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#éditions marchialy
mmepastel · 4 months
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C’était prometteur ! Un fait divers dans la France rurale à la fin des années 70, des apparitions surnaturelles dans un EPHAD quarante ans plus tard, un récit à la croisée de Simenon et de X-Files…
Mais il faut croire que je suis plus Simenon que X-Files… La vérité c’est que la matière pour faire un livre est très mince, et l’autrice le dit elle-même. Elle est sincère et touchante dans sa démarche, dans son enquête. Mais c’est dur de rendre le récit captivant quand les éléments concrets du drame (noyade de deux jeunes sœurs dans un lac en 1978 dans un village paumé) sont si maigres. Les gens qu’elle rencontre sont intéressants en eux-mêmes, mais n’ont pas grand chose à raconter. Et le traitement des spectres ou des présences des deux petites défuntes qui se manifestent au personnel et aux pensionnaires de l’EPHAD, il a du mal à être équilibré. J’ai apprécié l’idée que chez des personnes âgées, surtout chez les femmes, l’autrice souligne un fait psychologique qui me semble très juste : la figure même de la petite fille est forcément forte, car dans une longue vie, elles en ont croisé, des petites filles, peut-être même eues, elles symbolisent la force de vie, l’enfance, le passé disparu. Pas étonnant du coup que ces images semblent traverser leurs consciences et leurs sens. Mais quand il s’agit de libérer des âmes bloquées dans un lieu, j’avoue être plus réticente. Peut-être suis-je victime d’une rationalité trop occidentale comme il est suggéré dans le livre, qui m’empêche d’être réceptive à des perceptions subtiles, mais je n’y peux rien. A la rigueur, j’aurais bien apprécié que le récit s’éloigne du réel franchement, pour verser dans le conte fantastique. Mais si on reste dans l’enquête non fictionnelle, alors là, ça me gêne.
C’est dommage car la région ombrageuse et humide de Varin-Le-Haut, vers Châlon, est bien rendue, avec ses arbres tordus, son ambiance poisseuse et ses ruelles désertées, l’écriture est fluide et sincère, sans effet de manche. Cette commune banale contenait sûrement en elle-même un bon matériau pour un récit vraiment troublant. Ici, on reste dans un malaise en demi teintes, un peu triste, un peu plat.
(Très beau livre-objet cependant, comme d’habitude chez Marchialy.)
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angelitam · 3 years
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Partageons mon rendez-vous lecture #10-2021 & critique
Partageons mon rendez-vous lecture #10-2021 & critique
 Voici ma critique littéraire sur Livres à profusion, Une masse critique, L’appel du cacatoès noir de John Danalis L’appel du cacatoès noir John Danalis tous les livres sur Babelio.com En lecture, le dernier Caryl Férey, Lëd Led de Caryl Férey – Editions Les Arènes Présentation de l’éditeur : Norilsk est la ville de Sibérie la plus au nord et la plus polluée au monde. Dans cet univers…
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dabboys · 6 years
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« C’est prouvé qu'on peut prendre de l'antibiotique dans le vin rouge »🍷 Vingt épisodes de « Strip-tease » à revoir, commentés par leur créateur Retour sur l'émission culte arrêtée en 2012. Marco Lamensch, le co-créateur de Strip-tease (l’émission culte de la RTBF, diffusée à partir de l'année 1992 sur France 3) a commenté pour le magazine Télérama vingt épisodes de l’émission piochés parmi les 850 films tournés. L’occasion de revoir nos préférés, notamment « Les petites filles modèles » (1993). Commentaire de Marco Lamensch : « Honnêtement, vous, vous connaissez la différence entre un pédé et un homosexuel ? Non ? Eh bien elles, elles n’ont pas 12 ans, mais elles savent… ». STRIP TEASE - Petites filles modèles --> https://youtu.be/38PW0q5eHwE L’occasion de rappeler, puisque les longues soirées d’hiver arrivent, qu’une chaîne YouTube lancée par les ayant-droits de l’émission après son arrêt en 2012 a été ouverte, une chaîne qui répertorie de nombreux épisodes. STRIP TEASE : La soucoupe et le perroquet --> https://youtu.be/6Mau-jiMArY Près de trente ans après les débuts de cette série documentaire qui a marqué plusieurs générations (notamment « La soucoupe et le perroquet », ci-dessus, dont les éditions Marchialy ont d’ailleurs retrouvé le protagoniste, Jean-Claude Adrat), Marco Lamensch, publie Strip-tease se déshabille aux éditions Chronique, et raconte l’envers du décor de ce programme culte. Itv video sur France Info : --> http://embedftv-a.akamaihd.net/7d364ce7e7fe6a4061870d4f750d… http://nova.fr/vingt-episodes-de-strip-tease-revoir-comment… par Radio Nova
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kanpaijapon · 6 years
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Tokyo Vice - Livre de Jake Adelstein
Tokyo Vice est un roman écrit par Jake Adelstein et publié aux éditions Marchialy en 2016, traduit par Cyril Gay. Il fut initialement publié aux États-Unis en 2009 sous le titre Tokyo Vice, An American Reporter on the Police Beat in Japan aux éditions Pantheon.
Lire la suite sur Kanpai.fr
https://www.kanpai.fr/culture-japonaise/livre-tokyo-vice
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osezleslivres · 7 years
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Polar : l’Hannibal Lecter des Andes univers polar : découvrez le "Portrait d'un cannibale" de Sinar Alvarado, tiré d'une histoire vraie . c'est paru aux éditions Marchialy.
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editionsmarchialy · 7 years
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OMG 😲 "L'Or et l'Obscurité" d'Alberto Salcedo Ramos primé par la première édition du "Prix du Livre du Réel" ! 📚🙌🎉 Un immense bravo à Alberto ! Un grand merci à @librairie_mollat et @journalsudouest .................................... #PrixDuLivreDuReel #Marchialy #nonfiction #LitteratureduReel #AlbertoSalcedoRamos #loretlobscurite #livre #books #litterature
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mmepastel · 2 years
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Gros coup de cœur pour ce livre merveilleux de Jessica J. Lee, édité aux superbes éditions Marchialy.
Qui eût cru que je me serais passionnée pour un récit non fictionnel qui évoque une île dont je ne connaissais rien : Taïwan ?
Et pourtant. La jeune écrivaine, en explorant l’île de ses grands-parents maternels disparus, décrit une île meurtrie, impétueuse, luxuriante, et mystérieuse, extrêmement séduisante. Elle part sur les traces de ses aïeuls, et sa quête est évidemment aussi intime, identitaire ; sa mère est née à Taïwan de parents chinois exilés, mais son père est un britannique immigré au Canada. Elle-même a vécu en Angleterre et en Allemagne. Donc forcément, la géographie qui disperse une famille, ça fait écho, et on sent un besoin de retrouver les fils rompus de ces trajectoires familiales.
Elle a réparti son récit en quatre parties : Dao, île / Shan, montagne, colline / Shui, eau, rivière, fleuve / Lin : forêt, bois, bosquet.
Lisez le début, cela vous donnera une idée de la poésie quasi méditative de sa prose (toujours liée à du savoir, voire de l’érudition, mais jamais ennuyeuse) :
« Le mot chinois pour « île » n’a rien à voir avec l’eau. Aux yeux d’une civilisation qui s’est développée en s’enfonçant peu à peu dans les terres, depuis la mer, l’immensité des montagnes semblait une métaphore plus adaptée : 島 (dao, « île », prononcé « tou » en taïwanais) se construit à partir du lien entre la terre et le ciel. Le caractère contient l’idée qu’un oiseau 鳥 (niao) peut se reposer sur une montagne solitaire 山 (shan). »
Son récit tisse donc des liens entre les mots, mandarins, taïwanais, anglais, et les lieux, les souvenirs, la faune et la flore, le tout avec précision, poésie et délicatesse. Pudeur même. Certains passages décrivants les forêts sont à couper le souffle de beauté. On la sent progressivement faire connaissance avec l’île de ses grands-parents aux destins complexes, tout comme celui de l’île, malmenée par les colonisateurs successifs (japonais puis chinois pour le XXe siècle) comme par les typhons et les séismes fréquents. L’île est une sorte de chaos pérenne, un peu comme sa famille, c’est pourquoi les liens qu’elle noue sont pertinents et touchants. En se familiarisant avec les villes et les paysages, elle se rapproche de sa mère, et renoue avec une partie oubliée de sa famille ; elle complète patiemment le puzzle de son identité. C’est comme une éclosion lente et douce, progressive. Sa façon d’aimer l’île se ressent dans l’attention qu’elle lui porte, s’attardant sur des rochers, observant des failles, plongeant dans un lac glacé après une nuit sous la tente, scrutant un oiseau, identifiant un arbre particulièrement odorant. Cette attention aux détails m’a énormément plu, m’a touchée, m’a donné envie d’y aller (même si l’actualité et mon compte en banque semblent peu propices). C’est une sorte de livre de nature writing mâtiné d’une touche poétique que je qualifierai volontiers de zen (même si je sens que ce mot relève de l’ordre du cliché pour ma part).
J’ai vu qu’elle a écrit un autre livre non traduit en français hélas, sur ses promenades solitaires avec nage dans les lacs autour de Berlin, et pareil, je souhaiterais vivement le lire maintenant…
C’est sans doute ma façon à moi de voyager aussi…
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angelitam · 3 years
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L'appel du cacatoès noir de John Danalis
L’appel du cacatoès noir de John Danalis
L’appel du cacatoès noir John Danalis   tous les livres sur Babelio.com   L’appel du cacatoès noir de John Danalis, présentation EN 2005, il a éventé son secret de famille. Sa famille possède un crâne d’Aborigène. Il s’est longtemps cherché mais s’est enfin trouvé après une quête, une restitution. Il a 40 ans. Son but est de restituer ce crâne. Avis L’appel du cacatoès noir de John…
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