Petit virus Grands effets
(sur l’air du Testament de Georges Brassens)
https://www.youtube.com/channel/UCQcWMp-WS60EClM0OLyjR7A
L’Occident se retrouve en cage
Dans ses chaumières de bourgeois
Vivant son corona-virage
Dans un confinement rabat joie
Dans une détresse planétaire
L’humain se pose des questions
On a trop exploité la Terre, Et pour de tristes ambitions (bis)
La planète a repris les cartes
Et change les règles du jeu
Pas besoin d’invoquer Descartes
Pour en comprendre les enjeux
Notre croissance destructrice
S’approche de son terminus
La période n’est qu’initiatrice, Ce n’est rien qu’un petit virus (bis)
On crie « au loup » on parle crise
Pour affoler dans les foyers
« Rassurez-vous il y a méprise
On n’est pas prêt de se noyer »
Pour une fois le mal nous touche
Dans notre merde on a le nez
Ce ne sont que les amuse-bouches, D’un futur indéterminé (bis)
Pensons un peu aux pauvres enfants
Qui meurent de faim depuis longtemps
D’un capitalisme triomphant ne comptant plus ses militants
On les denie on les oublie
Quand on déplore vieux et obèses
Notre opulence est affaiblie, Et fait face à son antithèse (bis)
Les sans-abris enfin sont logés
Les possibles se multiplient
L’humain découvre les mésanges -et
La nature et sa panoplie
Confiné ouvre ta fenêtre
Observe ce monde nouveau
Le bon sens est en train de naître, Dans nos routines et nos cerveaux (bis)
Pensons local pensons éthique
Pensons enfin fraternité
Chions Total chions plastique
Chions sur ces absurdités
Les faux-sachants tiennent les rênes
D’un ancien monde révolu
Citoyen entre dans l’arène, Et bats-toi pour notre salut (bis)
3 notes
·
View notes
Billet d'humeur
Voyageurs à l'arrêt, cyclistes, rangez vos casques
Notre administration nous protège et nous sauve
Laissez-moi me marrer, ils en font pas des masques
Une crise ? Oui, de gestion et qui tuera les chauves
Depuis des décennies, nos politiques refusent
De penser à l'avance, oublient de réfléchir
Leurs crayons de génie tracent l'hypoténuse
Vers la proche échéance les voyant réélire
On ne pense qu'à court terme, sans anticipation
La "vision politique" est en fait myopie
De Paris à Palerme, l'Europe des Nations
Crache sur l'empirique et crée la dystopie
Quand on n'anticipe pas, et qu'on réagit mal
Mérite-t-on vraiment son salaire et son titre ?
Séduits par les appâts d'un pouvoir maximal
Nos officiels, sciemment, ont créé ce chapitre.
Ils nous ont d'abord mis dans la merde où nous sommes
Niant les évidences d'une science unanime
De tribord à bâbord, le bateau perd ses hommes
Divaguant sans prudence, s'approchant de l'abîme
Français, restez chez vous et que chacun profite
De ce triste temps-mort pour penser au futur
L'humain prend rendez-vous pour sa contre-visite
Je crois qu'il aurait tort de léser Dame Nature
Casablanca, 27 mars 2020
0 notes
Adieu Vélo
Merci ma bicyclette,
4000 bornes au compteur
T'as rentabilisé ton coût de 50 balles
Je te fais pas la tête, ça me fait mal au cœur
De devoir te laisser et de me faire la malle
Je t'offre à des ados, ils profit'ront de toi
Continue ton voyage le mien doit s'arrêter
Et le sac sur le dos, je rentre vers mon toit
Sans ton porte-bagage, que c'est lourd à porter
M'en allant vers Casa, lorgnant son consulat
Je recherche un avion pour me rapatrier
Retour à la casa, oui, ça y est, j'en suis là
J'arrête mon sillon et m'apprête à prier
Le corona virus me sépare du vélo
Ça laisse un goût amer mais je n'ai d'autres choix
Que ranger papyrus sans trop faire de mélo
Je rentre chez ma mère dans une France aux abois
El Jadida 19 mars 2020
0 notes
0 notes
RÉFLEXIONS SUR LA VIE APRES LA MORT
La mort est-elle un mur, la mort est-elle une porte ?
Question intemporelle, réponses ésotériques
Cette frontière azure demeure en quelque sorte
Comme celle d'un réel se devant empirique
Combien de philosophes, combien de religieux
Cherchent à répondre en vain sur ce thème épineux
Agnostiques, théosophes, comme athés et pieux
Se penchent sur ce ravin au fond faramineux
Comm’ l'appréciait Socrate, je sais que je n'sais pas
De cette position sage, je pense et je suppute
Mes idées disparates forment un un mea-culpa
Par les cornes, j'envisage, d'attraper Belzébuth
Supposons que puisse être une vie après la mort
Qui créerait l'infini du chemin de nos âmes
Le joyeux paramètre de ce bel oxymore
Crée l'embrouillamini derrière son sésame
Si la mort n'est pas fin, vient un nouveau rébus
Car avant la naissance, la mémoire est muette
Ni image, ni parfum viennent avant ce début
Viennent avant la présence du corps et de sa tête
La réincarnation peut expliquer la chose
Revivre une autre vie sans aucun souvenir
Mais dans cette équation, une réflexion s'impose
A-t-on vraiment envie de s'antidéfinir
Une suite de vies, toutes disconnectées
Serait-elle suffisante pour se dire éternel
Moi, je n'ai pas envie de cette éternité
Sans mémoire efficiente de sa suite charnelle
J'imagine avec joie un stade intermédiaire
Permettant d'observer vies passées et en cours
Où enfin le vrai soi sans demain sans hier
Se verrait conservé dans un monde d'amour.
Casablanca, 10 mars 2020
2 notes
·
View notes
FLEMME
Un sentiment sournois duquel j'ai l'habitude
M'envahit à Rabat, calmant mon devenir
Lenti d'un petit mois mes autres latitudes
La flemme qui s'abat. Je me laisse envahir
La vie se laisse vivre jour après lendemain
Rencontre après détours, envies après besoin
Ecriture après livres, sourires sur les chemins
Ne me manque que l'amour, m'évitant avec soin
Errant, flânant, rêvant et le pas non hâtif
Je me laisse porter par un dieu bienfaisant
Tous derrières, lui devant, serein, contemplatif
Le vrai à ma portée, le bien en partisan
Je resterais ici, pour un temps incertain
Mais mes jours sont comptés et l'océan m'appelle
Sera-ce aussi ainsi sur ses flots cabotins
Y pourrai-je escompter ce sentiment rebelle ?
Rabat, 27 février 2020
0 notes
ASILAH, ENCORE UN ET JE VA
Une sœur et ses frères m'invitent à partager
Une soirée d'amis dans leur humble demeure
Ami, remplis mon verre que tout peut s'arranger
Pour cett' pauvre famille. Buvons, puisqu'il est l'heure
Du whisky dans le sang, je cuisine un tajine
Suivant les instructions d'une Neyrouz experte
Morocco cent pour cent, le poulet j'imagine
En coupant mes oignons, l'odorat en alerte
On mange avec les doigts, parfois avec du pain
Tous dans le même plat autour d'une table basse
Je suis bien sous ce toit, loin d'un monde rupin
Loin de tous les blablas de notre Europe lasse
Le plat, vite fini, laisse place au haschisch
Dont les ronds de fumée emplissent l'atmosphère
Les filles, sans burkini, ne font pas les potiches
Elles savent s'assumer, elles sont à leur affaire
On picole et on fume, on fume et on picole
Une rare euphorie m'envahit vers minuit
J'ai oublié mon rhume dans les vapeurs d'alcools
Dans cette allégorie des mille(s) et une nuits.
Rabat, 27 janvier 2020
0 notes
Contrepets
Sans aucune image d'Angers en tête, je traverse un Tanger en dette.
Ici, j'assiste à la mort du baroque. Bien que doté d'un réseau de train, il est difficile, au bord du Maroc, de boire un raisin de trop.
En plus est-ce que t'excuses ça, la loi accuse sexe.
On aurait pu relier par un genre de pont sans fin l'Europe à cette partie nordique de l'Afrique. Il aurait suffit d'une chèvre à fendre des pins sans fond. Je suis inspiré, j'ai pris du chanvre à Phèdre.
Du coup avec la poudre des sons, je compte pondre des sous.
Est-ce que le fait de feindre le rang peut vous fendre les reins ?
Tanger, 2 janvier 2020
0 notes
PREMIERES IMPRESSIONS
Le bateau fuit le port et vite, je vois l'Afrique
Le ciel s'est dégagé, dévoilant ses reliefs
Dérivant à tribord, le ferry titanique
Dans le port de Tanger, amorce un virage bref
J'ai roulé sans les gants jusqu'au deuxième hôtel
Où, derrière un comptoir, encadrés par leur voile
Deux beaux yeux élégants m'observent sans jumelle
Et m'emmènent à voir une chambre sans toile
Pour cent cinquante dirhams, tout le confort est là
Une quinzaine d'euros, cela paraît honnête
Bien qu'aux dires des quidams s’échappant ça et là
Le prix est un peu gros ; heureux, j'hoche la tête
Afrique, mes premiers pas, mon voyage reprend vie
Directe différence : le bouquet olfactif
Maroc, premier repas, mes papilles sont ravies
J'ouvre grands mes cinq sens. Voilà, wallah, je kiffe.
Tanger, 29 Décembre 2019
0 notes
STATISTIQUES
Pour changer, ce message sera plus mathématiques, voire, statistique, que les autres.
Première étape (Europe) terminée Soetrich-Algeciras
3929 km au total dont :
En bus : 85km (Marbella - Algeciras)
En voiture avec Ugo : 134 km (Grenade - Malaga)
En train : 342km (Carcassonne - Toulouse + Séville - Grenade)
En vélo : 3368km + 10887m (1915km en France avec 2283m de dénivelé positif, 1453 en Espagne avec 8604m de dénivelé positif)
Ces nombres n'incluent pas de nombreux aller-retours en vélo ni deux trajets aller-retours en voiture pour acheter des pièces de rechange. Le premier de Sunbilla à Pampelune et le second de Peñaflor de Hornija à Valladolid.
Je n'oublie pas non plus l'aller-retour de la banlieue ouest montpelléraine jusqu'à Ballaruc-les-bains où j'ai eu la chance de partager un scooter avec Didier, merci encore.
J'ai dormi dans 80 villes différentes, 40 en France et donc (je vous laisse ce calcul) autant en Espagne.
J'ajouterai demain un moyen de transport à cette liste car un ferry (qui n'est pas de ma famille) m'emmènera à Tanger.
Pour la première fois de ma vie, je quitte l'Europe, mon voyage "commence".
28 Décembre 2019
0 notes
NOËL
C'est le premier Noël qui me voit solitaire
En regardant la mer, je pense à ma famille
Je pense à ceux, à celles, que j'ai laissés derrière
La nostalgie, amère, en ce saint jour, m'habille
Pas de Gewürtz ici, je trinque au Mojito
Sous de beaux orangers, et, bien sûr, en terrasse
C'est sûr, ça s'apprécie, et je vois les bateaux
Donc j'imagine Tanger, qui poursuivrait ma trace
Joyeux Noël à tous, profitez de vos proches
Ce mot prend tout son sens quand les siens sont lointains
Vous me manquez, j'avoue, mais, ça va, je m'accroche
A des souvenirs denses conservés avec soin
Nos sapins et nos crèches sont beaucoup moins présents
Dans cette Andalousie où les palmiers foisonnent
Mais le peuple pourlèche Noël et ses présents
D'Amérique ou d'Asie, les humains se passionnent
En cette Douce nuit, je profite et je laisse
Petit Papa Noël aidé par ses élans
Si ça ne les ennuie, relayer ma paresse
En observant le ciel, je reprends élan
25 Décembre 2019
1 note
·
View note
Costa del Sol
Le temps est incroyable, il fait 25 degrés
Se reflète dans la mer un ciel bleu sans nuage
Tout est très agréable, si je n'ai qu'un regret
C'est de voir en ces terres le club du troisième âge
L'Europe vieillissante s'est donnée rendez-vous
Sous ce ciel andalous lui donnant le sourire
Elle y dépense ses rentes, avec raison, j'avoue
Ne soyez pas jaloux, ils vont bientôt mourir
Des perroquets verts, peut-être canaris
Se déplacent en groupe entre toits et palmiers
Mes yeux restent ouverts, et puis, j'entends le bruit
Qu'ils envoient sous leurs houpes, ils ne font que piailler
Ça ressemble, si l'on veut à la côte d'Azur
Sauf qu'en ce dix décembre, les plages y sont désertes
Ici, fais-je mes aveux, ces paires de seins matures
N'animent pas mon membre, leur vue le laisse inerte
Les quelques autochtones pouvant ravir mes sens
Imitent les niçoises et du coup me déplaisent
Elles se parfument par tonnes, se maquillent à outrance
Se montrent, s'embourgeoisent, bref, jamais, je les baise
Ne pouvant terminer sur ce verbe vulgaire
Je force mon stylo à pondre ce surplus
Et sans trop peaufiner, j'écris ces quatre vers
Aigaisant mon style haut, espérant être lu
Costa del Sol, 10 décembre 2019
0 notes
Adios y gracias tienda de campaña
C'est la fin de ma tente, elle m'aura fait six ans
Des spots plats ou en pente, calmes ou traumatisants
Quatre mille six cent bornes au dessus de vélos
Elle aura vu des cornes, des montagnes et de l'eau
Des semaines alpines, des mois d'itinérance
Bien que venant de Chine, elle a poncé la France
Quelques nuits en Belgique, quelques nuits dans la bauge
Quelques mariages magiques, d'Abaucourt jusqu'aux Vosges
Je me sépare ce jour de ta toile protectrice
C'est avec le coeur lourd que je quitte ma complice
Merci pour toutes ces nuits, merci pour toutes ces gouttes
Je te quitte et m'enfuis, en poursuivant ma route
Malaga, 9 décembre 2019
0 notes
MERIDA, MERIDA
Ici à Mérida, les romains sont passés
Et chaque avenida reflète leur passé
En marchant, on contemple leurs édifices antiques
Entre cirques et temples, les vues sont sympathiques
Elles m'ont poussé, je crois, à apprécier, piano
Ce petit four à bois et le parmigiano
La pizza succulente enchante mon palais
Je dépense mes rentes pour ce dîner salé
Et, sans aucun regret, à ce repas gentil
J'additionne, à mes frais, quelques verres de Chianti
Ce parfum d'Italie en ces terres ibériques
Agrémente mon rallye de plaisirs empiriques
Je partirai demain, pour rouler vers Séville
Poursuivant mon chemin, forçant sur mes chevilles
A moi, l'Andalousie, frontière de l'Europe
J'irai, fleur sans fusil, me prenant pour Esope
Merida, 28 Novembre 2019
0 notes
SANS SON : L’AUTOMNE
Enfin, voici l'automne, les arbres à découvert
Sobrement lui façonne, son triste caractère
Les nuages d'un gris que l'on peut juger sombre
Lâchent des gouttes aigries les suivant comme des ombres
Les oiseaux silencieux, les insectes endormis
Offrent un ton sentencieux à ce ciel ennemi
Le vent anime enfin, par ses sons, cette ambiance
Mais cela paraît vain, dehors, personne ne danse
Pourquoi tes sanglots longs blesseraient-ils mon cœur
Contre tes violons, je n'ai point de rancœur
0 notes
Est-ce ainsi qu'assassins s'associent ?
C'est si sensé sans se saisir. Ca suscite stress, c'est sûr, ceci se sent.
Ce sosie SS, suçotant sa saucisse sans saucer sa soupe, se suppose sauf, sauf que si celui-ci suce sa Suze sans sourciller, c'est sans se soucier, ça suscite sa soif. C'est sans surprise que ceci assure sa suite.
Si, à son suçon, s'associe son saucisson, ces sons s'immisçant ici sonnent et sont encensés par ces censeurs soucieux sans ascenseurs sociaux.
C'est saisi ?
0 notes
T'es laid
Quand dans un petit bar, on branche la télé
Les yeux se tournent, avares, vers un spectacle laid
Un papi, qui, avant, consultait son journal
Se retrouve bavant, livré au terminal
Sans aucune réponse, ça rentre dans sa tête
Écoutant les annonces, parlant fibre et baskets
Il en oublie les gens l'entourant malgré lui
Il en oublie l'urgent et même ses ennuis
Mais son "temps de cerveau" disponible aujourd'hui
Va baisser de niveau au bout de quelques nuits
Content que la lucarne s'exprime en espagnol
J'écris et je m'acharne, me prenant pour Pagnol
Mais, voici un vieillard qui n'échangera pas
Avec ce franc chouillard, pourtant juste à deux pas
0 notes