Ce blog est l'amorce d'un dialogue et répond à des questions des lecteurs : aide à des jeunes ayant des problèmes, vulgarisation scientifique, psychologie et fonctionnement du cerveau, actualité, problèmes de société, et intermèdes divers. L'homme est, à lui même, le plus prodigieux objet de la nature, car il ne peut concevoir ce que c'est que corps et encore moins ce que c'est qu'esprit, et moins qu'aucune chose, comment un corps peut être uni à un esprit. C'est là le comble de ses difficultés et c'est pourtant son propre être Blaise PASCAL L'homme est le seul animal à savoir quelque chose de son grand-père Régis DEBRAY ..
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L’enseignement par groupes de niveaux selon les matières.

J’ai dit plusieurs fois que les résultats scolaires seraient bien meilleurs si on mettait dans une même classe les élèves de niveaux analogues, car cela permettrait d’ajuster l’enseignement au niveau de la classe, d’éviter que les moins bons ne se découragent et que les meilleurs s’ennuient au point de n’avoir pas d’effort à faire pour suivre et donc de ne plus faire grand chose. J’ai reçu récemment deux mails de professeurs, l’un qui est d’accord avec moi et l’autre qui ne l’est pas, au nom de la mixité sociale. Je pense que la mixité sociale n’est pas en cause. car les enfants de différentes classes sociales peuvent continuer à se retrouver dans l’établissement d’enseignement et même dans une même classe, même si on fait un enseignement par niveaux.. Le problème est de savoir si on trie les enfants par âge, qui correspond au nombre de classes parcourues, puisque il y a très peu de redoublement; ou si on les trie par niveau de connaissances et surtout aptitude à suivre un certain rytme de travail en ayant assimilé l’enseignement délivré. Les expériences réalisées ont montré que le regroupement par âge était le moins bon pour l’efficacité et la réussite de l’enseignement. Des études ont été faites notamment par deux chercheurs ddu Laboratoire de neurosciences cognitives de l’Ecole Normale Supérieure Coralie Chevalier et Nicolas Baumard, qui ont d’abord montré que le développement des enfants peut se faire à des vitesses différentes, de telle sorte que les mêmes aptitudes sont atteintes à des âges différents. En France les classes sont actuellement organisées par âge, et 20% des élèves sortent du système scolaire sans formation et 10% sans le brevet des collèges. Les élèves les moins adaptés décrochent progressivement, et beaucoup de ceux qui pourraient être de bons élèves s’ennuient et prennet l’habitude de ne rien fiaire. Ils réussissent - même brillament- leur bac, mais calent ensuite très rapidement dans le supérieur, faute de pouvoir fournir un travail suffisant. On croit pouvoir améliorer la situation en faisant redoubler ceux qui ne suivent pas ou en faisant sauter des classes aux meilleurs, mais cela ne résout pas les problèmes, car cel ne change que peu l’hétérogénéité des classes. Le redoublement décourage encore plus ceux à qui on l’impose et sauter des classes entraîne des lacunes de connaissances (sauf en tout début de cycle). Créer des classes de « bons élèves » et de « moins bons » apporte nettement de meilleurs résultats d’enseignement, pour les moins bons comme pour les meilleurs, mais c’est relativement stigmatisant. Le meilleur résultat est un tri par compétences initiales dans chaque matière, (ou du moins dans les matières les plus importantes, de telle sorte que les groupes peuvent être différents d’une matière à l’autre. Cela n’exige pas de moyens supplémentaires en locaux et professeurs, et les emplois du temps restent les mêmes, les élèves se regroupant simplement au même moment du cours par groupes, dans des locaux, et avec des professeurs différents selon les matière, pour former des classes de niveaux relativement homogènes. Actuellement environ 50 millions d’enfants reçoivent un tel enseignement, notamment en Inde et les résultats sont bien meilleurs. Deux chercheurs de l’Institut de technologie du Massachusset, Esther Duflo et Abhijit Barnegee, ont étudié les effets d’un enseignement par groupes, sur 30 000 élèves indiens et ont montré que le résultat était spectaculaire quelque soit le niveau des enfants. Ester Duflo et des chercheurs de l’Université de Stanford ont effectué des études comparatives au Kenya, pendant plusieurs années, sur 120 classes de CP, en effectuant l’enseignement classique dans 60 d’entre elles et en faisant de l’enseignement par groupe dans les 60 autres, avec des programmes identiques. Les résultats ont été bien meilleurs dans les classes par groupes, tant pour les élèves les plus faibles que pour les plus doués. Ils ont montré que les élèves doués ne « tirent pas vers le haut » les plus faibles dans les classes mélangées. Ces derniers sont marginalisés et dégoûtés, alors que les meilleurs restent pour la plupart peu travailleurs. Le dédoublement des classes a aussi été testé. Il améliore les résultats, mais moins que le regroupement par groupes de niveaux et il est consommateurs de moyens (il faut presque les doubler), alors que le groupement par niveau n’en consomme pratiquement pas. En France, on se cantonne, sous prétexte de mixité sociale, à un regroupement par âges alors que cela n’a rien à voir. Et on n’a jamais voulu admettre ce regroupement par niveau, différent selon les matière, qui ne demande pas de moyen supplémentaire, mais exige seulement une organisation un peu plus complexe de la correspondance élèves-salles de cours et professeurs, qui est alors variable. (mais cela ne touche pas les emplois du temps). C’est dommage catr cela permettrait à notre enseignement de retrouver la qualité qu’il avait autrefois, perte qui résulte, non pas de la qualité des professeurs, mais de la qualité de l’organisation.
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Les méthodes d’enseignement de mon grand-père étaient les meilleures : calcul
J’ai parlé hier de lecture et d’écriture, aujourd’hui, parlons de calculette de numération.
L’enseignement actuel trouve peu intelligent de compter sur ses doigts et veut apprendre les modes opératoire, en négligent les exercices répétitifs manuels fastidieux et en utilisant tout de suite calculette et ordinateur. Là encore c’est un échec; je connais de nombreux jeunes de pus de vingt ans qui ne savent plus faire une division à la main, et la plupart sont nuls en calcul mental. Bien sûr il y a les calculettes et les tableurs, mais on se trompe souvent sans s’en apercevoir d’un facteur 10 ou 100, par manque d’expérience de la numération. Les neurobiologistes estiment que, au début de la rencontre avec les nombres, compter sur ses doigts est un réflexe presque inconscient et qui est salutaire pour avoir une notion pratique des premiers nombres et se familiariser avec le processus d’addition Avec la répétition, la mémoire crée un automatisme, mais compter sur ses doigts n’est pas, comme on le croit aujourd’hui, un réflexe de mauvais élève ou de manque d’intelligence. C’est au contraire une stratégie intelligente Et dans le cerveau, certaines zones motrices caractéristiques des doigts et des nombres sont proches voire se chevauchent. C’est d’ailleurs de l’usage de nos dix doigts que provient le système décimal. Son apprentissage ne doit pas être théorique. Mon grand-père pour me faire comprendre le système utilisait des buchettes (des allumettes sans phosphore). Chacune représentait une unité et il les groupait par dix avec un élastique, puis par dix paquet de dix avec un gros élastique, et en même temps me montrait comment était liée l’écriture du nombre, chaque chiffre étant en relation du nombre de buchettes, de paquets de 10 et de paquet de 100. Et il insistait bien sur les notions de 1, 10, 100, 1.000, 10.000… en utilisant ce point séparateur tant galvaudé aujourd’hui.
Quant aux opérations c’est simple : c’est la répétition qui enseigne l’essentiel, en montrant le mécanisme et en répétant son application quelques centaines de fois. La « table d’addition » devient automatique à force de compter sur ses doigts. Quant aux tables de multiplication, il faut qu’elles soient apprises par cœur, pour que chaque item devienne un réflexe inconscient de la mémoire, et ensuite le mécanisme des multiplications et des divisions devient un réflexe à force d’en faire. Mais évidemment pour faciliter la compréhension et la mémorisation, il faut montrer qu’une multiplication résulte d’additions successives. Et il ne faut pas encombrer de théorie par d’autres notions inutiles, tant que le réflexe n’est pas acquit. Ne parlons surtout pas de théorie des ensembles pour montrer que 2X3 = 3X2. L’enfant s’en rendra compte très simplement par la pratique. Enfin le calcul mental n’est plus enseigné aujourd’hui. Et pourtant c’est lui qui donne une idée des ordres de grandeur et qui nous évite des erreurs grossières de calcul, en nous donnant une idée approximative des résultats. De plus il conforte la compréhension du système décimal. Cela me semble bénéfique de prendre l’habitude que 362 X 5 = 3620/2 = 1810, ce qui est plus facile à faire de tête, ou que 25 X 9 = 250-25 = 225
Enfin je vais faire hurler certains professeurs, mais il faudrait ne plus faire des classes par “âge”, mais grouper les élèves par niveaux de compétences pour chaque matière. Ce n’est pas très compliqué à faire, cela ne demande pas de moyen supplémentaire, et toutes les études faites sur des milliers d’élèves ont montré que c’était beaucoup plus efficace pour les élèves de tous niveaux. Et cela n’empêche pas la mixité sociale.
J’en reparlerai dans un prochain article.
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Les méthodes d’enseignement de ma grand mère étaient les meilleures : la lecture, l’écriture.

Je suis toujours intéressé quand je vois les neurophysiologistes s’intéresser à l’apprentissage des enfants et à l’enseignement, notamment primaire. Ma grand-mère m’avait appris à lire à 4 ans et mon grand-père m’apprenait à compter, les quatre opérations, ainsi que des problèmes pratiques simples et du calcul mental. Cela m’a permis d’entrer directement à 6 ans en CE2 et de ne jamais m’ennuyer pendant mes études. Ma belle-mère, qui était institutrice, puis directrice d’école, a appris à lire et à compter à mes enfants et à certains de mes petits enfants. Les méthodes qu’il et elles utilisaient n’étaient pas fondées sur la connaissance du cerveau, mais sur une longue expérience de ce qui était efficace et ne l’était pas. Depuis l’Education Nationale a trouvé ces méthodes ringardes et a prôné un enseignement « beaucoup plus moderne », basé sur les élucubrations de quelques inspecteurs et psychologues imaginatifs, qui voulaient ne pas « traumatiser l’enfant », mais l’instruire en l’amusant, pour ne pas le fatiguer. Le résultat est probant : les enfants ne savent plus ni lire, ni compter, non seulement au sortir du CP mais même du CE2. Et je constate que les neurobiologistes qui voudraient tenir compte du fonction-nement du cerveau, recommandent les antiques méthodes de mes grands- parents ou parents enseignants.
D’abord la lecture : la méthode dite » globale » dans laquelle on apprenait des le début de l’enseignement de la lecture, à reconnaitre les mots entiers, a été un véritable échec. Les neurobiologistes ont montré que l’apprentissage devait se faire d’une part par la répétition, mais également par l’assemblage de données logiques progressives, où nos organes de perception s’habituaient peu �� peu à l’information. Ainsi il fallait commencer par apprendre les lettres, en les écrivants et en les prononçants pour s’habituer à leur son. Puis il fallait apprendre logiquement les syllabes simples, indépendamment de tout mot b+a=ba, b+e=be…. là encore en s’appuyant sur la vue et le son. Ensuite on peut utiliser ces données pour reconnaitre des noms simples, associés aux images correspondantes des objets dénommés; puis aborder des syllabes plus complexes telles que « on » ou « au », et les utiliser. Il faut attendre que ce mécanisme devienne un automatisme et que l’enfant n’ait plus besoin de syllaber pour lire un mot, pour avoir une approche globale. On peut alors apprendre des mots, du vocabulaire, mais en le définissant, et en l’associant à des images concrètes et en associant l’écriture à la lecture, car il y a une mémoire de la main (de ses commandes motrices), complémentaire des mémoires visuelle et auditive. Et ne pas vouloir trop tôt faire de la grammaire : masculin, féminin, pluriel… à fortiori sujet, verbe , compléments, adjectifs. Il faut d’abord que l’enfant sache lire une phrase en comprenant ce qu’elle veut dire, avant de lui compliquer la tâche par de nouvelles notions. Il faut qu’il ait déjà le plaisir de lire tout seul des histoires en les comprenant. Il est cependant nécessaire d’apprendre au préalable ce qu’étaient les accents et la ponctuation, par des explications des conséquences pratiques de leur usage. Cela parait fastidieux, mais c’est le seul moyen pour le cerveau d’obtenir un apprentissage qui reste ensuite définitivement, car il est devenu un automatisme inconscient.
Demain je parlerai des “mathématiques”
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Des sculptures que l’on croirait vivantes
Les sciences ne sont pas ma seule préoccupation, et mes filles ont eu une formation artistique. Une de mes filles m'a fait découvrir un sculpteur de métaux, Jean Pierre AUGER, qui m'a paru posséder un sens du mouvement assez extraordinaire qu'il communique à ses oeuvres, qu'il réalise parfois à partir d'objets usuels. Voici plusieurs de ses sculptures, faites avec des matériaux de récupération; elles sont curieuses vu le matériau utilisé. Par la suite je vous montrerai dans d’autres billets, des œuvres plus artistiques, faites dans du métal noble, mais dont l'originalité réside toujours dans le mouvement donné aux personnages.
Ci-dessous un couple de danseurs réalisés avec des clés molette, une danseuse avec des engrenages et un chat botté avec de petits outils divers :

Une femme aux longs bras réalisée à partir de mèches de perceuse, les musiciens de la ville de Brème à partir de morceaux d'outils, une chouette faite d'engrenages,

Voici encore des oiseaux en morceaux de ciseaux, le cheval de Troie et un “chat-pardeur”,

Une autruche au plumage fait avec des ailettes de ventilateur, une chatte et ses deux petits chats en déchets de bronze et un poisson chat utilisant des lames de cisaille à haie,

et enfin deux canards en fils de cuivre, se disputant un ver.

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Leçon de vie
Osez sortir de votre bocal pour vivre votre vie !

Je suis toujours étonné du nombre de personnes que je rencontre et qui passent leur temps à es plaindre, à trouver que la vie est immonde, à rejeter leurs ennuis sur les autres, qu'ils jugent sévèrement sans se regarder eux mêmes, qui trouvent que tout est nul et mauvais et qui, finalement, se rendent eux mêmes malheureux. Cela me remet en mémoire cette réflexion d'un philosophe sur la vie, que j'avais lue autrefois. Peut être que durant ce week-end, votre travail terminé, vous aurez un moment pour la lire, malgré son caractère un peu austère :
"Un corps t'a été donné. Tu peux l'aimer ou le détester, mais ce sera le tien pour toute la durée de cette vie.
Tu vas apprendre des leçons. Tu es inscrit(e) dans une école informelle à plein temps appelée "Vie". Chaque jour tu auras l'occasion d'apprendre des leçons dans cette école. Tu pourras aimer les leçons, ou penser qu'elles sont idiotes ou sans pertinence.
II n'y a pas de fautes, seulement des leçons. La croissance est un processus d'essai et d'erreur, d'expérimentation. Les expériences "ratées" font tout autant partie du processus que celles qui réussissent. Une leçon sera répétée jusqu'à ce qu'elle soit apprise. Une leçon te sera présentée sous diverses formes, jusqu'à ce que tu l'apprennes. Quand tu l'auras apprise, tu pourras passer à la leçon suivante. Apprendre des leçons ne finit jamais. Il n'y a pas de partie de "Vie" qui ne contienne de leçon. Si tu es en vie, il y a des leçons à apprendre.
Ailleurs n'est pas meilleur qu'"ici". Quand ton "ailleurs" est devenu "ici", tu obtiens à nouveau un autre "ailleurs" qui à son tour te semblera meilleur qu'"ici".
Les autres sont essentiellement des miroirs de toi-même. Tu ne peux aimer ou détester quelque chose chez autrui que si ce quelque chose reflète une chose que tu aimes ou que tu détestes en toi.
Ce que tu fais de ta "Vie" dépend de toi. Tu as tous les outils, toutes les ressources dont tu as besoin. Ce que tu en fais dépend de toi. Le choix t'appartient. Tes réponses sont en toi. Les réponses aux questions de la "Vie" sont en toi. Tout ce qu'il te faut, c'est regarder. écouter et faire confiance. A mesure que tu t'ouvres à cette confiance, tu te souviendras de plus en plus de tout ceci."
Moi qui suis à la fin de ma vie, je peux vous affirmer que tout ce que dit ce philosophe est vrai. Et j'apprends encore beaucoup de choses, malgré mon âge, et même en lisant des blogs.
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Amis ou camarades ?

Mes blogs m’ont fait connaître des jeunes, ados ou jeunes à la fac et j’entends souvent des plaintes et des récriminations contre vos “amis”. Ce sont des élèves de votre classe ou de la fac, des voisins, des jeunes que vous avez connus au stade ou des enfants d’amis de vos parents. Et il y a souvent des brouilles dans vos groupes : dispute à propos de broutilles, chapardage d’un ou d’une petit(e) ami(e), médisances ou racontars divers sur les faits et gestes de chacun, jalousie sur ce que possède l’autre et que l’on n’a pas, ou même quelquefois un peu de méchanceté. Je crois que, de même que vous appelez amour ce qui n’est qu’une amourette, vous appelez ami(e) ce qui n’est qu’un ou une camarade. Les copains c’est appréciable; c’est une compagnie, on peut s’amuser, délirer ensemble, discuter de choses et d’autres et organiser des distractions, échanger des livres, des disques, des films ..... Au sein d’une bande de copains on ne se sent plus seul(e). Mais il ne faut pas trop leur demander et les brouilles proviennent du fait que vous leur attribuez les qualités que vous demandez à l’amitié. Cela dit je trouve que même entre simples camarades, vous pourriez être plus charitables les uns envers les autres, moins jaloux et essayer d’aider celui qui est dans la peine au lieu de l’enfoncer un peu plus. Le véritable ami n’est pas un copain, il est bien plus. Une véritable, une grande amitié, les symptômes peuvent être voisins de ceux de l’amour, les manifestations également. On a envie de se voir, de s’écrire, de se téléphoner, l’absent (e) vous manque, on partage des joies, des peines, des confidences, des émotions et des peurs, des sourires et des rires, quelquefois (le moins possible) des pleurs, des travaux et des loisirs, quelquefois aussi des disputes. Un ami peut vous aimer, vous défendre, vous aider, vous complimenter, vous choyer autant qu’un petit ami, s’il est aussi gentil, attentionné et délicat, et si son amitié est grande et sincère. Bien sûr l’amitié n’est pas l’amour, elle a ses limites : vous n’aurez pas la joie de faire des projets d’avenir, de choisir la couleur des rideaux de votre futur appartement ou le prénom de vos futurs enfants; mais faites vous vraiment de tels projets à votre âge ? Et l’amour à votre âge est il durable au point de faire de tels projets? L’amitié a aussi quelques avantages : - vous pouvez avoir plusieurs amis, pas trop, mais trois ou quatre, sans problèmes et ils ne sont pas trop jaloux entre eux . Essayez donc d’avoir quatre petits-amis ! Je ne vous le recommande pas, sauf si vous êtes une menteuse à la logique sans faille, et si vos sentiments ne vous étouffent pas !! - l’amitié est reposante, il n’y a pas de scène de ménage, pas de jalousie, parce qu’on a regardé quelqu’un d’autre. L’amitié est en principe, plus tolérante que l’amour. - l’amitié est en général plus fidèle et plus constante que l’amour. Une grande amitié partagée vraiment, rompt rarement sauf si l’un des deux manque vraiment de tolérance. Elle excuse plus facilement les malentendus et les mensonges. - vous pouvez ne pas trop vous engager, attendre de mieux connaître vos amis, que votre personnalité et la leur s’affirment, que vous puissiez choisir avec moins de risque de courir à la rupture au bout de quelques temps. L’amitié épargne un chagrin d’amour. L’amitié peut un jour se transformer en amour. Cela dit un véritable ami, c’est aussi difficile à trouver qu’un petit ami attentionné et fidèle !

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Cherchez l’intrus !
J'ai trouvé, sur internet des montages de photos de l'artiste britannique Rich Mc'Cor, qui, sur des photos de sites connus, rajoute des découpages en papiers qui les complètent de façon humoristique. Voici quelques unes de ses créations :






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La “Persona” d’Amélie Poulain

Pour mieux vous faire comprendre ce qu'est la "Persona", je vais prendre un exemple. Sans doute avez vous vu au cinéma ou à la télé le film "Amélie Poulain".
Vous vous rappelez peut être que sa mère malade et son père médecin n'avaient guère le temps de s'occuper d'elle et ne lui accordaient que peu d'attention. Elle se sentait donc quantité négligable, abandonnée, exclue et avait un énorme “besoin du regard des autres” . Alors Amélie enfouit son enfance et les beaux souvenirs poétiques qu'elle en a, au fond d'elle même, de son “moi profond” connue d'elle seule, et encore, dans la mesure où il est conscient. Autonome, volontariste, bien adaptée et aimant sa liberté, elle a son jardin secret, son petit appartement de Montmartre, mais elle s'y sent seule. Alors Amélie va se bâtir aux yeux des autres une “Persona”, avec l'arrière pensée inconsciente culpabilisante, qu'elle n'a pas été une “fille à la hauteur” et qu'elle est responsable du fait que ses parents ne sont pas heureux ensemble. Elle se compose un personnage de “petite fille modèle”, responsable de sa mère, qui pousse son père à voyager, lui qui est trop sédentaire, en faisant parcourir le monde à son nain de jardin et en faisant envoyer des cartes postales des quatre coins de la terre, par des hôtesses de l'air qu'elle connait. Et elle va vouloir capter l'attention d'autrui en démélant les problèmes des autres et en jouant à ”Zorro, la justicière des méchants”. Sa Persona, c'est son dévouement aux autres, son “rôle” de serveuse qu'elle occupe dans un petit bistrot de Paris, les problèmes de ses clients qu'elle veut résoudre et qui parfois évoluent de façon ubuesque, le méchant propriétaire qu'elle punit par des procédés enfantins, mais spectaculaires, et dont l'humour vient justement du décalage entre le rôle de justicière qu'elle se donne, et les moyens utilisés, qui sont néanmoins efficaces, de façon bien inattendue. Le “moi profond d'Amélie, son intimité cachée, a pour symbole une “boite aux trésors”, qu'elle trouve dans le creux d'un mur de son appartement, remplie de vieilles figurines et de timbres-poste, et elle se demande si elle doit essayer de retrouver son enfance, de comprendre son moi. Aussi décide t'elle de retrouver le propriétaire de la boite et d'observer ses réactions : s'il bondit de joie, cela prouvera l'importance de ces souvenirs d'enfant, de ce moi enfoui, et s'il reste indifférent, c'est que ce passé ne vaut pas la peine, et qu'il ne faut pas lui accorder d'importance. C'est un jeu, mais quel jeune aujourd'hui n'a pas joué ainsi? Amélie Poulain s'est forgé un personnage trop encombrant, une Persona trop envahissante et elle fait ce qu'un psychologue canadien, JF Vézina. appelle de “l'évitement affectif”. Elle a peur de se montrer au grand jour, elle craint d'aliéner sa liberté si elle aime un homme, et quand celui-ci paraît, elle n'a pas confiance, elle craint de paraître à ses yeux ce qu'elle est réellement, et quand il faut l'approcher, s'effondre dans une flaque d'eau. Alors il faudra que peu à peu, Amélie s'éloigne en partie de sa Persona, des habitués de son café qu'elle côtoie tous les jours, qu'elle prenne conscience de sa valeur propre, méconnue par ses parents. C'est cet amoureux qui va opérer sa transformation et qui va être le révéla-teur de son identité, de son moi, et c'est ce qui justifiait sa “quête d'amour”. Derrière l'existence bien réglée d'Amélie, il y a l'angoisse de l'ignorance de son moi, de ses vrais besoins, la peur d'un avenir, d'un changement que l'on ne maîtrise pas. Pour oser montrer à autrui son vrai visage, son moi, échange sans lequel une relation ne peut être épanouissante, il faut avoir confiance en l'autre, sortir de sa cachette, ne pas avoir peur de soi-même et de l'échec, et affronter et maîtriser cette Personna, qui empêche la spontanéité. Mais cette Persona, comme notre moi profond, elle fait partie de nous-même.
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Personnalité : le “moi” et la “persona”
Le “moi” en psycho, (dans les mots croisés on parle souvent de “l'ego”), c'est d'abord la personnalité de chacun de nous (nos capacités, notre comportement), mais aussi nos pensées, nos sentiments, nos désirs. Une partie de ce “moi” est déterminé par la formation de notre cerveau, différente pour chacun d'entre nous, qui aboutit au plan psychologique à des aptitudes et des préférences cérébrales innées qui sont à l'origine de notre “caractère”. Mais notre personnalité est ensuite très fortement influencée par notre apprentissage d'enfant, par notre éducation (les parents), par notre culture (l'école, les lectures et aujourd'hui les médias), par notre expérience de la vie, et par les rapports avec les autres hommes. Nos préférences cérébrales évoluent donc au cours de notre vie, ainsi que nos aptitudes.
Quand on veut appréhender la “structure du moi”, on aboutit à une grande complexité, mais dont on peut résumer les grandes lignes de la façon suivante (voir le schéma ci après).

Le “moi réel”, ce qui est réellement la personne, ses préférences de comportement, ses aptitudes, ses pensées, bref sa vraie personnalité, mais il est composé de deux grandes parties :
- le “moi extraverti”, celui que l'on veut bien montrer aux autres, et
- le “moi introverti, caché, intérieur, profond”, que l'on garde pour soi, que l'on ne veut pas montrer, qui est en quelque sorte notre “jardin secret”.
Une partie de ce moi peut ne pas être connu de nous et faire partie de notre inconscient.
Mais il existe à coté de ces deux “moi réels” deux autres “moi” analogues, irréels” , au sens qui ne sont pas vrais, ne sont pas la réalité, et qui ne correspondent pas à ce que l'on est, mais à ce que l'on souhaiterait être. A coté de la personnalité, du « moi », C.G. Jung, un psychiatre contemporain de Freud, mais beaucoup plus réaliste et pragmatique, appelle « Persona », la partie de notre moi, pas forcément réelle, que nous voulons montrer aux autres, et la personnalité que nous aimerions avoir (une partie réelle et une autre désirée). Il y a donc : - le moi que l'on souhaiterait montrer, c'est à dire ce que l'on aimerait être, ce que l'on souhaiterait que les autres pensent de nous, mais qui n'est pas la réalité C'est donc un “rôle” que l'on joue vis à vis des autres, un espèce de cinéma. de représentation théâtrale que l'on joue devant les autres et souvent devant soi même.. - le moi profond souhaité, qui est fait des désirs de ce que l'on souhaiterait être (mais cette fois ci, en secret, sans le montrer aux autres), de ses phantasmes et aussi des remords et regrets, notamment ceux que Freud appelait des refoulements. (encore qu'il ne considérait guère que les refoulements sexuels), et dont une bonne partie est inconsciente..
La “partie du moi réel ” et “ la partie fabriquée”, que l'on montre aux autres, constituent ce que l'on appelle la “Persona”. C'est le rôle que chacun de nous joue, en société vis à vis des autres, (jeu auquel nous finissons par croire en partie) et qui comporte une part de réalité. Les deux “moi profonds réel et imaginaire” constituent le "moi caché” dont une partie est également réelle et une partie souhaitée ou regrettée (qui d'ailleurs pourra devenir en partie réelle en vieillissant, d'une part parce qu'on arrivera à réaliser certains souhaits, à transformer certains regrets et à avoir conscience de certains phantasmes inconscients). On n'a pas conscience de tous ces “moi”.. Une partie est consciente (celle dans l'ellipse) et une partie inconsciente, surtout en ce qui concerne la partie non réelle et notamment les refoulements. Toutefois en réfléchissant, en s'étudiant (les psy appellent cela “l'introspection”), on peut accéder petit à petit à une partie de l'inconscient, difficilement chez un jeune, un peu plus avec l'âge, mais jamais totalement, et pas toujours de façon très claire
Nous ne pouvons nous empêcher d'avoir une persona, puisque nous vivons en société et c'est vrai que toute vérité n'est pas bonne à dire, et que si l'on disait à tout instant tout ce que l'on pense sans réfléchir, la vie serait vite odieuse pour tous.Et notre Persona nous fait faire un certain cinéma et si nous jouons un “rôle” , c'est davantage pour les autres que devant nous mêmes. Alors l'effet produit sur les autres (ou que l'on aimerait produire) , nous intéresse beaucoup évidemment. Cela est encore plus sensible pour les jeunes que pour les adultes, car le groupe de copains a davantage d’importance pour eux, et notamment pour les ados-filles dont l'apparence évolue énormément en quelques années avec la puberté, et qui donc sont obligées de “changer de rôle”. Il y a dans notre cerveau un centre, pas très loin de ceux du langage, qui gère nos “rapports sociaux” sur le plan notamment de nos paroles et malheureusement les personnes dont ce centre est lésé, ne sont pas d'un commerce très facile. Mais il ne faut pas que notre persona prenne trop de place et il faut qu'une part d'elle importante soit constituée de notre vrai moi, et non uniquement de ce que nous voulons paraître; Avec notre famille, avec nos amis, jouer un rôle imaginaire et uniquement destiné à satisfaire ses désirs et à façonner l'opinion des autres selon sa propre volonté, faire ainsi un cinéma manipulateur, aboutit en général à l'incompréhension et à l'éloignement et malheureusement rend peu à peu impossible la vie en commun.
Il faut s'accepter et accepter les autres tels qu'ils sont et savoir limiter son rôle et être le plus possible soi même si on veut avoir une vie paisible et heureuse au milieu des autres.
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Quote
Et à chaque nouvelle rencontre, c'est de toi que je tombais plus amoureuse encore.
Cha (via cha-writer)
On a tous un rêve, un modèle idéal, une belle chimère qui nous poursuit. Alors ceux qui lui ressemblent, on en tombe amoureuse on croit alors que c’est le même homme que l’on continue à aimer. En fait c’est son image.
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Amour

Aimer n‘est rien , être aimé est un peu mieux Le bonheur suprême, c’est d’aimer et d’être aimé (ce n’est pas de moi !!).
Qu’est ce qu’aimer ?. L’amour du prochain, l’amour conjugal, l’amour maternel, l’amour filial, l’amour fraternel, l’amour de la patrie, l’amour de Dieu, l’amour propre... L’amour passager, l’amour éternel, l’amour libre, l’amour du bien, l’amour de la justice, l’amour de la vérité, l’amour de son métier, l’amour de l’art, l’amour de la nature, l’amour de l’argent, que n’aimerait on pas ? Un amant de cœur,un amour de petit chien, mon amour, elle est jolie comme un amour, poupée d’amour, gueule d’amour, un amour d’enfant, vous seriez un amour si... ... vous m’aimiez un peu ! Un mot d’amour, une lettre d’amour, un poème d’amour, une chanson d’amour, une déclaration, .... un peu, beaucoup, passionnément, pas du tout,....snif! Une histoire d’amour, un mariage d’amour, un chagrin d’amour, une nuit d’amour, de brèves amours, la saison des amours, de belles amours, l’amour à la papa, une amourette.... Amour quand tu nous tiens, si ce n’est plus de l’amour, c’est de la rage: on ne badine pas avec l’amour (Musset), le vert paradis des amours enfantines (Baudelaire) l’amour est enfant de Bohème (Bizet Carmen)....... L’amour en cage, un pommier d’amour.(pour les jardiniers).... Vous vous y reconnaissez, vous, dans tout cela ? Moi pas. Alors il va falloir que je vous demande de m’aider à réfléchir car j’ai un bon rhume et le cerveau embrumé ! Une de mes correspondante avait déjà essayé de m’aider sur ce sujet, il y a quelques années, et elle m’avait fait cette réflexion délicieuse (elle avait 12 ans); en fait elle l'avait copié : ce sont les paroles d'une chanson, mais je ne le savais pas, à cette époque. .....En amour il y a aussi des histoires de maîtresses. Ce que papa appelle de simples histoires de fesses. Mais maman dit que ça la blesse. Papa lui dit qu'il l'aime et les larmes disparaissent... Moi avec ma maîtresse, quand j’étais en CM2, ma seule histoire de fesses, c’est une grosse fessée pour cause d'impolitesse. Enfin, tout ça me semble bien complexe. Finalement je n'sais pas si l'amour m'intéresse?...”
Nota : amours, délices et orgues sont masculin au singulier et féminin eu pluriel. Fichue langue française !
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Pourquoi “Singe intelligent” ?

J’ai reçu un mail qui me demande pourquoi j’ai appelé mon blog “singe intelligent”. Certes on peut trouver cela présomptueux (intelligent?) voire raciste vis à vis des singes. Eh bien non, je les admire pour leurs capacités intellectuelles. J’aime bien cette photo du vieux singe à lunettes qui est l’avatar de mes blogs : elle me ressemble. Ayant 87 ans, j’ai une certaine expérience de la vie, et vous savez bien qu’on “n’apprend pas aux vieux singes à faire des grimaces” Intelligent, juste parce que je sais faire un peu plus de choses que les singes, uniquement à cause de l’évolution et du fait que les hommes ont peu à peu, développé ensemble leurs cultures (intellectuelles.-celles agricoles aussi).
Bien sûr, le singe n’est pas un homme, mais il a cependant des capacités que, souvent, nous ne soupçonnons pas. Nous savions déjà que les singes pouvaient comprendre un langage. Vers 1960 les américains ont élevé des guenons chimpanzés, en leur apprenant le langage des signes des sourds-muets, et ils avaient pu leur faire faire des phrases avec sujet- verbe - complément, voire adjectif. Ils avaient même réussi à leur faire comprendre des notions abstraites comme le « moi » devant une glace, ou être « belle » avec de beaux habits. Et chose extraordinaire, la guenon, devenue maman, essayait d’apprendre à sa petite guenon fille, l’ameSlan (american signs language).
Une zoologue américaine, Esther Clarke avait étudié les cris des gibbons, qui sont plus diversifiés que ceux des autres singes, car leur palais est fait légèrement différemment. Michael Cohen, informaticien passionné de zoologie avait mis au point un logiciel d’étude du chant des oiseau et il l’a mis à la disposition d’Esther Clark pour étudier ses gibbons aux grands bras. Il a ainsi déterminé l’usage de 16 sons, accompagnés d’une syntaxe et d’une grammaire. Les singes l’utilisent notamment pour transmettre des informations sur la nourriture ou les dangers, en formant une phrase du type verbe-noms-compléments.
L’équipe du CNRS,de la station de primatologie de Rousset, dirigée par Nicolas Claidière et Joël Fagot, voulait étudier les capacités cognitives des babouins et elle leur a appris des jeux d’ordinateurs, destinés à évaluer leurs capacités de réflexion et d’apprentissage. Les singes pouvaient aller jouer avec des écrans tactiles (de grandes tablettes), quand ils en avaient envie, avec au début de petites récompenses alimentaires quand ils réussissaient un jeu. Mais ensuite ils se sont intéressés à réussir (ils se sont pris au jeu en quelque sorte; une addiction comme les ados). Certains de ces jeux étaient un peu inspirés des tests de QI où l’on fait classer des formes; d’autres des tests de « mémory » où des images colorées de carrés apparaissaient quelques secondes et il fallait ensuite retrouver parmi des carrés restés blancs, lesquels étaient colorées lors de l’image projetée. Puis ils les ont fait jouer (chaque singe ayant sa tablette) au « téléphone arabe » (auquel vous avez sûrement joué avec des amis), quand on veut montrer que la transmission d’une information se déforme d’une personne à l’autre. Là il s’agissait de transmettre de mémoire, une série de figures géométriques (des tétraminos), préalablement projetée à l’écran. L’information a été transmise, comme pour les humains, avec quelques déformations. Les chercheurs ont mis ainsi en évidence les capacités d’évolution des singes avec apprentissage, mémorisation, réflexion, et celles de connaissances cumulatives, avec augmentation des performances, création de structures et transmission d’une lignée d’informations.
Les chercheurs ont été plus loin et ont appris aux singe une orthographe simplifiée. Ils leur ont appris à lire plusieurs centaines de mots composés de quatre lettres, ayant une signification, c’est à dire des suites qui ne soient pas n’importe lesquelles. Les singes ne connaissaient pas toujourst la signification des mots, mais ils étaient capables de déceler une suite de lettres incohérente, ne correspondant pas à un mot (par exemple 4 consonnes).
Ces résultats ne m’étonnent pas : en fait les singes ne peuvent parler car leur larynx, très différent de celui de l’homme, n’est pas capable d’articuler. Mais il semble que leur cortex gauche, certes moins évolué que celui de l’homme, leur permette de concevoir une forme de langage simplifié. L’originalité de l’étude vient du fait que chaque babouin n’apprennait pas seul, mais que c’était une famille de babouins qui étudiait en groupe devant des tablette, chacun participant aux progrès du groupe. Les résultats différaient selon les groupes de babouins utilisés. Pour les chercheurs, cette modélisation est représentative des vraies générations qui lient en cascades arrières-grands parents, grands parents-parents et enfants…et l’évolution du savoir chez les premiers hommes. Pourquoi ce type d'évolution culturelle n'a pu être observé avec certitude dans la nature auparavant ? Selon les experts, cela tient à la dimension utilitaire (comme la création d'outils) de la culture des primates. Finalement il a fallu qu’on prenne modèle sur nos ados et qu’on rende ces pauvres singes accros aux jeux vidéos sur des tablettes tactiles !!
La prochaine étape va être d'apprendre à lire aux singes, puis à taper des mots sur un clavier !! On a déjà obtenu quelques résultats.
Je pourrai alors engager un singe pour écrire mes articles sur ce blog; ce serait quand même moins raciste que l'écrivain qui engage un « nègre » pour écrire ses livres !! lol
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La vie des puceronnes

Aujourd’hui, je manque de temps pour écrire. Alors, je recopierai un article paru dans « Maison et Jardin », qui montre combien la nature est bien faite, mais parfois assez bizarre. C’est l’histoire de la vie des « puceronnes ».
« Début du printemps, une puceronne, future fondatrice de la colonie, éclôt de son œuf, logé dans une crevasse de l’écorce d’un peuplier, au moment où l'arbre déroule ses feuilles. Parfaite synchronisation ! Avec ses stylets aiguisés, elle transperce un jeune pétiole. Sa salive provoque une réaction de défense chez l'arbre, qui tord les tissus du pétiole pour tenter d'isoler le parasite; lequel n’attendait pas mieux ! Désormais enrobée dans une spirale qui la protège des intempéries et des ennemis,la mère puceronne fonde son peuple, dans ce renflement de la feuille, que l’on appelle une « galle » et qui mesure une dizaine de millimètres.
Sans avoir été fécondée par un mâle, elle produit une grande quantité de pucerons femelles destinées à protéger et nettoyer le royaume. L’intérieur d'une galle est une ville miniature qui grouille de pucerons de toutes formes et à tous les stades de développement. Des filaments de cire isolants protègent la colonie de l'humidité et du froid, et entravent le déplacement des prédateurs.
Fin août, la diminution de la température et de la luminosité stimule l'apparition d'individus ailés. ta galle devient rougeâtre et sèche en s'ouvrant. Des exploratrices se font emporter par le vent. Là où elles atterrissent, elles donnent naissance pour la première fois à des pucerons mâles et femelles. À l'automne, les pucerons s'accouplent enfin. Puis, les femelles pondent un œuf… unique ! Logé dans une crevasse de I'écorce, ce dernier est capable de résister à des froids sibériens. Aux beaux jours d'avril, il en sortira une nouvelle fondatrice qui donnera naissance à un autre petit royaume spiralé.
La qualité de la sève et la taille de ta feuille peuvent être l’enjeu de combats acharnés pour un territoire de quelques millimètres carrés. Chez certaines espèces de Pemphigus, (pucerons), les femelles fondatrices se poussent et se donnent des coups de pattes pour conquérir le meilleur bout de pétiole, le plus proche des sources de sève. Pour se débarrasser de l'excès de sucres contenus dans le liquide, les pucerons sécrètent du miellat, apprécié par tes fourmis. En échange de ces déjections sucrées, celles-ci protègent les pucerons des coccinelles et autres prédateurs. La protection est aussi assurée au sein de la colonie par des puceronnes spécialisées, trapues, avec une épaisse armure. Les soldats de cette armée féminine professionnelle patrouillent le long du pétiole, prêts à transpercer les larves de coccinelles ou d'autres envahisseurs avec leurs pattes élargies. Ils perdent souvent la vie lors de cet élan altruiste envers la colonie… »
Alexandro Staehli & Sofia Matos.
N’est ce pas extraordinaire ! Ci dessous des photos de galles des pucerons.

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Je suis devenu acteur.......malgré moi !

Le jour de mon anniversaire, j’ai eu droit à une surprise : Google allait m’offrir un cadeau.! Il fallait que je regarde d’abord trois séquences youtube.
Dans la première on me montrait un très mignon bébé et j’étais attendri, puis un enfant plus ou moins esclave et qui ne mangeait pas à se faim. J’étais à la fois attristé et indigné.
Dans la deuxième séquence je voyais des plats succulents, pas américains, mais cuisinés par un grand chef; et j’avais l’eau à la bouche. Puis on me montrait une personne en train de se tordre de douleur, et qui souffrait manifestement de coliques horribles. J’avoue que je partageais un peu sa souffrance.
Dans la troisième, je voyais d’abord un serpent venimeux qui venait vers moi, tous crocs dehors. Cela ne me faisait pas peur, c’était du cinéma. Mais soudain une grosse araignée jaillit et saute sur l’écran (de l’autre coté bien sûr). Mais sur le moment j’ai eu un mouvement de recul avec un petit cri de surprise.
Ayant fini ce visionnage, je me suis demandé à quoi rimait tout cela.
Puis deux heures après j’ai reçu un petit film dans lequel j’étais, parait il, un grand acteur !
En fait Google m’avait filmé avec ma webcam pendant le visionnement de youtube et il avait fait un montage. Les scènes représentaient alternativement des plans où je n’étais pas et ensuite mon visage.
Dans une premier clip, je caressais un petit chat et j’étais aux anges. Lui ronronnait. Puis je voyais le cadavre de ce même chat, on le mettait dans un cercueil et j’assistais à son enterrement. J’avais l’air indigné puis très triste.
Dans la deuxième scène, j’étais sur le fauteuil de mon bureau, mais on voyait des cordes autour de mon corps, qui m’attachaient. Puis on mettait sur le bureau des plats de nourriture dont on me vantait la saveur, mais, attaché, je ne pouvais y toucher. et je salivais d’envie. On me donnait alors une cuillerée de confiture dans la bouche (enfin, je suppose que c’était la mienne !). Et on montrait un corps (vu de dos était ce moi !) qui se tordait de douleur et ma figure semblait en effet marquée par la souffrance. Enfin on voyait un corps par terre, toujours de dos, mais sans vie. Etait ce moi ?
Dans le troisième clip, j’étais dans un avion et je pilotais (enfin on ne voyait que mes mains !). Puis le moteur avait des ratés et on voyait une certaine tension sur mon visage. Enfin l’avion perdait sa queue et un morceau d’aile et plongeait dans l’espace. Je sursautais sur mon siège et poussais un cri.
J’avoue que ce cadeau ne m’a fait guère plaisir et je cherche comment pouvoir bloquer ma webcam et que l’on ne puisse pas la déclencher à mon insu. Je ne me suis pas trouvé grand acteur et les clips goût américain ne m’inspirent pas. Je ne répondrai plus aux propositions de Google.
Mais bien sûr, ce n'est qu'un ….
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Changement d’heure, est ce la dernière fois ?

Je viens d'avancer d’une heure tous mes réveils, sauf ceux, raccordés à un réseau , qui se sont passés demi et me donnent l’heure exacte. Gros-travail ! Il semblerait que ce soit l’avant-dernière fois, car l’Europe voulait ne plus changer d’heure. Le Parlement européen a en effet appelé, en février 2018, la Commission européenne à mener une enquête et à proposer éventuellement une modification de la directive concernant le changement d’heure deux fois par an. Durant l’été, des consultations ont été menées et 84% des votants ont souhaité ne plus changer d’heure et le parlement européen a proposé en septembre de réviser la directive. Chaque pays européen a alors été chargé d’organiser des consultations de ses citoyens. En France 28 millions de personnes ont voté et 83,7% sont favorable à l’abolition du changement d’heure, 59,17% souhaitant rester à l’heure d’été. Le Parlement européen et le Conseil de l’UE doivent décider du principe et ensuite chaque état membre devra choisir l’heure qu’il veut adopter. Actuellement les pays du sud préfèrent l’heure d’été, et les pays du Nord, l’heure d’hiver. Mais cela semble beaucoup poser de problèmes et la mesure qui devait intervenir en avril 2019 a été reportée, semble t’il, à 2021.
J’avoue que je ne le comprends pas. Pourquoi changeait on d’heure ?
Le changement d’heure avait été décidé, en 1976, au moment du choc pétrolier, pour économiser l’énergie électrique en essayant de faire coïncider le maximum d’horaires de travail avec la lumière du jour. On estime qu’actuellement, l’économie et de l’ordre de 440 GWh en dépenses d’électricité. C’est en fait très peu, la France consommant annuellement 475 000 GWh par an. Cela représente 0,1% environ de la consommation. Par ailleurs le coût économique du changement d’heure est quasi-nul. Le bénéfice économique diminue actuellement avec les ampoules basse-consommation et des chauffages plus performants. Cet aspect n'est donc plus justifié face aux inconvénients, Le changement d’heure a ensuite été adopté par les autres pays de l’Europe, et les dates sont les mêmes. (derniers dimanches de mars et d’octobre). La France est à GMT + 1 en hiver et GMT + 2 en été, GMT étant l’heure de Greenwich.
Quels sont les inconvénients d’un tel changement ? Les habitudes de sommeil sont modifiées par ce changement d’heure, notre horloge biologique est perturbée, et nous mettons plus ou moins de temps à nous habituer au nouvel horaire. Nous constatons presque tous ces conséquences. Les crèches, les écoles, les hôpitaux , les centres de séjour de personnes âgées constatent ces inconvénients. Les médecins estiment de ce changement d’heure favorise de façon passagère la fatigue et les troubles de l’humeur et une augmentation provisoire des crises cardiaques. D’autres études montreraient une augmentation pendant quelques jours des accidents de la route (y compris les piétons), et des accidents du travail. Les pharmaciens constatent une augmentation des achats de somnifères. Les bêtes sont tout aussi perturbées que les hommes si on change leurs habitudes. Les soins aux animaux, la traite du lait, doivent se faire si possible à heures fixes et on ne peut changer brutalement ces horaires. Les agriculteurs observent des baisses de rendement provisoires dues au changement d’heure. Comment choisir entre heure d’hiver et heure d’été. Si la France optait pour conserver toute l’année l’heure d’hiver, alors le soleil se lèverait le 21 juin, jour le plus long, vers 5 heures du matin et se coucherait vers 21 heures. Le 21 décembre, journée la plus courte, il se lèverait vers 9 heures et se coucherait vers 17 heures Si la France optait pour conserver toute l’année l’heure d’été, alors le soleil se lèverait le 21 juin, vers 6 heures du matin et se coucherait vers 22 heures. Le 21 décembre, il se lèverait vers 10 heures et se coucherait vers 18 heures. Ces heures sont approximatives, car cela dépend de l’endroit, environ 1/2 heure plus tôt à l’est et 1/2 heure plus tard à l’ouest, par exemple en Bretagne. Une majorité de Français apprécie davantage de lumière naturelle en soirée, surtout l’été. Si on gardait toute l’année l’heure d’été, les journées ensoleillées étant plus longues, cela favorise la synthèse de la vitamine D , qui permet l’assimilation du calcium et du phosphore par les intestins et protège en particulier les os de la décalcification ainsi que la tonicité musculaire. Cette vitamine D semble diminuer le risque de cancer, et celui de troubles cardio-vasculaires. Un déficit de vitamine D semble être corrélé avec un déficit cognitif chez la personne âgée. L'ensoleillement est donc très bénéfique pour la santé. L’heure d’été peut favoriser la pratique de sports et agit favorablement sur le moral du fait d’une durée plus grande de luminosité le soir.. Les entreprises du tourisme estiment qu’elles bénéficieraient de l’allongement des soirées due au choix de l’heure d’été. Par contre en hiver le jour ne se lèvera qu’entre 9 et 10 heure, c’est à dire nettement après le début des horaires de travail ou scolaires. C’est relativement pénalisant pour les travailleurs en extérieur (BTP en particulier). Et le choix de l’heure d’été nous éloigne un peu du cycle solaire sur lequel est calé notre horloge biologique. Quels sont les difficultés annoncées ? L’une de difficultés possible serait le choix différent de deux pays voisins, qui instituerait un décalage d’une heure entre les deux pays, dont devraient tenir compte les travailleurs frontaliers qui travaillent dans le pays étranger. J’avoue ne pas comprendre. En France les horaires de travail sont différents d’une personne à l’autre. Si le pays voisin est en permanence à l’heure d’hiver, et nous à l’heure d’été, et que le travail dans ce pays commence à 8h, c’est comme si; pour nous il commençait à 9h. C’est facile de se rappeler 9h au lieu de 8h comme début du travail !! L’Association internationale de transport aérien semble demander un énorme délai pour s’adapter à la suppression du changement d’heure (18 mois !). Là aussi je ne comprends pas : les horaires de vols des avions sont programmées longtemps à l’avance , mais elles le sont en heures GMT (c’est à dire solaires), y compris les heures d'atterrissages et décollages, et les aéroports s’arrangent ensuite pour convertir en heures locales. Et les compagnies sont déjà habituées aux différences dues aux fuseaux horaires. Je ne vois pas où est la difficulté : cela changerait éventuellement uniquement les horaires des passagers; ce sont de simples soustractions ou additions et toute électronique fait cela facilement. La SNCF ne semble pas craindre des difficultés notables. Bien sûr il faudra une certaine coopération pour décider au mieux entre pays européens, Il vaut mieux par exemple être à la même heure que l’Allemagne, plutôt qu’à celle de l’Angleterre, car la Manche est un plus grand obstacle. Mais l’Europe est grande et il y a déjà trois fuseaux horaires sur l’Europe (soit deux heures heures de décalage entre le Portugal et la Bulgarie). Et la France est actuellement sur le fuseau horaire de Paris- Berlin et non sur celui de Greenwich. Les inconvénients de l’heure d’été en hiver sont réels en raison du décalage du jours et des activités, mais ce décalage existe déjà et les horaires dans certains métiers pourraient être aménagés. Personnellement je suis partisan de l’abandon du changement d’heure. Je préfèrerais l’heure d’été qui prolonge la luminosité le soir, et je comprends mal les difficultés de réalisation du projet nécessitant un report aussi long, car partout le traitement de l’heure est informatisé (ordinateurs, téléphones, internet et télévision ….)
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Qu’y a til de drôle dans un micro-ordinateur ?
Aujourd’hui, pour changer, un petit intermède.

Je suis très fana des micro-ordinateurs que j'utilise depuis 1979 et de mon macintosh en particulier, depuis 1983. Voici quelques réflexions trouvées sur internet, concernant les micro-ordinateurs, que nous utilisons tous, énormément, tous les jours :
Un ingénieur Linux, un ingénieur Mac et un ingénieur Microsoft sont en voiture et le pneu d'une roue crève. - L'ingénieur Mac dit : "Il faut changer le pneu pour pouvoir continuer" - L'ingénieur Linux dit : "Il faut d'abord trouver pourquoi le pneu à crevé pour que ça ne reproduise pas" - L'ingénieur Microsoft dit : "On a qu'à continuer comme ça et on verra bien si ça se répare tout seul" C'est tout à fait ce que je pense des bugs d'Office 2016 et Office 2019
A quoi sert Internet Explorer ? -A télécharger Mozilla Firefox. Y en a t'il encore qui se servent d'Internet Explorer ? Dans Mac OSX il y a un noyau, dans Windows des pépins...
Eh oui, je suis fana Mac. Comment fait un anthropophage quand il en a marre d'être sur Messenger ? Il se met en statut "Parti manger" Les jeux vidéo sur ordinateur et internet peuvent être considérés comme l'un des contraceptifs les plus sûrs de notre génération. Le vrai fana de micro-informatique, c'est celui qui croit que dans 1 km il y a 1024 mètres.
Mais mes petits enfants ont oublié qu'un km2 ne fait pas 1000 m2 et ne connaissent plus les formules des surface et volume de la sphère. Trump et un de ses conseillers sont en grande discussion lorsque le Chef d'Etat Major des Armées américaines, convoqué, arrive : - Vous semblez très occupé, Monsieur le Président, que puis-je faire pour vous? - On est en train de préparer la troisième guerre mondiale. - On n'a pas encore décidé les détails, mais le but est d'exterminer 14 millions de musulmans et un informaticien. - Un informaticien ? Pourquoi voulez-vous exterminer un informaticien ? demande le militaire. Trump regarde son conseiller : - Tu vois ce que je disais? Personne ne nous posera de questions sur les 14 millions de musulmans!!
Cela m’étonne pas de Trump Une enseignante francophone au Canada expliquait à sa classe que dans la langue française, les noms, contrairement à l'anglais, sont désignés au masculin et au féminin. Par exemple : maison est féminin... une maison ; crayon par contre, est masculin...un crayon. Un élève demanda à l'enseignante de quel genre est donc le nom micro-ordinateur. Au lieu de donner la réponse, l'enseignante a séparé la classe en deux groupes, garçons et filles, leur demandant de décider d'eux-mêmes si ordinateur est masculin ou féminin. Elle a demandé à chaque groupe de donner 4 bonnes raisons pour appuyer sa recommandation. Les garçons ont décidé à l'unanimité que "ordinateur" est effectivement du genre féminin (une ordinateur) parce que : 1. Personne d'autre que son créateur ne comprend sa logique intérieure; 2. Le langage de base que les ordinateurs utilisent avec d'autres ordinateurs est incompréhensible pour quiconque; 3. Même la plus petite erreur est conservée en mémoire à long terme pour être ramenée à la surface plus tard; 4. Aussitôt que vous utilisez régulièrement une ordinateur, vous vous exposez à dépenser la moitié d'une paie pour acheter des accessoires pour elle. Le groupe de filles, toutefois, a conclu que l'ordinateur est de genre masculin parce que : 1. Afin d'accomplir quoi que ce soit avec lui, tu dois l'allumer; 2. Il est bourré de matériel de base, mais ne peut penser par lui même; 3. Il est sensé régler beaucoup de problèmes, mais la moitié du temps, il est le problème lui-même; 4. Aussitôt que tu en utilises un régulièrement, tu te rends compte que si tu avais attendu un peu, tu aurais obtenu un meilleur modèle.
Après on s'étonnera qu'il y ait tant de divorces !
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Plaques tectoniques et tremblements de terre.
Nous savons maintenant quelle est la structure en couches de notre terre. Nous allons voir ensemble ce que sont les plaques tectoniques et la cause des tremblements de terre.
La croûte terrestre et la première couche rigide du manteau (c’est à dire la lithosphère) sont constituées de plaques qui s'encastrent les unes dans les autres comme les pièces d'un puzzle. Le magma du manteau terrestre plastique (deuxième et troisième sous-couches), est en mouvement circulaire constant (à vitesse très lente bien sûr). Ainsi, le magma qui se trouve près du noyau, très chaud et léger, monte en surface alors que le magma près de la surface se refroidit et durçit et replonge en profondeur. Ces mouvements de convection entraînent les plaques tectoniques et provoquent différents types de mouvements. Il est probable que ce sont ces mouvements qui, il y a des milliards d’années ont entraîné les cassures entre plaques, à des endroits où la lithosphère était plus fragile Les vitesses de déplacement des plaques sont évidemment faibles, mais mesurables : quelques centimètres par an. Ces plaques peuvent s'éloigner les unes des autres, se frotter, entrer en collision ou glisser l'une sous l'autre. Les tremblements de terre se produisent là où les plaques bougent et se gênent mutuellement.
Deux plaques tectoniques peuvent s'éloigner l'une de l'autre sous l'effet du magma qui monte à la surface et leur éloignement se déroule surtout dans les fonds océaniques. Le magma devient alors solide et forme une longue chaîne de montagnes sous-marines qu'on appelle «dorsale océanique». C'est au niveau des dorsales océaniques que se forme la nouvelle croûte terrestre . Il peut aussi y avoir un effondrement et que les océans se forment ou s'élargissent.

Deux plaques peuvent se rapprocher et entrer en collision. Ce mouvement entraîne souvent la formation de montagnes et la création de failles. Lors de la collision de deux plaques, la plaque la plus dense descend dans le manteau où elle redeviendra plastique alors que la plaque la moins dense demeure en surface. Du magma peut sortir de la croûte terrestre à ces endroits, ce qui peut provoquer la formation de volcan, voire de montagnes.

Les conséquences ne sont pas, le plus souvent, aussi spectaculaires mais tout aussi dangereuses. Ce sont des tremblements de terre très violents. Si elle avait été libre, la plaque aurait avancé lentement tous les ans. Mais elle est bloquée par l’autre plaque et ne passe pas immédiatement dessous ou n’avance pas en raison des forces de frottements sur de grandes surfaces. Les mouvements du manteau continuent à augmenter la force qui tend à pousser les plaques l’une vers l’autre, et, un jour, la force est telle que le mouvement se fait brutalement, provoquant une brusque avancée importante et un grand tremblement de terre. C’est ce qui s’est probablement passé au Népal. Des facteurs peuvent contribuer à ces mouvements, comme la présence de montagnes près de la faille, le poids plus important de la croûte renforçant le mouvement convergent. C’est ce qui s’est passé au Népal. L’épicentre du séisme n’est pas là où les cartes géographiques situent la limite entre les plaques. D’une part ces cartes sont approximatives, d’autre part les failles ne sont ni rectilignes, ni verticales, et la rupture se fait au point le plus fragile et de tension maximale.

Les plaques, lors de leurs mouvements, peuvent frotter les unes sur les autres latéralement. Elles glissent alors parallèlement l'une contre l'autre. Le frottement du au fait que les frontières des plaques ne sont pas rectilignes, produit une grande quantité d'énergie qui peut provoquer d'importants tremblements de terre. Des facteurs peuvent contribuer à ces mouvements, comme la présence de montagnes près de la faille, le poids plus important de la croûte renforçant le mouvement convergent.
Les répliques des tremblements de terre sont en fait de petits tremblements de terre successifs dus au même déplacement des plaques. Lors du premier séisme important, le déplacement a été brutal et de grand amplitude sous l'effet de l'énergie accumulée. Mais il n'a pas été toujours complet en raison des frottements résiduels. Il peut donc y avoir ensuite des déplacements plus faibles des plaques, jusqu'à ce que les contraintes aient disparu, lesquels engendrent des séismes successifs plus faibles, dont les épicentres sont voisins du premier..
On distingue sept plaques principales correspondant à des continents, et une trentaine de plaques secondaires, et au total si on compte des subdivision, environ 70 plaques, leurs jonctions étant des dorsales ou des failles. (voir carte ci dessous).
La France se trouve sur une plaque très vaste, la plaque eurasienne, qui englobe pratiquement toute l’Asie, toute l’Europe et aussi une bonne partie de l’Atlantique Nord. Elle bénéficie d’une relative tranquillité car les frontières de la plaque et de plaques secondaires, sont éloignées du territoire français
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