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poesie-discount · 4 years
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\\\\//// zone conforme \\\\//// un matin \\\\//// vidéoclip            chorégraphie :  hortense de boursetty musique : zone Conforme mixage: thibault brouzès extrait de l'album "embrassons-nous". distag-records 2020. disponible en digital et au format cassette : https://distag.bandcamp.com/album/embrassons-nous
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poesie-discount · 4 years
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NOUVELLE K7 SOLO SUR DISTAG RECORD:
...embrassons-nous dans la rue, embrassons-nous les yeux fermés, embrassons-nous au réveil, embrassons-nous les sourcils froncés...embrassons-nous partout, tout le temps, embrassons-nous avant que la mort ou pire, l'ennui, ne viennent. 
trois morceaux sur les bombes et sur l'amour, trois morceaux d'un même corps qui marche sans fin, trois morceaux pour bouger sans bouger. "embrassons-nous" c'est de la dance music intérieure, "embrassons-nous" c'est (aussi) un projet de groupe: présenté par le mystérieux Žilda Distag composé par l'hypersensible Clément Berthou taillé/poli par l'infatiguable Thibault Brouzès designé par l'irremplaçable Victor Diyan photographié par le lumineux Lucas Pialot
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poesie-discount · 5 years
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Sous la voûte des esprits Il y avait son visage en rond découpé par l’eau Cuillère de soleil au milieu des filles de porcelaine
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poesie-discount · 5 years
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BANDE TEXTUELLE
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poesie-discount · 6 years
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poesie-discount · 6 years
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soir d’été
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poesie-discount · 6 years
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poubelle-vol
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poesie-discount · 6 years
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FANZINE
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poesie-discount · 6 years
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Dérive
Devenir une île déserte Concentrer, polir, chacune de nos babioles Pour ne plus vivre entouré d'idôles Supporter la perte des objets Et être, avec soi Hors cadre Une armure translucide posée sur la peau Un vernis Nous garantissant l'éternité La dureté L'invincibilité La sûreté Un léger sourire flottant aux lèvres Sans y toucher Ressusciter par la pensée Ce que l'on sait Ce que l'on a su Ce que l'on a cru Que cela flotte Dans l'espace infini entre nos deux oreilles Où s'agite la musique Sortir de la chambre Les pieds dans le sable fin Ou filer dans un train Qui se découpe et caracole Ombre rebondissant sur chaque précieuse feuille dorée par la lumière du soir Qui tombe Qui tombera Qui est déjà tombée Sentir le temps qui se déroule parallèlement Les rails de rouille Les escaliers de béton qui tendent vers rien Les fils électriques Les gares oubliées Quitter les rails Réduit à l'état de point Perdu dans son miroir
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poesie-discount · 6 years
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Balle perdue
Alors on m'abattra, Balle perdue au panthéon de l'absurde Le pavé sera rouge Mon sourire sera froid Et mes idées-fleurs, fanées Au milieu de la foule échoué Carcasse Fini les nobles nuits Fini les sourires tristes
Alors on m'abattra Dans la poudre de verre Dans le souffre Dans les cris Pour rien Pour personne Les yeux aux fenêtres explosent, blancs Les paumes sont tendues, blanches Fini les sueurs nocturnes Fini le souffle
Alors on m'abattra Et je n’aurai rien vu Rien senti Rien vécu Rien compris Nouveau né perdu Venant au monde dans un cri Parcouru d’existences troubles Innocente plume sur le sol Fini les autres Fini l’étreinte
Alors on m'abattra Et je serai la ville Enfin disparu et libre De courir dans les rues D'être le vent Le sol aura ma forme Les fontaines seront mes larmes Ombre inaudible traversée de vacarmes Fini la pluie Fini la vie Les oiseaux de mon cœur sont enfin partis
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poesie-discount · 6 years
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Je marche
Je marche Bardé de livres Comme autant d'armures contre l'ennui Au pied des immeubles Béton farci De viandes vivantes Couverture rouge Contre le sang Pas élastique et mâchoires dures Écharpe au vent Dans la Ville-Terminus Engloutie Tout au fond du pays Après elle le vide Les cris courent dans les rues Le silence aussi Suivant de près Le long des panneaux publicitaires Palpitants sans trêve Serpents fluo Envahissants les rêves S'enroulant Étranglant l'hippocampe Étrangement immobile La ville s'endort Et je marche Au creux des flaques de lumière Seul avec l'écho de mes pas qui résonnent contre la voûte des grues Église urbaine en construction perpétuelle Fracas plastique Vrombissement Étoile unique Au dessus des voies ferrées un homme au visage plat Me croise Me toise Il disparaît Arlequin Beau Aux lèvres pleines sur le mur J'arrive au port Odeur de peinture La mer est morte Les chiens s'agitent derrière les portes Tranche d'habitations Posée là Rescapée Indifférente et oubliée J'arrive dans la salle La salle des femmes au visage pâle La Femme est là Agenouillée Des cris de tôle sortent de ses doigts Elle hurle Orchestre de Chantier Seule, Tendue comme la corde de son archet Reptile jeune face à la vieille foule Impact Dans ma cage thoracique Ébréchée Énergie contenue Dans des boules Des cylindres Qui tracent dans l'air Des trajectoires électriques Poésie frénétique Dans la nuit Dans le bruit Rires vieux Rires vieux Rires vieux pendant L'entracte Transformation lente et diffuse Dans la fumée La Zone apparaît Théâtre hideux Alcool et tôle Elle au milieu Ou moi Ou elle Et moi Télescopage de textes Télescopage de sexes Télescopage d'époque en superposition hallucinée Aveugle sur le terrain vague Respiration rouge des coups de couteau Sur la toile Accélérant Cérémonie dans la boue Sueur et sève brûlante Dans la zone La zone La zone La zone Bassin en avant Du bout des pieds Du bout des mains Elle appelle la mer Alors je sors et mon esprit s'y jette Fumées sur le port On me crie dessus, les femmes s'en mêlent Trajectoires Contradictoires Silhouettes immenses aux grands yeux rouges Je marche seul   Tableau des eaux tapies dans l'ombre Je marche seul La ville est vide Je marche seul
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poesie-discount · 6 years
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Sur l’autoroute
Il se tenait là Immobile Il se tenait droit Planté sur l'autoroute Nu Chair contre bitume Un brasier sur la glace Je l'ai vu comme un flash Image sur ma rétine Gravée au burin de la folie Fugace Éblouissant Évanoui Il était là parce qu'il le pouvait Il était homme et il voulait être là Immobile sur l'autoroute Défiant la tôle Toisant Obscène au milieu de toute cette vitesse, Tronc dressé tranchant le torrent de nos vies Plus dur que la pierre Il avait choisi de s'arrêter Rien qu'un moment De ne plus être ballotté Malmené Et pendant un instant sa vérité éclata Juste avant son corps elle éclata Son corps s'encastra dans un camion-benne Il disparu Bulle de sang et de sagesse Je l'ai perdu de vue Mais Dans mon esprit il reste là Cet homme Qui se tenait droit
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poesie-discount · 6 years
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c’est le printemps
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poesie-discount · 6 years
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poesie-discount · 6 years
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poesie-discount · 6 years
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cover CAVE VIVANTE #2 titre à venir
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poesie-discount · 6 years
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cover CAVE VIVANTE #1
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