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#21 février 1916
francebonapartiste · 3 months
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Verdun : Le souffle de l'héroïsme et le prix du sacrifice
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Le Rugissement du Tonnerre
Au cœur de l'hiver 1916, alors que le soleil se lève timidement sur les plaines de Verdun, un éclat fracassant déchire le silence de l'aube. Tel un rugissement du tonnerre, un déluge de feu s'abat sur les forts endormis de la ville et sur les tranchées où se terrent les braves soldats français. C'est le début de l'assaut, un assaut que les hommes n'oublieront jamais.
La Résilience des Héros
Face à cette déferlante de violence, les poilus se dressent tels des remparts, prêts à défendre chaque pouce de terre de leur patrie. Malgré la perte tragique du fier fort de Douaumont, leur bravoure ne fléchit pas. Sous la direction éclairée du commandant Philippe Pétain, les troupes s'organisent pour résister, pour riposter. La "Voie sacrée" se déploie comme une artère vitale, transportant l'espoir et le renfort jusqu'aux lignes de front. Chaque rotation, chaque relève, devient une nouvelle page dans le livre de l'héroïsme français.
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Le Souffle de l'Enfer
Mais l'horreur ne connaît pas de limites dans cette danse macabre. Avec l'arrivée des gaz asphyxiants, l'air devient un poison mortel, suffoquant les corps et brisant les âmes. Et alors que l'été s'éveille, une autre tragédie se dessine à l'horizon. L'offensive sur la Somme, censée soulager le martyre de Verdun, se transforme en un bain de sang désespéré. Et quand enfin, après dix longs mois, le silence retombe sur les champs de bataille dévastés, il laisse derrière lui un paysage de désolation.
Verdun, témoin muet de l'humanité en souffrance, reste gravé dans l'histoire comme le symbole des sacrifices et des horreurs de la Grande Guerre.
Le lourd tribut de Verdun
À la fin de cette saga infernale, alors que les canons se taisent enfin et que les soldats retournent à leurs foyers meurtris, un silence pesant plane sur les champs de bataille dévastés. Mais dans ce silence, résonnent les cris des âmes perdues, les souvenirs des camarades tombés au combat. Le bilan humain de cette journée est lourd, insoutenable. Les pertes se comptent par centaines de milliers, chaque chiffre une vie brisée, chaque nom gravé dans la pierre comme un testament à l'absurdité de la guerre.
Du côté français, 379 000 hommes ont payé le prix ultime pour défendre leur terre sacrée, tandis que du côté allemand, 335 000 âmes se sont éteintes dans les tourments de la bataille.
Verdun, telle une veuve éplorée, pleure ses enfants perdus, offrant au monde un témoignage poignant de la fragilité de l'existence humaine et de la folie des hommes.
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kudchouette · 6 years
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🔸 🖼Verdun 👤Félix Vallotton 📆1917 📏114 x 146 cm 📍Musée des armées, Paris 🔸🔶🔸 En 1916, Felix Vallotton a 51 ans lorsque l'état français lui demande, dans le cadre des "missions d'artistes aux armées", de s'approcher du front afin de réaliser une œuvre. Dans son carnet, il écrit : "Verdun, tableau de guerre interprété, projections colorées noires, bleues et rouges, terrains dévastés, nuées de gaz." L'interprétation qu'il donne de la bataille de Verdun - la plus meurtrière de la grande guerre - est un paysage dévasté, déshumanisé, où les combattants laissent place aux machines et à la technique produisant flammes, faisceaux et nuages de fumée. C'est la violence destructrice qui est saisie par Vallotton, par une interprétation quasiment abstraite. La bataille de Verdun s'étendit sur presque 10 mois du 21 février au 18 décembre 1916 et fit tomber 700 000 victimes. 🔸🔶🔸 #arthisto #artinfo #histoiredujour #art #tableau #verdun #felixvallotton #vallotton #1418 #artnews #artmoderne #peintureabstraite #grandeguerre #bataille #guerre1418 #peinture #painting #pintura #invalides #musee #museedesarmees #instagramfr #art #histoire #histoiredefrance #arthistory #artagram #battle (à Invalides Musee des Armees) https://www.instagram.com/p/BqHOdV6np1L/?utm_source=ig_tumblr_share&igshid=ffnct9py4wsh
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Verdun - Mémoire 14-18
Verdun – Mémoire 14-18
Ossuaire de Douaumont abrite environ 130 000 corps non identifiés de soldats français et allemands. La bataille de Verdun se déroule du 21 février au 19 décembre 1916 et fait 700 000 victimes, françaises et allemandes, dont 300 000 morts. Wikipédia Difficile de s’imaginer la guerre dans ce paysage si apaisé, si serein en cette belle journée de mars. Et, pourtant … Pendant ces 10 mois, plus de 2,3…
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guyboulianne · 4 years
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Je suis très heureux d’avoir fait l’acquisition — encore une fois à très bon prix — du discours original prononcé à Grenoble par le député Hyacinthe de Gailhard-Bancel aux obsèques de mon arrière-arrière-arrière-grand-cousin au douzième degré, Pierre Paul Henri Dominique Boyer de Bouillane, mardi le 28 juillet 1908. Cette pièce de collection est désormais très difficile à trouver. Elle se compose de quatre pages en très bon état d’une dimension de 24,5 X 16 cm (Valence, Imprimerie Valentinoise).
Avocat à la Cour d’Appel de Paris, Paul Boyer de Bouillane (1848-1908) était l’époux de Jeanne Françoise Thérèse Nicolet (1859-1934). Ils eurent ensemble cinq enfants : Charles Boyer de Bouillane (capitaine de frégate et Chevalier de la légion d’honneur), Marie Boyer de Bouillane (dame d’honneur de S.A.R. Madame la duchesse de Vendôme), Geneviève Boyer de Bouillane (vicomtesse de Courville) et Henry Boyer de Bouillane (Maréchal des logis du 37e Régiment d’Artillerie de Campagne, tué au combat le 6 août 1916). Le cinquième enfant, Félix Boyer de Bouillane (1891-1896), est décédé à l’âge de 4 ans. Le magistrat était aussi le grand-père du Colonel de l’Armée de l’Air, Félix Marie Henry Amédée Boyer de Bouillane, membre 2e régiment de chasseurs parachutistes du Special Air Service (SAS). Il appuya le débarquement allié en Normandie pendant la Seconde Guerre mondiale.
Hyacinthe de Gailhard-Bancel
Hyacinthe de Gailhard-Bancel était un homme politique et avocat français, né le 1er novembre 1849 à Allex (Drôme) et décédé le 22 mars 1936 à Allex (Drôme). Député de l’Ardèche, il siège avec les catholiques de l’Action libérale populaire puis avec les Indépendants de droite à partir de 1919. Il est le petit-fils de Charles de Gailhard-Bancel, qui fut membre du conseil des Cinq-Cents et de la Chambre introuvable.
Après un cursus dans le secondaire à Villefranche-sur-Saône et des études de droit à la faculté de Grenoble, il devient avocat aux barreaux de Paris, puis Grenoble et enfin Valence. À partir de 1884, il s’occupe principalement de la création de syndicats agricoles dans la Drôme, notamment à Allex et Crest. Catholique social et admirateur de René de La Tour du Pin, il professe des sentiments très religieux et collabore activement au mouvement des cercles ouvriers chrétiens. Il fut député de l’Ardèche de 1899 à 1910 et de 1912 à 1924. Il se retira à Allex dans le château des Ramières, et s’éteignit en 1936, à l’âge de 85 ans.
Discours majeurs :
Les Parlers locaux au point de vue social, causerie à propos des représentations félibréennes données à Valence les 20 et 21 février 1897, Impression Valentinoise, Valence, 1897 ;
Les Syndicats agricoles et l’union des classes. Discours prononcé à Paris, à l’assemblée générale du 1er décembre 1897 du Congrès national catholique, Impression Valentinoise, Valence, 1898 ;
Les Jésuites, témoignage d’un ancien élève. Discours prononcé à la Chambre des Députés, le 18 mars 1901, Impression Valentinoise, Valence, 1901 ;
Les Retraites ouvrières. Les Caisses autonomes professionnelles. La Consultation syndicale. Discours prononcés à la Chambre des Députés les 16 juin et 2 juillet 1901, Impression Valentinoise, Valence, 1901 ;
Pour les Pensionnats congréganistes. Discours prononcés à la Chambre des députés le 15 mars et le 23 mars 1904, Impression Valentinoise, Valence, 1904 ;
Le Budget des cultes, les biens des fabriques et des consistoires. Discours prononcé à la Chambre des Députés au cours de la discussion générale de la séparation des Églises et de l’État dans la séance du 3 avril 1905, Impression Valentinoise, Valence, 1905 ;
Les Retraites ouvrières : les caisses autonomes, régionales, professionnelles. Discours prononcé à la Chambre des députés, le 10 juillet 1905, Impression Valentinoise, Valence, 1905 ;
Les Catholiques en face de la loi de Séparation. Discours prononcé à l’assemblée de clôture du Congrès diocésain de Paris le 3 mars 1909, Impression de P. Féron-Vrau, Paris, 1909 ;
Les Revendications scolaires des catholiques. Discours prononcé à la Chambre des députés les 4 et 11 juin 1913, Impression Valentinoise, Valence, 1914 ;
La Politique française en Orient. Pour l’indépendance de l’Ukraine. Discours prononcés à la Chambre des députés.
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Hyacinthe de Gailhard-Bancel
Discours prononcé à Grenoble aux obsèques de Pierre Paul Henri Dominique Boyer de Bouillane (mardi le 28 juillet 1908)
Messieurs,
C’est d’une amitié qui date depuis plus de quarante années, d’une longue et constante collaboration aux œuvres et à la défense de la religion, de la liberté et de la justice, que je m’autorise, pour adresser un dernier adieu et rendre un dernier hommage à l’homme de bien, à l’orateur éloquent, au bon Français et au grand chrétien que fut Paul Boyer de Bouillane, si prématurément enlevé à l’affection de sa famille et de ses amis, aux œuvres et aux grandes et saintes causes qu’il servit toujours avec tant de désintéressement, de distinction et de courage.
Dès l’Ecole de Droit, Boyer de Bouillane laissait entrevoir ce qu’il serait un jour : dans le monde, l’homme aimable, empressé, distingué, recherché pour sa bonne humeur, son esprit et son entrain; au Palais, le magistrat intègre, l’avocat armé d’une science juridique profonde, doué d’un jugement sûr que servait une véritable éloquence ; partout et toujours l’homme du devoir avant tout, le chrétien sans peur et sans reproche. Ce que l’étudiant annonçait, l’homme fait l’a réalisé au delà de ce qu’avait promis sa jeunesse.
Tout jeune encore, avant même qu’il eût terminé ses études de doctorat, il était nommé substitut du procureur de la République à Briançon, puis à Die, bientôt enfin à Valence, où ses qualités d’orateur s’affirmèrent bien vile dans les fonctions d’avocat de la République, près la Cour d’assises de la Drôme.
Mais la carrière de magistrat, dans laquelle il avait si brillamment débuté et où il s’était montré le digne successeur de ceux des siens qui l’y avaient précédé, ne devait pas le retenir longtemps. Sa grande indépendance de caractère et l’ardeur de ses convictions religieuses, qu’il ne pouvait pas se dispenser d’affirmer hautement, s’en accommodaient mal, à une heure où cette indépendance et ces convictions commençaient à être mal vues d’un pouvoir méfiant, déjà peut-être en train de préparer les mesures de violence et de persécution qui allaient bientôt déchaîner dans le pays la guerre religieuse.
Les tristes décrets de 1880 le trouvèrent au barreau de Valence, où il s’était fait inscrire à la suite de la révocation qu’il avait encourue, quelques mois auparavant, pour avoir prononcé, au Cercle catholique de Dieulefit, un discours qui n’avait cependant rien d’agressif ni même de politique.
Les victimes des Décrets dans la Drôme trouvèrent en lui un vaillant défenseur. Avec quelle science du droit, quelle hauteur de vue, quelle élévation de sentiments et quelle éloquence, il défendit, devant les tribunaux, les droits des Pères Rédemptoristes à Valence ; des Capucins de Crest, à Die; des Carmes, à Montélimar! Nul de ceux qui l’ont entendu (et j’étais du nombre) ne l’ont oublié.
Partout il triompha ; les Présidents de ces tribunaux, jugeant en référé, repoussèrent les déclinatoires d’incompétence soulevés par le Préfet de la Drôme et affirmèrent les droits des Congrégations.
Il fallut qu’un garde des sceaux vint, pour la première fois, dans une affaire qu’il avait engagée lui-même et qu’il avait faite sienne, présider le Tribunal des conflits et, à la fois juge et partie, trancher la question en sa faveur, par son propre suffrage, pour que la voix de la justice, qui s’était élevée de la presque unanimité des tribunaux de France, fût étouffée, et que le gouvernement s’attribuât un pouvoir que la loi lui refusait.
Depuis cette époque jusqu’à ces derniers jours, à Valence, à Nîmes, à Paris. Boyer de Bouillane fut toujours le défenseur habile et dévoué des persécutés. Arrivé un peu tard au grand barreau de Paris, qui compte un si grand nombre d’hommes éminents, il s’y fit bien vite une place importante : les affaires affluaient à son cabinet, il avait acquis la confiance des magistrats, il était écouté toujours avec l’attention bienveillante que méritaient sa connaissance profonde du Droit, la rectitude de son jugement, la droiture de son caractère, sa parole élégante et convaincue.
Il eut de grands et nobles clients. Devant la plus haute, sinon la plus impartiale des juridictions, devant le Sénat transformé en Haute-Cour, il défendit le comte de Lur-Saluces et sa plaidoirie, toute juridique, sobre, serrée, vigoureuse, produisit sur l’assemblée une profonde impression.
À propos de cette affaire, Boyer de Bouillane donna un exemple de désintéressement et d’oubli de lui-même qu’il me sera permis de faire connaître et dont il serait à souhaiter que s’inspirassent les Jeunes, trop enclins souvent à se faire valoir et à écarter ceux qui peuvent leur porter ombrage.
Boyer de Bouillane aurait pu être seul l’avocat du comte de Lur-Saluces et, seul, bénéficier de ce retentissant procès politique. Il jugea, dans sa prudence et dans sa modestie, qu’il valait mieux, dans l’intérêt de son client, en partager le fardeau et l’honneur avec un de ses confrères, et il s’adjoignit notre illustre ami Charles Jacquier, à qui il voulut laisser tout le côté brillant de l’affaire, ne gardant pour lui que la question de droit, une question de prescription, s’il m’en souvient bien.
Il eut aussi l’honneur insigne d’obtenir la confiance du Chef de l’Eglise. Il fut le Conseil de la Nonciature et du cardinal secrétaire d’Etat de Sa Sainteté, et ce fut à lui que l’Ambassadeur d’Autriche fut chargé de remettre certains papiers, qui eurent un moment de célébrité, grâce à la confiance imprudente d’un diplomate et aux agissements d’un gouvernement sans scrupules.
Ces occupations du barreau, si lourdes, si multiples, si prenantes ne furent pas les seules qui remplirent la vie de Boyer de Bouillane. S’il fut l’avocat de l’Eglise et de ses ministres devant les tribunaux et les cours, il le fut aussi devant les assemblées populaires et, de partout, on faisait appel à sa parole éloquente, à son dévouement sans borne, à son inlassable activité.
Souvent, après une après-midi passée au Palais, il allait porter la bonne parole dans quelques-unes de ces réunions, organisées chaque soir dans les divers quartiers de la capitale, et en rentrant chez lui, malgré l’heure avancée, il se mettait au travail pour préparer la besogne du lendemain. Il est même arrivé parfois, vers l’époque de Pâques, que des curés lui ont demandé d’évangéliser leurs paroissiens. C’étaient alors des séries de conférences religieuses qu’il donnait à des hommes dont la plupart ne seraient pas entrés à l’église, mais qui venaient volontiers entendre la parole de Dieu de la bouche d’un laïque, qui leur exposait dans un langage à leur portée, mais toujours digne et élevé, les grandes vérités chrétiennes.
Ce n’est pas d’ailleurs à Paris seulement qu’il se prodiguait : il n’est peut-être pas un département où il n’ait été appelé et où il ne se soit empressé d’accourir sans se soucier de la fatigue de longs et fréquents voyages.
Notre Dauphiné, — son Dauphiné — qu’il aimait tant, a largement bénéficié de son dévouement, même en dehors des prétoires.
Ce fut grâce à ses conseils et à son concours que mon ami Girardon et moi, secondés par le regretté Albert de Chaléon, nous fondâmes, en 1880, le Messager de Valence, et quelques mois plus tard, l‘Imprimerie Valentinoise, qui s’est depuis lors considérablement agrandie.
Ce fut lui encore qui, en 1884, nous guida dans l’organisation de nos premiers Syndicats agricoles, aux réunions desquels nous eûmes souvent le plaisir de l’applaudir.
Personne enfin n’a oublié avec quel entrain et quel zèle il participa à la préparation de nos grandes assemblées dauphinoises de Romans et de Voiron, au succès desquelles son éloquence contribua grandement.
Je laisse à d’autres le soin de parler de son rôle politique, qui fut également considérable.
Depuis quelques années, nous ne servions plus dans les rangs de la même armée, mais dans des armées qui, certes, n’étaient point ennemies et qui, l’une et l’autre, ont toujours eu la volonté de servir les intérêts de l’Eglise et de la Patrie.
Qu’il me suffise de dire que Boyer de Bouillane n’était pas de ceux qui anathématisent personne. Fortement attaché à ses convictions politiques, comme à ses convictions religieuses, il admettait très bien qu’on pût, dans les temps troublés que nous traversons, penser autrement que lui et croire nécessaire de faire à sa foi religieuse le sacrifice d’idées et de sentiments politiques auxquels on avait été longtemps attaché.
Lui ne croyait pas à la nécessité de ce sacrifice ; il estimait, au contraire, qu’en s’abstenant de le faire, on servait très efficacement l’Église, qu’on la servait même mieux. Ce n’était point pour lui uniquement une question de sentiment, c’était une question de devoir ; et c’est pourquoi je salue avec respect sa fidélité à sa foi royaliste qu’il jugeait, dans sa conscience, inséparable de la fidélité à sa foi religieuse.
La foi religieuse ! C’est elle qui avait été le point de départ de notre amitié; ce fut elle qui en demeura toujours le lien étroit et fort, dont rien n’altéra jamais la solidité.
Boyer de Bouillane apportait, d’ailleurs, dans l’amitié, la cordialité, la sincérité, la confiance, la droiture, la délicatesse, l’oubli de soi, qui en font le charme et en assurent la durée.
Aussi, est-ce du fond de l’âme, le cœur brisé, que j’adresse à cet ami fidèle « l’à Dieu » chrétien, l’au revoir près de Dieu qui console et réconforte et que je m’associe à la douleur de tous les siens : à la douleur de ses enfants, à qui il laisse un si magnifique héritage d’honneur, de fidélité au devoir, de vaillance au travail, de vertus chrétiennes civiques et professionnelles ; à la douleur de sa compagne aimée et désolée, dont la tendresse l’a, pendant un an, disputé à la mort, et qui l’eût sauvé, s’il avait pu être sauvé.
Hélas ! il était tombé, mortellement atteint sur le champ de bataille de nos luttes religieuses, où il s’était si généreusement prodigué. L’heure de la récompense suprême avait sonné pour lui : Dieu l’a déjà donnée à l’ami que nous pleurons et qui fut toujours son loyal serviteur et son vaillant chevalier.
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À propos de Paul Boyer de Bouillane :
Publié le 31 janvier 2020 : Un buste à la mémoire de l’avocat à la Cour d’Appel de Paris, Paul Boyer de Bouillane.
Publié le 21 juillet 2016 : Paul Boyer de Bouillane, l’éminence grise derrière le Grand Monarque.
Publié le 17 juin 2016 : Voici un article paru en 1888 concernant le Magistrat Paul Boyer de Bouillane.
Publié le 14 juin 2016 : Ex-Libris de l’avocat Boyer de Bouillane à Nîmes et de Franz Rudolf von Planta.
Publié le 30 juillet 2016 : Guy Boulianne fait l’acquisition de deux documents historiques importants.
Publié le 13 octobre 2016 : Les deux familles, Planta de Wildenberg et de Bouillanne, sont-elles unies par le sang ?.
Publié le 6 octobre 2016 : La famille de Bouillanne est-elle liée à la famille Planta de Wildenberg ?.
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Discours prononcé à Grenoble par le député Hyacinthe de Gailhard-Bancel aux obsèques de Pierre Paul Henri Dominique Boyer de Bouillane Je suis très heureux d'avoir fait l'acquisition — encore une fois à très bon prix — du discours original prononcé à Grenoble par le député …
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objetenligne · 4 years
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LOT de 21 Affiches d’époque après guerre 14-18 LEBONCOIN
Salle du Trocadéro jeudi 24 février 1916 (en l’honneur de Raemaekers au profit des oeuvres de guerre Franco-Hollandaises) 1 affiche texte
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duxvonzazer · 7 years
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Le général de Curières de CASTELNAU
« Le rôle du général de CASTELNAU dans la victoire de Verdun, par ses décisions rapides et draconiennes prises aux moments les plus critiques du 21 au 26 février 1916, a été totalement ignoré par l’Histoire » (général Yves GRAS ; biographie de CASTELNAU ).
Le général allemand Von KLUCK a dit de lui : « l’adversaire français vers lequel sont allées instinctivement nos sympathies, à cause de son grand talent militaire et de sa chevalerie, c’est le général de CASTELNAU. Et j’aimerais qu’il le sût. »
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universallyladybear · 5 years
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Le real le fc barcelone lors de la première du club de la ligue des champions après une première période 26e…
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Real madrid barca en direct
De la finale de la coupe du roi le real et le real madrid le real madrid néanmoins la politique de florentino pérez.
Real madrid de la coupe du roi 0-3 dominateurs mais trop peu pour un club de la capitale ce mercredi soir au camp nou le fc barcelone le real perd. Sur le fc barcelone ce match de football le club de la capitale espagnole pour un bilan de 17 succès pour 6 nuls et. Du real dans le centre de la capitale espagnole peut se vanter de posséder à l’heure actuelle deux des meilleurs clubs au monde le real madrid sur le. Face à manchester united la saison ce soir gareth bale est en grande difficulté du côté du real madrid date de création 1903-03-06.
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Et le fc barcelone en liga le barça a fait de la casa blanca ainsi que la première alors que le real madrid a remporté le plus de titres de. À la place de capello il fait aussi bien que son prédécesseur puisqu’il remporte la liga son 33e titre de champion le 18e du.
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Real madrid barca streaming live
Dans le but du real madrid et le coup d’envoi les deux clubs à munich en 1980 le real lors de la saison zinédine zidane.
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Barca real madrid streaming
Du barça sur le football espagnol mais aussi au niveau européen avec la coupe mohammed v au maroc ou encore le world football challenge et son remplaçant l’international.
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Classico real barca 2019
En liga 0-2 le 07 avril 2019 le fc séville en huitièmes de finale de la ligue des champions pour le club puisque carlo ancelotti.
Le plus titré du football espagnol durant les années 1980 le real a fait face à l’olympique lyonnais depuis le retour de. N’est pas le jour le 8 mars 1931 à la tête du real madrid en direct live des matchs de foot dans le monde de la. Avec le real madrid est le club le plus riche du monde avec des revenus estimé à 549,5 millions d’euros et de la coupe d’europe est. Le score de le voir jouer comme titulaire dans le reste du monde la défaite à valence le ​real madrid a retrouvé le succès attendu par les fans.
Manchester united puis en 2016 contre l’autre grand club de fútbol sera donné à 20h45 24 février 2019 le real madrid ont sans doute perdu le. Qui a battu en demi-finale le glasgow rangers par douze buts à 2 grâce au triplé de cristiano ronaldo et di stéfano[81 sur son. Après une défaite de l’atlético madrid contre le real madrid ne parvient pas à atteindre la capacité actuelle de 81 044 depuis 2011 un projet de. La saison 1998-99 en raison des réglementations de l’uefa interdisant ce genre de places pour les madrilènes allan delamotte mis à pied six jours par.
Ce soir le deuxième clasico en seulement quelques jours cette nouvelle lire la suite du départ de pardeza en 1986 mais complétée par des joueurs de la capitale l’atlético madrid. Le dernier match de la tête le real madrid club de fútbol pour symboliser ce changement le dessin de la guerre civile.
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Plus tard le real et la finale de la copa et de lionel messi ne font aucun doute compo probable ter stegen qui a.
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Barça Real Madrid Le real le fc barcelone lors de la première du club de la ligue des champions après une première période 26e...
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jakonews · 5 years
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Début de la bataille de Verdun le 21 février 1916 #AFP pic.twitter.com/nifUWdGFZq
— Le JAKO de l'île! 🇭 (@TwitJAKO) February 21, 2019
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reseau-actu · 6 years
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C’est un petit paquet de feuilles jaunies par le temps, qui sommeille aujourd’hui dans le tiroir d’une vieille commode. Une vingtaine de pages noircies d’une écriture fine, qui racontent l’une des semaines les plus sanglantes de l’histoire de France. Un récit clinique, celui des tout premiers jours de la bataille de Verdun, tels que les a vécu un jeune homme de 23 ans que rien ne prédestinait à ce rôle de chroniqueur.
Il s’appelait René Prieur. Né le 10 août 1891, ce fils d’un professeur d’histoire enseignant au lycée Charlemagne, à Paris, fait partie des quelque trois millions et demi de jeunes Français qui ont répondu à l’ordre de mobilisation générale en août 1914. Etudiant en médecine au moment de la déclaration de guerre, cela fait maintenant huit mois qu’il se trouve dans le secteur de Verdun quand, à l’aube du lundi 21 février 1916, les Allemands déclenchent l’opération Gericht, début de ce qu’on appellera plus tard la bataille de Verdun.
Quand commence l’offensive, ce matin-là, René Prieur, lui, est au bois des Fosses, près de Louvemont. Situé à une dizaine de kilomètres au nord de Verdun et à peu près autant des batteries allemandes, ce petit village abrite l’un des postes de secours que le 29e régiment d’infanterie territoriale a installé près de la ligne de front pour recueillir et soigner les blessés. A la tête d’un petit groupe d’infirmiers, il a notamment pour mission de tenir un registre précis de ce qui se passe dans son secteur. Une tâche dont il s’acquitte dès le premier soir de l’offensive, en commençant par dresser la liste des blessés de la journée avant de résumer en quelques lignes ces premières heures de la bataille : « Aujourd’hui, j’ai dû faire de nombreux pansements, diriger les brancardiers et choisir les chemins les moins exposés pour aller ramasser les blessés, installer un 2e poste de secours, à droite de celui où j’étais établi pour abriter tous les blessés. Nous avons reçu beaucoup de gaz lacrymogènes, le bombardement ne cesse pas et les nouvelles les plus invraisemblables circulent. »
René Prieur, à droite, devant le poste de secours du bois des Fosses, près de Louvemont (Meuse), mi-février 1916.
Le médecin-auxiliaire René Prieur (tenant une canne) entouré d'infirmiers membres du 29e R.I. territoriale, dans le secteur de Verdun, janvier-février 1916.
Pour René Prieur, la nuit du 21 au 22 février sera courte. Une heure de sommeil à peine puis le bombardement à nouveau, un bombardement « plus intense » que la veille et qui place maintenant Louvemont sous le feu direct de l’ennemi – le petit village, entièrement ravagé dans les jours et les semaines qui suivent, ne sera jamais reconstruit. En ce deuxième jour de bataille, le jeune médecin raconte : « L’abri de droite en sortant du poste a été détruit par un 305 pendant que j’aidais l’infirmier Mathiot du 165e à arrêter une hémorragie d’un blessé atteint à la cuisse. Le poste était encombré. Plusieurs morts gisaient à l’entrée, dont trois à genoux, le sac encore au dos. Plusieurs blessés ont été tués par le 305 et à côté de moi. »
Lettre de René Prieur à son père Raoul écrite au bois des Fosses, 22 février 1916.
23 février : « Les Allemands lancent de plus en plus de gaz lacrymogènes. Il est impossible de prendre les noms des blessés. »24 février : cette fois, « les Allemands sont là ». Tout près. Si près qu’à la nuit tombée, « ramenant des blessés gisant dans la neige », René Prieur se trouve sous le feu direct de « sentinelles ennemies ». Au cours de cette seule journée, « j’ai été enseveli quatre fois sous des trous d’obus », écrit le jeune homme qui, pour la première fois, avoue qu’il pense à sa propre mort : « Bien qu’il faisait froid et grelottant, boueux, sanglant, j’ai dormi de fatigue après une pensée pour maman, mon cher papa, ma petite Henriette (...), songeant à la mort possible, à l’éternité peut-être très proche et troublante, revoyant rapidement ma vie et me recommandant à Dieu. Oh mon Dieu, ayez pitié de moi dans ma faiblesse où je crie avec sincérité du fond de mon être. »
25 février 1916. « La nuit, il a neigé et le sol est blanc », constate René Prieur à son réveil, à 7 heures du matin. Un matin anormalement calme. « Rien de particulier » sinon « l’attente d’une contre-attaque qui peut-être nous délivrera ». Espoir hélas vite dissipé car à 10 heures, surgissant du petit bois qui surplombe Louvemont, c’est une « patrouille allemande » qu’aperçoit le jeune médecin. La suite, la voici : « Mettant mon sac au dos, ma couverture en bandoulière, je me suis avancé tout seul, tendant en avant mon mouchoir blanc et par dessus mon brassard de la Croix Rouge, criant : “Nous sommes prisonniers !” On me répond en français, tout en me mettant en joue à 10 mètres : “Nous ne sommes pas des barbares, on ne vous fera pas de mal, combien d’hommes sont avec vous ?
– Environ 25.
– Dites leur de sortir sans arme.”
Et je crie : “Allons mes amis, avancez sans arme, on ne vous fera pas de mal.” Mes amis sortent et je préviens le caporal allemand qu’il reste des blessés. Il me dit : “On va venir les chercher, ils seront soignés.” Alors le caporal et 4 soldats du 8e nous ont mené à travers le bois des Fosses saccagé, détruit, défoncé, vers le sentier où il y a encore l’écriteau Herbebois Wavrille. Le 75 tire et des Allemands tombent. Mes amis me suivent en ordre, sautant par dessus les troncs d’arbre. Le caporal allemand me demande si j’ai faim. J’accepte un bout de pain noir mais je lui montre que j’ai encore des vivres dans ma musette. Vers le milieu du ravin de l’Herbebois, nous rencontrons un officier. Il nous fait arrêter. Il me dit de rester seul, que je serai conduit près du médecin plus tard. Mes amis me quittent et défilent devant moi en me serrant la main pendant que le 75 tire avec rage. Je leur dis : “Au revoir et bon courage, ils ne sont pas à Verdun et nous les aurons quand même !” Alors l’officier dit : “Français, braves, bons soldats.”
Louvemont (Meuse), 1915
Aujourd'hui (cliquer pour agrandir)
25 février, 16 heures. Quatre heures que René Prieur est aux mains de l’ennemi. Après une brève accalmie, les combats reprennent. Et la fin d’après-midi sera terrible. « Le 75 fauche tout, les bras, les têtes, les membres volent en l’air. Je suis éclaboussé de sang. Le ravin est comblé de morts qui s’amoncellent et, vers quatre heures et quart, quand je me dégage de dessous ma tranchée et des arbres, je marche sur des morts. Je ne sais pas où je vais. Je n’ai rien vu de plus infernal. J’entendrai toute ma vie le son métallique du 75, les branches craquant sinistrement, les cris des blessés, le nombre inouï de morts. » Le récit fait penser à celui des jours précédents. A ceci près que c’est maintenant le carnage causé par des obus français que décrit René Prieur. Et que c’est désormais à des soldats ennemis qu’il apporte les premiers soins. « Je panse des blessés allemands », écrit le jeune médecin, non sans s’étonner au passage de la qualité des pansements allemands, « petits » et « peu pratiques ».
René Prieur dans une tranchée près du village de Haumont-près-Samogneux, en 1915. Détruit pendant la bataille de Verdun, le village n'a pas été reconstruit après la guerre.
25 février, toujours. Arrive maintenant la nuit. C’est alors que, près d’un « immense trou d’obus », René Prieur tombe par hasard sur deux officiers allemands. Une conversation s’engage. « Très polis ces officiers me parlent de la guerre. Ils m’annoncent la prise de Verdun pour le 27 [février], le Kaiser à Verdun le 1er [mars], me montrent des cartes, affirment que tout se déroule mathématiquement. Je réponds qu’ils ne passeront pas, parce que persuadé sincèrement que les Allemands pouvaient passer les deux premiers jours, [qu’]ils ont été retenus, et que maintenant les réserves nombreuses en hommes, artillerie, vivres, étaient là. D’ailleurs voici 6 jours que le bombardement ne cesse pas, voyez, j’ai encore pour 3 jours de vivres dans ma musette. Nous avons tout de même des repas chauds ! Ils sourient , disent : “Français, braves !”, mais Verdun : “bald kaput !” Et la conversation continue pendant que nos canons tirent toujours mais avec moins d’intensité dans le ravin. Vers 7 heures, un blessé atteint à la cuisse me conduit vers le poste de secours en suivant un cordon blanc. Des brancardiers portent des blessés dans des toiles de tente et se guident avec de grandes cartes du bois des Fosses. Dans le poste il y a deux médecins. L’un est officier et fume, l’autre, sous-officier, fait des pansements et j’aide à panser les blessés. On m’offre à boire du café, à manger du pâté de foie en conserve.
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(...) En avant du poste, les Allemands creusent de petites tranchées individuelles, font du feu, installent chacun leur toile de tente et le canon gronde toujours et les obus éclatent sinistrement semant la mort. De nombreux blessés allemands arrivent au poste de secours. Un bon feu flambe dans un âtre où réchauffe du café dans de grandes marmites. Les infirmiers sont très occupés et travaillent sans arrêt, prenant pansements, morphine, iode dans de grands paniers. Je remarque qu’il y a très peu d’ouate et qu’on se sert de préférence d’un tissu qui y ressemble et se rapproche du papier. Exténué, je demande la permission de me reposer. On me prête une couverture. Je m’enroule dedans et reposant la tête sur mon sac, je m’endors profondément jusqu’au matin à 10 heures, j’ai dormi si profondément que je n’ai même pas bougé quand un 75 est tombé sur le poste de secours. Mais au réveil le poste est vide, les médecins allemands ont pu évacuer leurs blessés. Comme j’ai dormi tout de même, c’est la 1ère fois que je dors vraiment depuis 10 jours ! »
C’est sur ces mots, rédigés le 26 février 1916 « au poste de secours allemand en avant du bois des Fosses, à droite de Louvemont », que s’achève le petit carnet de René Prieur. Ce qui lui arrivera dans les jours qui suivent ? Impossible de le savoir aujourd’hui. Aucun autre écrit intime n’a été conservé dans les archives familiales. Aucune lettre non plus. Ou plutôt si, quelques lettres, mais écrites par ses camarades et non par lui-même, et qui disent toutes la même chose : passée la date du 24 février, personne n’est en mesure de dire ce qu’est devenu René Prieur, ni même s’il est encore vivant. C’est notamment le cas du commandant Dath, chef du bataillon dont dépend le jeune médecin, qui, le 21 mars, adresse ce bref courrier au père de celui-ci :« Je suis resté avec M. Prieur, médecin auxiliaire, jusqu’au 24 février dans la soirée. Je ne l’ai quitté que vers 16h30 lorsque les derniers éléments de mon bataillon, menacés d’encerclement ont dû quitter le bois des fosses. M. Prieur, avec le personnel du service de santé qui restait alors dans les abris, a dû rester auprès des nombreux blessés des différents corps qui qui concouru à la défense du bois. Il a dû tomber entre les mains de l’ennemi le soir vers 17 heures. Il est probable que vous ayez maintenant de ses nouvelles d’Allemagne, à moins qu’il n’ait été maintenu dans la région envahie pour continuer ses soins aux blessés non transportables. Dans ce dernier cas, vous auriez plus difficilement de ses nouvelles car je sais que les Allemands n’accordent pas facilement la liberté d’écrire à ceux de nos compatriotes qui doivent être maintenus en pays envahi. Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de mes sentiments très distingués. »
A la lecture de ce courrier, qui formule des hypothèses plus qu’il n’apporte de réponse, on imagine dans quelle inquiétude fut alors plongée la famille du jeune médecin. Inquiétude d’autant plus grande que les dernières nouvelles données directement par le jeune homme, une lettre à sa famille datée du 23 février, étaient tout sauf rassurantes. « Mon cher papa, voici la 50e heure de bombardement.(…) C’est effrayant. Nous avons reçu des gaz, des obus asphyxiants, des obus lacrymogènes, de tout. Quelques-uns sont devenus fous.(…) Tout va bien, mais quel déluge de feu, de fer, que de destructions, de ruines, de morts, de blessés. C’est une boucherie inouïe. Mais les Boches n’auront pas Ver… qu’ils ont bombardé, et nous les repousserons. Je vais bien, j’ai pu manger, boire, dormir quelques heures après trois jours. (…) Allons, confiance et courage. Je t’embrasse de tout mon coeur, ainsi que maman et la sœur. René. »
Lettre de René Prieur à son père Raoul écrite au bois des Fosses, 23 février 1916.
Combien de temps les parents du jeune homme resteront-ils sans nouvelles de leur fils ? Difficile à dire. Le seul indice dont on dispose est une lettre conservée dans les archives familiales et datée du 11 juin 1916, dans laquelle le jeune homme décrit sa nouvelle vie : « Nos santés sont excellentes malgré le mauvais temps. J’ai fait très peu de musique cette semaine mais on va s’y remettre. On travaille et on lit encore bien plus, n’est-ce pas le moment ou jamais ? Le temps passe vite ainsi. Il ne manque que vous tous. Je pense que ce sera à la fin de l’année qu’on se retrouvera. Je reçois bien lettres et colis. »
René Prieur en captivité au camp de Mannheim (Allemagne), en 1916.
Croix de guerre
De la lecture, de la musique, des colis... Ce que décrit ici René Prieur n’est autre que sa vie dans un camp de prisonniers, en l’occurrence celui de Mannheim, au sud-ouest de l’Allemagne, d’où il ne sort qu’à l’automne 1916 grâce, si l’on peut dire, à une péritonite. Evacué vers la Suisse par la Croix-Rouge, le jeune homme, selon une pratique alors en vigueur, est ensuite « échangé » contre un médecin allemand prisonnier en France. De retour dans le secteur de Verdun au début de 1917, il ne sera démobilisé qu’en 1919, sans imaginer qu’il sera à nouveau appelé sous les drapeaux vingt ans plus tard, en 1939, cette fois comme médecin capitaine.
Marié à Madeleine Bonnecaze, sœur d’un camarade médecin rencontré lors de sa captivité à Mannheim, René Prieur aura trois enfants, onze petits-enfants et seize arrière-petits enfants, dont l’auteur de ces lignes. Jusqu’à sa mort, en 1981, à l’âge de 89 ans, il gardera sous son lit une vieille valise marron en carton bouilli remplie de vieux souvenirs. Parmi eux, sa croix-de-guerre et une petite liasse de feuilles jaunies où l’on peut lire, écrit au crayon noir : « Evénements survenus depuis le 21 février 1916 ».
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tribalarts · 6 years
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Le père Léonard Allaire (1870-1947) et ses esclaves libérés, Brazzaville, Congo, vers 1890. © Archives de la Congrégation du Saint-Esprit.
La Congrégation du Saint-Esprit a fait de l’Afrique noire sa principale terre de mission. À partir des années 1840, les Spiritains rayonnent sur tout son territoire, en particulier au Gabon, en Angola, en Oubangui et au Congo. Mais, quelle a été la contribution des missionnaires au champ de l’ethnologie africaine ? Ces hommes et ces femmes qui quittaient l’Europe, au cours de la seconde moitié du XIXe siècle et au début du XXe siècle, partageaient les perspectives étroites de leur temps et les préjugés, souvent négatifs, de leurs contemporains sur ces peuples et leurs traditions religieuses. Cependant, beaucoup firent preuve d’une réelle curiosité et cherchèrent à comprendre, sans préjugés, les mœurs, la langue, les coutumes et les croyances des communautés au sein desquelles ils venaient vivre. Ce n’est pas un hasard si l’on compte parmi ces pionniers nombre de précurseurs de l’anthropologie et de la linguistique. Si leur activité consistait avant tout à transmettre un message religieux, leur situation leur procurait de nombreuses conditions favorables à une bonne observation ethnographique. Ainsi, certains devinrent parfois ethnologues, en recueillant, plus ou moins systématiquement, et en formalisant, dans des carnets ou des journaux, les connaissances accumulées dans la longue fréquentation des groupes au sein desquels ils s’étaient établis.
Le père François-Marie Pichon (1898-1966) en moto, Cameroun, vers 1930. © Archives de la Congrégation du Saint-Esprit.
Le frère Mathias Schmitt (1875-1957) et son éléphant Fritz traînant une bille de bois, lagune Fernan Vaz, Gabon, vers 1910-1920. © Archives de la Congrégation du Saint-Esprit.
Ce livre raconte leur épopée et met en avant quelques grandes figures comme le père Henri Trilles (1866-1949) qui, avec des qualités d’explorateur, mena de nombreuses missions en pays fang et publia une grande quantité d’ouvrages et d’articles dans ce domaine, en particulier, Au cœur de la forêt équatoriale. L’Âme du Pygmée d’Afrique (Éditions du Cerf, Paris, 1945); le père Alexandre Le Roy (1854-1938), qui devint Supérieur général de l’ordre, en 1896, et publia, entre autres, La Religion des Primitifs(G. Beauchesne & Cie, Paris, 1909) ou encore le père Constant Tastevin (1880-1962), dont les recherches lui vaudront la reconnaissance du monde savant et qui sera fait chevalier de la Légion d’honneur, en 1927, pour ses travaux en tant que « missionnaire explorateur ethnographique ». Accompagnées de photos et de documents d’archives illustrant l’ampleur des observations anthropologiques et ethnologiques consignées par les Pères dans des carnets, des croquis, et même une revue, les collections de la Congrégation du Saint-Esprit sont ici enfin présentées au grand public dans toute leur diversité et leur richesse.
Mgr Prosper Augouard (1852-1921) avec le chef Bétou faisant le « pacte de sang », Oubangui, 1892. © Archives de la Congrégation du Saint-Esprit.
Le père Camille Laagel (1880-1956) aux côtés d’un « féticheur », Angola, premier tiers du XXe siècle. © Archives de la Congrégation du Saint-Esprit.
Au XIXe siècle, la France connaît un mouvement social de renouvellement spirituel qui traverse toute l’Europe. Revivalisme protestant et renouveau catholique constituent la forme religieuse du romantisme avec Madame de Staël (1766-1817), romancière et philosophe et Benjamin Constant (1767-1830), écrivain et homme politique, du côté protestant, et François René de Chateaubriand (1768-1848), écrivain et homme politique, du côté catholique. Ce « Réveil » veut secouer les Églises de leur torpeur pour qu’elles proclament la bonne nouvelle du salut dans le Christ aux hommes du monde entier. La France est alors sillonnée par les évangélistes britanniques et suisses venus soutenir, dans les églises protestantes, les groupes qui prient pour les missionnaires envoyés dans le monde par des Sociétés de mission, notamment la Société missionnaire de Londres (LMS), fondée en 1795, et la Mission de Bâle, fondée en 1815. En France, le 4 novembre 1822, la Société des missions évangéliques de Paris (SMEP) est créée dans le but de « propager l’Évangile parmi les païens et autres peuples non chrétiens ». Son premier comité est « interdénominationnel » (réformé, luthérien, indépendant) et international (français, suisse, américain). Après bien des obstacles, en 1829, et sur les conseils de John Philip (1775-1851), surintendant de la LMS en Afrique du Sud, le comité parisien ordonne ses trois premiers missionnaires — Samuel Roland, Prosper Lemue et Isaac Bisseux — pour le Cap de Bonne Espérance.
Statue nkonde, Kongo, Congo/Angola (province de Cabinda), fin XIXe-début XXe siècle. Bois, clous, verre, résine et tissu. H. : 51 cm. © Coll. Congrégation du Saint-Esprit. Photo : Vincent Girier-Dufournier.
Figure de reliquaire, Ndassa, Gabon, XIXe siècle. Bois, laiton, cuivre et fer. H. : 56 cm. Rapportée de Franceville en 1916 par M. André-Édouard Martin. © Coll. Congrégation du Saint-Esprit. Photo : Vincent Girier-Dufournier.
La Congrégation du Saint-Esprit est née le 27 mai 1703, sous l’impulsionde Claude-François Poullart des Places (1679-1709), jeune aristocrate breton, avec la création d’un séminaire destiné à des étudiants pauvres qui accepteraient de consacrer leur vie à l’évangélisation. En 1704, l’œuvre compte déjà quarante élèves, en 1709, environ soixante-dix. En 1848, la Congrégation du Saint-Esprit fusionne avec la Société du Saint-Cœur de Marie pour l’évangélisation de l’Afrique, fondée en 1841 par le père François Libermann (1802-1852). Le séminaire va fonctionner sans approbation officielle, ni du roi ni de l’évêché qui pourtant leur accordent des subventions. La congrégation obtiendra ses premières lettres patentes de Louis XV, le 2 mai 1726, lettres qui ne seront enregistrées qu’en 1734 par le Parlement. Louis Bouic (1684-1768), troisième supérieur, achète, en 1731, un terrain à l’angle de la rue des Postes (aujourd’hui rue Lhomond) et de l’impasse des Vignes, là où se trouve toujours la Maison mère. Mais, c’est Pierre de La Rue (1688-1779), abbé de l’Isle-Dieu et aumônier général des colonies de la Nouvelle-France, qui va faire sortir de France la congrégation. Plusieurs prêtres formés au séminaire du Saint-Esprit et recrutés par lui, partirent en mission au Canada, puis en Guyaneet en Extrême-Orient.
Masque de danse okuyi, Punu, Gabon, XIXe siècle. Bois et pigments. H. : 34 cm. © Coll. Congrégation du Saint-Esprit. Photo : Vincent Girier-Dufournier.
Figure de reliquaire, Sango, Gabon, XIXe siècle. Bois, laiton, cuivre, peau animale, fibres naturelles et ossements. H. : 41 cm. © Coll. Congrégation du Saint-Esprit. Photo : Vincent Girier-Dufournier.
En ce qui concerne l’Afrique, le séminaire se vit chargé du Sénégal, de façon assez inattendue. Le père Dominique Déglicourt (1741-1807) et le père Jacques-Magdeleine Bertout (1753-1832) s’étaient embarqués au Havre, le 24 avril 1778, sur le bateau à voile Le Marin, à destination de Cayenne. Or, le bateau s’échoua sur le banc d’Arguin, en face de la côte mauritanienne. Les survivants (dont les deux abbés) réussirent à gagner la plage et furent faits prisonniers par les Maures. Vendus aux Anglais qui occupaient alors Saint-Louis, ils exercèrent leur ministère pendant quelques heures avant d’être embarqués vers l’Angleterre. Délivrés par un corsaire français, dans la Manche, ils furent interrogés, à Paris, par le Ministre de la Marine. En les écoutant décrire la faiblesse des moyens anglais, celui-ci décida une expédition pour reprendre le Sénégal. Bertout, malade, resta en France. Déglicourt repartit, s’imaginant aller en Guyane. Il apprit, en cours de navigation, la véritable destination du bateau. La prise de Saint-Louis se fit sans effusion de sang, le 29 janvier 1779. Au moment de la Révolution française, la congrégation fut menacée de disparaître : le 2 novembre 1789, tous les biens ecclésiastiques furent confisqués et, le 18 août 1792, l’Assemblée Législative supprima les congrégations. Le père Bertout assura sa survie. Réfugié en Angleterre pendant les années difficiles et sanglantes de ce mouvement, il revint en France, début 1802, et obtint le rétablissement du séminaire du Saint-Esprit par le décret impérial du 23 mars 1805 (2 germinal an XIII) qui porte la mention expresse de son orientation vers les missions. De nouveau supprimée en 1809, elle fut rétablie, après la chute de l’empereur, par Louis XVIII, par ordonnance du 3 février 1816. Après beaucoup de péripéties et malgré l’opposition du ministre des cultes, le père Bertout réussit à racheter les anciens locaux du séminaire du Saint-Esprit. Cet accord est ratifié par l’ordonnance royale du 21 décembre 1819 qui précise que la congrégation est spécialement chargée de fournir les prêtres nécessaires au service paroissial dans les colonies. Aujourd’hui, avec environ deux mille six cent religieux et associés laïcs, les Spiritains sont présents à travers les cinq continents et dans soixante-cinq pays.
Effigie gardienne de reliquaire, Fang, Gabon, XIXe siècle. Bois, laiton, verre et pigment rouge. H. : 54 cm. © Coll. Congrégation du Saint-Esprit. Photo : Vincent Girier-Dufournier.
Reliquaire, Lumbu, Gabon, fin XIXe, début XXe. Bois, pigments, tissus, cordelette et corne. H. : 30 cm. © Coll. de la Congrégation du Saint-Esprit. Photo : Vincent Girier-Dufournier.
La première mission au Gabon remonte à 1844, puis les Spiritains reçoivent la mission du Congo, en 1865, s’installent à Ambriz (Angola), en 1866 et à Linzolo (République du Congo), en 1883, Mgr Hippolyte Carrie (1842-1904) ayant signé, en 1882, avec le roi du Loango, un contrat pour une centaine d’hectares. Le père François Libermann avait donné pour consigne aux pères qui partaient évangéliser ces contrées : « […] de se dépouiller de l’Europe, de ses mœurs et de son esprit et de se faire africains avec les Africains ». Ils s’y employèrent, explorant des territoires de plus en plus vastes. Ses membres y vivaient aux côtés de populations dont ils apprenaient les langues et dont ils découvraient les coutumes et les rites. Ils recueillirent sur le terrain des informations pour les ethnologues et collectèrent des œuvres qu’ils ramenèrent en Europe. La congrégation constitua ainsi, au fil du temps, d’importants ensembles qui resteront pourtant largement méconnus. Bien sûr, cette collecte n’était pas exempte des préjugés de l’époque. « Au nom du Dieu Tout-Puissant » : ces mots introduisent le traité de Berlin (1885), qui devait présider à la colonisation de l’Afrique. Ainsi, Britanniques, Français, Allemands, Belges, Portugais et Italiens se lancèrent dans l’intérieur du continent, au prix de quelques guerres contre les royaumes africains et d’incidents diplomatiques entre les États européens, dont le plus significatif fut celui qui opposa la France au Royaume-Uni, en 1898, à Fachoda, au Soudan.
Le père Léonard Allaire (1870-1947) et ses forgerons, Bessou, Congo, vers 1895. © Archives de la Congrégation du Saint-Esprit.
Si les premiers missionnaires étaient convaincus que leur civilisation était plus apte que les autres à promouvoir le bien-être des populations, ils étaient en même temps conscients quant à l’unité de l’espèce humaine et du caractère universel de l’Évangile. En France, la Mission devint populaire à travers ses réalisations : soigner les malades, améliorer le rendement agricole pour combattre la malnutrition, construire des maisons salubres, scolariser les enfants, sont des interventions qui changèrent profondément la vie des populations, avec des effets éminemment positifs, mais aussi de profondes perturbations identitaires dont on ne pouvait immédiatement mesurer les effets à long terme. Peu sensibilisés aux valeurs culturelles qui leurs étaient étrangères, ils ne furent pas toujours suffisamment attentifs à la légitimité des traditions ancestrales qui avaient permis la survie des groupes humains dans lesquels ils s’ingéraient. L’exposition coloniale de Paris, en 1931, ne soulève guère de protestation dans la population à l’égard de la colonisation qui s’y trouve magnifiée. En Europe, les gens manquaient d’informations sur les massacres, les rébellions noyées dans le sang, les déplacements de population ou les travaux forcés infligés aux récalcitrants… De nombreuses œuvres africaines ramenées furent présentées au public pour attester du caractère supposé « primitif » ou arriéré des coutumes et des croyances africaines. Certaines représentations de l’Afrique proposées alors peuvent être jugées racistes, paternalistes et ethnocentriques. Elles suggèrent souvent l’infériorité des Africains, leur besoin d’être « civilisés » et, avant tout, évangélisés. À l’époque, elles suscitèrent néanmoins la charité chrétienne, grâce aux récits des missionnaires qui trouvèrent écho, à leur retour, auprès du public, parcourant les paroisses, les écoles et les collèges, organisant des conférences et des expositions et publiant leurs récits de voyage dans des journaux, comme la Revue des Missions Catholiques, Le Devoirou L’Action catholique.
Pipe, Lunda-Tshokwe, RDC/Angola, début du XXe siècle. Bois et métal. H. : 20 cm. © Coll. de la Congrégation du Saint-Esprit. Photo : Vincent Girier-Dufournier.
Groupe de statuettes magiques, Téké, Congo/RDC, fin XIXe-début XXe siècle. H. : 10 à 15 cm. © Coll. de la Congrégation du Saint-Esprit. Photo : Vincent Girier-Dufournier.
Les spiritains conservent encore mille cinq cents pièces qui constituent un témoignage exceptionnel de la vie, des traditions, de l’art et des croyances des populations d’Afrique équatoriale à la fin du XIXe siècle et au début du XXe  siècle. Conscients de la nécessité de protéger ce patrimoine unique et de le rendre accessible, la Congrégation a souhaité réunir ces objets dans un nouveau musée adapté aux standards modernes de conservation et d’accueil, dont elle a confié la réalisation à l’agence NeM architectes, à Allex, dans la Drôme. « Ces œuvres doivent être les intermédiaires d’un dialogue différent avec l’Afrique. Ce sont les représentants d’une culture que l’on n’a peut-être pas su découvrir dans le passé et qui a encore de grandes choses à nous dire. », observe le père François Nicolas, en charge du projet.
  Masque, Téké Tsayi, Congo, début du XXe siècle. Bois et pigments. H. : 23 cm. © Coll. de la Congrégation du Saint-Esprit. Photo : Vincent Girier-Dufournier.
Musée spiritain des arts africains
Communauté Saint-Joseph
4, Montée de la Butte
26400 Allex
            AFRIQUE, à l’ombre des dieux
Collections africaines de la Congrégation du Saint-Esprit
Œuvre collégiale publiée en français sous la direction de Nicolas Rolland par les éditions Somogy, Paris, 2017. ISBN 978-27572-1166-3. Format : 25 x 28,5 cm, 216 pp., 3 cartes, 104 ill. coul., dont 59 pl. et 109 N/B, dont 27 pl. Relié : 39 €.
« AFRIQUE, à l’ombre des dieux » La Congrégation du Saint-Esprit a fait de l’Afrique noire sa principale terre de mission. À partir des années 1840, les Spiritains rayonnent sur tout son territoire, en particulier au Gabon, en Angola, en Oubangui et au Congo.
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C’est quoi la bataille de Verdun ? Des vidéos pour parler de l'histoire en français avec "1 jour, 1 question"... IDÉAL POUR APPRENDRE LE FRANÇAIS!
C’est quoi la bataille de Verdun ? Des vidéos pour parler de l’histoire en français avec “1 jour, 1 question”… IDÉAL POUR APPRENDRE LE FRANÇAIS!
La bataille de Verdun, qui se déroula entre le 21 février et le 15 décembre 1916, fit plus de 700 000 morts. C’est la plus longue des batailles de la Première Guerre mondiale, qui opposa l’Allemagne à la France. Cette vidéo t’explique pourquoi Verdun est devenu un symbole de la guerre 14-18 et, plus tard, de la réconciliation entre les deux pays.
Voir la vidéo:
C’est quoi la bataille de Verdun?
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citationsdumonde · 6 years
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Chronologie générale de la vie d’Adolf Hitler (1889-1945)
-20 avril 1889: Naissance à Braunau am Inn, petite ville autrichienne, à la frontière allemande, d’Adolf, fils d’Aloïs et de Klara Hitler.
-1895: Adolf à la Volksschule (école primaire) de Fischlam.
-1898-1898: Hitler entre à l’école des Bénédictins de Lambach.
-1899: Aloïs Hitler s’établit à Leonding, village proche de Linz.
-Septembre 1900: Le jeune Adolf entre à la Realschule de Linz.
-1903: Mort d’Aloïs, devenu en fin de carrière douanier-chef.
-Mai 1906: Premier voyage d’Adolf à Vienne.
-1907: Il arrête ses études sans avoir obtenu le baccalauréat (Abitur). Il se rend à Vienne pour se présenter à la section peinture de l’Académie des Beaux-Arts; échec. Echec aussi en architecture, faute de baccalauréat. En décembre, mort de Klara, sa mère.
-De février 1908 à mai 1913: Il est à Vienne où il fréquente les milieux occultistes et antisémites. Il vit chichement de ses tableaux et aquarelles.
-De mai 1913 à août 1914: Il séjourne à Munich où il retrouve les mêmes milieux.
-3 août 1914: L’Allemagne déclare la guerre à la France.
-16 août 1914: Il s’engage dans l’armée bavaroise.
-9 novembre 1914: Il est nommé caporal.
-2 décembre 1914: Il reçoit la croix de fer de 2e classe.
-Octobre 1916: Il est atteint à la cuisse par un obus au cours de la bataille de la Somme, évacué dans un train sanitaire, soigné dans un hôpital militaire de la banlieue de Berlin.
-1er mars 1917: Réincorporé dans le 16e Régiment d’Infanterie bavaroise.
-14 octobre 1918: Gazé devant le village de Werwick, il est aveugle. Evacué en Poméranie, à l’hôpital de Pasewalk.
-3 novembre 1918: Emeutes à Kiel (dans la flotte de guerre).
-7 novembre 1918: Emeutes à Hanovre.
-8 novembre 1918: Emeutes à Cologne et à Munich (proclamation de l’indépendance bavaroise); le mouvement révolutionnaire gagne toute l’Allemagne; formation de “Conseils d’Ouvriers et de Soldats” (soviets).
-9 novembre 1918: Abdication de Guillaume II; proclamation de la République allemande.
-11 novembre 1918: Armistice entre Allemands et Alliés (Erzberger et Foch) signé à Rethondes.
-Fin novembre 1918: Hitler quitte Pasewalk pour Munich.
-2 janvier 1919: En Allemagne, grève générale organisée par les Spartakistes (communistes); mouvement écrasé par l’Etat-Major (Groener) avec l’accord des sociaux-démocrates.
-11 au 15 janvier 1919: La semaine sanglante, assassinat de Karl Liebknecht et de Rosa Luxembourg, leaders spartakistes.
-28 juin 1919: Signature du traité de Versailles avec l’Allemagne; celle-ci non associée aux débats.
-11 août 1919: Signature de la constitution de Weimar; République libérale et parlementaire: Président de la République élu pour sept ans: Ebert, social-démocrate; le chancelier (nommé par le Président); le Reichsrat (représentation des Lander), le Reichstag (assemblée élue pour quatre ans à la proportionnelle et au suffrage universel).
-12 septembre 1919: Hitler rencontre Drexler, fondateur du Deutsche Arbeiterpartei, Parti ouvrier allemand.
-1920: Résistance de l’Allemagne au traité de Versailles, formation de corps-francs; flotte de guerre allemande à Scapa-Flow. Le nouveau régime menacé par les extrêmes.
-Mars 1920: Putsch de Kapp (extrême-droite) qui échoue devant la grève générale; les soulèvements ouvriers (Ruhr) sont matés. Echec du gouvernement social-démocrate.
-7 août 1920: Fondation du N.S.D.A.P, Nationalsozialis-tische Deutsche Arbeiterpartei.
-1921: L’Allemagne rejette le chiffre des répartitions fixé à Spa.
-Mars 1921: Sanctions: les troupes françaises occupent les ports du Rhin. Hitler reçoit les pleins pouvoirs au sein du parti.
-29 juillet 1921: A l’instigation de Rudolf Hess, Hitler est proclamé Fuhrer (et non président) du N.S.D.A.P. Son service d’ordre Stosstruppe devient Sturm Abteilung (Section d’Assaut sigle S.A.) garde prétorienne sous les ordres de Rohm.
-Janvier 1923: Occupation de la Ruhr par les troupes françaises et belges.
-8 novembre 1923: Dans la soirée, Hitler et ses partisans envahissent le Burgerbraukeller brasserie de Munich où von Kahr, chef du gouvernement de Bavière, favorable à l’autonomie du pays et à la dynastie des Wittelsbach, tient une réunion. Ils l’obligent à accepter la nomination d’un nouveau gouvernement dont Hitler serait le chancelier. Dans la nuit, von Kahr reprend la situation en main.
-9 novembre 1923: Au matin, la police et l’armée bavaroises tirent sur les nazis, 14 morts. Hitler et Ludendorff (général d’une armée qui devait marcher sur Berlin) sont arrêtés. Hitler et Hess sont emprisonnés à Landsberg.
-Décembre 1924: Hitler quitte la prison de Landsberg.
-1925: Hindenburg président du Reich.
-1928: 12 députés nationaux-socialistes entrent au Reichstag.
-Janvier 1929: Himmler promu chef des SS.
-Octobre 1929: Hitler rencontre Eva Braun.
-Septembre 1930: 107 nationaux-socialistes sont élus.
-Février 1932: Hitler se hâte de solliciter la nationalité allemande pour pouvoir se présenter aux élections présidentielles. Il n’obtient que 36.8% des voix. C’est Hindenburg qui est réélu.
-30 janvier 1933: Hitler est nommé chancelier du Reich.
-1er février 1933: Dissolution du Reichstag.
-27 février 1933: Incendie du Reichstag.
-20 mars 1933: Le premier camp de concentration est ouvert par Himmler à Dachau.
-23 mars 1933: L’Acte d’Habilitation donne à Hitler les pleins pouvoirs.
-31 mars 1933: Il dissout tous les Landtage, assemblées locales des Lander.
-Avril 1933: Goering crée la Gestapo.
-2 mai 1933: Dissolution des syndicats. Durant tout le mois: premiers autodafés de livres.
-Juin et juillet 1933: Disparaissent le parti social-démocrate, le parti national-allemand et les partis catholiques.
-20 juillet 1933: Ratification du concordat avec le Saint-Siège.
-21 septembre 1933: Création de l’Union de secours des pasteurs protestants.
-27 septembre 1933: Ludwig Muller est nommé Evêque du Reich des Chrétiens allemands, protestants, pronazis.
-29 au 31 mai 1934: Synode de Barmen de l’Eglise confessante protestante, hostile aux nazis.
-29 au 30 juin 1934: Nuit des longs Couteaux, au cours de laquelle sont massacrés la plupart des dirigeants SA.
-2 août 1934: Mort de Hindenburg. Hitler “Fuhrer et chancelier du Reich”.
-19 août 1934: Un plébiscite confirme Hitler avec 89.9% des voix.
-20 octobre 1934: Le Synode confessionnel de Dahlem proclame l’état d’urgence pour l’Eglise protestante.
-2 janvier 1935: L’amiral Canaris prend la direction du contre-esprionnage militaire (Abwehr).
-16 mars 1935: Création à Cologne du service catholique de défense contre la nouvelle idéologie.
-15 septembre 1935: Lois de Nuremberg enlevant aux juifs la citoyenneté allemande et la totalité de leurs droits civiques.
-7 mars 1936: Remilitarisation de la Rhénanie.
-Mai 1936: Le pasteur Niemôller adresse à Hitler un mémorandum pour protester contre le néo-paganisme et l’antisémitisme.
-17 juin 1936: Heinrich Himmler devient chef de la police allemande.
-1er au 18 août 1936: Jeux Olympiques de Berlin.
-25 octobre 1936: Création de l’Axe Rome-Berlin.
-25 novembre 1936: Pacte antikomintern entre l’Allemagne et le Japon.
-28 avril 1937: Procès à Berlin des catholiques résistants.
-1er juillet 1937: Arrestation du pasteur Martin Niemôller.
-16 juillet 1937: Création du camp de concentration de Buchenwald.
-18 février 1938: Hitler convoque à Berchtesgaden Kurt von Schuschnigg, chancelier d’Autriche, et lui lance un ultimatum. Schuschnigg résiste et décide un plébiscite pour une Autriche libre et allemande, indépendante et sociale, unie et chrétienne. Allemande ne signifie pas rattachée au Reich, mais germanophone.
-12 mars 1938: Hitler, qui ne veut pas de ce référendum, ordonne à ses troupes de franchir la frontière.
-13 mars 1938: Hitler proclame l’annexion de l’Autriche.
-Eté 1938: L’opposition civile et militaire prépare un plan pour renverser Hitler.
-18 août 1938: Le général Ludwig Beck démissionne de son poste de chef d’état-major à cause du plan de Hitler contre la Tchécoslovaquie.
-29 septembre 1938: Accords de Munich. Le territoire des Sudètes est cédé à l’Allemagne.
-9 au 10 novembre 1938: Nuit de Cristal, gigantesque pogrom: une centaine de juifs sont assassinés, synagogues incendiées, cimetières profanés, magasins et maisons saccagées.
-15 mars 1939: Liquidation du reste de la Tchécoslovaquie.
-21 mai 1939: Signature à Berlin du Pacte d’acier entre l’Allemagne et l’Italie.
-Eté 1939: Des groupes de résistants civils et militaires projettent de renverser Hitler pour empêcher la guerre.
-23 août 1939: Signature à Moscou du Pacte germano-soviétique.
-1er septembre 1939: Début de la seconde guerre mondiale. Agression contre la Pologne.
-3 septembre 1939: La Grande-Bretagne et la France déclarent la guerre au Reich.
-27 septembre 1939: Capitulation de Varsovie, fin de la campagne de Pologne.
-Septembre 1939: Himmler réorganise et place sous son autorité la totalité des services de police qui deviennent le R.S.H.A: Reichssicherheitshauptamt.
-9 avril 1940: Attaque contre le Danemark et la Norvège.
-10 mai 1940: Attaque contre la Hollande, la Belgique, le Luxembourg et la France.
-14 juin 1940: Entrée des troupes allemandes à Paris.
-6 avril 1941: Attaque contre la Yougoslavie.
-21 au 22 juin 1941: Hitler envahit l’Union Soviétique (plan Barbarossa).
-Juillet et août 1941: Protestation de l’Eglise (Mgr von Galen) contre l’assassinat des aliénés.
-Novembre 1941: L’avance allemande est stoppée devant Moscou.
-7 décembre 1941: Nacht und Nebel Erlass: Décret Nuit et Brouillard. Tout ennemi du Reich doit être soit exécuté immédiatement, soit déporté en Allemagne où il disparaîtra sans laisser de traces.
-20 janvier 1942: Conférence de Wannsee sur la solution définitive de la question juive. L’ordonnance du 30 avril prescrit l’utilisation du travail des déportés sans limite de temps.
-30 juin 1942: L’Afrika Korps à 100 Km du Caire.
-Août 1942: Début de l’offensive de la 6e armée contre Stalingrad.
-7 et 8 novembre 1942: Débarquement allié en Afrique du Nord.
-Novembre 1942: L’indemnité que la France doit verser à l’Allemagne pour l’entretien des troupes d’occupation passe de 400 à 500 millions par jour. Protestation inutile de Pétain.
-31 janvier 1943: Capitulation de von Paulus à Stalingrad.
-Février 1943: Destruction du réseau de la Rose Blanche.
-5 avril 1943: Arrestation de Hans von Dohnanyi (beau-frère du pasteur Bonhoeffer) et mise à l’écart du général Hans Oster.
-13 mai 1943: Capitulation de l’Afrika Korps.
-10 juillet 1943: Débarquement anglo-américain en Sicile.
-3 au 9 septembre 1943: Débarquement anglo-américain en Italie.
-8 septembre 1943: Capitulation de l’Italie.
-28 novembre au 1er décembre 1943: Conférence des alliés à Téhéran.
-Février 1944: Arrestation des membres du cercle de Kreisau, catholiques, protestants, socialistes, syndicalistes.
-Avril 1944: Reconquête de la Crimée par l’Armée Rouge.
-4 juin 1944: Rome occupée par les troupes alliées.
-6 juin 1944: Début de l’avance des Alliés en Normandie pour créer un second front.
-22 juin 1944: Début de l’offensive soviétique sur l’ensemble du front oriental.
-20 juillet 1944: Attentat à la bombe de Stauffenberg dans la Wolfsschanze; Hitler n’est pas mort. Coup d’Etat réussi à Paris (gestapo et SS emprisonnés) et à Vienne; échec à Berlin. Début des arrestations après l’attentat de Stauffenberg dans la Wolfsschanze de Rastenburg.
-Août 1944: Début des procès devant le Tribunal populaire.
-15 août 1944: Débarquement des Alliés en Provence.
-25 août 1944: Libération de Paris.
-11 septembre 1944: Les troupes américaines atteignent la frontière allemande.
-14 octobre 1944: Hitler ordonne à Rommel de s’empoisonner.
-22 janvier 1945: Les troupes soviétiques sont sur l’Oder.
-4 au 11 février 1945: Conférence de Yalta.
-25 avril 1945: Jonction des troupes américaines et soviétiques près de Torgau, sur l’Elbe.
-30 avril 1945: Suicide de Hitler et d’Eva Braun.
-8 mai 1945: Capitulation sans conditions de l’Allemagne.
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felixricolfi1914 · 7 years
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21 au 28 Août 1917.
Le Commandant Roux quitte le  groupe et  est envoyé à Lyon. Le groupe est parti aux écoles à feu de Mailly le 28 8 1917. Je suis resté  au cantonnement. Grande attaque française le 20 sur le front de Verdun : prise du Mort Homme, côte 304, de l’Oie, du Talon, 344, bois des Fosses, etc. Notre ligne est à  peu près ce qu’elle était avant l’attaque de février 1916 : près de  3 000 prisonniers. Offensive dirigée par Guillaumat. Du côté anglais le martèlement du front continue. Le 20, les Italiens ont également commencé une grande offensive dans les Alpes Juliennes A l’heure actuelle, 23 000 prisonniers. En Russie, offensive  vers Riga. En Roumanie la retraite se ralentit. Réunion d’un congrès à  Moscou . En France, affaire du Bonnet Rouge : arrestation et mort mystérieuse d’Almereyda . Nous demandons  à ce que la lumière soit faite sur les manœuvres défaitistes soudoyées par les Boches.
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lunesoleil23 · 7 years
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J’ai trouvé intéressant de développer dans cette direction pour comprendre les investitures successives .
On commence par le premier  chef d’état de la 5éme république :
Charles de Gaule né le 22 novembre 1890, au moment de l’investiture du premier mandat du 8 janvier 1959, Jupiter était en conjonction à son Soleil et la Vénus en conjonction son  Jupiter/Mars. L’investiture s’est faite a proximité d’une Nouvelle lune en Capricorne signe régit par la politique où était entré Saturne pour 2ans ½
Pour le deuxième mandat du 8 janvier 1966, Neptune arrivait en conjonction à son Soleil, dans le natal Neptune conjonction Pluton en opposition Soleil/Mercure. Ce mandat sous une phase décroissante de la Lune. Tiraillé entre un idéal social et un besoin d’indépendance …
Georges Pompidou né le 5 juillet 1911, le Soleil du jour de l’investiture du 20 juin 1969 en conjonction son Pluton, la Lune conjonction à sa Vénus et sous une phase croissante de la Lune. Dans le natal quinconce décroissant Uranus/Pluton et investiture sous une conjonction Uranus/Pluton/Jupiter, dans le natal la Lune conjonction Jupiter …
Valéry Giscard d’Estain né le 2 février 1926, un Verseau fortement valorisé et au moment de l’investiture la Lune s’est trouvé en opposition a son signe, aspect de complémentarité. Sa Lune en balance en sandwich avec Pluton et Uranus de l’investiture. Ce jour le Soleil en opposition Neptune, naissance sous une opposition Soleil/Neptune. Naissance sous une phase décroissante de la Lune et investiture sous une phase croissante de la Lune. Naissance sous une conjonction Soleil/Jupiter et investiture sous un carré décroissant de Jupiter/Soleil…
François Mitterrand  né le 26 octobre 1916, conjonction Neptune/Saturne en apex d’un T carré de l’opposition Lune/Soleil et Jupiter, dans le ciel de l’investiture Jupiter/Saturne apex d’un T carré de l’opposition Lune/Neptune et Mercure, le point en commun la valorisation de Neptune et la représentation de la gauche et du plan social à l’œuvre et sous l’investiture du 21 mai 1981, investiture sous un cycle décroissant de la Lune.
Pour le second mandat du 21 mai 1988, conjonction de Neptune/Saturne, comme dans le natal auquel il faut rajouter Uranus tous les trois en phase rétro  et dans l’axe d’opposition Mercure/Chiron et Vénus. Le Soleil est au quinconce de Saturne et Uranus et quinconce au Soleil natal et les difficultés de santé qu’il a rencontré au cours de ce 2éme mandat, investiture sous un cycle croissant de la Lune …
Jacques Chirac né le 29 novembre 1932, valorisation du Sagittaire par le Soleil, Mercure et la Lune. A l’investiture du 17 mai 1995, Jupiter était dans son signe dont il est le maitre et un retour de la Lune formant un triangle avec Vénus et Mars, les deux Mercures dans l’axe d’opposition dans l’axe du Gémeaux/Sagittaire  du mouvement des idées de la versatilité de la pensée…
Le second mandat de l’investiture le 16 mai 2002 , une valorisation des Gémeaux Mercure rétro, Saturne, Mars/Vénus conjonction Nœud nord et en opposition Pluton rétro conjonction sa conjonction Soleil/Mercure et Nœud sud, période lourdement karmique et dans l’axe des fondations (vie publique et vie privée). Carré croissant du Soleil/Uranus de l’investiture annonçant un événement inattendu…
Nicolas Sarkozy né le 28 janvier 1955, Uranus en conjonction Nœud nord T carré de l’opposition Jupiter/Mercure. L’investiture du 16 mai 2007 marqué par un courant de liberté, comme le signe du Verseau. Ce mandat commence sous une Nouvelle lune, elle-même en apex d’un T carré de l’opposition Neptune/Saturne annonçait un bouleversement du plan social  des idées de la gauche. Premier quartier du cycle Vénus/Mars dépenses inconsidéré du budget de l’état ou encore ces déboires amoureux avec Cécilia remplacé par Carla …
François Hollande né le 12 aout 1954, une investiture marqué par un Yod, Saturne en est l’astre en apex et soutenu par un triangle dissocié le 15 mai 2012, valorisation du Taureau par le Soleil/Jupiter/Mercure dans sa maison 12 les épreuves et une naissance en Lion, un manque de compatibilité compensé par sa Lune en Capricorne dans l’axe opposé Jupiter/Uranus dont la représentation n’était pas les valeurs de la gauche, mais plutôt d’une droite déguisée, malgré son Neptune apex d’un T carré en conjonction dissocié Saturne et réactivation du carré décroissant Jupiter/Neptune et carré croissant appliquant au moment de l’investiture. Mandat sous un cycle décroissant de la Lune et une naissance en phase croissante. Neptune/Poissons au mi-point de l’axe des Nœuds lunaire, les pieds et mains liées. L’ambition était un projet personnel, valorisation de l’hémisphère nord, personnalité à tendance introvertie, malgré un combat qui est dirigé vers le collectif par Mars et la Lune …
Emmanuel Macron né le 21 décembre 1977,  conjonction Lune/Saturne sur la conjonction Soleil/Mercure et le Soleil Taureau conjonction sa Lune en apex d’un Boumerang par son opposition Uranus, on ne peut pas mieux faire en compatibilité astrologique par le duo Soleil + Lune . Lors du jour d’investiture du 14 mai 2017, nous avions un carré croissant de Mars/Neptune, il y a un trigone dans le natal qui suggère que l’action est disposé d’un idéal social, mais Mars est en phase rétro dans le natal et l’on peut supposer que cet idéal ne sera pas a sa porté dans cette vie.  Il y a un fait astrologique assez contradictoire malgré le triangle harmonique avec le nœud nord, c’est de concilier les valeurs traditionnelles et le modernisme social. Qui devrait composer avec des troubles sociaux dans le sens d’un malaise social par le quinconce de Jupiter rétro à Neptune formant un triangle atypique avec Mars , une structure géométrique qui va poser un sérieux défi, d’une toile de fond social. Un équilibre a trouver par le dessin planétaire le « Trapèze » , c’est comme l’équilibriste sur son fil.
La structure ne manquera pas avec la conjonction Lune/Saturne dans le ciel de l’investiture et sera recherché et Saturne en conjonction Soleil/Mercure qui donnera du sens au jeu politique. Le plus problématique c’est Pluton en apex d’un T carré et dans sa maison 12 (les épreuves), qui en surface risque de creuser davantage la dette par l’opposition Vénus/Jupiter rétro dans son axe des gains et des pertes  et ça dépendra qui en supporte les avantages et les inconvénients. Une investiture de nouveau chalenge, à condition d’être dans l’ouverture d’esprit et avoir un tête un plan d’action. Tout comme vous faite votre premier baptême de l’air, la frénésie de nouvelle sensation sans se préoccuper du danger qui peut survenir. L’entreprenariat des nouvelles générations   qui veulent réussir leur projet ; Une investiture pourtant sous une phase décroissante de la Lune. Il est certain si vous avez tous ces caractéristiques de vous lancé avec un minimum de préparation, comme conseillé par la conjonction Lune/Saturne.
Vénus/Jupiter dans le ciel de l’investiture, c’est encore  une tendance à l’hédoniste, aux dépenses exercices et une dette à rallonge. Mars est au mi-point de l’opposition Vénus/Jupiter, il arrondi les angles, croit aux lendemains qui chantent et que rien n’est perdu et que tout recommence, c’est ce qu’il veut faire croire, n’oubliez pas le carré enchanteur de Neptune et un Trapèze qui se transformera chaque été en maison où du moins a chaque passage d’un astre dans le signe du Lion …
©Lunesoleil
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  Les #investitures sous la 5ème république J’ai trouvé intéressant de développer dans cette direction pour comprendre les investitures successives . On commence par le premier  chef d’état de la 5éme république :
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verdujeuxurpc-blog · 7 years
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Verdun Jeux sur Pc
La bataille de Verdun (Bataille de Verdun, IPA: Bataj də vɛʁdœ), Schlacht um Verdun, IPA: [ʃlaxt ˀʊm vɛɐdœŋ]), combattue du 21 février au 18 décembre 1916, fut l’une des plus grandes et plus longues batailles de la Première Guerre mondiale sur le front occidental entre les armées allemande et française. La bataille a eu lieu sur les collines au nord de Verdun-sur-Meuse dans le nord-est de la France. La 5ème armée allemande a attaqué les défenses de la Région Fortifiée de Verdun (RFV) et celles de la Deuxième Armée française sur la rive droite de la Meuse. Inspirés par l’expérience de la Deuxième Bataille de Champagne l’année précédente, les Allemands ont prévu de capturer rapidement les Hauteurs de la Meuse, leur offrant une excellente position défensive qui leur permettrait également de bombarder Verdun Jeux sur Pc avec des tirs d’artillerie observés. Les Allemands espéraient que les Français engageraient leur réserve stratégique pour reprendre la position et subir des pertes catastrophiques dans une bataille d’attrition, car les Allemands auraient un avantage tactique. La bataille de Verdun a duré pendant 303 jours et est devenue la plus longue et une des batailles les plus coûteuses dans l’histoire humaine. Une estimation en 2000 a révélé un total de 714 231 victimes, 377 231 français et 337 000 allemands, pour une moyenne de 70 000 victimes par mois; D’autres estimations récentes augmentent le nombre de victimes à 976 000, au cours de la bataille, avec 1 250 000 victimes à Verdun pendant la guerre.
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