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#Lac du Coulon
brilag · 6 months
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Cool, cool... oui, trop cool. Brrr !
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Cool, cool... oui, trop cool. Brrr ! par brigitte lagravaire Via Flickr : 2016-01-21-Monflanq (4c)
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stephaneaeby · 3 years
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Derby du Lac de Genève ! Coulons les pêcheurs ! https://www.instagram.com/reel/CUPuGxeISzpBfrHcxkQj2aTkjpbd1FV2zqO9No0/?utm_medium=tumblr
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Cécile Coulon, hussarde sur le toit
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Cécile Coulon est d’une blondeur qui perce l’œil autant que l’écran. Un blond qui tire sur l’étrange. Si blanc qu’il vire parfois au bleu spectre selon la lumière et l’humeur de la fille. Si elle n’avait pas un peu grandi, on verrait la gamine au générique du Village des damnés. Cette tête d’ange est hantée, débarquée elle aussi sur Terre pour y mettre son grain de sel. Ça explique la précocité qu’on lui connaît. Cécile Coulon a écrit et publié son premier roman à l’âge de 16 ans. Douze ans plus tard, elle signe un septième roman, Une bête au paradis, qui atteint les 70 000 exemplaires en six mois. Cécile Coulon a de quoi déranger. «Oui, je porte plus de fantômes en moi que d’expériences. Mais si je suis hantée, c’est dans le sens positif. Je le suis par les voix, les histoires, les paysages de ceux qui nous ont précédés. Je suis à la tête d’un troupeau de fantômes, mais ils ne me mènent pas.» Elle rassure. «La maturité qu’on me prête tient au fait que je sais écouter ces voix d’avant et sais me taire pour les écrire.» Elle dit ça dans un petit sourire, toujours en coin. «Je souris beaucoup quand je parle, c’est pour ça.» Elle a deux fossettes qui en rajoutent et lui taillent une mine joueuse, qui s’éclaire pendant qu’elle partage sa dernière trouvaille pour amuser la galerie de ses 16 000 amis Facebook.
L’«autrice» – comme elle se présente – a le post facile et sympa en guise d’antijournal de confinement. De ses allers-retours entre ses fenêtres et son ordinateur, on peut lire : «Arrêtez de promener votre chien, je viens d’en voir passer un plus musclé que moi !» Ou de relayer : «Je n’ai pas de poitrine mais en ce moment il y a du monde au balcon.» Qu’elle n’a pas non plus d’ailleurs. Elle habite un appartement au dernier étage d’un immeuble de Clermont-Ferrand. Sans balcon ni jardin attenant, mais avec la possibilité de se hisser sur le toit. «C’est un toit en tuiles, pas du tout fait pour ça, mais comme j’ai une fenêtre qui donne dessus, j’en profite et c’est sans risque.» Elle rassure. «Là-haut, je trouve de quoi respirer, d’apercevoir un ailleurs, je lis, c’est agréable.» Le grand air, les volcans, les lacs, le vélo et courir, c’est ce qui lui manque le plus. «Mais c’est qu’un gros caprice face à ce que vivent les caissières, les éboueurs ou le personnel hospitalier. J’ai une chance énorme d’être là, seule, sans enfant, je veux dire, sans avoir à m’occuper de personne d’autre que de moi-même.» Comme de son corps. Sa silhouette bataille ferme avec des envies de «bons vins, bonnes bières et de bons fromages». On apprend que «le saint-nectaire se congèle très bien» dans ses astuces cuisine et confinement. «J’imagine que ces temps-ci les gens se remettent à cuisiner.» Raison de plus pour durcir ses exercices quotidiens. Elle nuance. «Je suis plus inquiète sur la durée du confinement que pour ma silhouette. Si je fais beaucoup de sport, c’est plus pour rester en forme et ne pas en sortir complètement épuisée et hystérique.» Elle pratique des exercices de renforcement musculaire sans appareil ni haltères. Un tapis suffit «pour éviter que les muscles fondent». Elle continue de courir «une fois par semaine, de préférence la nuit et dans un périmètre très limité».
Tout autour, elle connaît par cœur. C’est sa terre. Une pleine nature «qui ne [l’]a jamais effrayée». Elle ne l’a jamais quittée. «Je n’y ai jamais pensé, même ado !» Son bac option cinéma et la khâgne sont made in Clermont. «J’habite en ville pour être près de la gare, pour le boulot, mais en une demi-heure je peux être au sommet d’un volcan.» Elle se rassure. Elle assume cet attachement «pas à la mode». Elle voyage peu et en France. Elle n’a pas de voiture, privilégie le train, jamais l’avion «sauf quand [elle est] obligée pour le boulot». «Je n’ai pas de rêves de pays lointains, je suis comme un animal, comme le blaireau qui reste près de son terrier.» Cécile Coulon n’est engagée nulle part, ne milite pas. «Mon engagement, c’est peut-être de rester là où je suis. De m’en nourrir pour mes fictions, de défendre ma région, de dire cette chance que nous avons d’avoir des fermes autour de nous, des producteurs qui bossent pour vendre ce dont on a besoin pour prendre soin de soi et à moindre coût. Je milite en faisant ma part ici, pour dire que l’enclave n’est pas une injustice.»
Elle a grandi à Saint-Saturnin, un village au pied des volcans, à 25 kilomètres de Clermont-Ferrand. Elle se souvient d’une enfance «paradisiaque» passée à boulotter «des Figolu» sous le nez de ses deux grands frères. Sa mère, directrice de l’appellation saint-nectaire, et son père, chercheur agronome à l’Inra, habitent toujours le village. Son «boulot», comme elle l’appelle, c’est de raconter des histoires. Elle a toujours lu. S’est nourrie tôt des voix de John Fante, Faulkner, Steinbeck, Bukowski. Elle découvre Yourcenar et ses Flandres, Marie-Hélène Lafon et son Cantal. «D’un coup, je me suis sentie moins seule. Elles m’ont autorisée à écrire avec mon terroir.» Cécile Coulon ose aussi écrire et publier de la poésie. «Pas à la mode non plus, mais c’est en train de changer. La poésie se déploie notamment sur les réseaux sociaux, où elle est lue et très demandée.» Elle vit de son boulot depuis 2013. Depuis Le roi n’a pas sommeil, un succès «vertigineux» pour lequel elle a touché son premier beau chèque de droit d’auteur. Elle a alors 23 ans. Elle s’achète des films, des baskets, des bouquins et un petit appartement à Clermont-Ferrand. Elle va «manger dehors» et rassure : «Comme je ne suis pas auvergnate pour rien, j’ai mis le reste de côté.»
Cécile Coulon travaille. Le sourire en coin appliqué, elle s’excuse d’employer des mots simples pour le dire et se vanne : «A part les livres, il ne se passe rien dans ma vie.» Depuis qu’elle a débuté dans une petite maison d’édition locale «à la bonne franquette», depuis sa révélation avec Le roi n’a pas sommeil chez Viviane Hamy, elle travaille, infuse, ne fait rien d’autre. Même en vacances. Elle emporte son manuscrit et des amis qu’elle met volontiers à contribution. «J’ai passé une semaine studieuse avec Cécile dans sa maison de famille dans la Drôme», rapporte Myriam Lépron, une amie prof de fac. «Une semaine de lecture, relecture, réécriture, de promenades et de piscine.» L’autrice ne se réjouit jamais longtemps. «Un livre, c’est passager, et le prochain jamais joué.» Son corps entier en porte les marques. «Je me fais tatouer très souvent des images de chacun de mes ouvrages pour en garder la trace.» Hissée ou pas sur son toit, Cécile Coulon contemple ces mots qu’elle adore de Bernard de Chartres et qu’elle nous collerait bien à la peau : «Nous sommes des nains juchés sur des épaules de géants.»
13 juin 1990 Naissance.
2012 Le roi n’a pas sommeil.
2017 Trois Saisons d’orage.
2018 Les Ronces.
2019 Une bête au paradis.
En raison du confinement, les entretiens et photos du portrait de dernière page peuvent être réalisés à distance.
Céline Walter Photo Pascal Aimar, Tendance floue https://ift.tt/2xTCejU
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chaquejoursonpoeme · 7 years
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L'auteure Cécile Coulon, fille des volcans
le 29 juillet 2017
PORTRAIT - Dix ans après son premier roman, la jeune favorite des libraires Cécile Coulon, cerveau en éruption, cherche l'inspiration dans les sommets arrondis de son Auvergne natale.
http://www.lejdd.fr/culture/livres/lauteure-cecile-coulon-fille-des-volcans-3396740
C'est l'avantage d'une ville à la campagne : on peut s'en évader à pied. Plusieurs matins par semaine, avant d'écrire ou juste après, Cécile Coulon enfile son jogging trois bandes et grimpe vers Royat, à quelques kilomètres de Clermont-Ferrand, où elle ¬habite. La romancière prodige de 27 ans, qui consacre une thèse au “corps sportif dans la littérature contemporaine”, aime transpirer sur le chemin du puy de Dôme, ce belvédère aplati au-dessus des nuages. “La course en côte me permet de structurer une histoire. Les idées sont triées, rangées : c'est une espèce de Tetris mental”, dit l'amatrice de jeux vidéo. Surtout, le rythme du corps (au galop) s'accorde à celui de la pensée (à sauts et à gambades), une harmonie pas toujours au rendez-vous chez cette hyperactive, sensible et douée. Il y a à la fois le pur plaisir chimique procuré par le déferlement des endorphines et la sensation, chère aux athlètes, “d'avoir suffisamment de force de caractère pour aller au bout des choses”. “Comme l'écriture, la course est pour elle une nécessité”, appuie Viviane Hamy, l'éditrice de Cécile Coulon. Déjà auteure de six romans, dont Le Cœur du pélican consacré à un ado roi du 800 mètres, la jeune écrivaine se promet de boucler bientôt un premier marathon, histoire de “le faire”, d'être “complètement cassée à la fin”. Pour tenir, elle qui n'a aucunement l'intention de renoncer à “bien bouffer et bien boire” pourra emporter cette phrase d'un autre écrivain en baskets, le Japonais Haruki Murakami : “Durant les courses de fond, le seul adversaire que l'on doit vaincre, c'est soi, le soi qui traîne tout son passé.” Cécile Coulon s'est établie dans la ville Michelin de ses années lycée, à distance raisonnable de son passé ; d'une enfance choyée auprès de parents chercheurs à l'Inra et de deux grands frères, à Saint-¬Saturnin, village construit sur une coulée de lave, à deux pas des lacs auvergnats. Malgré le succès, Saint-Germain-des-Prés n'a jamais aspiré cette grande fan de Stephen King et d'Annie Ernaux, qui avait écrit son premier roman en seconde, “dans le car scolaire” et “durant les heures de permanence”. La plupart des auteurs de sa maison d'édition indépendante ont, comme elle, choisi la province. “Des gens ici, à Clermont, me demandent souvent pourquoi je ne suis pas partie. Mais le milieu littéraire est moins centralisé qu'avant. De nombreux écrivains cherchent une qualité de vie plus agréable en dehors de Paris. Du coup, les œuvres vont changer et se réapproprier les territoires. À cause de l'exode rural, le bouillonnement de la ville a longtemps été au cœur des questions littéraires. Aujourd'hui, il y a presque un exode urbain.”
Accents sensuels et terriens, à la Faulkner et Giono
De fait, le personnage principal de Trois Saisons d'orage, son dernier livre, récemment couronné par le Prix des libraires, est un lieu paumé dans lequel trois générations tentent, en vain, de domestiquer la nature et le destin. Le calcaire de la pierre interdit d'y voir un calque de son village de granit mais l'isolement et la sauvagerie du coin font le lien. “C'est un mélange de la Drôme, où j'ai des attaches, et de certains paysages de chez moi, à la fois grandioses et anxiogènes.” Le paradoxe habite celle dont la prose a des accents sensuels et terriens à la Faulkner ou à la Giono : comment peut-on être si heureux là-bas et accepter d'être loin de tout ? Cécile Coulon offre un début de réponse : “Les humains ne peuvent pas modeler la nature. C'est l'inverse qui se passe, les lieux nous façonnent.” Dans la vraie vie telle que l'écrivaine, dopée au saint-nectaire par son père, la raconte, sa montagne ressemblait plus au décor de La Petite Maison dans la prairie qu'à celui d'une tragédie grecque. “Ado, avec les copains, nous passions nos mercredis et nos week-ends à vélo, à aller les uns chez les autres, à faire ce qu'on voulait. Nos parents n'avaient pas peur, du coup on avait une grande liberté. Quand on a été élevé dehors, c'est compliqué, ensuite, d'accepter un horizon limité.” Mais, dans les poèmes que cette graphomane sème sur Facebook, au milieu de blagues drôlissimes oscillant entre kitsch, cru et humour noir, son village dévoile souvent des contours plus contrastés. Dans ce “paradis sur terre”, il y a des “orages”, une “église sombre” et des “âmes désespérées”.
Je suis quelqu'un qui porte plus de fantômes que d'expériences
“C'est une désespérée qui aime la vie”, constate Viviane Hamy, qui veille, via le réseau social, sur les états d'âme de sa protégée à l'ambition littéraire “si forte”. La benjamine du roman a adopté l'expression d'un de ses amis pour qui “les écrivains sont comme des sismographes : ils ressentent des tremblements là où les gens ne voient qu'une surface plate”. Quand les hormones du bonheur générées par la course à pied ou les rencontres avec les lecteurs, de librairies en festivals, n'ont pas raison de certaines secousses émotionnelles, l'auteure trouve refuge Chez ¬Cécile, le salon de thé d'une amie situé près de chez elle, dans une de ces rues piétonnes du centre de Clermont-Ferrand dont elle aime tant les façades de pierre noire. Les deux jeunes femmes rigolent en buvant de la citronnade bio menthe-romarin-thym ou consolent les ados esseulés qui carburent aux petits gâteaux sucrés. “Elle sait écouter et elle accepte les gens tels qu'ils sont, apprécie la patronne. C'est incroyable tout ce qu'elle connaît de la nature humaine.” Passionnée par les méandres des cœurs comme par la géographie, Cécile Coulon avait su raconter, dans Le roi n'a pas sommeil, l'Amérique sans jamais y avoir mis les pieds. Alors pourquoi pas, comme dans son dernier roman, les tourments d'une mère de famille ¬torturée par son désir pour un jeune homme? “Ça lui vient de sa vie, quand on a vécu certaines choses, on mûrit plus vite”, suggère son amie du salon de thé. En écho, le mur Facebook de l'écrivaine dessine des silhouettes floues, aimées et jamais oubliées. Comment connaît-elle tout cela de la vie? “J'ai lu énormément, et surtout beaucoup de poésie”, a-t-elle répondu à François Busnel, lors d'un récent passage à La Grande Librairie sur France 5. Avant d'ajouter, comme pour définir le métier d'écrire : “Je suis quelqu'un qui porte plus de fantômes que d'expériences.” Un jour, promis, quand elle sera “grande”, “enfin adulte, très adulte” et un peu plus riche, elle ira abriter ses fantômes dans une grande maison bien à elle, avec “un âne et un jardin de fou”, au milieu de ses volcans. Les lieux nous font, et ils nous consolent les jours de grand chagrin.
Jdd Par Anne-Laure Barret
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brilag · 7 months
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Une belle étendue pour deux promeneurs. par brigitte lagravaire Via Flickr : 2015-05-13-Coulon (4n)
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brilag · 9 months
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L'eau est trop chaude, je reste à l'ombre
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L'eau est trop chaude, je reste à l'ombre par brigitte lagravaire Via Flickr : 2015-08-29-Monflanquin (1)
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brilag · 1 year
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Go ! on décolle ! par brigitte lagravaire Via Flickr : 2015-08-29-Monflanquin (14c)
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brilag · 2 years
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L'hiver, les arbres au-dessus du lac par brigitte lagravaire Via Flickr : 2017-01-19-Monflanquin (15)
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brilag · 2 years
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Paisible lumière sur le lac
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Paisible lumière sur le lac par brigitte lagravaire Via Flickr : 2016-12-09-Rastouillac (35)
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brilag · 2 years
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Je crois que c'est leur petit coin de sieste par brigitte lagravaire Via Flickr : 2014-10-27-Monflanquin (2)
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brilag · 1 year
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Lac du Coulon par brigitte lagravaire Via Flickr : IMG (1pn)_20230716_091155 smart
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brilag · 1 year
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Le long du lac du Coulon, juste en-desssous du village de vacances
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Le long du lac du Coulon, juste en-desssous du village de vacances par brigitte lagravaire Via Flickr : brigittephotos-fr.over-blog.com/tag/visites%20et%20randon... 2020-03-23-Feydou (29n)
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brilag · 3 years
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Reflets d'hiver par brigitte lagravaire Via Flickr :
http://brigittephotos-fr.over-blog.com/ 2016-01-21-Monflanq (18)
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brilag · 3 years
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Monflanquin, reflets d'hiver sur le lac du Coulon par brigitte lagravaire Via Flickr :
Voir + : http://brigittephotos-fr.over-blog.com/ 2016-02-24-Monflanquin (6pn)
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brilag · 4 years
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La branche du lac
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La branche du lac par brigitte lagravaire Via Flickr : 2019-01-03-Coulon (3)
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brilag · 4 years
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Vieilles pierres et beaux arbres
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Vieilles pierres et beaux arbres par brigitte lagravaire Via Flickr : 2014-08-29-Boudch (42)
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