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J’ai besoin de mon café
La mère regarde sa fille et dit: Sans mon café Je suis un monstre!
Avec des cornes à la tête Des griffes à la main Et des crocs à la bouche
Sans mon café Je suis un monstre!
Je grogne et je rugis Je suis très méchante Et je suis super effrayante
Sans mon café Je suis un monstre!
Je mange des chiots pour le petit déjeuner des petits enfants sont mon déjeuner Et -
Je vais te chercher ton café Cria la fille Parce que sans ça Tu es un monstre!
~ Erica Lazarek
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Chère Hannah,
Je t’écris d’un banc de la Rue Bourbon, qui est maintenant allumée en néon comme chaque nuit. Les foules serpentent entre les boîtes de nuit et les bars, foules de gens anonymes, sans visages. Être anonyme ici, c’est facile pour la plupart des gens. Devenir perdu dans la vie nocturne sur la Rue Bourbon est une action très naturelle… en effet, pour ces gens typiques, c’est la raison d’y venir. Mais pas pour moi. Je suis ici pour observer et contempler les gestes de ces moutons, qui font la fête sans inquiétude dans ce véritable marécage. Il y a moins d’une vingtaine, un ouragan a détruit cette ville entière. C'était une catastrophe énorme. La ville, qui s’était trouvée au-dessous du niveau de la mer d’habitude, est devenue la victime d’une inondation incompréhensible. Les boîtes de nuit, le néon, les taudis oubliés - tous étaient engloutis par la mer violente. “On ne l’oubliera jamais!” ils ont déclaré quand ils rebâtissaient la ville. Mais maintenant, je regarde cette rue qui cache les blessures de cet endroit, utilisant autant de néon et d’optimisme qu’un arbre de Noël. Ces gens sont aveuglés par ces lumières vives et ces fêtes fortes. Il m'intéresse fortement, comment ces bruits et spectacles peuvent satisfaire si efficacement cette foule qui est aussi grande qu’une vague qui pourrait engloutir la rue de nouveau. La psychologie qui entoure ce phénomène, c’est mon domaine d'étude. C’est pour cette raison que je me trouve ici.
Il y a deux ou trois heures, quelque chose d’inattendu est arrivé. Je m’asseyais ici, en faisant mes observations, quand une jeune femme qui n'était pas comme les autres s’est approchée de moi. Elle avait fait la fête avec les autres, mais elle était plus observatrice que les moutons. Si elle s’est rendu compte que je la regardais, ou juste que je n’étais pas là pour boire et danser, je ne sais pas. Mais pour n’importe quelle raison, elle a décidé de flâner vers moi. La première chose que j’ai aperçue était ses yeux verts qui percent. Ils me contemplaient d’un air brillant. La ligne de cette femme était mince, avec des épaules osseuses et saillantes. La façon dont ses cheveux longs et bruns tombaient derrière sa tête et la façon dont elle souriait suggéraient qu’elle était très sûre d’elle-même. Je l’ai aimée immédiatement.
“Que fais-tu?” elle m’a demandé.
“Je fais des recherches,” j’ai répondu. J’ai continué à parler de mes études de la psychologie, et je pouvais voir qu’elle était intéressée véritablement. Vive et intelligente, elle m’a dit qu’elle assistait à l'université à côté, et qu’elle y est venue à cause de sa fascination pour l’histoire de l’endroit.
“Alors, que fais-tu ici maintenant ?” je lui ai demandé.
“J’apprends de la culture, bien sûr !” elle a ri, ses yeux rayonnant de joie.
Après un peu plus de conversation, elle m’a quitté, mais pas avant de faire une impression forte. Son naturel chaleureux et sincère contrasté avec sa vivacité… ça m’a fait penser. Cette ville et des gens qui y habitent, toujours en danger d’un autre ouragan ou inondation, mais déterminés à vivre joyeusement… il y a quelque chose que je n’ai pas encore découvert, je le sais. Maintenant, je pense que j'essaierai d’ “apprendre de la culture” comme la femme sublime. Peut-être ça m’aidera à comprendre cette ville qui possède un esprit incroyable.
Bien à toi,
Ryan
~Ryan Heath
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Mais
Quand je vois deux meilleurs amis qui rient Deux amoureux se tenant la main Une famille assise ensemble
soudainement , je n’aime pas être seule
~Hannah Robichaud
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La solitude
La solitude est mon amie J’ai marché seule Je me suis assise seule J’ai mangé seule J’ai travaillé seule
C’est comment je pense Comment je me vide la tête Je fais de bonnes choses seule Je m’épanouis quand je suis seule C’est ce que je préfère
~Hannah Robichaud
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Mon endroit préféré
La ville d’Hermon est au centre du Maine, une heure de la capitale et une vingtaine de minutes de tout ce qu’une personne a besoin d’acheter. La Montagne est à cinq minutes du lac et à trois minutes des écoles. On pourrait se promener et voir trois paysages différents. Suivez la route et vous passez la montagne de ski, allez plus loin et vous voyez le champ des vaches. La ville est entourée de la forêt. On pourrait sortir de la route et être entouré des arbres et de la tranquillité. Suivez la route et vous rencontrez de la circulation bruyante sur une route bondée. La ville grandit. La culture se répand. La forêt rétrécit. La ville s’améliore, la vie s’améliore, mais à quel prix ? Derrière ma maison nous avons une petite forêt mais elle se rétrécit. Chaque fois que l’économie tombe, nous avons besoin de vendre un petit morceau de notre paradis. Nos voisins se rapprochent et comme notre forêt pleure, elle meurt. Il y a moins d’oiseaux, moins d’animaux, moins de calme; mais au moins la ville prospère.
~Hannah Robichaud
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Conte de fées– Danielle Abennour
Il était une fois une fille, la cadette de trois sœurs, et elle s’appelait Natalie. Les sœurs habitaient un grand château et elles étaient très riches. Les filles aimaient seulement les belles robes et voulaient seulement être jolies ; mais pas Natalie. Elle était naturellement belle et ne s’intéressait pas aux robes. Elle adorait la science. Les princes pensaient que Natalie était jolie, mais ils ne voulaient pas l’épouser parce qu’ils pensaient qu’elle était plus intelligente qu’eux. Un jour, Natalie a décidé de créer un homme dans son laboratoire. Elle a mélangé des produits chimiques et a fait un prince pour elle. Le prince était très beau, mais il n’avait pas de cœur. Il était comme un robot. Natalie est devenue très triste et a commencé à pleurer. Ne trouvera-t-elle jamais l’amour ? Un autre jour, quand ses sœurs étaient sorties du château pour l’après-midi, Natalie a entendu un bruit à la porte. Elle a vu un bel homme quand elle a ouvert la porte, et a dit « Je suis désolée, mais mes sœurs ne sont pas à la maison. Elles font du shopping. » Cet homme, un prince, a dit qu’il adorait Natalie parce qu’elle était très jolie et très intelligente. Il adorait qu’elle aimait la science, aussi. Soudainement, elle est devenue très heureuse. Les deux ont décidé de se marier, et ils étaient très heureux ensemble. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Danielle Abdennour
Bonjour Claire, J’ai eu une aventure inattendue et je dois te raconter l’histoire! À mon dix-huitième anniversaire, la semaine dernière, mes parents m’ont dit un fait surprenant. Je ne le croyais pas d'abord. Ils m’ont dit que j’ai un frère perdu de vue depuis longtemps, un frère d’une autre mère! Alors, j’ai demandé son nom, et ils m’ont seulement dit le pays dans lequel il habite, mais je supposais que mon frère aurait le même nom de famille que moi. Mes parents n’ont pas voulu que je le cherche, parce que c'était trop dangereux. Le lendemain soir, je suis sortie furtivement à l'aéroport. J’ai été déterminée de trouver mon frère. Bientôt, je voyageais vers le Moyen-Orient, la région de mes ancêtres. J’ai imaginé des déserts sans fin à l'arrivée, mais après beaucoup d'heures, le paysage est devenu plus clair. J'ai regardé par la fenêtre de l’avion. Claire, tu aimerais cette vue! Il y avait beaucoup de gratte-ciel étroits qui touchaient le ciel. La mer encerclait les rochers, et elle était aussi un miroir pour les tours et les bâtiments. L'océan profond et électrique reflétait les ombres des bâtiments, et j’ai été surprise de voir le grand ciel bleu et blanc, qui s'étendait vers l’horizon. Le ciel était un arrière-plan, plus brillant que la mer. Le soleil orange réchauffait le monde. Quand l’avion a atterri, je me suis précipitée vers la sortie. Une petite valise à la main, je suis sortie à l'extérieur, et j’ai respiré l'air chaud. J’ai dû trouver un taxi et un endroit pour dormir. Tu ne devineras jamais ce qui est arrivé ensuite. J’étais sur le point de traverser la rue, quand, soudainement, une moto a fait une embardée sur le trottoir et il m’a presque percutée! Je suis tombée. Le garçon sur la moto avait l'air d’avoir un ou deux ans de plus que moi, peut-être qu’il était âgé de dix-neuf ans. Il portait une chemise bleue, un pantalon beige, et des sandales. Il avait les cheveux noirs et courts, les yeux marron, les sourcils épais, et un visage agréable. S'il n'avait pas eu de petite moustache, j'aurais pensé qu'il était plus jeune, parce qu’il était très mince. Il est descendu de sa moto et il a commencé à me parler en arabe, mais je n’ai pas compris. Il a donc parlé en français. -Je suis vraiment désolé! J’ai fait une erreur! Est-ce que vous avez besoin d’aide? -Tu devrais faire plus attention! Vous m'avez presque tuée. Mais, je pense que je vais bien. - Est-ce que vous êtes sûre que je ne peux pas vous aider? Et excusez-moi, je m’appelle George, aussi. - Eh, bien, je m’appelle Danielle. Je suppose que vous pouvez me dire où je peux dormir, peut-être un hôtel? George m’a dit qu’il n’y avait pas beaucoup d'hôtels dans la ville, et il m’a offert sa maison! Normalement, je n'accepterais pas cela d'un étranger, mais j'étais désespérée et je voulais retrouver mon frère rapidement. Tu penses probablement que je suis très folle! Et tout à coup, j'étais assise derrière lui sur sa moto. Il a conduit lentement devant les bâtiments, qui se penchaient au-dessus de moi. À droite, la mer bleue scintillait, et le vent soufflait dans mes cheveux. George a commencé à parler. - Pourquoi est-ce que vous visitez ici, avec aucun endroit pour dormir? -Vous me croirez si vous voulez, mais je cherche mon frère perdu de vue depuis longtemps. -Vraiment? Cela ressemble à une aventure, et j’adore les aventures! Je dois vous aider à le trouver. Soudainement, nous sommes arrivés chez lui. Le bâtiment était en pierre, moins haut que les autres bâtiments, avec une vue sur la mer. Je lui ai dit qu'il avait une belle vue et une belle ville, et nous avons commencé à parler de la région. - Oui, c’est superbe, mais il y a beaucoup de problèmes sociaux. Par exemple, il y une coupure de courant chaque jour, un fait incroyable pour les gens qui habitent dans ce beau pays. À droite, on voit un beau paysage. À gauche, les gens ne peuvent pas vivre une journée complète ayant l'électricité. J’ai compris qu’il y avait deux mondes différents, le monde de mon frère, et le monde que j’habite. J’ai pensé que même si nous sommes parents, nous vivons des vies différentes! Puis, George a suggéré de chercher mon frère avant que l'électricité soit coupée. Nous avons décidé d'aller à la place du marché et de demander aux gens s'ils ont reconnu la nom de ma famille. Nous nous sommes dépêchés sur la plage, et le soleil chaud a commencé à se coucher derrière l'océan brillant...le marché était à quelques minutes de la plage. Le temps que nous sommes arrivés, le soleil a disparu, et l'électricité a été coupée. Est-ce que tu peux croire ma chance? Seules les ombres restaient, et nous avons marché chez George. Je voulais chercher mon frère le lendemain, peut-être. Quand nous sommes retournés, la mère de George a ouvert la porte, et elle avait l'air d'avoir vu un fantôme. Ses joues bronzées sont devenues blanches quand elle m’a vue, et elle m’a demandé mon nom. -Mon dieu, vous êtes la fille de John! Vous ressemblez à votre père, mais je ne savais pas qu'il avait un autre enfant! C'était à ce moment que j’ai remarqué que mon frère se tenait devant moi tout ce temps, mais je ne l'avais pas reconnu parce qu'il avait le nom de famille de sa mère. Plus tard cette nuit, j’ai téléphoné à mes parents et je leur ai dit que j’avais trouvé mon frère! Maintenant, je suis encore chez George, et j’apprends à le connaître, mais je ne sais pas quand je retournerai en Amérique.
J’ai hâte de te revoir, Danielle
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Slash and Burn
You cut hospital corners and strings running from face to face Along the wall above your desk into Jesus Christ, circled with red. You burn bridges and trees, slash, burn, your father was stern, Above your head he sits out of sight, invisible in bright sunlight. You choke the throttle, choke your lover, she likes it, secretly, though. There’s a delight in being alive low enough to feel your desire to live. You stroke her ego and her legs, sometimes both at once. She prays to Jesus and asks for more, sometimes both at once. Cole Crusciel 2020
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Who would ever want that? Who? Who would want that? Who would want me? What does it mean to want someone? Do I want someone to want me? Do I want to be wanted? What’s the point? Do I care? What if I don’t want back? What if I never want anyone to want me? What if wanting shouldn’t mean getting? Wait. What do I want? -Elizabeth Valcourt 2019
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Tomorrow you will get up, take a shower, and put on clothes Yesterday will still be in your mind There are many yesterdays in your mind Why did you say that? Why didn’t you say this instead? Why do you have to be so embarassing? Why do you make so many mistakes? Why you? But some yesterdays vanish in the piles and piles of yesterdays What you remember, everyone else forgets None of this matters Yesterdays are done, set in stone What has happened has happened No matter how many retries you think about, you cannot change a second No one remembers those mistakes Except you Tomorrow you will get up, take a shower, and put on clothes You will do something ordinary You will do something new You will embarrass yourself You will make mistakes But none of that matters Be you -Elizabeth Valcourt 2019
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Pick
I pick at myself until I bleed I pick at myself until I fall asleep Pick at my hands Pick at my heart I pick until I fall apart I lie to myself as I say “I’m making the bad stuff go away” Pick at my back Pick at my pores I pick until I give myself sores I’m covered in blood I want to stop I want to- Wash my hands Wash my face Take a breath Find some space I am clean Inside and out Take a breath Let it out -Elizabeth Valcourt 2019
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I have never thought about killing myself But I’ve never been afraid to die And for the first time in my life The thought of death actually scares me So I guess I must be happy Vanessa D'Angelo 2020
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They say the eyes are the window to the soul But your eyes hold an emptiness so hollow, the echo is deafening That I wonder if there’s a soul in there at all Vanessa D'Angelo 2020
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Autumn Ends
Night has fallen, the day is done. The lives of leaves, their course has run. Now on the damp, dark, dulling deck, discrete decay has just begun. But why, they cry with sullen tone, must natures beauty retract its loan. Autumn’s flair turns to winter gloom. And from the void, there comes this tune. Another Autumn has come and gone, the wait for Spring will not be long! And though the cold will soon be done, it seems for now we’re without the sun.
~Kyle Silva 2020
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She Smiles
Her worn out boots dangled off the uneven granite Able to create a ripple in the quiet pond by extending her foot The night sky was creeping up quickly As she gathered herself and stood up against the humble breeze
If you asked her in the summer Where she laid in a hospital bed most of that dreadful season As anonymous medical liquids seeped through her weak veins She would shake her head solemnly at the thought of surviving to see the leaves being any hue besides verdant
Today the fraying ends of her dress whip in the autumn wind The leaves are creating droplets of sunset Scattering the dying remains of the summer grasses
She inhales a deep breath Finally grateful that she can do so And exhales And smiles For the first time in three years On this uneventful, lonesome, autumn evening She smiles
~Ashley Stewart
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