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#De Bile et d’Acier
lordgreenmoon · 10 months
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Bilan Rôliste - Premier semestre 2023
Introduction Voici bien longtemps que je n’ai plus rien publier en ces lieux. Et pourtant, depuis janvier 2022, je suis certainement dans une période faste de ma vie de Rôliste, même si l’on est loin de l’âge d’or des année ‘80/’90. Avec une trentaine de parties en 2021/2022, pour un total d’un peu plus que 100 h de jeu, cela faisait bien longtemps que je n’avais plus jouer au temps. Et ce…
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66sigma · 2 years
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tell me all of ninas lore now she looks so neat
Of course !! Nina was made for a ttrpg called Libreté, De Bile et D’Acier which is an Evangelion hommage.
She’s a little bit like Kaworu and Rei mixed, she has clones and is made from angels (called sirens in the game)
I’ve put her in my original story and she’s now made from the body and mind of Selene, especially from his rib :) (ref to Adam and Eve)
She’s approximately 14 year old, sometimes younger in different AUs. She doesn’t really have a dad, but she got attached to a soldier and he is her father figure since then. She lives on a military base far away from any civilization, so she’s quite isolated.
Also a thing to know, she’s somewhat of a sacrificial lamb. The goal of the army here is to find something they cannot reach, but she can and she will be their eyes. "if she dies, we have spare copies" kinda thing
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cquadavre-debil · 5 years
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Chapitre III
II
            Avant même que nous eussions posé un pied à l’intérieur de l’immeuble de la rue Jacques-Cartier où habitait Bouchard, de francs éclats de rire et le tintement de bouteilles s’entrechoquant dans leur caisse nous avertirent du party qui s’y déroulait. Pierre nous avait prévenus qu’il serait chez ses voisins, en bas, de l’autre côté de la maison de chambres, et que nous n’aurions qu’à cogner à la porte de droite.
            Sans rancune du sabordage de son rendez-vous, il était de fort bonne humeur.
            « Content de vous voir ! Venez, je vais vous présenter. »
            À peine eûmes-nous franchi le seuil qu’un borgne à la joue gauche balafrée du cache-œil de pirate jusqu’en arrière de l’oreille nous accueillit avec une hospitalité à laquelle son aspect endurci ne nous avait guère préparés.
            « Vous êtes des amis de Pierre ? Salut ! Moi, c’est Nicolas. Venez prendre une bière ! »
            S’étant précipité dans la cuisine où résonnait le brouhaha d’une demi-douzaine de buveurs, il ramena deux Budweiser qu’il décapsula d’un agréable « pschitt » et nous les mit dans les mains sans que nous pussions protester. En jeans élimés, t-shirt Screamin’ Eagle et bas de laine Kodiak, le colosse d’environ quarante ans, aux énormes bras dont le gauche était marqué d’un 81 et au poing encré des lettres F, T, W, au crâne tondu assez ras pour qu’on y vît des points de suture et un tatoo de serpent, avait l’air de ce qu’il était : un Hell's Angel.
            « Vous êtes étudiants ? C’est bien. L’école, c’est important. Ça vous évitera de finir comme moi. L’illégalité, une fois qu’on est dedans, c’est dur d’en sortir ; c’est de l’argent facile. Entre faire mille piastres en un jour dans le crime ou laver la vaisselle à neuf et cinquante de l’heure…
            – Le salaire minimum vient de passer à neuf et soixante-cinq, rectifia un rappeur à casquette des Expos qui roulait un joint à l’autre bout de la table.
            – Quinze cennes de plus… Wow ! On va s’mettre riche avec ça ! »
            L’hercule revenu de l’ombre, marmoréen d’une carence en vitamine D, soulevait parfois chez lui des haltères, non dans le but de conserver une apparence propre à impressionner des cover-girls, mais dans celui d’effectuer le travail « au noir » qu’il accomplissait de temps à autre afin d’arrondir ses fins de mois, lorsqu’il jouait l’homme de main de créanciers du monde interlope : quelques fois par année, suite à une préparation mentale exigeant la réclusion et l’effacement durant des semaines, il se vêtait d’un chandail kangourou à capuchon low profile, sortait dans la rue, marchait jusqu’à l’adresse qu’on lui avait indiquée, cognait à la porte, attendait qu’on lui réponde, s’arrangeait pour assommer l’individu, puis, s’il en avait reçu l’ordre, sans être reconnu, s’emparait de sa victime, lui cassait le bras et redevenait un fantôme.
            « On s’habitue jamais au bruit des os qui craquent. »
           Cette confession nous fut relatée par Pierre, plus tard, lorsque nous fûmes seuls dans sa chambre, selon ce que lui avait raconté Nicolas, une nuit qu’ivre, il avait épanché la nostalgie de son ex-femme et de ses enfants qu’il avait laissés derrière lui en quittant le Nouveau-Brunswick où il s’était fait arrêter pour trafic de cocaïne alors qu’il était marin dans la Garde côtière. De ce paradis perdu au bord de l’océan Atlantique, il ne lui restait qu’une ancre de bateau sur l’avant-bras.
            Dans la salle à dîner où festoyaient les chambreurs se trouvait un réfrigérateur sur la porte duquel était collée une mise en garde à l’intention de celui qui se nourrissait de l’épicerie des autres :
            Avis au voleur :
            Si on te pogne, tu vas le regretter.
            – La Direction
            À côté du frigidaire dévalisé s’ouvrait la chambre du « Doc ». Depuis son fauteuil, il avait une vue sur la cuisine où nous étions réunis – et sur la laveuse-sécheuse qui, elle aussi, avait été cambriolée, ainsi qu’en témoignait le défonçage des compartiments de métal munis d’une glissière à monnaie qui, malgré leur verrouillage à clef, avaient été vidés des huards de nickel plaqués de bronze et des caribous d’acier qui s’y accumulaient au gré des lessives.
            « C’est la deuxième fois que ça arrive, cette année. »
            Autour de la table, un moustachu à mullet graisseux, pantalons de camouflage et coton ouaté de Harley Davidson fumait un joint avec le type à casquette de baseball qui venait de le rouler en compagnie d’Ahmed, travailleur sylvicole qui saluait toujours Pierre en l’appelant « l’intellectuel ». Le « Doc », à moitié léthargique dans son La-Z-Boy, était distrait par de vieilles parties de golf de Tiger Wood enregistrées en VHS. Au-dessus de son lit le Sacré-Cœur de Jésus nous faisait les yeux doux. Le vétéran à moitié soûl sursauta à notre approche.
            « Hé, salut !... Tirez-vous une bûche ! »
            D’abord grognon, il émergea de sa sieste en prenant une gorgée de la bière qu’il oubliait de boire. Puis, l’austérité de ses traits de hibou fit place à une figure avenante. Il discuta avec Nicolas, Pierre et Simon jusqu’à l’arrivée d’un individu à cheveux gominés, t-shirt de Metal Mulisha et jacket de Fox Racing qui mâchait une gomme dont il faisait parfois une bulle éclatant comme un élastique ou un ballon d’anniversaire. Invité à se servir dans la caisse de Budweiser pour le choix de laquelle nos hôtes ne manquèrent pas de féliciter Bouchard, qui l’avait ramenée du dépanneur, le nouveau venu, assis sur une chaise de patio, rendu prolixe par quelque stimulant, étala son érudition quant aux détails de l’acheminement de ce qu’il appelait « la patente » au Québec à partir de la Colombie.
            « Les universitaires qui pensent avoir accès à de la qualité me font rire ! Ils savent pas avec quelle cochonnerie ce qu’ils achètent est coupé… Dès le départ, on prend la ‘‘pure’’ et on la mélange avec la moitié d’autre chose, n’importe quoi : Ajax, Comet, ‘‘p’tite vache’’, craie, poudre qu’on met sur les terrains de soccer, vitre cassée[1]… C’est la même chose à chaque fois que ça change de mains. Plus il y a d’intermédiaires, plus il y a de coupe. On rajoute quelque chose à chaque étape. Y a pas dix pour cent de ‘‘pure’’ dans ce qui arrive ici… Les gros dealers se gardent toute la bonne et récompensent les petits avec. Et puis, encore là, même pour eux, c’est déjà coupé. La minute où ça traverse une frontière ou que c’est racheté, c’est coupé.
           – Parlant de ‘‘couper’’…, dit Nicolas, je te coupe la parole… As-tu nos ‘‘affaires’’ ? Parce que je voudrais régler ça.
           – Oui, pas de trouble », répondit celui qui s’avéra être un maillon de la chaîne qu’il venait de dénoncer. Il sortit de l’une des poches de son blouson de motocross un sac à sandwich rempli de pilules.
            « Combien t’en veux ?
           – Donne-moi-z-en pour cent piastres. »
           Le borgne échangea cinq billets à l’effigie d’Elizabeth II contre vingt comprimés que l’autre compta en les lui remettant, puis, ayant conclu sa transaction, se tourna vers ceux qui s’esclaffaient dans la cuisine.
            « Les gars, le père Noël est arrivé ! C’est l’heure des cadeaux ! »
           Ils se ruèrent dans la chambre.
           « C’est quelle sorte ? demanda un jeune culturiste à jersey de basketball avec sur le devant de sa casquette noire le M vert fluo des boissons énergisantes Monster.
           – Pepsi.
           – Celle des Canadiens est meilleure…
           – J’ai déjà écoulé tout mon stock du CH… Mais ça, c’est l’équivalent !
            – Il paraît que la Red Bull est malade… »
           Ce débat sur la meilleure marque de speed en fonction du logo creusé sur la face du cachet à l’allure d’aspirine n’empêcha pas les connaisseurs d’en acheter plusieurs dont l’emblème en yin et yang était comme une vague de Coca-Cola.
            « J’ai entendu dire que la Pepsi était bonne », osa Simon.
            Il sacrifia dix dollars au trafiquant.
            Pierre lui emboîta le pas et se départit du triple.
            De l’instant où il eut acquis ce qu’il était venu chercher jusqu’à celui où, s’étant décidé à remonter dans sa chambre avec son butin, il trouva le moyen de se défaire de la joyeuse compagnie à laquelle il s’était mêlé, ce temps fut assez long pour lui éviter d’avoir l’air de n’être descendu là que pour acheter de la drogue, et assez court pour trahir l’opportunisme de sa démarche dont la subtilité ne bernait personne, considérant l’écart entre la durée du moment passé à ce qu’on pouvait déduire être l’attente d’une occasion de s’emparer de la marchandise convoitée et le subséquent empressement à partir auquel il avait tenté de donner une apparence normale. Cependant, nul ne s’en offusqua. Durant une heure, ils fumèrent tant de ‘‘plombs’’ aux couteaux sur le poêle que je renonçai à en faire le décompte. Lorsqu’ils furent tous bien stones, l’un des fêtards se plaignit des rigueurs de sa concubine.
            « Toutes des… », suivi d’un adjectif misogyne, jugèrent-ils à tour de rôle.
            Le Doc fut le seul à ne point apporter sa pierre à l’édifice de leur lapidation verbale. Il demeura dans la pénombre à l’écart de la rancœur, et le besoin d’étayer par quelque escalade ce concours de bile s’estompa. Le silence qui s’ensuivit offrit à Pierre un prétexte pour justifier son départ. Il s’informa de l’heure, affirma qu’il se faisait tard et se leva en saluant tout le monde tandis que nous le suivions dans l’escalier où nous laissâmes errer son voisin schizophrène qui, ayant oublié de prendre ses médicaments, parlait de « la reine des motards », du gouvernement qui voulait lui ouvrir le cerveau et de « la police féministe qui donne des tickets quand on lui regarde les seins ».
[1] Ammoniac, javellisant, soude caustique, bicarbonate de soude, calcaire, chaux, nez qui saigne…
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