Quote
La science pourra peut-être expliquer le monde, mais elle ne pourra pas lui donner sa signification
Michel Quoist
2 notes
·
View notes
Text
... loin de la fin, comprendre que ce n’est qu’un début ...
Se retrouver chez soi, être perdue, un peu déçue, essoufflée. Des réactions que je n’attendais pas. Accepter que la vie ne tourne pas autour de son retour. Apprécier l’accueil que les autres te réservent et pas celui que tu espérais. Je fais encore face à tout cela. Cela s'apaise. En quelques semaines mes frustrations, le retour difficile s'estompe, et deviennent ma force. ils font partie de moi. Je suis sortie grandie d'une expérience démente et je ne compte pas m'en arrêter là. J’aime quand vous me posez des questions, et je peux vous dire que je suis peut être enfin prête à y répondre.
J'ai envie de continuer à faire germer partout où je passe, et dans tout ce que je vais entreprendre, de l'espoir, de l'envie d'aider, de l’amour, du partage de la joie et du bonheur. Tout ce que vous désirez au fond de vous, que ce soit la chose la plus simple, la plus petite, faites le ! Croyez en vous, en ce que vous êtes. Ne vous faites pas décourager par ce petit côté de notre monde qui est triste, ramolli par là toute-puissance de certains, le pouvoir des autres et l’argent.
Notre monde est beau, il ne va pas si mal que ça, je pense qu’il va bien et je compte sur chacun d’entre nous pour que ça fonctionne. Juste, foncez !
La vie est belle, et elle est assez longue pour qu’on puisse y faire des petits quelques choses ! N’est-ce pas ?
Je crois en nous. Nos projets, vos projets, faites les fructifier et avancez ensemble. On a de quoi faire, mais je suis certaine qu’on a les moyens de le faire.
Rien n’est impossible à un humain décidé à faire le bien.
4 notes
·
View notes
Text
dans les airs... le temps de prendre le temps d’arriver ...
11h de vol entre Cebu et Duba��, puis 7h entre Dubai et Paris.
DEPART : Vendredi 31 mars, 13H30, aéroport.Respirer une dernière foix l'air chaud de cette belle île. Vol de 17h20- CEBU DUBAÏ
Hâte de vous retrouver, de vous partager cette merveille que j’ai vécue. Hâte de sentir un peu de vent frais, hâte de voir vos visages me retrouver, hâte de savoir ce qui s’est passé, hâte de vous dire à quel point je suis heureuse. Et puis hâte de manger un morceau de saucisson ! mais ça, c’est une autre histoire...
Un bonheur d’avoir pu écrire cette étape de ma vie !Qui sait, je continuerais pour les prochaines...
Ici s’achève Le petit journal d’une blonde au bout du monde //*
0 notes
Text
CHAPITRE 8 : Une fin ici, c’est là que tout commence ...
Surtout lorsque l’on sait qu’il y en a qu’on ne reverra jamais. C’est difficile de se retourner et de se dire que ces 3 mois n’étaient qu’éphémères quelque part. Juste une étape. Certes pleine de merveilleuses choses, mais qui se termine, qui a une fin.
J’ai reçu des messages de votre part, me disant « Alors, tu reviens bientôt ? comment c’était ? ». Tellement envie de vous dire que j’y étais encore amplement et que je ne voulais pas penser à ce départ. Une chose à la fois, chaque chose en son temps, étape par étape. J’ai toujours été dans l’avenir, à planifier, à me projeter. Et je perdais des petits morceaux des instants présents que je vivais. Quel dommage de réfléchir à ce que je ferais le matin de mon arrivée alors que je suis encore à 20 jours de mon retour.
En effet, j’aimais prendre des nouvelles de chacun, régulièrement, ne pas perdre une miette de la vie là-bas, en France. Accepter de ne pas pouvoir tout contrôler de ne pas tout savoir de ce qui s’y passe, savoir laisser ma vie quotidienne d’avant à sa place et rester là où je suis à l’instant a été un petit obstacle à franchir. L’instant présent, regarder devant, mais juste là, ce qui est en train de se passer à l’instant t.
La patience, s’adoucir, la réflexion… Je suis une pile électrique qui a découvert une part d’elle-même bien plus apaisée, qu’elle ne connaissait pas.
Thursday 30th March
La journée la plus dense émotionnellement que je n’ai jamais connue. Un ascenseur émotionnel comme vous n’en avez jamais vu ! La joie, les remerciements, les cadeaux, les derniers partages, les souvenirs, les adieux, les pleurs, les sourires, …
Dernier matin à Pasil. Ils n’en savaient rien que c’était la fin. La fin de quoi, je rentrais où ? J’étais déjà arrivée de nulle part, alors le retour… Je leur ai expliqué que je devais retourner chez moi, car je n’étais venue ici que pour un petit bout de temps. Que j’avais consacré ce petit bout de ma vie à prendre soin d’eux, et que c’était le tour d’autre personnes de venir les voir et jouer avec eux. Herron, il a tout de suite compris, il s’est jeté dans mes bras et ne pas lâché de la matinée. Melody et MaryJane qui ont tendance à être un peu sauvages se sont incroyablement adoucies et me posaient pleins de questions. MaryMercine n’a compris que lorsque j’ai eu les yeux pleins de larmes et que je me suis tournée vers la porte. J’ai pris une grande inspiration, et au moment d’ouvrir la porte pour sortir… j’ai senti une petite main se poser sur mon pied. Elle essayait à sa façon de me dire au revoir. C’était une émotion super difficile à décrire. Une sorte de déchirement affectif, agrémenté d’un chagrin enfantin, comme si j’étais un peu perdue et assommée par tout ce que je venais de vivre en 3 mois. Un peu comme si je revoyais tout ce que j’avais vécu, tous ceux que j’avais pu rencontrer. Je me suis rendue compte ce matin-là à quel point j’avais vraiment vécu un truc de dingue.
Je souhaite à tous ceux qui cherche un sens à leur petite vie, de tenter une expérience qui les sort de leur quotidien. La seule façon de vraiment savoir qui ont est, quel sens on veut donner à notre existence, et qu’est-ce que l’on veut laisser derrière nous, c’est de se retrouver en face à face avec soi et de se sortir de ce dont on a l’habitude de faire de voir, d’entendre. Se rendre compte de qui on est en vérité. Pour ça, il faut se sortir de son quotidien confortable. Je dirais que c’est comme se lancer dans le toboggan de l’aventure, on ne sait pas trop on ça nous mène mais on sait qu’on va atterrir quelque part. Je me suis libérée d’un tas d’à priori sur la vie, sur les gens, sur moi-même. Je suis sortie de la petite boîte confortable dans laquelle je m’étais installée, avec mes idées toutes faites et mes projets bouclés. Maintenant je me suis assise sur le bord, ça me permet de piocher ce que je veux à l’intérieur, et de sauter vers l’extérieur quand je le souhaite. Dans nos vies à tous, on ne se rend pas compte qu’on peut passer à côté de qui on est parfois. La rapidité des événements, les études, le boulot, nos activités, nos amis, notre famille, nos soirées… Entourée de monde sans arrêt, je me suis rendue compte que mon vrai moi pouvait s’effacer avec tant de choses à faire, à penser, à écouter, à répondre. Qu’avec parfois si peu d’espace pour me retrouver réellement je passais à côté de qui j’étais. Avec tout ça vous devez vous demander… Je suis toujours la même, je vous assure !
Dernier tutorial avec les enfants du Psk. C’était aussi le jour où ils allaient recevoir des petites récompenses pour leur comportement, leurs bons résultats, leur assiduité. Ate Marilyn me propose de remettre à quelques enfants leurs décorations, c’est là que ma sensibilité à fleur de peau a refait surface. Alors, imaginez quand ils m’ont demandé de m’asseoir sur la chaise du milieu devant tt le monde, et que Jennerose, Marielle, HoneyJane, et Charmae se sont mises à me chanter une chanson. Pfiouu ! J’ai disparu sous une cascade de larmes. Ils ont tous accouru autour de moi, j’ai presque failli suffoquer et puis ils m’ont offert des dessins et des petits mots, si touchants… Comme tous les soirs, je fais le trajet avec eux, ils me disent au revoir. Ils disparaissent dans la nuit sombre du petit chemin. J’entends leurs éclats de rires encore et encore ...
Je rentre grandie. Je rentre avec le sourire, le sac à dos plus rempli qu’à l’aller. Mes projets d’écoles de théâtre se sont dessinés, mes dates d’audition m’ont été envoyées. Réaliser son rêve ce n’est pas dingue ? Vivre sa passion ? Mes projets on mûri mais ne sont plus les mêmes, du moins, ils sont dorénavant ouverts à tout ce que la vie voudra m’envoyer de chouette !
J’ai adopté le goût de l’aventure. Je désire en découvrir plus. Le carnet de mes voyages, de mes expériences originales vient tout juste de s’ouvrir. Aux Philippines, j’ai appris que je pouvais réaliser tout ce que j’avais envie de faire. Que le monde ne peut mettre de barrière à nos ambitions. Suffit d’emprunter un chemin différent.
Ici, j’ai déposé mon empreinte, ils ont déposé la leur dans ma vie ...
1 note
·
View note
Photo





Des rencontres de dingues, des paysages de rêves, des cadeaux, des paroles, des sourires, des regards profonds, des échanges qui me font grandir. Parfois des paysages que je n’avais pas envie de regarder plus longtemps, des regards tristes, des histoires choquantes. Mais des choses si merveilleuses, une vague de nouveautés, et de découvertes qui me marqueront à jamais.
... Julie, Rhea, Desirée, Grace, Cecile, Pierre, Sophia, Mona, Crystal, Liane, Astrid, Malou, Julien, Maddie, Mario, Veronica, Xavier, Grace, Louie, Luwis, Carl, Isabella, Theresita, Abundia, Alicia, William, Axel, Charmae, Chatelyn, Hannah, Emerald, Marielle, Marianne, Andrei, Marvin, Laiza, Bulay, Merlayn, Anne, Xavier, Camille, Bérénice, Claire, Gonzague, Kolbe, Mayeul, Faustine, Cyrique, Eloi, Marie, Ségolène, Jeanne, Herron, Marymercine, Leister, Gabriel, Abegail, May, Linda, Ate Marilyn, Pincess, JohnPol, Ate Ac, Melody, MaryJane, Analou, Mae, Amparo, Honey, Nino, John Paul, Rizza, RudyLyn, Jaz, …
Tous… ont fait partie de cette fabuleuse aventure qui s’achève bientôt. Encore 2 semaines bien remplies, quelques jours sur l’île de Malapascua, île de rêve (je vous laisse aller voir ce que ça donne), et puis retour au bercail.
Mais ce n’est pas fini… 21 jours que je ne vais pas vivre à moitié !
2 notes
·
View notes
Photo

En février, mes parents ont contacté l’ONG pour parrainer une jeune fille sur Cebu. Elle fait partie du programme de TALAMBAN, elle habite à Mandaue, au nord de Cebu City.
Je vous présente Abegail, elle a 13 ans et je l’ai rencontrée, elle et sa famille la semaine dernière. Un moment tellement émouvant. Ils m’ont accueillie dans leur maison, m’ont couverte de cadeaux. Sa maman était si émue, son Papa avait pris un jour de congé spécialement pour me rencontrer. J’avais préparé pour Abegail une petite boite avec des petites attentions et des photos de ma famille. Elle était tellement ébahie devant tout ça. C’était très fort. Le parrainage va se poursuivre jusqu’à ce qu’elle aille à l’université, et puis le jour où elle trouvera du travail… J’ai beaucoup discuté avec elle, c’était super beau de voir dans ses yeux la reconnaissance. On s’enverra des lettres pour lui donner de nos nouvelles et elle y répondra en nous donnant des siennes…
Une rencontre magique que je n’oublierai jamais !
Abegail, sur les genoux de son Papa, ses 2 frères, sa maman, la responsable de programme de Talamban, Marie à ma gauche volontaire EDM, coordinatrice de ce programme.
1 note
·
View note
Photo




Projet PAINT de Pierre et les étudiants. On a peint, sur le mur du centre, le logo de l’ONG ***
Enfant Du Mékong
1 note
·
View note
Text
... et des idées pleins la tête !
Vous avez tous lu Le Petit Prince ? L’histoire de ce petit bonhomme qui cherche l’amitié, un compagnon, depuis son Astéroide B-612, possédant, selon l'auteur, 2 volcans en activité, un volcan éteint et une rose. Il s’en va profitant d’un vol d’oiseaux migrateurs rencontrer le Roi, un Businessman, croyant posséder les étoiles du ciel, un vaniteux, un buveur, bref. Souvent, que les grandes personnes sont compliquées !
Un récit poétique pour tous les enfants, et tous les adultes qui ont d’abord été des enfants. On devrait tous relire ce petit chef d’oeuvre à l’âge adulte !
« Toutes les grandes personnes ont d’abord été des enfants. (Mais peu d'entre elles s’en souviennent.) » A.St-E
J’adapte le livre d’Antoine de St Exupéry ! Je me lance dans une adaptation d’un bouquin en anglais en pièce de théâtre. Et j’ai deux semaines pour terminer. Challenge appréciable, j’adore bosser dessus, ça me donne des idées pour mes concours d’école à la rentrée, je reprends la petite étincelle qui me tient à la surface. Celle qui me fait vibrer, qui me montre par où est mon petit chemin. Plus aucun doute, c’est bien la bonne, si elle arrive à me suivre jusqu’ici !
Cette pièce est à l’attention des Scholars EDM, Enfant du Mékong. Un ONG qui par principe de parrainage permet l’éducation, et l’accès à l’école pour des jeunes Asiatiques et un soutient à leurs familles, dans le besoin, et dans l’incapacité de payer leurs études. Il y a des programmes, où les jeunes sont reliés aux responsables, ils habitent chez eux, et se retrouvent pour des meeting régulièrement, pour qu’il y ait un suivi. Sinon, en foyer, les étudiants vivent ensemble dans une grande maison, souvent car leur domicile est trop loin de leurs école ou de leur université. Voilà le lien, je vous invite à y jeter un coup d’œil : http://www.enfantsdumekong.com/ Et puis si vous passez par là, les volontaires Bambous 2016-2017 ont toujours besoin d’un petit coup de pouce ! Je les ai rencontré, ils sont top!
http://soutienbambou.enfantsdumekong.com/promotions/38
Les étudiants aimeraient monter un spectacle « THE LITTLE PRINCE » et le staff du foyer et des programmes m’a demandé de les aider pour le texte et la mise en scène. Malheureusement je pars un peu tôt pour voir le résultat en direct, mais je me réjouis de leur adapter le texte et de préparer les débuts de leur spectacle.
LE PETIT PRINCE, un projet en cours de réalisation ...
1 note
·
View note
Text
CHAPITRE 7 : Un tourbillon de saveurs sans fin ...
Je commence à prendre du recul sur ce que j’ai vécu en 65 jours. C’est peu 65 jours finalement, et pourtant j’ai vécu un nombre de choses incroyables en si peu de tps... Je me demande comment mon cerveau r��ussit à assimiler autant de choses, à se souvenir, comment mon corps apprécie et s’habitue à être ici. Les odeurs, les ambiances, les paysages, les bruits, les personnes, la nature. Je m’y suis faite et j’adore encore et encore y faire attention. Cette machine magnifique qu’est l’être-humain, ma mémoire, et mes sens, vont me permettre de m’en souvenir. Pour vous le partager, pour me le remémorer. Je suis fascinée. Revenant de si loin, je pourrais sans rien de matériel vous transmettre mon aventure, vous raconter mes histoires. La parole, votre ouïe, nos regards, et puis un peu de mémoire.
Il me reste donc 21 jours pour croquer encore et toujours à pleines dents chaque instant de ma vie à leurs côtés. Le compte à rebours est lancé. Je ne peux pas m’en empêcher d’y penser à ce retour. Je suis encore ici et je veux terminer doucement, étapes par étapes mon passage dans l’coin. Mais vous retrouver, c’est plus fort que moi, j’en ai envie.
Week-end , 25th 26th February - MOALBOAL. Petite pause magique. Paysage à couper le souffle. Rencontre de voyageurs venus des 4 coins de la planète avec Julie, stagiaire pour 4 mois en école Montessori.
La route vers Pacil est devenue mon petit train de vie principal. Je reconnais les visages dans les maisons, ils me disent Bonjour, chacun, chaque jour, sans exception. Toujours un petit signe, un petit regard. Les enfants sont de moins en moins nombreux, depuis que je suis là pour les aider, 2 sont déjà rentrés chez eux, en forme, plus forts pour continuer leur petite vie.
La semaine dernière, j’ai encore été bousculée par un événement. On était jeudi, c’était le jour des visites médicales, des donateurs, des rencontres avec certains proches et des distributions de soins et médicaments. Une maman est arrivée, avec une petite fille d’à peine 4ans dans les bras. Vous l’auriez vue... Sa maman avait besoin de médicaments et la gamine était mal en point. Très maigre, le visage creusé, les yeux fatigués… Une religieuse lui propose de s’occuper de la petite, de la doucher, de lui donner un repas, et de la garder quelque tps, comme elles ont l’habitude de faire. La mère a refusé catégoriquement. La religieuse a monté l’enfant, qu’on la baigne le tps que sa mère récupère ce qu’elle était venue chercher. Il n’y avait personne là-haut, j’étais la seule… Je ne me suis pas posée la question très longtemps mais je ne savais pas si j’allais être assez forte. J’ai pris cette petite perle dans mes bras, j’ai cru que j’allais la casser en mille morceaux… elle hurlait vers sa maman, elle ne voulait pas que je la touche. Je l’ai serrée dans mes bras très fort. Ses sanglot se sont atténués.
Elle a posé sa tête contre mon épaule, j’avais gagné sa confiance. Elle était apaisée...
Je lui ai donné une douche, mais j’avais le cœur serré, l’estomac noué, des fourmis dans les jambes… C’était tellement émouvant d’avoir cette gamine dans les bras, dans un état pareil, la peau si fine que l’on voit tous ses os, le visage si creusé qu’on devine la forme de son crâne… je me sentais si pauvre, si faible, qu’est-ce que je peux faire réellement devant ça ? Je l’ai ramenée à sa mère et puis elles sont parties… J’aurai été là, quelques minutes, je lui aurais donné un peu d’affection. On n’a jamais su son prénom, mais je n’en aurai pas besoin pour me souvenir d’elle.
De la honte, de la peur, envie de faire soi-même, se croire capable d’assumer, on ne sait pas ce qui a pu traverser l’esprit de cette maman. Pourquoi elle a refusé cette aide, qui aurait pu sauver la vie de sa petite fille ? En arriver là, accepter l’aide, accepter de ne pas être à la hauteur…pour son propre gamin.
A Pacil, les religieuses accueillent aussi des personnes âgées, démunies. Souvent des personnes âgées, qui ne travaillent plus, ou qui ont tout perdu. Elles passent du temps avec elles le matin, leur offrent le déjeuner et leur préparent le dîner, quelles distribuent avant qu’elles rentrent chez elles. Je me suis fait une copine. Elle s’appelle Theresita. Elle a 65 ans, elle en parait 80. La vie n’est pas facile pour cette petite dame, elle a tout perdu, sa maison a brûlé dans un incendie. On discute bien toute les deux, elle est rigolote. Elle m’a offert une photo d’elle il y a quelques jours. Ça tombait bien je venais de faire des photos pour mon visa. Chacune aura un souvenir de l’autre.
Elle veut que je lui écrive des lettres. Je lui ai promis.
Je me rends au PSK, le turorial des enfants tous les jours d’école. Ils me donnent la pêche ces gamins-là ! Ils ont compris que je partais bientôt... Jennerose m’a demandé pourquoi je ne pouvais pas rester toute la vie. Marianne ne m’a pas adressé la parole pendant quelques jours, Jello m’a offert une rose, Marvin m’a fait un dessin. Tous, à leur manière, me font comprendre que de me voir partir les rends tristes. Ça me touche. Moi non plus je ne veux pas les quitter... Ils se rendent pas compte de la force qu’ils me donnent, la joie qu’ils me partagent, leur petites attentions, même les plus simples me marquent profondément.
Alors je fais comme si de rien n’était pour qu’on profite tous de chaque instant... jusqu’au bout !
J’ai encore appris tant de chose, sur moi-même, sur les autres, sur l’Homme. Faire face à cette culture, à ce pays, à la fois me bouleverse et met de l’ordre dans mon esprit. Ce que je veux faire, ce que je veux être, ce que je veux donner. Qui je veux être, le sens que je veux donner à ma petite existence prend forme. La vie prend une autre tournure quand on trouve ce bon sens.
Kinabuhi mao ang matahum nga !* *La vie est belle !
1 note
·
View note
Photo


Depuis des mois que j'attends de m'y mettre ...
23th - 28th MARCH 2017 - Je pars quelques jours sur cette île paradisiaque pour apprendre enfin à kiter ! Une opportunité rêvé ... Pauline, Arthur, ne soyez pas jaloux !
Changement de programme ce sera L’île de Bohol, à quelques heures seulement de bateau de Cebu City !
1 note
·
View note