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James Turell figure parmi mes artistes préférés, pour ses installations immersives et colorées, comme des illusions d’optiques, qui nous placent dans un monde monochrome ou entre ciel et terre. Ils jouent avec nos sens et avec la perception de l’espace du public, ce qui est en lien avec le travail de Ilse Crawford, une architecte d’intérieur qui s’appuie sur l’expérience de l’usager, avec des matériaux nobles dans des compositions subtiles, pour toucher le plus possible de nos sens.

Mais aussi on peut le rapprocher avec les “Infinity Miror Room” de Yayoi Kusama, qui jouent avec notre perception visuelle pour créer des pièces de tâches de couleur et de lumière.

Ces installations et pièces qui se basent sur le jeu entre l’oeuvre et les yeux du public me font penser à la performance “The Artist is Present” en 2010 de Marina Abramovitch, car elle fonctionne grâce au public, et indirectement à l’espace créé entre le public qui se place en face de Marina et elle-même, avec son regard percutant et sincère.

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Pour les portes ouvertes virtuelles de cette année de mon lycée, j’ai élaboré un stop-motion avec une amie de classe. J’étais chargée de faire la partie en animation avec de la pâte à modeler, pour représenter la diversité des débouchés après un bac STD2A.

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En cours d’art pratique, j’ai expérimenté beaucoup d’expressions plastiques.

En première, nous avons travaillé sur les silhouettes et les motifs en gravant et imprimant une plaque A3 de polystyrène extrudé, en faisant ressortir les reliefs de nos vêtements.

En terminale, nous avons fait un atelier shibori, un art japonais qui consiste à nouer des tissus et à les plonger dans de la teinture pour former des motifs.

Nous avons également découvert le cianotype (https://www.youtube.com/watch?v=ozxuEhYQq1I), par nos expérimentations mais aussi par le travail d’Anna Atkins.

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Je partcipe régulièrement aux ateliers et stages proposés par la Maison des Ateliers, un collectif d’artsistes, où j’ai pu réaliser des fanzines, des poteries. https://www.alamaisondesateliers.com/

Lors d’un stage sur 1 jour organisé par Thomas Bernardy, j’ai créé des planches de bandes dessinées, en commençant par des tests au lavis à l’encre de Chine, par des exercices d’expérimentation et en inventant une histoire.

Affiche Moilkan est un autre atelier qui organise des stages de linogravure, de typographie et de gravure et impression sur polystyrène extrudé dans une cave chaleureuse en pierres. http://affichemoilkan.blogspot.com/

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J’adore travailler avec mes mains, c’est pourquoi j’ai participé à un stage de poterie à la Maison des Ateliers en été 2020 où j’ai appris différentes techniques, comme le travail au colombin.

J’ai découvert les culptures de l’artiste Ousmane Sow en 2013 à l’occasion d’une exposition à la citadelle de Besançon. J’étais toute petite mais son travail m’a profondément touchée par son expressivité, tout comme les visages déformés en céramique de Johnson Tsang.

Le travail du fil de fer me plaît aussi car il est déformable à l’infini. J’en ai créé des boucles d’oreilles représentant 2 corps féminins car la question du corps fut un sujet récurrent pendant mes 3 années d’art appliqués. 

Je me suis intéressée au travail de Tess Dumon, qui propose des sculptures en aluminium et acier inoxydable, et par exemple pour “Bliss” de 2019, touche le thème de la résilience en trois dimensions. 

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°BANDES DESSINEES°

En cours d’art pratique, nous avons assisté à une pièce de théâtre inspirée par la scène de “La Femme Juive” dans le roman “Grand-peur et misère du III° Reich” de Bertold Bretch de 1938. Ensuite, nous avons réalisé en encre de Chine une vignette de bande dessinée pour faire part d’un moment de la pièce que nous avions trouvé marquant. J’ai choisi le moment des adieux entre une femme et son mari pendant la montée du nazisme, en faisant ressortir le mot “Adieu”.

Cette année, j’ai participé avec 2 amies de classe au concours national “Bulles de Mémoire” avec le thème “Femmes d'engagement, engagements de femmes”. Nous avons créés 3 personnages de femmes résistantes : française, anglaise et allemande, qui se rencontrent et s’allient au temps de la Seconde Guerre mondiale. Nous avons imaginées ensemble l’histoire puis avons réalisé séparement 1 planche A3 chacune, qui se suivent. J’ai fait la mienne avec de l’aquarelle, des crayons de couleur et des Faber-Castel de teinte sanguine.

Les BD qui m’ont le plus marquées sont : “Au revoir là-haut”, adapté d’un roman, et dont la suite est “Couleurs de l’incendie”, qui raconte l’histoire des Gueules Cassées durant la guerre.

Il y a aussi “Un printemps à Tchernobyl”, qui relate le voyage d’un dessinateur dans la zone toxique. Cette BD m’a fait changé de vision, car elle montre l’aspect paradoxalement chaleureux de la part des habitants restants.

“En attendant Bojanglès” est une BD magnifique, adaptée du roman d’Olivier Bourdeaut que je recommande souvent à mon entourage, d’abord pour ses dessins mais aussi pour son histoire touchante et ses personnages qui combattent la folie.

Les BD de l’univers de Corto Maltese, marin anti-héros, sont des classiques et son univers d’aventure sur les mers m’a toujours fasciné.

Récemment, j’ai découvert “Sur la mer des mensonges” de Léonie Bischoff, qui raconte en dessins singuliers et colorés la vie de l’autrice Anaïs Nin, une femme avec un mode de vie et de pensée qui lui permet de cotoyer, échanger et rivaliser avec les hommes écrivains de son époque.

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°LIVRES°

Depuis toute petite je lis énormement, toutes sortes de magazines, romans, bandes dessinées...

Dernièrement les lectures que j’ai le plus apprécié sont “King Kong Théorie” de Virginie Despentes, militante activiste féministe; “Croire aux Fauves” de Natassja Martins, qui a fusionné avec un ours le temps d’une morsure; “L’Alchimiste” de Paulo Coehlo, pour sa belle morale universelle. J’en ai même lu un passage lors d’un exercice d’éloquence en classe cette année.

Du côté de l’art, je me documente souvent grâce au Beaux-Arts Magazine tous les mois, mais aussi par les “connaissances des arts” ou “archistorm”. Pour ma curiosité, j’ai lu “Comment ça tient ?” et “3 minutes pour comprendre les 50 plus grands principes et styles en architecture”.

La lecture me permet d’étendre ma culture générale et mon ouverture au monde, ce qui me semble indispensable pour ce genre d’études.

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°FILMS & SERIES°

Curieuse, je consulte des films et des séries sur l’architecture, le design ou l’écologie, tel que “My Architect”, “Worlds Most Extraordinary Homes”, “Abstract”, “Demain”.

Je m’interesse également aux films et séries où on met en scène des femmes mises en avant pour leur intelligence ou leur originalité, comme “Le Jeu de la Dame”, jeune femme prodige des échecs, “Imitation Game”, femme intellectuelle qui a les capacités d’aider à gagner la guerre, “Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain”, jeune fille inspirante.

La scène de la ville retournée dans “Inception” m’a beaucoup plu. Elle a aussi inspiré Stelios Mousarris, qui a crée une table en bois basée sur cette scène.

Je suis aussi une grande passionnée des films du Studio ghibli et d’Hayao Myazaki, pour ses univers magiques, avec des paysages à couper le souffle, des cultures variées et des histoires inspirantes et enchanteresques.

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°VOYAGES VARIES°

En 2019, 2020 et 2021, je me suis rendue au Vitra Haus, situé à Basel en Suisse. C’est un musée de design mais aussi un espace d’exposition où l’on peut essayer et acheter du mobilier, ce qui apporte un côté interactif et s’appuie sur l’expérience de l’usager.

Je me rends régulièrement en Allemagne, mais en 2019 ce fut pour se rendre à Dresde car ma famille acceuillait une correspondante allemande habitant dans la région. Nous avons pu en profiter pour visiter le centre-ville historique et typique de cette ville, parfois coloré grâce à ses oeuvres de street-art.

2019 fut aussi l’année où je suis allée en Corse, et j’y ai rencontré, au hasard au détour d’une ruelle, le peintre Diego Menendez, dont le tableau “L’Anartiste” m’a particulièrement touché pour la vibration de ses couleurs et ses épais contours noirs.

Enfin, un des tableaux qui me tient le plus à coeur et me fait voyager chaque fois que je le vois, est “Le Voyageur contemplant une mer de nuages” du peintre romantique allemand Caspar David Friedrich. Il invite au receuillement, à la contemplation, et me transporte.

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°CONFINEMENT°

Le 1er confinement a été pour moi une occasion d’avoir une pensée plus réfléchie sur mon cheminemnt et travail artistique, grâce aux différents projets proposés par mes professeurs d’art appliqués.

Avec l’un, nous devions prendre 1 photo par jour pendant 1 mois et demie, ce qui avait pour but de donner de la valeur au quotidien confiné, et nous devions aussi imaginer de toutes pièces un personnage et lui donner vie en le dessinant à son réveil, dans la rue...

Pour un autre, la demande était de faire 2 croquis travaillés par semaine sur un thème donné. Il fallait aussi créer une suite de 3 images, qui, pour ma part, devait rendre compte de l’ambiance d’un lieu (un café), d’une bande dessinée (En attendant Bojanglès) ou d’un film (Chungking Express).

J’ai pu de plus faire de la linogravure lors d’un sujet qui demandait de raconter une recette de cuisine en représentant les étapes à suivre, les ingrédients et ustensiles nécessaires.

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°BESANCON°

Etant lycéenne dans la ville de Besançon, j’ai eu l’occasion de visiter les nombreux lieux culturels, dont ceux-ci :

Le FRAC (Fond Régional d’Art Contemporain), situé dans la Cité des Arts et réalisé par Kengo Kuma. Cet architecte avait aussi exposé une de ses oeuvres ressemblant à un oeuf flottant recouvert d’un voile, qui m’avait inspiré une certaine l��gérité. J’y avais aussi vu des maquettes rondes en bois, ce qui m’a donné envie d’en réaliser moi aussi. Ce bâtiment se trouve non loin d’une oeuvre de Bien Urbain, collectif de street-art dont les oeuvres sont dispersées dans toute la ville.

Le Musée du Temps, dont les arcades en font un magnifique prétexte à travailler ses perspectives ! Je m’y suis rendue pour l’exposition “Time is Tomi”, un hommage à Tomi Ungerer disparu il y a peu de temps : “En Souvenir du Futur”. J’ai aussi visité la collection permanente, dont la fameuse horloge astronomique.

Evidement, j’ai visité de nombreuses fois le Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie, seule, en famille, avec des amis ou ma classe d’art appliqué. Je me suis de plus basée sur une statue de pharaon pour faire un projet en cours qui consistait à reproduire la statue choisie en utilisant du kraft gommé. Ce qui me plaît dans ce musée, c’est que les visites ne sont jamais les mêmes : les couloirs nous font déambuler dans des salles, couloirs, étages, demi-étages, balcons, petits ponts.

Durant mes années lycée, j’ai découvert le tiers-lieu Hop Hop Hop, un collectif  qui tient un café associatif et propose des activités artistiques en collaboration avec des artistes, la ville de Besançon ou Bien Urbain...

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°ORNANS°

Je me rends régulièrement dans la ville d’Ornans, dans la vallée de la Loue en Franche-Comté, car elle dégage un charme, que je prends plaisir à redessiner à l’aquarelle, au Faber-Castell, aux crayons de couleur.

On peut aussi y trouver le musée Gustave Courbet, qui abrite une collection permanente des tableaux du peintre. Celui qui m’a le plus marqué est le chêne de Flagey de 1864, car il raconte une histoire à travers l’espace et les saisons. On peut aussi visiter une expostion temporaire. C’est ainsi que j’ai découvert l’artiste Yan-Pei-Ming, qui a fait un hommage à Courbet avec un portrait en noir et blanc. J’ai pu de plus retrouver cet artiste contemporain au musée des Beaux-Arts de Dijon en 2020.

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°STRASBOURG°

En novembre 2019, j’ai fait un séjour à Strasbourg, ville que j’affectionne particulièrement, et j’ai pu visiter le MAMCS (Musée d’Art Moderne et Contemporain de Strasbourg), que j’ai tout d’abord adoré pour son aspect extérieur graphique noir et blanc. Puis à l’interieur j’ai découvert des tableaux de Gustave Doré ou des “expérimamcs”, sorte de mobiles tournoyant dans l’espace.

Puis je me suis rendu au musée Tomi Ungerer, dont les livres jeunesse m’ont bercés durant mon enfance. Là aussi, l’extérieur m’a donné envie d’aller voir à l’intérieur, grâce à un petit pont de bois entre les arbres du jardin devant le château.

Récemment, j’ai réalisé 2 petites linogravures d’environ 7 cm sur 5 cm en m’inspirant des illustrations des “Trois Brigands” de Tomi Ungerer.

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°VIAS°

Vias-Plage est un agréable village de vacances, situé près de Montpellier, où je suis allée durant 1 semaine en juillet 2020 avec une amie et ma mareine.

En y allant, nous nous sommes arrêtées à Montpellier, où se trouve l’Arbre blanc construit par les agences Sou Fujimoto Architects, Laisné-Roussel et OXO Architectes. Il m’a semblé spectaculaire par sa représentation de l’architecture contemporaine, croisement de différentes générations d’architectes.

Dans la petite ville typique de Vias, nous nous sommes promenées dans le centre-ville et le marché et avons visitées une fabrique de vitraux.

Avec mon amie Louna, nous nous sommes baignées et profitées du beau temps, et, guidées toutes deux par nos pensées féministes, nous avons admirées mutuellement nos poils, naturels et normaux pour des femmes.

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°BORDEAUX°

En août 2020, je suis partie 2 semaines à Contis, une petite ville à 2 pas de la mer et proche de Bordeaux.

J’ai ainsi pu admirer le MECA (Maison de l'économie créative et de la culture),  dessiné par l'architecte danois Bjarke Ingels et abritant des agences culturelles.

En famille, nous avons aussi visité l’exposition immersive dans l’ancienne base sous-marine portant sur Gustave Klimt. J’ai adoré, nous sommes plongés dans le tableau et les reflets sur l’eau forment un autre monde.

De plus, je prends toujours soin d’emporter mon carnet de croquis, qui me permet de mettre sur papier des souvenirs de vacances, des moments brefs, des ambiances, des impressions, des anecdotes.

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°STREET-ART ET BALEINES°

°REFERENCES°

Pour débuter le street-art, je me suis inspiré de Bansky, artiste français mondialement reconnu pour ses peintures murales contestataires, réalisées en bombes de peinture et pochoirs. Cette technique du pochoir me séduit car on peut l’utiliser plusieurs fois à plusieurs endroits, c’est précis.

La pochette de l’album “From Mars to Sirius” du groupe français Gojira est pour moi source d’inspiration, j’utilise régulièrement le motif de la baleine et des planètes, dans mes pochoirs, mes dessins, ou sur mon agenda. Ce signe que je me suis réapproprié est en quelque sorte devenu ma marque de fabrique.

°VOYAGES°

Partir en voyage, c'est bien. On y garde des souvenirs de lieux, de personnes. Ces souvenirs s'imprègnent en nous.

Et si c'était moi qui choisissait de laisser ma trace là où je vais? C'est cette motivation qui m'a poussé à faire du street art, pour par exemple dans ce cas là, montrer que moi, je suis passé à Contis, une petite ville proche de la mer vers Bordeaux.

°CRÉATION PERSONELLE°

J'ai réalisé une peinture sur toile d'environ 50 cm sur 65cm, à l'aide de peinture acrylique et de bombe dorée apposée à l'aide de 2 pochoirs de ma création, que j'ai utilisé auparavant pour des graffitis de street art.

Elle représente un tourbillon abstrait vers un monde lointain, avec diverses créatures s'y engouffrant ou au contraire qui s'y échappent.