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elmaxlys · 2 years
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Le Chad Gallimard
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rollingstonemag · 6 years
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INTERVIEW - Rencontre avec Pål Waaktaar (a-ha) au festival de Carcassonne
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Le groupe des années 80 aux tubes planétaires, a-ha, a fait escale au festival de Carcassonne. Dans le cadre magique du théâtre Jean-Deschamps, le trio norvégien a offert, à un public de fans venus parfois de très loin pour les applaudir, un condensé de leurs plus grands succès dans une ambiance électrique et festive. L’occasion de retrouver le guitariste et compositeur du groupe, Pål Waaktaar pour parler de la tournée mais aussi de ses nouveaux projets
Comment se passe la tournée Electric Summer Tour avec a-ha?
Dans le passé, nous avions peu joué en extérieur, du coup cela rend cette tournée intéressante pour moi. J’ai toujours envié des groupes tels qu’Arcade Fire qui ont de nombreux musiciens sur scène. Cette fois, avec a-ha, nous avons une grande équipe et même une section cordes, on peut tester de nouvelles choses et je suis content de la façon dont notre show est réalisé.
© Alma ROTA – Rolling Stone France
Qu’est-ce qui te plaît le plus dans cette tournée ?
Les déplacements (rires)… Plus sérieusement, c’est bon de sentir que tes chansons sont toujours appréciées par le public. Tu sens que tu signifies quelque chose pour les gens, tu te sens connecté à eux.
Qui a lancé l’idée de réunir a-ha pour cette tournée et un album acoustique ?
On nous l’a demandé tellement de fois que je crois que j’ai juste fini par dire oui cette fois-ci ! À une certaine époque, tous les groupes faisaient des sessions Unplugged, mais nous étions toujours trop occupés à travailler sur un nouvel album. On préférait créer de nouvelles chansons que de revisiter nos vieux tubes.
La dernière fois que nous avons échangé, vous alliez commencer les répétitions de l’album acoustique. Quelle chanson est la plus réussie selon toi ?
C’est difficile à dire car quand un album est fini, je le mets de côté, parce que je suis trop dedans, et je le réécoute peut être cinq ans après, avec de la distance. Mais, c’était une belle expérience de se retrouver tous dans la même pièce et de répéter les morceaux. La façon dont sont enregistrés les albums à l’heure actuelle est tellement différente. Les musiciens peuvent être dans des studios à des milliers de kilomètres les uns des autres et bosser sur les mêmes chansons à distance. Pour cet album acoustique, j’ai vraiment aimé travailler façon ‘old school.’
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Tu apprécies toujours de jouer tes vieux classiques ?
Certains oui (rires). C’est aussi bon pour un groupe de jouer des morceaux qui sont moins joués habituellement. Tu dois trouver un équilibre entre tes tubes et les autres titres.
Les voyages t’inspirent. Est-ce que tu écris de nouveaux titres en ce moment ?
Dans chaque ville où nous passons, j’essaie de sortir mon carnet de notes et ma guitare mais c’est difficile de trouver le moment de calme nécessaire à la création où tu peux vraiment te concentrer. Dès que tu te poses, on te dit qu’il faut ranger tes affaires et bouger. Mais j’arrive toujours à faire quelques ébauches, prendre quelques notes, bidouiller une chanson que j’ai en stock pour un autre projet. J’ai plein de choses sur le feu.
Tu as annoncé la sortie en vinyle, mi-août, du deuxième album de ton premier groupe, The Bridges, un album qui n’était jamais sorti. Tu peux nous en dire un peu plus sur cet album, Poem ? Pourquoi le sortir maintenant ?
Parce c’est un très bon album (rires). The Bridges étaient composés de quatre membres : Magne et moi, Viggo à la batterie et Erik à la basse. Depuis que nous avons enregistré cet album, Viggo me demande chaque année de le finir et le sortir et j’ai dû lui dire oui au moins cinq fois dans les années 90. Et puis, un jour, un mec a transféré les bandes analogiques d’environ 8 titres et j’ai été très surpris par ce que j’ai entendu. On était fauchés à l’époque et je pensais que le travail qu’on avait réalisé en studio était un peu pourri mais en réalité, c’est du bon travail et on dirait que cela a été enregistré hier. À l’époque, on bossait comme des dingues et on était très ambitieux. On répétait pendant des heures et je trouve que les chansons sonnent toujours super bien.
L’envie de partir en Angleterre (…) et devenir célèbres, nous est venue très jeunes
Cet album n’est jamais sorti car Magne et toi avez rencontré Morten et monté le groupe a-ha ?
Non, on a rencontré Morten plus tard. Avec Magne, on voulait partir en Angleterre et devenir des pop stars avec notre groupe The Bridges mais les deux autres membres ne voulaient pas nous suivre. On s’est retrouvés à deux et il n’y avait aucun intérêt à finir l’album car le groupe n’existait plus. Je crois qu’on a utilisé l’argent qu’il nous restait pour partir à Londres.
À l’époque, comment as-tu concilié tes études et le fait de vouloir faire carrière dans la musique ? Est-ce que vous avez eu le soutien de vos proches ?
Magne et moi étions au lycée. Plus le groupe devenait bon, plus nos résultats à l’école devenaient mauvais. L’envie de partir en Angleterre, comme Jimi Hendrix, et devenir célèbres, nous est venue très jeunes, vers 14 ou 15 ans je crois. Aucun groupe n’avait, à cette époque, quitté la Norvège. Pour des norvégiens, cette idée était ridicule alors on ne l’a pas crié sur tous les toits. Mais, plus on travaillait nos chansons et plus le groupe devenait bon, moins on arrivait à imaginer que les gens ne puisse pas soutenir notre super projet.
Il paraît que tes profs à l’école te surnommaient ‘L’invité’ ?
Oui, c’est vrai. Au lycée, on pouvait écrire nous-mêmes nos mots d’absence et j’étais très créatif (rires). J’avais toujours une bonne excuse pour ne pas aller à l’école.
Quelles ont été tes influences musicales sur l’album Poem ? (le premier album, Fakkeltog, était fortement influencé par les Doors, ndlr)
On a changé le nom du groupe de The Bridges pour Poem parce que je ne voulais plus qu’on nous assimile aux Doors. J’en avais ras le bol d’entendre les gens dire : « Oh mais c’est les Doors ! » Donc, c’était fini avec les Doors. J’avais lu pas mal de choses sur les synthétiseurs et pour moi, il nous en fallait absolument sur ce nouveau projet. J’ai vendu ma belle guitare Gibson pour acheter un des premiers synthés de Roland. On a acheté des synthés assez tard mais ils sont bien présents sur certaines chansons de l’album. À l’époque, on écoutait les premiers groupes punk (ils étaient arrivés tardivement jusqu’en Norvège) et aussi toute la new wave avec des groupes comme Joy Division ou Echo and the Bunnymen.
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Tu es aussi inspiré par la littérature et la poésie ?
Oui. C’était bien avant l’arrivée d’Internet. Je passais mon temps à jouer au détective, à fouiller partout pour trouver des idées. Pour la musique, j’allais chez les disquaires en étant persuadé qu’il y avait quelque chose pour moi là-bas, quelque chose de très important qu’il me fallait trouver. C’était pareil avec les livres. Je lisais quelques pages et je reposais le livre dans la bibliothèque. Je cherchais la pièce manquante, la source d’inspiration. Par exemple, une chanson comme Living a Boy’s Adventure Tale vient de L’idiot de Dostojevski. Dans le livre, à un moment, un personnage dit à un autre : »you are living a boy’s adventure tale » et j’ai gardé cette phrase. Pour The Sun Always Shines on TV, j’avais entendu un présentateur météo dire cette phrase à la télévision. Je recherche des déclics partout pour me sortir de ma routine personnelle, de ma façon de penser, pour m’emmener ailleurs. C’est ça une influence : Elle doit te mener sur un autre chemin que le tien.
Quels sont les particularités de Poem ?
Le premier album était très introverti. Les chansons pouvaient faire jusqu’à dix minutes. C’était un album concept. Avec Poem, la plupart des chansons sont plus structurées, concises, sculptées de façon traditionnelle avec un couplet et un refrain. On ne peut pas dire que nous avons essayé de faire un format ‘radio edit’ car la radio n’existait pas en Norvège à l’époque, mais on a cherché à rendre les titres plus accrocheurs.
Je recherche des déclics partout pour me sortir de ma routine personnelle, de ma façon de penser, pour m’emmener ailleurs
Pourquoi sortir cet album en si petite quantité (environ 700 vinyles) ?
Ne vous inquiétez pas, je crois qu’on va en presser beaucoup plus ! C’est un album qui contient des contenus rassemblés dans un booklet : des coupures de journaux de l’époque, des photos, des histoires, plein de souvenirs… Le gars qui s’en est chargé a fait un super boulot !
Poem renferme des versions embryonnaires de chansons que l’on retrouve sur les deux premiers albums d’a-ha ?
Oui, en quelque sorte. On retrouve notamment Soft Rain of April et Scoundrel Days et quelques bribes de paroles, par-ci par-là. Quand cela a commencé à décoller pour a-ha, on avait de moins moins de temps pour écrire de nouvelles chansons alors on a dû aller voir ce que nous avions en stock, dans nos tiroirs.
Comment un titre comme The Juicy Fruity Song devient le hit Take On Me ?
J’y ai travaillé ! On a fait au moins quatre à cinq versions de cette chanson. On avait un couplet et un riff mais pas vraiment de chorus. Après avoir vécu un bon moment à Londres, on avait compris qu’il fallait avoir un bon gros refrain. Dans la démo finale, c’est ce qu’on a fait. C’était la même chose avec Scoundrel Days (qui s’appelle The Leap sur l’album Poem). Le couplet et 80% des paroles sont là mais pas le refrain. J’avais surtout un refrain plutôt instrumental. Puis, avec a-ha, j’ai créé un refrain chanté.
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Si tu devais choisir une chanson de chacun de tes groupes dont tu devrais te souvenir pour toujours, laquelle serait-elle ?
Ce n’est pas facile à faire comme exercice ! Mais je suis très content de la chanson Fakkeltog sur l’album Poem. Le concept était que la première chanson de notre deuxième album devait résumer tout ce que nous avions fait dans le passé et nous devions construire le reste à partir de cela. Il y a une autre chanson dans cet album qui correspond totalement à qui je suis, à tout ce qui m’intéresse au niveau harmonique, c’est Need No Doctor. Pour a-ha, il y aurait beaucoup de titres. Dans la setlist du concert de ce soir au festival de Carcassonne, nous jouons la version démo de Train of Thoughts que j’aime beaucoup.
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Pour Savoy, je choisirais particulièrement les titres que j’ai co-écrits avec ma femme Lauren, Lackluster Me, Whalebone ou Velvet, des titres où je peux nous voir tous les deux dedans. Et sur notre dernier album, j’aime tout particulièrement Falls Park.
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En 2014, tu as sorti un titre solo sous ton nom, Waaktaar, est-ce une expérience que tu vas renouveler ou bien tu as toujours du mal à t’envisager comme soliste ?
En ce moment, j’ai un grand débat avec moi-même sur ce que je vais faire après cette tournée. J’écris et enregistre des chansons tout le temps et je peux les emmener dans tellement de directions différentes, selon mes envies. J’essaie de trouver le projet sur lequel je vais me lancer. Il y a des choses, si tu es dans un groupe, qui doivent être construites avec le temps, sur la durée… et cela me prendrait bien trop de temps de prendre ce chemin là maintenant. Le train est déjà passé pour moi. Il faut juste que je trouve quoi faire et comment, en sachant que je ne peux pas revenir à mes 18 ans, et que j’ai envie de continuer à produire des chansons.
Viggo Bondi dit qu’il attend toujours ton appel pour reformer The Bridges, tu en aurais envie ?
On se parle beaucoup avec Viggo et il est très excité à l’idée de sortir Poem. Mais, à l’époque, on répétait avec le groupe cinq fois par semaine, pendant des heures et des heures. On était dingues et revenir à ce niveau-là, je ne suis pas sûr que cela va arriver.
Et écrire pour les autres ou une BO de cinéma ?
Cela ne m’apporte pas la même énergie. Une BO, pourquoi pas, mais tu dois être en osmose avec le réalisateur. Ma femme, Lauren, bosse sur plusieurs projets de films alors si je devais composer une BO, je le ferais d’abord pour elle.
Propos recueillis et traduits par Alma ROTA
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maureenp-blog1 · 7 years
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Les Muses, extrait 1
Un silence paisible de campagne régnait dans la grande maison , baignée par la douce chaleur des rayons de soleil de l’été qui entraient obliquement , par la fenêtre de la chambre d’Isabelle. Étendue sur le ventre , sur son lit , la tête soutenue par son poing elle lisait « Phèdre » de Racine , émue par la beauté des vers encore plus que par l’histoire , des larmes de nerveuses coulaient le long de ses joues rosies , elle ne pouvait rien entendre , rien voir , les yeux embués, la tête lourde , les idées confuses. C’était en vain que ses parents l’appelaient , sa mère vint la prévenir que les Lecomte des amis de longue date de la famille étaient venus avec leur fille Kate et leur fils ,François , c’était un jeune homme de 20 ans , gauche , maigre , au regard évasif , les traits fins d’une jeune fille et un air maladif qui n’était pas à son avantage. Isabelle et lui bien qu’ayant 4 ans d’écarts avaient partagés leurs jeux étant enfants , la petite Isabelle à 3 ans , enfant turbulente et vives s’était tout de suite liée à François , 7 ans ,lorsque les parents de ce dernier vinrent s’installer à quelques minutes de chez eux. A 8 ans , Isabelle en paraissait , mentalement parlant en avoir 12, tout deux partageaient les même discussions , François aimait à lui raconter de vielles légendes , pris on ne sait où qui fascinait la petite fille déjà rêveuse à cette époque , tout deux cachés sous une table , dans un coin , se promenant aux alentours de la grande maison , découvrant la nature en bons enfants de campagnes , parlaient longtemps ensemble. Quand elle eut 13 ans , pour François comme pour tout jeune amoureux , elle devint une autre , elle était devenue une jeune fille , moins espiègles , taciturne , tout deux disputaient de moins en moins maintenant que les jeux d’enfants étaient terminés. François allait à l’école publique , Isabelle également ,déjà tous l’aimaient , elle était belle et mystérieuse , tous étaient fascinés , et l’on attendait avec impatience son arrivée. , c’était elle avec ses réparties pleines d’esprit, qui animait la galerie. Tandis que François , timide et silencieux peinait à se faire des amis , Isabelle indifférente à tout et à tous était adulée , on ne peut qu’incriminer le paradoxe humain mais aussi le physique ingrat du pauvre jeune homme. La jeunesse tout en étant en pour a de grands élans passionnés , est aussi la plus superficiel, les qualités intérieurs d’un jeune garçon ou d’une jeune fille doivent , pour espérer être remarqués, inévitablement être accompagnés de qualités extérieurs , ce qui faisait défaut au jeune François. Kate quant à elle de 4 ans l’aînée de François ne partageait pas leurs jeux et préférait rester avec les adultes à écouter la musique des parents d’Isabelle de la musique toujours moderne et toujours variée.
Isabelle ne parlait pas souvent pendant les dîners absorbée par ses romans , ses pièces de théâtres , le spectacle de danse qu’elle était allée voir le soir précèdent parfois même les ouvrages philosophiques qui étaient toutes sa vie d’enfant unique , cependant elle écoutait quand c’était nécessaire ce que les parents du jeune garçon disaient , elle souriait aux plaisanteries , observait du mieux qu’elle pouvait chaque gestes, elle attendait avec impatience la fin du dîner. Elle ne put comme toujours s’échapper.
« Isabelle tu ne voudrais pas qu’on sorte plutôt ? » demanda François timidement alors qu’ils avaient quittées la table et que les parents avec Kate étaient allés dans le salon.
«Pourquoi ?:
Décontenancé le jeune homme répondit simplement « Pour parler »
« Bon, très bien sortons » finit elle par dire avant d’avoir hésité
Le jeune garçon ne s’attendant pas à une réponse positif était effrayé.
« Tu es belle, Isabelle » dit-il encore
« Merci François » répondit elle étonnée par ce compliment qui sortait de la bouche de François
Le vent chaud de cette soirée d’été tels des nymphes joueuses , soulevaient de temps en temps les cheveux de Isabelle qui ne bronchite pas et restait pensive comme à son habitude , François la regardait fasciné.
« Je viens de terminer « Phèdre » tu connais ? » demande Isabelle
« Non… je ne connais pas qu’est-ce que c’est ? Un roman ? »
Isabelle agacée par son ignorance
« Non, c’est une pièce de théâtre, de Racine un auteur du 17 me » elle finit cette phrase avec l’air supérieur d’adolescentes trop cultivée pour son âge qui en a tiré une profonde vanité
« C’est un très beau siècle »
« Oui… mais je préfère le 19 me siècle avec ses fiacres, ses robes, sa musique » dit Isabelle rêveuse, ses yeux brillaient « Lis-tu souvent ? »
« Non » répondit François navré de ne rien trouver à lui dire qui ferait plaisir à ce qu’il considérait déjà comme une grande âme, inaccessible pour lui si pauvre d’esprit quelques fois.
« C’est bien dommage, je ne sais pas pourquoi vous avez tous déclarés la guerre à la lecture , c’est ce siècle qui vous monte à la tête vous êtes plus pressés que les machines qui y ont vus le jour Karl Marx n’aurait jamais pu imaginer que cette machine loin de libérer l’ouvrier le rend encore plus exclave »
« J’ai déjà entendu parlé de Karl Marx, c’est lui qui a dit que la religion était l’opium du peuple »
« Oui c’est lui , j’ai justement lu cette œuvre là »
« Tu pourrais me la passer » dit il
« Tu as dit que tu ne lisais pas »
« Je pourrais apprendre à aimer »
« Eh ben comme tu veux , ça m’est égale , je vais te le prêter »
Et elle l’entraina dans sa chambre, comment décrire alors la joie de ce pauvre garçon qui n’aurait jamais imaginé être dans ce lieu si intime de la fille qu’il aimait. Elle lui donna une pile de livres.
« Remmène les vite, je tiens beaucoup à eux tu sais » dit-elle en le regardant dans les yeux
Le jeune homme mit les 3 mois suivants à lire tous les romans de la jeune fille, comme un travail à faire absolument, ils auront tant de choses à se dire après se disait il entre deux chapitres d’un roman Ses parents se étonneront beaucoup de le voir lire lui qui n’avait jamais touché à un seul livre de leurs bibliothèque mais sa sœur Catherine également.
« Il ne touche pas à nos livres et c’est ceux d’une autre maison qu’il dévore » plaisantais son père avec les parents d’Isabelle.
Il les rapporta en fin de mois de Novembre. Isabelle comme toujours était dans sa chambre elle jouait du piano, un air de Beethoven. François reste près de la porte n’osant pas la déranger, il l’écoute jouer, ses cheveux étaient attachés en un chignon découvrant sa nuque, si François avait été plus artiste il aurait remarqué dans les gestes à peine visibles une certaine beauté, une sensualité. Il fixait sa nuque que quelques mèches de cheveux frôlaient quand elle bougeait. Elle s’arrêta enfin, pour se retourner elle faillit crier tant elle était surprise.
« Ah c’est toi » dit-elle en reprenant ses esprits « Tu m’as fait une de ces peurs. Tu as mes livres, il n’est pas trop tôt tu es très lent à la lecture toi »
Elle le débarrassa des livres et les posa sur un meuble.
« Comment c’était ? » demanda-t-elle
« J’ai beaucoup aimé chacun d’eux »
« Que pense tu du roman de Stendhal « Le rouge et le noir « ne pense tu pas que Julien est un garçon tout à fait dicté par son orgueil ? »
« Oui c’est vrai » répondit le jeune homme qui n’avait guère eut l’esprit à faire des analyses psychologiques et philosophique. Quant à Isabelle elle était folle de joie que quelqu’un d’autres ait lu ces romans, d’avoir quelqu’un avec qui en disputer. Elle le fit asseoir sur une chaise en face d’elle qui était au bord de son lit, et elle parlait et parlait de tous ces romans, celui-ci essayait d’intervenir tant bien que mal. Cependant il savait maintenant que faire avec elle, il fallait qu’il ressemble à ces héros dans ces œuvres là pour lui plaire, c’était puéril il le savait mais elle ne vivait pas dans son monde ni dans leur monde. Il avait d’abord pensé à se jeter à ses genoux et pleurer en baisant ses mains et en lui déclarant tout son amour mais il le savait c’était de l’exagération et elle était trop intelligente. Cependant il n’opta pas pour une démarche intelligente, il n’osa rien ce jour-là mais quelques mois plus tard après avoir repoussé le jour. C’était au printemps, dans le jardin des parents où il l’avait fait sortir pendant que leurs parents disputaient à l’intérieur. Son cœur battait à 100 à l’heure au point qu’il ne pouvait plus dire un mot. Isabelle gardait le même état que d’habitude. Il se décida à prendre la parole.
« Isabelle, regarde-moi »
Celle-ci s’exécuta étonnée de la demande
« Qu’y a-t-il tu as l’air malade » dit-elle en riant
Il lui saisit les deux mains, il tremblait à ce premier contact
« Et tu as les mains moites » reprit elle se doutant d’une déclaration, elle se tut pour ne pas l’intimider.
« Isabelle, voilà déjà combien d’années que l’on se connaît ... »
« Oh oui ça c’est vrai, depuis si longtemps » répondit elle rapidement
« Il est vrai que nous n’avons jamais été proches mais moi je t’aimais déjà, je t’aime Isabelle, je sais que toi tu ne m’aimes pas mais voilà… »
« François mais… » Dit la jeune fille confuse
« J’ai lu tous ces livres pour te plaire tu sais »
« C’est si gentil à toi » reprit la jeune fille malheureuse de ne pas trouver de réponse positive pour François et surtout outrée par sa réponse qui le diminuait à ses yeux
Celui-ci lâcha les deux mains d’Isabelle après les avoir embrassées
« Papa et maman vont sûrement bientôt vouloir partir »
Il se sauva presqu’en courant. Après cette déclaration Isabelle due l’ignorer voyant l’inutilité qu’il y aurais à vouloir se lier d’avantage avec quelqu’un qui en espérait trop. Isabelle alla étudier l’art à Paris quelques années après , elle avait 18 ans, tandis que François étudiait l’architecture. Ils se revirent lors d’une réception que les parents de François avaient organisé en l’honneur de Isabelle qui était diplômée, c’est là qu’Isabelle rencontra Catherine. François et Isabelle disputaient assis sur une table.
« Tu étudiais quoi déjà à ton école ? »k
« La peinture, le dessin, la mode, la musique aussi »
« Que vas-tu faire après ? »
« Je veux devenir peintre, pas question que je devienne professeur ou un truc dans le genre »
« Je n’ai jamais sue que tu peignais quand je venais chez vous, soit tu étais au piano, sois tu lisais »
« Je n’avais pas le matériel nécessaire et je ne sais pas je ne voulais pas que mes parents saches que c’était ma passion »
« Bah, dit-il en riant, pourquoi ça ? »
« J’ai jamais su » dit-elle en allumant une cigarette « Parfois on s’ignore sois même je me demande à quoi ça tiens… »
« Tu fumes ? Depuis quand ? »
« J’avais 19 ans quand j’ai pris ma première clope »
« Mais pourquoi ? »
« J’en sais rien je m’emmerdais »
« Tu sembles changée Isabelle »
« Parce que mon air rêveur s’en est allé ? »
« Oui, exactement »
« Mais tu es toujours aussi jolie » ajouta t’il
Elle lui sourit chaleureusement
« Merci »
Des souvenirs lui reviennent, ce jour de printemps où il lui avait dit qu’il l’aimait…
« Et toi ? Tu as changé ? » Demanda Isabelle
« J’en sais rien, je n’ai pas cette faculté de m’en rendre compte »
« La plupart des gens ne s’en rendent pas compte , je trouve que physiquement tu as changé , tu gardes la barbe maintenant. Depuis quand est ce que tu es architecte ? »
« Oui depuis 3 ans»
« Tu aimes ? »
« Ca a toujours été ma passion »
La disputions s’éteignit ainsi, quelques fois François essayait de la relancer sans succès, Isabelle était trop difficile à distraire pour cette petite âme simple et sans passions. Isabelle, en écoutant le mot passion employé dans ce contexte n’y comprenait rien. Isabelle et François se revirent pendant trois années à ces réceptions organisées par les 4 vieux amis, François était souvent invité chez les parents d’Isabelle et inversement, cette dernière savait que ses parents ne seraient pas contre un mariage. Pendant ces 3 années Isabelle eut une relation passionnée et très physique avec un homme de 10 ans son aîné, elle avait au début de la relation 21 ans. L’amour est, bien que les âmes d’artistes comme celles, d’Isabelle ont du mal à vouloir accepter, toujours un cliché, c’est d’une banalité à en faire pleurer. Isabelle avait cru à l’originalité de cet amour, elle avait tant lu et analysé de grands romans et avait appris que souvent ces amours avaient une maigre raison d’exister et que la flamme était éphémère car ne tenant qu’à une chose elle-même fragile. Cependant, quand il fut question de réalité la jeune femme se trouva sans ressources nécessaires pour s’excuser d’aimer, elle aimait tous les romans qu’elle avait tant adulés et qui se trouvaient dans cet homme entre deux âges. Cet amour dura 2 ans et s’éteignit à la façon des « amours imaginaires » dans une grande haine de celui qui avait le plus aimé, dans ce cas Isabelle. Quant à François, sa vie amoureuse commença avec fracas, il avait rencontré une jeune femme qui l’aima à en vouloir se suicider et qui le laissait presqu’indifférent il aurait tant voulu que ça soit Isabelle et quelques fois il en devenait cruel avec elle qui en souffrait terriblement. Celle-ci mourut tragiquement après 1 ans et demi d’un terrible accident de voiture à 19 ans, lui en avait 25 au début de leurs amours. Il porta le deuil 1 ans par remords de ne pas l’avoir aimé et parce qu’étant un peu croyant il pensait qu’elle serait heureuse de le voir la regretter après lui avoir causé tant de peines. Un Dimanche à un dîner en famille, Isabelle se retrouva assis en face de François, il y avait tant de monde et de bruits que leur conversation à tous les deux fut ignorée.
« On m’a dit pour ta petite copine » dit-elle
« Oh tu sais j’ai déjà passé ce stade depuis quelques mois, elle est morte depuis près de 2 ans maintenant »
« Tu dois l’avoir sacrément aimé pour faire un si long deuil » dit-elle d’un ton semblant indifférent
« Non justement je ne l’aimais pas mais elle si c’est dommage quand même, qu’est-ce que tu veux on ne peut pas plaire à tout le monde»
« Eh bien, tu le dis de manière si aisée » dit Isabelle surprise de son aplomb, elle en parut même amusée
« Il faut dire les choses telles qu’elles sont. J’aurais bien aimé que ce soit toi tu sais »
La jeune femme sourit
« C’est bien mon malheur d’être né laid qu’est-ce que j’y peux ? »
« Tu as du charme, c’est encore mieux qu’être beau, tu veux savoir ? Les beaux me dégoûte, je veux bien croire qu’il y en a de très bien car être beau autant qu’être laid est un grand hasard mais pour l’instant je n’ai pas de preuve qu’il en existe de bons parmi ces chanceux »
François posa ses deux bras croisés sur la table
« Si tu n’en a pas la preuve d’ici 10 ou 20 ans tu sais où me trouver » dit-il
Isabelle lui sourit
« Eh ben c’est fou dis donc , on a été très proche enfant »
« Oui c’est fou , et maintenant…. »
Silence .Isabelle recommence à parler
« On sort ce soir, en boite de nuit, avec ta sœur et des amis , ça te plairait ? »
« J’en sais rien, je n’y vais pas souvent mais… ça se pourrait que je vous rejoigne »
«Pas grand fêtard hein ? Tu ferais mieux de te décider, Kate te donneras le nom de la boite, si tu veux nous rejoindre… »
Ils se turent tous les deux, Isabelle vida son verre de vin et remercia pour le diner. François hésita longtemps à les rejoindre, ils étaient partis, regrettant de ne pas être avec eux il se rendit directement au lieu de rendez-vous. Le groupe d’amis dansaient déjà sur la piste comme des fous, mais François n’avait d’yeux que pour Isabelle qui riait et chantait à tue-tête avec sa cigarette à la main, il la trouvait belle, mais si changée. Ils se revirent de temps en temps quand Catherine qui s’était liée d’amitié avec elle l’invitait à passer une folle soirée entre amis. François lui observait de loin, et ne se mêlait pas à eux, cependant quand ils rentraient, ils restaient seules un instant et disputèrent de tout et de rien. Isabelle eut d’autre relations sentimentales mais si peu importante qu’elle pouvait se permettre d’en parler à François qui lui avait des aventures, même avec des femmes mariées, histoires qui faisaient rire Isabelle aux éclats. Ils s’arrangeaient à se voir après les soirées entre amis, dans la maison familiale des Lecomte où Isabelle était traité en nièce, c’étaient des heures et des heures de discussions entre amis, où l’on parlait de sa journée, on philosophait un peu et on parlait de ses rêve .C’était presqu’une évidence qu’ils se mettraient en couple, sans s’aimer d’une autre manière. Puis François la demanda en mariage comme ça pour savoir si c’était possible, sans réfléchir Isabelle accepta pour faire plaisir et aussi parce qu’elle avait une grande angoisse, celle de finir seule, elle était jeune et belle il fallait qu’elle en profite avant de ne plus intéresser personne en s’enlaidissant et même en s’engraissant pour finir SEUL. La solitude ce mot la terrifiait au point que ses crises nerveuses lui reprenait rien qu’en y pensant.
« Epouse moi Isabelle, après tout qu’est-ce que tu y perdras, lui avait-il dit, tu finiras par m’aimer avec le temps ou du moins si ça n’arrive jamais ce seras pas grave »
« Bien mais à une condition jamais tu ne me retiendras de ne rien faire, j’aurais droit à avoir des amants et toi aussi, on dormiras bien évidemment dans le même lit, et pas d’enfants »
« Pas d’enfants ? » répéta t’il l’air terrifié par cette condition qui effaçait l’autre
« Oui pas d’enfants je veux bien qu’on couche ensemble si tu en as envie mais arrange toi à ne jamais me faire d’enfants»
« Mais… et nos parents que diront-ils ? »
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elmaxlys · 2 years
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90 notes - Posted March 19, 2022
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Rereading WoK is amazing literally the first thing we see of Adolin is that he's pissed off at Sadeas talking wow
91 notes - Posted October 15, 2022
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@space-diablo replied to your post “what’re y’all’s favorite birds?”:
Ravens
​Woo! I hope you like it! :D
Referenced from a pic by Régine Le Courtois Nivart
118 notes - Posted December 15, 2022
My #1 post of 2022
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shaking crying throwing up
578 notes - Posted December 6, 2022
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elmaxlys · 2 years
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I posted 10,007 times in 2022
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#avant je les lisais à la bibliothèque mais ils ne les ont plus maintenant alors je cherche désespérément à trouver les anciennes couvertures
My Top Posts in 2022:
#5
To celebrate his win as sexiest man in the Cosmere here are some Kaladin doodles I've made in the last few days
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83 notes - Posted October 18, 2022
#4
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86 notes - Posted October 26, 2022
#3
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89 notes - Posted March 19, 2022
#2
Rereading WoK is amazing literally the first thing we see of Adolin is that he's pissed off at Sadeas talking wow
90 notes - Posted October 15, 2022
My #1 post of 2022
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306 notes - Posted December 6, 2022
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