Chroniques Sauf...(territoires), un arpentage de la Zone Industrielle de Fos-sur-Mer, des promenades réflexives entre industries, aménagements des espaces naturels, et habitats. Comprendre et créer à l'Ouest-Berre - Un blog participatif de par ce passage, infranchi à l'heure de l'Anthropocène.
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Des bassines naturelles
Une promenade en compagnie de Marc Del Corso, Géologue et responsable du pôle paysage à la Métropole marseillaise. De la gare de Fos à celle de Rassuens - 1er octobre 2023

Deux objets nous occupent durant cette balade qui reprends pour l'essentiel le parcours du GR2013 de la gare de Fos à celle de Rassuen. La géologie en falaises qui ceinture les étangs, et permets une visualisation des différentes couches géologiques.

Le départ de la gare de Fos, notes, croquis, Marc commence par situer ce qui change dans ce territoire de La Mérindole, lieu dit placé lui sur la commune de Port de Bouc.

...petite plaine déserte depuis longtemps mais qui va bientôt accueillir une coulée de lotissements ...sans commentaires ce lieu dit d'herbes et de graminées devient à son tour sol artificialisé.





Marc nous montre les différentes couches qui témoignes de dépôts successif de fonds marins à différentes échelles géologiques dont notre période n'est qu'une fine pellicule en comparaison des centaines millions d'années accumulés.

Une première sous couche très ancienne datant de plusieurs centaines de millions d'années (Cambrien) et composé d'argiles et de calcaires friables contient de très nombreux coquillages et invertébrés type oursins et en contact supérieur avec le socle calcaire du Miocène beaucoup plus dur.


Ici devant nos 'empilement géologiques' et l'observation des faits avec Marc Del Corso.


L'étang d'Engrenier se profile à travers les pins

L'étang de Pourra, vide de son eau depuis plusieurs années est inclus dans la zone Natura 2000. Une végétation protégée peu à peu gagne, en même temps que son côté marais disparait totalement en période d'été.



Vallon vers l'étang de Pourra
Ici l'orientation nord-ouest / sud est de l'alignement des étangs dont plusieurs modèles d'évolutions s'affrontent. L'aspect de creusement conséquence de l'action conjugué des vents + de la glace présente à l'époque de la dernière époque glaciaire dite de Würm. Ou résultat des compressions lié aux soulèvement et l'effondrement des plis nés de l'immense massif de la période hercynienne qui existait au large de la Méditerranée actuelle.

Nous marchons non loin du site de Saint Blaise ravagé par les flammes de l'été 2021


Nous retrouvons le Lavalduc et son arrière plan Arcelor Mittal.

Ici au musée du site archéologique de Saint Blaise

L'Étang de Citis, le plus petit des étangs en eau dont on voit le niveau en baisse et qui découvre les pipes-lines pour Berre-l'Étang et Manosque (pétro-chimie et saumure).

Fin de la boucle le long du canal des Martigues, alimentant en eau potable les villes de Martigues et Port-de-Bouc. Nous terminons en traversant la friche de l'usine de Rassuen.
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Photos Pascal Shibah




Photos : Sébastien Mariat




Photos : Matthew Gernt
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Or noir, or bleu
Balade nocturne avec Philippe AUTRIC sur la plaine d'Escourillon, au dessus de l'Étang de Berre
Martigues - 24 juin 2023

Yves KLEIN Untitled blue monochrome (IKB 187), 1960
Évocation par Philippe AUTRIC du peintre plasticien Yves KLEIN et son manifeste de 1959.


Montée lente et régulière sur 180 m pour atteindre ce plateau, lieu dit, nommé 'Plaine' d'Éscourillon et dominante des Plaines de Saint Julien les Martigues et Saint Pierre.

Différents niveaux de profondeurs qui ne dépasse pas - 40 m au plus profond.

Départ de la MJC de Martigues.

Début de la montée après les dernières limites de la ville. D'un seul coup nous sommes plongé dans la garrigue et la pinède

Un premier palier avant la deuxième partie de la montée, nous permet de découvrir l'horizon lointain et un fragment du chenal de Caronte.

Une deuxième halte 50 m plus haut pour enfin apercevoir le chenal et le Golfe de Fos.


Pinède au sommet et dernières lueurs.

Presque en face de notre point de vue, déjà dans la pénombre de cette partie du littoral de l'Étang, la Centrale hydroélectrique EDF de St Chamas. C'est de là que nous retrouvons Philippe AUTRIC en une courte et incisive intervention visio, puisqu'il est lui posté près de cette Centrale à 15 km de notre position.

Or bleu : Une des questions posées par Philippe concerne l'actualité des rejets en eaux douces qui polluent depuis des années l'Étang en modifiant son ph et donc son équilibre entre eau douce et eau salé. Depuis la sécheresse de 2022, brusquement cette question d'une dérivation de l'eau douce rejeté fait ressortir des propositions de projets.
'En moyenne, EDF rejette entre un et 1,2 milliard de mètres cubes par an, résume le patron du Gipreb*. En turbinant 600 millions de mètres cubes, on voit bien que cela a un impact positif. Il faut donc tendre vers cet objectif“.

(Schéma publié dans Marsactu)
Différentes variantes d'un projet qui tends à considérer cette eau douce de la Centrale EDF comme une marchandise à vocation de rentabilité et vendu auprès des différents industriels du golfe de Fos.

Nous plongeons au dessus de la raffinerie de La Mède.
Or noir : La Mède, une des 9 raffinerie de carburants en France, un site de Total qui à longtemps produit du carburant à partir du pétrole. Puis en 2016 projet de transformation du site compatible avec les enjeux de décarbonation et la transition énergétique. Transformation afin de surtout sauver le site et ses emplois. 'Le préfet des Bouches-du-Rhône a autorisé la société TotalEnergies Raffinage France à transformer la raffinerie de la plateforme de la Mède2 en bioraffinerie, par arrêté préfectoral en date du 16 mai 2018,[...] L’étude d’impact mise à jour en juillet 2021 indique que la plateforme de la Mède cessera d’être approvisionnée en huile de palme à compter de janvier 2023. Cependant, elle ne précise pas la nature, la provenance géographique, ni la quantité des huiles retenues en remplacement.'
En réalité ce projet est verrouillé sur l'huile de palme, dépendant d'une demande en voie de raréfaction concernant les biocarburants. Ceux-ci étant eux même remplacé par le tout électrique 'renouvelable'.

Vu satellite. L'espace laissé noir, l'Étang de Berre, au milieu des lumières à droite du delta de la Camargue, une zone peu lumineuse.

Retour avec lueurs du Golfe de Fos.
*Groupement d’Intérêt public pour la réhabilitation de l’étang de Berre
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En zone shangaïée
Juin - Balade PCPI 2013-2023 avec Matthieu DUPERREX
Port-Saint-Louis-du-Rhône - 3 juin 2023

Photo Matthieu Duperrex

Après un voyage en covoiturage, nous partons à pieds depuis la plage Olga, situé entre le canal St Louis et la darse III, pour atteindre la zone du port céréalier de cette darse. Le cheminement ensuite vers le nord consistera à traverser toute cette zone entre mer et terre ferme en remontant jusqu’au point limite des extensions des plates formes, en arrière du port XXL et au bout de la rue de Shangaï ou un covoiturage nous attends. Nous nous arrêtons à mi journée, invité par une entreprise de transport de la zone d'activité de Malebarge, pour un pique-nique autour d'une table. Présentation de documentaire par l'équipe de tournage d'un film sur la zone.


Photos Christophe Galatry

Nombreuses questions et réponses autour du premier arrêt




Photo Matthew Gernt

Nous parcourons ,pendant deux à trois kilomètres et depuis le bout de la Darse III, un long canal jouxtant les premiers niveaux de terres et sédiments surélevés. Terre en partie recouverte périodiquement par une eau salée., représentant le biseau salé maritime pénétrant la pente d'eau douce s'écoulant vers la mer. (Voir billet du trek nocturne 2020).


Photo Michel Derhi


Photo Sylvaine Vion

Nous arrivons sur la zone d'activité Malebarge pour nous poser le temps d'un pique-nique dans l'entreprise BFT qui nous accueille avec générosité dans leur grand hangar à l'ombre.


Photo Matthew Gernt

Photo Sylvaine Vion
Repas pique-nique, puis projection proposé par les réalisateurs Jeremy Perrin et Hélène Robert avec des extraits de films promotionnels de la ZIP réalisés dans les années 1970 et 1990.

Ceux ci tournent actuellement un film autour de ce quartier Malebarge, en un point entre le centre de Port St Louis, les terrains des marais, et la zone des plates-formes.


Nous repartons en direction de notre point final situé en face de la dernière grande plate-forme nommée Géodis. Entreprise de redirection de marchandises et filiale très lucrative de la SNCF. (ci-dessus, les différentes PME de la zone qui stockent, réparent et gèrent les multiples containers venant du Môle Graveleau (port 2XL) de Fos-sur-Mer.

Proposition de Matthieu, collecter lors de cette deuxième partie de la balade. Collecter tout ce qui nous interpelle, des plantes, restes d'animaux, objets abandonnés, fragments plus conséquent (voitures, moteurs, déchets de chantier), plastiques...etc.

Tout ce qu'on peut trouver sur cette zone 'nature' au nord est de Port-Saint-Louis

C'est une zone de garrigues laissée en réserve foncière pour l'implantation de plates-formes et activités industrielles par le GPMM qui en est propriétaire. Dans le cadre de la loi biodiversité sur la compensation des emprises de toute nouvelle construction en zone naturelles, une grande partie de ce que nous traversons va rester tels qu'elle avec sa biodiversité, et un recentrage sur des activités d'élevage (taurin) enclos.

Remonté du sel sur une terre plus ou moins inondée suivant les saisons.

Et toute sorte d'objets abandonnés.

Les objets récoltés, placés au sol que chacun peut découvrir, s'y mêle cartes et livres de Matthieu Duperrex.


Photo Sylvaine Vion
L'antenne hertzienne relai, point d'arrivé de notre balade en bout de la rue de Shanghaï.
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Limite / sans limites péri-urbaines
Avril - Balades PCPI 2013-2023
Martigues centre / Gare de Fos-sur-Mer en passant par le Tétrodon de Martigues - 30 avril 2023

La ligne de tracé de cette balade longe les limites de dernières constructions et celles en chantiers, notamment sur la première partie

Carte de Cassini 1750

2022 Le tracé du plan de contournement de Port de Bouc par lequel nous marchons sur une partie de notre trajet.

Image sat autour de 1950, avec des terres largement agricoles, non urbanisées

Départ de la balade en longeant l'Étang de Berre du centre de Martigues jusqu'au Tétrodon. Ce côté toujours remarquable (et peut être encore plus par temps gris) d'une impression de grande surface d'eau plane, les yeux ne venant butter qu'au lointain de l'autre rive légèrement plus noire que la masse d'eau.

Passage à la base de voile avant le départ plein ouest, et la traversée du quartier Canto-Perdrix.

Le quartier Canto-Perdrix, une pensée architecturale des années 1970. Guillaume Gillet avec Michel Ecochard, qui dessine l'ensemble urbanistique des nouveaux quartiers.

Arrivée sur la colline surplombant la cité Canto-Perdrix et sa centrale énergétique chauffage au bois. Ici point culminant sans trop de visibilité sinon vers l'ouest et son péri urbain composé d'ensemble résidentiel

De l'autre côté de Canto-Perdrix, s'étale une vaste zone pavillonnaire collinaire que nous traversons par une des quelques allées piétonnes


La conquête des derniers terrains encore non urbanisé dans la ville, comme cette opération de Kaufmann & Broad qui laissera peu de place à un espace encore hier couvert d'arbres.



Au sommet de la dernière colline de Martigues, vue dégagée sur un habitat mixte, pavillonnaire et logements collectifs traversée par les lignes à haute tension.


Vue sur le pont de Martigues dans son axe longitudinal. À gauche au premier plan on devine le quartier Paradis St Roch.

Toute fin de limite du bâti sur la commune de Martigues avec ces maisons comme des radeaux dont cette logique de la clôture pour certaines d'entre elles.

Après une étendue dans laquelle nous retrouvons un peu de terres agricoles, déjà devant nous, apparait une nouvelle concentration pavillonnaire sortie de terre en deux ans. Nouvelle extension de Port de Bouc dans sa partie nord.

Limite avec les terres agricoles dont une partie culture de vignoble. En parallèle à notre cheminement vers la colline de Castillon, constat des premiers travaux d’aménagement de la déviation de Port de Bouc (voir carte ci-dessus). Impact notable sur l'environnement et à terme nouvelle zone d'urbanisation sur ces terres agricoles et naturelles.



Nous atteignons Valentoulin avant la 'descente sur la gare de Fos, ce point culminant dominant la petite plaine de La Mérindole, constituée de marais à proximité de l'étang d'Engrenier et impacté par la nouvelle 4 voies. Cette zone, marécageuse à certaines saisons, sera la plus touchée par le nouveau flux.


Dernière vision du Golfe de Fos-sur-Mer, depuis le train qui nous ramène sur Marseille.
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BALADES 2023
Six balades 2023 à venir entre avril et septembre.

Tout le programme et inscriptions sur notre site web par ce passage, infranchi
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Carte géopolitique européenne de l'énergie et réseaux des pipelines de la Méditerranée à l'Oural
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Balade Pipelines, Tétrodon - Martigues
Gare de Croix Sainte - Notre Dame des Marins - Le Tétrodon de Martigues


Pipelines et territoires.
Nous partons de la gare de Croix-sainte à Martigues. Cette balade nous emmène dans sa première partie du Chenal de Caronte et la friche Verminck*. Nous démarrons notre sujet en remontant le vallon du ‘Pauvre homme’ sur ce chemin des pipe-lines issue du complexe pétro-chimique de Lavéra. Qu’est ce qu’un pipeline ? Que transporte-il et comment peux-on l’identifier ? …Questions d’une actualité ‘brûlante’ avec pour en parler Philippe AUTRIC, économiste et artiste (projet SHORE)

Circulation des pipelines (pétroles et gaz) dans le vallon du Pauvre homme sur la rive nord du chenal de Caronte.
Le pipeline est un des marqueurs de notre post-modernité , de cette civilisation mondialisée liée au énergies carbonées. Avec les différentes crises géopolitiques et environnementales il est l'objet le plus représentatif de nos enjeux énergétiques en même temps qu'un symbole de nos dépendances aux extractions souterraines dont l’homme de ce vingt-et-unième siècle ne se détache encore que très lentement,...à l'image de la paille pour le cocaïnomane …. Nous pouvons distinguer quatre types de pipelines qui parsèment les territoires de Vitrolles à Fos Tonkin. Ces pipes constituent l’essentiel des canalisations de flux afin de transporter en continue et sans manipulations quotidiennes trois grandes familles de matières dont deux sont fossiles : le pétrole et le gaz. La troisième étant la saumure qui sert à gérer ce pétrole et aussi aux industries des sites de Fos, Lavera ou encore Berre l’Étang et la quatrième, différents produits issue de la chimie comme l'éthanol ou l'acide sulfurique.
Les hydrocarbures liquides, dont le pétrole : transport par oléoduc.
Le gaz naturel ou combustible : transport par gazoduc.
L'eau salée ou saumâtre, dit « saumure », dans des saumoducs.

L'oléoduc de la SPSE (Société du Pipeline du Sud Européen).
Ci dessous : le réseau oléoduc de SPMR.


Dans le vallon du pauvre homme, signalétique des gazoducs. Un pipe qu’est ce que c’est : Un tube en acier d’un diamètre réglementé dès 1865. Un concept industriel formulé par Dmitri Mendeleïev, célèbre chimiste Russe. Dès le début il sert à transporter le pétrole et à la fin du XIXe siècle 1.800km sont déjà en exploitation et entre 1931 et 47 29.000km de réseaux sont construit aux States. Puis dans les années 60 la demande de gaz augmente et voit arriver en Europe les premiers réseaux gazoduc. Comment ça marche : Grace à une pression la plus constante possible exercé sur les fluides transporté sur de grandes distances. C’est une mécanique des fluides qui est ici appliqué en relation avec la ‘perte de charge’ qui se traduit par une perte de pression (coef de pertes de charge)X(distance entre deux points de charge). Les pertes de charges sont : 1) proportionnelles au débit du fluide au carré 2) inversement proportionnelles au diamètre du tube élevé à la puissance 5. Il faut donc des installations intermédiaires.
Configuration : Les pipes sont muni de différents postes et stations d’injections, compressions; et livraisons. Les postes de sectionnement permettent d’isoler un tronçon de pipe pour sa maintenance et en cas de fuite. On utilise des pistons racleur pour le nettoyage (voir photo).

Le réseau des pipelines saumoducs et la relation avec Manosque :

Avec le 1er choc pétrolier de 1973, le stockage de Manosque, initialement conçu pour un nombre d’opérations limitées (deux déstockages complets à l’eau douce),
voit ses entrées et sorties de produits augmenter et commence à entrevoir une fonction opérationnelle.
En 1975, le pipeline GSM2 est prolongé jusqu’aux étangs de Lavalduc et Engrenier, portant sa longueur totale à 96,5 km.
Deux nouvelles stations de pompage Géopipe et Gisel sont construites à Engrenier.
L’utilisation de la saumure pour déplacer les hydrocarbures stockées, supprime la contrainte de déstockage à l’eau douce. Cela devient un atout majeur pour Géosel.
Le développement de « Manosque II », complété d’une nouvelle cavité, se poursuit jusqu’en 1983.
Accidents ruptures de pipelines. Ici dans la plaine de la Crau en 2009 : on peux voir l'étendue de la pollution en la comparant au personnage posté à gauche entre deux nappes de pétrole raffiné.

Le réseau de pipelines se mesure maintenant à l'échelle européenne avec des enjeux qui concerne moins l'échelle française s'appuyant elle plutôt sur son parc nucléaire.
Sur cette carte, apparaît très nettement l'énorme dépendance au gaz russe pour toute l'Europe de l'est, l'Allemagne en premier. Voir carte agrandi sur le fil du blog).
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Balade Tétrodon - nord Martigues
Une boucle de 12km partant du centre de Martigues jusqu'aux limites du parc de Figuerolles. Dimanche 27 février

Nous renouons cette année avec plusieurs promenades Sauf...(territoires), dont quelques unes passeront par le Tétrodon de Martigues. Cette première balade à permis de renouer avec les limites nord de Martigues et ses quartiers résidentiels. Puis une grande boucle dans ce parc de Figuerolles dans son côté très aménagé puis côté Étang de Berre plus nature boisée.
Le contenu sur tumblr étant maintenant limité à 10 images, suivez l'ensemble de cette promenade sur notre nouveau site par ce passage, infranchi : https://www.passage-infranchi.org/2022/02/28/promenades-pcpi-2022/





Passage au Tétrodon, fermé actuellement mais qui va reprendre au printemps ses résidences d'artistes.

Une grande boucle par le parc de Figuerolles et retour sur le centre ville de Martigues



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Notre nouveau site par ce passage infranchi avec la rubrique des résidences dans le Tétrodon de Martigues :
https://www.passage-infranchi.org/

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Balade nocturne à Ponteau Lavéra
Une boucle à pied de 19h à minuit en partant de la gare de Martigues - Lavéra, s'enfonçant à travers les territoires des ruines du Château de Ponteau, jusqu'à la Calanque des Rénaïres et la centrale thermique de Ponteau pour revenir le long du chemin côtier et finir en longeant la zone d'enceinte pétro-chimique côtoyé par Kem-One, industrie concernant toute la production des plastiques issue du pétrole. Juillet 2020.


Ce tracé que nous empruntons est un espace entre deux. Entre deux pôles industriels un espace ouvert mais en zone Sévéso, plus ou moins interdit et ou finalement tout le monde va et se balade.

La limite de zone Sévéso, à gauche de la ligne Marseille - Miramas.

Notre chemin longe la zone industrielle de Lavéra depuis la gare de Martigues. Nous sommes au nord de cette zone et laissons à notre droite ce qui correspond au site de Kem one. En 2019 les nations ont consacré encore 130 milliard de dollars de subventions aux industries fossiles (pétrole, charbon, gaz de schiste)

Continuant notre chemin nous visitons la grotte de la source de l’ancien château de Ponteau abandonné puisqu’en zone Sévéso depuis les années 1970. L’historienne et architecte et qui arpente depuis longtemps tous ces sites nous rappelle l’histoire de ce lieux qu’elle a connu enfant, et dont sa famille occupait la bâtisse.

Centrale électrique à gaz de Ponteau à la pollution lumineuse très importante.

Nous avons maintenant rejoins le rivage pour le longer en direction de la calanque de Ponteau puis du site de Lavéra.


Il est presque une heure du matin et tout le monde se repose quelques instants dans cette nuit chaude de juillet après la balade.
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PROJET PLASTIGO 2020 - 2021


Le projet Plastigo est parti de réflexions sur l'ère du ‘plastiglomérat’ dans laquelle nous vivons. Nos principales questions portent sur les enjeux de la production industrielle et sa résonance sur les territoires. Nos observations de la zone industrielle sont faites à partir du niveau du sol et de sa matière, dans la perspective du processus de changement provoqué par l'activité humaine et temporelle.
Notre objectif est de représenter ses matières à la fois in situ et de les rendre accessibles par des protocoles de télédétection comme la cartographie et les vues en direct.
The Plastigo project started from the reflection on the plastiglomerate era that we live in. Our main questions are focused on the issues of industrial production and how it resonates within the territory. Our observations of industrial area are made from the level of matter, from the perspective of the change that is triggered by the activity of time.
Our aim is to represent them both in situ and make accessible by remote-sensing protocols as mapping and the live views.

Schéma de la molécule Dioxine
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Notre projet « Plastigo » cherche à interroger cette matérialité de l’époque au travers des technologies de capteurs situé sur trois sites distincts, trois spots autour du Golfe de Fos nous semblant représentatif. Ces trois spots seront révélé lors de notre performance et installations filmé sur chacun d’eux au cours de l’été 2021.
Our "Plastigo" project seeks to question this materiality of the time through sensor technologies located on three separate sites, three spots around the Gulf of Fos appearing to us to be representative. These three spots will be revealed during our performance and installations filmed on each of them during the summer of 2021.
Ce projet est initié par les artistes :
Patrycja PLICH, Christophe GALATRY, Souad MANI, Philippe AUTRIC
Voir cartes IGN 31440T et 30440T Ouest-Berre et Fos-sur-Mer
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INTRODUCTION - IDÉE
texte de Matthieu Duperrex pour Plastigo
Comme les Modernes sont prodigues en matières inédites et en nouveaux sols ! La moindre promenade de plage nous fera dénicher des roches inattendues : un polystyrène d’ébène, une canette Saint-Jacques rouillée, des galets pneumatiques, un cristal de pétrole brut pétrifié, des tessons de terre cuite, des ciments méridionaux… Et parmi ces rebuts détritiques de l’activité humaine figurent en bonne place ces concrétions hybrides que l’on appelle « plastiglomérats ».
Technofossiles, alliages et matériaux polymères se disputent la préséance pour devenir les nouvelles pierres de rosette des stratigraphes qui cherchent à établir dans les couches sédimentaires cette nouvelle époque géologique « humaine, trop humaine » que l’on nomme Anthropocène, bien que nombre d’appellations alternatives se disputent ce sacre : Capitalocène, Plantationocène, Chthulucène, Écocène, Plasticocène… On a d’ores et déjà produit assez de plastique pour envelopper quatre fois la Terre de film d’emballage – l’émergence de cette Plastic Blue Marble a inspiré de nombreux artistes à l’interface de l’écologie et de la technologie.
L’originalité du projet « Plastigo » est d’interroger cette matérialité de l’époque au travers des technologies de capteurs : quelle science de la mesure pour des phénomènes écologiques qui configurent plastiquement l’air, le sol et l’eau ? Avec le Golfe de Fos et l’étang de Berre pour « zone critique » d’élection, P. Plich, S. Mani, P. Autric et C. Galatry se positionnent en artistes-enquêteurs entreprenant de révéler des plasticités paradoxalement invisibles, fantômes et monstres de l’Anthropocène auxquels nous familiariser, parfois malgré nous, pour continuer de vivre dans des milieux altérés. Ce faisant, ces artistes se rattachent au courant du �� Sensory Art » qui explore savamment et poétiquement l’environnement au moyen de nouveaux épidermes : Rasa Smite & Raitis Smits (Fluctuations of Microworlds, 2017), Aline Veillat (Pas de deux en vert et contre, 2009-2012), Theunis Karelse (Assisted migration, 2013), Pinar Yoldas (An Ecosystem of Excess, 2014), Ivan Henriques (Symbiotic Machine, 2014), etc.
Par le dispositif qu’il propose, les activités de transcodage et de marquage qu’il met en scène, le projet « Plastigo » réinvente le territoire tel que le définissent Deleuze et Guattari, à savoir comme relevant de l’acte : « le territoire est en fait un acte, qui affecte les milieux et les rythmes, qui les “territorialise”. Le territoire est le produit d’une territorialisation des milieux et des rythmes.1
1 Gilles Deleuze et Félix Guattari, Mille plateaux. Capitalisme et Schizophrénie 2, Éditions de Minuit, coll.
« Critique », Paris: 1980, p. 386.
*Docteur en arts plastiques, Matthieu Duperrex est chercheur associé au LLA-Créatis (EA 4152), Université de Toulouse-Jean Jaurès. Artiste-auteur, co-fondateur et directeur artistique du collectif « Urbain, trop urbain » (www.urbain-trop-urbain.fr), ses travaux procèdent d’enquêtes de terrain sur des milieux anthropisés et croisent littérature, sciences humaines et arts visuels ou numériques. Publications : Shanghai Nø City Guide (Toulouse, Urbain, trop urbain, 2012), Micromegapolis, lorsqu’une ville rencontre Gaïa (Toulouse, Urbain, trop urbain, 2013), Périphérique intérieur (Marseille, Wildproject, 2014), Voyages en sol incertain, enquête dans les deltas du Rhône et du Mississippi (Marseille, Wildproject, 2019).
Notre projet « Plastigo » est d’interroger cette matérialité de l’époque au travers des technologies de capteurs.
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SITUATION
Le pourtour du Golfe de Fos ainsi que son arrière pays, le canal de Caronte et les rives de l’Étang de Berre constituent un ensemble géographique livré depuis plus de 150 ans à une industrie chimique particulièrement lourde et polluante. C’est attaché à partir des années 1970 un énorme projet industrialo-portuaire et pétrolier conçu et piloté par l’État et le Port de Marseille (GPMM). Cette périphérie d’une des plus grande ville de France à en outre connu une des plus formidable urbanisation jamais vécu à ce point en l’espace d’aussi peu de temps entre 1969 et les années 2000. En effet l’échelle de cette métropolisation est pratiquement incomparable à d’autres zones urbaines et péri urbaines de grandes villes françaises ou européennes. S’ajoutent donc à toute une industrie principalement lié au carbone et peu assez respectueuse de son propre environnement un bouleversement des habitudes et des traditions d'échanges avec la nature ou plutôt de ce qui ‘fait encore nature’. Une nature réduite à des taches ou des zones d’interstices dans cette partie de l’Ouest-Berre et qui vient constituer une couche supplémentaire au dessus de différentes couches elles mêmes structuré et composé de pollutions qui vont de différentes particules fines comme la dioxine ou l’arsenic jusqu’aux déchets les plus divers (plastiques, métaux lourds, matériaux amianté...).
>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>> Les trois spots >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>
Les artistes présents dans ce projet sont dans un process, un work in progress, dont l’issue du travail se fera d’une part sur place sur chacun des trois spots et d’autre part dans des performances retransmises sur écran dans différents lieux à Marseille et Martigues. Les emplacements de ces spots ne sont donc pas identifié ici avec précision afin de garder l'effet de surprise et de dévoiler à temps les installations prévu sur chacun d’eux.


Schéma représentant les différentes approches du projet Plastigo, pour des publics situé sur place sur les spots ou devant des écrans à des distances hors du champs des performances.
PREMIÈRE RÉSIDENCE PLASTIGO 2020
>>>>>> Spot 01
- Tumulus -

Élément topographique du spot 01. De bas en haut : sud / nord

Éléments matériels du spot 01. (en cours)

©Chris Galatry janvier 2020



©Patrycja Plich janvier 2020

©Chris Galatry janvier 2020
>>>>>> Spot 02
- Route abandonnée -

Élément topographique du spot 02. De bas en haut : sud / nord
Éléments matériels du spot 02.



©Souad MANI janvier 2020

Schéma et croquis de conception d’installations in situ 2020. (en cours)
>>>>>> Spot 03

Élément topographique du spot 03. De bas en haut : sud / nord

Éléments matériels du spot 03.(en cours)

©Chris Galatry janvier 2020

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Balade nocturne à Ponteau Lavéra
Une boucle à pied de 19h à minuit en partant de la gare de Martigues - Lavéra, s'enfonçant à travers les territoires des ruines du Château de Ponteau, jusqu'à la Calanque des Rénaïres et la centrale thermique de Ponteau pour revenir le long du chemin côtier et finir en longeant la zone d'enceinte pétro-chimique côtoyé par Kem-One.
Vidéo soulevant la question de la pollution visuelle nocturne par la zone de Lavéra.
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Crédit photos : @Sabine COHEN, Sébastien DUFFILLOT, @Christophe GALATRY
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Trek nocturne - Port Saint Louis du Rhône / Gare de Fos-sur-Mer
Des bords du Rhône au GR2013 dans la nuit du 12 au 13 juin 2020 - Un trek “par ce passage, infranchi’

Fiche technique carto : IGN 3044 0T et 3043 0T
Parcours total en Km : 32
Départ vers 20h00 depuis la Tour Saint Louis (Port-St-Louis-du-Rhône) après un pique-nique en commun. Notre arrivée est prévu le lendemain vers 7h30 à la gare de Fos-sur-Mer après avoir franchi le canal d’Arles à Bouc.

Les darses nous obliges toujours à passer au delà des sites industrielles, mais le parcours est sensiblement différent de 2019 avec la traversée du Marais du Caban au lieu de longer le Canal grand gabarit d’Arles à Bouc.

Aux alentours de 1850 nous aurions eu la possibilité de longer sinon la mer, l’Étang de Gloria, réduit maintenant à une darse (n°3) pour rejoindre ce qu’était le poste de douane de l’Étang du Galégeon et le contourner par son entrée nord.

À comparer avec la carte actuelle des bassins Ouest du Port Maritime de Marseille (GPMM). Nous voyons que longer les abords de cette côte du Golfe est devenu impossible avec les darses. D’autre part, Les zones en orange (carte ci-dessous de 2015) définissant des retenues foncières du Port, il est étonnant qu’aux yeux de celui-ci toute la première partie des marais (La Caban nord, là ou nous avons fait une première pause) reste potentiellement à exploiter. Les zones en vert étant des réserves naturelles appartenant toujours au Port.


Le départ depuis Port-Saint-Louis, dans une zone composée de sols sablonneux ou pousse la salicorne du fait des remontés de sel. Ces territoires où nous marchons propriétés du Port devaient être en parcelles disponibles selon la terminologie portuaires et destiné à être construites.
Ce plan ci-dessus de 2015 est maintenant obsolète, le travail des associations ont poussé la DREAL à émettre des avis négatifs, geler et ainsi préserver le caractère singulier de ces surfaces plus ou moins marécageuses et cette salicorne.

Pour comprendre ces remontés de sel il faut faire un peu de géologie des sols et aborder ce fameux terme de biseau salée (et non pas le baiser salé...). Sachant que le cailloutis de Crau n’est pas un plan fixe mais une pente très peu accentué qui s’enfonce sous la mer avec entre une nappe aquifère d’eau douce.




Nous marchons ainsi plusieurs kilomètres entre les salicornes.
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Fos 2XL et Distriport



Les Marais du Caban. Zone nord largement préservé des industries et monde encore dédié à la pêche et la chasse. Nous observons de loin les lumières des raffineries, industries chimiques et métallurgiques, comme Eiffage Kem One (polistirene) ou Ascometal....

Traversée du Canal d’Arles à Bouc et liaisons ferroviaires de fret.


Ligne de pipe

ArcelorMittal
Voir l’atelier d’écriture au cœur de l’entreprise d’Arcelor maintenant très difficile à visiter :
https://chant-acier.nouvelles-ecritures.francetv.fr/

Ici nous passons largement au nord du site d’ArcelorMittal en limite de leur propriété. Arcelor est en effet pratiquement la seule industrie sur Fos à posséder son foncier, l’État et le port ayant vendu ces terres afin de promotionner ces territoires au moment du démarrage du Grand Port Maritime et industriel en 1970. Le groupe sidérurgique s’appelait à l’époque SOLMER et était détenu majoritairement par l’État français. Il à fait l’objet depuis de multiples rachats au gré des concentrations mondiales sur le marché. Ce groupe devenu privé c’est appelé ARCELOR jusqu’en 2008 avant d’être racheté par le géant indien MITTAL. Avec le Covid Il y a une réelle menace de fermeture d’usine même si l’État va tout faire pour empêcher l’arrêt de ce complexe sidérurgique : https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/fos-sur-mer/fos-mer-arcelormittal-prevoit-arret-2e-haut-fourneau-cree-emoi-2500-salaries-1819240.html
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La Crau

Arrivée sur la commune de Fos-sur-Mer vers 5h30 du matin après avoir dormi 2heures.
Ici ce concentre toute une industrie carbonée issue des trente glorieuses. Nous sommes au cœur de ces zones qui pose les questions de l’Anthropocène. Plus spécifiquement et dramatiquement il existe des quartiers plus impacté que d’autres comme par exemple le quartier des Carabins que nous traversons en partie et ou les taux de cancers et maladies respiratoires sont particulièrement plus marqué, même si le politiquement correct informe encore et toujours qu’il n’y a bien sûr aucune causalité démontré entre toutes ces maladies et l’industrie environnante (ex ici sur radio France bleu en 2019) :
https://www.francebleu.fr/infos/climat-environnement/l-air-de-fos-sur-mer-rend-malade-les-rats-et-les-souris-1549384493

Fos-sur-Mer la ville


Au carrefour du Guigonnet, en attente de la voiture qui ramènera le groupe sur Marseille...la fatigue est maximum pour ceux qui n’ont pas dormi lors du bivouac.

Ancienne usine LAFARGE devenu INERIS de Fos
Qui selon l’explication du groupe industriel (lire ci-dessous) produits des “Aluminates de calcium ou ciments hydrauliques” : Ces « aluminates de calcium », « ciments alumineux » ou « ciments à forte teneur en alumine », sont obtenus par réaction à haute température entre : de la chaux (à partir de calcaire) et de l'alumine (contenue dans des minerais naturels comme la bauxite). Le produit obtenu après refroidissement est un minéral dur : le clinker d'aluminates de calcium.
Concassé ou tamisé, il est utilisé comme un agrégat dont la composition et la couleur - du blanc le plus pur au noir le plus profond - dépendront de la proportion de chaque matière première.
Broyé en fine poudre, ce clinker devient du ciment d'aluminates de calcium (CAC) qui, mélangé à de l'eau, forme une pâte. Celle-ci a la faculté de durcir très vite : sous 24h, elle forme un solide rigide.

Enfin le retour sur le camps de base de repli qu’était devenu la boulangerie Ange (à côté du Lidl) du Carrefour du Guigonnet, pour un retour sur Marseille en ce samedi 13 juin vers 11h.

Merci à tous pour cette belle participation et au prochain trek certainement en 2021.
Crédit photos : @Sabine COHEN, @Sébastien DUFFILLOT , @Christophe GALATRY
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Photo










Parcours du trek du 12 au 13 juin 2020
Crédit photos : @Sabine COHEN, @Sébastien DUFFILLOT , @Christophe GALATRY
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