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24 février - Retour

Nous avons dit au revoir à Blandine avant qu’elle ne parte travailler, l’émotion était palpable. Nous avons fini nos valises, dit au revoir à Adrien et nous sommes partis prendre la navette pour l’aéroport, d’où j’écris.

Les deux semaines ici sont passées à une vitesse folle, nous n’avons pas eu le temps de nous ennuyer ! La cohabitation à 5 a été plutôt facile, nous avions tous un rythme similaire, et les mêmes envies d’activités. Nous avons eu de la chance car il n’a pas fait trop froid, nous avons pu profiter de l’extérieur sans être transis, et étant donné que les meilleures activités au Québec se font dehors, c’était parfait!

J’aime toujours autant ce pays, les gens sont accueillants, les paysages sont grandioses, les moments passés fantastiques ! Il me reste encore beaucoup de choses à y faire, et comme Blandine et Adrien y restent un an de plus, il y a des chances que je revienne les voir. Je repars le coeur gros, mais ravie !

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23 février - Jardin botanique 

Blandine est partie travailler ce matin, avec Alix et Romain nous avons pris le métro pour aller au Jardin Botanique de Montréal. Il se situe en face du stade olympique, avec son toit rétractable, qui ne se rétracte plus à cause de sa fragilité, en partie due à la neige. Nous nous sommes promenés dans le Jardin de Chine, l’un des jardins chinois les plus importants du monde en dehors de la Chine. Sous la neige, on en voit que les bâtiments, les plantes sont protégées dans des mini-tipis. Même si la tentation de rester dans le Jardin Botanique était grande, il faisait vraiment froid ce matin pour que nous restions dehors, nous avons donc du écourter notre visite et nous avons repris le métro vers le centre-ville. 

Nous avons mangé dans un food-court, et je me suis séparée d’Alix et Romain pour aller faire du shopping dans un centre commercial un peu éloignée de là où nous étions. Eux ont fait des magasinages de souvenirs et je suis allée chez American Eagle, une marque américaine de vêtements que j’aime beaucoup. Sans nous être concertés, nous nous sommes étonnamment retrouvés à la sortie du métro près de chez Blandine et Adrien, nous avons fait quelques courses et nous sommes rentrés.

Nous avons fait nos valise et notre enregistrement et Blandine est rentrée du travail. De la fromagerie, elle avait ramené de quoi faire une raclette, et Aymeric nous a rejoint pour manger. Nous avons fait un blind test de musiques de films, je suis bien évidemment restée très chill, comme je sais très bien faire quand j’ai très envie de gagner un jeu…. Nous avons fait un petit jeu de cartes après ça, et quand nous nous sommes rendus compte qu’il commençait à être un peu tard, il a fallu se dire au revoir. D’abord à Aymeric, mais aussi à Blandine que nous apercevrons seulement quelques minutes demain matin (dans 5 heures), avant qu’elle parte travailler, et que nous partions ensuite pour l’aéroport. 

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22 février - Parc national des îles de Boucherville

Aujourd’hui était le dernier jour où Blandine pouvait être avec nous toute la journée, nous devions aller skier, mais ma douleur au bras n’est pas passée… Nous n’avons pas voulu tenter le diable et nous avons changé nos plans. Avec nos sandwichs dans le sac à dos, nous sommes allés récupérer la Communauto et nous avons pris la direction de Beloeil, une ville à l’extérieur de Montréal sur la route de Québec. Blandine nous a emmené au Sail, un immense magasin d’activités d’extérieur où ils vendent tout le matériel nécessaire pour s’occuper dehors, autant en été qu’en hiver. Elle voulait acheté un sac de randonnée, mais c'est Alix qui s'en est choisi un.

Ensuite, nous sommes revenus vers Montréal, vers le parc national des Iles de Boucherville, un archipel de 6 îles à la faune très riche. Nous avons pris notre repas dans le centre d’accueil, et nous avons un peu trop tardé, ce qui nous a juste laissé le temps de faire un petit tour dans le parc, qui fermait à 16h. L’hiver, il y a peu d’oiseaux, par contre, nous avons pu observer de nombreux spécimens de la colonie de cerfs de Virginie présents sur le site, même si nous avons vu la plupart de loin. Ceux que nous avons vu de près ne se laissait pas approcher, cela ne nous a pas empêché d’être ébahis par ces animaux graciles. 

Nous sommes rentrés à Montréal en fin d’après-midi, certains ont joué aux cartes, d’autres ont fait des squats (inutile de vous préciser dans quel team j’étais…), nous avons préparé à manger et nous avons fini la soirée tranquillement. Demain est déjà notre dernier jour entier sur place…

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21 février - Marché Jean-Talon et patin

Nous avons pris notre temps ce matin, et nous sommes allés faire des courses au marché Jean-Talon en fin de matinée. Nous avons acheté de quoi manger pour ce midi, et nous y avons aussi fait le plein de sirop d’érable. Nous avons dégusté un cône au sirop d’érable, très sucré mais délicieux! Nous nous sommes promenés dans le quartier et nous sommes tombés sur une petite boutique de créateurs très cool, où j’ai acheté une super paire de boucles d’oreilles. Comme nous avons un peu traîné là-bas, nous ne sommes rentrés à l’appartement qu’en début d’après-midi.

Après manger, nous avons organisé notre journée de demain, à la station de ski de Owl’s Head, dans les cantons de l’Est.

En fin de journée, quand Adrien avait fini de travailler, nous sommes allés en centre-ville pour faire du patin à la patinoire du quartier des spectacles. Alix, Romain et moi n’avions qu’à louer des patins, l’accès à la glace est gratuit. La plupart des québécois ont leurs propres patins. Les 2 premiers tours m’ont permis de me remettre en jambe, puis j’ai pris la confiance, et en essayant de patiner en marche arrière, je suis tombée. Au premier abord, rien de très grave, mais je n’étais plus très sereine, et je suis restée plutôt sage.

Quand nous commencions à avoir un peu froid, et surtout faim, nous avons enlevé nos patins et nous sommes allés manger au Poincarré, un bar/resto dans le quartier chinois qui propose pleins de plats à base d’aliments fermentés. Deux amis français de Blandine et Adrien nous y ont rejoint.

La douleur dans mon coude ne va pas en s’arrangeant, donc il y a une très forte probabilité que la sortie ski de demain soit annulée, à mon très grand regret…

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20 février - Parc du Mont-Tremblant

Nous avons rangé nos affaires après le petit-déjeuner et nous avons pris la route vers le parc national du Mont-Tremblant pour faire une randonnée. Nous avions un doute sur le fait que nous puissions la faire à cause de la tempête de neige sous laquelle nous roulions, même si ça donnait une super ambiance. La chance était de notre côté, le ciel était en train de se dégager quand nous sommes arrivés à notre parking. 

Nous avons emprunté le sentier de la roche, un chemin enneigé en pleine forêt. Nous sommes montés jusqu’à un belvédère avec une belle vue sur la vallée du lac Monroe, où nous avons pris nos sandwichs. Les nuages ont disparu pendant le repas, et nous avons eu un grand soleil pour le reste de l’après-midi. La redescente se faisait par le même chemin, mais ça nous a pris beaucoup moins de temps grâce aux toboggans de neige parsemés sur le chemin, clairement le meilleur moment de la ballade! Arrivés au centre d’accueil, Aymeric nous a quitté pour retourner à Montréal, et comme nous avions du temps, nous avons trainés autour de la cheminée avec un café/chocolat chaud et la vue sur le lac. 

Sur la route du retour, nous nous sommes arrêtés à la station de ski de Mont-Tremblant, l’une des plus grosses de l’est de l’Amérique du Nord. Quelques kilomètres avant d’arriver, il y a déjà des grosses infrastructures hôtelières et touristiques. Nous nous sommes promenés dans le village piétonnier de la station, à la fin de la journée de ski, tout le monde redescendait à sa voiture ou profitait des nombreux magasins du village. Il a été construit spécialement pour la station de ski, donc tout les bâtiments très colorés se ressemblent et l’on se croirait dans le Disneyland de la montagne. Il y a une petite ambiance de station alpine, mais les terrasses ultra-chauffées avec grands écrans nous rappellent que nous sommes bien en Amérique. Pour le goûter, nous avons mangé des queues de castor, une sorte de pâte à gaufres frite sur laquelle on peut napper ce que l'on veut. J'en ai partagé une au sirop d'érable avec Adrien.

Nous sommes rentrés à Montréal en début de soirée, lessivés de notre super week-end coupés du monde.

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19 février - Chalet 

Étant donné que nous nous sommes couchés un peu tard hier, nous nous sommes aussi levés tard. Une fois que nous étions tous debout, nous avons préparé notre festin : œufs, pancakes, bagels, avocat, fromage, salade de fruits.

Après avoir chiller autour de la table, nous nous sommes habillés pour faire une ballade autour du lac, mais impossible de s’en approcher, tous les chalets sont construits au bord et il n’y a pas de chemin qui longe la rive. Nous avons fini par y accéder en passant par un chemin privé, les propriétaires n’étaient pas là. Nous avons hésité un peu, mais nous avons fini par marcher sur la glace, et la vue depuis le lac était vraiment impressionnante. 

En rentrant, nous avons sauté dans le jacuzzi, de jour cette fois-ci, avec les couleurs du soleil couchant dans le ciel. Nous avons joué pendant l’apéro et qu’Alix et Adrien préparait à manger, et nous avons refait un dernier coup de bain à remous avant d’aller nous coucher pour notre dernière nuit dans le chalet.

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18 février - Les tubes

Ce matin, nous avons fini de préparer nos affaires pour partir 3 jours dans un chalet au bord du lac Nominingue, dans les Laurentides. Pour l’occasion, Blandine avait loué une voiture avec Communauto, un service de voitures en libre-service. Sur la route, nous avons récupéré Aymeric, un ami du badminton de Blandine et Adrien.

Nous sommes arrivés à Saint-Sauveur en fin de matinée. C’est une ville que je connais bien vu que ma tante Eliane y habitait pendant que j’étais à Bishops. Au programme de la journée, les tubes! Ce sont des grosses bouées noires, qui ressemblent à des gros pneus qui permettent de glisser sur la neige. Il y avait des tapis et des télésièges pour remonter en haut des pistes tracées, avec différents niveaux de sensations. La plupart des pistes peuvent se faire seul, mais on peut aussi s’accrocher et descendre à plusieurs, nous avons ainsi descendu certaines pistes tous les six. Nous nous sommes amusés comme des gamins!

Après notre sandwich, nous avons pris une tire sur la neige, du sirop d’érable chaud coulé sur la neige qui fait une sucette, littéralement du sucre en bâton. Nous avons finit les dernières courses pour le chalet et nous avons pris la route. Nous avons fait une halte au village de Mont-Tremblant, une petite ville toute mignonne qui avait encore ses décorations de Noël, ce qui nous donnait l’impression d’être dans un de ces films de Noël bien cucul.

Nous sommes arrivés au chalet juste après la nuit, nous avons enfilé nos maillots de bain, et nous nous sommes jetés dans le jacuzzi du jardin, au beau milieu de la neige fraiche. Nous y sommes restés un bout de temps, à discuter en buvant de la bière, et en nous rafraîchissant de temps en temps dans la neige.

A la fromagerie, Blandine nous avait acheté de quoi faire de la fondue suisse. Ça a un peu empesté le chalet, mais c’était délicieux! Nous avons fini la soirée en jouant et en dansant.

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17 février - Parc Jean-Drapeau

Aujourd'hui a été une journée plutôt tranquille. Il neigeait ce matin donc nous avons pris notre temps pour nous lever et pour déjeuner, et nous sommes partis vers 11h avec Alix et Romain pour prendre le métro direction le Parc Jean-Drapeau. Le parc est constitué de deux îles, l'île Sainte-Hélène, naturelle, et l'île Notre-Dame, créée avec la terre excavée pour construire le métro de Montréal. Il y a pleins d'activités possibles, des sentiers de raquettes, de ski de fond, de patin, mais aussi des infrastructures sportives (bassin d'aviron, piscine), un circuit de Formule 1, un musée et un parc d'attraction (ouvert uniquement l'été). Nous avons fait un petit tour des deux îles et nous avons repris le métro vers le centre-ville.

Nous sommes arrivés dans l'un des quartier les plus vivants de la ville, dans la partie commerçante de la rue Saint-Catherine. Nous avons mangé des bagels dans l'un des nombreux food-court de la ville souterraine. On peut se promener entre les centre commerciaux du centre-ville grâce à un réseau de sous-terrains, comme ça, pas besoin de ressortir dans le froid pour changer de magasin ! Romain nous a quitté et nous avons fait un peu de magasinage avec Alix, mais nous n'avons pas trouvé grand chose, soit c'était pour des ados, soit pour des personnes plus âgées. Nous avons quand même crapahuté à travers le centre-ville, nous sommes passées sur la Place des Arts, où se déroulent les nombreux festivals, spectacles et animations de la ville.

Nous avons fini notre virée dans une friperie qui ne payait pas de mine, la devanture donnait plus l'impression d'un squat. Une fois à l'intérieur, nous avons compris pourquoi elle était si réputée, la décoration est incroyablement kitsch! Il y en a partout, et pour tous les goûts, je vous laisse observer les détails sur les photos (il y a même Michael Jackson qui montre son bébé à la fenêtre dehors). Nous avons pris un thé et une limonade dans le café de la friperie et nous sommes rentrées.

Alix, Romain et Adrien sont allés faire des courses pour notre week-end en chalet, Blandine et moi avons joué à Hanabi. Demain matin, samedi, nous partons passer le week-end dans un châlet au bord d'un lac, je ne promets donc pas la publication quotidienne...

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16 février - La Jacques-Cartier 

Nous avons rendu le logement dans la matinée et nous nous sommes dirigés vers le parc de la Jacques-Cartier, qui tient son nom de la rivière qui le traverse. C’est un immense parc au nord de Québec où l’on peut faire de la randonnée l’été et des raquettes l’hiver, bien que le domaine soit réduit à cause de la neige. Nous n’étions pas équipés, mais nous avons quand même tenté le chemin de l’Éperon, juste à l'entrée du parc. Malgré quelques endroits où l’on s’enfonçait, nous avons quand même pu marcher sans matériel, j’ai juste pris les bâtons pour la montée. Il y avait deux options : soit une montée ardue et une descente graduelle, soit une montée graduelle et une descente ardue. Nous avons choisi la deuxième option, et c’était la meilleure, car c’était vraiment plus facile! En haut du mont, nous avions une magnifique vue panoramique sur les vallées des rivières de l’Épaule et Cachée. Nous avons mangé devant un panorama de la rivière Cachée, que l’on devinait seulement puisqu’elle était recouverte de neige. Nous marchions au milieu de la forêt, entourés de neige et la seule chose que nous entendions, c’était nos pas qui craquaient. 

Nous avons regagné la voiture en début d’après-midi et comme nous avions un peu de temps, nous avons décidé de rentrer à Montréal par le Chemin du Roy, une route sur la rive nord du Saint-Laurent, un peu plus longue, mais tellement plus mignonne puisque nous étions juste au bord du fleuve, et non pas sur une autoroute toute droite entourée de centres commerciaux. Nous sommes arrivées chez Blandine et Adrien dans la soirée, ils nous avaient préparé à manger. Avec Alix et Blandine, nous avons (encore) fini la soirée par un jeu. 

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15 février - Chutes 

Une nuit dans un vrai lit, un petit-déjeuner, des courses pour ce midi et nous voilà partis vers la Chute Montmorency, à quelques minutes de notre logement. Nous sommes arrivés par le haut de la cascade, nous avons donc marché le long de la falaise (sur un chemin sécurisé), qui amène à un pont suspendu au dessus de la rivière. La chute est la plus haute du Québec (à 83 mètres), et ça s’entend! Quelques parties de la chute sont glacées, et l’eau qui gèle dans la descente crée un amoncèlement de neige en contrebas. Cette année, le tas était beaucoup moins haut que la dernière fois que je suis venue, en 2015 (ici), sûrement du au fait que l’hiver cette année a été plus doux que d’habitude. Nous avons du reprendre la voiture pour aller la voir d’en bas car l’escalier et le téléphérique qui font le lien entre les deux plateformes sont fermés pendant l’hiver. Nous n’avons pas pu aller marcher auprès de la chute parce que la glace était trop fine, encore une fois du au fait que l’hiver n’est pas assez froid. 

Nous avons repris la route vers le nord, en direction de Mont-Saint-Anne, une grande station de ski et nous avons mangé en bas des pistes. Nous n’allions pas là-bas pour skier, mais pour aller voir les Chutes Larose. Après avoir galéré un peu pour trouver le chemin (on s’enfonçait avec de la neige jusqu’aux genoux), nous avons fini par en trouver l’entrée. Le début de la randonnée a commencé tranquillement puis nous sommes arrivés devant les quelque 400 marches à descendre le long de la chute. Cette descente qui doit être facile en été, s’est avérée plus compliquée en hiver puisque les marches ne sont pas déneigées, il fallait s’accrocher aux rembardes pour ne pas tomber. De temps en temps, il y avait des points de vue pour observer cette haute cascade. Nous sommes arrivés en bas avec quelques grands écarts et des chutes (tous deux contrôlés bien sûrs!). Nous avons pu nous approcher au plus près de la chute, qui n’était pas totalement gelée, mais qui nous a fait un grand effet! Le reste de la randonnée était plus facile, même si nous avons mis les crampons sur les chaussures pour éviter de glisser dans les montées. Nous avons marché sur un petit chemin de forêt, au bord de la rivière, entourés de neige, un vrai bonheur! Nous sommes arrivés à la voiture juste à temps, il commençait tout juste à pleuvoir… 

Sur le retour, nous nous sommes arrêtés chez Tim Hortons pour un grand chocolat chaud, qui nous a bien réchauffés de l’intérieur, et nous sommes rentrés en fin d’après-midi dans notre logement. J’ai pris un bon bain chaud, nous avons mangé et nous avons joué au Rumikubs avec Alix.

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14 février - Québec City 

Ce matin, avec Alix et Romain, nous avons laissé Blandine et Adrien qui travaillent cette semaine. Après avoir récupéré notre voiture de location dans un garage, nous avons pris la route vers le nord, direction Québec. Nous sommes arrivés en début d’après-midi à Lévis, la ville située de l’autre côté de la rive du St-Laurent, afin de prendre le traversier, un ferry brise-glace qui fait la navette entre les deux villes. Depuis le bateau, nous avions une superbe vue du château Frontenac, un hôtel construit au XIXe siècle qui surplombe la ville.

Nous sommes donc arrivés dans la Basse-Ville de Québec par bateau, et nous avons commencé à arpenter les jolies rues de la vieille ville, couvertes de slush. Nous nous sommes arrêtés dans un petit café pour manger et nous avons longé les murs de l’unique citadelle américaine pour monter dans la Haute-Ville. Nous sommes arrivés sur la terrasse du Château, d’où l’on a une belle vue sur le fleuve qui commence à s’élargir.  En hiver, une piste de glissade est installée sur la terrasse. Il faut acheter un ticket, récupérer une luge et monter les marches pour arriver à la zone de lancement. Nous nous sommes donc installés à 3 sur la luge, et nous avons dévalé très rapidement la pente, la pancarte indiquait que l’on peut aller jusqu’à 70km/h. 

Après un dernier tour dans la ville, nous avons rejoins la gare fluviale pour retourner à Lévis et récupérer la voiture. En attendant le traversier, nous nous sommes posés pour regarder les blocs de glace avancer sur le St-Laurent, qui nous donnent l'impression que c'est nous qui bougeons. Le soleil venait juste de se coucher quand nous traversions, ce qui nous a offert de magnifiques couleurs sur le fleuve. Après avoir fait des courses, nous sommes arrivés dans notre Airbnb en début de soirée.