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#Bruno Hélin
ps-cd94 · 2 years
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[Tribune du Groupe] Mars/Avril 2023
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Retards, pannes, annulations, privatisation : halte à la dégradation des transports publics !
Le 23 janvier aux assises des transports franciliens, vos élu(e)s Socialistes étaient mobilisé(e)s avec les élu(e)s, les salarié(e)s des transports, les usagères et les usagers pour dire STOP aux galères quotidiennes dans nos transports et dénoncer les dégradations et les retards que subissent les Val-de-Marnaises et les Val-de-Marnais, comme tous les Franciliens.
En 2022, le RER B a battu des records d’irrégularité avec des pannes de signalisation, des problèmes matériels et des absences de personnels qui se sont ajoutés aux dysfonctionnements habituels et à la surcharge de la ligne. Le RER D n’a pas été en reste, avec des retards et des incidents répétés impactant les conditions de transports d’usagères et d’usagers, qui ont aussi subi des suppressions de trains sur le RER C, comme sur les autres lignes du Transilien et sur les bus, par manque de personnel ou par mesures d’économies.
Face à ces dysfonctionnements, nous dénonçons la dégradation des transports et demandons que des transports en commun plus réguliers, plus accessibles, peu chers et peu polluants soient la priorité de nos politiques publiques.
En outre, nous alertons les Val-de-Marnaises et les Val-de-Marnais sur les dangers que suscite, désormais, la perspective de la privatisation des transports, comme nous l’avions déjà fait le 12 décembre au Conseil départemental en déposant un vœu auquel l’exécutif avait refusé de s’associer.
Ile-de-France Mobilités a engagé le processus de privatisation de l’exploitation des lignes de bus gérées par la RATP, et dont l’État est l’actionnaire unique.
En dépit des risques de dégradation des conditions de travail et de la qualité de l’offre, la Présidente d’IDFM Valérie Pécresse a décidé d’ouvrir le 1er janvier 2025 au secteur privé des lignes de bus exploitées par la RATP, ce qui aurait un impact social pour les 14 500 machinistes, et toutes les catégories d’emplois qui concourent à l’activité bus, qui s’inquiètent de savoir si leur rémunération actuelle serait garantie, avec la transformation des contrats de travail de droit public des personnels concernés, en contrat de droit privé.
Au regard des valeurs du service public qui nous sont chères, cette privatisation ne serait bénéfique ni pour les usagères et usagers, ni pour les salariés et les salariées, ni pour l’intérêt général !
Avec les élu(e)s, les salariés des transports, les associations et les organisations syndicales, nous réclamons aux pouvoirs publics le retour de l’offre à 100 % des transports publics, qui ne pourra se faire que par de nouvelles sources de financement et l’abandon de la privatisation des lignes exploitées par la RATP et la SNCF.
Alors que notre région souffre de sous-investissements dans les infrastructures de transports nous demandons à l’Etat de différer la privatisation des transports et d’engager des moyens pour rétablir la qualité de service sur le réseau francilien. Il serait dangereux de déstabiliser davantage le système de transports, par une privatisation qui empêcherait le développement du réseau et la modernisation de l’existant.
Plus que jamais, il revient à l’Etat de créer d’urgence les conditions d’un financement durable des transports publics franciliens, sans hausse des tarifs.
A ce titre, la subvention accordée par le gouvernement à IDFM pour son budget 2023 ne constitue en rien une solution pérenne, et ne permet pas d’épargner les usagers, qui ne veulent plus être les variables d’ajustement des bras de fer entre l’Etat, la région Ile-de-France et Ile-de-France Mobilités ! 
Bruno Hélin, président du groupe socialiste, Isabelle Santiago, Mohamed Chikouche, Frédérique Hachmi, Antoine Pelissolo, Josette Sol, Samuel Besnard
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ps-cd94 · 3 months
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24/06/2024 - Intervention de Bruno Hélin sur le rapport d'activité des services départementaux
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ps-cd94 · 5 months
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Non au budget départemental du renoncement !
Vos élu(e)s Socialistes n’ont pas voté le budget 2024 de la majorité départementale, qui est inapte, depuis bientôt 4 ans, à concrétiser sa promesse de « redresser les finances » et donner à notre Département une trajectoire financière et des perspectives pertinentes. Nous sommes désormais bien loin des leçons de gestion qui avaient été adressées ces dernières années à nos précédentes majorités de gauche qui ont géré le Conseil départemental en responsabilité, sans jamais cesser de garantir, par nos choix politiques, nos choix d'investissements et nos mobilisations aux côtés des populations, une collectivité utile et solidaire pour toutes et tous. Aujourd’hui ni le contexte économique national, ni la situation financière que l’Etat fait peser sur les collectivités, et particulièrement sur les départements, avec notamment le non-sens politique et institutionnel de leur dépendance aux DMTO (taxes sur les transactions immobilières qui leur reviennent pour partie), ne peuvent justifier la dégradation des ratios financiers du Département qui nous ont été présentés par l’exécutif, et les renoncements de ce budget. Renoncements sur l’action sociale avec la baisse de l’APA et la diminution des aides sociales pour l’hébergement des personnes âgées. Renoncements sur les crèches, sujet sur lequel nous avons déjà interpelé l’exécutif, et dont le budget baisse en dépenses de fonctionnement. Renoncements en matière d’investissement pour l’éducation, avec la baisse des dépenses d’équipement, alors que la priorité devrait être donnée aux collèges. Renoncements sur les investissements pour l'habitat qui baissent, et ce en pleine crise de l’immobilier et du logement. Renoncements sur la jeunesse et le sport, avec des baisses de subventions des bases de loisirs et du sport pour tous, avec des répercussions sur l’accompagnement des clubs locaux. Renoncements enfin sur la culture avec la baisse de 150.000 € de la subvention à la Maison des Arts de Créteil, qui symbolise une négation des politiques culturelles qui ont été longtemps défendues par notre département. Les Socialistes n’accepteront pas que ces renoncements annoncent un recul des politiques publiques départementales, si indispensables aux Val-de-Marnais face à la crise que nous vivons. Et si nous refusons que ce constat d’une équation budgétaire difficile conduise à l’immobilisme et au recul des interventions du Département, nous appelons aussi à mener un combat commun, dans la diversité de nos familles politiques, avec nos Maires et nos élus locaux, pour dire que nous refusons de subir indéfiniment les injonctions de l’Etat, qui n’est pas à la hauteur de la situation à l’égard de nos collectivités, et qui doit nous permettre d’affronter les crises et d’en amortir les conséquences pour les citoyens. Nous sommes prêts à nous mobiliser comme nous l’avions fait voici quelques années, lorsqu’il avait fallu contrarier les projets de suppression de nos départements. Enfin, nous Socialistes demeurerons vigilants, face aux coups de rabots à venir sur les dépenses de fonctionnement et sur la baisse des investissements du Conseil départemental. Car au moment où la crise frappe à tous les échelons de la société, le Département doit assumer son rôle de bouclier social et d’accélérateur de la transition écologique en accompagnant, comme nous l’avons toujours fait, nos villes et nos concitoyens. Il ne saurait y avoir, ni renoncements dans nos réponses à leurs attentes, ni reculs dans la qualité de nos services publics départementaux, qui sont l’ADN du Val-de-Marne !
Bruno Hélin, président du groupe, Isabelle Santiago, Mohamed Chikouche, Frédérique Hachmi, Antoine Pelissolo, Josette Sol, Samuel Besnard.
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ps-cd94 · 6 years
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[Vidéos de nos Élus]  Bruno Hélin Janvier 2019
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