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Aux fourneaux !

Les chef Serge Vieira et Aurélien Gransagne avaient de quoi être heureux la semaine dernière. En effet, l’outil qu’ils attendaient le plus est arrivé !

Il s’agit du fourneau de cuisine aussi appeler le “piano”. Il ne leur reste plus qu’à jouer la meilleure des partitions dans notre nouveau restaurant !

C’est l’entreprise Matal qui s’est chargée de réceptionner cet outil de grande qualité. Il est signé Marrone, entreprise basée en Italie et spécialisée dans le domaine de la conception de matériaux de cuisine.

L’entreprise Magot d’Aurillac s’occupe de son installation au sein de la nouvelle cuisine.

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Place aux finitions extérieures

Après avoir protégé l’isolation des murs de l’hôtel Sodade, l’entreprise BATIFOL s’est chargée de la pose du revêtement extérieur, en Zinc.

Une tenue sobre mais élégante pour notre nouvel hôtel-bistronomique !

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“SODADE désir d’émotions”

C’est officiel. Voici le nom que portera notre nouvel hôtel-bistronomique à Chaudes-Aigues. Après des mois de réflexion, Serge et Marie-Aude Vieira ont choisi !

“Saudade” est généralement considéré comme le mot portugais le plus difficile à traduire et ce mot représente beaucoup pour eux. Il n’y a pas de mot exact qui le définit parfaitement dans le dictionnaire français.

La saudade est différente de la nostalgie. Dans cette dernière, il y a un sentiment mêlé de joie et de tristesse, le souvenir du bonheur, mais aussi la mélancolie d’une existence unique dans le passé et d’un retour en arrière impossible.

La “saudade” exprime un désir intense, pour quelque chose que l'on aime et que l'on a perdu, mais qui pourrait revenir dans un avenir incertain. Ici on désirera l’émotion. L’émotion culinaire mais pas que… 

Quant aux travaux, en voici l’avancée :

A l’extérieur, la pose de l’isolant par l’entreprise BOUDON, sur la façade Nord du bâtiment, est sur le point d’être terminée. Plus qu’un petit effort avant la pose du zinc par l’entreprise BATIFOL qui finalisera la construction de la façade. 

Cette dernière s’occupe de finaliser l’avancée en bois ci-dessous qui servira de support au derniers matériaux.

Les fondations maintenant renforcées par l’entreprise SYCH, et le problème  d’étanchéité réglé, il ne reste plus qu’à reboucher.

Dans le même temps, l’entreprise Coutarel a terminé la pose des garde-corps.

La prise de niveau peut porter à confusion... ça tourne !

L’arrière de l’hôtel Sodade se verra orné d’une belle terrasse qui n’aura besoin que d’un brin de soleil pour rendre nos visiteurs heureux.

Après avoir fait sa sélection de papier-peint pour les chambres de l’hôtel, Marie-Aude Vieira a pu réaliser l’essayage de son “coup de coeur” sur les murs.

Marie-Aude et le papier peint... Une grande histoire d’amour !

Ici, Marie-Aude et Philippe PUBELLIER, notre tapissier-décorateur, en train d’échanger au sujet des rideaux des chambres, dans la bonne humeur !

En attendant encore quelques rectifications, le chef observe le travail de Philippe PUBELLIER, après l’habillage des banquettes de l’hôtel, entièrement conçues par Jacques MANSUY et réalisées par Pascal MICHALON.

Un travail d’équipe !

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On y est presque...

C’est parti ! Les travaux ont commencé à la réception et elle prend forme petit à petit. L’entreprise MOURGUES poursuit l’installation de l’armoire électrique et ce n’est pas une mince affaire !

Dans les cuisines, l’entreprise VICC LUSS INOX installe la hotte centrale de cuisson ainsi que la hotte pâtisserie. Il ne manquera plus que l’installation des meubles de cuisine par l’entreprise MAGOT pour qu’elles soient fonctionnelles. C’est une grosse partie du chantier qui s’achève. 

Dans les chambres, l’entreprise VEINAZES DECO termine les joints et passe les sous-couches et notre ébéniste Pascal MICHALON débute l’installation des meubles. On commence à faire des essais, régler les hauteurs... 

L’étanchéité dans les salle de bain est faite, l’entreprise BRUNHES JAMMES va pouvoir poser les planchers chauffant dans les prochains jours. 

Au dernier étage, les dernières fenêtres ont été installées par l’entreprise COUTAREL. Ca y est, c’est officiel, l’établissement est entièrement fermé et les travaux à cet étage vont pouvoir continuer.

Les travaux dans les semaines à venir vont vraiment transformer le chantier en un véritable établissement !

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Dans les tranchées...

En ce début de printemps, les entreprises mettent les bouchées doubles pour que l’hôtel soit livré avant le début de l’été. Les beaux jours arrivent, mais les mauvaises surprises aussi... 

Lorsque l’entreprise SYCH a réalisé la tranchée destinée à recevoir le drain pour l'étanchéité des sous-sols, un problème est survenu : il n’y avait aucune fondation. Grâce à son savoir-faire, l’entreprise SYCH a su relevé le défi et le chantier peut suivre son cours sans prendre de retard.

Dans les étages, l’entreprise VEINAZES DECO réalise les joints placo avant d’attaquer les peintures, et commence à refermer les plafonds. Les gaines et les les réseaux de climatisation disparaissent... Les lieux commencent à prendre forme. 

L’entreprise BRUHNES JAMMES finit le carrelage dans les cuisines et coule les socles destinés à recevoir le mobilier de cuisine...

La façade prend forme, et on voit se dessiner petit à petit chacune des pièce de l’hôtel.

Une chose est sûre, le chantier avance très vite. Comme toujours, nous continuerons de partager avec vous les avancées des travaux !

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Petit à petit...

Les cuisines prennent forme, jour après jour, carreaux après carreaux. Compte tenu des surfaces, il s’agit là d’un travail de patience et de précision, confié à l’entreprise BRUHNES JAMMES. Les socles, eux, sont prêts à accueillir les futurs meubles de cuisine et le fourneau.

Aux étages supérieurs, le montage des cloisons et le passage des réseaux continue. C’est qu’il y a étages à refaire ! Les entreprises VEINAZES DECO, MOURGUES et VILLARET ne se ménagent pas et les choses avancent bien.

En parallèle, l’entreprise COMBES GIRARD commence son travail sur les menuiseries intérieures et prépare la pose des plinthes et blocs portes.

Au 5° étage, le passage des conduits VMC est en cours de finition.

Au sous-sol, la chape a été réalisée par l’entreprise BRUHNES JAMMES et les cloisons sont terminées. L’ensemble commence à avoir meilleure allure !

Les ballons d’eau chaude sont posés, mais pas encore raccordés.

Le prochain reportage est prévu pour la fin du mois, avec plus de photos et plus d’infos ! “Stay tuned” !

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La façade fait peau neuve

Ca y est ! Après plusieurs semaines de préparation, la pose du revêtement en façade a pu démarré. Le moins qu’on puisse dire, c’est que ça va vite !

Côté Remontalou, l’entreprise BOUDON pose le bardage Eterbois gris (à droite sur la photo) tandis que l’entreprise BATIFOL pose le bardage zinc marron (à gauche sur la photo). Le rendu est beau et donne un vrai coup de jeune à la bâtisse.

A l’intérieur, le sol du 5° étage a été entièrement reconstruit. L’entreprise SYCH scelle les poutres de soutien dans les murs tandis que l’entreprise MARCENAC termine de poser le plancher.

L’entreprise VEINAZES DECO va pouvoir terminer l’isolation acoustique du sol des 4e et 5e étage.

Ici, la pose de l’isolant est en cours...

Autre étage, autre chantier. L’entreprise VEINAZES DECO achève le montage des cloisons du 3e étage avec l’entreprise MOURGUES et VILLARET qui passent les réseaux (électriques et air) au fur et à mesure.

La bête, là, c’est le moteur de ventilation de la salle de restaurant. Ca aura été un vrai casse-tête pour réussir à le dissimuler dans le futur plafond en tenant compte de toutes les gaines et de l’architecture des lieux. Mais c’est passé !

Allez on finit avec un petit point météo parce-que les entreprises ont vraiment eu froid ces derniers jours. Le thermomètre est descendu jusqu’à -12°C sur le chantier et travailler dans ces conditions demande quand même du courage.

Heureusement, les températures remontent et le soleil nous fait l’honneur de sa présence. Pourvu que ça dure...

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Le retour de la neige

Malgré le froid et le retour de la neige, tombée en abondance tout le week-end, beaucoup d’entreprises sont présentes, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur.

L’entreprise BOUDON notamment, qui avance sur l’isolation de la façade, ainsi que l’entreprise COUTAREL MENUISERIES qui poursuit la pose de l’ossature et du bardage bois.

Bon courage à vous messieurs !

L’entreprise VEINAZES DECO a bravé le col du Lioran pour être sur le chantier ce matin. Et les équipes sont déjà à pied d’oeuvre. Pose des joints à bandes au rez-de-chaussée et 1er étage, isolation acoustique du sol du 2e étage, finitions des cloisons sous-sols...

Ici l’entreprise VILLARET en pleine discussion avec M. Lavigne de l’entreprise VEINAZES DECO. La pose des gaines de ventilation chaud/froid se termine et les moteurs sont en cours d’installation.

Il reste encore beaucoup à faire mais les entreprises ne “lâchent rien” comme on dit, et c’est rassurant !

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Visite chez Jars Céramistes

Ce mardi, nous nous sommes rendus à Anneyron chez Jars Céramistes (créateurs de vaisselle), où nous avons été chaleureusement accueillis par Patrice Foriel et sa collaboratrice Marion.

Avant d’attaquer le vif du sujet, c’est à dire, le choix de la future vaisselle du bistrot, nous avons eu le plaisir de faire la visite guidée de l’usine de production.

Ici, la machine est au service de l’homme, pas l’inverse. Les “petites mains” sont nombreuses, indispensables dans le procédé de fabrication de cette vaisselle artisanale, haut de gamme et de grande qualité.

Ici on travaille la couleur...

Ici on peaufine les contours et les ouvertures...

Ici, point de chaine de montage automatisée, tout est fait pièce par pièce, assiette par assiette. Et c’est ce qui donne le caractère unique et très personnel à cette vaisselle que nous affectionnons particulièrement.

Et parce-que tout part d’une idée, d’un croquis ou d’un concept, ici on tente, on teste et imagine des prototypes afin de donner à la vaisselle une identité qui correspond au client.

Les fours bien sûr. Ces monstres de chaleur cuisent la matière à plus de 1200°C pendant des heures. Et tandis que nous faisions la visite, l’un des fours cuisait justement de la vaisselle pour le restaurant gastronomique.

Et oui, tout part de là. L’atelier produit ces “feuilles” de grès qui seront ensuite transformées, pressées, moulées, cuites, peintes, polies, etc... pour finalement se retrouver à table, devant le client.

Une visite très intéressante, qui montre toute la dextérité et la précision de ces artisans potiers. Un vrai métier, un vrai savoir-faire. Merci à toute l’équipe d’avoir pris le temps de nous recevoir.

A présent, nous vous donnons rendez-vous à l’ouverture du bistrot pour découvrir cette vaisselle de qualité sur nos tables !

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De retour sur le chantier

Après quelques jours passés en famille pendant les fêtes, les entreprises ont repris le travail sur le chantier début janvier. Et les choses se précisant, le temps est venu de parler d’aménagement intérieur.

A la réunion de ce lundi, étaient présents : Laurent Hostier (architecte), Pascal Michalon & Jacques Mansuy (ébénistes), Emmanuel Hébrard (tailleur de pierre) ainsi que l’entreprise BRUNHES JAMMES (carrelage).

A l’ordre du jour : -choix des essences de bois pour chacune des chambres ainsi que pour la salle de restaurant -Choix du revêtement de sol en accord avec le bois et le mobilier -Réflexion autour de l’intégration de la pierre de Bouzentès

Cette étape importante va débloquer certains artisans et leur permettre de commencer à travailler en atelier.

Côté chantier, l’entreprise VEINAZES DECO finit de monter les dernières cloisons du rez-de-chaussée et du sous-sol. Les volumes sont en place, les espaces sont dessinés et nous pouvons à présent penser aux travaux d’aménagement.

A extérieur, l’entreprise BOUDON, venue en soutien du couvreur BATIFOL, poursuit l’isolation de la façade.

Et de son côté, l’entreprise SYCH perce les murs pour permettre le passage des différents réseaux. La pluie ayant cessée de tomber ces derniers jours, les travaux en extérieur sont plus faciles et plus rapides à réaliser. Pourvu que ça dure !

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Marie-Aude et Serge adressent tous les voeux aux entreprises qui travaillent en ce moment sur le projet de l’hôtel/restaurant : santé, réussite, bonne humeur et efficacité !

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Cette semaine c’est du lourd !

Comme nous l’avons expliqué dans notre dernier billet, le plancher du dernier étage a été entièrement démonté par soucis de sécurité et de confort. Vendredi dernier, l’entreprise SYCH a posé la structure métallique qui viendra accueillir le nouveau plancher acoustique. Un chariot élévateur a été déployé le temps de l’opération et les IPN ont été soigneusement rentrées par la fenêtre du dernier étage !

La deuxième partie de l’opération, c’était une autre paire de manches !

Au 1er étage, les choses avancent plutôt vite. L’entreprise VEINAZES DECO a terminé la pose des cloisons et les joints seront réalisés avant Noël. L’entreprise VILLARET de Murat a également posé les gainables de climatisation réversible et les supports sanitaires, tandis que l’entreprise MOURGUES tire ses réservations électriques.

Au rez-de-chaussée, les travaux de cloison ont commencé. La salle de restaurant et les cuisines prennent peu à peu leur volume final.

Le froid est là, la neige aussi. Le bâtiment n’est pas encore chauffé mais cela n’arrête pas les entreprises qui travaillent dur pour que le chantier soit livré dans les temps.

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Et 1, et 2, et 3 étages

Tandis qu’une équipe de l’entreprise VENAIZES DECO travaille sur l’acoustique du plancher du 3e étage, une autre pose l’isolation sur les murs et referme les cloisons du 2e étage. Cette mise en situation des volumes des chambres et des lieux de passage nous aura permis de faire quelques ajustements par rapport à nos premières intentions.

Ça en fait des rouleaux de laine de verre...!

L’entreprise MARCENAC dépose le vieux plancher du dernier étage afin de consolider la structure par des IPN avant de poser un nouveau plancher avec une meilleure acoustique, l’objectif étant la sécurité et le confort des futures chambres.

Enfin, l’entreprise BATIFOL vient de terminer le montage de l’échafaudage sur la façade arrière du bâtiment. Les travaux d’isolation par l’extérieur vont pouvoir démarrer.

A suivre !

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L’hiver arrive...

...mais ce ne sont pas les quelques flocons d’hier qui vont arrêter nos artisans !

Le chantier avance vite et bien, pourvu que ça dure !

L’entreprise Marcenac a terminé les travaux sur les charpentes du toit et de l’extension de la salle de restaurant. Dans la foulée, l’entreprise Batifol a rapidement mis en place la couverture et le bardage bois extérieur.

Sur le toit, la dépose des tuiles ardoises a commencé. Dans les semaines à venir, l’entreprise Batifol va devoir déposer l’ensemble de la toiture, reprendre l’isolation, changer les zingueries et reposer des ardoises neuves.

De son côté, l’entreprise Venaizes Deco continue ses travaux intérieurs : isolation acoustique des plafonds du RDC et montage des cloisons des chambres au 1er étage. Les volumes apparaissent, les idées et les plans jusque là sur papier commencent à prendre corps et on peut enfin se projeter.

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Et maintenant ?

C’est avec joie et soulagement que nous pouvons annoncer la reprise du chantier de “l’hôtel d’en bas”, notamment grâce à l’implication et au sérieux de notre nouvel architecte Laurent HOSTIER, à Aurillac. Il aura fallu près de 2 ans d’étude de projet avant de pouvoir démarrer les travaux, et c’est chose faite !

Les démolitions intérieures sont en cours de finintion par l’entreprise VENAIZES DECO qui a également commencé l’isolation acoustique du plancher du 1er étage.

De leurs côtés, les entreprises MOURGUES et VILLARET travaillent de concert pour mettre en place les gaines techniques (électricité et chauffage).

A l’extérieur, le couvreur BATIFOL a installé sa plateforme afin d’entamer les travaux de réfection du toit. Quant au charpentier MARCENAC il a déposé la structure de l’extension du restaurant en vue de son remplacement.

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Avant-propos

Pourquoi ce blog ?

Marie-Aude et moi-même avions tout simplement envie de partager avec vous l’avancement des travaux de notre nouvel (et tant attendu !) établissement. Pour l’heure, aucune date précise d’ouverture n’est fixée mais par ces quelques articles, vous pourrez nous accompagner tout le temps du chantier. Avant cela, nous souhaitons nous exprimer sur l’historique de ce projet de rénovation qui, comme vous le savez probablement, a été marqué par un arrêt des travaux et de longs mois d’attente.

Pourquoi le chantier a-t-il été à l’arrêt si longtemps ?

Rapidement, des problèmes apparaissent avec l’architecte de l’époque Philippe DOMAS, dont l’entreprise est basée à Lyon. Au fil des semaines, la communication se complique. Il réalise des travaux hors contrat sans nous en informer, sans notre accord et surtout sans chiffrage préalable. Alors que les travaux sont déjà réalisés, il nous réclame près de 170 000 euros de travaux supplémentaires sous la forme d’un avenant. Malgré nos contestations, l’architecte fait la sourde oreille et organise une réception de chantier inachevé sans notre consentement !

Démunis face à ce problème, nous n’avons d’autre solution que de saisir la justice pour nous défendre. Ce fut le début d’une longue et pénible procédure d’expertise judiciaire qui durera plus de 2 ans et qui nous coûtera cher, tant sur le plan personnel que professionnel. Les réunions avec notre avocat s’enchainent, il faut réunir des documents, des emails, chercher partout des preuves de notre bonne foi. Et pendant que le projet s’enlise, que nos idées fanent dans un coin du bureau, il faut continuer de faire notre travail comme si tout allait bien car le restaurant gastronomique est notre seule chance de traverser cette tourmente.

Finalement, l’expertise nous donne raison mais nous n’y gagnons rien.

Philippe DOMAS a liquidé son entreprise 1 mois avant le dépôt du rapport du l’expert judiciaire afin se soustraire à d’éventuelles poursuites, et nous n’obtiendrons aucun dédommagement pour la perte d’exploitation ni pour les surcoûts occasionnés, pas plus que le préjudice moral subi. L’hôtel devait ouvrir ses portes en 2014. Nous sommes en 2017. Alors, même si nous avons gain de cause, ce verdict est forcément un peu décevant et frustrant.

Mais nous restons optimistes et nous nous efforçons de voir les choses du bon côté : le chantier va enfin pouvoir reprendre. Et comme je le disais le philosophe Emile-Auguste Chartier souvent :

Le pessimisme est d'humeur; l'optimisme est de volonté. Tout homme qui se laisse aller est triste…

Pourquoi cet hôtel ?

Dans notre restaurant gastronomique Serge Vieira, nous n’avons que trois chambres, ce qui est très nettement insuffisant compte tenu de la demande. Chaque année, nous nous voyons contraints de refuser un nombre important  de réservations et nous redirigeons nos clients vers d’autres établissements, perdant parfois même la table en plus de la chambre.

N’étant pas (encore) propriétaires des murs, Marie-Aude et moi avons rapidement envisagé l’ouverture d’un établissement secondaire. Ainsi, nous pourrions proposer un service haut de gamme inédit de ce côté-ci du département, et d’autre part offrir une solution d’hébergement tout près du restaurant à nos clients les plus éloignés. Un restaurant bistronomique sera également ouvert. D’une capacité de 50 places environ, le bistrot proposera une cuisine de qualité, plus abordable et plus simple que celle du restaurant gastronomique, tout en conservant l'esprit de la Maison Vieira. Nous espérons pouvoir y accueillir aussi bien des touristes que des gens du coin, des travailleurs, des familles, etc.

Le projet est à présent entre les mains d’un nouvel architecte, que nous vous présenterons dans un prochain article.