about me, if i talk to them now years later, no one would understand or remember how bad it was. Am i guilty to live with those feelings ?
Then i leave the car, i still cry, cling onto her arms and in the nurse office everyone is telling me that's i'm just throwing an tantrum, i'm begging her to not abandon me even if its just for today.
She said it be okay and she abandoned me everytime, choosing work over me, her life over me. I watched her leave while i was crying, struggling in my own drool, then i shut myself, went okay with the day, told nothing to anyone.
Cameback home, closed my door after dinner and sinked , sat on the edge of my windows looking into the void swallowing pill doctor gave me.
And on her side, she drink a glass of wine, pretend everything is fine.
Tomorrow we'll go back to the psychiatrist and she'll hold my thigh firmly, squeezing it, saying it's my fault, that I'm a difficult child every time I talk a little too much about home.
I'm just an bandaid, one that didn't even fulfilled her role, an child, something she wanted just to protect herself , something that got too big and complicated for her.
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patricidekid · 1 year ago
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Dents, dents jaunes, troué, trop longues, trop avancée, trop écartées.
J'aime penser que mes dents sont une partie plutôt représentative de ma personne.
Dents de lapin corrigé par des dentistes avec hardeur quitte à y laisser aujourd'hui 4 trous symétrique dans ma dentition, quitte à ce que rien n'ai changé malgré leur efforts.
Canines pointus et aussi coupante qu'un rasoir.
Des années d'enfances à ne pas se brosser les dents, à avoir peur des dentistes.
Les deux premières dents que j'ai perdu parce qu'un enfant ma fait un croche patte à la maternelle.
Gencives saignant abondamment, les larmes à me les brosser.
La difficulté de croiser mon propre regard dans la glace.
Comme si aussi stupide soit-il le faire me faisais apercevoir le fantôme de l'enfant que j'ai était, sinistre souvenir.
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patricidekid · 2 years ago
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Road
The road full of reflections from the previous rain, the faint yellow glow of the street lamps in the darkness of the night, the fine drops still falling, the silence, the 10% battery remaining on my phone, my earphones slipped into my ears, a random playlist in my ears.
The silence of the night, of solitude, of the few passing cars, of the male passers-by I'm avoiding, of the cool summer night air, of the sound of my solitary footsteps, of the pain in my wrist I'm ignoring.
It's nearly 4 a.m., I leave the emergency room despite the rain because I'm alone, an orphan, I have no one and I don't want to stay in a place that reminds me of my dark destiny, my suffering.
19 years old, I'm a 19-year-old child, a poor fragile thing in the eyes of the policemen, the nurses, the paramedics, the women in the waiting room who comfort me as I cry.
I'm all this for love, because I loved with my soul a person who didn't deserve it, who mistreated me, belittled me, isolated me, slapped me and finally tried to end my life, who tried to break my wrist and elbow one evening in July, the last night I laid eyes on him.
My mother was on holiday, my father hadn't spoken to me in years, any friends? I'm terrified of the future, I've got nothing, no roof over my head, no future, and tomorrow I'll have to make a statement at the police station.
So I walk this road through the city center all alone, with my sobs, my apathy, my denial, then I get back to this apartment, with this cat, the place where he asked me to marry him, where he pushed me, hit me, raped me, slapped me, the place where he loved me, desired me, this place of shared life that means so much.
I take a shower, I feel disgusting, I collapse into bed, I talk by message with a friend who supported me all along and who was the only light of hope in the darkness, then I sink.
The next day I wake up at 2pm, my mother not coming to pick me up out of selfishness, I pack my bags, I collect what I can take, my headphones have never left my ears, as if afraid of hearing the world passing continuously behind my pain, as if terrified of my insignificance. I'm on the verge of breaking down in tears every time I speak, when I have to tell the police station secretary in front of the rest of the waiting room that I'm here because my boyfriend who hit me has spent the night in custody, that I have an appointment with a policewoman.
The guilty, pitying looks of the people around me, the marks of those fingers on my wrists as if branded with a red iron by those hands, the bruises on my hand swollen like a glove someone had blown into, the pain I don't know about because no one was able to see if it was broken in the emergency room, the tears and the choked voice, the fear, the advice from the cop. Having to explain that my ex is only pretending to be sympathetic and calm, going over the whole night of horror, letting them take photos of my wounds. Leaving the police station, collapsing almost in tears, I'm alone again, my things fall out of my bag, I kneel down, pick them up, slip a cigarette between my teeth, cry, take the crowded tramway, take the bus, alone, alone, alone, trying to hide my wounds, wearing a long-sleeved -t-shirt in the middle of a heatwave, ashamed of the way others look at me.
I leave all my life behind, I'm finally at my mother's, I'm comatose, she doesn't want to hear or understand, I don't have the faith to talk about it, how traumatized I am, how startled I am at every door slamming, every tone rising, how certain male presences make me all the more anxious.
I'm dealing with it all alone, because no one is helping me, no one is trying, no one is there for me.
I'm struggling to get my belongings back from a cunt I'm still wishing would disappear because she treated me like a nobody, I'm struggling with the legal procedures - it's the beginning of August - when I call I get the secretary again, I don't dare call victims' aid associations because I'm afraid of not being considered as such, when some people have been through much worse. I don't have the faith to face up to what's happened to me, to the fact that I really was a victim, to the repercussions that to this day I ignore the pain in my wrist, I deal with it, I pretend to be strong when in fact I'm a sinking ship.
He was convicted, I wasn't the first and I certainly won't be the last, but at least I was the one who chose to speak out, he has a criminal record and even if his sentence was derisory and ridiculous, it was atleast a victory.
I won, but at what price? I would have loved never to love him, never to cross his path, to forgive him, to let him capture me like a lone fawn at the mercy of the wolf, but I managed to get away before things got too serious.
People tell me I'm strong, that it's admirable that I've managed, I don't know, I just did things mechanically, which I thought was right, but I'm not strong, I'm weak, traumatized with a constant desire to cry, terrified of maintaining a normal human relationship, of the looks of others, of reactions, who spends his time crushing himself by reflex and who apologizes all the more.
But at least I survived?
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patricidekid · 2 years ago
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I took the slap, i fell onto my knees red and bruised, i cried, struggled onto my own tears and drool. I grabbed your hand and kneeled, i begged you to not abandon me, to not leave, that i would change even if i was never in the wrong, that i would shut myself for you. And you accepted it, you loved how beautiful i was begging you to kill me, to damage me. I was the epitome of beauty and pity, pathetic pain. I was ur art piece, the muse, the canva of ur dark urges. You pushed me to kill myself, to crush myself beneath your person, to be the pretty trophy fiancee silent. You loved me, how you could abuse me. You proposed i said yes and god knows that if you didn't tried to broke my wrist, if you didn't pushed everything further we would be married, i be your wife, the mother of your child, the eternal broken doll. But it didn't happened, i saved myself, a last time, i wasn't anymore scared of being abandoned, you lost the power you had over me. And then everything became clear, you didn't cared, never did and started to protect yourself rather than admitting your mistake like you promised me you will, when you were still trying to capture me. You'll be burning in hell forever, god maybe made me frail and traumatized but he also gave me sharp teeth and a strong jaw. In the flames, i be your sins and eternal torments.
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patricidekid · 2 years ago
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Je suis issue de la honte d'un pays.
De la caste que notre nation de liberté ne veux voir et admettre.
Des faits divers que les gens regardent avec perversité et curiosité malsaine avant de retourner à leur vie rangé.
Je suis issue de la petite fille rescapée de guerre, de l'orpheline russe envoyé en France à mort de ces parents pour rejoindre son oncle en France , seule famille, celle qui à vus les allemands raser ce village normand, tuer ces parents adoptif , lui voler ces chaussures du dimanche. Celle qui verra les américain distribuée des chewing-gum, celle qui sera séparé de ces frères et soeurs envoyé dans une famille d'accueil bourgeoise du sud après la guerre, violée, brillante jusqu'à ce que la société la renferme dans son rôle de femme.
Schizophréne, noyée dans l'omerta et la honte, machine à enfant jusqu'à ce qu'il la divorce et l'abandonne seule dans un appartement avec tout juste de quoi se subvenir sans aides.
La grand-mère ératique qui couvrait son sol de cartons , qui pensait que des gens la suivait, qui avait 5 loquets, qui détestais ces propres enfants convaincue que depuis la naissance ils n'étaient là que pour la tuer. Celle que les laboratoires noieront dans un cycle de médicaments et de rechute, celle que l'état placera loin de sa famille et qui mourra seule dans la chapelle de son institut.
De l'enfant espagnol qui traversa les Pyrénées en plein hiver pour fuir la mort, celui qui se retrouvera à travailler à 12 ans quand son père les abandonnera, subvenant au besoin de 6 frères et sœurs et d'une mère alcoolique. Qui se tuera au travail, qui n'aura que peu de temps pour ces passions, qui n'aura jamais assez d'argents pour vivre convenablement, qui n'est jamais allé à l'école, qui regardera ces frères et sœurs sombrer dans les addictions , qui se tuera à l'usine, dans les mines d'uranium jusqu'à ce que tout ferme, qu'il sois forcé de prendre sa retraite, que les substances toxique et inhalée le tueront. De ces racines migrants oublié , effacé, du racisme , de l'assimilation forcé, du sang resté en Espagne quelque part dans une fosse commune tué par le fascismes.
De ces racines migrantes oublié, bafoué, noyé dans la honte du système français.
De ces abus qui n'intéressait personne parce qu'ils n'étaient pas vraiment français, de ce sang versé pour faire fonctionner une nation qui leur crache dessus.
Pour que de paisible personnes puissent fantasmer une révolution, la précarité.
De la honte de la santé mentale, des origines, de la pauvreté, de mon arrière grand-mère qui se tua au travail chez des bourgeois en tant que femme de ménage jusqu'à ne plus pouvoir travailler.
Celle qui éleva ces deux filles avec la dureté et la cruauté d'une veuve, ces deux filles qui sombrérent dans l'alcoolisme, l'une d'elle aujourd'hui n'est plus capable de marché et l'autre est resté bloqué mentalement à ces 13 ans.
Je suis issue du rêve libéral de l'essor social, mais en vain. Des enfants poussée à la réussite, à la course à l'argent, il ne reste plus que des adultes brisés qui regrette d'avoir eu des enfants.
Certe ils ne vivent plus dans des maisons au mur recouvert de moisissure et au parquet croulant de cafard mais à quoi bon ? Ils n'ont plus rien, piégé économiquement, l'essor fut bref la chute fut éternelle.
Les conditions sociales , les maladies rampant dans le sang crasseux de l'immigration les rattraperons un jour et pourtant si personne ne crois au rêve de l'essor social il n'y a plus d'espoir ? Quoi d'autre que d'être méprisé par ces gens faciles qui fantasme la misère humaine, j'ai de la chance d'avoir la peau blanche mais celà ne fait pas de moi une fierté de l'état.
Je ne suis pas jolie chérubin, je suis issue d'une honte , d'un tabou, d'un fantasme, de générations de personnes dont personne ne veux entendre l'histoire.
De cette caste sociale qui prouve l'échec du système, la raison de la haine, les secrets honteux de famille, du viol à la mort.
Mais si je ne parle pas ? Si je répète le schéma, si je me tait, si je m'intègre, si j'accepte alors personne ne saura et nous continuerons d'être la caste haïs et fantasmé par ces paisibles gens.
Nous continuerons d'être les rats rongeurs de cette nation traître, de cette république fondé sur des mensonges, de cette belle nation honteuse de nous, ces enfants bâtards et je ne serai pas vu tant que je ne leur baiserai pas la semelle.
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patricidekid · 2 years ago
Text
He once called me his lolita, making him my humbert humbert.
His little girl, "kiddo".
I lost my virginity the Halloween vacation, i was at my aunt house after my sixteen's birthday.
I just left and went to his place, without thinking much i just wanted to escape from my misery.
He was nice as he was in our text and call, he called me smart, beautiful, pretty. I was everything he wanted, an pretty doll , not like his bitchy ex the hag.
I was dumb, pathetic, naive an baby without anyone to care or ask after herself.
We went to his appartment, closed door, played assassin's creed odyssey on his xbox, he was 23 nearly 24.
He kissed me, i said to him that i wasn't shaved, that i was scared, he reassured me, i felt important for someone for once, he took my virginity on that crappy couch and then on his bed.
I felt no pain, no pleasure just nothing, i moaned i think, i tried to act like an grown girl, like the one you see in adult movies.
Arching my back, letting him do anything he wanted.
I looked at the roof, i felt myself absent but i liked what was after sex, his hugs, that silly feeling, the comfort, the care no one ever gave to me.
I smoke cigarettes, joint after that.
I ignored my mom's call, i was becoming an women on a wood floor being arched and played like an doll and he was my puppeteer.
It happened again, in secret, i always refused to stay for the night.
He asked me to not say anything about us when we met his friends, i just stayed silent on the side but there was no doubt as everyone probably knew. I didn't looked like an adult, barely a teenagers.
My tits were so small at that time.
It happened another time the next summer but after that i grew up, i realized , took my distance.
I wore makeup to look more older as he asked, i listened to him complaining about his old annoying ex while he was praising my young body and quiet smart behavior.
I was an good kid , he was my father, lover, everything.
It happened again, during summer, he filmed my body, covered it with mark, i hate hickeys since then.
I hate how every guy i dated during this period marked me, with purples , blue and green marks.
I wasn't myself property.
Then i grew up, stopped talking to him, i let that story being my secret for years, before i realized.
One night, i was drunk and I sended him an text telling him to kill himself.
Then the next day he sended a message. Saying he will always live with the regret of what he did to me, but that he really did loved me, that i was the smartest girl he ever met, and pretty.
That he didn't just loved me for my flesh, i cried.
I hated him, i died so many times, on camera, in his arms. Lolita is nothing more than an broken doll, that could have died.
But at the same time i trusted him and his words, he was my whole world for a while, he wasn't rough or violent with me never, i felt protected and loved but used at the same time.
It's silly but i don't hate him, i wish he just never did anything to me, that we never talked, that he never praised me, that he never was the one i loss my virginity with.
I wish i could be an pure lamb again, that he didn't slaughtered me.
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