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#9 pages de ces fichus murs de pierre
flashbic · 1 year
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Page 9! Clairement tout ça c'est le début d'une belle amitié >:3
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Cases individuelles et translation under the cut!
Panel 1: You have a name, sir...?
Panel 2: Falconi.
Panel 3: Well, Falconi, I'm sure we'll see each other again...
Panel 4: I'll keep this necklace to commemorate this encounter. The marquis doesn't really need it. Say hi to the Régent for me!
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lamergelee · 4 years
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“La vie conne et fine de Gustave F.” [épisode 33]
[Lire les épisodes 1, 2, 3, 4, 4 bis, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32] Jour 33 : Rodolphe en son domaine. Après des années pas très catholiques où il créchait çà et là, tapait ses potes (dont Gustave, sans vergogne), Rodolphe trouva moyen de continuer à vivre au jour le jour mais en oubliant la dèche. Car il aimait prendre ses aises, appréciait l’argent, il en jouissait sans le thésauriser. Dans le milieu de la quarantaine, il était d’un tempérament énergique et d’une intelligence perspicace ; ayant d’ailleurs beaucoup fréquenté les femmes, il s’y connaissait bien. Rodolphe était désormais agent immobilier de son état, ou, comme on disait, négociateur dans une agence ; il empochait les commissions sans avoir les soucis d’un employeur, et, son charme, sa faconde et son sourire faisant, elles étaient nombreuses en cette période où les investisseurs globalisés ne sachant que faire de leur argent achetaient frénétiquement ; assez vite, ces pourcentages lui avaient permis d’acquérir un domaine à quelques lieues de Paris avant de le faire visiter à quiconque : 30 mn de Paris, belle maison de maître style Directoire, jardin arboré clos de murs, bon état, toutes commodités – coup de cœur et affaire à saisir. Il y vivait en garçon et venait tranquillement travailler en ville, où il avait mis le grappin sur une petite mais plaisante garçonnière (F2 quartier Liège, calme, parquet, cheminée, ascenseur, faibles charges). Son métier lui permettait de joindre l’utile à l’agréable, le profitable, le satisfaisant et le sentimental. L’agence pour laquelle il travaillait était dans l’ouest de Paris ; il arrivait à Saint-Lazare à peu près à l’heure qu’il choisissait, évitait les mouvements de foule, et n’avait que quelques minutes à pied pour gagner l’agence, ou bien il se rendait directement à ses rendez-vous s’il prévoyait la veille d’emporter les clés des biens à visiter. C’était des locations, parfois meublées, mais surtout de luxueux appartements à vendre pour de potentiels clients ne voulant pas s’embarrasser de mille inspections ; Rodolphe avait acquis la réputation de comprendre vite et bien les besoins et les désirs des futurs locataires et propriétaires. Son intuition lui permettait aussi de saisir les moments propices qui pouvaient se présenter quand, faisant visiter cuisines, buanderies et chambres à coucher à de jeunes femmes célibataires au métier accaparant ou à des épouses montées à Paris pour trouver un pied-à-terre à leur mari nouvellement nommé à la capitale, le rendez-vous se prolongeait, le sourire désarmant et le regard fiévreux de Rodolphe ayant rencontré celui de la visiteuse ; trois mots de galanterie et elle l’adorait. Et c’était réciproque, car il ne s’agissait pas de passades. Eveline, une Dublinoise prévoyant de s’installer à Paris lui avait dit un jour, avec un fort accent, « Toâ tou es LTR plous que ONS ! » ; mais Rodolphe, qui n’était pas vraiment un urbain, encore moins un urban, ne maîtrisait pas cette langue et moins encore ses innombrables abréviations ; elle lui traduisit : Toi tu es un « liaisons sur la durée », pas un « coup d’un soir ». Rodolphe, au fil des semaines et des mois, menait des vies parallèles avec plusieurs femmes illustres. Aussi la crise actuelle lui était-elle particulièrement critique. Rodolphe se refusait avec acharnement à employer l’étrange expression de distanciation sociale ; il ne voyait pas ce qu’elle voulait dire ; pour lui, même s’il était habitué aux anglicismes par le français décalé de sa Dublinoise, en français il aurait dit, tout simplement, tout concrètement, sans fard, la distance physique. Et de cela il ne s’arrangeait pas. En ces semaines, l’expectative était quasi générale, rares étaient les clients ; et un autre négociateur se chargeait d’eux (un trentenaire maigrichon, costume étroit, petites lunettes rondes, cheveux pommadés). Rodolphe, prenant ce mal en patience, s’était résolu à rester à l’écart de Paris ; il n’était pas homme à souhaiter à la fois mourir et habiter Paris. La période actuelle remettait dans un chemin convenu. Il lisait que d’aucuns supportaient difficilement la vie conjugale et que, dans un même temps, les rapports extra-conjugaux pâtissaient des problèmes logistiques : plus de dîners en ville, plus de rendez-vous imprévus, les conjoints à la maison, les limitations de déplacement ; plus moyen de prendre son temps. La férule de l’ordre moral était revenue au-dessus des têtes quand elle n’était pas déjà dedans. Avec une de ses bien-aimées qui se languissait de lui – et lui se languissait d’elle –, il avait préféré ne pas envisager les plaisirs virtuels. Il avait lu qu’on pouvait « partager » son écran : regarder à deux ou plus le même porno et placer sa petite image dans un coin. Il se dit que les vieilles lunes avaient de beaux jours devant elles ; l’apophtegme de Saint-Exupéry serti dans des cœurs roses en sucre, déjà usé jusqu’à la corde, était désormais multi-usages : « Aimer, ce n’est pas se regarder l’un l’autre, c’est regarder ensemble dans la même direction. » La même bien-aimée avait évoqué les sex-toys, dont cet œuf qui pouvait être déclenché par l’amant. À quelques mètres ou à des milliers de kilomètres, l’homme pouvait provoquer le plaisir, augmenter et diminuer l’excitation ; c’était le miracle de l’œuf vibrant télécommandé connecté grâce auquel, disait une publicité, l’homme pouvait « contrôler l’œuf vibrant de Madame et son plaisir ». Lui, d’instinct, trouvait louches ces inventions des temps non confinés où la sociabilité distancialisée était déjà bel et bien là... Le grand discours présidentiel du lundi pascal qui retardait en mai la reprise économique en avait fichu un coup à Rodolphe, car il différait aussi diverses retrouvailles – si Rodolphe avait la chance de ne pas « habiter à plusieurs dans un appartement exigu », il ne tenait pas forcément à disposer chez lui des « moyens de communication nécessaires pour apprendre, se distraire, échanger » – et puis tout de même, il se sentait exclu, car les agents immobiliers manquaient parmi les « composantes de notre Nation » pourtant longuement énumérées ce soir-là. Et c’est ainsi que, contre ce qu’il croyait sa nature, il résolut de continuer à rester seul en son domaine. Et puisque pour l’anachorète comme pour le cénobite, il n’est pas de pire ennemi que la tristesse, préférant les mots aux images il lut un vieux Flaubert en poche, oublié au grenier par les précédents propriétaires : « Hilarion se présente, habillé en ermite, colossal. Antoine n’est pas surpris de le revoir : – Qu’il faut être bête pour adorer cela ! Hilarion : – Oh !, oui, extrêmement bête ! Alors défilent devant eux, des idoles de toutes les nations et de tous les âges, en bois, en métal, en granit, en plumes, en peaux cousues. Les plus vieilles, antérieures au Déluge, disparaissent sous des goëmons qui pendent comme des crinières. Quelques-unes, trop longues pour leur base, craquent dans leurs jointures et se cassent les reins en marchant. D’autres laissent couler du sable par les trous de leurs ventres. Antoine et Hilarion s’amusent énormément. Ils se tiennent les côtes à force de rire. Ensuite, passent des idoles à profil de mouton. Elles titubent sur leurs jambes cagneuses, entrouvrent leurs paupières et bégayent comme des muets : “Bâ ! bâ ! bâ !” À mesure qu’elles se rapprochent du type humain, elles irritent Antoine davantage. Il les frappe à coups de poing, à coups de pied, s’acharne dessus. Elles deviennent effroyables – avec de hauts panaches, des yeux en boules, les bras terminés par des griffes, des mâchoires de requin. Et devant ces Dieux, on égorge des hommes sur des autels de pierre ; d’autres sont broyés dans des cuves, écrasés sous des chariots, cloués dans des arbres. Il y en a un, tout en fer rougi et à cornes de taureau, qui dévore des enfants. Antoine : – Horreur ! Hilarion : – Mais les Dieux réclament toujours des supplices. Le tien même a voulu. Antoine, pleurant : – Oh ! n’achève pas, tais-toi ! »  Rodolphe n’y comprit à peu près goutte. D’ailleurs il était déjà loin au-delà des pages, les yeux clos, la tête renversée en arrière, dans les jupons de sa Dublinoise. (À suivre).
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