Tumgik
#QUINQUENNAT MACRON
albalonga19 · 1 month
Text
THE HOUSE NEXT DOOR
For more than three decades, a handful of brilliant forgers, all of them at the same time renowned painters, worked so hard and so well that today no one can put their hand in the fire and say, without batting an eyelid, that they possess the original of this or that painting, of any famous painter, of this or no matter what other era. The scientific experts, skilled in the most modern techniques…
Tumblr media
View On WordPress
0 notes
dostoyevsky-official · 9 months
Text
Emmanuel Macron voit une "funeste connerie" dans la limitation à deux quinquennats
Le président qui avait, jusqu'ici, toujours botté en touche sur la limitation des mandats présidentiels à deux quinquennats successifs, a tenu des propos très différents lors de la rencontre de Saint-Denis.
En pleine tentative présidentielle de faire redescendre la pression, la sortie d'Emmanuel Macron étonne. Interpellé par Jordan Bardella sur l'hypothèse du retour du septennat, le chef de l'État qui recevait ce mercredi tous les chefs de partis à Saint-Denis a mis les pieds dans le plat.
"Ça a été une funeste connerie de limiter les mandats présidentiels", a lâché le chef de l'État devant les chefs de partis, d'après des informations de BFMTV, confirmant des propos relayés par Jean-Luc Mélenchon.
[...] L'ex-président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand, et très proche du chef de l'État avait d'ailleurs indiqué dans les colonnes du Figaro en juin dernier regretter "la limitation du mandat présidentiel dans le temps". [...] Faut-il donc prendre au sérieux les propos du président tenus dans un contexte de huis clos, sans téléphone autour de la table ni collaborateurs ni journalistes? Dans le camp de la majorité présidentielle, on tente de déminer la polémique. Du côté de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon n'a pas manqué d'épingler les mots du président, en appelant à un "référendum révocatoire" pour contraindre Emmanuel Macron à la démission.
in english: macron calls presidential term limits "bullshit" behind closed doors
16 notes · View notes
claudehenrion · 2 months
Text
“Homme et femme, il les créa”…
Voilà une vérité, tirée de la Genèse, que tout le monde sait vraie depuis la nuit des temps, avant-même les premiers pas de nos ante-ancêtres pré-hominiens. C'est une de ces belles lois “naturelles”, incontournables et éternelles, que refusent d'admettre les plus imbéciles des thuriféraires des théories dont le seul but est d'en finir avec l'humanité : comme ils n'ont pas su s'y intégrer, ils tentent de la détruire : “Plutôt le néant qu'un monde sans moi”. Pourtant, sans elle, aucun d'eux ne serait là pour pérorer (j'ai réussi à ne pas écrire “déconner”! Quelle volonté !) sur les avantages prétendus du “genre” sur le “sexe’‘ ! Dans toute l'Europe, un vent de révolte libérateur contre cette folie ignoble se lève et permet de retrouver l'espoir...
Il a tout de même fallu attendre les années 1980 pour qu'émerge de la gadoue ambiante et rampante (et montante, hélas !) l'idée absurde que le sexe n'avait rien à voir avec la vie, la reproduction, l'hérédité, le ’'soma” –et même le “psychè”, d'ailleurs–, mais qu'il obéissait aux règles frappadingues d'une certaine anti-science, garantie sans conscience et donc proche de la ruine de l'âme… Par un manque de chance total, ces tristes événements arrivaient pendant un court moment de l'histoire de l'humanité où les progrès techniques et scientifiques avaient paru si gigantesques aux hommes de ce temps (les années '80, si proches et déjà si lointaines) qu'ils ont déduit de cette toute puissance fantasmée de toutes pièces, qu'ils étaient si riches, si puissants, si promis à la gloire qu'ils pouvaient se payer le luxe d'être totalement extravagants dans leurs comportements, en plus…
Et c'est là que sont nées des théories… de théories plus irresponsables, plus imbéciles et plus assassines les unes que les autres, qui auraient du trouver leur propre mort (pas propre du tout) dans des délais très courts… mais à qui la folie de notre temps –décidément bel et bien sortie des asiles– a donné un rab’ de survie, portée à bout de bras et contre toute intelligence par les élus de la macronie –que rien, ni dans leur histoire personnelle ni dans la logique des choses, ne destinait à diriger les destinées d'un pays bien à plaindre de n'avoir qu'eux comme guides.
Le mensonge des lois prétendues sociétales –dont pas une seule ne méritait de voir le jour, on commence à le découvrir– a permis que ces idioties criminelles fassent des ravages irrattrapables dans la société française qui, après tout un quinquennat de hollande et bientôt deux de macron, n'avait vraiment pas besoin ce de ça, en plus. Il ne faut pas oublier que ces esprits faibles préfèrent une théorie in-démontrée (car in-démontrable) à toute observation de la réalité. Mais, par fondamentalisme, ces ennemis de la religion chrétienne (Parce que pour l'islam… ils ont bien trop la trouille pour émettre la moindre critique) sont littéralement ''shootés'' à des idéologies qui sont bien plus indéfendables encore que celles qu'ils désignent, de façon méprisante, par “superstitions de vieux bigots ridicules”.
J'évoque ces tristes événements parce que la science la plus pointue vient enfin de “démontrer” ce qui crève les yeux depuis la nuit des temps : l'homme est homme et rien d'autre, et la femme est femme, exclusivement. On le savait, bien entendu… mais pas par les bons “canaux’' ! Par quelles détours faut-il passer, en cette époque folle, pour démontrer (sic !) que le jour n'est pas la nuit –et vice versa ! Mais dans ce cas, comme ça passe par les méandres dits ''progressistes'' (sic ! Pourquoi ?) de l”'Intelligence artificielle’’ –dont aucun journaliste ne sait rien–, ces nuls le croient !
La Presse, d'habitude si prompte à enfourcher toute ineptie pourvu qu'elle soit innommable, a accepté cette entorse à la folie ambiante (NB : c'est assez exceptionnel pour qu'on le remarque !). Tenez-vous bien : l'IA vient enfin d'arriver à convaincre nos illuminés éteints que…“les hommes et les femmes n'ont pas le même cerveau” (sic !)… Et de gros titres osent se gargariser de cette évidence, comme s'il s'agissait d'une immense découverte, alors qu'il y a bien longtemps qu'il a été démontré que tous nos organes sont très “sexués” (et pas seulement ceux auxquels on pense… naturellement), et que le cœur ou le foie d'un homme et ces mêmes organes chez une femme ne fonctionnent de manière identique qu'exceptionnellement . Quand je vous dis que le monde est devenu fou !
Le grand drame qui secoue ce microcosme, pervers mais sur-représenté dans les hautes sphères de notre République vraiment pas regardante sur la qualité, c'est que ce sont des équipes de l'Université de Stanford (où, ayant enseigné en 1968 et 69, j'avais admiré la qualité des hommes et des conclusions) qui écrivent : “Notre étude (…) fournit des preuves irréfutables de différences sexuelles reproductibles et généralisables dans le rôle crucial du sexe en tant que déterminant biologique dans l'organisation du cerveau humain”. Autrement dit, tous ces puceaux-qui se croient asexués par système et “genrés” par chirurgie “dé-plastisante”, sont mis devant la preuve démontrée de la crétinerie des théories indéfendables dont ils ont fait l’alpha et l’omega de la structure du monde. Notre époque et nos contemporains nagent vraiment dans l'absurde... et aiment ça !
Nous voilà ramenés à des évidences qui ne pouvaient être contredites (ou plutôt : “pas l'être”!) que par des esprits incapables de voir ce qui est posé devant leurs yeux, telles que : une femme est une femme et un homme est un homme… ce que nous autres, occidentaux, savons depuis des millénaires : “Dieu les créa homme et femme” (Gn 1, 26-28)… ce qu'un simple coup d’œil suffit pour voir ! Lorsque c'était des hommes qui le disaient (et surtout des hommes blancs, hétéros et catholiques, c'est-à-dire, aux yeux de nos intégristes-des-idées-fausses, le comble de l'abjection), ils soutenaient que tout garçonnet qui dit “je suis une fille” (et vice versa) devait être cru, suivi, et encouragé dans cette dérive de l'esprit, du corps, de l'intelligence, de l'être et du “devenir”. Et de la Vie.
Que croyez-vous qu'il va se passer, à la suite de cet énorme tremblement de terre (qui n'en est pas un !) ? Mais rien, voyons… comme toujours : comme au temps maudit de Mao Tsé-Toung, tout esprit progressiste ou moderniste est convaincu que le “petit livre” a toujours raison contre les réalités… et que la science elle-même a tort, lorsqu'elle ose prétendre que le jour n'est pas la nuit, et le Soleil, pas la Lune. Et il va se trouver des journalistes “dans le coup” (à Libé et à l'Obs) pour continuer à défendre l'indéfendable, soutenir l'insoutenable et appeler “vérité” tout mensonge, même énorme, même “pas possible”. Et la récente loi macronique qui force les parents de pauvres gosses à la dérive à “déconner” plus que permis… va garder ses insanités criminelles… C'est notre époque qui veut ça.
On ne peut que souhaiter ardemment que ce “système” meure ou soit tué… Après tout, la “mort” définitive des manifestations les plus terrifiantes de la folie ne devrait pas plonger dans le désespoir beaucoup de gens, parmi ceux qui ne sont pas déjà contaminés par ces horribles pathologies, sorties de cerveaux profondément atteints… au point de ne plus pouvoir imaginer de salut en dehors de la maximisation des tares indélébiles de leur mal (NB : On peut noter que les partisans d'une Europe-caricature (tels par exemple un Macron ou une Ursula von der Leyen) sont déjà dans le même processus : Ça ne marche pas ? Ça n'a jamais marché ? Il faut et il suffit, ’'donc”, de doubler la dose de tout ce qui va déjà mal…).
Tout un arsenal se prétendant “intellectuel” a contribué à installer un système a l'allure iso-scientifique à la mode “Lissenko”, pour faciliter l'installation d'un doute dit légitime sur la seule chose qui ne soit pas discutable dans toute l'humanité (et dans la vie, plus généralement) : la séparation, qui est et ne peut être que “de définition” entre un Homme et une Femme, et leur parfaite non-identité sexuelle. Et dire qu'il faudra des décennies pour que les cons cèdent… s'ils le concèdent un jour !
H-Cl.
3 notes · View notes
aurevoirmonty · 4 months
Text
«Baisser la part du nucléaire dans notre électricité»: Elisabeth Borne annonce la fermeture de la centrale de Fessenheim (2020)
«C’est un moment historique», se félicitait Borne, alors ministre de la Transition écologique et solidaire de l’Agenda 2030.
«C’était effectivement un engagement d'Emmanuel Macron.»
Deux ans plus tard, en pleine crise de l’énergie, Borne fait un virage à 180° et explique que «la décision a été pris(e) dans le quinquennat de François Hollande».
«Ne vous sentez-vous pas responsable de la situation dans lequel (sic) nous nous trouvons, d’avoir commis une erreur?», lui demande alors un journaliste de cour.
Pas du tout.
2 notes · View notes
albad · 11 months
Text
Tumblr media
☠️ GOUVERNEMENT EN GUERRE CONTRE L’ÉCOLOGIE
La trumpisation du gouvernement Macron est chaque jour plus évidente. Autoritarisme, violences policières, complicité avec l'extrême droite, capitalisme débridé et traitement des opposants sous l'angle du terrorisme. A présent, c'est un discours climato-négationniste qui s'exprime au sommet de l’État !
Marc Fesneau, le ministre de l'agriculture, vient de déclarer sur France Inter que les températures sont «normales pour un été», alors même que ce mois de juin a été le plus chaud depuis 2003, et que les températures de l'Océan battent tous les records.
Marc Fesneau est lié à tous les lobbys les plus polluants et toxiques : proche de la FNSEA, le syndicat de l'ago-industrie, mais aussi des lobbys de chasseur et des pesticides, il a aussi décoré le chef d'un lobby de la viande. Et son ancienne directrice de cabinet travaille aujourd’hui pour une firme vantant les engrais chimiques... Ce n'est plus un ministère, c'est un club de lobbyistes. La sortie de Marc Fesneau sur le climat n'est pas un accident, elle s'inscrit dans une politique cohérente. Celle d'une guerre systématique contre l'écologie. Quelques rappels, rien que ces derniers mois :
➡️ Juillet 2023 : le PDG de Total, Patrick Pouyanné, incarnation vivante du désastre climatique reçoit la Légion d'Honneur par le gouvernement.
➡️ Juin 2023 : dissolution des Soulèvements de la Terre, l'un des mouvements écologistes les plus puissants d'Europe, réunissant 150 000 personnes et des dizaines d'organisations. Le mouvement est administrativement détruit, une attaque inédite contre les luttes pour le vivant.
➡️ Mai 2023 : Emmanuel Macron réclame «une pause» dans la réglementation européenne sur les normes environnementales.
➡️Mai 2023 : Marc Fesneau est interrogé à l'Assemblée à propos d'une étude qui établit l’agriculture intensive comme la première cause de la disparition des oiseaux en Europe. Il ricane sans faire attention à un journaliste qui le filmait : «T’as vu, j’ai dit du bien des pesticides !»
➡️ Avril 2023 : un rapport révèle que les banques françaises ont été «les principaux soutiens européens à l'expansion des énergies fossiles» en finançant les grandes entreprises du pétrole et du gaz à hauteur de 11,9 milliards de dollars l'année passée. En 2022 les États ont versé 1097 milliards de dollars de subventions aux énergies fossiles, un record. Une somme colossale qui aurait pu permettre d'organiser une sortie rapide des émissions de CO2.
➡️ Mars 2023 : l'État déploie 4000 militaires, des drones, des blindés et des hélicoptères pour écraser une marche pour l'eau à Sainte-Soline. En deux heures, 5000 grenades sont tirées par les gendarmes. Plusieurs centaines de personnes sont gravement blessées, dont des dizaines mutilées et deux dans le coma.
➡️ Novembre 2022 : Marc Fesneau, dans un exercice d'inversion dont les macronistes sont coutumiers accuse les opposants aux mégabassines d'être «anti-écologiques».
➡️ Octobre 2022 : le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin qualifie les manifestants de Sainte-Soline d'écoterroristes. Un vocabulaire emprunté à l'extrême droite. Ce discours prépare l'opinion à la répression extrême qui aura lieu plus tard : l'envoi de brigades anti-terroristes contre des membres des Soulèvements de la terre.
➡️ Juillet 2022 : Macron nomme Christophe Béchu ministre de l'écologie, un politicien de droite extrême, homophobe, qui n’a jamais travaillé, ni de près ni de loin, sur le dossier environnemental. En revanche, il s’était opposé à l’interdiction des néonicotinoïdes tueurs d’abeille.
➡️ Janvier 2022 : Macron reconnaît que la sortie du glyphosate, pesticide qu'il s'était engagé à interdire, n'est plus à l'ordre du jour. Un acte de soumission à l'agro-industrie et aux lobbys pétrochimiques.
Ces gens ne sont pas corrompus, ils sont la corruption incarnée. Macron prétendait que la priorité de son quinquennat serait l’écologie, et appuyait même : «Make Planet Great Again» dès 2017, dans un cynisme absolu.
C’est vrai, l'écologie est bien une priorité du Macronisme, mais pas dans le sens où on l'imagine : le pouvoir met toutes ses forces dans la destruction maximale de l’environnement, dans le soutien des écocidaires, et dans la répression des mobilisations pour le climat, les ressources et la biodiversité.
Contre Attaque
2 notes · View notes
At the moment I have the feeling Emmanuel is getting older and Brigitte younger. She is so pretty and as has already been said, she seems much more confident. That's so nice.
Brigitte’s words... 😜
"Le seul avantage de ce quinquennat, c'est que notre différence d'âge se réduit à vue d'œil", (Emmanuel Macron : vérités et légendes by Arthur Berdah)
1 note · View note
univers-jdr · 5 days
Text
Vivre en Macronie Année 5 : Très envie de les emmerder
Une BD carrément politique et engagée, et pourtant très drôle. Suivez les quinquennats d’Emmanuel Macron croqué par le dessinateur Allan Barte, qui fait trembler la macronie avec ses dessins. Un regard critique et humoristique sur ceux qui nous dirigent. En Marche… et en image ! « Très envie de les emmerder » nous ramène de mai 2021 à mai 2022. Pour la dernière année de son quinquennat, Emmanuel…
Tumblr media
View On WordPress
0 notes
sarahc351 · 20 days
Link
0 notes
thierrylidolff · 1 month
Text
« SEXISME INSIDIEUX DANS LA SPHÈRE DU POUVOIR « 
ARTICLE – “J’y suis confrontée tous les jours” : dans le camp présidentiel, le “sexisme insidieux” derrière la “parité de façade” Article rédigé par Margaux Duguet. France Télévisions. 21/04/2024 Brandie comme la grande cause des deux quinquennats d’Emmanuel Macron, l’égalité femmes-hommes est encore loin d’être une constante dans les rangs de la majorité. (ASTRID AMADIEU / FRANCEINFO) A…
Tumblr media
View On WordPress
0 notes
domomir · 2 months
Text
Choc des savoirs pour l’école inclusive : l’aporie scélérate
Cet article a été initialement publié dans l'Expresso du Café pédagogique du vendredi 22 mars 2024.
Si pendant le premier quinquennat présidentiel d’Emmanuel Macron la politique éducative fut singulièrement marquée par la thématique de l’école inclusive, le second quinquennat apparaît quant à lui marqué par la réforme dénommée par Gabriel Attal « choc des savoirs ». Alors que viennent d’être publiés les textes officiels relatifs à cette réforme et que l’on a pu accéder à la réunion en visioconférence convoquée par le Premier ministre et la ministre de l’Éducation nationale avec les chefs d’établissement pour leur expliquer la réforme, il est possible d’analyser l’articulation entre ces deux politiques. Et là, un constat s’impose : rien ne va de soi.
Une évidence ? Vous avez dit « évidence » ?
Tumblr media
« Évidemment que notre objectif de l’école inclusive et notre priorité pour l’école inclusive demeurent. » a affirmé le Premier ministre lors de sa visioconférence avec les chefs d’établissement. Un peu plus tôt dans cette même réunion, la ministre Nicole Belloubet avait tenu à préciser : « La deuxième priorité sans doute que je me fixe, c’est de donner une réalité à l’école inclusive ». L’affaire semble donc résolue. Il n’y aurait aucune contradiction entre la construction de l’école inclusive et la réforme qui vient d’être promulguée.
Pourtant, la question s’est posée. Elle a d’ailleurs été posée par les chefs d’établissement lors de la visioconférence. En effet, tant dans la communication préalable à la promulgation de la réforme que dans les textes officiels de sa promulgation, la thématique d’une école aspirant à devenir pleinement inclusive n’apparaît pas clairement. Lors de son passage au ministère de la rue de Grenelle, Gabriel Attal y a fait très peu référence. Dans les textes officiels de la réforme du choc des savoirs, la volonté inclusive est absente du champ lexical : on n’y trouve aucune occurrence sous quelque forme que ce soit du mot. Tout au plus le mot « handicap » apparaît-il dans le décret relatif au redoublement (une fois pour l’école publique et une fois pour l’école privée) et dans la note de service (une fois). Aucune référence n’est faite aux élèves présentant des besoins éducatifs particuliers. Cette discrétion ne peut qu’étonner dans une réforme qui touche profondément à l’organisation pédagogique en vue d’améliorer l’efficacité des apprentissages de tous les élèves.
La ministre Nicole Belloubet, ancienne rectrice, possède une expérience reconnue des réalités de la chose scolaire, contrairement au Premier ministre plus à l’aise dans la gestion des recettes de la communication politicienne. Et la ministre a reconnu que tout n’allait pas vraiment de soi. Lors de cette étonnante visioconférence, elle a ainsi affirmé : « j’ai bien pris conscience et j’ai pu le constater sur le terrain, nous avons des difficultés à accueillir l’hétérogénéité des élèves telle qu’elle se présente ». Un peu plus loin, elle a aussi tenu à préciser : « Ce qui ne nous empêchera pas, en tout cas ce qui ne m’empêchera pas de réfléchir sur un meilleur fonctionnement de l’école inclusive et une aide plus importante – je ne sais pas encore de quelle manière – à apporter aux équipes pédagogiques pour l’accueil des enfants dans toute leur diversité. Car je sens bien qu’il y a là une difficulté que rencontrent les équipes pédagogiques ». Ce faisant, la ministre indique qu’elle a conscience de deux choses : d’abord que notre école, au lendemain d’un premier quinquennat présidentiel qui voulait que l’école française devienne « pleinement inclusive », est encore loin du compte et que les enseignants sont en difficulté face à la diversité des profils des élèves, ensuite que la réforme qui vient d’être lancée n’apporte pas de solution pour y remédier et qu’il faut encore y réfléchir. Il y a un fossé entre la posture assurée du Premier ministre et l’analyse experte de la ministre. Ce qui n’étonnera pas les acteurs avisés de la question scolaire.
Le discernement de l’équipe pédagogique, voilà la clé !
Mais dans son intervention, le Premier ministre a fait une référence à la note de service : « Et c’est pour ça que la note de service et les textes sur ce sujet-là se fondent vraiment sur le discernement de l’équipe pédagogique qui doit elle-même être capable d’organiser les choses de sorte que l’école inclusive reste évidemment une réalité pour tout le monde. » Outre que littéralement, cette phrase renvoie les enseignants dans leur coin et leur assigne la responsabilité de l’école inclusive, elle suggère que la note de service traite du sujet. Prenons donc le temps de l’analyser à cette aune.
Cette note de service est signée par le directeur général de l’enseignement scolaire, Édouard Geffray, qui fut nommé à ce poste sur la fin du quinquennat de Jean-Michel Blanquer en juillet 2019, alors que la loi pour une école de la confiance était votée et qu’elle contenait un chapitre consacré au renforcement de l’école inclusive. À la même période, l’un des bureaux de la Dgesco était d’ailleurs baptisé « bureau de l’école inclusive ». On peut envisager que le texte de la note de service a été travaillé au sein de la Dgesco en faisant plus ou moins appel aux membres de cette administration. Mais le texte final est évidemment fixé par le regard politique du ministre, voire du Premier ministre. On ne s’étonnera donc pas outre mesure des premiers mots de cette note : « Depuis 2017 », c’est-à-dire depuis l’élection d’Emmanuel Macron, comme si tout commençait à ce moment-là et qu’avant, il n’y avait que désolation et décadence scolaire. La ficelle est grosse. Elle témoigne surtout du fait que la volonté politicienne prévaut sur le contenu pédagogique de cette note de service destinée aux agents de l’école. On le verra plus loin.
La note commence par identifier une cible parmi les élèves : « les 10 % des élèves français les plus faibles, issus majoritairement de milieux défavorisés » en référence à PISA. On évoque chez eux « l’installation durable de la difficulté scolaire » et « des élèves en grande difficulté à l’entrée en sixième ». Comment ne pas percevoir dans ce portrait pédagogique celui des élèves orientés en Segpa de collège ? Or, ces vingt dernières années, les effectifs de Segpa ont été diminués de 32 %. Ils ne représentent plus que 2,3 % des élèves de collège. De deux choses l’une : soit on a sous-orienté volontairement ou non les élèves en grande difficulté scolaire vers les Segpa et le constat est désormais redoutable dans les classes ordinaires, soit on envisage sans le dire explicitement de supprimer bientôt les Segpa pour y substituer les groupes en français et en maths, ce qui aurait un coût budgétaire moindre. En effet, rappelons que la Segpa, rejeton des Sections d’enseignement spécial pour les élèves issus des classes de perfectionnement de l’école primaire, est actuellement la seule forme pédagogique dérogatoire au collège unique, avec son équipe pédagogique spécialisée, ses horaires spécifiques, ses effectifs réduits à 16 élèves par division, et son introduction appuyée des enseignements technologiques et préprofessionnels. La note de service indique que cette structure peut être associée à la nouvelle organisation si les équipes pédagogiques le souhaitent. On voit mal ce qui pourrait les y motiver.
Les besoins, mais quels besoins ?
La note introduit rapidement la notion de « besoins » des élèves et celle de « groupes de besoins » en français et en mathématiques. Mais on s’aperçoit que ces notions sont étroitement corrélées au niveau scolaire des élèves et à leurs difficultés. Comme si on voulait justifier la doxa du Premier ministre qui prétend que groupes de niveau ou groupes de besoins, c’est du pareil au même. D’ailleurs, la présentation des trois objectifs de la nouvelle organisation fait explicitement référence au niveau des élèves et non plus aux besoins de remédiation et de renforcement dans telle ou telle partie des enseignements : ce qui identifiera les groupes d’élèves, c’est « leur degré de maîtrise des connaissances et des compétences requises » en distinguant « les aptitudes des élèves, selon leur niveau, des plus fragiles aux plus avancés ». CQFD : il s’agit donc bien fondamentalement de groupes de niveaux et non de groupes de besoins tels qu’ils sont envisagés dans les modèles didactiques internationaux.
Les auteurs de la note de service ont pourtant connaissance de ce que sont normalement des groupes de besoins. Ils l’évoquent dans le paragraphe sur le réexamen de la composition des groupes pour lequel il faut « tenir compte de la progression et de la diversité des besoins des élèves, selon les disciplines mais aussi, par exemple, les chapitres des programmes ». Une telle stratégie relève effectivement de la pédagogie de remédiation en groupes de besoins, mais elle demande une grande agilité organisationnelle avec des périodes courtes et une parfaite concertation des professeurs concernés pour harmoniser leurs progressions afin de ne pas mettre à l’écart des élèves. Ce n’est pas ce qui est proposé ici. Au contraire, la rigidité est encadrée avec rigueur : elle met en majorité ce qui désarticule le groupe classe (2/3 des semaines entières de l’année scolaire) et met en péril la progression commune de référence. Le risque d’obtenir le contraire de ce qui est officiellement visé est flagrant.
Pédagogie spécifique ou pédagogie inclusive ?
Dans les objectifs assignés à cette réforme sont convoquées deux notions importantes : une « action pédagogique ciblée » et des « approches personnalisées ». Curieusement, cette mise en avant de ces deux notions pédagogiques tendrait à inférer qu’elles ne seraient pas requises lors de l’enseignement ordinaire pour tous, en classe entière. Or, ces deux notions sont fondamentales dans la pédagogie inclusive qui devrait être celle qui prévaut dans une école devenue pleinement inclusive. Ici, elles ne seraient mobilisées que dans une organisation pédagogique semi-ségrégative en groupes de niveaux qui séparent les élèves en catégories hiérarchisées. Par essence, on se trouve là dans une aporie : faire de la scolarisation inclusive en séparant les élèves en catégories. Ce que l’on reproche à la Segpa de collège deviendrait donc la norme tout au long du collège pour tous les élèves. Qui plus est, le troisième objectif assigné à la réforme est « Renforcer la confiance des élèves en leur capacité d’apprendre et de réussir au collège ». Implicitement, cela signifie que cet objectif serait jusque-là délaissé dans l’enseignement usuel. Quel désaveu pour une école réellement inclusive !
D’ailleurs, à la lecture de cette note de service, on peut s’interroger sur la valeur de l’enseignement ordinaire en classe entière tel qu’il est pratiqué jusqu’à maintenant. En effet, le Dgesco précise que l’organisation en groupes « permet d’alterner, toujours en référence aux programmes, les temps en groupes pour répondre aux besoins des élèves, qui ciblent des connaissances et des compétences précises, et des temps en “groupe classe” ». De fait, en miroir, on ne comprend pas ce qui serait enseigné pendant la période de « groupe classe » et qui ne relèverait pas de « connaissances et de compétences précises » répondant aux besoins des élèves : ce serait donc un enseignement imprécis qui ne répondrait pas aux besoins des élèves. Mais alors, à quoi bon cet enseignement ? Ne faudrait-il pas logiquement mettre tout l’enseignement en groupes ? Mais… Les classes ne sont-elles pas elles-mêmes des groupes ? Finalement, ne conviendrait-il pas plus simplement d’alléger leurs effectifs pour se rapprocher des normes européennes en la matière ? Pourquoi créer cette usine à gaz dans les collèges en déconsidérant l’enseignement délivré en classe entière ?
Puisque c’est la volonté du Premier ministre
La réponse est sans doute inscrite dans cette mise en garde : « le retour à un enseignement en classe et non plus en groupes, durant un temps à définir par les équipes […] doit demeurer l’exception au regard du principe ». Il s’agit d’abord de se conformer à une injonction politique formaliste et non de prendre réellement en considération la situation appréciée par les professeurs. Ainsi, en voulant justifier que le début de l’année se déroule en classe entière, la note de service indique que « le premier temps de l’année peut être nécessaire pour mieux observer les élèves dans la classe et dans l’acquisition des apprentissages de manière à comprendre leur profil et à identifier les besoins ». Cela semble être parfaitement logique et légitime. Mais alors, pourquoi cette même note ignore-t-elle le cas où les professeurs ne constateraient pas une grande variété des niveaux et des besoins didactiques dans la classe ? Cette hypothèse est écartée par principe. Serait-elle donc si peu plausible ? Eh bien oui, puisque le Premier ministre en a voulu ainsi.
Mais alors, qu’enseignera-t-on en groupes que l’on n’enseignerait pas en classe entière ? La note nous dit : « Pour l’ensemble des groupes, les programmes et les attendus de fin d’année sont identiques. Afin de garantir leur acquisition progressive par les élèves, les démarches didactiques et pédagogiques sont adaptées aux besoins de ceux-ci. Les séances en groupes ciblent certaines compétences spécifiques qui répondent aux besoins particuliers des élèves ». Comment ne pas se demander pourquoi cela ne serait pas possible en classe entière tout au long de l’année ? Pourquoi serait-il indispensable de déstructurer les classes entières pour le faire, notamment dans les groupes qui n’auront pas des effectifs réduits ? Et finalement, ces prescriptions ne devraient-elles pas être celles qui prévalent dans une pédagogie inclusive au sein d’une école de droit commun où chacun a sa place et dans laquelle prévaut l’accessibilité pédagogique ? Eh bien, ce n’est pas le choix du Premier ministre. Le sujet est clos, quoi qu’en pense la ministre qui veut y réfléchir.
Cachez cette stigmatisation que je ne saurais voir
Sentant le danger provoqué par la déstructuration des classes en groupes de niveau hiérarchisés, les rédacteurs de la note ont introduit cette prescription : « L’organisation retenue doit permettre de se prémunir de tout risque d’assignation des élèves ». Malheureusement, s’impose à l’esprit du lecteur qu’il y a ici ce que l’on appelle un vœu pieux. La rigidité de l’organisation avec la majorité du temps de français et de maths en groupes de niveau ne peut qu’aboutir à cette assignation. Pour le comprendre, on se référera aux célèbres travaux du sociologue Erving Goffman sur le processus de stigmatisation de l’individu en raison d’un « attribut [qui] constitue un écart par rapport aux attentes normatives des autres à propos de son identité ».
De la même manière, les auteurs ont tenu à préciser que l’affectation des élèves doit s’effectuer sans prendre en ligne de compte la situation de handicap. Cette référence s’inscrit dans le vœu pieu précédent : elle rend compte justement d’un risque quasi inévitable, et cela d’autant plus que la majeure partie des élèves en situation de handicap, notamment ceux qui bénéficient d’une Ulis ou d’une UEE, présentent des troubles des fonctions cognitives ou du neurodéveloppement qui perturbent leurs performances d’apprentissage. Il se retrouveront donc systématiquement dans le groupe des élèves les plus faibles ; de même que les élèves présentant des troubles spécifiques du langage et des apprentissages, les élèves allophones nouvellement arrivés, les élèves issus de familles itinérantes et de voyageurs, les élèves décrocheurs.
Dubitation ?
Au final, on est loin d’une réforme qui contribue ou même préserve l’aspiration à ce que notre école soit une école pleinement inclusive. En séparant les élèves selon leur niveau scolaire, en redynamisant la pratique du redoublement, en renforçant la difficulté d’acquisition du diplôme national du brevet devenu un examen de passage au lycée, en créant une filière de « classe préparatoire à la classe de seconde », on favorise toutes les dynamiques scolaires d’autrefois qui privilégiaient la compétition, les séparatismes pédagogiques, et la relégation progressive des perdants hors du champ scolaire. Et prétendre le contraire fait naître un constat, celui d’une aporie scélérate.
Dominique Momiron
0 notes
albalonga19 · 1 month
Text
DAS HAUS NEBENAN
   Mehr als drei Jahrzehnte lang hat eine Handvoll brillanter Fälscher, die alle gleichzeitig berühmten Maler waren, so hart und so gut gearbeitet, dass heute niemand mehr die Hand ins Feuer legen und ohne mit der Wimper zu zucken sagen kann, dass er das Original dieses oder jenes Gemäldes, irgendeines berühmten Malers, besitzt.  dieser oder egal welcher anderen Epoche. Die wissenschaftlichen…
Tumblr media
View On WordPress
0 notes
ecouterradio · 4 months
Link
Macron saison 2 #RTL #podcastRTL
0 notes
claudehenrion · 4 months
Text
''Relancer le quinquennat... ''
Depuis quelques semaines, la Presse, fatiguée sans doute de nous répéter les mêmes balivernes sur les victoires des ukrainiens et les défaites des russes (quand vont-ils enfin ouvrir les yeux ?), sur la ''seule solution'' (?) au Moyen-Orient (les impossibles ''deux Etats''), sur la non-connexion entre la délinquance et la violence... et l'immigration (sic !), a reçu un nouvel os à ronger : ''Macron, chercherait un cap pour 2024'', après une année difficile (NDLR pourquoi une seule ? Depuis qu'il est là, les tuiles succèdent aux crises et les catastrophes aux mauvaises nouvelles !) (NB : ce ''billet'' a été écrit juste avant la ''conférence de presse'' d'hier).
Ça, au moins, c'est de la nouvelle, et heureusement qu'on a des journalistes bien payés pour nous dire comment va le monde ! Car si on comprend bien (ce qui, après bientôt 8 années de lavage de cerveau et de mensonges ''en même temps'', force l'admiration pour le peuple français !), la France ne serait donc même plus gouvernée ''à vue'', mais trimballée, baladée, au pifomètre ou en fonction des vents : on cherche chaque jour ce qu'on va bien pouvoir raconter le lendemain, et si on trouve, c'est une journée faste ! Mais le plus terrible, dans cette constatation qui aurait du être faite depuis bien longtemps, c'est que les grosses lettres des ''unes'' de nos quotidiens sont le reflet de la dramatique vérité ! Pardon de revenir, une fois encore, sur l'Ecclésiaste et son ''Malheur à la cité dont le roi est un enfant'', mais si vous me proposez une citation qui décrive mieux que celle-là l'état de décomposition avancée de notre pauvre France en train de faire naufrage... je la fais mienne !
A la limite, on pourrait comprendre cette valse-hésitation d'un Président qui a été propulsé à ce poste par le plus inexplicable des hasards (car je ne veux pas revenir –comme il faudrait pourtant le faire, si on veut trouver de vraies explications à notre drame actuel-- sur l'immense scandale Fillon, qui a fait entrer notre pays dans la smala des républiques bananières... qu'il n'a plus quittée, depuis !), et qui aurait aimé laisser dans l'histoire une autre trace que celle, lamentable, de son règne-pour-rien : peut-être, semble -t-il penser, qu'une idée géniale pourrait encore sauver l'in-sauvable ? Beaucoup –dont moi-- sont convaincus qu'il est déjà trop tard. Mais d'un autre côte ''tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir''...
On sait qu'il existe une théorie, qui fut vite qualifiée de complotiste par les seuls complotistes qui existent, ceux qui croient (dis)qualifier par ce titre ceux qui ne pensent pas comme eux (l'expérience permettant de considérer cette théorie comme plus-que-probable) : l'évolution à moyen terme du monde est menacée par ''les cauchemars made in Davos'', dont la perversité ravageuse est disponible dans toutes les librairies, sous le titre de ''The great Reset'' (la grande Réinitialisation), poison violent signé Klaus Schwab. Force est de constater que le monde est dirigé par des vampires dont la seule mission est de mettre en place les non-systèmes inventés par un petit groupe d'illuminés. Il est alors facile de comprendre qu'un président qui doit ''détricoter'' tout ce qui existe, mais sans que ça se sache, n'a pas un job facile. Dans ce contexte, avoir l'air de ne pas avoir de cap peut ne pas être aussi idiot que ça en a l'air... Les intéressés nient cette immense conspiration... mais on ne les croit pas : ils mentent sans cesse !
En réalité, la vraie question est ailleurs : qui peut affirmer que les français, dans leur immense majorité, ont envie de ''sauver'' ce quinquennat qui ne peut logiquement plus l'être ? Et qui peut croire qu'ils pourraient majoritairement souscrire aux visions apocalyptiques que leur laissent entrevoir, comme seul futur, toutes les non-solutions garanties que leur proposent les dystopies ''davossiennes'' ? Autre manière de poser ce problème insoluble : il est difficilement concevable qu'un Président sans boussole détruise autant de choses, toutes dans le même sens, dans l'Histoire, les mœurs, les habitudes, les relations entre citoyens, la culture, la composition du corps social et le système de référence de ses habitants et de ses nouveaux arrivants... ce qui donnerait raison à ceux qui disent ''envahisseurs'' pour parler d'eux... Les réponses semblent autant ''d'allant-de-soi'' à ceux qui se sont juré qu'on ne les y reprendrait plus. Mais pour les autres ?
Dernier point qui mérite d'être pris en considération au lieu d'être ''disqualifié'' avant même d'avoir été étudié : devant la destruction systématique de tout ce qui fut, de ce qui est, de ce que les français voudraient voir maintenu et continué... on se souvient de cette vieille phrase tirée du célèbre ''Sapeur Camembert'' de nos grands-pères : ''pour combler un trou, il suffit de faire un trou un peu plus grand, juste à côté'', idée de génie que tous nos présidents depuis un demi-siècle ont utilisée, en ne résolvant aucun de problèmes qui se posaient à notre pays mais en ''refilant'' toutes les décisions structurantes à ce truc terrifiant qui a usurpé le nom –anciennement respecté et attractif-- de ''Europe'', ce ''bien'' (?) qui s'est révélé pire que le ''mal'' qu'on prétendait soigner (à défaut de le guérir...) en se recommandant de lui... Que tout est donc compliqué !
La relance (ou pas) des 3 années qui restent de ce quinquennat terrible pour la France –qui s'estimera chanceuse si elle existe encore après avoir été soumise à un tel essorage pendant deux fois cinq ans (mathématiquement, ça fait dix ans de trop !), ne semble être désirable que pour le seul Macron –et les quelques prébendiers qui lui restent encore fidèles en titre-- mais vraiment pas pour le peuple français qui le démontre à longueur de mécontentements catégoriels, d'abstention-comme-jamais nulle part ailleurs, et de ras-le-bol perceptible jusque dans les ''dîners en ville'' qui pourtant, lui furent longtemps favorables (tout le monde peut se tromper !).
S'il a vraiment besoin de faire quelque chose –pour se faire croire à lui-même qu'il existe-- il lui suffit de découvrir enfin que tout ''changement-pour-le-changement'' n'est pas un ''progrès'', et que, par conséquence, il serait plus efficace, dans l'intérêt commun, qu'il arrête de nous terrifier avec des bobards en chapelets sur des virus inventés, sur des gaz à effet de serre ou de dessert, inventés aussi, sur des ''transitions climatiques'' fantasmées et inutiles et de ''transition'' totalement inutile --mais terriblement coûteuse ! Par exemple, en signe de sa bonne volonté et de son désir d'un authentique ''changement utile'', il pourrait arrêter de nous dresser les uns contre les autres, à propos de chacune de ses idées-qui-ne-sont-que-mauvaises et ne peuvent que nous séparer en groupes hostiles –toujours au nom d'un prétendu désir d'union sacrée que personne n'a jamais vu... (un peu comme le Pape François, qui fabrique sans nul besoin un risque de rupture avec l'Eglise d'Afrique –la principale force et la dernière chance de la chrétienté-- à propos du simulacre de bénédiction des ''couples'' homosexuels... ce qui n'était vraiment pas la première urgence, en ce moment !)
En conclusion (puisque, comme aimait à le répéter Flaubert ''seuls les imbéciles veulent conclure'' (sic !), je vais me permettre, en ce début d'année, de vous recommander, chers amis-lecteurs, de vous procurer (et de lire !) deux livres qui sont indispensables pour qui veut comprendre pourquoi nos élites indignes de leurs responsabilités mènent si mal les affaires du monde –et les nôtres : le premier –déjà cité ci-dessus-- est le désespérant livre de Klaus Schwab, ''The great Reset '', en français : la grande Réinitialisation (Ed. Forum Publishing), et le second (dont nous parlons souvent dans ce Blog) est ''La gestion de la barbarie'' de Abou Bakr Naji (Ed Eyrolles). Ces deux ouvrages ne sont peut-être pas les seuls qui permettent de ''comprendre demain''. Je les crois néanmoins à la fois nécessaires et suffisants. Bonne lecture à tous ceux qui voudront savoir à quelles sauces indigestes ils vont être ''bouffés'', dans un futur qui, hélas, semble de plus en plus proche...!
H-Cl.
5 notes · View notes
aurevoirmonty · 2 years
Text
Tumblr media
« Un brin de nostalgie demeure : ces femmes soumises à présent aux mêmes contraintes sur le marché du travail rêvent parfois d’hommes doux, tendres et attentionnés. Elles aimeraient que leur compagnon soit ce qu’elles furent jadis pour eux : un ange de consolation dans un monde froid et concurrentiel. Mais cet “homme déconstruit” est bien sûr incapable de donner ce qu’on lui demande, car il est aussi malmené par le salariat moderne. Cependant le féminisme affirme que cette incapacité lui est congénitale. C’est pourquoi l’égalité hommes/femmes est devenue le grand projet du quinquennat de Macron. Cela sert à blâmer les hommes pour des souffrances qui dérivent de l’organisation générale de la production, mais que l’oligarchie donne pour émanant de leur nature mâle. Ainsi tout continue comme avant, vers la marchandisation générale. »
Radu Stoenescu, « La femme, ange déchu ? », dans le dernier numéro de L’Incorrect.
5 notes · View notes
frank-bou-hassira · 5 months
Text
Macron, Sarkozy et les autres… Les présidents face à l’impossible récit de leur quinquennat
Frank Bou-Hassira : http://dlvr.it/T0nwSt
0 notes
holybridget · 5 months
Text
Affaire Gérard Depardieu : plus de 600 artistes signent une « contre-tribune » pour « briser la loi du silence ».
Bolloré organise la propagande réactionnaire.
E. Macron les soutient et c'est inquiétant.
La cause du quinquennat: éradiquer les féministes hystériques du paysage politique français!
0 notes