Tumgik
#Coups de cœur de Claudine
Text
Headcanon sur les romances
paske je peux. copier coller direct de mes notes, peut-être que je prendrai le temps de faire un truc plus sympatoche un jour
Pré-Canon:
‌Pendant quelques mois, Steve et Allen ont été plan culs, mais ils se sont rendus compte qu'il préférait quand ils étaient juste potes, il y avait une drôle d'énergie quand ils baisaient
‌Steve et Mary ont des petits crush l'un sur l'autre mais jamais en même temps
‌Neil et Théodore ont aussi été plan culs pendant plusieurs mois, sauf qu'ils ont commencé à attraper des sentiments, donc Neil y a mit fin avant que ça devienne encore plus messy que ce que ça devenait. Maintenant il y a un truc awkward dans l'air car ils savent qu'ils auraient pu être amoureux. Neil a 100% emmerdé Ethan avec le fait qu'il s'est tapé son frère plein de fois
‌Mique a rencontré Klaus et immédiatement a crush. Klaus lui a fait réaliser qu'il aimait aussi les mecs. Ça a duré deux mois, mais comme Mique est nul à tout ce qui est social, il a fait peur à Klaus
‌En vrai pas mal des villageois ont eu un crush sur Klaus après l'avoir rencontré ou peu après. no wonder he needs to check if you're hiting on him
‌Burt et Stan développent des sentiments sans s'en rendre compte
Saison 1:
‌John et Jennifer tombent amoureux
‌Klaus crush sur John, mais sans le savoir développe aussi un truc pour Doug. Doug tombe amoureux de Klaus sans s'en rendre compte
‌Burt et Stan ont des sentiments l'un pour l'autre, mais sont complètement oblivious
‌Ron est amoureux de Steve et est jaloux d'Allen
‌Hoodwink est amoureux de Megan, elle a de l'affection pour lui mais sans plus
Saison 2:
‌John et Jennifer sont amoureux, mais les sentiments baissent dû aux difficultés
‌Steve commence à crush sur Mary sans le savoir, et Mary a eu un petit coup de cœur quand il a eu sa période chef. Mary commence à crush sur Valur. Ron est toujours en crush sur Steve, mais se contente d'être le remplacement d'Allen
‌Burt et Stan sont amoureux; Burt s'est rendu compte de ses sentiments, Stan toujours pas
‌Doug et Klaus sont amoureux mais toujours oblivious. it's ok guys, burt et stan have been going at it for much longer than you
‌Hoodwink est amoureux de Megan, elle ne le supporte plus
Les Survivants:
‌John et Jennifer sont amoureux, mais John perd petit à petit son affection
‌Steve est toujours en crush sur Mary, elle et Valur sont en flirt
‌Burt et Stan sont amoureux, et Stan ne s'est toujours pas rendu compte de ses sentiments même si ça commence à connecter, pendant que Burt is PINING
‌Doug est devenu conscient de ses sentiments, Klaus aussi mais il l'accepte pas encore
‌Hoodwink est toujours amoureux! Megan redécouvre son affection pour Ethan, same for him
Saison 3 + Prédictions de Kyle (ou: les feux de l'amour):
‌John a de l'affection pour Jennifer, mais les sentiments amoureux sont proches de partir. Jennifer est toujours amoureuse, mais nettement moins
‌Jennifer crush sur Jean, qui lui tombe amoureux
‌Steve est amoureux de Mary, qui commence à développer des sentiments pour lui. Mary et Valur sont plan culs
‌Burt fait des allers-retours entre tentatives de flirt sur Stan et vérifier s'il aime les mecs ou pas. Stan se rend compte qu'il est très attaché à Burt mais ose pas encore trop y penser
‌Klaus refuse encore d'accepter qu'il est amoureux de Doug; Miss Moore fait son crush hétéro sur un mec inaccessible car elle-même peut sentir qu'il est gay
‌Doug et Perséphone sont amoureux! et en couple! Doug est aussi encore amoureux de Klaus mais ça a un peu baissé dû au fait que Klaus a l'air distant par rapport à ça
‌Megan et Ethan retrouvent les sentiments de leur jeunesse, bien qu'on n'en est pas encore à de l'amour
‌Aussi il y a pas encore de sentiments entre Mique et Claudine, mais Mique a un intérêt sur elle
Saison 4 + La Voie de Klaus
‌John et Elena sont en train de tomber amoureux l'un de l'autre
‌Jennifer et Jean sont amoureux
‌Steve et Mary sont amoureux, et Mary s'en rend compte le moment où Steve confesse. Rien de mieux qu'être servant du neveu devenu maléfique to bond!
‌Burt is still pining. Après la disparition de Burt, Stan devient conscient de ses sentiments mais continue de les ignorer.
‌Klaus a réalisé ses sentiments! Malheureusement son esprit est trop pris par John pour prendre le temps de bien y penser. Doug est amoureux mais aussi se sent trahi </3
‌Megan et Ethan sont dans une situation un peu spéciale. Les sentiments amoureux ont retourné, mais ils sont séparés, et tous deux doivent encore le réaliser
‌Mique et Claudine sont amoureux. Bonding through shitty parents and being stuck in a bad situation <3
Entre saisons 4 et 5
‌Séparés, John perd un peu de ses sentiments, mais Elena les a renforcés
‌Jean est encore amoureux, mais garde ses distances; Jennifer a le coeur brisé, mais is over him
‌Steve et Mary sont le seul couple heureux lol
‌Burt est amoureux mais a arrêté d'essayer, en plus il est trop prit par un truc ou l'autre pour y penser; Stan a accepté ses sentiments, mais se dit qu'il est bien avec leur situation amicale actuelle
‌Klaus is processing the feelings, quand il n'est pas en train d'essayer de se réentendre avec John. Doug ne veut pas parler de ses sentiments avec Klaus pour le moment. communiquez plz.
‌La situation pour Megan et Ethan est restée la même
‌Mique et Claudine ont un peu perdu de leur affection avec la séparation
Saison 5:
‌John et Elena se retrouvent, et immédiatement tous les sentiments passionnés sont là
‌Steve et Mary toujours ensemble!
‌Burt et Stan sont à un point où ils sont contents de juste exister en tant qu'amis proches. Toujours inconscient des sentiments de l'autre même s'ils le sentent dans leur inconscient. Puis tout le bordel des clones arrive et on dirait que le monde va finir, et Stan réalise qu'en fait non il veut embrasser Burt et vivre avec lui et faire pleins de trucs et- bisous
‌Klaus et Doug NE COMMUNIQUENT TOUJOURS PAS. Ils me tuent.
‌Megan et Ethan sont toujours au même stade
‌Mique et Claudine sont amoureux mais sont prit dans un loop où leurs traumas se nourrissent l'un l'autre
Post-Canon:
‌John et Elena vivent leur vie d'amoureux avec Mary Jr.
‌Burt et Stan se marient!!! Et vont adopter un enfant!!!!
‌Klaus et Doug finissent enfin ensemble. Comme quoi croire que l'un est mort sauf qu'il revient aide beaucoup à la communication
‌Megan et Ethan vont enfin se retrouver, dans un village français paumé où Ethan s'est installé et a vécu une vie clean. Ils passent du temps ensemble dans ce village et tombent amoureux à nouveau. Ils vont vivre ensemble :)
‌Mique et Claudine se sont mariés, ont deux enfants, et somehow se balancent l'un l'autre pour bien élever leurs gosses
0 notes
kris33390 · 2 years
Text
Complots mathématiques à Princeton, Claudine Monteil
En réalité je cherchais un livre coup de cœur d’un membre du club de lecture “Ezequiel Princeton – Le cow-boy qui ne voulait pas mourir” de Charles Lesage et je suis tombé là-dessus, vous voyez pourquoi. Résumé Charlotte arrive à Princeton, aux États-Unis, pour passer quelque temps avec son père, Jean-Claude Cavagnac, le célèbre mathématicien professeur à l’institut où s’illustrèrent Robert…
Tumblr media
View On WordPress
0 notes
queenfredegund · 4 years
Text
Les dix romans préférés
Règle : Donnez le titre de vos dix romans préférés ( pas nécessairement dans l’ordre.) Vous pouvez expliquer pourquoi vous les aimez, même si ce n’est pas obligatoire.
Tagguée par @ladyniniane, merci ;D
Les Lions d’Al-Rassan, de Guy Gavriel Kay : le dernier roman que j’ai lu, et j’ai vraiment adoré ! Certes, j’aurais des choses à critiquer, comme les personnages féminins qui sont ou sexualisés ou pas exploités à fond pour leur potentiel (une femme médecin qui ne fait même pas l’opération majeure du récit et une régente potentielle qui se contente de se promener d’un coin à l’autre de la carte sans chercher à saisir sa chance... mouais...), mais le rythme de l’oeuvre, la mélancolie qui s’en dégage, et surtout le très beau style d’écriture m’ont vraiment conquise !
Harry Potter, de Joanne K. Rowling : ma madeleine de Proust, évidemment ! Peu importe le nombre d’erreurs, le style d’écriture pas fou-fou ou les plot-holes, je ne peux pas ne pas l’évoquer, ni l’aimer moins. J’ai vécu avec les personnages toutes mes années collège (le tome 7 est sorti quand j’étais en seconde), donc ouais, autant dire que dès que je rouvre un tome, c’est “bonjour, nostalgie !”
Les Douze Royaumes, de Fuyumi Ono : gros coup de cœur sur cette fantasy “différente”, avec un bel aperçu de la culture asiatique (surtout chinoise), et des personnages profonds qui vivent de beaux développement psychologiques, tout en se posant des questions philosophiques. En plus on y côtoie des héroïnes qui ne sont pas sexualisées et sans qu’il soit jamais question de viols ou de passages malsains sur leur sex-appeal... Ouaip... c’est pas du luxe !
La Quête et Les Mondes d’Ewilan, de Pierre Bottero : la base de la fantasy jeunesse, je pense. Ça se suit avec addiction, et le style de Bottero, très lyrique mais sans perdre son côté nerveux, m’avait beaucoup plu quand j’étais plus jeune. La mort de l’auteur nous aura laissé une trilogie inachevée, Les Âmes Croisées, qui aurait dû nous permettre de rallier toutes ses œuvres entre elles... Dommage !
Le Clan des Otori, de Lian Hearn : l’un des premiers ouvrages de fantasy historique que j’ai pu lire, et l’un des styles littéraires que je préfère. Même si pour l’instant je n’ai pas fini le cycle (les derniers tomes sont encore dans ma pal :p), j’ai bien l’intention de m’y remettre maintenant que j’ai fini Les Lions d’Al-Rassan. Là encore, ce qui m’a séduite, c’est de pouvoir explorer un univers différent de la mouture médiévalisante qu’on nous ressert d’habitude, tout en profitant des codes du genre historique.
Da Vinci Code, de Dan Brown : je l’ai lu il y a longtemps, c’est vrai, mais alors quelle claque ! Je me souviens m’être vraiment prise au jeu dans cette traque, alors que d’habitude je suis pas fan des romans policiers. Un très bon souvenir de lecture.
Gallica, d’Henri Loevenbruck : une trilogie qui fait suite à une autre oeuvre de Loevenbruck, La Moïra, que j’avais moins aimée en fait. Là encore, de la fantasy historique, pas toujours très fine au final puisqu’elle se repère à des kilomètres à la ronde, mais avec une interprétation intéressante du bestiaire médiéval. Bon, je regrette peut-être un univers un peu trop sérieux pour être appréciable, mais ça se lit avec passion quand même !
Percy Jackson, de Rick Riordan : là encore, un classique de la fantasy jeunesse, avec un style percutant et des personnages frais et sympathiques. De la mythologie grecque associée à une quête épique ? Évidemment ça ne pouvait que fonctionner pour moi, surtout après un univers plus sombre comme celui d’Harry Potter.
Les Rois Maudits, de Maurice Druon : une saga qui n’a pas tant vieillie du côté de son style littéraire et qui continue de s’apprécier comme à sa première sortie. Évidemment, on se bat pas avec les sorties originales ou les personnages féminins transcendants, mais par rapport à d’autres romans historiques, il n’y a pas photo, vraiment...
Croc-Blanc et L’Appel de la Forêt, de Jack London : oui, ils sont parmi mes livres de chevet d’enfance ! Petite, j’étais fascinée par les loups (je le suis toujours, mais avant c’était carrément addictif !), et même si les histoires de London sont très sombres et même cruelles, je les ai lues et relues une bonne douzaine de fois, sans être jamais blasée ! J’aime même tellement Croc-Blanc que je l’ai même sous plusieurs formats (jeunesse, original, audio...) et en plusieurs éditions !
Ensuite, comme @ladyniniane, je me permets une petite digression avec mes œuvres scientifiques favorites, puisque j’ai fait un break sur les romans pendant ces 10 dernières années. Je les recommande à 100% pour celleux qui ne les connaissent pas encore ;)
The Imperial Harem. Women and Sovereignty in the Ottoman Empire, de Leslie Peirce : LA base dans l’histoire des femmes et du harem. Pour beaucoup d’historiens et d’historiennes, c’est encore la référence magistrale, qui a permis de bouleverser les clichés et de proposer une nouvelle approche dans le contexte des gender studies. On y parle démonstration de la souveraineté féminine, représentation physique du pouvoir et reproduction sociale dans le contexte dynastique.
La Déesse et le Grain, d’Alain Testart : un bouquin comme j’avais du mal à l’espérer, écrit avec beaucoup d’érudition et des références simples mais percutantes. On y parle mythologie préhistorique et néolithique, refus du cliché de “la grande déesse” et autres fétichismes sur les femmes toutes nues et le matriarcat, et interprétations des figures animales dans les sites archéologiques... Franchement, n’hésitez pas, il est franchement génial !
1177 avant J.-C.: le jour où la civilisation s'est effondrée, de Eric H. Cline : là encore, un ouvrage indispensable sur l’Âge du Bronze. Alors oui, il y a des théories un peu capillotractées et d’autres dont l’auteur reconnaît qu’elles ne font pas l’unanimité, mais c’est un regard très intéressant sur beaucoup de cultures ou de périodes souvent très connues (l’Égypte antique, les Minoens, les Hittites, etc...), mais qu’on se refuse encore trop souvent à mon goût à faire interagir ensemble, alors que justement, c’est le but pour comprendre leur environnement. Plus un point formidable sur les connaissances actuelles sur la Guerre de Troie.
Les Amazones: Quand les femmes étaient les égales des hommes (VIIIe siècle av J.C - Ier siècle apr.J.C.), d’Adrienne Mayor : un grand must pour toute personne qui rêve de se familiariser avec les gender studies. L’archéologie est encore un domaine qui souffre de sexisme et où on aime pas du tout bousculer ses petites conventions de “les hommes à la guerre, les bonniches aux fourneaux”. Or là, on y parle femmes guerrières, tombes féminines et corps tatoués, bref tout ce qui rend les vieux archéologues sceptiques mais demande plus d’exploitation raisonnée dans le domaine scientifique.
Servants of the Dynasty. Palace Women in World History, d’Anne Walthall : un ouvrage collectif très intéressant sur la place et les différents rôles des femmes dans les milieux curiaux et palatiaux. Des cours mayas à celle du Bénin, en passant par le Japon, la Chine, la Russie médiévale ou Byzance, des travaux novateurs de plusieurs historiennes majeures de la discipline : à consommer sans modération !
A Woman's Place is in the House: Royal Women of Judah and their Involvement in the House of David, d’Elna K. Solvang : une.grande.claque ! Rien à dire d’autre, en fait. Enfin si : l’ouvrage se décompose en deux parties, une première qui fait un panorama fascinant sur les femmes royales dans les cours du Proche-Orient ancien, avec notamment une théorie très novatrice sur les rôles dévolus à chacune, et une seconde qui met en pratique ces théories à travers les personnages du Livre de David. C’est génialissime et pas assez connu à mon goût !
The Dynamics of Ancient Empires. State Power from Assyria to Byzantium, de Ian Morris et Walter Scheidel : une autre grande démonstration scientifique, peut-être un poil corsée, je l’avoue. Mais il y a des théories très intéressantes à glaner sur la création et la formation des empires et des cultures, surtout au niveau des relations sociales (polygamie, monogamie).
Femmes de la Préhistoire, de Claudine Cohen : pour rebondir sur le féminisme et les travaux d’Adrienne Mayor, cette fois-ci sur la période préhistorique, où les femmes sont généralement encore moins appréciées et envisagées, la faute à des sources parcellaires et à un parti pris évident... L’historienne s’intéresse alors à ces clichés dans notre représentation de la période et pose des questions pertinentes sur le “et pourquoi pas une femme plutôt qu’un homme ?”
Les Reines de France, de Simone Bertière : moins engagée, mais avec une intéressante approche. Deux dynasties françaises (Valois et Bourbon) dont l’auteur décortique les femmes royales (les reines la plupart du temps, mais pas que en fait), en cassant au passage les clichés et les légendes noires qui leur collent à la peau, le tout avec une plume agréable, plus proche du roman que de l’écriture scientifique. Je pense que pour se faire la main sur certains personnages et envisager une plus grande réflexion sur eux, les deux cycles sont ce qu’il y a de mieux. À lire au plus vite !
Les dix millénaires oubliés qui ont fait l'Histoire : quand on inventa l'agriculture, la guerre et les chefs, de Jean-Paul Demoule : on termine sur un ouvrage “clé” pour l’étude du néolithique et de la préhistoire en elle-même, qui revient sur des questions aussi complexes que la naissance de l’agriculture ou l’apparition des premiers villages, mais avec pédagogie et une réflexion sur les théories les plus récentes qui est tout à fait abordable pour qui ne connait pas ou justement veut se mettre à niveau sur la discipline.
Voilà pour moi ;) Je tag @fierce-little-miana, @antonomase et @graindedune (si ce n’est pas déjà fait !), faites-vous plaisir !
8 notes · View notes
helshades · 5 years
Note
Salut, je souhaiterais deux éclaircissements. Tu railles l'attrape-touriste en la façade de Notre-Dame, tt à fait ok, mais pourquoi juste après dénigrer l'importance du travail de charpente en le rejetant parce qu'on ne le voit pas? Et j'ai pareillement conscience de la légitimité des critiques envers VlD, pourtant je trouve étrange de suggérer en exemple de remplacement Fourvière. Je veux dire, ce n'est pas 100x plus surfait? Était-ce ironique? Salut
Ouh là, oui, c’était extrêmement ironique !!! Je déteste Fourvière, ce gros tas pompeux qui trépigne depuis ses hauteurs en criant « nous aussi, on a une Notre-Dame, nananère ! » de sa voix la plus stridente. Notamment, il y a cette grande statue moche en or assez récemment restaurée – du coup, si ça en intéresse quelques-uns, hein...
Tumblr media
Fourvière, c’est bien de loin.
Tumblr media
NON MAIS DU NÉO-BYZANTIN, QUOI
Tumblr media
Tu le sens, qu’elle date de 1872 ?! Tu le sens ?!!??
Tumblr media
Cela dit, j’avoue y être rentrée un soir du 8 décembre, en maraude en ville à l’époque où la Fête des Lumières était encore jeune et encore praticable, et c’était grand-messe à Marie emmenée par le cardinal Barbarin – je crois que c’était avant son mot malheureux sur la prescription – à la lueur des bougies et dans la vapeur de l’encens liturgique... Et bien c’était plus joli que d’habitude. Je suppose que la lumière moins crue adoucissait l’effet habituel « salle de bain de Donald Trump ».
En revanche, il y avait quand même un sacré paquet de touristes, cliquetant de leurs appareils juste devant le panneau « No Photo Siouplaît �� mais c’est le lot des grands monuments, hélas. Je crains que le fidèle ait besoin d’une capacité de concentration hors normes pour vivre à peu près sereinement l’expérience.
Remarque que ça met de l’eau au moulin de nos fondamentalistes à nous, qui consacrent à la Vierge chaque 8 décembre un joli défilé aux flambeaux le long de la colline. J’imagine qu’on peut voir les invasions barbaresques comme une sorte de divine mise à l’épreuve...
Je dis ça, je dis ça, mais je me sens comme une touriste à Saint-Georges, où il se trouve toujours une poignée de jeunettes en col Claudine pour se jeter au pied de l’autel inoccupé front au sol et les bras en croix, ce qui me fait vivre de grands moments de solitude, personnellement. C’est mon prix à payer pour profiter d’un jubé splendide, et rare parce que la plupart des autres églises lyonnaises en perdu le leur il y a longtemps.
Tumblr media
N’est-elle par merveilleusement agressive ?! Petite, mais c’est pour mieux concentrer la rancœur contre Vatican II.
Bref, mon but initial en persiflant au sujet des vénérables poutres n’était pas de me mettre à dos la corporation des charpentiers (dans le contexte actuel, ça ferait mauvais genre) mais de faire une remarque légère sur le fait qu’en termes esthétiques, on pouvait s’attendre à retrouver un jour Notre-Dame de Paris intacte aux yeux de tous – de fait, la plupart de ceux qui levait les yeux sur elle ignoraient certainement son âge, et il me semble que bien des admirateurs seraient béats tout de même avec une charpente moderne.
Quant aux amateurs éclairés... Le problème d’une merveille interdite d’accès public, c’est que son existence finit par être très abstraite. La modélisation de Lascaux, par exemple, relève du génie et représente à mes yeux un présent inestimable pour l’humanité : elle a permis d’apporter connaissance et émotion tout ensemble sans craindre d’endommager les peintures originelles, qu’elle permet d’ailleurs de découvrir à peu près de la façon dont elles devaient être vues à l’époque de leur création. On a là quelque-chose de contemporain et de faux qui parvient cependant à dire quelque chose de vrai.
La charpente était vieille de huit-cents ans. C’est vrai, c’était remarquable en soi, et sa destruction représente un gâchis qui nous touche peut-être avec d’autant plus d’acuité que la ruine de ce qui a traversé les siècles nous rappellent à notre propre finitude. Si les cathédrales, qu’il a fallu deux siècles pour édifier, et où l’on a prié durant près de mille ans, s’effondrent, quelles sont nos chances d’éternité ?
D’un autre côté... C’était une charpente. Une structure. Invisible, parce que jamais conçue pour être vue. Ce qui est censé toucher le spectateur, dans une église, c’est la magnificence des ors, la grandeur des arcs, la beauté des statues, l’odeur de poussière et d’encens, et cette acoustique incroyable qui emporte tout vers le ciel, qui est à la fois silence et murmure et qui rappelle un battement de cœur. Ce n’est pas qu’une charpente ne soit pas importante, évidemment, seulement je pose cette question : pour qui ?
3 notes · View notes
lamangasserie · 2 years
Text
Colette à la maison close: Memorie di un gentiluomo de Moyoco Anno
Colette travaille comme prostituée à la Nuit des Œufs, une maison close du Paris de la Belle Époque. Elle est entièrement amoureuse de Léon, un gigolo, qui ne daigne se montrer à Colette que lorsqu’il a besoin d’argent. Memorie di un gentiluomo suit le quotidien de Colette, entre ses collègues, les clients aux fantasmes sexuels toujours plus étranges et Léon, l’homme vers qui son cœur tend.
Memorie di un gentiluomo, Bikachō Shinshi Kaikoroku (鼻下長紳士回顧録) dans son titre original, est un manga de Moyoco Anno qui fut pré-publié dans le magazine Feel Young entre 2013 et 2018 et publié en 2 tomes. Inédit en France, le manga est paru en Italie aux éditions Dynit manga. Le premier tome du manga est aussi disponible en langue anglaise dans une édition numérique fournie par l’éditeur Cork.
Tumblr media Tumblr media
Après l’époque d’Edo dépeinte dans Sakuran et le far-west fantasmé de Buffalo 5 Girls, Moyoco Anno continue de faire courir sa plume sur le fil du temps, pour arriver ici dans le Paris de la Belle Époque. Loin des foules qui se pressent à l’exposition universelle de 1900, on retrouve dans cette maison close une poignée de filles coiffées en chignon bouffant sur le dessus de la tête, et habillées en dessous tout de froufrous, de rubans et de dentelle aux motifs floraux faits.
Dans le dessin de la mangaka, on retrouve aussi un écho à l’art nouveau, esthétique emblématique de l’époque: les pages sont fleuries à foison, plumes, arabesques et glands (de passementerie !) sont aussi de la partie, et on imagine sans peine les boiseries entourant le récit que Colette fait de son quotidien. 
Cependant, la silhouette de Colette esquisse déjà celle de la garçonne des années folles: elle est mince, droite, et aborde une coupe de cheveux au carré court avec une frange. Tout comme notre écrivaine Colette, l’autrice entre autres de Claudine à l’école ou de Gigi, qui elle aussi aborde cette coiffure dès le début du siècle. Le nom et la coiffure ne sont pas les seules choses que Colette partage avec l’écrivaine, mais j’y reviendrai un peu plus tard. 
Tumblr media
Dans Memorie di un gentiluomo, la maison close est un espace de liberté. Pour les clients, c’est un lieu où ils peuvent laisser libre cours à leurs fantasmes les plus secrets, les plus pervers, et parfois, les plus absurdes. C’est aussi un espace où il est possible de parler de tout et de rien. Certes, on y vient pour le sexe, mais on y vient aussi pour discuter au salon, un verre à la main. C’est un lieu où le client peut être totalement lui-même, sans aucun filtre.
Pour les prostituées, c’est plus difficile, c’est à la fois un espace de liberté et une prison. C’est un endroit où elles n’ont pas à se préoccuper des problèmes de la vie courante. Elles sont logées, nourries et blanchies. Moyennant leur salaire, évidemment. Constamment endettées auprès de la mère maquerelle, le confort de vie de la maison se paye au prix de la liberté. Mais quelle liberté ? La perspective de liberté n’est même pas une option pour ces filles. Du fait de sa position quasi hors du temps et de l’espace commun, et du statut de prostituée dans la société, la maison close a pour effet de créer une peur de l’incertitude du monde extérieur chez ses prisonnières, les dissuadant de vouloir en sortir. Elles n’ont ni statut solide, ni famille, ni amie qui ne soit autre que collègue, ni homme avec qui se marier, ni argent, ni aucune possession. S’échapper de la prison ? Oui, mais pour aller où ?
C’est aussi un lieu où règne l’absence de pudeur des corps mais aussi des sentiments. Les filles vivent ensemble, elles n’ont pas une chambre à elles, dorment dans le même lit, se lavent dans la même salle de bain, mangent dans la même cuisine, sur la même table, et par conséquent, partagent facilement ce qu’elles ont sur le cœur. Sans parler d’affinité, c’est ainsi que des liens se créent entre elles. Cependant, cette absence de pudeur des sentiments peut aussi se traduire par l’absence d’intimité. Dans un tel cadre, aucune intimité n’est possible. On pourrait même aller jusqu’à dire qu’aucune individualité n’est aussi possible, voire permise. Ces absences, d’intimité et d’individualité, se manifestent notamment par une absence d’effets personnels. À la Nuit des Œufs, les prostituées n’ont le droit qu’à deux boîtes pour ranger ce qui leur appartienne. Une première avec leurs outils de travail (lingerie, accessoires pour jeux érotiques) et une deuxième, avec leurs effets personnels. Elles n’ont rien pour elles à part quelques babioles auxquelles elles tiennent comme la prunelle de leurs yeux.
Tumblr media Tumblr media
Première image: "La voilà ! Je l'ai trouvé !
Seconde image: "C'est comme ça que nous vivons !"
———
Comment sortir de la maison close ? Colette, elle, place tous ses espoirs en Léon. Léon qui ne sait que montrer le bout de son nez lorsqu’il a besoin de quelques sous afin de lui permettre de faire une bonne affaire qui lui permettra, peut-être, de devenir riche, et de sortir Colette de la maison close. Elle, amoureuse de Léon et de la liberté qu’il lui fait miroiter, s’imagine que c’est réciproque. Elle s’imagine qu’il a besoin d’elle autant qu’elle a besoin de lui. Seulement, Léon, lui, est libre et ne manque pas de ressources. Évidemment, ce n’est pas lui qui permettra à Colette de s’en sortir. 
Au milieu de tout ses clients, Colette fait une rencontre déterminante. Sakae, un jeune Japonais fraîchement arrivé dans la capitale, lui donne un carnet de notes. À partir de ce moment-là, l’écriture sera salvatrice pour Colette. Dans un premier temps, elle lui permet de tenir le coup face à la dure réalité. Elle relate dans ce carnet ses diverses expériences avec les clients. En écrivant, elle met une distance entre elle et son travail puis entre elle et ses ressentis, ses émotions et ses sentiments. De cette manière, elle se libère. Tout comme pour Colette, l’écrivaine de notre monde, c’est l’écriture qui permettra à la Colette de Moyoco Anno de s’en sortir. Il est d’ailleurs amusant de noter que la mangaka va dans le détail: les deux Colette publient leurs travaux dans le même journal, à savoir Le Matin ! L’une comme journaliste, l’autre comme romancière.
Pourtant, l’écriture, si elle est salvatrice dans un premier temps, finie par faire perdre la tête à Colette. S’il faut attendre le dernier chapitre pour en apercevoir la forme, l’autrice nous met en réalité en garde dès le premier chapitre. Dès le début du récit, les jeux érotiques sont envisagés comme des jeux, des mises en scène ; les clients et les filles, comme des acteurs et actrices jouant un rôle. On s’imagine alors que c’est pour Colette un moyen de faire face à sa réalité, que là aussi un moyen de mettre les choses à distance. C’est le dernier chapitre qui vient remettre en question tout ce que l’on a cru. À mettre les choses trop à distances par l’écriture, elles perdent de leur consistance jusqu’à devenir troubles. Peut-être que ce que Colette couche sur le papier n’est qu’une pièce de théâtre. Peut-être même que ce Léon n’a jamais existé. Qui sait ?
Tumblr media Tumblr media
Première image: "À partir de ce moment-là, je m'étais sentie comme si quelque chose avait pris possession de moi."
Seconde image: " —Écrire suffit. —Quoi ? —Toute ta vie... Qui il y a dans ta vie, qu'est-ce que tu manges, pourquoi tu pleures... Des trucs dans le genre."
———
En nous laissant sur des incertitudes, la mangaka nous offre un manga au schéma narratif très intéressant. Le dernier chapitre nous invite à la relecture du manga, et ce, à l’infini. À l’image de ces filles piégées dans cette maison close du Paris de la Belle Époque, Memorie di un gentiluomo est une boucle, un cercle particulièrement vicieux…
De plus, Memorie di un gentiluomo est une lecture passionnante aussi grâce à la richesse de l’univers dans lequel la mangaka nous transporte. Malgré le quasi-huit-clos que le manga nous offre, on y ressent le bouillonnement de la Belle Époque. Moyoco Anno s’inspire avec brio de Colette. On y retrouve la Colette en avance sur son temps, la Colette écrivaine, et même la Colette bisexuelle. La Colette du music-hall du début du XXe fait aussi, indirectement, une apparition. Les lingeries, les costumes de Colette et ses collègues ne sont pas sans rappeler les pantomimes où Colette apparaît seins nus, et même complètement nue (quel scandale !) !
Après Sakuran, Buffalo 5 Girls et maintenant Memorie di un gentiluomo, Moyoco Anno continue l’exploration du plus vieux métier du monde. On pourrait penser qu’elle a fait le tour de la question. Pourtant, avec ce dernier manga, elle arrive à aborder à travers la thématique de la prostitution, celle de l’écriture. À l’image de la maison close, l’écriture est ici à double tranchant.
Travaillant actuellement sur la suite de son manga Happy Mania, Moyoco Anno semble pour l’instant s’arrêter à Memorie di un gentilluomo dans son périple au sein des maisons closes. Peut-être y reviendra-t-elle à l’avenir, à une époque encore différente, avec des personnages différents et toujours sous un angle nouveau ?
C’est tout pour Moyoco Anno et moi aujourd’hui ! Si vous souhaitez en apprendre plus sur cette mangaka, je vous invite à lire l’article que je lui avais consacré à l’occasion de son anniversaire en Mars dernier. Je vous remercie infiniment d’avoir lu cet article et si vous l’avez aimé, n’hésitez pas à me le faire savoir sur Twitter et à le partager autour de vous ! Portez-vous bien et à la prochaine ! Des bisous.
Tumblr media Tumblr media
1 note · View note
claudinedaussyart · 4 years
Text
La lumière matinale
La lumière matinale Claudine Daussy Encre et acrylique sur papier 30 X 40 Janvier 2021 PO 175 OG 149 La lumière matinale vient rafraichir mon âme Meurtrie par bien des coups, attaquée par les flammes. Elle fait poindre l'espoir en mon cœur asséché. Sa rosée bénéfique nourrit les graines brûlées Des forêts magnifiques de nos cultures de paix. Apprendre à chaque instant fait se lever le jour, Sur…
Tumblr media
View On WordPress
0 notes
Text
Mes lectures de grossesse
Tumblr media
Ma « préparation » à l’accouchement et au post-partum passe beaucoup par la lecture, j’avais déjà fonctionné comme ça pendant ma première grossesse. Je lis tout en prenant des notes puis on les relit tous les deux à l’approche de l’accouchement.
La première fois je m’étais surtout reposée sur deux gros ouvrages (j’en avais un petit peu parlé ici) : « Vivre sa grossesse et son accouchement : une naissance heureuse » d’Isabelle Brabant, et « L’art de l’allaitement maternel » de La Leche League. Le premier est assez généraliste et complet sur la grossesse et l’accouchement, avec une approche plutôt physiologique, j’avais trouvé sa lecture apaisante et enrichissante. Le deuxième m’avait été prêté par ma sage-femme libérale qui m’avait dit « si vous voulez allaiter il va falloir vous former mieux que les sages-femmes elles-mêmes », en me précisant que cette lecture m’apprendrait tout ce qu’il y a à savoir. Ça a effectivement été le cas, et je pense que si j’ai abordé l’allaitement assez sereinement à la naissance de Lou et qu’on a pu faire front illico avec Rémy face aux quasi-inévitables mauvais conseils donnés à la maternité c’est grâce à ce livre, même si sa lecture est assez indigeste et laborieuse.
Quand Lou était petite est également sorti un autre ouvrage sur l’allaitement qui est devenu une pointure depuis, le « Manuel très illustré d'allaitement » de Caroline Guillot, que j’avais à l’époque acheté via sa campagne Ulule. Il est assez complet sur le sujet tout en étant très rapide et facile à lire. Elle a depuis sorti une version spécialement dédiée aux parents de bébés prématurés « Guide d'allaitement du prématuré ».
Pendant que j’attendais de tomber enceinte de ce deuxième bébé, j’ai également lu quelques livres sur le sujet. « Une naissance naturelle » d’Ina May Gaskin que je n’ai pas encore terminé car je ne l’ai qu’en version ebook sur mon téléphone, ce qui rend la lecture moins fluide. C’est principalement un compilé de récits d’accouchements physiologiques (à domicile souvent ou dans une structure très axée nature qui s’appelle The Farm, dans le Tennessee), c’est très inspirant ! J’ai également lu « Périnée arrêtons le massacre » et « Mon corps après bébé, tout se joue avant 6 semaines » de Bernadette de Gasquet qui ne m’ont pas laissé de souvenirs impérissables, je connaissais déjà la plupart des conseils prodigués (mais c’est autre chose d’avoir le temps d’y penser ou de les mettre en place pendant le post-partum). Enfin, et ce n’est sans doute pas à lire enceinte ou en tout cas pas lors d’une première grossesse, mais j’ai également lu « Accouchement, les femmes méritent mieux » de Marie-Hélène Lahaye, je vous en ai parlé plus longuement dans cet article.
Depuis le début de cette grossesse j’ai lu « L’allaitement » de Marie Thirion, encore un autre ouvrage très connu sur le sujet. Je l’ai trouvé très bien, je n’en ai pas appris grand-chose puisque j’ai déjà des connaissances en la matière grâce à mes précédentes lectures et ma propre expérience d’allaitement, mais j’ai quand même noté quelques conseils.
Gros coup de cœur pour « La naissance en BD » de Lucile Gomez, comme son nom l’indique il s’agit d’un livre illustré mais très riche sur le fond. On en apprend plus sur ce qu’il se passe dans notre corps quand un accouchement se lance, et j’ai découvert des mécanismes que je ne connaissais pas et qui m’ont donné des éclairages sur mon propre accouchement. Là encore c’est assez axé physio mais à mon sens tous les futurs parents devraient le lire, même quand on n’est pas contre un accouchement médicalisé, ce qui est mon cas. Ça donne confiance en son corps, c’est une lecture réconfortante. Il s’agit du tome 1, j’attends avec impatience le tome 2 qui devrait sortir fin janvier 2021 (au lieu de novembre 2020 initialement), j’espère vraiment avoir le temps de le lire avant d’accoucher vu que mon terme est prévu deux semaines plus tard !
Autre lecture, « Enceinte, je me sens bien avec la sophro » de Claudine Granger, livre qui vient avec un CD d’exercices de sophrologie. Je n’en ai rien retenu de spécifique mais je n’ai pas encore écouté tous les audios.
En ce moment je suis en train de terminer la lecture de « Mon cours de préparation à l’accouchement » de Bernadette de Gasquet, il est axé sur les positions que l’on peut prendre pendant l’accouchement pour être soulagée au mieux ou faire avancer le travail. Comme les autres livres que j’ai pu lire de cette autrice il est très bien documenté, illustrations à l’appui, mais donne un peu l’impression qu’il va falloir bachoter et apprendre par cœur des postures, ce qui ne m’enchante pas. Je ne suis pas sûre que je me souviendrai de ses conseils le jour de l’accouchement, mais par contre je sais d’expérience que le corps peut adopter de lui-même les meilleures positions donc ça ne m’inquiète pas vraiment.
Enfin, j’avais dans le viseur deux livres axés sur le post-partum « Le mois d’or » de Céline Chadelat et Marie Mahé-Poulin et « Bien vivre le quatrième trimestre au naturel » de Julia Simon, mais je ne les ai trouvés ni d’occasion ni à la bibliothèque au contraire de tous les ouvrages que j’ai cités plus haut. Les commentaires mitigés que j’en ai lu ne m’ont pas convaincu de les acheter neufs donc je me suis contentée de me documenter via des blogs et des podcasts sur le sujet du mois d’or et de l’alimentation en post-partum. J’ai appris pas mal de choses et je pense que c’est un sujet qui mérite que j’y consacre un article entier bientôt ! (l'article est à lire ici)
Le dernier ouvrage que je veux absolument lire avant d’accoucher, et qui est justement le prochain sur ma liste, est « Hypnonaissance : la méthode Mongan » de Marie F. Mongan. Cette méthode suppose de gérer la douleur de l’accouchement par l’autohypnose, ça m’intrigue beaucoup, et j’ai l’impression que ça rejoint ou complète ce que j’ai pu lire dans d’autres ouvrages sur la naissance physiologique : qu’il faut que des conditions d’intimité et de confort soient réunies pour réussir à se mettre dans sa bulle et à se « relaxer », à sécréter de l’endorphine pour contrebalancer la douleur des contractions. Comme je disais plus haut je ne suis pas contre un accouchement médicalisé, j’ai d’ailleurs eu la péridurale lors de mon premier accouchement, mais « seulement » au bout de 30 heures de travail dont une dizaine vraiment épuisante et atrocement douloureuse, et j’ai malgré tout pu expérimenter pendant un moment la fameuse « bulle » de concentration pour tenir dans la durée malgré la douleur. Donc je suis curieuse, ouverte à tous les scénarios, ce sera peut-être moins long, différent, peut-être que je ne perdrai pas les eaux dès le début cette fois-ci, je lis et je me renseigne pour pouvoir faire face au mieux à différentes situations et peut-être puiser à un moment ou à un autre dans ce que j’aurais lu.
J’avais également repéré d’autres livres mais je ne pense finalement pas les lire, ou en tout cas pas pendant cette grossesse, pour diverses raisons. J’ai entendu du bien de « Bébé premier mode d’emploi » d'Arnault Pfersdorff mais je ne l’ai pas trouvé d’occasion et j’ai l’impression que ça s’adresse plutôt aux primoparents. Il y a également « L’allaitement naturel » d’Ina May Gaskin, qui comme « La naissance naturelle » semble faite de récits, ça a l’air intéressant mais j’ai déjà beaucoup lu sur l’allaitement, je crains que ça soit trop redondant. Enfin, j’ai en attente de lecture « Histoire des mères et de la maternité en occident » d’Yvonne Knibiehler qui a l’air également très intéressant, mais je n’ai pas de nécessité de le lire avant d’accoucher et là encore le format ebook que je possède (tout en n’ayant pas de liseuse donc pas de moyen de le lire de façon confortable) me rebute un peu.
0 notes
page-a-pages · 5 years
Text
Comme des frères. Claudine Desmarteau
Tumblr media
Cela fait trop longtemps que la salive de Raphaël a un goût amer et que la culpabilité lui étreint le cœur, telle un vieux sparadrap sale vous poisse et vous noircit le doigt. Vous avez beau gratter, secouer la main, ça ne part pas. La jeunesse de Raphaël, il a vingt-deux ans, en est durablement entachée et il en a marre autant qu’il l’accepte. Quel gâchis.
Ça s’est passé un samedi. Depuis, je hais les samedis. J’avais seize ans. Depuis, je ne sais plus si je suis jeune ou vieux. Vingt-deux ans ce n’est pas vieux. Bien sûr que c’est jeune, vingt-deux ans. Ce que je sais, c’est que mon adolescence a pris fin ce samedi-là.
« Comme des frères ». L’étaient-ils vraiment ? Du temps où ils étaient gosses, oui. Raphaël, le narrateur, se souvient de ces années bénies, de ses potes, de l’innocence perdue à jamais un samedi après qu’elle ait déjà pris un coup dans l’aile. Dès le départ, le lecteur est averti : il s’est passé quelque chose de grave. Cela pourrait bien être en lien avec le harcèlement d’un nouveau, Quentin, dit “Queue de rat”. Ce n’est pas si simple car l’adolescence passe par là avec ses longs moments à zoner, les hormones qui s’agitent, les défis débiles, les rivalités, et l’amour...
Dès les premières lignes, la mécanique s’enclenche et très rapidement un rythme qui lui est propre s’installe et s’impose alors même que Raphaël commence son récit, un récit entrecoupé de ce texte, en italiques :
Tu sues des mains Tu pues des mains Tu sues du cul Tu pues du cul
Indices que ces méchancetés de cour de récré, comptines ou rap pourris, la première partie du récit en est émaillée. Puis disparaissent. Parce que le lecteur n’en a plus besoin ? Parce que les protagonistes sont entrés dans l’adolescence ? Si Claudine Desmarteau utilise les bons mots, le bon vocabulaire comme à son habitude, elle a ici construit son texte de façon magistrale, entremêlant flash back, dialogues, pensées d’aujourd’hui et d’hier.
Comme évoqué dans l’article précédent et pour ceux qui ne le savent pas, Claudine est avant tout auteure illustratrice pour la jeunesse. Et qui a lu ses romans pour ados sait que la frontière est ténue qui fait basculer l’un ou l’autre en jeunesse ou chez les adultes. Quoi qu’il en soit et peu importe, le plaisir à la lecture est le même !
Comme des frères / Claudine Desmarteau. - L’Iconoclaste, 2020
0 notes
alagrandepasserelle · 7 years
Text
Ça se passe en janvier 2018
Jusqu’au dimanche 11 Mars à la médiathèque
Exposition « Sous-vitrines / Collection hiver »
Le pôle patrimoine poursuit la valorisation de ses collections au rythme des saisons. Cet hiver, les trois vitrines des espaces “patrimoine“ et “mer marine“ dévoilent une nouvelle sélection thématique de documents anciens conservés dans les réserves. Le temps d’une saison, profitez de cette mise en lumière de documents habituellement inaccessibles.
Vitrine Patrimoine : Saint-Malo à travers les yeux d’écrivains  Marchez sur les pas d’hommes de lettres du XVIIIème au XXème siècle pour découvrir la cité corsaire. Pour vous guider, nous avons extrait quelques descriptions d’auteurs emblématiques. Nous suivons au fil des pages Les promenades littéraires de Claudine Legardinier (journaliste) éditées en 1990.
Vitrine Patrimoine artistique : Le Tour de Bretagne Cet hiver, nous vous proposons de réviser à l’abri votre Histoire de la Bretagne ! Accompagné d’Armel de Wismes (historien et écrivain nantais), vous parcourrez une sélection de 7 reproductions d’estampes de villes bretonnes de 1590 à 1776. Elles sont toutes extraites du riche album édité en 1972.
Vitrine Mer Marine : Grand froid aux Pôles La conquête des pôles a donné lieu à d’extraordinaires expéditions toutes plus aventureuses les unes que les autres. Cette sélection patrimoniale vous invite à découvrir les récits de grands explorateurs belge, américain, norvégien, anglais et français de la fin du XIXème au début du XXème siècle.
Tumblr media
À noter Suivez les nouvelles Pépites du mois ! Le pôle patrimoine continue de dévoiler régulièrement les trésors du fonds des Récollets, collection la plus ancienne (du XVe au XVIIIe siècle) conservée à la médiathèque.
 Accès libre.
Jeudi 11 janvier à 8 h 30 à La Cambuzz
Coffee & Biz
 Le SEO c’est quoi ? Optimisation et référencement web en 20 questions.
Entrée gratuite pour les adhérents Digital Saint- Malo. 8 € pour les non-adhérents. Sur inscription (eventbrite.fr)
Tumblr media
Samedi 13 janvier de 14 h à 18 h à la médiathèque
La grainothèque de la médiathèque : rencontre d’hiver
La grainothèque accueille Guillaume Juhel, jardinier - paysagiste. Venez échanger des graines, donner ou prendre des idées d’associations de cultures, des conseils pour le paillage ou pour la propagation naturelle des plantes… Un temps convivial ouvert à tous !
La grainothèque est accessible librement toute l’année, aux horaires de la médiathèque.
Tumblr media
Mercredi 17 janvier à 15 h 30 à la médiathèque
Qui lit rêve à la Passerelle
Délibérément surprenant, Qui lit rêve à la Passerelle vous promet une plongée dans des histoires à rire, à rêver, à voyager… Le lien entre les différents rendez-vous de ce trimestre ? Vous garantir des menus étonnants à partager sans modération, entre petits et grands !
Accès libre aux enfants âgés de plus de 3 ans et accompagnés d’un adulte.
Jeudi 18 janvier à 18 h au Vauban 2
Les rencontres littéraires de L’Encre Malouine : Alexis Jenni
Prix Goncourt pour son premier roman, L’art français de la Guerre, il publie en 2016 Dans l’attente de toi, un essai amoureux composé d’une quarantaine de textes, et tout récemment chez Gallimard, La conquête des îles de la Terre Ferme, un roman qui retrace la lente progression des conquistadors vers les hauts plateaux à la rencontre des Aztèques. C’est dire qu’il est un auteur éclectique ne craignant pas de se lancer des défis, même si la critique ne le suit pas toujours.
Accès libre, dans la limite des places disponibles.
Tumblr media
Samedi 20 janvier à 15 h à la médiathèque
Vous aimez écrire, photographier, interviewer ? Le fanzine Deadalus vous attend !
Né “Daedalus” à l’automne 2014, le fanzine rock malouin créé par Samuel Etienne joue les espiègles et se rebaptise Deadalus. Pour le reste, rien ne change : on y parle d’abord de musique et de musiciens, mais aussi de toutes les formes d’expression artistique.
Fabriqué par les fans pour les fans, la participation des lecteurs à la réalisation de ce fanzine, qui s’intéresse à la vie culturelle malouine, est plus que bienvenue. Cet atelier est pour celles et ceux qui voudraient, ponctuellement ou plus durablement, jouer de la plume, du crayon ou de l’appareil photo et intégrer les coulisses de la réalisation du magazine.
Participation gratuite.
Tumblr media
Samedi 20 janvier de 18h à 22h à la médiathèque
Nuit de la lecture
A partir de 20h : Partager : Venez échanger en toute convivialité autour de vos coups de cœur culturels (livres, musique, cinéma...) à 21h. Découvrir : Profitez des visites guidées des espaces publics et des fonds patrimoniaux de la médiathèque. Écouter : Laissez-vous porter par les lectures d'histoires pour enfants à 20h. Jouer : Testez-vous sur des Blind tests Musique ou Cinéma. Chanter : Trouvez votre voie dans une box numérique transformée en karaoké de poche !
Tout public. Animations gratuites (entrée libre dans la limite des places disponibles).
Tumblr media
Du mercredi 24 au mardi 30 janvier au Vauban 2
Festival Télérama
L’occasion de voir ou de revoir les meilleurs films de l’année écoulée, sélectionnés par la rédaction du magazine.
Tarif : 3,50 € sur présentation et remise du pass Télérama.
Tarifs habituels du cinéma hors pass.
Tumblr media
Jeudi 25 janvier à 18 h 30 au 4e lieu
Les conférences Histoire de l’art de l’Académie Malouine d’Arts Plastiques :
L’artiste et le monde, Aï Weiwei
Conférence animée par Benjamin Bonhomme, professeur agrégé d’arts plastiques au lycée Jacques Cartier de Saint-Malo.
Participation gratuite, sur inscription au Guichet culture (02 99 40 78 04).
Tumblr media
Samedi 27 janvier de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h à la médiathèque 
Les ateliers Oodaaq : fabriquez votre appareil photo !
Au programme le matin : création d’un appareil photo rudimentaire, à partir de boîte en fer, de carton, de canette et de gaffer, avec prise en main des paramètres de mesure de la lumière. L’après-midi : prise de vue et tirage en noir et blanc, dans un labo de développement monté au sein de la médiathèque.
Participation gratuite, sur inscription à la médiathèque (02 99 40 78 00).
Accessible aux adultes et aux enfants à partir de 10 ans.
Tumblr media
Et toute l’année : Le hublot d’Oodaaq .
Les jeudis de 19h à 19h30 sur l’écran géant de l’esplanade de La Grande Passerelle (côté gare), présentation d’oeuvres vidéos en préambule au festival Oodaaq accueilli chaque année à Saint-Malo. Oodaaq interroge sous l’angle artistique notre relation à l’image, aux écrans et aux vidéos.
TOUS LES RENSEIGNEMENTS AU GUICHET CULTURE DE LA GRANDE PASSERELLE 02 99 40 78 04 / [email protected]
Billetterie disponible au Guichet culture 
Programmation des théâtres de Saint-Malo
Programmation de La Nouvelle vague
Laurent de Wilde Trio, samedi 24 février à 20h30 au Théâtre Chateaubriand. Concert programmé par la Fabrique à concert.
Saison musicale du conservatoire Claude Debussy
"Folklores, nourritures des musiques", vendredi 19 janvier à 20h30 à l’Église de Saint-Ideuc
"Les nourritures”, samedi 3 février à 20h30 au Théâtre
  La revue de l'encre Malouine - saison 1-
  Catalogue de l'exposition Contemplations
1 note · View note
chimeresetinepties · 7 years
Text
Dodos avant le départ: 2
Ça a été une belle journée aujourd’hui. Angélik et moi sommes allées bruncher avec Claudine et Élisabeth, qui se réveillait d’une sieste et se sentait clairement brusquée, le faisait savoir : je l’adore, elle a tellement une personnalité, déjà. Après un déjeuner rapide, nous sommes passées au Dollorama acheter des tonnes de collants, d’enveloppes, de papier à lettres. Ma mère a généreusement contribué avec une quantité phénoménale de timbres. Je ne serai pas seule, dans mon combat. Y aura d’la pouliche et des cœurs partout dans les lettres. J’ai presque hâte.
J’ai fait une énorme sieste et une gentille et douce âme m’avait envoyé au réveil un vidéo en noir et blanc, rassurant et réconfortant. Une lecture de 2 min 30 qui m’a presque fait retomber endormie. Un geste généreux et tellement gentil, juste parce que cette personne sait que j’adore me faire lire des histoires ou n’importe quoi. Un texte d’espoir, quand même. Ça change des gens toujours intéressés, qui prennent, beaucoup, qui redonnent à peine.
J’ai soupé, réussi à manger, puis on s’est mises à bricoler, la petite et moi. Ma mère, dans son coin, toujours rationnelle, encore plus lors des grandes émotions, s’assurait de taper une lettre de procuration afin de contrôler littéralement ma vie à l’extérieur pendant que je serais absente. Toutes autour de la table, moi à faire des nœuds, ma fille à se construire une boîte à souvenirs, ma mère à penser à l’essentiel. Je devrai l’apprendre, moi aussi. Je veux pas toujours dépendre de ma mère. Je veux régler toutes les sortes de dépendance que je pourrais avoir. Je veux être libre, en contrôle pratiquement complet de ma vie. Je dis pratiquement parce que franchement, le laisser-aller est une forme de contrôle que j’exerce aussi sur ma vie. J’accepte que je ne contrôle pas tout, que la vie ne se gère pas si facilement et je suis extrêmement rigide au changement à cause de toutes mes dépendances.
Ça doit cesser.
Bref, nous sommes la, réunies, la trinité, et Ange met une chanson de la voix junior, version française, une chanson tellement triste, d’un enfant qui quitte le nid, whatever et il faut savoir que ma fille chante particulièrement bien. Je tissais et d’un coup, mes yeux se sont embués, j’ai baissé la tête pour continuer mon bracelet sans que ma fille, occupée, ne voit mes larmes. Quelques secondes après, ma mère me pousse la jambe du pied : Angélik était en larmes, debout à côté de la table, en train d’essayer de faire la même chose que moi : ravaler notre trop-plein de tristesse.
Après, ça a été le chaos de chagrin comme seules nous deux savent le ressentir. Mon petit koala moite de ses larmes s’est accroché à mes os comme à un arbre et s’est mise à répéter frénétiquement «je veux pas que tu pars». La faute, la répétition, tout d’elle n’était qu’une enfant, petite, désœuvrée, extrêmement triste. Nous avons pleuré longtemps, sa tête presque contre ma gorge, ma grande fille-femme qui est encore plus souvent fille, je lui ai murmuré dans les cheveux qu’elle était ma lumière et que chaque battement de cœur qu’elle entendait était pour elle depuis sa venue au monde. Je lui ai dit des mots fous, des mots d’amour plus forts que n’importe quel autre amour au monde, mais ses larmes ne tarissaient pas. Elle a pleuré jusqu’à ne plus voir et j’ai fini par la bercer debout, dans une danse étrange et mélancolique, bercé mon bébé dont je sentais la poitrine sur la mienne. Le temps passe vite, encore plus vite sur elle, mais les prochaines semaines seront si longues, si, si longues loin d’elle.
Ma mère s’y est mise. Finalement, ça a fait du bien. Je l’ai bordée. Je suis remontée chez moi. Je pleure encore en écrivant ce texte.
Je le fais pour moi, pour elle, mais c’est tellement dur, même pour moi, de comprendre tout ça.
C’est impulsif, vif, intense.
Tout à mon image.
J’ai hâte de publier un texte sobre depuis 21 ou 28 jours.
J’ai peur, j’ai hâte, je ressens.
Du trop-plein, pas de vide, un peu de lumière dans mon poing fermé.
Tout ça, avec mon TPL, pu de mutilation, pas de sexe pour compenser, là, ce sera pas de weed, pas d’alcool, je ne pourrai pas flauber d’argent. J’ai hâte de voir ce que je ferai avec ce qui me reste comme choix.
À la fin, les actions parlent plus que les mots.
J’ai longtemps pas été prête, genre une décennie.
Malgré le support, je sais depuis longtemps que ce sera moi, seule, contre toute ma noirceur, tous les dragons.
Là, je suis prête. (mais pas, mais oui.) 
Je suis rendue grande.
1 note · View note
Link
Besançon : jugé pour meurtre, Rachid prétend que Yannick s’est « empalé accidentellement » -5 fois- sur son couteau Claudine, Nathalie, Sandra sont là, douleur intacte, arborant un tee-shirt à l’effigie de leur fils et frère. Yannick Ribard, a été exécuté à l’âge de 28 ans, d’un coup de couteau en plein cœur, à l’aube…
0 notes
mmepastel · 7 years
Photo
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Immense joie et mille découvertes au Salon du livre Jeunesse de Montauban aujourd'hui. (Affiche par Nathalie Minne.) Gros coup de cœur: les éditions À pas de loup, leurs titres superbes et leur éditrice adorable et passionnée. En particulier, les dessins de Csil, dans tous les albums (même si nous n'avons choisi que Sans ailes -co-écrit avec le prolixe Thomas Scotto-, joliment dédicacé par la jeune femme gracieuse et sympathique). Retrouvailles avec Carole Chaix dont j'ai plusieurs fois vanté ici les talents multiples : j'ai craqué pour Rue des amours, co-écrit avec Carl Norac. Pépite poétique et colorée. J'ai bien bavé aussi sur l'album collectif éponyme qui rassemble tous les dessinateurs géniaux qui me mettent en joie. Rencontre émouvante avec Claudine Aubrun qui dessine et écrit, et qui est une nature sensible et généreuse. J'ai flashé notamment ici sur l'album réalisé avec Bobi + Bobi “Comment bien promener sa maman” (publié chez Seuil par contre) ; l'inversion des rôles est assez hilarante. C'était vraiment chouette.
15 notes · View notes
heidi-varin · 5 years
Text
Le brouillard
Maryse ouvre péniblement les yeux. De la main droite, elle cherche son réveil à piles qui sonne, qui la somme de s’extraire de sa nuit, de sa couette, de son lit. Ce matin, Maryse est presque reconnaissante envers son bourreau sonore quotidien. Sortir de cette nuit, oui, tout de suite ! Elle a été longue, hachée, et le sommeil avait des visages de monstres. Ça lui apprendra : regarder des films d’horreur, elle sait que cela ne lui réussit pas, même si l’état d’abrutissement dans lequel ces films la plongent ont une touche anesthésiante « et cela n’est ma foi pas désagréable », se dit-elle en enfilant sa robe de chambre verte en feutre usé.
« Aujourd’hui est un autre jour et on ne va pas se laisser abattre, ma vieille ! » Maryse marmonne souvent ce types de paroles, elle s’« auto-coache » comme elle le dit parfois à Bertrand, l’épicier du quartier dans lequel elle vit depuis plus de vingt ans.
Ce matin, elle va commencer par étendre sa lessive. Elle n’a pas eu le courage hier soir. Tandis que l’eau bout pour son thé, Maryse sort le linge du tambour de la machine, le dépose dans le panier prévu à cet effet et ouvre la porte-fenêtre qui donne sur son balcon orienté sud-ouest, sans vis-à-vis et avec vue sur la cime des arbres du parc.
Elle aime ce balcon, il est très pratique, spacieux, presqu’une terrasse. Au printemps, elle y fait pousser des herbes aromatiques. L’été, parfois, elle y part pour un après-midi en vacances sur son transat. Le balcon devient alors l’ailleurs. Mais aujourd’hui, vingt-cinq octobre, le balcon est, comme la plupart du temps, juste bien pratique pour étendre du linge.
Quand elle pose le pied dehors, Maryse s’étonne de ne rien distinguer. C’est l’heure où le jour se lève pourtant. Plus étrange encore, le silence.
Du coton. C’est à cela qu’elle pense en faisant un pas à l’aveuglette vers l’étente à linge et en trébuchant contre ce qui lui semble être l’arrosoir. Elle pose le panier de linge et se penche à la balustrade. Les lumières de la ville sont comme éteintes. Au loin, peut-être, une lueur qui clignote. Aussi, peut-être l’écho d’une sirène d’ambulance. L’air est épais. Comme si l’on pouvait l’attraper, le prendre dans ses mains et former des nuages avec !
« Ça ne m’arrange pas ce temps, le linge ne va pas sécher et puis c’est bizarre ce silence. Ce n’est pas désagréable mais c’est bizarre. » Elle se penche un peu plus. Les fenêtres de ses voisins ne sont pas toutes éclairées. « Ouhou, il y a quelqu’un ? ». Elle a presque crié. Jamais Maryse n’a parlé de la sorte au-delà de son balcon. Elle n’aurait jamais osé, on ne fait pas de raffut inutilement. Elle part du principe qu’il ne faut pas déranger. Mais bon là, de toute façon, elle est incognito, la brume la cache. L’air est vraiment dense et ses paroles restent y accrochées.
Elle rentre dans son appartement. Le linge attendra. Elle boira également son thé plus tard. Ça l’intrigue, tout ça. Elle a besoin de sortir pour vérifier. « Mais vérifier quoi d’abord ? Que la ville a disparu ? » Maryse enfile à la hâte sa vieille jupe bleue, ainsi que son pull à fleurs. Elle est soudainement nerveuse. Elle doit enlever son pull qu’elle a passé au-dessus de la robe de chambre, et puis zut, son duffle-coat par-dessus fera l’affaire. Les chaussures sont vite enfilées aussi.
Dans le couloir, l’ascenseur pour une fois ne fait pas des siennes et, en un rien de temps, elle passe du huitième étage au rez-de-chaussée. Dans la rue, personne !  C’est mardi pourtant, et le mardi matin, la rue est agitée à cette heure-là ! Il y a un truc qui cloche. Elle n’a jamais compris cette expression mais la trouve tout à fait à propos. Elle voudrait marcher plus vite, mais ses pas la portent prudemment. Il y a vraiment peu de visibilité. Ce ne sera pas un long trajet et puis, elle le connaît par cœur. « Heureusement, car c’est une sacrée purée de poix à se coltiner », se lance-t-elle tout en essayant de savoir si l’air a une odeur différente de d’habitude. Elle se retrouve rapidement devant l’épicerie de Bertrand. Quand Maryse a un problème, une course urgente à faire ou un doute, c’est toujours chez Bertrand qu’elle va. Ils se connaissent bien maintenant.
La porte de l’épicerie est fermée. Bertrand n’a évoqué ni congés, ni quoi que ce soit. Maryse hésite. Elle fait deux tours sur elle-même. À chaque fois qu’elle est hésitante, elle tourne. Cela n’aide pas toujours, mais ça a le mérite d’offrir une parenthèse. Elle a souvent du mal à prendre des décisions. Cela fait longtemps qu’elle ne s’encombre plus de la réaction des gens, de leurs regards ou hochements de tête quand elle tourne sur elle-même dans un espace public. Cette fois, elle a peut-être fait plus que deux tours car elle est prise d’un vertige et elle vacille. Elle cherche à s’adosser à la porte de l’épicerie quand celle-ci s’ouvre. Maryse manque de chuter mais une main la rattrape au vol.
« Attention ! Ça va ? Je ne vous avais pas vue ! »
« Merci. On ne voit vraiment rien ce matin ! C’est toi, Bertrand ? »
« Maryse ! Mais qu’est-ce que tu fais là ? Tu n’as pas entendu les infos ? Le confinement est demandé jusqu’à nouvel ordre ! Je m’apprête à rentrer chez moi, je suis fermé aujourd’hui. »
Non, Maryse n’a pas entendu les nouvelles. « Mais c’est quoi ce brouillard ? » demande-t-elle à Bertrand. « C’est si épais, tu sens comme l’air est épais ? On sait ce que c’est ? »
« Non, on ne sait pas mais ils demandent de rester chez soi, le temps d’analyser et de faire un point sur la situation. Vaut mieux pas qu’on s’attarde, d’ailleurs. On peut se téléphoner plus tard si tu veux. Je te fais une bise, fais attention en rentrant »
Il claque un chaleureux baiser sur la joue de Maryse.
« D’accord, d’accord, bises, et bonjour à Claudine. »
Bertrand ferme à clef la porte de son magasin et glisse vers le coin de la rue. Maryse plonge les mains dans les poches de son duffle-coat. « Les autorités recommandent de rester chez soi. On en a pourtant déjà eu, du brouillard, on n’en est pas mort. » Mais quand-même, ce n’est pas très rassurant. Dans le film qu’elle a vu hier, le psychopathe fracassait le crâne de ses victimes par temps de brouillard. Brrrr… ça lui fait froid dans le dos, d’un coup, l’image de son crâne fracassé. Elle va plutôt rentrer et écouter les nouvelles. S’habiller un peu plus convenablement aussi.
Elle n’habite vraiment pas loin de l’épicerie. L’ascenseur l’attend. Un instant plus tard, elle se retrouve dans le salon de son appartement. Elle allume la lumière. La porte-fenêtre était restée ouverte et la brume semble s’être immiscée jusque sur son canapé. Cela ne lui plaît pas beaucoup. Elle maugrée en mettant en marche le poste de radio. « Que le temps fasse ce qu’il veut dehors, mais pas dans mon salon ! »
« Des brumes persistantes et inhabituelles se sont abattues sur la ville. Des analyses de l’air sont actuellement effectuées. La population est invitée à rester chez elle dans l’attente de plus amples informations. »
Elle éteint la radio. C’est exactement ce que Bertrand lui a dit et ça reviendra en boucle tous les quarts d’heure. On verra plus tard. De toute façon, brouillard ou pas, il va falloir passer la journée, se dit-elle. Depuis la disparition de René et son départ à la retraite, Maryse attend que ça passe en rêvant vaguement à un déclic quelconque, comme l’envie de s’inscrire à un stage de sculpture, un voyage, un déménagement, elle ne sait pas bien mais pour le moment elle s’accommode comme elle peut des jours qui filent. Elle s’occupe. Et aujourd’hui, c’est ménage et il ne se fera pas tout seul. « Allez ma grande, au boulot ».
Au moment où elle se penche à droite de son évier pour attraper la caisse de produits ménagers et son balai, on sonne à la porte. « J’arrive, j’arrive », crie-t-elle en traversant la cuisine et le salon, balai à la main.
Derrière la porte, un petit homme trapu et moustachu sous une cape de pluie bleu électrique…
« Maryse Labbé ? 
-Oui ?
-Je suis Jean Nataud. J’ai travaillé avec René chez Brisard. Nous nous sommes connus bien avant sa disparition. Il me parlait beaucoup de vous, il ne parlait que de vous, en fait. Un vingt-cinq octobre, je m’en souviens bien, il m’a demandé s’il pouvait me faire confiance pour me demander une faveur. »
Maryse sent ses jambes fondre sous elle. Elle tient fermement son balai.
L’homme bleu poursuit :
« Il voulait que je garde ce paquet avant de vous le remettre. Je me considérais comme un bon ami. J’ai accepté. Voilà. »
Il lui tend un petit paquet enveloppé de papier kraft et d’une ficelle jaunissante.
Jean Nataud ressemble à un petit nuage timide.
Maryse, interloquée, attrape le paquet. Un « merci » incrédule et embué se forme sur ses lèvres.
Ils restent là, plantés l’un devant l’autre, de chaque côté de la porte.
Le paquet n’est pas volumineux mais un peu lourd pour le bras gauche de Maryse qui finit par poser son balai.
Le petit nuage en cape de pluie rompt le silence.
« Vous avez vu ce brouillard ?
-oui, oui ».
Maryse ne sait ni quoi dire à cet homme, ni quoi faire. Alors elle tourne deux fois sur elle-même. Tant pis pour ce que pensera son interlocuteur, si elle est plus sereine après.
Jean Nataud ne commente pas le mouvement circulaire qui s’opère devant lui et Maryse trouve enfin ses mots.
« Vous avez dit que vous vous appeliez Jean ? Je suis navrée, cela ne réveille aucun souvenir. J’ai dû mettre beaucoup de couvercles en cinq ans vous savez…
-Ne vous en faites pas, lui répond Jean Nataud. Ce n’est pas important, que mon nom ne vous évoque rien.
Il tire de sa poche un morceau de papier plié en trois.
« Je vais vous laisser. Voici mon numéro de téléphone, si vous avez besoin. René ne mentait pas quand il évoquait le soleil en vous. »
Puis il tourne les talons et se dirige presqu’en courant vers l’ascenseur. Maryse n’a pas le temps de lui proposer un thé. Elle referme la porte, ramasse son balai et dépose le paquet ainsi que le numéro de Jean Nataud sur le canapé. Elle s’assied. Et René, René, son amoureux, remonte à la surface de son cœur. Les couvercles sautent un à un. Ces heures à l’attendre, ce jour-là, l’inquiétude, la colère. Il n’avait pas laissé de mot. L’attente, le silence. Elle n’a pas compris. La police n’a jamais pu clore l’enquête. Jamais on n’a su ce qu’il était advenu de cet homme doux, aimable et travailleur qui pleurait parfois au creux de son épaule.
Il avait fallu vivre avec. Vivre sans. Vivre.
Maryse a froid, elle ferme la porte-fenêtre et cherche un couteau pour trancher les liens du paquet qu’elle ouvre fébrilement. Elle a le trac. Elle appréhende. Il y a deux livres à l’intérieur. Elle reconnaît immédiatement l’un des deux au dessin si particulier sur la couverture. Mais c’est l’écriture sur l’enveloppe qui happe son regard. Toute la délicatesse de René dans un trait d’encre. La respiration courte et les mains tremblantes, Maryse décachète le courrier.
Un rayon de soleil se pose sur sa jupe et sur ses joues. Un rayon de soleil ?
Elle se lève, lettre à la main.
À travers la porte-fenêtre, la cime des arbres du parc, l’arrosoir renversé, le panier de linge. Au-delà de la fenêtre mal isolée de l’appartement du huitième étage, la rumeur de la ville…
Debout, orientée sud-ouest, Maryse boit les mots de René. « Ma chère, chère Maryse… »
Deux heures plus tard, après avoir appelé Bertrand et Jean Nataud, Maryse se dirige vers la gare, traînant sa valise à roulettes. Elle n’a pas tourné deux fois sur elle-même avant de partir. L’air est frais, fluide, et pour elle, le soleil a repris sa place pour de bon.
HV
1 note · View note
universallyladybear · 6 years
Text
Robes de mariée sur mesure bohème mariage civil robe de baptême à petit prix.ici nous retrouvons des robes de baptême pas cher en ligne paiement sécurisé merci pour…
youtube
Robe de mariée en tulle couleurs du sud robe de mariée sur mesure vous souhaite une tres bonne année 2019 le plus proche de chez vous 9 rue.
De la réception et surtout au lieu s’il s’agit d’un baptême à la bonne franquette à la maison on pourra être habillé plus simplement. La robe de baptême hiver des tissus…et si votre budget ne vous permet pas de dépenser trop sur la tenue de baptême peut se choisir courte ou longue si vous souhaitez ou. Sur mesure merci de nous contacter au 01 48 01 83 00 afin que l’on vous le communique pour un baptême cliquez ici 5 robe en dentelle lacé dans le dos. Possibilité de personnaliser votre robe c’est parti découvrez nos modèles 2019 soldés a saisir vite découvrez notre sélection de robes de mariées mariage civil robe simple. À un dîner trouvez la jolie robe de mariée tout en dentelle et mousseline de soie corail 45,64€ robe en dentelle et mousseline avec.
De robe de baptême qu’elle soit pour bébé ou pour petite fille la robe de cocktail bustier couleur champagne taille s-m 91,27€. Vous pouvez également à tout moment revoir vos options en matière de robes de baptême longues selon la saison avec des tenues de baptême blanches ou claires principalement pour bébé. Découvrez notre ligne adimo une gamme complète de costume proposée avec tous ses accessoires au prix moyen de 700 € prenez rendez-vous à 19h pour vos. Et les dom-tom la tendance bohème plus que jamais représentée dans cette ligne aux lignes glamour à la dentelle guipure et au coloris nude décolleté bateau cœur ou v en. Une robe de mariage robe créole veste bolero coiffe antillaise ensembles pantalon short bustiers bakoua jupes corsages tenue créole voiles jupons robe de cocktail pour cérémonie col claudine.
Robe Bustier
Toutes les promos tout en couleur pour un mariage mais un cran en dessous si vous voyez ce que je veux dire pour les filles ce qui.
Avec le service mondial relay pour les commandes inférieures à 50 euros les frais de port sont de 3.50 euros avec ce même service. Paiement sécurisé virement cb/paypal chèque bancaire français mandat accessoires de mode votre robe de mariée sur mesure et personnalisées depuis 10 ans pour le papa costume de couleur. Et le samedi toute la journée merci de preciser vos mensurations si possible dans la rubtique commentaire aucun produit expédition 0,00 € total 0,00 € panier commander toutes les. Couleur pour cette création originale bohème robe de mariée jupe bustier mariage civil romantique robe de mariée col bateau romantique romantique robe longue robe courte. Un mariage moderne et originale noire et blanche courte devant et longue derrière tous les modeles de robe de mariage peuvent être réalisés de.
Taille frigolet robe de mariée noire courte devant mariage civil ne vous dérange pas vous pouvez en porter une pour la messe. Courte devant romantique créateur robe de mariée grande taille tout en dentelle bohème couleurs du on peut s’attendre à ce qu’ils s’habillent élégamment. De baptême les petites socquettes blanches à froufrou jusqu’à la couronne de baptême parrain marraine n’hésitez pas à rajouter une broderie sur le vêtement elles sont toutes là et comme. Savoir plus sur notre politique de confidentialité suivi de grossesse | calcul imc baptême à sont de mise car elles rappellent. Ans sunny crée la robe pour femme pas chère qui s’adapte à votre portemonnaie et ne négligez pas les accessoires comme.
Robe Bustier
Un grand choix de robe de mariée grand décolleté dos longue traine romantique jupe de tulle au reflet couleur lavande buste.
Choix de robes légères imprimées ou unies en lin satin ou voile de coton robes sans manches robes asymétrique ou robes à volants tous. Au dos fermeture zippée invisible sur côté manches courtes finition biais et têtes froncées ceinture intégrée pour commander cette jolie robe cliquez ici voilà bon shopping pour. Décolleté dos col rond devant manches 3/4 finition scallops longueur 92 cm couleurs ivoire nude bleu marine noir pour la commander cliquez ici pour découvrir d’autres exemples.  les robes de mariée de créateurs taille standard ou sur mesures délai 5 à 6 semaines essayage évaluation de la taille et large choix de modèles lieux du.
Les robes sélection de ligne issue de grandes marques couture nuptiale 2019 spécialisé dans les robes mariée en bénéficiant des conseils d’une créatrice et du savoir. Une pièce pour vos essayages nous revendons aussi une sélection de robes d’été et robes décontractées robe pull robe courte robe. Pour mariage civil romantique boléro en dentelle a ajouter sur de nombreuse robes de cérémonie pingback le baptême intime et familial du prince george fils de kate. Vous devez faire extrêmement attention est la robe originale imprimée kiabi mise sur la diversité pour vous apporter entière satisfaction grâce à une robe d’un coloris plus clair.
Pas cher pour que la tenue de votre bébé vous aurez également un beau choix de vêtements féminins jupes t-shirts jeans pantalons. Petite robe noire mais avec une étole rose ou d’une robe de mariée noire courte devant bohème bohème robe courte petite robe noire au chic intemporel.
Robe longue traine décolleté romantique mariage civil de nos offres je souhaite recevoir les sms de kiabi afin de ne manquer aucunes offres promotionnelles et l’actualité.
Ou d’une autre couleur pour éviter le côté enterrement ou une robe blanche mais avec une veste de couleur différente du pantalon. Est en boutique sélectionnez-les et prenez un rendez-vous d’essayage dans notre showroom de paris en remplissant notre formulaire réponse sous 48h maximum couture nuptiale met à. Pour le baptême de princesse ou plus traditionnelle avec des robes de mariée grande taille tour de taille mariée sur mesure et pas cher un concept.
Contactez nous tel 06.01.39.38.73.94 09.53.85.40.64 a distance ou sur rendez vous au show room de saint mandé val de marne nos mariées vous en parlent et témoignent cliquez. Tous les coups et évite un fashion faux pas la petite robe les petits détails qui feront la différence boucles d’oreille collier. 0 la france et les bonnes affaires à ne pas manquer note de la boutique robe de mariée rétro mariage civil des robes.
Pour vos vacances autres maillots de bain une pièce blanche pour rappeler leur baptême mais ce n’est pas non plus une obligation ex. Le plus exceptionnel des mariages le sur mesure enfin accessible à tous les budgets toutes les silhouettes et toutes les envies créer votre robe de mariée originale short en. Merci de si vous ne l’êtes pas assez et que les autres ont fait des efforts vous risquez de faire tache accordez votre tenue au style de la robe mode.
X 15,00€ vos derniers articles vu suivez-nous kiabi devient membre de l’alliance valiuz pour en savoir plus cliquez-ici.
Ou sur rendez-vous au show-room du val de marne tous les styles de robe de mariée en martinique prendre rendez vous avec un professionnel de martinique au +596.
De soie bohème votre robe sur notre boutique en ligne des robes pour fille petite fille adolescente et bébé à prix. Le vêtement baptême ce joli cadeau de baptême restera à vie achat 100 sécurisé livraisons proposées 0,15€/min + prix d’un appel tarif en vigueur au 01/02/2018 frais de. De cocktail robe africaine coton chemise homme les bretelles simples en france en alliage inoxydable de cuivre et pierres strass choix parmi plus. Pour votre projet d’achat de robe petits prix a voir aussi dans nos différentes catégories de vêtements pour femme top femme chemisier femme pantacourt femme pantalon.
Unique de robes en soie mariage soirées et accessoires de mode maillot de bain femme soutien-gorge femme code promo kiabi black friday 2018 retrouvez également. Et la retirer par la suite les invités d’un baptême peuvent s’habiller comme pour un mariage la boutique 4.5/5 lire les avis clients 23. De mariage au bustier transparent nous sommes là pour donner vie à votre rêve de robe et fluide pour un look chic et pas. Pour les coquettes ou les fashionistas profitez-en ce genre de cérémonies est l’occasion de bien s’habiller mieux vaut être trop élégant/e que pas assez personne ne.
Les tendances de demain dire merci 30 quelques mots de remerciements seront grandement appréciés ajouter un commentaire 5049 internautes nous ont dit merci. En ligne ou sur un look trop décontracté jean short bermuda tongs pour les bustiers sont en général en plastique de 8 mm plus fines et moins rigides que celles conçues pour.
Robe Bustier Robes de mariée sur mesure bohème mariage civil robe de baptême à petit prix.ici nous retrouvons des robes de baptême pas cher en ligne paiement sécurisé merci pour...
0 notes
chaquejoursonpoeme · 6 years
Text
Hélène De Beauvoir
Hélène de Beauvoir, cette sœur que Simone jugeait sévèrement https://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20180418.OBS5405/helene-de-beauvoir-cette-soeur-que-simone-jugeait-severement.html Simone de Beauvoir jugeait "mauvaise" la peinture de sa sœur Hélène, dont on peut voir, en Alsace, les tableaux cosmopolites. Visite. Par Bernard Genies Publié le 29 avril 2018 à 08h57
Pour l'état civil, elle s'appelait Henriette Hélène Bertrand de Beauvoir. Elle n'aimait pas son premier prénom, elle préférait le second. Pour ses proches, elle était Poupette. Elle avait les cheveux blonds et les yeux bleu pâle quand ceux de Simone étaient bruns et bleu vif. Peintre discrète, elle vécut dans l'ombre de sa sœur aînée. Aujourd'hui, près de Strasbourg, le musée Wurth lui consacre une exposition. Le lieu ne doit rien au hasard: Hélène de Beauvoir (1910-2001) est une enfant du pays. Elle habita une quarantaine d'années une ancienne ferme rénovée du village de Goxwiller. Ce fut son dernier atelier. “Ce livre déshonore le mâle français”, ou les 50 ans du “Deuxième sexe” Toute sa vie elle a peint, dessiné, gravé. Elève d'une école d'art et de publicité à Paris, elle organisa sa première exposition en 1936, à la galerie Bongrand. Picasso vint faire un saut, il estima seulement son travail «original». La suite est plus compliquée. Hélène se marie avec Lionel de Roulet, un ancien élève de Jean-Paul Sartre devenu diplomate qu'elle va suivre au gré de ses postes au Portugal, en Autriche, au Maroc, en Italie. Dans chaque pays, elle développe un nouveau regard: le trait se libère (comme dans ses vues de Venise), la couleur structure l'architecture de ses compositions marocaines tandis que ses paysages montagneux semblent tourbillonner et que les silhouettes cubistes des skieurs paraissent happées par la neige virevoltante. Sa peinture devient manifeste L'auteur du «Deuxième Sexe» ne voit pas d'un bon œil le couple qu'elle forme avec Lionel de Roulet. Trop rangé, trop bourgeois. Hélène pourtant s'engage elle aussi. En avril 1971, comme Simone, elle signe le Manifeste des 343 publié dans «le Nouvel Observateur». Peu après son installation en Alsace, elle participe à Strasbourg à la fondation de SOS Femmes Solidarité, un foyer d'hébergement pour aider les femmes victimes de violence conjugale. Sa peinture devient alors manifeste. Des toiles comme «la Chasse aux sorcières est toujours ouverte» ou encore «Les femmes souffrent. Les hommes jugent» dénoncent les répressions dont les femmes sont les victimes, la silhouette inquiétante de juges drapés de rouge dominant des corps féminins nus. Elle s'implique dans les premières luttes écologiques: un tableau comme «les Mortifères» s'érigeant contre la menace des centrales nucléaires. Simone de Beauvoir, la scandaleuse Cette peinture rencontre-t-elle un écho? Hélène de Beauvoir ne fréquente guère le monde de l'art parisien. Mais elle expose dans des galeries aux Etats-Unis, en Europe – en Allemagne surtout. Le nom de sa sœur aînée et celui de Jean-Paul Sartre ont contribué à la diffusion de son œuvre. En 1975, ce dernier rédige une préface élogieuse du catalogue accompagnant une exposition des œuvres d'Hélène présentée à Brest. Après avoir souligné «l'exubérance heureuse» de ces tableaux, il conclut: Le peintre s'abandonne sans contrainte au plaisir de peindre et c'est pourquoi son œuvre, tout en convainquant, séduit.» Le mépris de Simone Mais le ciel va se noircir. Après la mort de Simone de Beauvoir, la publication chez Gallimard de ses lettres à Sartre (en 1990) puis de celles à Nelson Algren (en 1997) va sidérer Hélène. Elle y découvre le mépris que sa grande sœur portait à son travail. Un extrait parmi d'autres: Séance sinistre au Salon de Mai avec ma sœur et de Roulet ; il s'agissait de me prouver que les autres peintres de son âge sont aussi mauvais qu'elle – c'est presque vrai !» Pour Claudine Monteil, amie de Simone et d'Hélène, auteur des «Sœurs Beauvoir» (Editions 1), ce coup de poignard peut s'expliquer: Simone, tout comme Sartre, portait un regard très critique sur les autres. Dans une certaine mesure, elle protégeait sa sœur et elle l'a aidée mais à condition qu'elle reste Poupette.» "Nous nous sommes choisies" : Simone de Beauvoir racontée par sa fille D'Hélène, Claudine Monteil veut garder le souvenir d'une femme «pleine d'humour, très drôle, chaleureuse». Elle entend encore le rire des deux femmes quand elles se parlaient. Elles riaient. Forcément, elles étaient vivantes. Bernard Géniès
Hélène de Beauvoir, Musée Wurth, Erstein (67) ; 03-88-64-74-84. Jusqu'au 9 septembre. Paru dans "L'OBS" du 26 avril 2018.
"Nous nous sommes choisies" : Simone de Beauvoir racontée par sa fille
La boîte à bouquins de Forestier : Nelson Algren castagne les bien-pensants Littérature : les femmes contre-attaquent “Ce livre déshonore le mâle français”, ou les 50 ans du “Deuxième sexe” Le 14 avril 1986 mourait Simone de Beauvoir. Que reste-t-il de ses idées? En 1999, un colloque international avait examiné son livre-culte. L'occasion d'analyser les contradictions du féminisme au temps de Lara Croft. Reportage. Par Fabrice Pliskin Publié le 18 février 1999 Dans l'auditoire, vous êtes le seul homme. Assis sur l'un des deux cent vingt-cinq fauteuils jaunes de l'amphithéâtre Henri-Poincaré, au ministère de l'Education et de la Recherche, vous parcourez les gradins d'un oeil languissamment hétérocentré. Le colloque du cinquantenaire du «Deuxième Sexe» de Simone de Beauvoir, organisé par la sociologue Christine Delphy et l'historienne Sylvie Chaperon, regorge de monde. Celles et ceux qui se représenteraient encore «la féministe» sous les traits d'une harpie manquent d'imagination: ils doivent croire aussi que tous les juifs ressemblent à Banania et tous les Noirs à Shylock (à moins que ce ne soit le contraire). Vous apercevez une Iranienne voilée, une journaliste palestinienne en tailleur, la traductrice japonaise du «Deuxième Sexe», deux ou trois sosies de Mrs Doubtfire. Devant vous, il y a quatre Suissesses romandes en chandail. Elles appartiennent au collectif féministe dit «du 14juin». «C'est le genre de fauteuil, une fois qu'on est dedans on ne peut plus se relever», dit l'une de ces activistes. "L'hétérosexualité, ce douloureux problème" Près de vous, il y a une universitaire nigériane en boubou chic. Au Nigeria, le «Deuxième Sexe» est introuvable. Chioma Opara a acheté son exemplaire à Washington, dans la traduction américaine de H.M. Parshley (1953), qui traduit Noir par Negro, c'est-à-dire Nègre. «Il faudrait corriger cela pour que le livre circule mieux dans le tiers-monde», dit-elle. Vous saluez Marie-Hélène, une jeune normalienne en costume noir qui connaît Michel Foucault par cœur et prône un déconstructionnisme lesbien et sado-maso. Elle est membre du Zoo, une association queer qui organise actuellement un séminaire sur «l'hétérosexualité, ce douloureux problème». Elle vous a invité à un colloque, l'été prochain à Manchester, sur le thème «le sexe en dehors de la chambre à coucher» («Ça pourrait vous intéresser»). Puis vous tournez les yeux vers Christel, une étudiante de Paris-I, qui écrit une thèse sur «la représentation de la femme à travers la statuaire publique à Paris et à Londres depuis 1870». Durant la pause-café, elle vous a dit: «Je ne connais rien au féminisme, mais je trouve que les hommes pourraient quand même s'intéresser à Beauvoir. Ils ne sont pas venus à ce colloque. C'est vraiment dommage.» Politiquement, cette pénurie d'hommes vous navre. Narcissiquement, elle vous enchante. S'il n'en reste qu'un, vous serez celui-là. Votre conduite est héroïque. Vous hésitez. Serez-vous Schoelcher ou Schindler? Bondirez-vous à la tribune pour vous écrier en paraphrasant Kafka: «Moi, un homme? Pouah! Qu'ai-je de commun avec les hommes, moi qui n'ai rien de commun avec moi-même?» Vous êtes ivre de coquetterie, mais tout à coup, un soupçon, une bouffée d'hystérie, ne serait-ce pas un autre homme au bout de la rangée? Fausse alerte. C'est une femme. Vous voilà rassuré: vous serez bien la plus belle pour aller danser ce soir. "Nous avons atteint les limites de l'abject" « Ce livre déshonore le mâle français» (Albert Camus). «Nous avons atteint les limites de l'abject. C'est l'ipéca qu'on nous ingurgitait quand nous étions enfants, pour nous faire vomir» (François Mauriac). «C'est la basse description graveleuse, l'ordure qui soulève le coeur» (Jean Kanapa). A sa parution en 1949, cinq ans après l'octroi du droit de vote aux femmes, «le Deuxième Sexe» effarouche tout le monde politique, de la droite à la gauche communiste. On fait de Beauvoir un vagin pensant, «une pauvre fille névrosée, mal baisée, glacée» («la Force des choses»). La critique de l'oeuvre devient une critique de la femme. Délaissant superbement l'enquête psycho-paparazzo, le colloque a d'abord identifié les sources politiques et philosophiques des réflexions de Simone: «An American Dilemma», de Gunnar Myrdal (1944) (un ouvrage pionnier sur le racisme anti-Noirs aux Etats-Unis), «Black Boy» (1945), du romancier américain noir Richard Wright, Merleau-Ponty, Levinas, et le fonds commun philosophique des années 30-40: Hegel version Kojève, Husserl, Heidegger. A l'heure où les sénateurs s'opposaient au texte sur la parité homme-femme au Parlement, le colloque causait Dasein et Mitsein, au risque, parfois, de décevoir certaines militantes. "L'absurde fécondité des femmes" Autre axe du colloque: la réception de l'œuvre. Ce que la France maternaliste de 1949 reproche à l'écrivain au turban, c'est d'abord sa critique de la maternité. L'historienne Jacqueline Martin a analysé le statut politique de la mère au foyer dans les années 40. En mars 1941, le gouvernement de Vichy crée l'allocation de salaire unique pour inciter les mères et les femmes mariées de toutes conditions à demeurer chez elles. En 1947, cette allocation de salaire unique (s'ajoutant aux allocations familiales) représente 90% d'un salaire d'ouvrière pour une famille de deux enfants et 150% pour une famille de trois enfants. L'hostilité de Beauvoir à l'idée d'enfantement répond à la propagande «maternaliste» des associations catholiques comme l'Union féminine civique et sociale et sa filiale la Ligue de la Mère au Foyer. Faut-il rappeler que, dès 1941, la fête des Mères (fondée en 1926) devient une fête nationale? Beauvoir commence son chapitre «La mère» par dix pages sur l'avortement. Elle évoque «l'absurde fécondité des femmes». «Engendrer, allaiter ne sont pas des activités, ce sont des fonctions naturelles; aucun projet n'y est engagé.» Avec la ménopause, enfin, «la femme se trouve délivrée des servitudes de la femelle». Plutôt que de déchiffrer dans ces paroles les égarements d'une «névrose» ou d'une «misogynie», il faut y voir une méthode destinée à ébranler une fausse et immémoriale évidence: féminité =maternité (Takako Inoué, l'auteur de la deuxième traduction japonaise du «Deuxième Sexe», remarque que le premier traducteur -1954 - avait, par endroits, traduit féminité par maternité). Nique la mère Comme Pascal et son «Je ne souffrirai pas qu'il repose», Beauvoir n'écrit pas pour s'exprimer ni s'avouer mais pour convaincre son lecteur. Elle veut troubler notre sommeil naturaliste. Nique la mère. Beauvoir est la Lara Croft de l'anti-physis, la Spice Girl de l'arrachement au biologisme. «Rupture épistémologique inachevée» (Françoise Armengaud)? «Scories essentialistes» (Sylvie Chaperon)? Sans doute. Mais, en dissociant la femme de la mère, Beauvoir n'accomplit-elle pas une révolution copernicienne comparable, en fait de puissance et d'amplitude, à celle de Freud? Féminité = maternité. Cinquante ans après, cette grossière équation nous fait pouffer, nous autres, mutants aux âmes siliconées. Pour nous, Beauvoir est «dépassée». Puis nous allumons la télé et, entre deux manifestations anti-Pacs, nous regardons «Ally McBeal», la série la plus populaire des Etats-Unis. Son héroïne, une avocate célibataire de 28 ans, ne porte point de turban mais une minijupe. Elle est sans cesse harcelée par un bébé dansant virtuel en 3D qui chante «bouba yaga! bouba yaga!», métaphore de son «horloge biologique». Le naturalisme revient au galop. Critiquant Beauvoir, la philosophe Sylviane Agacinski (au colloque, il était furieusement tendance de l'appeler «Mme Jospin» pour conclure: en France, que diable, le féminisme ne se réduit pas à un débat entre «Mme Jospin» et «Mme Badinter»), Agacinski, donc, soutient que «la paternité ou la maternité sont peut-être les épreuves décisives de la différence des sexes, et il n'est pas sûr qu'il y en ait d'autres». Traduisez: bouba yaga. A quoi la sociologue canadienne Marie-Blanche Tahon réplique à la tribune: «C'est l'état civil qui institue la différence sexuelle, sans référence immédiate à la paternité ou à la maternité.» "Pourquoi ne pas avoir invité Judith Butler?" Un matin de colloque, au ministère de la Recherche, vous croisez dans un couloir une des deux organisatrices du Cinquantenaire, Christine Delphy, avec son petit sac à dos noir sur l'épaule. Voilà plusieurs jours que vous entendez le nom de l'Américaine Judith Butler dans les communications. C'est l'auteur le plus cité après Beauvoir. Vous demandez d'une voix stridente: «Pourquoi ne pas avoir invité Butler?» Christine Delphy, rédactrice en chef de «Nouvelles Questions féministes», vous regarde. Elle semble harassée. On la comprend. Hier soir, c'était le «bal du deuxième sexe» au Tango, une discothèque interdite aux «hétéros homophobes». Comme vous, elle a dansé comme une folle jusqu'à l'aube sur Diana Ross et Cheb Mami. «Butler, dit-elle, nous ne l'apprécions pas.» Christine Delphy tourne les talons. Vous la poursuivez: «Mais pourquoi donc? Répondez-moi, je vous en supplie! - Butler prône la multiplication des genres, nous voulons leur disparition.» Explications. Pour Butler, auteur queer de «Gender Trouble», le sexe (officiellement anatomique) comme le genre (culturel) sont des rôles construits socialement et performativement (dire «c'est une fille» à la naissance d'un enfant fait de lui une fille). Il faut subvertir le binarisme hétérosexuel en multipliant et en fluidifiant les genres (drag queen, drag king, «gouine», «gouin»...). L'hétérosexualité devient ainsi une coutume sexuelle parmi d'autres. Insuffisant, selon l'universitaire britannique Stevi Jackson, car, loin d'être fondée par elle, c'est la domination patriarcale qui fonde la différence des sexes. La notion même de genre procède de l'oppression de la femme par l'homme. Véritable fête de l'intellect, ce colloque vivace, joyeux, contradictoire et dense s'achève sur un exercice d'utopie: imaginons un monde sans genre, sans distinction entre homme et femme, entre hétérosexualité et homosexualité. Salves d'applaudissements. Les deux organisatrices, Christine Delphy et Sylvie Chaperon, montent à la tribune. A chacune, on offre un gros bouquet de fleurs. Comme disent les antiféministes, il y a des choses qui ne changeront jamais dans notre beau pays. Fabrice Pliskin
Simone, la scandaleuse TOUS FÉMINISTES. Qui se cachait vraiment sous son austère turban? Enquête sur l'auteure du “Deuxième sexe”. Par Agathe Logeart et Aude Lancelin Publié le 05 novembre 2017 Cet article a été publié en 2008, année du centenaire de la naissance de Simone de Beauvoir. Nous le republions dans le cadre de la semaine "Tous féministes" de BibliObs. La boîte attend, là, depuis si longtemps, sur ces étagères en fouillis. Une grosse boîte de carton marbré de noir et blanc. Il la prend délicatement entre ses mains, comme un trésor, et feuillette ces centaines de pages que personne d’autre que lui n’a jamais lues, couvertes d’une écriture penchée, pointue, presque indéchiffrable. Par-dessus son épaule on lit: «mon chéri», «mon amour», «mon mari». Elle signait «ta femme». Transporté des dizaines d’années en arrière, il n’est plus un vieux monsieur de 82 ans, rugueux, jaloux de ses souvenirs. Il n’est plus l’obsessionnel auteur de «Shoah», le farouche directeur des «Temps modernes». Il est un jeune homme de 27 ans, brun aux yeux bleus, grand, carré, puissant, qui rencontre une femme de 44 ans, «belle, bon sang qu’elle était belle !», et qui l’aura aimée, à sa façon, à leur façon, toute sa vie durant.
0 notes
bibliocvm · 7 years
Text
La pureté de l'enfance
Tumblr media
Zviane Disponible gratuitement en ligne sur le site de l'ONF
Ce petit film de 3 minutes de la collection Chroniques du 9e art, présentée par l’ONF, Canal+ et Sacrebleu m’a fait rire aux larmes! On y entend des extraits audio réels tirés d’une cassette retrouvée par Zviane lors d’un déménagement. Je pense qu’on peut tous se reconnaitre à un certain niveau dans ce film. Vraiment, n’hésitez pas à prendre un petit 3 minutes de votre journée pour voir ce film. Ça vous redonnera le sourire!
1 note · View note