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#Hôtel de ville de Kinshasa
iweb-rdc001 · 8 months
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RDC: Kinshasa : Le Gouverneur a.i a réuni les bourgmestres et Chefs des quartiers en prévision de la cérémonie de Prestation de serment du Président de la République
Le Gouverneur a.i de la ville de Kinshasa, Gérard MULUMBA Kongolo wa Kongolo a tenu sa première réunion avec les Bourgmestres et leurs adjoints ainsi que les chefs des quartiers. C’était ce vendredi 19 janvier 2024 dans la grande salle André Kimbuta de l’Hôtel de Ville de Kinshasa. Il était question pour Gérard MULUMBA de tabler sur 7 points essentiels qui seront son cheval de bataille pendant…
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distinktionsfetzen · 3 months
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Check out Bodys Isek Kingelez, Hôtel de ville de Kinshasa (1993), From Magnin-A
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lukanionso · 1 year
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🇨🇩Kinshasa : “Tous Les Immeubles Et Constructions Sur Les Artères Principales Seront Peints En Jaune Et Bleu”, (Hôtel De Ville) voir la lettre 👇
À travers un communiqué daté, le 14 avril 2023, le commissaire général en charge de l’environnement et aménagement de la ville de Kinshasa, déclare que ” par obligation d’embellissement de la devanture principale, il faut rafraîchir et peindre, selon les règles de l’art, tous les murs, et autres parties importantes des immeubles et construction se trouvant sur les artères principales”. La source…
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Covid-19 en RDC : Ngobila et Matubuana signent un arrêté pour réguler la gestion de la barrière à Mitendi Gentiny Ngobila et Atou Matubuana, respectivement gouverneurs des provinces de Kinshasa et du Kongo Central particulièrement touchées par la pandémie de Coronavirus ont signé samedi un arrêté interprovincial pour réguler la gestion de la barrière qui sépare les deux provinces à Mitendi dans la commune de Mont-Ngafula.
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bornutyboisson · 6 years
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Au dessus de nous , du côté de la frontière
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(Trilogie trouble
de l'économie politique du voyage
(3)Au-dessus de nous, du côté de la frontière
Quand je vois un arbre
j’ai envie de vomir
Graffiti punk sur un mur de Paris au début des années 80
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Il y a eu des orages ce matin et encore cet après-midi, un peu plus loin, au-dessus de nous, du côté de la frontière, ou alors le réseau est dans un état déplorable. Ou bien les deux. Pour la quatrième fois aujourd'hui, tout a sauté dans le village. 
Au moment de la coupure, comme il est 20 heures, Sylvain n'y voit pas plus loin que le bout de son nez et il fulmine.
Ces colombiens, incapables de rien. Je n'ai pas de temps à perdre avec ces interminables coupures. J'ai des auditeurs moi !
Il marche de long en large dans la cour de l’hôtel plongée dans la pénombre seulement éclairée par un portable. Nerveux, il marche, avec à la main, son ordinateur ouvert et ses écouteurs sur les oreilles. Avant la panne, il était en train de visualiser sa chronique quotidienne et de vérifier s'il n'y avait pas des erreurs, afin de la mettre en ligne sur  Youtube. Sylvain est un voyageur blogueur. 
J'ai plusieurs milliers de followers, m'avait-il dit en bombant la poitrine et avec un sourire qui se voulait complice parce qu'il connaissait mon blog.
Putain ces cons, s'ils croient que j'ai que ça à faire. Je n'ai même pas le temps d'aller à la plage, moi. Et voilà  qu'il coupe mon électricité !
Il parle à son propre visage figé sur l'écran depuis qu'internet a été brusquement coupé. Étant donné son regard fixé sur son image, il ne peut voir une chaise et butte dessus. Son ordinateur glisse de ses mains et s’apprête à tomber tandis que son casque s'échappe de ses oreilles, mais avec  vivacité, il saisit l'ordinateur dans sa chute, le referme et le colle sur sa poitrine.
Ouah putain, un mac à 2000 boules. Il l'embrasse puis pose le précieux ordinateur et les écouteurs sur notre table et souffle comme s'il venait d’échapper à la mort.
Il manquerait plus que ça, casser ce bijou qui m'a coûté les yeux de la tête. Qu'est-ce que t'en penses dit-il à Moshe assis en face de moi, et qui, avant la panne électricité, caressait les tétons de son petit ami Alberto assis sur ses genoux. Il est temps de quitter ce trou à rat. A Capurgana, je ne peux pas travailler dans de bonnes conditions moi.
On est bien ici dit Moshe tout en continuant à titiller  les tétons d'Alberto. Medellín est une grosse ville, pas trop mon trip en ce moment.
Même s'il ne parle pas français, Alberto à l'air de comprendre et, dans l'ombre, je le vois poser une main sur ses couilles. En tout cas, c'est ce que j'imagine assis de l'autre côté de la table en devinant plus qu'en voyant la main d'Alberto plongée entre les cuisses de Moshe.
Vous allez arrêter de vous tripoter tous les deux. Il y a pas que ça dans la vie, s’énerve le blogueur
Mais si, mon cher Sylvain, il n'y a que du cul dans la vie surtout pour les pédés AHAHA. J'adore le cul ! Les pédés juifs, tu trouveras pas mieux comme obsédé sexuel, dit-il avant de lécher le cou d'Alberto. Et en aparté, théâtralement, il dit, ma petite maman juive, ton chéri adoré de fils est un obsédé sexuel HAHAHA.
J'en ai marre fait Sylvain en reprenant son ordinateur. Je retourne me reposer dans la chambre. Je te laisse avec ta maman juive. C'est la meilleur des mamans pour emmerder un fils. Salut fait-il en disparaissant dans la chambre.
On s'en boit un ? dit Moshe en sortant la bouteille de whisky de sous la table. On boit à la santé de ma sainte mère qu'est toujours vivante et qui  espère encore  me marier.
Oui je fais, je ne savais pas que tu avais ça avec toi. Ici c'est hors de prix le whisky. Je ne bois que de l'aguardiente.
C'est ma dernière bouteille acheté à Carthagène les garçons, il n'y en aura pas d'autres, alors on y va mollo. Et pour mieux se contredire, il nous sert des triples doses.
Pour la quatrième fois dans la journée, on entend le démarrage d'un moteur  qui tousse puis celui-ci prend son rythme de croisière. Grâce à la mise en route du groupe électrogène de l’hôtel, la lumière revient.Sylvain et Moshe voyage ensemble en Amérique du Sud depuis un an et demi. Ils arrivent de Carthagène où Moshe a rencontré Alberto, un vénézuélien. Il a fui son pays où il était étudiant à Caracas. J'ai pas l'impression qu'il ait beaucoup d'argent et a 20 ans de moins que Moshe. Parfois il a l'air ailleurs, loin de nous,  mais c'est peut- être seulement l'âge qui veut ça ou bien le fait d'avoir quitté son pays.Au moment où Alberto et Moshe commencent à se bécoter, je me retourne car j'ai cru entendre du bruit. Et en effet c'est eux. Ils sont rentrés en silence dans l’hôtel, en longeant quasiment les murs, comme des ombres de la nuit. Ce sont un érythréen et des congolais de Kinshasa habillés de bric et de broc, portant des hautes bottes de plastique, excepté une petite fille d'à peu près trois ans qui, elle, porte des sandales. L'érythréen est très beau, 20ans tout au plus, avec des yeux bleus comme la mer des caraïbes. IL parle un peu en Anglais, les autres en français. Ils connaissent aussi quelques mots en anglais mais ils n'ont pas, eux, le temps d'apprendre l'Espagnol. John le mécano de Kinshasa me salue de loin. Il m'a raconté son histoire ce matin au moment de la deuxième coupure de courant et alors qu'il attendait de passer la frontière du Panama par la montagne, mais le guide n'est jamais venu les chercher alors ils restent une nuit de plus dans notre hôtel, la police colombienne leur ayant dit que c'était le moins cher du village et ils payent en dollar. Ça fait trois semaines qu'ils sont partis de Kinshasa via un avion pour Quito en Équateur et leurs réserves d'argent fondent comme neige au soleil. Le soleil ici, il y en a beaucoup. L’érythréen s'est joint à eux à Turbo, au moment de prendre une lancha pour traverser la mer, et, arrivé à Capurgana, un village colombien du bout du monde, à la frontière du Panama qui fait tant rêver les touristes, dont moi. Ici, il n'y a que la mer, des plages, une immense jungle, de la petite montagne et il n'y a pas une seule route sur une centaine de km, voire plus.
A Turbo, à 80 km d'ici, ils sont partis de nuit sur une lancha sans lumière, ils étaient une trentaine. Quatre heures de bateau à fond, en passant par un bras de mer envasé puis la haute mer pour éviter la police et l'armée à l'entrée de l'estuaire. La lancha est un bateau tout en longueur et sans tirant-d'eau. Sur une mer d'huile, c'est un plaisir de navigation, il glisse.  Mais dès qu'il y a un peu de houle, c'est l'enfer. Ils ont cogné des vagues pendant 4 heures. La petite en sandale était dans un triste état, pleurant d'effroi pendant tout le voyage. Quand ils ont débarqué, leurs muscles criaient de douleur. Les 4 policiers du villages les ont récupéré aussitôt.  Après vérification des papiers, la trentaine de migrants africains mais aussi indiens et pakistanais se sont répartis dans différents hôtels, les plus pauvres dormant sur la plage ou sous des cahutes, quand la nuit éclatent des orages.
J'ai un frère à Paris m'avait dit John pendant notre conversation du matin.
Dans quel arrondissement habite-t-il John j'avais demandé. Moi aussi je suis de Paris.
Je ne peux pas te le dire. Paris, banlieue, tout ça c'est la même chose pour moi. C'est la France. Au dernier moment je ne sais pas pourquoi, j'ai cédé à mes amis, Je suis parti avec eux en Amérique du Sud. Ils m'ont dit que c'était plus facile que l'Europe et la France pour rentrer aux Etats-Unis ou au Canada et trouver du travail. Maintenant, je regrette.
Il m'avait présenté sa femme qui tenait  son enfant dans ses bras.
Bonjours j'avais dit poliment, mais elle n'avait pas répondu. Je voyais bien qu'elle en voulait à son mari. Elle était sur un autre continent dont elle ne parlait pas la langue, dans un endroit totalement isolé, avec très peu d'argent, dans une précarité qui ferait trembler les plus courageux et leur fille était dans la même galère qu'eux. Enfin elle m'avait dit quelques mots dans la langue de son pays mais à aucun moment elle avait souri.  Comment pouvait-il en être autrement ?
C'est pour quand John ? j'ai demandé quand il est passé à côté de Moshe et D’Alberto.
Je ne sais pas.  On nous a dit qu'il y aura encore des orages cette nuit. Peut-être demain alors. On va se coucher, bonne nuit.
Bonne nuit aussi  John et bonne chance surtout si on ne se revoit pas.Alberto et Moshe étaient torse nu et ils étaient excités. J'ai bu la moitié de mon verre et, sous cape, j'admirais ces deux corps enlacés dont l'un était effrontément jeune et souple et l'autre, couvert de tatouages, était dans la plénitude d'une existence dont le corps n'avait pas trop subi de démolition. Je ne crois pas qu'ils avaient remarqué la présence de John et des autres migrants. Ils s'étaient levés et, Alberto, comme une liane, avait une jambe relevé et enlacé autour de la jambe de Moshe. Moshe le tenait à pleine fesse. 
Je suis sorti de l’hôtel pour aller chercher deux enpanadas  au poisson.
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Le lendemain matin, Sylvain m'attendait à la table du petit déjeuner dans la cour de l’hôtel.
Profitons de cette splendide journée sans pluie pour aller visiter la réserve del Cielo avait-il dit en verve. Mes auditeurs attendront ma chronique un jour de plus. Cela ne leur fera pas de mal. Et puis il faut bien que je prenne des notes pour mon prochain livre. Les enfants de Peter Pan.
j'avais pas beaucoup dormi mais j'étais plus en forme que les autres nuits. L’électricité avait été coupée deux fois dans la nuit et sur le coup de 3 heures, elle était enfin réapparue sans autre coupure jusqu'au petit matin. J'avais donc pu dormir  grâce au fonctionnement des ventilateurs.
Avant de dormir, avec Moshe et Roberto on avait été danser à la brujita, le petite sorcière, la boite de nuit construite sur pilotis au-dessus de la mer, un lieu sublime. Ils passait les musiques des Caraïbes. Musica crossover ils appellent ça ici, et Roberto dansait comme un dieu, beaucoup de garçons et de filles l'admiraient et cela rendait fou de jalousie Moshe qui ne lui avait  pas adressé une seule fois la parole, au lieu de quoi il était resté au bar, en ma compagnie, tous en suivant des yeux un Alberto dansant, prodigieux et absolument parti sur une autre planète. Ils ne s'étaient réconciliés qu'à la fermeture de la petite sorcière. Je les avais laissé sur la plage, dans les bras l'un de l'autre.
Moshe arriva à la table du petit déjeuner, torse nu, les cheveux en bataille et une cigarette à la main, sans nous saluer il alla la fumer sur le trottoir de l'hôtel.
Ça, c'est une belle nuit les amis dit-il de retour dans la cour
Vient prendre ton petit dèj ordonna Sylvain. On va visiter la réserve El Cielo, il parait que c'est superbe. Nous partons dans une heure. Dépêche-toi et vas réveiller ton Adonis. Moshe donne-moi une cigarette.
Quoi dans une heure, mais mon chéri ne sera jamais debout dans une heure. Et puis merde achète des clopes c'est toujours moi qui les paye. Normalement, c'est moi le juif pas toi HAHAHA.
D'accord. D'accord, c'est moi qui achète le prochain paquet. Mais bon soit pas chien. Offre moi une clope.
Grand cœur Moshe tendit son paquet puis il alla réveiller son amoureux.
Bornu tu es prêt me demanda-t-il en allumant sa cigarette à la table alors qu'il est absolument interdit de fumer dans l’hôtel, même dans la cour. J'ai rien dit. J'avais tellement fumé dans ma vie, je le comprenais.
Oui tout à fait je viens avec vous.
En fait tu ne m'as pas dit ce que t'en pensais de mes chroniques.
J'ai pas encore eu le temps de les écouter, j'ai menti. Mais promis, ce soir je prendrai le temps.
J'avais écouté une chronique la veille, avant d'aller à la petite sorcière. C'était celle sur la finale de la coupe du monde de football  entre la France et la Croatie. Je n'aimais pas beaucoup sont état d'esprit bien dans l'air du temps. Il avait une pensée que j'appelle le truquisme et le complotisme. Il disait que la finale était truquée et que ceux qui regardaient le foot étaient des moutons et des cons. Hélas il avait tort au moins sur le premier point. Les français avaient gagné à la régulière, en étant petit joueur, en refusant d'attaquer, c'était un jeu absolument laid, fondé uniquement sur les erreurs de l'adversaire, aucun panache, aucune prise de risque. La France et son entraîneur, le laborieux Deschamp était une honte pour le football, il ne faisait rêver personne. C'était le même cauchemar que la coupe du monde 98 que Deschamp avait déjà gagné comme joueur avec une équipe qui avait refusé le jeu. Par deux fois l'équipe de France avait montré qu'elle n'était pas présente pour enchanter le monde mais pour gagner à n'importe quel prix ! Il y avait en effet de quoi détester ce consensus qui s'effectuait au lendemain des victoires. Seulement Sylvain ne parlait pas tant de foot que des imbéciles et des cons. Il y avait quelques chose du donneur de leçon dans ce qu'il disait. Mais il le disait bien, il était à l'aise devant l'écran, sa cigarette à la main (ou la cigarette de Moshe), les mots lui venaient facilement et tout n'était pas faux dans ce qu'il disait, loin de là. Notre chroniqueur avait quand-même entre trente et cinquante milles followers, beaucoup plus que je pouvais rêver en avoir sur mon  propre blog.  
Une heure après, je ne sais par quel miracle, nous étions en route pour la réserve Del Cielo située dans la forêt à une heure de marche du village.
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Pour ceux qui pénètre pour la première fois dans  ce type de forêt, c'est un émerveillement. 
La forêt en elle-même est un mythe dont le cœur est l'arbre, grand seigneur végétal sans lequel aucun monde terrestre n'est possible. L'arbre parle, raconte des histoires, de nombreuses histoires. Il fait peur et il rassure à la fois. Si l'arbre est perte d'horizon, il est aussi celui qui accepte qu'entre ses racines un chemin conduise à un nouvel horizon. L'arbre devenu forêt est matière à rêver et on ne rentre jamais dans la foret sans une certaine appréhension.
Après avoir visité la réserve del Cielo, Sylvain marche en tête, fier comme un paon, avec une canne qu'il s'est fabriqué dans un solide morceau de bois. Il porte un sac à dos qui semble lourd tant le tissu est tendu à craquer. Il a mis  des chaussures de marche, Moshe et Alberto le suivent. Ils sont en tongue et débardeur. Ils se sont faits des cannes avec des bambous trouvés à côté de la cascade. Je suis derrière, moi aussi avec une canne en bambou et des sandales et, comme je ne vois pas souvent ce type de forêt, j'ouvre grand mes yeux. Sylvain s'est arrêté. Il nous fait face, en tenant sa canne comme un monarque, puis il la dirige vers une plante dont les feuilles ont des veinules rouges.
C'est quoi ça, hein c'est quoi ça mes compagnons demande-t-il. Vous ne savez pas ?
Et comme personne ne répond , il dit avec un accent français à couper au couteau.
El Corazon de Jesus. Je vous traduis ?
Non j'ai dit spontanément et j'ai été surpris. Moshe l'avait dit en-même temps que moi. Cela a produit une cascade de rire qui entraîna Alberto, même si je ne suis pas sûr qu'il nous ait compris. 
Sylvain resta droit comme un piquet, son morceau de bois planté dans le sol et le regard tourné vers les cimes des arbres, comme si nous n'existions pas.
Ignare dit-il vous êtes tous des ignares.
Il reprit sa marche sans se soucier de nous, levant sa canne et donnant des noms aux arbres et aux plantes, tandis que derrière lui, nous marchions en nous tordant de rire. Nous n'étions pas respectueux. Sylvain n'avait aucune autorité et je le pensais si imbu de lui-même que je le croyais près à un coup de folie. Mais non, il nous laissa rire jusqu'à ce que nous nous en lassions, puis il s'est arrêté de nouveau devant une rivière où, détendu, il nous a souri. Je crois que je n'avais jamais vu ce genre de transformation sur le visage d'une personne. Sylvain si sérieux d'habitude, avait un sourire profondément énigmatique et sincère. Depuis que j'avais fait sa connaissance, je ne trouvais pas ce type sympathique, mais sans hésiter, à ce moment-là, il aurait pu me demander n'importe quoi, je l'aurai accepté comme si c'était mon meilleur ami. El Cielo est une réserve aménagée à une heure de marche du village de Capurgana, un sentier puis un escalier en bois nous avaient mené jusqu'à une jolie cascade où nous nous étions baignés ensuite nous avions été jusqu'au sommet d'une colline d’où nous avions une vue  plongeante sur l'océan. La forêt était épaisse, les fougères avaient des feuilles de plusieurs mètres de long, les arbres étaient démesurés, il y avaient des quantités de papillons dont un bleu turquoise grand et rectangulaire comme une feuille d'un carnet de poche. Nous avions aussi rencontré une multitude de rivières que nous traversions sans problème car on avait de l'eau en dessous du genou. L'air vibrait intensément et même si nous étions tout le temps à l'ombre, après 5 minutes de marche nos vêtements dégoulinaient de sueur. Le taux d'humidité devait être à 90%. Parfois un rayon de soleil s'infiltrait sous la canopée et c'était un plaisir de sentir cette piqûre de chaleur sur sa peau.Sylvain, volontairement sans doute, vient de s’arrêter sous un de ses rayons de soleil qui lui éclaire une partie du visage. On dirait un clair obscure d'un maître flamand! Je me dis que notre chroniqueur a le génie de sa propre mise en scène, et, de nouveau, je le trouve tel que le voyais auparavant, un rien cynique et hautain.
C'est là qu'on se sépare mes compagnons, profera-t-il. Je continue l'aventure sans vous. Votre chroniqueur a décidé de passer à l'action.
Moshe s'approcha.
Tu es devenu fou ou quoi. Depuis le temps qu'on voyage ensemble, tu ne vas pas m'abandonner comme le Petit Poucet au milieu de cette forêt qu'on dirait sortie d'Avatar. J'ai besoin de toi mon joli compagnon.
Sylvain  lui passa une main autour du cou.
Roberto garda le silence, indifférent à cette scène, il regardait ailleurs, le vol d'un de ces papillons bleu turquoise.
Qu'est-ce que tu veux nous dire j'ai demandé à Sylvain. On est au milieu de nulle part et le seul moyen de sortir du village c'est de prendre une lancha et de retourner à Turbo.
Il ne m'a pas donné de réponse car le coyote est arrivé à ce moment-là  et nous voyant il a aussitôt mis un foulard sur son visage. En Amérique du sud et central, le coyote est le nom des passeurs de migrants. derrière lui, ils le suivaient. Ils étaient plus d'une vingtaine. John le mécanicien de Kinshasa marchait en tête et il tenait sa fille dans ses bras, derrière sa femme portait un énorme sac sur sa tête. Il y avait au moins deux pakistanais ou afghans, plusieurs érythréen dont ce jeune homme aux yeux d'un bleu magnifique et fermant la marche 4 femmes en boubou  portaient, comme tout le monde, des bottes de caoutchouc et des gros sac de plastique noir sur leur tête. Moins d'une heure après avoir entrepris leur marche dans l'immense et très dangereuse forêt du Darien, eux aussi dégoulinaient de sueur.
Buenas dias cria gaiement Sylvain.
Buenas dias répondit le coyote.
J'ai fait un salut de la main à John et à sa femme. Toutes et tous se taisaient. John m'a fait un petit geste en retour.
Comme vous pouvez maintenant vous en rendre compte, notre petite balade dans la réserve del Cielo n'était qu'un prétexte dit-il. J'avais déjà négocié avec ce monsieur et il nous montra le passeur de migrants. Votre chroniqueur préféré a décidé de partir avec ce nouveau sel de la terre abandonné de tous. Oui je m'engage à mes risques et périls. Et rien ne me ferra revenir en arrière. Je pars avec eux. S'il m'arrive quelque chose Moshe, je t'ai laissé une clé USB à l’hôtel avec l'enregistrement de ma chronique d'outre-tombe. Je t'ai aussi laissé mon code dans une enveloppe pour que tu l'envoies sur Youtube. On ne sait jamais, ajouta-t-il bravache. Mais il n'y a aucune raison que je ne rentre pas. Je suis solide comme un roc moi.
Une partie des migrants souriaient, les congolais. Les autres ne parlant qu'anglais, restaient de marbre.
J'ai pris mon passeport, de l'argent ajouta-t-il, mon mac et 5 paquets de cigarettes. Ce monsieur m'a dit qu'après 3 jours de marche il y aura une route. Je rentrerais en avion ou avec une lancha. Je compte être de retour dans 5 ou 6 jours.
Aux anges, il souriait. Je vais leur montrer ce que c'est qu'un vrai chroniqueur. Je vais leur monter ce que c'est que d'en avoir. Je vais faire le buzz  sur Youtube moi et vous verrez, je doublerai ou même triplerai mon audience.
Et il leva le poing comme s'il venait de marquer un but.
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Six jours étaient passés et Moshe fumait comme un pompier depuis qu'Alberto était parti . La veille de son départ, il était allé danser seul  à la petite sorcière, et il avait rencontré un ingénieur de Medellin qui lui avait promis un bon job, la possibilité d'avoir un avenir et ainsi d'aider financièrement sa famille restée à Caracas. L'ingénieur avait un air vieux car voûté et portant une barbe. Je l'ai vu quand ils ont pris la lancha pour retourner à Turbo. Je voulais dire au revoir à Roberto. Il m'avait souvent regarder du coin de l’œil quand il embrassait Moshe et, dès qu'il m'a vu sur le port, il m'a entraîné dans un coin où son ingénieur ne pouvait pas nous voir, il m'avait embrassé à pleine bouche et je l'avais laissé faire. Il m'avait donné ses coordonnée Facebook et Messenger et je lui avais promis de l’appeler quand je passerai à Medellin. Mais nous n'étions pas dupe. L'un et l'autre savions que je ne l’appellerai pas.
Depuis Moshe fumait donc comme un pompier. Mais ce n'est pas seulement à cause d'Alberto. D'avance il savait qu'un jeune vénézuélien de 20 ans, avec le drame qui se passait dans son pays, avec aussi sa jeunesse et ses rêves que peuvent avoir les jeunes, surtout ceux qui fuient leur pays pour des mondes meilleurs, oui il savait, car Moshe n'était ni stupide ni suffisamment amoureux pour ne pas reconnaître dans sa rencontre avec Alberto qu'une amourette de passage, une rencontre certes superbe - car Alberto était superbe - mais qui ne se prolongerait pas au-delà d'une semaine ou deux.
C'est aussi ça, m'avait dit Moshe, les voyages. Des personnes qu'on aime et qui passent. Ce voyage, s'il m'apprend quelques chose de ce monde, c'est  que je n'ai pas d'autres choix que de me contenter de l'éphémère. AHAHA. Alors que l'on parle toujours d'amours éternels. Connerie que l'amour Bornu ! 
Il fumait donc comme un pompier aussi et avant tout parce qu'il n'avait eu aucune nouvelle de Sylvain depuis 6 jours. J'étais aussi inquiet.  Pour lui,  mais aussi pour Johnny, sa femme et sa fille. Ils étaient jours et nuits dans cette immense jungle sans route et sans aucune aide possible de l'extérieur. J'imaginais cette petite fille de trois ans les yeux ouverts dans la nuit. Elle devait être terrifiée. Entre deux coupures d’électricité j'avais été chercher quelques informations sur internet. Par Capurgana, l'année précédente, on estimait à 8000 les migrants à tenter la traversée de la forêt du Darien. On ne connaissait ni le nombre de ceux et celles qui avaient réussi à traverser le Panama et atteint le Costa Rica, ni le nombre de morts. Mais tout le monde sait qu'on ne traverse pas une des forêts les plus dangereuses du monde sans risques et périls. Il ne pouvait en être autrement, il y avait de nombreux morts. Des morts de toutes les guerres et de toutes les misères du monde. Ces migrants pensaient trouver à Capurgana, la petite porte qui ouvrait sur ce paradis des pays occidentaux et en particulier des États-Unis et du Canada et, devant eux, ils ne trouvaient qu'une forêt infernale dans laquelle aucun de leurs cris ne pouvait être entendu. Quel courage et quelle nécessité les poussaient jeunes, hommes, femmes, enfants à traverser la  Colombie et le Panama  en risquant leur vie dans des conditions aussi difficiles et avec si peu de chance d'y arriver ?
Sylvain était ce qu'il était, mais il n'avait pas manqué de cran en les accompagnant. Si son témoignage pouvait servir à quelque chose, on pouvait lui tirer notre chapeau. Mais encore fallait-il qu'il revienne. 
C'est ce qu'il fit.
8 jours.  8 jours il a mis à revenir. 
De retour de la plage, je l'avais retrouvé dans les bras de Moshe. il avait les dents serrés. Il tremblait. Il ne m'avait pas dit bonjour. D'ailleurs, il ne semblait pas me reconnaître. Creusés par les cernes, ses yeux étaient éteints. Sale des pieds à la tête, ses ongles étaient noirs de terre. Il puait. Même d'où j'étais, je sentais son odeur. Et ses vêtements étaient en loque. Il ne devait pas être de retour depuis longtemps. D'un geste Moshe m'a fait signe de le laisser seul. Je suis donc allé à une des tables sur le trottoir et je me suis assis à côté du patron de l'hôtel, un jeune et gros allemand charmant et très serviable. Sa mère était à côté de lui. C'est elle qui avait acheté l’hôtel quand les premiers touristes étrangers étaient venus dans la région, il y avait  seulement 5 ou 6 ans. Avant la région était aux mains des brigands,  des narcotrafiquants,  des Farcs (Force armées révolutionnaires de Colombie) et des paramilitaires* d’extrême droite. Aujourd'hui, on disait la région pacifiée. Si les Farcs avaient bien déposé les armes, les paramilitaires, les brigands, les narcos n'avaient pas disparu. Ça aussi tout le monde le savait. Le nouveau gouvernement comme l'ancien n'avait aucune volonté de changer la situation surtout chez les paramilitaires qui avaient nombre d'amis dans tous les gouvernements.
Je croyais n'avoir plus rien à faire à Carpugana et j'étais décidé à prendre une lancha pour le port de Turbo, dès le lendemain, d'où partaient des autobus pour Medellin.
J'attendais le soir pour faire mes adieux à Moshe et Sylvain. Ceci bien sûr n'était pas dénué de curiosité sur ce qui était arrivé à Sylvain ainsi  que de crainte pour la vingtaine de migrants.
Ce fut une surprise, excepté les profondes cernes sous les yeux, Sylvain avait retrouvé sa superbe. Il semblait encore plus sûr de lui qu'avant son voyage dans la forêt et son sourire, quasi permanent, ressemblait à celui d'un fou prêt à vous découper en morceau. Je me trompais peut-être, parce qu'au moment où il a pris sa tasse de café et l'a portée à sa bouche, il tremblait si fort qu'il en renversa la moitié. En face de lui Moshe buvait une bière. Il avait un regard sombre que je ne lui connaissais pas.
Salut l'écrivailleur m'a-t-il lancé. Alors tu viens aux nouvelles, comme Moshe et comme les autres. On aimerait bien savoir ce qu'il s’est passé. Mais vous n'êtes pas digne de savoir quelque chose.
Je viens vous dire au revoir. Je pars demain matin pour Turbo.  Bien sûr Sylvain, j'aimerais savoir ce qu'il vous est arrivé.
Ce qu’il m'est arrivé rectifia-t-il. Ici il n'y a que moi. Il n'y a donc que moi qui peut raconter les événements.
D'accord ce qui t'es arrivé.
Je raconterai rien. Vous le méritez pas dit-il .
Moshe souffla, tu commences à me les broyer menues, toi et ton ego de superstar. Tu es parti avec eux parce que tu devais faire le buzz avec ta chronique, rappelle-toi. Tu voulais raconter cette histoire de migrants au monde entier. Alors commence par nous.
Non j'ai changé d'idée, je ne raconterai rien. 
D'accord j'ai dit à Sylvain je pars demain matin à 7h30. Bonne route à vous deux, pour la suite de votre voyage.
Moshe s'est levé et m'a pris dans ses bras, un long moment
Prend soin de toi frère dit-il. Ça m'a fait plaisir de te connaître.
De même pour moi Moshe.
Sylvain nous regardait avec une tête d'assassin et de boudeur. Il se leva précipitamment et quitta l’hôtel.
Excuse-moi me dit Moshe, je vais le rejoindre.  Depuis qu'il est rentré, il est plus tout à fait le même.
J'ai préparé mon sac à dos et j'ai été faire un dernier petit tour de Capurgana. Je suis allé jusqu'à la petite sorcière qui était fermé parce que la boîte de nuit n'ouvrait qu'en fin de semaine et me suis assis sur la plage.  Il y avait quelques lanchas amarrées au large. Le long de la côte, on devinait la forêt d'où quelques lumières immergeaient. Derrière ces derniers feux, il y avait l'immensité de la jungle, un no mans land où aucune loi d'état ne s'appliquait et un trou noir de notre monde contemporain dans lequel bien des hommes disparaissaient. Un faisceau de lumière a traversé mon regard, s'est posé sur ma tête, mon corps puis s'est éteint.
Je te cherchais dit-il en s’essayant à côté de moi. Excuse-moi pour tout à l'heure.
Aucun problème Sylvain. Cela n'a pas dû être facile.
Non.
Puis un long silence s'est installé. J'entendais très distinctement le bruit du ressac. Un chien s'est approché de nous et nous a flairé. Sylvain devait être immobile, le regard perdu, le chien s'éloigna. Il prit du sable à pleine main et le laissa couler entre ses doigts puis il reprit la parole.
Tu sais que tu as un beau petit brin d'écriture dit-il, sans doute pour se concilier mes bonne grâces. Mais le ton était vraiment obséquieux
Merci j'ai dit, car peut-être que dans la bouche de Sylvain c'était un compliment.
J'ai besoin de toi Bornu dit-il dans un souffle presque éteint.
Comment ça Sylvain tu as écrit un livre tu en écris un autre et tu as ta chronique sur Youtube. Tu n'as pas besoin de  moi
En effet dit-il en regardant la mer, j'ai beaucoup de talent. J'ai toujours excellé dans tout ce que j'ai entrepris. 
Il affirmait cela avec tellement de tristesse dans la voix qu'on ne pouvait que le croire.
Peut-être trop continua-t-il sans me regarder. Je manque d'humilité n'est-ce pas ? Ego trop fort. Imbu de ma personne. C'est ça que tu penses. Comme tout le monde d'ailleurs. Je m'en fous de ce que tu penses. Quand on a du génie comme moi, on n'a pas beaucoup d'ami. Moi j'ai Moshe et puis entre trente et cinquante milles followers. Ce n'est pas à toi que ça arriverait, hein Bornu.
Tu es sûr que tu as besoin de moi, je me suis énervé, car oui  tu es un con imbu de ta personne et à l’ego surdimensionné. Tu as de la chance d'avoir un copain comme Moshe. il y a longtemps qu'à sa place je t'aurai laissé tomber. Si tu es venu pour me dire que tu as du talent et moi pas du tout, tu peux continuer ton chemin. Je suis certain qu'avec ton génie tu vas très bien te débrouiller sans moi.Non, non, je m'excuse Bornu, j'ai trop peur. Je ne peux ni en parler en publique ni l'écrire. Je suis un homme mort si je parle. Il n'y aura pas de chronique sur Youtube. Trop dangereux.
Si je comprends bien, tu veux que je parle à ta place.
Exactement. Toi aussi tu as un petit peu de talent. Tu y arriveras.
Merci de cet immense compliment mon cher Sylvain, mais j'arriverai à quoi ?
je vais te raconter tout ce que tu veux et toi tu l'écriras sur ton blog  "Un carnet (latinoamerica)".
Sylvain tu es conscient que j'écris pour vingt personne. C'est le gros maximum. Alors que toi, tu as entre entre 30 et 50 mille  followers sur Youtube. Je ne joue pas dans la même division que toi.
Ça me va, ça me va, ça me va. Il ponctua ces répétitions de coups de poing rageurs dans le sable.
Si je comprends, tu as eu des menaces. Et qu'est-ce qu'il m'arrivera si j'écris à ta place ?
Rien du tout. Ils ne connaîtront que ton nom de blogueur. J'en ai besoin Bornu. Il faut que tu écrives, même si c'est lu par une infinité de gens. Fais ça pour moi, s'il te plaît. Pour que je puisse continuer à me regarder dans la glace. Et puis pour eux aussi . Pour elle. Pour lui.
Sylvain m'avait dit s'il te plaît. S'il n'était déjà assis, il se serait peut-être mis à genoux.
D'accord j'ai dit. Je vais l'écrire ton histoire mais à ma manière, j'ai carte blanche.
Oui oui tout ce que tu veux. je dois te raconter. Tu as pas besoin d'un dictaphone ? j'en ai un dans mon sac tu sais, je te le donne si tu veux. J'ai toujours travaillé avec un dictaphone.  C'est un bon pense-bête, tu devrais. 
Non merci pas la peine, je t'écoute.
Voilà Bornu. Cette histoire je l'appelle le jeune l’érythréen aux yeux bleus.
Je verrai Sylvain, c'est moi qui déciderai du nom de l'histoire.
D'accord, pardon, voilà comment ça s'est passé. 
Il s'approcha, baissa la voix et me parla quasiment dans l'oreille. Il me parla longtemps.
XXXXX
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Comment raconter en quelques phrases l'histoire de Sylvain et des vingt-trois migrants qu'il accompagna ? Pendant ces quelques jours dans la jungle, il avait enregistré une foule de choses. Bien plus que l'on ne peut en enregistrer dans une journée sans importance. Il existent quelques heures ou quelques jours dans une vie qui valent en bonheur, mais le plus souvent en malheur et en souffrances des mois voire des années d'une existence normale. Je vais essayer de vous dire le principal depuis le moment ou le coyote les entraîna dans la forêt et qu'ils passèrent au Panama.
Très vite Sylvain s'est rendu-compte que ce serait l'horreur. Une fois qu'on a dépassé la réserve del Cielo, avec ces quelques chemins balisés pour nous les touristes, il n'y a plus rien. On prend des sentiers quasiment invisible pour un étranger. C'est vraiment l'enfer dès le début et ça dure et ça dure. On monte. On n’arrête pas de monter et il y a de la boue partout. Sans bâton tu tombes, tu te relèves tu mets tes mains n'importe où. Piqûres.  Il y a des araignées partout aussi. Elles sont affreuses. Pauvre John qui portait sa fille. Il est tombé dès le début. Il était recouvert de boue. J'avais envie de m'arrêter toute les 10 minutes. C'est infernal les côtes. On grimpe on a mal. Après c'est les descentes et c'est encore pire, ça glisse tout le temps, les jambes tremblent, on a soif, parfois on voit le soleil mais c'est pas mieux car dès le premier jours on craint la nuit. Je suis resté 6 jours dans la forêt du Darien et j'ai eu peur sans arrêt pendant six jours.
Et la petite ? Comment ça se passait avec la petite, j'ai osé lui demander dans son histoire qu'il disait de façon halluciné et quasiment sans respirer?
De bras en bras. Les plus forts la portait chacun leur tour, pas moi. Pouvais pas, par contre sa maman, oui. Si tu savais la force de ces gens. Sans jamais se plaindre. Ce sont des héros tu sais. Des fantômes dans nos sociétés et des héros de notre humanité. Le courage de ces gens. Une côte on montait, puis une descente, on s'arrêtait 15 minutes et puis on recommençait.  On avait l'impression de marcher sur place, de toujours revenir à notre point initial. Et puis il y a la nuit. On s'est assis ou allongé sur du gravier d'un lit de rivière, il y avait même un peu de sable. C'était mieux que l'humidité et la boue des chemins.  Et c'est là qu'on a entendu un rugissement puis le hurlement d'un congolais. il répétait terrifié, des lions, des lions. il y a des lions dans cette forêt. On s'est tous mis les uns contre les autres. Ce n'était pas un mais deux. Non des lions mais des jaguars. Tu ne peux rien faire contre un jaguar. C'est d'une puissance incroyable. La petite s'est mise à hurler. j'ai bien cru que j'allais en faire autant quand j'ai vu les yeux d'une des bêtes dans la nuit. Tu aurais vu notre terreur. Le coyote nous a calmé. Il nous l'a montré,  bien en évidence, et il s'est mis devant nous , pour nous protéger, on croyait. Entre ses mains, il avait un fusil ce salaud. Deux fois j'ai entendu le rugissement d'un jaguar. Jamais je ne l’oublierai, j'en ai encore les cheveux qui se dressent sur la tête. On avait faim aussi. La seule chose qui ne manquait pas c'est l'eau. J'ai jamais bu de l'eau aussi bonne.
Quoi qu'est-ce que tu me demandes ? 
Non on a perdu personne les deux premiers jours. C'est fou car si tu t'éloignes du coyote, pour aller aux toilettes par exemple, on doit t'attendre, sinon tu es mort, perdu à jamais. On a aussi évité l'armée du Panama. On s'est allongé dans la boue, ils nous cherchaient. Non. Ça c'est au début. l'armée, après il y a les brigands, les narco, les paramilitaires. Il y a du monde dans la jungle. A côté de moi, Il y avait un africain de Sierra Leone, qui avait déjà traversé la forêt. Il s'était fait reprendre avant le  Costa Rica. Il avait des faux papiers colombien car il ne voulait pas être reconduit en Sierra Leone où toute sa famille avait été assassinée. Il était l'unique survivant. Là-bas il était condamné à mort par ceux qui avaient assassiné sa famille. L'armée du Panama l'a donc reconduit en Colombie et trois mois plus tard il était avec nous, tentant encore une fois de passer. Il m'a dit, les animaux, les serpents, les araignées, les moustiques, la pluie les maladies, oui cette forêt est dangereuse. Mais mille fois plus dangereux sont les hommes qui se la sont appropriés. Qu’est-ce qu'il voulait me dire ?
Au matin du troisième jour, il n'était plus là, il avait disparu ce salaud, plus de coyote. Tu peux imaginer cela, 23 personnes souffrantes, affamées, épuisées et isolées dans une jungle sans qu'aucun et aucune d'entre nous ne connaisse un chemin pour s'en sortir. On a connu l'enfer de l'enfer. On s'est repéré à la boussole. Saloperie de forêt, tu n'as aucun point de repère là-dedans. Tu peux tourner en rond des jours et des jours. Il y a des gens tellement hallucinés et désespérés qu'ils ont essayé de traverser le tampon du Darien*,  seul. Le plus incroyable c'est qu'il y en a qui y sont arrivés. Un sur combien ?
On est tombé sur eux le quatrième jour. Ou est-ce qu'on était ? incapable de le dire. La seule chose que je sais. c'était  la dernière fois  que je me suis lavé dans un rivière avec les autres. C'était un vrai guet-apens. Je me demande s'il n'était pas de mèche avec eux le coyote ? Oui bien sûr. Tous de mèche, tu peux être sûr, la douane et l'armée du Panama et de Colombie, les brigands, les narcos et les paramilitaires, tout le monde se nourrit sur le dos des migrants. Ils gagnent à tous les coups. C'est tellement facile. Ils sont si faibles et sans défense. Eux ils étaient bien armés, il étaient 16, je suis sûr, je les ai compté. ils nous ont tout pris, tout. Même le lait concentré de la petite fille. Mon mac à deux mille boules que j'avais emmené avec moi pour faire ma chronique au Panama une fois arrivé. une fois arrivé où ? Et puis ils ont vu le jeune érythréen.
Un long silence s'installa, dans lequel 2 fois je l'entendis aspirer à fond la fumé de sa cigarette. 
Oui Sylvain le jeune érythréen.
Il aspira encore une grande taffe et jeta sa cigarette au loin.
Je ne peux pas. Vraiment. Ils n'aimaient pas les yeux bleus. ils ont joué avec lui. j'ai voulu l'aider, j'ai pris un coup de crosse. Une femme a crié et les a traité de chien. Ils ont sorti une machette. Un machette tu te rends compte ?
Oui.
La pauvre ils ne lui ont pas laisser une seule chance et lui c'est encore pire.
Qu'est-ce que tu veux dire Sylvain ?
Elle au moins elle ne souffre plus.
Sylvain qu'est-ce que tu veux dire ?
Non ils ne l'on pas tué les salauds, non. Simplement ses yeux. Ils ne les aimaient pas. Une peau noir, des yeux bleus, ça porte pas bonheur a dit un paramilitaire en riant. L’érythréen est parti en courant, il avait compris lui. Mon dieu. On est tous partis dans tous les sens mais ils n'ont pas tiré un coup de feu. De toute façon ils nous avait déjà tout pris.  Je sais plus . Si je sais. Ils l'ont rattrapé je m'en rappelle. Ce sont des bêtes les paramilitaires, ce ne sont plus des humains. Mon dieu, si jeune. Il faut l'écrire, les dénoncer. Un jeune qui rêvait d’une meilleure vie. Il n'est peut-être pas encore mort. Les salauds faire ça à cause de la couleur de ses yeux et en plus il jouait avec lui alors qu'il criait de douleur. Il faut l'écrire dit-il en fixant la mer et en serrant mon poignet de ses deux mains.
Foutu pays où les paramilitaires font toujours la loi. Ce jeune érythréen dans cette forêt monstrueuse a une espérance de combien de jours ou plutôt de combien d'heure dans l'état ou l'avait mis le paramilitaires ? J'espère qu'il est mort. On s'est retrouvé 10 personnes sur les 22. On est resté ensemble, affamés, on n’avait plus rien on ne savait pas quoi manger dans la forêt. Et puis au 6ème jour on est tombé sur une communauté d'indiens Kuna. Ils nous ont pris en pitié. Nous non plus, on n’était plus des êtres humains, mais des zombies titubants et marchant tête baissé. Non. John, sa femme et sa fille n'étaient pas avec nous. Ils nous ont conduit à la police on était plus qu'à deux heures du premier village panaméen. J'avais ma carte bleue, mon passeport. Je les avait laissé dans mon slip. Ce n'était même pas la peine de leur parler des paramilitaires colombiens, commettant des crimes au Panama. C'était le dernier de leurs soucis. Les migrants ont été mis dans un camp. Il y avait déjà une vingtaine de personne dans ce camp. Moi comme j'avais mes papiers, ma carte bleue j'ai loué une lancha pour renter aussitôt. 7 heures de route en lancha c'est 6 jours de marche. Je ne sais pas combien ça fait de km, mais c'est beaucoup. Les autres, dans quelques jours, les militaires les reconduiront à la frontière.  Ensuite l'armée colombienne les reconduiront à leur tour jusqu'à Turbo* Et ces nouveaux damnés de la terre devront  recommencer. Trouver de l'argent, puis une lancha à Turbo pour arriver à Capurgana,  payer un nouveau coyote et prier tous les saints du monde pour réussir à traverser cette forêt sans tomber sur des narcos, des paras ou des militaires. Je leur ai donné tout l'argent que je pouvais, mais c'était une goutte d'eau pour soulager toutes ces souffrances. Et j'ai tellement peur que je peux même pas en parler dans mes chroniques. Je ne peux m'empêcher de penser à lui tout seul dans la forêt et à cette pauvre africaine dont il ne reste sans doute plus rien que notre souvenir.
Tu pourras écrire tout ça Bornu ?
 A nouveau il prit une pleine poignée de sable qu'il laissa couler entre ses doigts. Et puis ses beaux yeux bleus. tu pourras vraiment ?
Oui.
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Je n'ai pas écrit cette histoire tout de suite. J'ai pris le lendemain matin la lancha pour rejoindre Turbo. Il y avait un peu de mer mais la houle et le vent nous portaient. Ça ne cognait pas. A peine arrivé à Turbo j'ai pu attraper un autobus en partance pour Medellín. C'est à Medellín que j'ai écrit cette histoire. J'ai trouvé un petit hôtel avec un  beau jardin ou je pouvais écrire en paix. Je devais faire vite car mes amis, rencontrés à Bogotá, arrivaient dans trois jours et nous avions l'intention de connaître la ville, ce qui voulait dire faire des bars, des concerts et peu dormir.
Sylvain, Moshe. Je leur ai envoyé mon carnet (latinoamérica) comme je le fais pour vous. Pour l'instant je n'ai pas eu de réponse de la part de Sylvain. Ce qui est une bonne chose. S'il avait détesté mon texte, je suppose qu'il me l'aurait déjà fait savoir. Tout ce que je peux vous dire à son sujet c'est qu'il a retrouvé tout son mordant. Sa dernière chronique, a dépassé les 55 000 followers. Quant à moi, je n'ai - et probablement - n'aurai pas de nouvelles de John, le mécano de Kinshasa, ni de sa femme et de sa fille. Je ne peux qu'espérer qu'ils s'en sortent et qu'enfin arrivés aux États-Unis ou au Canada, ils se construisent une vie digne et heureuse.
C'est la fin de la "trilogie trouble de l'économie politique du voyage". Mais celui-ci continue avec d'un côté eux, les invisibles du monde qui risquent si souvent leur vie pour passer les frontières et, de l'autre, moi, nous, les bien assis dans notre confort, qui voyageons les doigts dans le nez parce que nous sommes nés, là où tout est plus facile, de ce côté-ci de la frontière.*
Encore une fois, je vous promets (même si je ne tiens jamais cette promesse) que les prochains textes seront beaucoup plus courts.
Prenez soin de vous.
Capugana, Medellin, août 2018
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*La Forêt Du Darien est une forêt primaire  de 160 km de long sur 50 km de large. Elle est prolongée côté Colombie d'un marécage d'environ 80 km de long. Aucune route ne la traverse. La panaméricana qui traverse les Amériques de l'Alaska jusqu'à la Terre de Feu au Chili s'interrompt  donc dans cette région. La seule tentative réussi en voiture à été effectuée entre 1985 et 1987 en Jeep, par Loren Upton et Patty Mercier. Ils mirent 741 jours pour parcourir 201km  soit... 271mètres par jour !
La région du Darien abrite  les indiens Wounaans et kunas. Ils seraient à peu près 2000. Cette région étaient avant tout une zone d'activité des paramilitaires d'extrême droite, de l'ALN (armée de libération nationale ) et des Farcs aujourd'hui démilitarisées et intégré à la vie politique légale du pays. C'est cette région, où le droit n’existe pas,  et jugée infranchissable, que des milliers de migrants doivent parcourir à pied. Ceux qui survivent à cette forêt mettent entre 6 et 10 jours pour la traverser.
*Les paramilitaires constitue une force auxiliaire de  l'armée colombienne regroupés dans les AUC (autodefensas unitades de Colombia). La plupart des crimes de leaders syndicaux, des massacres de populations pauvres ainsi que des milliers de viol dans le but de punir ces populations soupçonnées d'être  sympathisantes des Farcs (force armée révolutionnaire colombienne, leurs sont attribués.En 2005, Leur grand ami et président de la Colombied’alors,( et aussi le  plus grand des voleurs, dépassant largement Escobar. Il se considère même comme le propriétaire du pays) Alvaro Uribe  désarme les paramilitaires contre une impunité quasi totale. Officiellement les AUC n'existent plus depuis cette date. Mais dans la réalité, ils sont toujours utilisés par les grands propriétaires terriens et des grosses entreprises comme Coca cola pour assassiner les leaders syndicaux et les militants paysans. Ils sont payés par l'oligarchie  et les grosses entreprises du pays ainsi que par le commerce de la cocaïne comme c'est le cas dans notre histoire, en la faisant passer de la Colombie au Panama. L'extorsion des biens des migrants est une de leurs sales activités annexes .
*Ce texte à été écrit d'après un long et excellent article du journaliste Colombien , Juan Amorocho Becerra dont voici le lien  internet.
http://www.elcolombiano.com/colombia/crisis-de-migrantes-ilegales-en-capurgana-choco-EL8287053.
Et pour finir, écoutez cette vidéo de Systema Solar à fond. C'est excellent
Plein de belles choses pour vous et à bientôt.ère
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architectnews · 3 years
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Architecture highlights from central Africa include projects from Equatorial Guinea and Angola
For the penultimate article in our collaboration with Dom Publishers, the editors of the Sub-Saharan Africa Architectural Guide have selected their architectural highlights from countries in central Africa.
Written to be a comprehensive guide to the architecture of the 49 sub-Saharan countries in Africa, the Sub-Saharan Africa Architectural Guide features over 850 buildings.
Dom Publishers' Sub-Saharan Africa Architectural Guide
Named Central Africa from the Atlantic Ocean to the Great Lakes, the sixth volume of the publication features buildings in Cameroon, Equatorial Guinea, São Tomé and Príncipe, Gabon, Republic of the Congo, Democratic Republic of the Congo, Central African Republic and Angola.
Read on for picks from each country in the region selected by editors Philipp Meuser and Adil Dalbai:
Photo is by Bob Scaff
Cameroon Yaoundé City Hall, Yaoundé, by Armand Salomon
The town hall of Youndé is one of the icons of African architecture as a whole.
Built in the early 1980s, it looks like a spaceship from the cosmic age of the 1960s that landed too late. Nevertheless, its architectural expressiveness has no comparison in central Africa.
The building's French archi­tect, Armand Salomon, arrived in Cameroon for the first time in around 1956, when the country was still under French rule. He was the first foreigner to­ be a licensed archi­tect in Cameroon.
Although of Euro­pean descent, Salomon felt it was important to create archi­tecture that was ins­pired by African design. The Hôtel de Ville was one of the most successful examples.
Photo is by Emre Dörter
Equatorial Guinea Sipopo Congress Centre, near Malabo, by Tabanlıoğlu Architects
The Sipopo Congress Centre near Malabo is nested in a semi-transparent metal envelope as a shield protecting it from strong light and creating an implication of security. This protects the interiors from sharp sun beams while giving them optimal benefit of the daylight.
Through the placement of metal panels in variations at different levels and angles, the facade is perceived as an assortment of playful geometries glittering with daylight, echoing not only the colours and tones but also the motions of the winds and waves.
Tabanlıoğlu Architects has celebrated the surface trend typical of the Turkish design scene, which is quite appropriate for an international venue but makes no contribution to local architecture.
Photo is by Francisco Nogueira
São Tomé and Príncipe Telecommunications Company, São Tomé, by José Pinto da Cunha and José Pereira da Costa
This building by two Portuguese architects positively enriches the cityscape. Located near the coast, it is prominent in the landscape of the Ana Chaves Bay.
Previously the headquarters of the Post and Tourism Information Office, it has a modernist design, and is clearly adapted to the tropical context.
Reinforced concrete technology was adopted for the grid of brise-soleil on the facade. This emphasises the building's horizontality, despite its height, and performs the functions of shading and ventilation while making a strong aesthetic impact.
The Telecommunications Company building is one of the most innovative and significant works in São Tomé's modernist architecture. The interior remains mostly unchanged; it retains the structure's modernist image.
Photo is by Maïssa Architectures
Gabon E3MG Campus Moanda, Moanda, 
by Maïssa Architectures
Jean Pierre Maissa is the only architect in his country to have successfully presented his buildings to an international festival audience.
The fact that he was allowed to build such a modern campus in Moanda, 500 kilometres from the capital, is undoubtedly due to Gabon's wealth of mineral resources. Admittedly, the E3MG looks like a spaceship that has landed in the African jungle. But it is still a visual phenomenon.
Photo is by Dorellkongo
Republic of the Congo Complexe Sportif 
de la Concorde, Brazzaville, by China State Construction and Engineering Corporation
In 1965, Brazzaville hosted the first All-Africa Games. By 2015, the old Massamba­-Débat Stadium, with its 33,000 seats, was inadequate for the eleventh games and their fiftieth anniversary.
Constructed from 2013 to 2015 for the African Games, the stadium accommodates 60,000 spectators, who are protected from the weather by a metallic roof of petal-like forms.
The complex also includes a sports hall, an Olympic-size swimming pool, a conference centre, offices, and hotels. It was built in a framework of the bilateral cooperation between the Republic of the Congo and China by the China State Construction and Engineering Corporation (CSCEC).
It is always surprising to see where China is erecting new large-scale buildings for African governments. Beijing's stadium diplomacy has a long tradition. After all, China also built a stadium along the Congo river embankment in the sixties across the river in Kinshasa.
Photo is by Christophe Graz
Democratic Republic of the Congo Bukavu Cathedral, Bukavu, by Georges Nef
With such a distinctive silhouette, composed of two articulated, pointed arch-shaped roofs and a streamline moderne cupola perforated with slits for natural ventilation, Bukavu Cathedral counts among the most remarkable architectural projects in central Africa.
The way in which the architect Georges Nef developed the architectural form of this cathedral in 1950 deserves recognition. From the shape of the local huts with their roofs reaching to the ground, he designed this place of worship on a cross-ground plan.
To this day, the building remains an icon of Belgium's late colonial architecture in Africa and a good example of bringing together tradition and modernity.
Photo is by Studio TAMassociati
Central African Republic Emergency Paediatric Centre, Bangui, by Studio TAMassociati
After the completion of the Salam Centre for Cardiac Surgery in Sudan, satellite clinics were planned in the nine bordering countries, among them the Central African Republic. Bangui, the capital of a country where the life ex­pectancy averages around fifty years for men and fifty-­five for women, was the site of the first of these clinics.
Built around a central patio, the Emergency Paediatric Centre in Bangui offers health assistance to children under the age of fifteen and also provides educational courses on hygiene and health. On average, one hundred children and twenty pregnant women are treated there every day.
Dubious activities of the Russian government and private mercenaries close to it contribute to the fact that the Central African Republic hardly receives any help from the international community.
In this context, the Emergency Paediatric Centre by the Italian architects is like a lighthouse in the rough ocean.
Photo courtesy of Fernando Macedo
Angola Nossa Senhora da Conceicão Church, Sumbe, by Francisco Castro Rodrigues
Designed by the Portuguese architect Francisco Castro Rodrigues from 1960 to 1966, the Nossa Senhora da Conceicão Cathedral overlooks the sea in in the city of Sumbe.
Rodrigues and his wife translated Le Corbusier's Athens Charter into Portuguese in 1948 and after moving to southwestern Africa in 1953, the mayor of Lobito entrusted him to transform Lobito into a modern port city.
Rodrigues made a name for himself during his three decades of architectural work in Lobito as well as the northern city of Sumbe, where he designed a cathedral in a modern style. His work also underlines the thesis that it is only possible to create architectural masterpieces in times when powerful clients fill the order books of architects.
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infosplus · 4 years
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Kinshasa : Gentiny Ngobila lance la deuxième édition du Salon E-commerce et Fin Tech
Kinshasa : Gentiny Ngobila lance la deuxième édition du Salon E-commerce et Fin Tech
Le Gouverneur de la Ville de Kinshasa a procédé vendredi 12 mars à l’ouverture officielle de la 2 ème édition du Salon E – Commerce et Fin Tech , que la Structure TINDA organise pendant deux jours à Rotana Hôtel dans la Commune de la Gombe , sous le thème : ” Intégration des solutions E – Commerce et FinTech dans le quotidien des Congolais face à la Covid – 19 . Dans son mot d’ ouverture ,…
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darwinmumete · 4 years
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Société : immigration : vivre à Kinshasa, intégration, langues,emplois,loyers et opportunités d’affaires
Kinshasa est une ville cosmopolite , destination favorable pour l’émigration et l’immigration. Que tu viennes de l’étranger ou d’une autre ville de la RDC l’intégration sera très rapide et facile. Déjà dans les transports en commun tu peux entendre diverses langues nationales à longueur du trajet. Mais le lingala reste la langue dominante en dehors du français qui est la langue de l’administration et langue officielle.
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Kinshasa est une ville cosmopolite , destination favorable pour l’émigration et l’immigration. Que tu viennes de l’étranger ou d’une autre ville de la RDC l’intégration sera très rapide et facile. Déjà dans les transports en commun tu peux entendre diverses langues nationales à longueur du trajet. Mais le lingala reste la langue dominante en dehors du français qui est la langue de l’administration et langue officielle. peu assez important dans deux secteurs qui sont:
- premier secteur : l’hôtellerie et la restauration, parce que les hôtels et restaurants ouvrent des plus en plus , et très souvent dans ces secteurs les pourboires peuvent se considérés comme un salaire journalier.
- deuxième secteur : la construction, comme Kinshasa est en développement , les édifices poussent du sol comme des champignons.
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Kinshasa est divisé en 24 communes , la majorité de la population de Kinshasa habites dans les communes périphériques, les loyers sont très favorable dans les quartiers des ces communes. Les prix varient entre :
- de 30 à 50$ pour un studio
- de 70 à 100$ pour une maison d’une chambre et salon
- de 130 à 150$ pour une maison de deux chambres et salon
- de 200 à 250$ pour une maison à trois chambres + cuisine + toilette à l’intérieur et salon
Dans les quartiers prêts du centre ville les prix sont légèrement au dessus des quartiers périphériques et dans les centres villes et les quartiers huppés les loyers sont légèrement chers et peut atteindre les 1000$ des loyers.
Kinshasa est une ville importante pour les affaires surtout pour les étrangers. La plupart des personnes qui réussissent dans mes affaires à Kinshasa viennent de l’étranger, ils investissent beaucoup souvent dans les secteurs immobiliers, restaurantions et hôteliers. Kinshasa vous souhaite les bienvenus.
Darwin Mumete
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covid19-fr · 4 years
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Dimanche 19 avril
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Ce dimanche 19 avril, le virus Covid-19 touche 2.347.895 cas confirmés et a fait au total 162.013 morts dans le monde.
En France, selon le dernier bilan communiqué par les autorités sanitaires concernant la pandémie de COVID-19, on recense près de 152.978 cas recensés et 19.718 morts au total (12.69 décès en hôpital et 7.649 dans les centres sociaux et médico-sociaux dont les Ehpad). On compte ce dimanche 19 avril, 227 décès en hôpital en 24h (364 hier) et 168 décès en centre médico-sociaux dont Ehpad, soit au total 395 morts en France en 24h.
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On comptabilise 5.744 personnes en soins intensifs en réanimation (5.833 hier). Un chiffre en baisse pour la 11e journée consécutive. Le nombre de cas graves passés en réanimation ce jour est de 137 personnes, soit -89 en tenant compte des sorties. On recense ce jour 30.610 personnes hospitalisées dont 890 nouveaux patients et un bilan de -29 personnes en tenant compte des sorties.
Côté Italie, la poursuite du confinement est prolongé jusqu'au 3 mai. Le bilan du nombre de morts est en baisse ce jour mais on constate que c'est un haut plateau qui se poursuit. On compte 433 décès de plus en 24h (482 la veille) ce dimanche 19 avril, portant le nombre de morts à 23.660 au total depuis le début de l'épidémie. Le nombre total de cas recensés est de 178.972. La reprise des écoles est prévue pour la rentrée de septembre.
Côté Royaume-Uni, on recense ce dimanche 19 avril 596 décès en 24h contre 888 décès la veille, soit 16.060 morts au total, un nombre de décès en baisse ce jour. Le nombre de cas recensés est désormais de 120.067. Le pays a prolongé jeudi son confinement d'au moins 3 semaines.
En Espagne, le nombre baisse encore ce dimanche 19 avril. Le virus a causé la mort de 410 personnes de plus en 24 heures (565 la veille), soit 20.453 au total. L'Espagne est le second pays le plus touché au monde en terme de morts et de cas recensés avec plus de 195.344 personnes. Le pays a prolongé son confinement jusqu'au 9 mai inclus en assouplissant cependant les mesures pour les enfants.
Les Etats-Unis comptent ce dimanche 19 avril 735.242 cas recensés, le pays est désormais celui qui compte le plus de personnes infectés, dépassant l'Espagne et l'Italie. On dénombre ce jour 1.891 morts en 24h (3.859 hier), soit 39.089 décès au total. C'est à New York que la pandémie sévit le plus. L'état déclare plus de 13.000 décès. Ce chiffre inclue désormais les cas de de morts "probablement liées" au Covid-19, mais qui n’avaient pas été initialement comptabilisées. Le pays estime avoir passé le pic épidémique.
Aux Etats-Unis, Donald Trump a présenté son plan de redémarrage de l'Amérique en 3 étapes. La réouverture du pays se fera État par État sur la base de données vérifiables. Donald Trump met en garde la Chine contre d'éventuelles "conséquences" si elle était «sciemment responsable» de la pandémie de coronavirus.
L'Allemagne déclare l'épidémie "sous contrôle et gérable". Le pays compte ce samedi 18 avril, 143.724 cas recensés pour 4.538 décès. En Allemagne, le confinement est prolongé jusqu'au 4 mai. Les commerces de moins de 800m2 pourront rouvrir le 20 avril. A partir du 4 mai, les écoles et lycées pourront rouvrir progressivement. Les grands rassemblements restent interdits jusqu’au 31 août. Le pays déclare qu'il va pouvoir fabriquer à partir d'août sur son territoire quelque 50 millions de masques par semaine : 10 millions de masques de type FFP2 et 40 millions de masques chirurgicaux.
L'Iran annonce 73 décès en 24h, dépassant ainsi la barre des 5.000 décès soit 5.031 exactement au total. Le pays comptabilise actuellement 80.868 cas déclarés ce dimanche 19 avril, Le pays a décidé de lever partiellement son confinement en permettant la reprise des activités à faible risque pour sauver l'économie alors que l'épidémie n'est pas enrayée. Par contre, les écoles et universités, restaurants, hôtels, centres sportifs et culturels restent fermés.
Au Brésil, le pays fait état de 36.925 cas recensés et 2.375 décès ce dimanche 19 avril. Cependant, ces données seraient largement sous-évaluées. La question de la destitution de Jair Bolsarino se pose à gauche comme à droite. Sa gestion de l'épidémie étant jugée catastrophique.
La Chine en proie à une seconde vague ? 358 nouveaux cas ont été détectés dans le nord-est du pays. il s'agit d'étudiants et de travailleurs chinois qui rentraient en bus. Du coup, les 70.000 habitants du canton sont en confinement strict. A Pékin, on dénombre 17 nouveaux cas importés de l'étranger. Wuhan a révisé à la hausse le nombre de morts du Covid-19 : le nombre de décès confirmés passe de 2 979 à 3 869. Ce dimanche 19 avril, la Chine dénombre 83.804 cas recensés et 4.636 morts, aucun décès ces dernières 24h déclarés.
La Suisse annonce un déconfinement lent et progressif à partir du 27 avril. D'abord les coiffeurs, médecins, crèches et jardineries suivi ensuite le 11 mai par les écoles et autres magasins. Viendront ensuite les établissements pros et secondaires, les universités, les musées, les zoos et bibliothèques à partir du 8 juin. Le pays compte ce dimanche 19 avril, 1.368 décès pour 27.404 cas déclarés.
La Belgique recense à ce jour 37.183 personnes infectées par le Covid-19. Ce dimanche 19 avril, les autorités sanitaires déclarent 5.453 décès (+290 en 24h). Le confinement est prolongé jusqu'au 3 mai.
Au Japon, le premier ministre japonais a annoncé l'extension de l'état d'urgence à l'ensemble de l'archipel. Le pays compte 10.296 cas recensés au total et 222 décès ce dimanche 19 avril.
Au Danemark, les écoles rouvrent partiellement. Il s'agit du premier pays européen à rouvrir ses crèches et ses écoles maternelles et primaires. Les cours n'ont repris que dans la moitié des communes danoises et 35% des établissements de Copenhague, les autres ayant demandé un délai supplémentaire pour s'adapter aux règles se sécurité sanitaire mais tous les établissements devront être rouvert au 20 avril. Le pays qui a réagit rapidement, compte un nombre de cas et décès relativement faible : 7.437 cas et 346 décès.
En Autriche, le déconfinement a commencé. Les petits commerces de moins de 400 m2 et les parcs et jardins peuvent rouvrir. Dès le 1er mai, ce sera au tour de tous les magasins et les coiffeurs, suivi mi-mai des hôtels et restaurants. Les grands rassemblements restent interdits au moins jusqu'en juillet et les écoles restent fermés jusqu'à mi-mai. Le port du masque est obligatoire. Le pays compte actuellement 14.671 cas recensés et 443 décès.
La Suède passe la barre des 1.000 morts ce jour. On compte ce dimanche 19 avril 13.822 cas infectés et 1.511 décès (+111 en 24h). C'est l'un des rares pays à ne pas avoir choisi l'option confinement.
Le Maroc prolonge son confinement jusqu'au 20 mai. Le pays compte 2.685 cas recensés mais peu de tests sont réalisés. Le pays déplore actuellement 137 décès (+2 en 24h).
En Algérie, le pays africain dénombrant le plus de décès, le confinement est prolongé jusqu'au 29 avril. On dénombre ce dimanche 19 avril, 2.534 cas recensés et 367 décès dû à l'épidémie.
En Russie, Vladimir Poutine déclare le mois d'avril chômé mais les salaires préservés. Le pays compte ce dimanche 19 avril, 36.793 cas détectés pour 313 morts. L'OPEP, la Russie et d'autres pays producteurs de pétrole ont convenu dimanche de réduire la production d'un montant record, représentant environ 10% de l'offre mondiale, pour soutenir les prix du pétrole dans le contexte de la pandémie de coronavirus.
Au Portugal, l’état d’urgence, décrété le 18 mars est amené à durer plusieurs mois préviennent les autorités. On compte ce dimanche 19 avril, 19.685 cas et 687 morts (+30 en 24h). Le Portugal a décidé mercredi 1er avril de prolonger l'état d'urgence imposé afin de lutter contre la pandémie de coronavirus. Le Portugal régularise ses sans-papiers pour les protéger.
L'Irlande passe en confinement total ce samedi 28 mars pour sauver le plus de vies possible et ce, jusqu'au 12 avril au moins. On compte ce dimanche 19 avril 14.758 cas détectés et 571 morts.
En Haïti, la situation promet d'être catastrophique. Ce pays ne compte que 124 lits en soin intensifs pour 11 millions d'habitants. Le Président a décrété l'état d'urgence sanitaire, demande à la population de limiter leurs déplacements au strict minimum et impose un couvre-feu de 20h à 5h.
L’épidémie se développe en Afrique. L'Afrique du Sud qui compte 3.034 cas recensés ce dimanche et 52 morts. Kinshasa, la plus grande ville d'Afrique francophone, va déconfiner progressivement son centre des affaires et du pouvoir, considéré comme l'épidentre de l'épidémie dans la capitale de la République démocratique du Congo.
En Inde, le premier ministre Narendra Modi a annoncé un confinement total de trois semaines pour ses 1,3 milliard d’habitants, lors d’une allocution télévisée ce mardi 23 mars. L'Inde compte ce dimanche 19 avril, 16.365 cas recensés et 521 morts.
Côté Corée du Sud, on constate une nouvelle augmentation des cas infectés au Covid-19. Le pays compte ce dimanche 19 avril, 10.661 cas pour 234 décès recensés (+2 en 24h).
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iweb-rdc001 · 8 months
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RDC: Kinshasa : Le Gouverneur a.i a réuni les bourgmestres et Chefs des quartiers en prévision de la cérémonie de Prestation de serment du Président de la République
Le Gouverneur a.i de la ville de Kinshasa, Gérard MULUMBA Kongolo wa Kongolo a tenu sa première réunion avec les Bourgmestres et leurs adjoints ainsi que les chefs des quartiers. C’était ce vendredi 19 janvier 2024 dans la grande salle André Kimbuta de l’Hôtel de Ville de Kinshasa. Il était question pour Gérard MULUMBA de tabler sur 7 points essentiels qui seront son cheval de bataille pendant…
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congo7-news · 3 years
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Journée de solidarité nationale : Modeste MUTINGA déterminé à sécher les larmes des Gomatratiens
La ville de Kinshasa vit au rythme de la journée dite de solidarité nationale que va organiser ce samedi 19 juin 2021, le ministère des Affaires Sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale au salon Congo de PULL MAN Hôtel. Les banderoles, bâches, spot publicitaire et autres instruments de communication sont visibles à travers la ville. Très affecté par cette situation…
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worldhotelvideo · 7 years
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[https://youtu.be/T7mT0rr-Gk0] Welcome to Beatrice Hotel in Kinshasa, Democratic Republic of Congo (Africa). The best of Beatrice Hotel. The common services in the establishment are wifi available in all areas. cycling, golf course (within 3 km) and billiards. In the section of restaurant we will enjoy restaurant, bottle of water, snack bar, packed lunches, special diet menus (on request), restaurant (buffet), room service, fruits, breakfast in the room, bar, wine/champagne, bbq facilities and restaurant (à la carte). For wellness the establishment has pedicure, facial treatments, massage, hair cut, swimming pool, pool/beach towels, spa facilities, beauty services, body scrub, outdoor pool, manicure and body wrap. As far as transport is concerned, we have airport shuttle (additional charge), airport shuttle, shuttle service (additional charge), car hire, secured parking and shuttle service. For the reception we can have 24-hour front desk, atm/cash machine on site, tour desk, private check-in/check-out, newspapers, currency exchange, luggage storage, concierge service, tickets to attractions or shows and safety deposit box. Within the related areas you can enjoy outdoor furniture, terrace and picnic area. Cleaning services included daily maid service, shoeshine, ironing service, laundry, dry cleaning and trouser press. If you travel for business purposes in the establishment you will have meeting/banquet facilities, business centre and fax/photocopying. barber/beauty shop, shops (on site) and gift shop. We can highlight other possibilities like air conditioning, family rooms, designated smoking area, non-smoking rooms, non-smoking throughout, bridal suite, vip room facilities, lift and facilities for disabled guests Book now cheaper in http://ift.tt/2BuWnce You can find more info in http://ift.tt/2naEUl5 We hope you have a pleasant stay in Beatrice Hotel Other hotels in Kinshasa Kempinski Hotel Fleuve Congo https://youtu.be/84zks5WXGsg Other hotels in this channel Hôtel Mansart - Esprit de France https://youtu.be/9BpzI0lSYYQ Grand Hotel De La Ville https://youtu.be/N4F7ao4sxBY Buen Hombre Kite Camping / Hotel https://youtu.be/QKk_jR2ahFc Hotel Porta Fira 4* Sup https://youtu.be/sFema5K8W0c Hotel el Tapatio and Resort https://youtu.be/cL9-iL_sgoM Frapolli 21 Hotel https://youtu.be/Gn99K3xrV7A Sofitel Fiji Resort & Spa https://youtu.be/nljJwv8Wiq0 GDM Megaron Hotel https://youtu.be/jr3EqKIOoNU Sawasdee Sukhumvit Inn https://youtu.be/FdUg4z1WrIU Villa Oranje Pattaya https://youtu.be/Sywm0HMlvEA Hôtel La Cocoteraie by Popinns https://youtu.be/N1T7IKBmbu0 Js Miramar https://youtu.be/CwfcDJAWgs4 Hotel Rural 4 Esquinas https://youtu.be/MqG5afXVt7U Baiyoke Boutique Hotel https://youtu.be/X_Pue0JHU-U Alamanda Hotel Petaling Street https://youtu.be/dyYGrBgwnH4 In these hotels you will be able to enjoy different facilities such as. We hope you have a pleasant stay in and we hope you enjoy our top 10 of the best hotels in All images used in this video are or have been provided by Booking. If you are the owner and do not want this video to appear, simply contact us. You can find us at http://ift.tt/2iPJ6Xr by World Hotel Video
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Hôtel de Ville de Kinshasa la capitale de la RDC. Trop mignon d’avoir une piscine à l’entrée du bureau... Un petit bain en passant avant de commencer sa journée #rdc #rdc_member #congo
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[Kinshasa] Confinement de la Gombe : l’abbé Donatien Nshole salue cette mesure de Gentiny Ngobila Au cours d'un entretien accordé à la presse ce vendredi 03 avril, le secrétaire général de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO), l'abbé Donatien Nshole, a salué la mesure prise par le gouvernement provincial de Kinshasa quant au confinement de la commune de la Gombe durant deux semaines, soit du 06 au 20 avril.
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des-villes · 7 years
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MARSEILLE septembre 2015
A Marseille, faire abstraction de l’OM est une tâche quasi-impossible.
Comme dans le nord-ouest de l’Angleterre, on porte ici le maillot du club dans la vie de tous les jours par fierté, mais aussi pour marquer son identité.
Comprendre qu’on n’est pas à Paris, qu’on n’est pas non plus à Bordeaux, à Nantes ou à Lyon.
Notre visite dans la cité phocéenne intervient six jours après les incidents qui ont émaillé la rencontre opposant l’OM à l’Olympique Lyonnais[1].
Si la gestion mafieuse du club (affaire VA-OM en 1993, billeterie ‘encadrée’ par les supporters, etc) m’a toujours posé problème[2], j’ai toujours eu, je dois l’avouer, un faible pour la ville. Le chaos urbain exotique et palpitant de la Canebière n’a pas son pareil ailleurs dans l’hexagone.
 Ma première virée remonte à 2003, dix ans avant Marseille Provence 2013, Capitale Européenne de la Culture.
Les investissements liés à l’évènement ont permis à la deuxième ville de France de se doter d’équipements culturels dignes de ce nom. Bienvenus donc, à une bibliothèque municipale centrale, à une Friche Belle de Mai embellie, et surtout au MUCEM (Musée des Civilisations del’Europe et de la Méditerranée), réalisé par le truculent architecte Rudy Ricciotti.  
Parallèlement, les environs des anciens docks, au nord du centre-ville, sont au coeur du projet de réhabilitation Euroméditerranée.
 C’est ici que nous logeons pour quatre nuits, assurément l’endroit où Marseille s’est le plus ‘dé-marseillisé’: nouveau tramway, ré-urbanisation du site -assorti de bâtiments modernes-, rénovation prochaine des docks en magasins, ravalement des façades Rue de la République, etc.
Cette gentrification, mot jusqu’ à lors improbable dans l’inconscient local, ne s’est apparemment pas fait sans heurt, chassant les populations les moins aisées ailleurs. Le nouveau quartier, fonctionnel, offre à voir une image proprette de Marseille. Qui l’eut cru?
La tour de Zaha Hadid sera bientôt flanquée de grattes-ciels. Pour l’heure, la promenade le long des quais, qui vient d’être achevée, conduit le piéton depuis le silo transformé en salle de concert vers les Terrasses du Port, centre commercial flambant neuf ouvert au printemps 2014.  
 Cela fait bientôt deux heures que nous avons posé pied dans la cité phocéenne. Il est 23 heures et, pris d’une petite fringale, on part à la recherche d’un restaurant bon marché. On pousse les portes de ce nouveau temple de la consommation.
Quelque peu rebuttés par l’endroit, très m’a-tu-vu et asseptisé au possible -Dubaï vient à l’esprit-, on rebrousse chemin et on se dirige vers le Panier. Les abords de la Cathédrale de la Major ont eux aussi été ‘karsherisés’. Aux marches, boutiques de luxe et cafés-bars un poil vulgaires accueillent une clientèle jeune et branchée, espèrant que les touristes morderont aussi à l’hameçon. Nous sommes samedi soir et les terrasses sont bondées. On trouve finalement un boui-boui qui ne paie pas de mine, aux alentours du Vieux-Port. Le gérant est un lillois qui a rejoint le sud il y a sept ans.
_ ‘La ville a beaucoup évolué depuis mon arrivée’ nous confirme t-il.
C’est vrai; le Marseille que j’avais en tête est méconnaissable. Il y a douze ans, je m’étais fais voler mon téléphone portable dans une ruelle près de la Place Thiars.
En traînant dans le quartier le lendemain, je découvre qu’un restaurant Fluxia a ouvert ses portes. Auparavant, nous avons, Ged, un couple d’amis à lui (en visite eux aussi, de retour d’Italie) et moi, pu admirer le panorama depuis la Bonne Mère. Les calanques d’un côté, le port et l’Estaque dans son prolongement de l’autre, en passant par la cité de la Castellane -où ‘Zizou’ a grandi-: la vue est impressionante. Topographiquement, Marseille peut rivaliser avec ses consoeurs méditerranéennes Naples et Barcelone sans problème.
 La deuxième ville de France lorgne t-elle justement sur la capitale catalane pour se réinventer économiquement et culturellement? Il reste encore du boulot, au plus grand bonheur du visiteur.
Un détour lundi matin, après avoir laissé Ged et ses amis filer à Aix-en-Provence pour une visite à la journée (j’ai décidé de rester au port pour fignoler un dernier mémoire à remettre sous une semaine, dans le cadre d’une formation avec le CNAM[3]), me conduit depuis la Gare Saint-Charles vers la Friche Belle de Mai. Pour regagner l’hôtel, j’emprunte ensuite le Boulevard National, et, l’espace de vingt minutes, je suis transporté ailleurs. Le Caire et Kinshasa n’ont jamais semblé aussi proche. L’atmosphère me rappelle aussi les souks du Moyen-Orient, pas fréquentés depuis 1995 pendant mon adolescence abu dhabienne.
C’est marrant, mais j’avais jusqu’ici complétement zappé cette période de ma vie.  
 Le dernier jour est consacré aux beaux quartiers. Direction la Corniche donc. Après que le bus-numéro-83 nous ait mené devant le Vallon des Auffes, on descend à l’arrêt ‘Parc Borély’. A notre grande déception, le Musée des Arts Décoratifs, pourtant recommandé le matin-même par l’Office de Tourisme, est fermé. Problème de communication très certainement, mais je ne peux m’empêcher de penser que ce genre de situation a plus de chance d’arriver à Marseille qu’à Strasbourg.
Après un petit noir, on rejoint le surprenant Musée d’Art Contemporain (MAC). Les enfants de la ville sont bien représentés -César et ses sculptures compressées notamment. Il y a aussi une exposition temporaire d’Alfredo Jaar, artiste iconoclaste chilien tout à fait épatant.
 Il nous reste un monument à visiter, mais, à déjà plus de deux heures de l’après-midi, il est grand temps de manger. Après plusieurs tentatives ratées (‘Désolé mais on ne sert plus à cette heure ci’ -réplique qui, même dite avec un sourire méridionnal poli, serait sans doute inimaginable ailleurs, et risquerait de faire fermer boutique à tout restaurant agissant de la sorte), le ventre creux, on se décide à pousser la porte du River Pub. Malgrè le nom et des drapeaux britanniques çà et là -que nous prenons comme autant de signes de bienvenue-, l’ambiance est marseillaise au possible.
Le patron, très obèse, chemise blanche à moitié ouverte, fait les comptes à table avec son associé. Ils nous saluent au passage. Une ‘pitchoune’ post-adolescente (sa fille?) nous accueille et nous installe sur le patio. Çà se chamaille gentiment en cuisine. Le ton montera bien un instant pendant notre repas, mais la tension redescendra aussitôt.
Le menu à 10 euros est tout bonnement exceptionnel; le meilleur rapport qualité-prix de Marseille? Le staff du River Pub est au petits soins de ses seuls clients étrangers. Je précise pourtant que je suis français, mais au moment des ‘au revoir’, le jeune serveur -le frère de la pitchoune?- fera l’effort de saluer chacun d’entre nous en anglais dans le texte.
- J’ai bieng dit? vérifiera t-il auprès de ses collègues après coup.
 Conquis par une telle expérience, à l’authenticité intacte, on enchaîne avec la pièce de résistance.
Certains ici l’appelle encore ‘la maison du fada’, mais la Maison Radieuse, bâtie entre 1947 et 1952 par Le Corbusier, est un véritable chef d’oeuvre architectural.  
Du toit de la terrasse, la ville -minérale- se déployant sous nos yeux, l’impression de flotter est presque féérique.
 Dans l’unité d’habitation proprement dite, seul(e)s les troisièmes et quatrièmes étages/rues sont ouvertes au public. On s’arrête à la librairie Imbernon (la responsable est aussi éditrice spécialisée en architecture) et je repars avec ‘Les mémoires d’un architecte’, de Fernand Pouillon. Pouillon est l’autre architecte important de la ville. Après la destruction partielle du Panier -près du Vieux Port- par les nazis, il a remanié la physionomie du quartier, dans un style hérité d’Auguste Perret. Ses ‘bonnes constructions pour pas chères’ au Maghreb, en Provence et en Ile de France lui vaudront d’être jalousé par la profession. Il sera même condamné à la prison pour trois ans dans les années ‘60.
J’achète aussi ‘Sociologie de Marseille’, aux éditions La Découverte / Collection Repères (2015). Une lecture qui promet d’être fascinante.
On commande ensuite un thé sur le balcon du restaurant-hôtel de la ‘maison du fada’, avant de rejoindre le centre-ville en autobus depuis le boulevard Michelet.
Alors qu’on l’avait presqu’oublié, le Stade Vélodrome fait son apparition sur la route.
La Provence a titré le matin-même Abonnements dans les virages: L’OM en passe de reprendre la main[4]. La rencontre contre l’OL semble avoir eu des répercussions chez les dirigeants du club. Dimanche, le Sco d’Angers, nouveau promu, a réalisé l’exploit de s’imposer 2-1 sur la pelouse du Vélodrome.
Peut-on déjà parler de crise, sur et en dehors du terrain? Affaire à suivre.
 Marseille et son football décidément… Mais pas que.
[1] http://www.lepoint.fr/sport/football/incidents-du-match-entre-l-om-et-l-ol-a-qui-la-faute-21-09-2015-1966624_1858.php
[2] Je n’ai, bizarrement, jamais éprouvé la moindre réserve vis à vis des Girondins de Bordeaux, même après les années Claude Bez.
[3] Mon étude, consacré au patrimoine industriel liverpuldien, me fait réaliser à quel point les fabriques de Marseille et de Liverpool sont similaires: villes portuaires d’immigration, historiquement et politiquement très à gauche à majorité ‘working class’, mal aimées du pouvoir central, toutes deux récentes Capitales Européenne de la Culture, régénération en cours des docks nord controversée, place primordiale accordée au ballon rond, ... Pas étonnant que le Scouser Joey Barton se soit senti comme un poisson dans l’eau lors de son séjour à l’OM en 2012.
[4] Voir aussi, daté du même jour, http://www.laprovence.com/article/om/3599599/le-jt-de-lom-au-velodrome-la-revolution-des-abonnements-est-en-marche.html
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architectnews · 3 years
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Architecture highlights from central Africa include projects from Equatorial Guinea and Angola
For the penultimate article in our collaboration with Dom Publishers, the editors of the Sub-Saharan Africa Architectural Guide have selected their architectural highlights from countries in central Africa.
Written to be a comprehensive guide to the architecture of the 49 sub-Saharan countries in Africa, the Sub-Saharan Africa Architectural Guide features over 850 buildings.
Dom Publishers' Sub-Saharan Africa Architectural Guide
Named Central Africa from the Atlantic Ocean to the Great Lakes, the sixth volume of the publication features buildings in Cameroon, Equatorial Guinea, São Tomé and Príncipe, Gabon, Republic of the Congo, Democratic Republic of the Congo, Central African Republic and Angola.
Read on for picks from each country in the region selected by editors Philipp Meuser and Adil Dalbai:
Photo is by Bob Scaff
Cameroon Yaoundé City Hall, Yaoundé, by Armand Salomon
The town hall of Youndé is one of the icons of African architecture as a whole.
Built in the early 1980s, it looks like a spaceship from the cosmic age of the 1960s that landed too late. Nevertheless, its architectural expressiveness has no comparison in central Africa.
The building's French archi­tect, Armand Salomon, arrived in Cameroon for the first time in around 1956, when the country was still under French rule. He was the first foreigner to­ be a licensed archi­tect in Cameroon.
Although of Euro­pean descent, Salomon felt it was important to create archi­tecture that was ins­pired by African design. The Hôtel de Ville was one of the most successful examples.
Photo is by Emre Dörter
Equatorial Guinea Sipopo Congress Centre, near Malabo, by Tabanlıoğlu Architects
The Sipopo Congress Centre near Malabo is nested in a semi-transparent metal envelope as a shield protecting it from strong light and creating an implication of security. This protects the interiors from sharp sun beams while giving them optimal benefit of the daylight.
Through the placement of metal panels in variations at different levels and angles, the facade is perceived as an assortment of playful geometries glittering with daylight, echoing not only the colours and tones but also the motions of the winds and waves.
Tabanlıoğlu Architects has celebrated the surface trend typical of the Turkish design scene, which is quite appropriate for an international venue but makes no contribution to local architecture.
Photo is by Francisco Nogueira
São Tomé and Príncipe Telecommunications Company, São Tomé, by José Pinto da Cunha and José Pereira da Costa
This building by two Portuguese architects positively enriches the cityscape. Located near the coast, it is prominent in the landscape of the Ana Chaves Bay.
Previously the headquarters of the Post and Tourism Information Office, it has a modernist design, and is clearly adapted to the tropical context.
Reinforced concrete technology was adopted for the grid of brise-soleil on the facade. This emphasises the building's horizontality, despite its height, and performs the functions of shading and ventilation while making a strong aesthetic impact.
The Telecommunications Company building is one of the most innovative and significant works in São Tomé's modernist architecture. The interior remains mostly unchanged; it retains the structure's modernist image.
Photo is by Maïssa Architectures
Gabon E3MG Campus Moanda, Moanda, 
by Maïssa Architectures
Jean Pierre Maissa is the only architect in his country to have successfully presented his buildings to an international festival audience.
The fact that he was allowed to build such a modern campus in Moanda, 500 kilometres from the capital, is undoubtedly due to Gabon's wealth of mineral resources. Admittedly, the E3MG looks like a spaceship that has landed in the African jungle. But it is still a visual phenomenon.
Photo is by Dorellkongo
Republic of the Congo Complexe Sportif 
de la Concorde, Brazzaville, by China State Construction and Engineering Corporation
In 1965, Brazzaville hosted the first All-Africa Games. By 2015, the old Massamba­-Débat Stadium, with its 33,000 seats, was inadequate for the eleventh games and their fiftieth anniversary.
Constructed from 2013 to 2015 for the African Games, the stadium accommodates 60,000 spectators, who are protected from the weather by a metallic roof of petal-like forms.
The complex also includes a sports hall, an Olympic-size swimming pool, a conference centre, offices, and hotels. It was built in a framework of the bilateral cooperation between the Republic of the Congo and China by the China State Construction and Engineering Corporation (CSCEC).
It is always surprising to see where China is erecting new large-scale buildings for African governments. Beijing's stadium diplomacy has a long tradition. After all, China also built a stadium along the Congo river embankment in the sixties across the river in Kinshasa.
Photo is by Christophe Graz
Democratic Republic of the Congo Bukavu Cathedral, Bukavu, by Georges Nef
With such a distinctive silhouette, composed of two articulated, pointed arch-shaped roofs and a streamline moderne cupola perforated with slits for natural ventilation, Bukavu Cathedral counts among the most remarkable architectural projects in central Africa.
The way in which the architect Georges Nef developed the architectural form of this cathedral in 1950 deserves recognition. From the shape of the local huts with their roofs reaching to the ground, he designed this place of worship on a cross-ground plan.
To this day, the building remains an icon of Belgium's late colonial architecture in Africa and a good example of bringing together tradition and modernity.
Photo is by Studio TAMassociati
Central African Republic Emergency Paediatric Centre, Bangui, by Studio TAMassociati
After the completion of the Salam Centre for Cardiac Surgery in Sudan, satellite clinics were planned in the nine bordering countries, among them the Central African Republic. Bangui, the capital of a country where the life ex­pectancy averages around fifty years for men and fifty-­five for women, was the site of the first of these clinics.
Built around a central patio, the Emergency Paediatric Centre in Bangui offers health assistance to children under the age of fifteen and also provides educational courses on hygiene and health. On average, one hundred children and twenty pregnant women are treated there every day.
Dubious activities of the Russian government and private mercenaries close to it contribute to the fact that the Central African Republic hardly receives any help from the international community.
In this context, the Emergency Paediatric Centre by the Italian architects is like a lighthouse in the rough ocean.
Photo courtesy of Fernando Macedo
Angola Nossa Senhora da Conceicão Church, Sumbe, by Francisco Castro Rodrigues
Designed by the Portuguese architect Francisco Castro Rodrigues from 1960 to 1966, the Nossa Senhora da Conceicão Cathedral overlooks the sea in in the city of Sumbe.
Rodrigues and his wife translated Le Corbusier's Athens Charter into Portuguese in 1948 and after moving to southwestern Africa in 1953, the mayor of Lobito entrusted him to transform Lobito into a modern port city.
Rodrigues made a name for himself during his three decades of architectural work in Lobito as well as the northern city of Sumbe, where he designed a cathedral in a modern style. His work also underlines the thesis that it is only possible to create architectural masterpieces in times when powerful clients fill the order books of architects.
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