Tumgik
succoflood · 5 months
Text
Paradoxe 2.0
J'ai fait de l'escalade pour la première fois de ma vie aujourd'hui. Je me suis rendue compte de beaucoup de choses sur moi. L'envie ne manque pas. J'ai toujours envie d'essayer de m'accrocher à n'importe quoi qui se présentait à moi. De me jeter sur ce qui vient. D'essayer. Mais lorsque j'ai posé mes deux pieds et que mes deux mains me tiennent, là arrive la plus grosse étape. Avoir le courage de lâcher une main, un pied, pour le poser plus haut. Ce n'est pas chose facile, et je n'y arrive pas. Les seuls moments où j'y arrive, je suis encouragée par mes amies en bas qui me conseillent où poser mon pied. Et lorsque je comprends le mécanisme, il m'arrive parfois de prendre mon élan, sans réfléchir, et de sauter, grimper et tout se passe bien jusqu'à ce que je sois presque en haut. Mes bras sont à bout, ils n'en peuvent plus, ne peuvent plus me soutenir et moi je sens, je le vois, je vais lâcher. Mais la chute me faire extrêmement peur. Il faut juste que je descende par moi-même, doucement, tranquillement. Descendre, c'est beaucoup plus facile car il se rapproche du sol, la chute fait moins peur, on connait déjà le parcours car on l'a déjà traversé. Pourtant, descendre fait encore plus peur que monter. Il faut accepter de se laisser sauter dans le vide en espérant que notre corps et notre esprit nous permette de rattraper un point d'accroche. J'arrive en bas. Je regarde ce que j'ai fait. Je suis déçue, j'étais presque au sommet, mais je ne me suis pas écoutée. Presque en haut, j'ai commencé à paniquer, à me dire que je n'attendrais jamais l'arrivée. Pourtant j'ai traversé plus de la moitié du parcours, je suis presque arrivée ... Mais les dernières étapes font trop peur. Et si je monte encore plus et que je tombe de plus haut ? Mais je n'ai aucun risque si je tombe, au contraire, le matelas amorti la chute. La chute est même plus drôle et amusante que de grimper. Pourtant, impossible. Lorsque je suis presque en haut, j'ai besoin de l'avis et de la validation des autres pour réussir à monter. J'ai besoin qu'on me dise "vas-y tu y es presque", "fais toi confiance" parce que je ne me fais pas confiance. Je ne crois pas en mes capacités, je n'ai pas confiance en mon corps, alors qu'en réalité, je peux lâcher une main sans prendre le risque de tomber. J'ai besoin que les autres me disent qu'ils savent que je peux le faire pour le faire. Quelle honte. J'aimerais un jour arriver en haut sans avoir besoin qu'on me guide, qu'on me dise d'où aller, quel pied lâcher, et que je peux le faire pour le faire. Pourquoi est-ce que j'aime tant monter, que je me lance toujours de toutes mes forces d'une telle volonté, pour perdre confiance une fois que j'ai lâché mon dernier pied du sol. Pourquoi ai-je tant de volonté pour monter, alors que quand je commence à monter, l'angoisse me prend à la gorge et je me retrouve incapable de monter ?
4 notes · View notes
succoflood · 5 months
Text
Titre non sauvegardé : aucun caractère autorisé.
C’est un mot. C’est une sensation. C’est un mot hors du langage, c’est une sensation hors du temps. Une sensation qui s’exprime dans un inconscient, un conscient muet. Un conscient sans corde vocale. Une sensation qui s’imprime sur la rétine, une sensation qui s’imprime dans le cerveau. Une sensation qui s’imprime dans l’âme. Mais il n’y a pas de mot. Mettre des mots dessus est trop complexe. C’est une sensation d’un futur. Une sensation d’un passé. Une sensation d’un présent. Un présent bien trop présent qui plaque notre âme au fond de notre corps. Un présent qui s’absente, un présent qui nous dépasse. Un présent qui oriente, et pourtant qui nous lasse. Un présent qui nous chante « l’aventure est proche », et pourtant l’aventure fait de nos tripes une mélasse.
C’est une image imprimée dans la tête. C’est une peinture que l’on n’explique pas. C’est un amas de couleurs qui se parlent entre elles. C’est un voile qui berce mon cœur. C’est un voile qui aveugle mon cœur. Une histoire sans mot. Une histoire qui n'est que sensations. Une histoire qui n'exprime que des sentiments.
C'est une impression. Une impression que quelque chose attend dans le futur. Une impression qu'il y a quelque chose à faire. Une impression qu'il faut faire quelque chose. Une impression que le monde est distordu. Une impression que tenter de mettre des mots sur cette impression n'est qu'inutile. Une impression qu'on ne peut pas mettre de mot sur ce sentiment. C'est un sentiment qui dit que bientôt ... Bientôt.
Un sentiment qui dicte une pulsion. Une pulsion de vie. Une pulsion d'art. Une pulsion de création. Une impression d'avoir besoin de créer pour vivre. La survie c'est la création.
Une sensation que le bon mot se trouve dans l'art. Que le bon mot est une image. Que ce sentiment est une image. Que le mot pour parler de cette image est une image.
Comment décrire ce sentiment qui est une impression qui est floue, inexplicable. Un besoin qui vient des tripes. Un besoin qui se traduit dans l'art. Un besoin obscure que seul mon imaginaire comprend. Mais que mon imaginaire n'explique pas.
2 notes · View notes
succoflood · 5 months
Text
No go back : définition
« No go back », qui provient de l’expression anglaise « no going back », qui signifie « pas de retour en arrière ». Concept selon lequel la possibilité de retour arrière dans une relation est nulle. Un « no go back » implique l’impossibilité de retrouver une relation amicale très fusionnelle lorsqu’une certaine limite est franchie. Un « no go back » implique souvent des sentiments qui poussent à jouer et franchir la limite. Peut faire foi d’avertissements avant de devoir faire face aux conséquences du franchissement de la limite. Le « no go back » est une limite à préserver car lorsqu’on la franchie, on ne préserve pas le bonheur. Le bonheur est à son apogée lors du « no go back », et la chute arrive instantanément le « no go back » franchi. La chute est très complexe est brise toute la relation. Exemple : Elle lui a dit « si tu me dis je t’aime, il n’y aura pas de no go back ». Comme il voulait lui dire « je t’aime », elle l’a pris de court et a pris la responsabilité du franchissement de la limite. Elle a dit « je t’aime » alors qu’elle n’était pas prête à franchir la limite. Malheureusement les conséquences sont tombées. Exemple 2 : Leur petit jeu était un quiproquo qui a engendré un « no go back » dans leur relation amicale. D’une relation très fusionnelle, ils ont arrêté de se parler à cause du no go back franchit malgré elle. Aucune volonté de franchir la limite, son entourage l’a forcé à passer de l’autre côté et la relation s’est étouffée et l’amitié a disparu. Exemple 3 : Elle a conscience de ses sentiments, mais ils aiment jouer avec la limite du « no go back ». A accepter de jouer avec la limite, ils risquent de franchir le no go back et elle risque de le regretter car elle lui aura fait du mal. Elle refuse de trop titiller le « no go back » pour préserver une amitié naissante et éviter de transformer le jeu en relation malsaine.
0 notes
succoflood · 6 months
Text
La femme aux paradoxes
Cela fait longtemps que j'ai envie d'écrire ceci. Mais jamais le courage de mettre les mots sur ces sensations ne me vient. J'y réfléchit souvent parce que j'ai peur qu'on ne comprenne pas. Et le pire de tout, qu'on comprenne mal. Non, je ne veux pas faire d'éloge. Non je ne veux pas dire que je me ressens la femme parfaite. Non je ne veux pas dire que j'en ai assez d'être une femme objet. Ce que je veux dire vient au delà de tout cela. Ce que je veux dire peut s'attacher à toutes les situations. Femme objet, art et artiste, engagement ... Tout mériterait d'être mis en lumière. Dans tout il y a ce paradoxe.
Lorsque j'étais adolescente, je ne plaisais pas. Non, je ne plaisais pas vraiment. C'est que je n'avais pas encore trouvé mon public, et que je ne m'étais pas encore autant découverte. Même si aujourd'hui, je ne me suis pas encore totalement découverte. Aujourd'hui je plais, je charme parce que je correspond à une case beaucoup plus nette. Je suis moins éparpillée, et il es plus facile de me cerner. Pourtant, je charme et je plais parce que je joues de cette incapacité à me cerner. Après tout, je sais que je suis sûrement prévisible (je répète bien les mêmes erreurs en boucle ...) et pourtant j'aime jouer du fait qu'on ne saurait jamais si on pourra m'avoir ou non.
J'adore essayer de charmer, être provoquante, sortir de ma zone de confort et me montrer sous un angle -que je n'aurais jamais cru découvrir comme cela un jour- qui fait de moi quelqu'un d'autre. Je ne sais pourquoi j'aime ça. Sûrement parce que je gagne enfin un peu ce que je perdais avant. Maintenant, me montrer hors des barreaux de ma case permet sûrement de renvoyer une image de moi-même où j'ai confiance en moi, et c'est ça le plus qui fait tout. Parce qu'en soit, je suis toujours la même. Je n'ai absolument pas changée, je suis la même qu'adolescente, et pourtant, en sortant de ma case, j'arrive à donner une illusion d'une autre moi. Une autre moi qui plaît plus. Pourtant, c'est la même. Elle n'a juste que rajouté un voile de confiance. Et pourtant ... Ce voile de confiance a toujours existait. Il était peut-être même plus concret autrefois, paradoxalement. Ce qui est aujourd'hui un voile, n'était même pas un voile autrefois. Il était autre chose, un voile altéré. Un voile qui était plus concret, et pourtant parfois qui n'existait pas.
Je n'aime pas qu'on me trouve attirante. Pourquoi toutes les personnes à qui je plais ne me plaisent pas ? Non, pas une. Pas vraiment. Un peu, peut-être, parfois, mais rien de vrai. Rien de très fort. Rien d'aussi fort. Ils me désirent sûrement plus, et je les désire (pour les peu que je peux désirer) seulement parce qu'ils me désirent. Je n'aime pas être attirante, pourtant j'aime charmer et j'aime qu'on soit attiré par moi. Mais je n'aime pas plaire seulement parce que je charme. J'aimerais plaire un jour pas seulement parce que je sors de ma case, que je provoque. J'aimerais plaire malgré moi. J'aimerais plaire autant que je plais sans à avoir à tenter de charmer comme je le fais. J'aimerais que cela se fasse sans que j'ai à provoquer. Contradictoire. J'ai envie de crier mon horreur de plaire. Mais j'aime plaire.
Je me sens considérée comme un objet. Mais j'aime avoir un influence sur le désir des autres. Je déteste être considérée comme un objet. Mais j'aime l'idée qu'on veuille me posséder. Je déteste n'être qu'une forme plastique. Pourtant j'aime l'attention que cela me donne. Je n'aime pas être appréciée pour ma plastique et une fausse confiance en moi. Mais j'aime être joueuse. Mais jamais je n'irais plus loin.
Comment comprendre, comment traduire ce sentiment si paradoxal et inexplicable de cette joie amère, de cette haine de l'appréciation. Je déteste que j'apprécie être attirante. C'est en quelque sorte une satisfaction sur la moi d'autre fois, d'avoir gagné un point en plus sur le passé. Enfin je suis crédible, enfin j'ai du pouvoir. Enfin je prends ma revanche, enfin c'est moi qui a le pouvoir de marcher sur les autres. Mais est-ce réellement utile ? Pourquoi tant chercher à marcher sur les autres pour m'imposer ? Est-ce que m'imposer autant m'aide à être une meilleure personne ? Est-ce qu'avoir du contrôle sur des gens grâce au fait que je les ai charmé m'aide à avancer ? Et pourtant. Pourtant ce n'est pas assez. Plaire de façon aussi seulement sexuelle n'est pas assez. Le sexe permet de contrôler les gens. C'est possible. Mais pas assez. Le sexe ne fait pas assez mal. Je ne peux pas assez contrôler. Je ne peux pas infliger assez de mal en contrôlant par le sexe. Mais je n'ai pas trouvé d'autres moyens encore d'avoir tout le pouvoir que je désire. Et pourquoi je veux tant de pouvoir ? Prendre ma revanche sur mon passé ? Transformer toute cette frustration en catharsis ? Telle Alice Liddle je suis une psychopathe. Je cherche à tuer les gens pour me venger de la colère qui me maintient envie. Mais au lieu de réellement défouler ma colère psychopathique, je la transforme en art. Enfin, c'est ce que je voudrais faire. J'ai tellement de choses en moi. Tellement de choses à sortir. Tellement de graines qui ne demandent qu'à germer. Après tout, la colère est une forêt. Et la gloutonnerie ne sont que des graines. Pour l'instant j'ingurgite des graines, je ne fais que ça. Mais elles ne poussent pas. Elles n'arrivent pas à pousser. Elles n'y arrivent pas !! POURQUOI ! Pourquoi cette colère, malgré les graines de la gloutonnerie ne pousse pas ? Elle est bien là pourtant, cette colère. J'ai envie d'avoir tant de contrôle. Et pourtant, quand j'en ai, ce contrôle me fait souffrir. J'en veux plus. Encore. Plus. Plus fort. Plus puissant. Plus destructeur. Il faut que je cherche à transformer ce besoin de pouvoir, de blesser, de détruire, en graine de colère pour créer. Telle Angelica je catharcise ma douleur à travers l'art. J'ai besoin de transformer ce besoin de contrôle sur les autres, de contrôle de la douleur des autres en art. Je ne peux pas contrôler les autres. Je ne peux pas les blesser. A la place je dois extérioriser ce besoin par de l'art. La douleur se vit, elle ne s'explique pas. La douleur de ne pas avoir de contrôle me tue.
J'ai besoin qu'on m'aime, pas qu'on me veuille. J'ai besoin qu'on dépende de moi pour que je puisse briser. J'ai besoin de briser les gens pour me satisfaire. Leur refuser un plaisir sexuel n'est pas une douleur assez puissance. C'est une douleur du corps, avant d'être une douleur mentale. Briser par amour est une douleur directement mentale. Mais je ne peux pas. Je ne peux pas faire de mal aux gens. Paradoxalement, j'ai besoin de faire du mal, paradoxalement je ne peux pas me venger sur eux. Pourquoi serais-je créatrice de douleur quand moi même je dois endurer la douleur ? Pourquoi dois-je infliger la douleur sous prétexte que je ressens la douleur ? Pourquoi devraient ressentir la douleur tous les autres ? Pourquoi devrais-je infliger la douleur juste parce que moi je ressens la douleur ? Je ne veux pas infliger la douleur. Je veux être bonne. Mais je veux faire mal. Je veux blesser, je veux gagner. Pour moi tout cela n'est qu'un jeu, et je ne me sentirais bien que si je gagne. Et encore. La victoire n'a jamais goût de sucre. La victoire est toujours amère car elle fait mal à la personne qui perd. Mais jamais assez mal pour qu'elle ait un bon goût. La victoire a bon goût quand l'autre souffre. La victoire n'a pas assez de goût quand l'autre perd.
Je suis une psychopathe. J'ai besoin de faire du mal. Mais au lieu de faire du mal, je fais du mal à l'art. Mon âme est une éolienne qui transforme le vent de mes pulsions psychopathiques en électricité de l'art.
0 notes
succoflood · 7 months
Text
Le chanteur muet
On ne sait comment, on ne sait depuis quand, ce chanteur muet a les cordes vocales coupées. Il chante, toujours de son cœur, il chante. Il chante l'amour, il chante le jour. Il chante son ennui, il chante la nuit. Pourtant, aucun son ne sort de sa bouche. Ce n'est pas faute d'essayer. Son ventre se gonfle et se dégonfle. De sa bouche sort ses sentiments, mais aucun son n'est présent. Pourtant il essaie.
C'est un chanteur muet, il chante, mais aucun son n'est joué il le sait. Pourtant il chante, personne ne l'entend. Pourtant il chante, personne ne le comprend.
Que peut-il bien faire ce chanteur s'il ne crée ? Rien malheureusement, il est condamné. C'est un chanteur qui ne sait que chanter, mais sans cordes vocales ses ailes se sont coupées. Depuis le sol il rêve que grâce à ses notes il pourra voler. Pourtant sa voix jamais il ne l'entendra.
C'est un chanteur muet qui ne sait que chanter. Lorsqu'il essaie de faire autre chose, son âme devient morose. Lorsqu'il ne crée plus, ses cordes vocales le tuent. Alors il crée pour pouvoir survivre, pour se purger de ses sentiments avant d'en être ivre. Il aime tant créer, que ferait-il si non ? Il aime tant créer, sans il n'a de raison.
Que deviendra-t-il ? Solitaire sur une île, le chanteur muet, ne sait que chanter.
0 notes
succoflood · 8 months
Text
La douleur d'être en vie
Encore une fois aujourd'hui, j'ai vécu quelque chose qui est venu ébranler mes principes. (Si compter que j'ai de véritables principes ... En réalité, je n'en ai jamais vraiment eu. J'ai toujours eu ce charme de vouloir suivre x principe, et à le jeter à l'eau lorsque je croisais le principe y qui l'écrasait.) C'est quelque chose qu'on met beaucoup en valeur dans nos sociétés : quelqu'un qui garde ses principes, qui les suit jusqu'au bout, on lui achète une belle paire de bottes. Et je crois que beaucoup ont de jolies bottes, mais peu se sentent réellement bien dedans.
Alors que je travaillais, un homme, avec son manteau en plastique rouge, a commencé à me regarder. J'ai bien vu qu'il n'entrerait pas dans le théâtre : il n'en avait sûrement pas les moyens. Tous les clichés étaient là. Cheveux en bataille, visage vieilli, abîmé, cicatrices et bouche abîmée. Mains vieillies par le temps et l'air de Paris. Ces mains qui m'ont touché l'épaule. Je ne sais toujours pas pourquoi, mais il n'est pas venu devant moi, mais derrière moi. J'ai cru qu'il allait essayer de voler mes affaires que j'avais posé au sol. Parce qu'il cherchait de l'argent, ou parce que ...
Il m'a touché les cheveux. Et on le sait, les cheveux, c'est intime. On ne touche pas les cheveux d'une femme. A ce moment-là, je ne sais pas ce que j'ai ressenti. Je crois que j'ai été mal à l'aise. Parce que ça me blessait moi ? Ou parce qu'il fallait que je sois blessée parce que c'est considéré comment blessant ? En tout cas, peu importe. J'ai été blessée et les larmes me sont montées aux yeux. Je lui ai dit d'arrêter, et je me suis sentie femme-objet encore une fois dans le même week-end. Objet dont personne ne veut, et pourtant, que tout le monde prend la peine de s'attribuer. A ce moment là, je ne me suis jamais autant sentie femme. C'est parce que j'étais blessée parce que j'étais une femme, que je me suis sentie femme. Je me suis sentie blessée parce que j'étais une femme. J'ai eu encore une fois envie d'exploser parce qu'on jetait sur moi des étiquettes sexuelles, et parce que je subissais d'être une femme qu'on ne devait pas toucher. L'agent de sécurité est intervenu pour le faire partir. La femme au bar qui avait vu la scène à la fenêtre est venue me demander après si j'allais bien, que j'aurai pu l'envoyer sur les roses pour son comportement. Tout ça, parce que j'étais une femme. Parce que c'est ce que je devais faire en tant que femme. C'est ainsi qu'on a tous agit dans nos petites cases. C'est ainsi que j'ai été blessée parce que je devais l'être parce que j'étais une femme.
Mais cet homme lui, (était il vraiment un homme ?) on lui a dit non sans chercher à comprendre ce qu'il désirait. On lui a dit de ne pas me toucher alors que je ne sais pas s'il m'avait touché les cheveux par désir sexuel, ou par curiosité (ils étaient colorés, après tout). On l'a jeté dehors violemment parce qu'il a voulu rentrer dans un bar. Il n'avait rien d'un homme. A part le visage vieilli par l'âge, sûrement les nombreuses traces de son expérience. Il n'avait, je crois, pas même la communication civilisée. J'avais l'impression de parler à un Tarzan, homme non homme se retrouvant parmi les hommes. Et que tous ses gestes n'étaient que curiosité. Il n'avait aucun mot. Ni de question, ni d'affirmation. Un enfant dans un corps d'homme vieux et meurtri. Voilà ce que j'ai rencontré aujourd'hui.
Lorsqu'il s'est éloigné, et que je l'ai vu se faire jeter violemment de ce bar, mon âme a pour la énième fois explosée aujourd'hui. Elle a explosé car deux tensions se confrontaient en moi. Si fortes, que le choc n'a provoqué qu'une explosion. Aucune n'était plus forte que l'autre, il ne pouvait en ressortir une victoire. Mon âme a explosé en milles morceaux. Chacun d'entre eux veulent vivre, chacun d'entre eux pensent avoir raison, chacun d'entre eux se valent, et chacun d'entre eux sont différents. Un jour, c'est l'un d'entre eux qui parlera à mon âme, car la forme de cet éclat s'emboîte plus à la situation que n'importe quel autre éclat. Un autre jour, il ne pourra absolument pas s'emboîter. Alors on en prendra un autre, qui est tout son contraire.
J'ai été à la fois en colère d'avoir été une femme objet, d'avoir été fruit d'un désir que je n'avais pas moi-même maîtrisé. J'aime plaire, je n'aime pas plaire quand je ne le provoque pas. Et aujourd'hui, je ne l'ai pas provoqué. Je me suis sentie salie parce que j'ai été désirée sans avoir désiré être désirée. Je me suis sentie salie parce que je n'ai eu aucun contrôle. Je me suis sentie salie parce que je dois me sentir salie dans ce genre de situation.
Et mon coeur s'est brisé quand j'ai vu cet homme dont les souffrances étaient marquées, comme tatouées de façon permanentes sur son visage. Je n'ai pu rien faire à part me réjouir qu'il se soit éloigné. Je n'ai pu rien faire à part être déchirée de le voir dans cet état. On l'a peut-être cru fou, et on en a eu peur. Il est peut-être fou, et j'ai honte d'en avoir peur. Je ne veux pas avoir peur des fous.
Je suis tiraillée entre cette obligation d'être une femme, et mon coeur qui saigne de ne pouvoir rien faire.
Mon esprit a implosé tellement il ne peut trouver de réponse à ce paradoxe. Mon esprit a implosé car il ne peut pas être dégouté d'être dans le corps d'une femme objet, et d'éprouver en même temps de la pitié pour un homme sûrement SDF.
Mon âme a explosé parce qu'elle ne sait pas quoi faire. Mon âme a explosée car elle ne veut être l'âme d'une femme objet, et parce qu'elle est déchiré de voir un SDF.
Et mon esprit me pousse de plus en plus à annihiler mon corps, non pas parce que j'ai peur de ne pas avoir d'avenir, mais parce que j'ai peur d'avoir un avenir dans un monde où avoir des choix et des valeurs ce n'est pas possible.
1 note · View note
succoflood · 11 months
Text
- rah !
- pourquoi tu te plains ? Après tout, c’est toi qui l’a quitté.
- Je ne l’aimais pas.
- Alors pourquoi tu es sorti avec lui ?
- Parce que je voulais souffrir.
- Oula … c’est vraiment pas sympa, enfin il n’est pas méchant non plus. Il n’aurait jamais voulu te faire de mal.
- Oui, c’est bien pour ça !
- Attends quoi ? Je te suis pas là.
- Je savais que ce serait « parfait », il était tellement sur moi, qu’est-ce qu’il aurait pu me faire ?
- Mais si c’était parfait, pourquoi tu l’as quitté ?
- Je ne l’ai jamais aimé.
- Quoi ?
- Non. Je ne l’ai jamais aimé.
- Dans ce cas, tu devrais être heureuse ?
- Oui, en quelque sorte.
- En quelque sorte ?
- Oui, je souffres.
- Ahah, t’es bien bizarre toi.
- C’est exactement ce que je voulais. Je souffres qu’il s’en soit remis.
- Attends, tu es heureuse parce que tu n’es pas heureuse que lui soit heureux parce qu’il aurait pas dû être heureux ?
- … (hésitante) ouais.
- Mais, t’es tarée ?
- Et si j’avais envie d’être malheureuse ? Si c’était ça, mon plaisir à moi ?
- Et bah viens pas te plaindre.
- J’aime me plaindre.
- Oui j’ai vu ça…
- J’ai conscience qu’un jour, à force, vous ne voudrez plus m’entendre.
- Si seulement !
- Et vous ne voudrez plus ne serait-ce que croiser mon regard car il serait rempli de ma haine, de ma colère, de ma tristesse, de ma rancoeur, et j’aurais beau faire comme si tout allait bien, les abysses dans mes yeux vous couleraient, vous en auriez conscience alors de cette possibilité de croiser mon regard abyssal, et vous ne voudriez surtout pas vous y perdre, alors la solution, ça serait de ne pas plonger. Et ne pas plonger, c’est ne pas prendre de risque et ne plus vous approcher de moi.
- Wo … c’est profond (constat, un peu ironique car elle le comprend au premier degré)
- Oui, si profond … même moi je n’ai pas conscience de la profondeur de ces abysses. Tu te rends compte ! (Face public) Mes propres yeux sont des abysses, et je suis la seule à ne pas pouvoir tomber dedans parce que je ne peux pas regarder mes yeux de mes propres yeux.
- Bah si, prends un miroir (trop premier degré)
- Un miroir, ça tord toujours la réalité. Ces abysses là, dedans je n’en vois simplement que le reflet de ma colère, le reflet de ma haine, le reflet de ma rancoeur … un reflet ça ne fait qu’évoquer, on ne peut pas se noyer dans un écho.
-Mais du coup, pourquoi t’es sorti avec lui si tu l’aimais pas ?
- Rah, tu comprends vraiment rien !
- Je trouves que tu te prends quand même vachement la tête pour ça, c’est presque toxique une telle obsession. Tu réfléchis trop.
- Je … réfléchis trop. (Elle s’assoit)
1 note · View note
succoflood · 1 year
Text
La haine dans le regard
Je lance l’application. Mon doigt glisse le long de l’écran. Surprise ! La discussion se lance. Qu’as-tu fais aujourd’hui ? Oh, tu as travaillé. Dans quoi tu travaille ? Ah zut, c’est écrit dans sa bio ! Un sourire. On se voit ce soir ? J’attends. J’attends désespérément de ne plus être seule. Et il fait froid, mais je souris. Je regarde à gauche, à droite, mon écran. Aucune lumière. Et d’un coup … Ah, c’est lui. Mon ventre me poignarde, il m’en veut. Et mon coeur crie encore. Plus de coups. Plus de plaies. Est-ce que je … Non. Non, tu vas t’amuser. Non, tu vas profiter. Non, c’est pour ça que tu l’a quitté. Tu veux tester. Tu veux essayer. Tu veux t’aventurer. Mais tu n’es pas sûre. Et si … Non, c’est maintenant ou jamais. Non, c’est ce que tu attendais. Non, c’est cette douleur que tu voulais. Lui sauter dessus, l’embrasser, comme tu l’as une fois seulement fait … Pourquoi ça ne marche plus ? Tu es là pour ça. Pourquoi ça ne marche plus ? Tu es arrivée jusque là … Et finalement, c’est lui. C’est lui qui d’un coup, te désire. C’est lui qui d’un coup, n’attends que toi. N’attend que que tu le fasses. N’attends que que tu te jette sur lui. Il n’attend que d’être dévorer, comme tu aimerais le faire. Finalement, il te donne le signale, et tes barreaux de ta prison se brise, explosent en mille morceaux. Et pourtant. Est-ce que c’est ce que tu veux ? Et pourtant. Est-ce que lui est heureux ? Ce n’est pas une question. Ce n’est pas une question qui se pose. Tu ne veux pas connaître la réponse. Ce baiser que tu attendais depuis ces deux mois. Ce baiser que tu attendais tant. Tu t’en délecte. Et tu lui dis. « Eh, c’est ma lèvre, rends me la. » Il te la rend. Il ne vient pas la chercher. Et tu es frustrée, tu voulais non pas lui donner, mais qu’il te la vole. Et lui, respecte ta parole. Alors toi tu reviens le chercher. Toi tu viens la lui voler. Il ne dit rien. Finalement, tout s’accélère, tu ne penses plus. Il caresse ton corps, ton cul, tes tétons, et d’autres choses encore tu ne t’en souviens plus. Pourquoi as-tu oublié ? Parce que tu n’as pas profité comme tu l’avais espéré. Tu te posais trop de questions. Ou alors as-tu simplement retenus des espoirs, et non pas des gestes.
Un jour, tout s’envole. Un jour, tout dégringole. Un jour, tu deviens folle. Tu passes le cap de la folie. Rien à faire, tu ne te sens plus jolie. Alors tu n’as qu’une seule envie : faire sortir de tes tripes un cri. Mais il ne sort pas. Rien ne sort, ta voix est muette. Aucun son. Mais des couleurs. Alors tu allume ton téléphone. Tu porte ce chocker de la couleur de ta colère. Rouge. Il a un anneau, par lequel tu peux t’attacher à ce que tu désire. Alors je décide de m’attacher au futur, sans savoir quel goût il aura. Le chronomètre se lance. 3 … 2 … 1 … Clic. Ta haine est enfermée dans ce portrait. Tes cheveux sont légèrement verts à ce moment là. La colère de ta colère. Et on te voit crier. On ne t’entend pas crier. L’image a capturé ta voix. Pour ce soir là, c’est suffisant. Mais les jours fusent, et tu as besoin de plus. Tu rouvre l’objectif. Tu te mets entière. Et ton regard est perdu. Aucun sourire, une atmosphère érotique, et pourtant on lit tant de colère. Pourquoi as-tu tant de colère ? Pourquoi dans tes yeux lit-on la haine ? Ce n’est pas parce qu’ils sont si noirs que le néant. Le néant pourrait être doux s’il était silencieux. Et pourtant, il contient tout ces cris. Tout ces cris retenus. Tout ces cris tus. Pourquoi ce regard contient-il tant de haine ?
0 notes
succoflood · 2 years
Text
Je ne suis pas la fille parfaite
Cher journal,
Je n’ai jamais été la fille parfaite.
Ma mère a rempli un carnet à ma naissance. Dedans, elle écrit qu’elle voulait un garçon. Et quand j’ai été une fille, une petite fille, une jeune fille, j’étais “un garçon manqué” pas féminine. Parait-il également que mon grand-père paternel à ma naissance aurait dit que, je cite je serais “Miss France 2020″. Résultats, on est en 2022 : je ne suis pas assez grande, et trop grosse pour participer à Miss France.
Au collège, j’étais la fille bizarre. Toujours habillée pas à la mode, ni très féminine ... Bully même pour ça. Le Soleil qui disparaît, caché par des masques qui crient comme dans un match de catch “UN, DEUX, TROIS !” et j’ai déjà perdu la partie. Mais j’avais des bonnes notes, et le pire pour la famille : sans vraiment travailler. Pas adaptée socialement au collège, j’ai une meilleure amie harcelée par ses camarades dans une autre classe que la mienne dont les parents s’en branlent qu’elle soit mal dans sa peau à cause d’eux. A 16 ans, elle a déjà avorté. Elle fume. A 18 ans, elle a un enfant et un CAP fleuriste. Moi, je n’ai plus d’amis parce que j’ai “un sale caractère”, et que c’est ma faute si je n’ai plus d’amis. Je suis trop étrange, avec un sale caractère, seule, et non sociabilisée comme il faudrait : je suis une mauvaise fille.
J’ai 10 ans, je vais entrer au collège à la rentrée, et je stresse stupidement tout l’été parce que je vais me tromper de salle pour les cours à la rentrée. En janvier, mon père quitte la maison de ma mère. Je tombe malade, j’ai un mal au ventre inexplicable. On me dit que c’est du stress, mais je ne comprends pas. On veut que je sois triste parce que mon père part, mais moi, ça me rend heureuse : je suis une mauvaise fille.
Mon père se trouve une nouvelle compagne. Les peu de fois où je vais chez lui, je rappelle ma mère pour venir me chercher. C’est aussi la première fois que j’entends un de mes parents vomir le matin. Je suis traumatisée, je ne comprends pas. Je n’ai plus envie de voir ou de parler à mon père. Je n’appelle jamais pour prendre des nouvelles : je suis une mauvaise fille.
Au lycée, je tombe amoureuse d’un garçon metalleux aux cheveux longs. Quand il vient le week-end, il ne faut pas qu’il mange chez mamie le dimanche. Il est si timide qu’il ne parle pas, et dit à peine bonjour. Il ne faut pas que mamie le voit porter des t-shirt à la mode santaniste : je suis une mauvaise petite fille.
A la fac, j’ai un nouveau copain, cheveux rasés, et lui il travaille contrairement au premier. Je le quitte, parce que j’ai besoin de prendre confiance en moi-même, seule, et je veux vivre des aventures alors que lui est casanier. “Tu n’es plus avec lui ?” : je suis une mauvaise petite fille.
C’est un repas de Noël. Je n’ai qu’un cousin d’environ 2 ans de plus que moi. Il a fait un bac pro, maintenant il bosse à Toulouse chez Airbus, il fait des avions et il gagne bien sa croute. J’ai fait un bac général, mais c’est un bac L, spé théâtre en plus. Post bac, je fais une licence, mais c’est une licence de philosophie. Il a fait un bac pro, mais gagne bien sa vie. J’ai fait un bac général, mais c’est un bac L. J’ai une licence, mais “tu fais quoi avec ça ?”. Je suis une mauvaise cousine.
On m’a toujours dit quand je partais à l’école “travaille bien”. Pour, je cite “avoir des bonnes notes donc faire le métier que je veux faire plus tard, être heureuse et bien gagner ma vie”. Je fais un bac L : ça ferme des portes pour les études supérieures. Je fais une licence de philo : ça ne donne aucun travail stable. Je décide de réaliser mon rêve : théâtre et doublage. Bien travailler à l’école ne permet pas de réussir dans le métier et être stable financièrement : je suis une mauvaise fille.
Ces métiers d’intermittents du spectacle sont considérés comme du chômage : je suis une mauvaise fille.
Un jour, je mets du phare à paupière bleu, c’est coloré, c’est mignon, ça met de la couleur dans la vie des gens qui voient mes yeux. Mais c’est trop extravagant, c’est “mal fait”, trop, et pas “nude” : c’est moche et vulgaire. Je suis une mauvaise filleule.
J’ai 20 ans. On fait un énorme repas de famille, je revois la cousine de ma mère, et j’ai mes cheveux colorés en violet avec un maquillage goth. Mon maquillage et mes cheveux ne lui plaisent pas. Mais “elle m’aime quand même”, n’est-ce pas ? Je suis une mauvaise petite cousine.
J’ai 20 ans, bientôt 21. Je me fais mener en bateau par un garçon, j’ai quitté mon ex il y a 3 mois et j’en souffres encore. Un jour, je me questionne sur mon orientation, et si j’aimais les filles ? J’ai 21 ans. ma mère est mon seul repère, je viens d’arriver à Paris depuis 4 mois, et je suis seule, sans repère. Elle est mon seul soutient moral. Je lui demande “et si j’aimais les filles, tu dirais quoi ?”. Et elle me dit “on préfère ça chez les autres”, mais bon, si je suis heureuse ... N’empêche que je ne devrais pas. Je suis une mauvaise fille.
0 notes
succoflood · 2 years
Text
Cher journal,
J'introduis ce petit ... Blog ? Avec un petit texte écrit un peu vite fait entre un cours et des études à la BU ...
Samedi c'était mon 21eme anniversaire. Il a été assez mouvementé, un peu étrange, chouette et quand même un peu frustrant. J'ai l'impression d'être une enfant qui fait un caprice parce qu'il n'a pas eu son cadeau ...
J'ai passé une super bonne soirée avec des amis de tout âge, tout horizons. La fac, le doublage, un de mes colloc aussi ... On a joué au jeu de société "Taggle" et c'était trop trop bien ! Même si j'aurai bien perdu ahah.
Et puis ... Un certain individu qui voulait me voir en face à face. On s'est vu face à face, pour qu'il ne sache pas quoi me dire. Ridicule. Vraiment ridicule. Faire tout ce trajet pour qu'il me dise "tu m'as donné un peu de tendresse c'est pour ça que je n'ai fait que revenir vers toi alors que tu ne me plaît pas". C'est ridicule. Totalement ridicule. Tout ça pour me redire en face que je ne lui plaît pas ? Mais c'est pas possible. J'avais bien compris ça ... Vraiment j'ai la haine. Pourtant, je regrette de ne pas l'avoir frappé, ni embrassé. Un peu contradictoire mais j'avais envie des deux, et après disparaît de sa vie. Visiblement, je disparais juste de sa vie. C'est tout ... Et c'est frustrant de garder ces pulsions là qui ne se dérouleront jamais. Et ça va se traduire par quoi après ? Un autre zona ? Un zona de l'autre côté de celui que j'ai déjà ? Une rhume avec de la fièvre ? Des vomissements ? J'ai l'impression de ne plus rien ressentir intensément, et qu'à la place c'est mon corps qui s'exprime par la maladie. Par le métabolisme. Que mes intestins stressent à la place de mon cœur. Que je suis une coquille vide qui se fissure de l'extérieur à force de ne plus rien ressentir intérieurement.
0 notes