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En mode apprentissage : les médias numériques & nous
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C'est dans le cadre du cours Médias numériques et société que différents billets seront publiés ayant pour sujets des enjeux liés aux médias numériques au XXIe siècle.
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SÉANCE #14 [La pandémie et nos aînés : la vulnérabilité face aux technologies de l’information]
Les technologies de l’information et des communications ont complètement changé le visage du monde. Avec la pandémie, de nouveaux outils ont été mis de l’avant afin d’améliorer la connectivité et l’efficacité des méthodes de travail, et ce, en plein confinement. Il est maintenant possible pour tous d’affirmer avoir utilisé au moins une fois le logiciel Zoom ou bien Teams dans les deux dernières années. Toutefois, malgré tous les avantages que procurent ces outils, ils possèdent également leurs défauts. Il est faux de penser que tous ont accès à cette technologie de manière égalitaire et qu���ils sont capables d’en faire une utilisation optimale.
Selon une étude effectuée par l’INSPQ, l’âge constitue un facteur majeur dans ces inégalités. «Nombre de ces personnes n’ont pas accès à un appareil fonctionnel, à une connexion Internet adéquate et à une technologie dotée de paramètres adaptés à leurs besoins. L’utilisation, par cette partie de la population, des ressources numériques est également plus limitée [...]» (INPSQ, 2021). Sachant qu’il s’agit de la population la plus à risque vis-à-vis du virus, il est triste de constater l’isolement qu’un tel manque d’inaccesibilité peut causer.
Malgré tous les bienfaits que proposent ces technologies, l’INSPQ soutient que « la navigation sur Internet peut présenter aussi un risque de victimisation (p. ex. : vol d’identité, fraude et extorsion, cyberintimidation, cyberharcèlement), d’utilisation accrue, voire de dépendance à certains contenus ou activités disponibles en ligne ainsi que d’exposition à des informations trompeuses potentiellement dommageables pour la santé.» (INSPQ, 2021). Les personnes âgées se retrouvent, une fois de plus, ciblées par ces problématiques. Ainsi, est-il vrai de dire que les technologies de l’information n’ont pas nécessairement aidé nos aînés à briser l’isolement en pandémie ?
Selon Centraide Montréal, beaucoup plus d’aînés ont fait appel à leurs services en pandémie. Par contre, ils n’étaient pas toujours possible de leur fournir les outils nécessaires pour répondre à leurs besoins (Centraide, 2021).
À mon avis, les technologies de l’information et des communications ont été indispensables lors de cette pandémie. Par contre, il ne faut point sous-estimer les individus qui n’y ont pas accès. Ainsi, les exigences post-pandémie devraient être faites en conséquence.
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Bibliographie
Centraide Montréal. (2021) «L’impact de la pandémie sur nos aînés». Outils. https://www.centraide-mtl.org/blogue/limpact-de-la-pandemie-aupres-des-aines/ 
INSPQ. (2021, Juin). «Inégalités d’accès et d’usage des technologies numériques : un déterminant préoccupant pour la santé de la population?». Synthèse rapide des connaissances. 
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SÉANCE #13 [Réseaux sociaux numériques et gouvernance en ligne : la recherche de proximité entre l’État et les citoyens]
Les nouvelles technologies de l’information proposent de multiples mutations au sein des habitudes de consommation de l’information des individus. C’est dans cette perspective que les gouvernements et les politiciens doivent adapter leurs stratégies communicationnelles afin d’atteindre leurs public cibles. Selon Sylvie Goupil, professeure en sciences politiques de l’Université du Québec à Montréal, «les gouvernements s’approprient les technologies de l’information et de la communication en mettant en place ce qu’on appelle [...] le gouvernement en ligne ou la gouvernance électronique qui s’implante au sein d’un nombre croissant de pays [...]» (Goupil, 2007).
Qu’est-ce que la gouvernance électronique ? La gouvernance électronique est caractérisée par des communications horizontales qui mettent de l’avant le pouvoir citoyen en ce qui a trait aux décisions de l’État (Goupil, 2007). Dans ce contexte, l’emploi des technologies de l’information permet à celui-ci d’effectuer des interventions plus efficaces et serait mis en place dans le but d’améliorer la capacité des institutions (Goupil, 2007).
La gouvernance en ligne s’illustre de diverses façons. Le but étant de susciter la participation citoyenne, des sondages en ligne, des listes de courriels électroniques ainsi que le clavardage sont des avenues actuellement empruntées par le gouvernement du Québec (Goupil, 2007). Ces stratégies proposent un processus d’individualisation de la relation entre les citoyens et l’État.
Un élément notable du paysage politique en ligne est la présence des gouvernements sur les réseaux sociaux numériques, mais aussi par celle de leurs élus et des politiciens en général. Les stratégies de communication politique en sont complètement changées. Il est possible pour les utilisateurs de TikTok de voir du contenu tendance de la part de Jagmeet Singh, chef du NPD ou même du premier ministre François Legault qui tentent tout deux de s’adresser aux jeunes avec du contenu engageant, court et dynamique. Toutefois, selon l’agence de relations publiques internationale Hill & Knowlton Strategies, «[le] plus grand défi sera de transformer les vues et les « j’aime » en action électorale.» (Leung, 2021).
À mon avis, il est intéressant d’observer le désir de création d’une proximité avec les citoyens de la part des élus. Par contre, l’utilisation qu’ils font des réseaux sociaux numériques est parfois arriérée et ne permet pas d’atteindre les jeunes par manque de connaissances quant aux contenus qui les rejoignent. Il serait intéressant d’observer les transformations à venir dans les prochaines années quant à la gouvernance en ligne et l’utilisation des réseaux sociaux numériques en politique.
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Bibliographie
Goupil, S. (2007). Gouvernement en ligne et démocratie. «Vers une mutation de la relation citoyenne avec l’État ?». vol. 26, no 1, p. 27-46.
Legault, F. (2022). «3e dose». TikTok. URL : https://www.tiktok.com/@francoislegault/video/7053082811519061253?is_from_webapp1&sender_device=pc&web_id=7085315536012576261
Leung, E. (2021, 30 août). «TikTok au Canada : Stratégie politique efficace ou stratégie à long terme ?». Hill + Knowlton Strategies Canada. https://hkstrategies.ca/fr/tiktok-in-canada-effective-political-strategy-or-long-term-play/
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SÉANCE #10 [L’intelligence artificielle et les algorithmes : quelques petites solutions à un enjeu social de taille]
Les algorithmes proposent aux utilisateurs des biais sociaux qui les isolent dans des niches spécifiques. Ainsi, ils se retrouvent confrontés à des opinions et à du contenu qui ne correspondent qu’à leurs propres idéaux, une problématique qui pousse à la radicalisation et à la polarisation (Balagué, 2021). Selon la Commission de l’éthique en science et technologie, «[...] les algorithmes sont tout simplement imprécis et, de ce fait, contribuent à une censure inutile [...]» (CEST, 2021). Dans un désir d’éviter la propagation de propos inapropriés, les algorithmes bloquent parfois du contenu ne faisant que discuter d’un enjeu, car ils n’arrivent pas à distinguer les messages à caractère haineux d’autres messages appropriés (CEST, 2021).
Tout d’abord, il est essentiel de définir ce qu’est un algorithme. Rapidement, l’algorithme se compose d’un ensemble de règles et de symboles qui proposent des réponses automatiques (CEST, 2021). Ceux-ci ne les analysent pas et ne les comprennent pas, ils mettent simplement de l’avant la syntaxe sans la sémantique ce qui, selon John Searl, fait d’eux une intelligence faible (Searl,1980) .
Considérant l’affirmation de Searle, quelles sont les actions que peuvent prendre les GAMAM pour éviter les effets pervers des algorithmes ?
En alliant plusieurs voix dans ce domaine, il sera plus simple de tendre vers des algorithmes plus neutres vis-à-vis des individus (CEST, 2021). C’est par la présence d’individus issus de tous les milieux socio-économiques, de genres différents, d’origines ethnoculturelles variées, etc. qu’il sera possible d’offrir une pluralité d’opinions et de proposer des contenus qui conviennent et s’adressent à tous.
La suggestion d’une surveillance humaine sur ces outils consiste en une autre avenue possible. Il est difficile de laisser des choix éthiques à une machine alors que celle-ci n’est pas apte à identifier les propos émis ou même les conséquences de leurs choix. Une plus grande transparence de leur part est le premier pas vers un environnement en ligne moins polarisant (CEST, 2021). La loi peut avoir son rôle dans l’amélioration et l’adaptation de l’intelligence artificielle dans nos quotidiens. La plus grande règlementation de ceux-ci permettrait une meilleure compréhension de la part des autorités (Balagué, 2021).
À mon avis, les problématiques causées par les algorithmes résident dans l’absence d’éducation aux médias chez les utilisateurs. Il ne suffit plus d’attendre que les grandes entreprises interviennent et c’est pourquoi fournir des outils à la population est plus urgent que jamais. La nature de ces outils n’attend qu’à être identifiée.
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Bibliographie
Balagué, C. (2021). «Les enjeux éthiques des objets communicants personnels.» Annales des Mines- Enjeux Numériques. Ministère de l’Économie et des Finances.  p.71-75.
Searle, J. (1980). Minds, Brain and Programs. « Behavioral and Brain Sciences », vol. 3, no 3, p.417-424.
Collège Jean Moulin. (2019). «Qu’est-ce qu’un algorithme ?» Séance 7 :explication avec une recette de crêpes. http://techno5eme.eklablog.com/s7-a1-bis-qu-est-ce-qu-un-algorithme-a164418806
Commission de l’éthique en science et en technologie du Québec. (2021). «Les enjeux éthiques que soulèvent les algorithmes». https://www.ethique.gouv.qc.ca/fr/actualites/ethique-hebdo/eh-2021-07-07/
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SÉANCE #9 — [Le rôle de l’éducation aux médias dans la désinformation sur les réseaux sociaux numériques]
Selon Statistique Canada, 90% des Canadiens disent avoir eu recours à des sources d’information en ligne en 2020 (Statistique Canada, 2021). 96 % des Canadiens ayant utilisé Internet pour s’informer ont observé des informations sur la COVID-19 qu'ils ont soupçonnées être trompeuses ou inexactes (Statistique Canada, 2021). Cet état des lieux permet de se questionner sur les facteurs qui permettent et exacerbent la désinformation sur les réseaux sociaux numériques.
Selon Gil Kressmann, les «fake news» ont toujours existé et ont été utilisées dans divers buts à travers l’histoire et même jusqu’à aujourd’hui. Il en distingue quatre principaux. Tout d’abord, il mentionne la désinformation motivée par des buts politiques, idéologiques ou économiques. Dans de tels contextes, l’information serait mise de l’avant afin d’influencer le public cible ou même pour générer des revenus. Ensuite, les «fake news» peuvent être utilisées comme un instrument de guerre moderne. Cette façon de faire est une tactique plutôt sournoise et subtile qui permet de déstabiliser l’environnement médiatique de la cible. Finalement, Kressmann propose la présence de l’hameçonnage et du canular comme des motivations courantes lors de la distribution de fausses nouvelles (Kressmann, 2018).
Maintenant que nous comprenons les motivations derrière leur distribution, pourquoi observons-nous une augmentation de l’importance des «fake news» dans notre quotidien ? Elles se développent dans un contexte particulier où les médias traditionnels traversent une crise profonde par la baisse des revenus publicitaires et du nombre de lecteurs. La perte de confiance envers les journalistes par son lectorat et la plus grande accessibilité à la production d’information maison en sont des caractéristiques(Kressmann, 2018). Quant à eux, par leur caractère démocratique, les réseaux sociaux numériques permettent «à quiconque de publier du contenu non vérifié ou encore d’usurper l’identité d’une autre personne» (Ouatik et De Lancer, 2020).
À mon avis, la présence de désinformation en ligne est indéniable. Il est donc, plus qu’urgent, de trouver des solutions concrètes. L’accessibilité à une éducation aux médias est l’un des éléments centraux de la mise en place d’outils permettant aux individus de distinguer le vrai du faux et ainsi, de rétablir un lien de confiance entre les journalistes et leur lectorat. Considérant la place qu’ont les médias sociaux numériques dans nos vies, il est inconcevable de ne pas proposer aux futurs utilisateurs un guide de compréhension. La façon de bâtir cet ajout au cursus scolaire reste à être explorée.
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Bibliographie
Kressmann, Gil. (2018). «Les fausses nouvelles menacent-elles la démocratie ?». Paysans et société. p. 23-26.
Ouatik, B. et De Lancer, A. (2020, 24 janvier). «Que font les géants du web contre la désinformation?» Radio-Canada. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1488790/mesures-geants-web-reseaux-sociaux-gafacontre-desinformation-fausses-nouvelles
Jurifinance & Gestax. (2020). Comment éviter d’être victime des fake news. https://www.facebook.com/JurifinanceGestaxParis/photos/les-fakes-news-de-langlais-fausses-informations-peuvent-vous-faire-rire-vous-fai/1203441699994794/
Statistique Canada (2021, 4 février). La désinformation pendant la pandémie de COVID-19. https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/45-28-0001/2021001/article/00003-fra.htm
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SÉANCE #6 — [Culte de la minceur et modifications corporelles : la quête de la perfection en ligne]
«La propension à idéaliser la minceur et à se comparer aux autres exacerbe les effets négatifs des réseaux sociaux.» (Legault, en ligne).  C’est le constat que Sophie Desroches, professeure à l’École de nutrition de l’Université Laval, et  Audrée-Anne Dumas, doctorante en nutrition, ont fait suite à une étude en 2019 sur la perte de poids et le culte de la minceur sur les réseaux sociaux. Trois ans et une pandémie plus tard, les répercussions de la consommation médiatique sont plus observables que jamais alors que le quart des Canadiens auraient passé 20 heures ou plus par semaine sur Internet en 2020 (Statistique Canada, en ligne). Il est inévitable de constater la façon dont les utilisateurs se représentent en ligne et les effets des modifications corporelles sur les jeunes.
Nombreuses sont les applications gratuites qui permettent à tous de modifier leurs photos ou même leurs vidéos en exacerbant la taille de leur poitrine, en jouant avec les proportions de leur ventre ou même en augmentant la grosseur de leurs lèvres, et ce, de manière extrêmement réaliste. Il est quasi impossible pour leurs abonnés de voir les modifications qui ont été faites et les possibilités sont infinies afin d’atteindre une sorte de perfection inexistante et inatteignable. La question qui est nécessaire de se poser est la suivante : pourquoi les utilisateurs des médias sociaux numériques souhaitent mettre de l’avant une apparence parfaite en ligne ?
À mon avis, les médias sociaux numériques proposent cette idée de se présenter tel qu’on le souhaite et c’est là que l’envie d’atteindre la perfection provient. Que ce soit par l’impression de l’anonymat ou même par le souhait général de présenter la meilleure version de soi-même,  il est possible pour l’utilisateur de se montrer comme il le souhaite sans réelle conséquence dans sa vie matérielle.  La possibilité étant à porter de main, pourquoi ne pas en profiter alors que l’idéalisation et la mise en scène sont déjà des éléments que nous arborons au quotidien à certains niveaux sans en être conscients (Paul, p.32-35).
Selon Jolianne Paul, la théorie de la mise en scène quotidienne de Goffman est incontournable pour comprendre ces rapports (Paul, p.32-35). Toutefois, il est évident que des raisons liées à la psychologie et à l’étude des médias expliquent davantage le phénomène. Il reste intéressant de se questionner sur l’impact qu’ont les influenceurs dans cette dynamique toute nouvelle, mais bien présente.
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Bibliographie
Legault, Jean-Benoît. (2019, 11 mars). Perte de poids et image corporelle : attention aux réseaux sociaux. LeDevoir. https://www.ledevoir.com/societe/sante/549573/etude-perte-de-poids-et-image-corporelle-atention-aux-reseaux-sociaux  
Paul, Jolianne. (2018, 31 août). «Réseaux sociaux et image corporelle». Mémoire de maîtrise en sciences sociales. Université d’Ottawa. p.32-35.  
InformOverload.(2019, 7 décembre). Top 10 Tana Mongeau Extreme Editing Fails. sur YouTube. https://youtu.be/snF6QIJcems 
Statistique Canada (2020). Enquête canadienne sur l’utilisation d’Internet - 2020.https://www150.statcan.gc.ca/n1/daily-quotidien/210622/dq210622b-fra.htm 
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