#Cancer Des Cellules Dendritiques
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Qu'est-ce Que La Thérapie Par Cellules Dendritiques ? L'immunothérapie Contre Le Cancer
Les cellules dendritiques (CD) sont décrites comme un ensemble de cellules immunitaires innées qui infiltrent les tumeurs et présentent des antigènes dérivés de la tumeur aux lymphocytes T au cours du processus. Le vaccin à base de cellules dendritiques joue un rôle essentiel dans la stimulation de l’immunité des lymphocytes T anti-tumoraux et constitue un objectif thérapeutique majeur pour la plupart des immunothérapies contre le cancer. La thérapie par cellules dendritiques est une forme d’immunothérapie destinée aux patients atteints de cancer.
La thérapie par cellules dendritiques (TCD) joue un rôle essentiel dans le déclenchement et la régulation de l’immunothérapie anti-cancer. L’immunothérapie par cellules dendritiques est sûre et peut stimuler les réponses immunitaires anti-tumorales et prolonger la survie des patients atteints de cancer. La thérapie par les cellules dendritiques est utilisée en médecine depuis 2010. Plus de 4 500 personnes l’ont subie depuis lors. Elle est efficacement utilisée dans le traitement du cancer du sein, du cancer de la prostate, du sarcome, du mélanome, du gliome et d’autres cancers.
Obtenez De L’Aide Financière Pour La Thérapie Cellules Dendritiques Grâce aux plateformes de financement participatif, vous pouvez collecter des fonds pour vos soins de santé, y compris la thérapie par cellules dendritiques. Les plateformes de financement participatif vous donnent l’opportunité de vous adresser au public et de demander un soutien financier via les médias sociaux. Grâce à n’importe quelle plateforme de collecte de fonds basée sur les dons, vous pouvez réunir les fonds nécessaires pour la thérapie et commencer votre traitement.
Combien Coûte La Thérapie Par Cellules Dendritiques ? Une série de vaccins à cellules dendritiques, avec 5 à 7 injections. Le prix moyen du traitement par la thérapie vaccinale à base de cellules dendritiques est de 15000 €, chaque set. La routine de traitement dépend de l’état de santé du patient, tout comme le prix de la thérapie. Pour plus de détails, contacte un centre de santé proche de chez toi.
La Thérapie Vaccinale À Base De Cellules Dendritiques Est-Elle Prise En Charge Par L’assurance Publique ? Actuellement, l’assurance publique ne couvre pas la thérapie vaccinale à base de cellules dendritiques. La thérapie vaccinale à base de cellules dendritiques est l’un des remèdes scientifiques et personnels les plus ultra-modernes
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Qu’est-ce qu’une Cellule Dendritique ?
Les cellules dendritiques (CD) sont décrites comme un ensemble de cellules immunitaires innées qui infiltrent les tumeurs et représentent les antigènes dérivés des tumeurs aux cellules T après le processus. Les cellules dendritiques jouent un rôle essentiel dans l’amorçage de l’immunité des lymphocytes T antitumoraux et constituent l’un des principaux objectifs de la plupart des immunothérapies anticancéreuses. La thérapie par cellules dendritiques (TCD) joue un rôle essentiel dans l’amorce et la régulation de l’immunothérapie anticancéreuse. L’immunothérapie par cellules dendritiques est sûre et peut favoriser les réponses immunitaires antitumorales, ainsi que l’allongement de la durée de vie des patients atteints de cancers.
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Immunothérapie : une enquête policière sur appli pour tout comprendre

©CHU de Lille
L’immunothérapie constitue un grand progrès dans le traitement de nombreux cancers. Mais son fonctionnement complexe rend difficile son explication aux patients. Pour aider les professionnels de santé à communiquer sur cette thérapeutique, une application web et mobile a vu le jour.
Patrick, le lymphocyte T, Domingo, la cellule dendritique font partie des personnages de dessins animés qui enquêtent dans un polar original. « La menace, c’est la tumeur. Pour la détruire, l’immunothérapie va aider les défenseurs naturels (du corps humain ndlr) dans cette mission », explique le CHU de Lille. C’est cet établissement qui a eu l’initiative de développer une application web et mobile destinée à expliquer le fonctionnement de l’immunothérapie dans le cancer.
Baptisée Immuno Toon, cette appli a été « créée à l’occasion du Respir’Hacktion 2017. Notre équipe a pu trouver les compétences manquantes (pour concrétiser le projet ndlr) » se réjouit le Pr Arnaud Scherpereel, pneumologue au CHU de Lille.
Des explications compliquées pour les professionnels de santé
« Le développement de l’immunothérapie a introduit un sérieux challenge dans la communication avec les patients : comment expliquer ses mécanismes complexes aux malades et à leurs proches ? », explique le CHU de Lille. « Cette préoccupation nous était très régulièrement remontée par les personnels soignants, les patients et leur entourage. Certains médecins s’essayaient aux croquis sur un coin de table en consultation, avec plus ou moins de talent et de réussite. La majorité des patients restaient perplexes devant les esquisses de leur médecin. »
Immuno Toon constitue désormais un outil sur lequel les professionnels de santé peuvent s’appuyer pour expliquer. Mais aussi un moyen pour les patients et leurs proches de s’approprier leur traitement, « facteur déterminant pour sa bonne acceptation et son efficacité ».
Pour y accéder, rendez-vous sur ce site sur votre ordinateur ou sur votre mobile. Retrouvez cet article sur DestinationSante.com
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PDC*line Pharm a : feu vert pour un essai de phase I/II avec son vaccin contre le cancer du poumon non à petites cellules
PDC*line Pharma vient d’annoncer que l’Agence Fédérale des Médicaments et des Produits de Santé belge (AFMPS), ainsi que le comité éthique désigné, ont autorisé le lancement d’un essai clinique de phase I/II avec le candidat vaccin anti-cancéreux PDC*lung01 dans l’indication du cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC). Il s’agit d’un essai ouvert en escalade de doses.
Les objectifs de cet essai de phase I/II (PDC-LUNG-101) consistent à évaluer la sécurité, la tolérabilité, l’immunogénicité et l’activité clinique préliminaire du candidat médicament PDC*lung01, associé ou non à un traitement par anti-PD-1 dans le CPNPC. Au total, 66 patients évaluables atteints de CPNPC et porteurs du HLA-A*02 : 01 seront inclus dans l’étude. L’essai multicentrique sera lancé dans trois centres cliniques en Belgique à la mi-2019 puis dans six sites en France, sous réserve de l’autorisation des autorités françaises.
PDC*lung01 est une suspension cellulaire composée d’un mélange de sept principes actifs en proportion identique, chacun constitué de cellules dendritiques plasmacytoïdes (PDC*line) humaines irradiées chargées avec un peptide de synthèse différent restreint au sérotype HLA-A*02 : 01, dérivé d’antigènes tumoraux de cancer du poumon. PDC*line est une puissante cellule présentatrice d’antigènes, qui est capable d’amorcer et de stimuler des lymphocytes T CD8+ cytotoxiques spécifiques anti-tumoraux à partir du système immunitaire du patient.
Le candidat médicament PDC*lung01 est fabriqué par l’unité de thérapie cellulaire de l’EFS à Saint Ismier (Auvergne-Rhône-Alpes, France), une plateforme accréditée BPF partenaire de PDC*line Pharma. Le contrôle qualité et la libération des lots est assurée par le laboratoire BPF de PDC*line Pharma, situé au LabHotel du GIGA (Liège, Belgique).
« PDC*line Pharma a développé une immunothérapie innovante et puissante qui semble particulièrement adaptée au traitement des patients atteints de CPNPC », indique Johan Vansteenkiste, Professeur en Médecine Interne à l’Université Catholique de Leuven (KULeuven), en Belgique, chef de clinique à l’unité d’oncologie des voies respiratoires de l’hôpital universitaire de la KU Leuven et de son unité d’essais cliniques et investigateur principal global de l’étude PDC-LUNG-101.
« Le lancement de cet essai clinique avec notre principal candidat vaccin anti-cancéreux est une étape majeure pour PDC*line Pharma. Cela montre, de la part des autorités réglementaires, une vraie reconnaissance de la qualité des données rassemblées par notre équipe et par nos partenaires », ajoute Eric Halioua, PDG de PDC*line Pharma.
Source : My Pharma Editions, le 7 mai 20
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Le tagraxofusp efficace sur les tumeurs à cellules plasmocytoïdes dendritiques blastiques
WASHINGTON, 25 avril 2019 (APMnews) - La thérapie ciblée tagraxofusp (Elzonris*, Stemline Therapeutics) confirme son activité sur les tumeurs à cellules plasmocytoïdes dendritiques blastiques, un cancer hématologique agressif, dans un essai paru dans le New England Journal of Medicine (NEJM) jeudi.
Le tagraxofusp, développé par Stemline Therapeutics qui a en partie financé cet essai, est une cytotoxine dirigée contre la sous-unité CD123 de l’interleukine-3, surexprimée par ce type de tumeur.
Après de premiers résultats concluants (cf dépêche du 10/06/2016 à 17:26), Naveen Pemmaraju de l’Anderson Cancer Center à Houston (Texas) et ses collègues publient les résultats intégrant la phase d’extension d’un essai réalisé en ouvert chez un total de 47 patients.
Tous ont reçu du tagraxofusp par voie intraveineuse chaque premier et cinquième jour de cycles de 21 jours. Ces cycles ont été répétés jusqu’à ce que la maladie progresse ou qu’une toxicité inacceptable survienne. Il s’agissait d’un traitement de première ligne dans 32 cas. L’âge moyen des participants était de 70 ans.
Le critère primaire de jugement (disparition des symptômes de tous les sites initiaux ou disparition des symptômes de tous les sites avec des anomalies séquellaires cutanées) a été atteint chez 21 (72%) des 29 patients ayant reçu le tagraxofusp en première ligne à la dose de 12 µg/kg. Le taux de réponse global était de 90%.
Les patients ayant reçu le tagraxofusp en première ligne à la dose de 7 µg/kg lors de la première phase de l’étude n’ont pas été inclus dans l’analyse d’efficacité.
Parmi les 21 patients ayant atteint le critère primaire, 45% ont pu avoir une autogreffe de cellules souches hématopoïétiques, y compris des patients qui en auraient été autrement exclus, précisent les auteurs.
Le taux de survie à 18 et 24 mois était de 59% et de 52% -influencé par les patients ayant pu bénéficier d’une autogreffe.
Pour les 15 patients en rechute ou réfractaires à d’autres traitements, le taux de réponse a été de 67% et la survie médiane totale de 8,5 mois.
Les effets indésirables les plus fréquents étaient une hausse du taux d’alanine aminotransférase (64%) et d’aspartate aminotransférase (60%), une hypoalbuminurie (55%), un oedème périphérique (51%) et une thrombocytopénie (49%).
Un syndrome de fuite capillaire systémique (ou hyperperméabilité capillaire) a été rapporté par 19% des patients et associé à deux décès (chez un patient traité à la dose de 7 µg/kg et un autre à la dose de 12 µg/kg). À la suite du décès observé dans la première phase de l’étude, le protocole a été amendé notamment en ajoutant comme critère d’inclusion une fonction cardiaque normale. Un décès est néanmoins survenu ensuite chez un patient recevant la dose de 12 µg.
La Food and Drug Administration (FDA) a approuvé fin décembre 2018 le tagraxofusp-erzs (Elzonris*, Stemline Therapeutics) dans cette indication chez les adultes et les enfants de 2 ans et plus. Une demande d'autorisation de mise sur le marché (AMM) a été déposée en janvier auprès de l'Agence européenne du médicament (EMA).
(NEJM, 25 avril, vol 380 n°17, p1628-1637)
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Cancer de l'ovaire récidivant : une immunothérapie cellulaire améliore la survie globale
Une immunothérapie cellulaire personnalisée, s'appuyant sur les propres cellules dendritiques des malades, a amélioré la survie globale de patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire récidivant, par rapport à la chimiothérapie seule, selon des résultats de phase II présentés lors du congrès annuel de la Society for Gynecologic Oncology (SGO) à Honolulu.
Le produit DCVAC/OvCa de la société Sotio est appelé vaccin à base de cellules dendritiques dans le diaporama de l’investigateur David Cibula, de l'hôpital universitaire de Prague.
Cette immunothérapie cellulaire est produite pour chaque patiente, en utilisant des cellules dendritiques, afin de provoquer une réaction immunitaire contre les antigènes tumoraux. Les cellules dendritiques sont obtenues in vitro à partir des monocytes de la patiente. Elles sont ensuite exposées aux cellules tumorales de la patiente. Le vaccin thérapeutique personnalisé ainsi produit peut être congelé pour espacer les administrations.
A Honolulu, David Cibula a présenté les résultats d'un essai randomisé de phase II, évaluant le composé en deuxième ligne, chez des patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire récidivant après une chimiothérapie standard (de carboplatine et gemcitabine).
L'essai a été conduit auprès de 71 patientes randomisées en ouvert entre une chimiothérapie de six cycles administrée seule ou avec l'immunothérapie cellulaire en parallèle.
Les résultats en termes de survie sans progression n'étaient pas statistiquement significatifs. Elle était en médiane de 11,3 mois avec l'immunothérapie cellulaire, contre 10,1 mois dans le groupe contrôle.
En revanche, une réduction significative du risque de décès de 62% a été observée. En médiane, la survie globale des femmes ayant bénéficié de l'immunothérapie était de 32,5 mois, versus 22,2 mois chez celles ayant reçu la chimiothérapie seule.
A deux ans, 73% des femmes traitées avec l'immunothérapie vivaient, contre 41% dans le groupe chimiothérapie seule.
L'investigateur fait état d'un profil de sécurité "favorable". Aucune des participantes n'a interrompu le traitement en raison des effets secondaires.
Cette stratégie thérapeutique est également développée dans le cancer du poumon et de la prostate.
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Le gouvernement prolonge 25 laboratoires d'excellence en médecine
Le premier ministre, Edouard Philippe, a prolongé pour 5 ans 103 laboratoires d'excellence (LabEx) dont 25 dans le domaine de la recherche médicale, ont annoncé vendredi dans un communiqué la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, Frédérique Vidal, et le secrétaire général pour l'investissement, Guillaume Boudy.
Les LabEx, qui bénéficient du soutien de l'Etat depuis 2011 et 2012 dans le cadre du programme d'investissement d'avenir (PIA), rassemblent "des équipes de recherche à visibilité internationale, ayant choisi de réunir leurs forces pour développer des projets scientifiques ambitieux, faire jeu égal avec leurs homologues étrangers, construire une politique intégrée de recherche, de formation et valorisation, mais aussi recueillir des étudiants et des chercheurs de haut niveau", indiquent le ministère et le secrétariat général pour l'investissement.
Au total 114 LabEx avaient candidaté pour leur renouvellement.
Les 103 retenus, recommandés par un jury international, vont bénéficier d'un "engagement supplémentaire" de l'Etat de 444 millions d'euros sur 5 ans.
Les 25 LabEx relatifs à la recherche médicale sont (acronyme, nom, établissement coordinateur):
Cami, Gestes médico-chirurgicaux assistés par ordinateur, université de Grenoble
CelTisPhyBio, Des cellules aux tissus: au croisement de la physique et de la biologie, Fondation Paris Sciences et Lettres
CeLyA, Lyon Acoustics Center, université de Lyon
DCBIOL,Biologie des cellules dendritiques, Fondation Paris Sciences et Lettres
Deep, Développement, épigénèse, épigénétique et potentiel de vie, Fondation Paris Sciences et Lettres
Devwecan, Development Cancer ans Targeted Therapies, université de Lyon
Distalz, développement de stratégies innovantes pour une approche transdisciplinaire de la maladie d'Alzheimer, université Lille-Nord-Europe
Egid, EGID Diabetes Pole, université Lille-Nord-Europe
GR-Ex,Biogénèse et pathologies du globule rouge, Sorbonne Paris Cité
Ibeid, Integrative Biology of Emerging Infectious Diseases, Sorbonne Paris Cité
ICST, Canaux ioniques d'intérêt thérapeutique, université Côte d'Azur
IGO, Immunothérapie Grand Ouest, université de Nantes
ImmunoOnco, Immuno-Oncology, Sorbonne Paris Cité
Inflamex, Institute of inflammatory diseases, Sorbonne Paris Cité
Iron, Radiopharmaceutiques innovants en oncologie et neurologie, université de Nantes
Lipstic, Liprotéines et santé: prévention et traitement des malades inflammatoires non vasculaires, université Bourgogne-Franche-Comté
MAbImprove, Optimization of therapeutic monoclonal antibodies development, université de Tours III
Memolife, Memory in living systems: an integrated approach, Fondation Paris Sciences et Lettres
Milieu intérieur, Genetic & environment control of immune phenotype variance: establishing a path towards personalized medicine, Institut Pasteur
ParaFrap, Alliance française contre les maladies parasitaires, CNRS Nord-Pas-de-Calais Picardie
Primes, Physique, radiobiologie, imagerie médicale et simulation, université de Lyon
Revive, Stem Cells in Regenerative Biology and Medicine, Insitut Pasteur
Signalife, Reseau d'innovation sur les voies de signalisation en sciences de la vie, université Côte d'Azur
Toucan, analyse intégrée de la résistance dans les cancers hématologiques, université fédérale Toulouse Midi-Pyrénées
VRI, Initiative for the creation of a Vaccine Research Institute, université Paris XII.
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Un vaccin prometteur pour les patients atteints d’un cancer HER2-positif
Présenté lors de la quatrième conférence internationale sur l'immunothérapie du cancer, l’essai clinique d’un vaccin a montré des résultats particulièrement prometteurs dans le traitement des cancers HER2 positifs métastasiques. Un essai clinique de phase 1 "prometteur". C’est ainsi qu’ont été présentées les recherches menées sur un nouveau traitement anti-cancer lors de la quatrième conférence internationale CRI-CIMT-EATI-AACR sur l’immunothérapie du cancer qui se déroule actuellement à New York, aux États-Unis. Pour la première fois, des chercheurs sont parvenus à stimuler le système immunitaire de patients atteints d’un cancer HER2-positif. Des cancers plus agressifs Aussi connu sous le nom du gène ErbB2, le HER2 signifie "human epidermal growth factor receptor 2", c’est-à-dire récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain. Il est l’un des biomarqueurs du cancer les plus prometteurs découverts ces dernières années. En effet, une surexpression du gène HER2 est associée à un grand volume de cancers et est souvent associée à une croissance tumorale agressive. À ce jour, un certain nombre de médicaments anticancéreux ont été conçus pour inhiber directement le HER2. La nouveauté de ce vaccin est qu’il produit un agent d'immunothérapie qui utilise la protéine comme biomarqueur afin de diriger le système immunitaire contre les tumeurs. "L'immunothérapie rassemble la spécificité exquise du système immunitaire pour détruire le cancer, et certains types peuvent avoir potentiellement moins d'effets secondaires que la chimiothérapie traditionnelle", a déclaré le Dr Jay A. Berzofsky, chef de la Direction des vaccins au Center for Cancer Research, au National Cancer Institute et au National Institutes of Health de Bethesda dans le Maryland. "Nous utilisons une approche vaccinale pour générer une réponse immunitaire à HER2, qui se trouve à des niveaux élevés sur plusieurs types de cancer, y compris les cancers du sein, de l'ovaire, du poumon, colorectal et gastro-œsophagien, et qui favorise leur croissance."
Lors de l’essai clinique de phase 1, 17 patients ont reçu une dose de vaccin personnalisé, réalisé à partir de leurs propres cellules immunitaires (cellules dendritiques) isolées dans leur sang et qui ont été génétiquement modifiées en laboratoire avec un adénovirus pour qu’elles produisent des parties de la protéine HER2. Un bénéfice clinique dans 54% des cas Le vaccin a été injecté aux patients aux semaines 0, 4, 8, 16 et 24 après leur participation à l'étude. 6 patients ont reçu la dose la plus faible du vaccin, c’est-à-dire 5 millions de cellules dendritiques par injection. Aucun bénéfice n’a alors été observé. En revanche, parmi les 11 patients ayant reçu soit 10 millions ou 20 millions de cellules dendritiques par injection, un bénéfice clinique a été observé pour 6 d’entre eux (54%). Ainsi, une patiente atteinte d'un cancer de l'ovaire a eu une réponse complète qui a duré 89 semaines, un patient présentant un cancer gastro-œsophagien a lui eut une réponse partielle qui a duré 16 semaines et 4 patients (2 ayant un cancer du côlon, un cancer de la prostate et un cancer de l'ovaire) se sont stabilisés. "Nos résultats suggèrent que nous avons ici un vaccin très prometteur pour les cancers surexprimant le gène HER2", se réjouit le Dr Berzofsky. "Nous espérons qu'un jour le vaccin fournira une nouvelle option de traitement pour les patients atteints de ces cancers." Des essais supplémentaires devraient prochainement être lancés. Désormais, l’équipe du Dr Berzofsky veut étendre "la proportion de personnes qui bénéficient d'un traitement avec le vaccin en le combinant à un traitement par inhibiteur de point de contrôle".
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