INNOVADORES ACOGEDORES, GENEROSOS Y ECOLÓGICOS: JUEGOS OLÍMPICOS DE FRANCIA 2024
INNOVATIVE COZY, GENEROUS AND ECOLOGICAL: OLYMPIC GAMES IN FRANCE 2024
Lema: «Ouvrons Grand les Jeux»
Abramos a lo grande los juegos
Let's open the games big
En 2024, la ciudad quiere responder a las nuevas aspiraciones de los ciudadanos y, en particular, de las generaciones más jóvenes. In 2024, the city wants to respond to the new aspirations of citizens and, in particular, of the younger…
Paris 2024 vows to have "Games wide open" in slogan for Olympics and Paralympics
Paris 2024 vows to have “Games wide open” in slogan for Olympics and Paralympics
Ouvrons grand les Jeux, which translates to “Games wide open”, has been revealed as the slogan for the Paris 2024 Olympics and Paralympics.
The Organising Committee for the Games released an announcement video for the slogan, which offered “an invitation to the world to come and experience a whole set of new emotions together”.
The video includes a fusion of clips from the French capital of many…
Parigi 2024 presenta il suo slogan ufficiale, “Ouvrons grand les Jeux” (Spalanchiamo i giochi) con il gioco di parole tra Jeux (Giochi) e Yeux (Occhi)
e lo fa con un video emozionale bellissimo.
E poi il logo è uno dei più belli da Rio 2016!
p.s.1 C’è anche la versione in inglese ma rende meno.
p.s. 2 E pensare che i Giochi del 2024 dovevano essere a Roma poi un partito a caso, con il vizio di aprire crisi quando non ci sono, si è sfilato ...
France : le fabuleux slogan des JO Paris 2024 dévoilé (vidéo)
France : le fabuleux slogan des JO Paris 2024 dévoilé (vidéo)
Les Jeux Olympiques de Paris 2024 sont un événement de grande attraction à laquelle les nations intéressées par l’olympisme vont participer. Le comité d’organisation a dévoilé ce lundi 25 juillet 2022 le slogan qui incarnera cet événement : “Ouvrons grand les Jeux”.
” Un slogan “simple, mais efficace” pour le président du comité d’organisation Tony Estanguet. Le comité a également dévoilé le…
DISPO SUR TOUTES LES PLATEFRORMES DE STREAMING !!!
Profitons de ce moment où vous êtes tous concernés à fond par la culture (et à juste titre, solidarité avec tous ceux qui morflent) pour voir comment vous allez soutenir cette brochette d'artistes locaux indépendants !
Du rap qui dit des choses. Quelles que soient nos positions par rapport à telle ou telle mesure sanitaire, ça fait un bail qu'on a des choses à redire sur la façon dont les puissants dirigent. Donc parfois l'encre de nos plumes se fait acide, vitriol. Pour l'occasion, j'ai réussi l'exploit de réunir exceptionnellement Ligne 81, groupe légendaire des tréfonds de l'underground belge des années 2010. Sanzio, Furio (Furio Helleightyone) et YPSOS (Ypsos Yps Emsee) m'ont tous gratifié de 16 d'anthologie.
Pour le prod, j'ai fait appel aux énormes Crystal Camino (Jean Uenten et Pascal Demez alias Herrmutt Lobby, Antonino Massimiliano Naso alias Lucania et David Quickels alias Ð ∂ M) qui ont utilisé 2 samples d'un certain Pierre Rapsat (je vous raconterai p-ê cette épopée amusante un de ces 4, belle anecdote !). Au mix et à la cover, encore et toujours nos bons vieux Taipan et 'Daex'
C'est avec ce track que je clôture mon année 2021, j'espère que vous lui ferez bon accueil. Pour 2022, on continuera la série "Juskomsa and Friends" dont ce morceau est l'épisode 4, un mini album 8 titres est prévu pour le début d'année, le fameux livre-album suivra plus tard et d'autres surprises vous enchanteront également. Bonnes fêtes à tous et Force à nous tous dans nos galères respectives. En avant la farandole sur notre morceau de joyeux lurons (disponible sur toutes les plateformes bien sûr !). A bientôt, Peace.
Tar One ft Ligne 81 (Sanzio, Furio, Ypsos) - Chauves-souris
Sanzio :
Les chauves-souris passent pour des pommes pourries
Bienvenue en « Au Secourie » où trop d’Sophie osent encore sourire
Pendant que nobles et bobos jouissent d’un « born-to-rich »
Nos prolos et nos gosses jouent encore les pauvres sous-fifres
Des rôles tout tristes dans des petites prods à la « mords-nous l’tiche »
Sponsos par « Mischina » souscrivons à « Stop Pourliche »
Le couscous sert de soupe populaire
À des populistes aux gros culs qu’on devrait mettre dehors tout d’suite
Nique la charité,
Face à l’avarice les chauves-souris préfèrent s’aliter l’hiver pour mieux s’agiter
L’avant-deux, au printemps des adieux à la précarité,
Pas d’charia, les enfants de la nuit visent la parité,
En prime time vite ouvrons nos p’tites mirettes
Les écolos trouvent le bif’ si vert veulent plus de bicyclettes
Quand la droite accélère en 4x4 la gauche est pris d’vitesse
Le salut passera par un putsch civil ou militaire…
C’est du sang des chauves-souris dont il faut s’nourrir !
Furio :
Plus facile de parler de complot, que de copinage,
d’oligarchie, masqué par les querelles de voisinage
Mais c’est la vérité, grands patrons et ministres se sont rencontrés
à Solvay, à l’ihecs et à l’ulb,
j’ai la conviction qu’il ne veulent plus aider le peuple,
mais les plus aisés, parce qu’ils le peuvent,
mains tendues et culs léchés, paume sur le cœur,
la loi qui règne chez ses faiseurs,
pendant les grandes vacances, Arrétés cruciaux passé au buzzer
Une fois qu’on a voté, terminé bonsoir,
ça pue la merde, tu viens de renifler ton doigt, qui a renié ton droit ?
La démocratie, c’est pour les grands bourgeois, comme au 18e,
le coup de l’ascenseur social je laisse à Fifty Cents,
et qui sème la tempête, récolte des voix,
où est la justice, elle porte ses croix au bord de l’effroi,
je reste lucide, je repense à mes collègues d’usine,
l’idée de la réussite nous désunit, aux portes de l’état
Tar One :
Des jeux, des intrigues, des stratagèmes, des plans
Des « Je », des simplismes, des bas salaires, des rentes
Cogiter, au JT des nouvelles stressantes
Ou très blessantes, me rendent outré, exsangue
Sourires Colgate méprisent sans dents, conséquences sanglantes
Comme une bite, la politique n’en est pas vraiment si sans gland
Mix entre le Gorafi et Groland, supporte plus leur Novlangue
Pas enchanté de les voir jouer de la flûte comme Wolfgang
Pas d’évolution ou à reculons, darwinisme social
Eugénisme via euphémismes, fanatisme cordial
Comment peuvent-ils servir de leurs failles pour se renforcer, merde !
Système boiteux comme après une entorse sévère
Quand parlera-t-on enfin d’extrémistes libéraux
Quand on voit ces ptits blaireaux avec d’horribles idéaux
Qui proposent de laisser crever les vieux pour le bien de l’économie
Fournissent même pas le minimum à ceux qui souffrent et sauvent nos vies !?!
Ypsos :
L'actionnariat profite de la crise et prend du biff sans surprise
Bois nos paroles comme le sang du christ ça endurcie
Et lève les doigts !
Écrase la tête des flics racistes comme des fraises des bois
Ces Ss, j'deteste les voir
s'en prendre aux plus démunis
Comme des colons dans la cale des rafiots
J'crache des glaviots fluos sur des murs gris
Fais péter les ffp3
pour s'proteger des lacrimos
On rêve de voir ces sales mythos s'faire bouffer par les asticots
Des migrants passer à l'assaut sur un Yacht
Mes mutins ont des pavés comme seul bulletin d'vote
J'lacherai pas une larmichette,
le jour de la mort de Charles Michel
On marchera sur les sentiers d'la gloire comme des pachydermes
C'est du sang des chauve-souris dont faut s'nourir
Ceux qui nous mentent sans sourciller avec un grand sourire
On veut assister a l'avènement de notre règne avant d'mourir, au bas mot !
Préfèrant être taxé de populiste que de collabo
Une libre retranscription en français des articles :
https://www.1843magazine.com/features/the-scientists-who-make-apps-addictive
https://www.helloopenworld.com/economie-de-lattention-vers-changement-de-cap-geants-numerique-8454
Nous n’en sommes pas forcément conscients, mais nous sommes les premières victimes de la bataille de l’attention qui a été initiée par les géants du numérique depuis la Silicon Valley. Leur objectif est de maintenir notre attention captive le plus longtemps possible. C’est le retour de la notion de « temps de cerveau disponible ». En avril 2018, la société Impact Mémoire, souligne que notre attention automatique (exogène) par opposition à l’attention volontaire (endogène) permet à notre cerveau de se déconnecter en une demi-seconde de ce sur quoi il est concentré afin de se consacrer à une autre sollicitation et décider de s’y attacher ou non.
À l’université de Stanford, les biais cognitifs qui constituent la base de l’économie de l’attention font l’objet de recherches avancées et d’un enseignement prodigué par le Stanford Persuasive Technology Lab (http://captology.stanford.edu). Ce laboratoire dédié aux technologies de la captologie et à la psychologie de la persuasion a été créé par le Docteur B.J. Fogg en août 1999 (http://captology.stanford.edu/about/about-bj-fogg.html / https://www.bjfogg.com). Depuis, les étudiants qui ont suivi ses cours mettent en pratique leur expertise au sein des différents mastodontes digitaux comme Google (ex. Reeta Banerjee, Experience Researcher), Uber (ex. Shailendra Rao, Navigation experience), Facebook (ex. Ann Hsieh, UX Research and Strategy Lead / Manager), Airbnb (ex. Stephanie J. Carter, Experience Research Manager), Walmart (ex. Jason Hreha, Global Head of Behavioral Sciences), Apple (ex. Terrie Chan, Designer) et surement de nombreux autres…
La captologie se base sur la mise en œuvre de « dark patterns ». Ces modèles de conception visent deux objectifs :
1. Le premier objectif est de travailler sur les biais cognitifs de l’addiction pour nous rendre accroc à ces services en ligne. Parmi les moyens détournés, on retrouve différents composants de la pyramide de Maslow : estime de soi, besoin de reconnaissance, etc. Tout ceci est amplifié par de stratégiques libérations de dopamine, provoquant, et c’est le but, un effet de manque et par conséquent d’addiction…
2. Le premier objectif est de faire le maximum pour nous dissuader de quitter les réseaux sociaux, les applications mobiles, les jeux sur console et ultimement de nous désinscrire de ces services (création d’un sentiment de culpabilité, amplification du phénomène de Fear Of Missing Out, travail sur la dette émotionnelle, complexification de la suppression du compte, etc.)
L'intersection de l'informatique et de la psychologie a été appelé « captologie » par BJ Fogg.
Les réseaux sociaux se basent sur l'un de nos plus puissants ascenseurs émotionnels. Le cerveau humain libère des hormones addictives de plaisir en réponse aux interactions sociales. Ce phénomène se produit également suite à de simples leurres ou simulacres. Les déclencheurs les plus puissants sont les relations aux autres. Nous, nos amis et ceux qui nous suivent nous conduisent constamment à utiliser toujours davantage ces outils.
Facebook, Pinterest et consorts exploitent nos besoins fondamentaux d’appartenance, d’estime et d’accomplissement en vue de distribuer aléatoirement des récompenses virtuelles. Chaque fois que nous ouvrons Instagram, Snapchat ou autre, nous ne savons pas si quelqu'un aura aimé notre photo, laissé un commentaire, mis à jour son statut, ou nous aura tout simplement envoyé un message. Nous ne cessons alors pas de débloquer notre smartphone, faire défiler les différentes applications de social média pour en actualiser inlassablement le contenu… L’objectif de ces entreprises est de nous rendre accrocs, ce qu'elles réussissent parfaitement à accomplir en détournant nos vulnérabilités psychologiques.
Facebook donne par exemple une importance toute particulière à notre nouvelle photo de profil – publique par défaut – dans le fils d’actualité de nos amis, car il sait très bien que c'est un moment où nous allons être particulièrement vulnérable à l'approbation des autres. Les likes et les commentaires obtenus permettent de nous faire replonger continuellement.
LinkedIn, de son côté, nous envoie des propositions de connexion qui se traduisent par une décharge de dopamine : « combien je dois être important pour que l’on s’intéresse à moi ! ». De son côté, la personne a probablement juste cliqué sur une liste de suggestions de contacts sans même y réfléchir. Toutes ces impulsions inconscientes se transforment en devoirs sociétaux, qui contraignent notre attention, et sont revendus pour se transformer en cash, à notre insu.
Plus les produits technologiques exercent d'influence sur notre comportement, moins nous avons de contrôle sur nous-mêmes. Ces acteurs affirment qu’ils améliorent leurs algorithmes pour fournir à leurs utilisateurs ce qu'ils souhaitent. Pour autant, chacun vérifie son smartphone en moyenne 150 fois par jour. Est-ce réellement un choix conscient de chacun ? Nous pouvons en douter. Ces entreprises sont devenues des experts dans l’art de nous inciter à réaliser les choix que, eux, veulent que nous fassions.
Les grands acteurs du numérique ne sont pas pour autant engagés dans un complot malsain dont nos esprits seraient les instruments. Google et Apple n’ont pas entrepris de concevoir des smartphones en vue de créer des machines à cash qui annihilent notre volonté. Pour autant, les objectifs de rentabilité nécessitent de maximiser le temps passé sur ces appareils, et il s’avère que la meilleure façon de le faire est de distiller aléatoirement et arbitrairement des récompenses pour notre cerveau.
Sur un smartphone, ce qui n’est pas nécessairement important pour nous est mélangé à des informations très importantes. Ainsi, l’appareil qui nous permet de jouer ou lire des news people est également celui qui va nous informer que notre enfant est malade. Il n’est alors pas possible de l’éteindre complètement et le laisser derrière nous. D’autre part, nous prendrions le risque de ne pas pouvoir photographier un instant magique à diffuser sur les réseaux sociaux ou shazamer un hit que nous rêvons de réécouter sur iTunes Music.
Certains s’inquiètent du danger de l'intelligence artificielle. Ils s’interrogent sur la maximisation de son potentiel sans pour autant menacer les intérêts humains. Ce piège s’est malheureusement déjà refermé sur nous et porte le nom d’Internet. Nous avons ouvert la boite de Pandore qui s’enrichit constamment de nouveaux moyens pour nous convaincre de réaliser des choses que nous ne ferions pas autrement en nous faisant passer d’un état de transe hormonal à un autre.
Il est important de savoir s’extraire des sphères digitales qui nous oppressent. En théorie, nous avons tous la faculté de nous sortir de ces successions malveillantes d’incitations et de récompenses qui nous manipulent. Peu d'entre nous choisissent toutefois de le faire. Il est tellement plus facile de rester sans rien faire et de continuer à se connecter. Si nous restons captifs de la captologie, c’est alors bien que nous le souhaitons…