MĂȘme jour, 15h35
Je m'ennuie. Je sais que je ne devrais mĂȘme pas songer Ă lui rĂ©Ă©crire, mais je vais craquer, je me connais. Ca va raviver la plaie, c'est certain. Me renvoyer en arriĂšre, sĂ»rement. Pourquoi je n'arrive pas Ă le lĂącher ? Je ne peux absolument pas, toujours pas, envisager une vie sans lui dedans, depuis qu'il y est entrĂ©. Pourquoi Seigneur ? Mon guide n'exauce plus mes priĂšres depuis des semaines, les entend 'il encore seulement ? Je n'en ai plus qu'une seule, toujours la mĂȘme maintenant, toujours la mĂȘme depuis bientĂŽt deux ans. Deux ans mon Dieu. En novembre 2022, ça fera deux ans qu'on se connaĂźt. Deux ans que son entrĂ©e a anĂ©anti le sens de ma vie, de l'amour, pour moi. M'as fait tout renverser. Ai-je eu raison ou ai-je eu tord de quitter mon ex conjoint ? Seul l'avenir me le dira, mais j'aurais aimĂ© savoir si j'Ă©tais dans l'erreur ou bien sur une bonne voie. Je n'ai pas d'indicateurs, pas d'indices, rien qui puisse me conforter, me rĂ©conforter. Rien d'autre que moi-mĂȘme, mon face-Ă -face que j'abhorre, qui me fait pleinement ressentir ma solitude. Mon moi qui ne veut pas lĂącher, pas comprendre, qui n'est qu'amour et ne demande qu'Ă aimer et ĂȘtre aimĂ© en retour. De lui. De lui... Lui qui ne me connaĂźt plus depuis le 17 aoĂ»t, lui qui m'a sĂ»rement dĂ©jĂ oubliĂ©e. J'ai peur de dĂ©barquer comme un cheveu dans sa soupe et qu'il se dise : oh merde ! Ă nouveau elle, je pensais m'en ĂȘtre adroitement dĂ©barassĂ© ... Va falloir que je m'en dĂ©gage encore en douceur et avec beaucoup de silences. VoilĂ mes angoisses. Quand je crois avoir repris du poil de la bĂȘte, les larmes me montent Ă la moindre Ă©motion devant une Ă©mission, devant Nat, chez moi toute seule... Quand tout cela finira t'il par cesser pour de bon ? N'ai-je donc pas le droit Ă ce bonheur-lĂ ? Je survis, je ne vis plus depuis longtemps, vous le savez tous. Je ne suis plus que mon ombre. Une milliardiĂšme fois, j'attends aprĂšs lui, j'espĂšre, je crois, j''attends. Je l'attends, quand lui est probablement, assurĂ©ment mĂȘme, dĂ©jĂ si loin de moi. Peut-ĂȘtre mĂȘme Ă nouveau avec une autre. Rien que cette idĂ©e me tue. Je prĂ©fĂšre ne rien en savoir. J'veux pas qu'il tombe amoureux d'une autre, j'veux pas. Ce serait insoutenable. J'peux pas. J'y crois encore, oui. Lamentablement, j'y crois encore. Personne ne peut plus me comprendre dans ce monde-lĂ . Je suis partie depuis trop longtemps, et bien trop loin maintenant. Je ne peux plus reculer, sinon je m'effondre pour de bon.
Je ne tiens debout qu'Ă cet espoir qu'il me revienne. C'est tout.
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MĂȘme jour.
Je vais contacter Danae demain. Et ma voyante, une fois encore. Besoin de savoir si elle voit toujours Mickaël dans ma vie.
Et aussi, je pense que câest moi qui vais rĂ©Ă©crire Ă MickaĂ«l, jâai besoin de prendre la tempĂ©rature, mĂȘme si je prĂ©fĂšre dĂ©jĂ me prĂ©parer Ă rien de mieux.
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Vendredi 20.09.24, 7h59
Jour 25.
Terminé.
Je me suis encore faite avoir.
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Jeudi 19.09.24, 8h00
Jour 24.
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Mercredi 18.09.24, 6h49
Jour 23.
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Rien. Toujours rien.
Rien. Rien. Rien.
Rien du tout.
Jâattends le dernier jour avec impatience, jâai dĂ©jĂ prĂ©vu lâĂ©chec, je mây prĂ©pare. DĂ©jĂ prĂ©vu autre chose, je nâarrive pas Ă mâempĂȘcher de me recrĂ©er de lâespoir. Je demeure dans la peur, tant que jâaurai peur câest que jâaurai de lâespoir.
Mon cerveau a fait le choix, le choix de la survie de mon corps, le choix le moins douloureux.
Accepter quâil nây aura plus jamais rien de possible avec MickaĂ«l reviendrait Ă me tuer, Ă mâenvoyer Ă nouveau en enfer, mais pour de bon cette fois.
Alors, mon cerveau a fait son choix. Il me protĂšge par tous les moyens de lâenfer qui me guette Ă lâombre de chacun de mes pas. Je pourrais Ă©crire un livre rien que sur toi, sur la dĂ©pendance affective, et comment on peut en crever et crever dâamour et de souffrance encore Ă 38 ans. Je ne suis pas forte non, je suis blessĂ©e et cette blessure me ronge abominablement, rĂ©fute toute forme de raison, irascible, impĂ©nĂ©trable, inaltĂ©rable. Elle est dâune puissance redoutable, je nâai Ă ce jour, toujours pas trouvĂ© comment lâanĂ©antir. Pardon. Je voulais Ă©crire : la guĂ©rir.
Peut ĂȘtre quâil faudrait que je cesse dâĂȘtre dans le combat contre moi et que je commence Ă mâaccepter comme je suis, avec cette escarre en moi.
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Mardi 17.09.24, 6h52
Jour 22.
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Lundi 16.09.24, 7h27
Jour 21.
Reprise du travail. Toujours aucune nouvelles.
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Dimanche 15.09.24, 9h00
Jour 20.
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Samedi 14.09.24, 8h10
Jour 19.
DĂ©part.
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Vendredi 13.09.24, 7h41
Jour 18.
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MĂȘme jour
Je vis sans vivre, je ris sans rire, je vois sans voir, jâentends sans entendre. Je ne retiens rien. Je nâarrive Ă mâimprĂ©gner de rien de ces choses simples et belles de la vie. Jâai le sentiment de nâĂȘtre plus quâun ĂȘtre qui traverse, amputĂ© de tous ses sens. Oui, voilĂ , câest exactement cela : amputĂ©e de tous mes sens. CoupĂ©e, isolĂ©e par mes propres croyances. JâarrĂȘte la thĂ©rapie avec ma psy pour en changer, cela ne mâa pas fait avancer. Celle que je veux mâavait dĂ©jĂ suivie en 2015, elle pratique lâEMDR aussi, or, pas de dispos avant fin dâannĂ©e. Jâai le temps de crever Ă petit feu.
Jâai comme le sentiment que je nâarriverai pas Ă me souvenir de ces vacances sur lâĂźle Ă mon retour. Comme si je nâavais jamais Ă©tĂ© la. Mon corps est prĂ©sent mais mon Ăąme est absente. Je ne suis plus dâici.
Je ressens la pluie dâune autre planĂšteâŠ.
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Jeudi 12.09.24, 8h13
Jour 17.
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Mercredi 11.09.24, 8h29
Jour 16.
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7 mois depuis le 10 fevrier.
7 mois la derniĂšre fois que lâon sâest vus.
La vérité est là .
VĂ©ronique dont les mots rĂ©sonnent encore dans ma tĂȘte : « Vous nâattendrez pas pour rien ».
VoilĂ le seul espoir auquel je me raccroche encore.
Celui que je nâattends pas pour rien, et quâun jour prochain notre relation reprendra, comme avantâŠâŠâŠâŠâŠ..
Comme avant.
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Suis-je encore seulement dans sa tĂȘte ?
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Il est vrai que je nâĂ©cris plus rien de tout ce qui peut bien mâavoir traversĂ©e et me traverse encore en cette pĂ©riode de vacances sur lâĂźle.
Tout ce que je peux dire câest que mon Ă©tat ne sâest guĂšre amĂ©liorĂ©. Je continue Ă croire quâil finira par revenir mâĂ©crire, alors que le temps passe, plus rien depuis le 17 aoĂ»t. Câest une Ă©vidence sans nom, mais jây crois toujours, dĂ©sespĂ©rĂ©ment, jây crois, je crois que les choses peuvent encore changer, alors que la vĂ©ritĂ© qui fait mal est juste devant mon nez : il ne fait strictement RIEN.
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