Tumgik
#cette ville me fascinera toujours
queer-frenchmermaid · 2 years
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Les Lillois ont toujours un temps d'avance. Par exemple, les pompiers font sonner l'alarme à 11h45 tous les premiers mercredi du mois au lieu de midi.
Et là ça fait péter des feux d'artifice dans tous les coins, calmez vous le 14 c'est demain
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chroniques-russes · 5 years
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Le Transsibérien : Novosibirsk
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Novosibirsk est, selon beaucoup de guides qui souhaitent mettre en avant leur ville, le centre de la Russie. Notre guide personnelle, Lioudmila, a évidemment déconstruit ce mythe, ou du moins l’a expliqué : la ville peut être considérée comme le centre de la Russie en prenant le parallèle qui traverse le pays, et donc en minimisant le poids de la Sibérie centrale et orientale jusqu’au Kamtchatka. Cette même ville est extrêmement récente : construite à la fin du XIXè sous les ordres d’Alexandre III et son oukaz visant à exploiter l’un des plus grands ponts ferroviaires de Sibérie, elle fête à peine ses 125 ans. En effet, cela se ressent du point de vue architectural : on est frappés, en sortant de la belle gare anis, de découvrir une ville presque entièrement constituée de gratte-ciels constructivistes avec, pour une ville russe, peu d’églises. Novossibirsk était déjà peu peuplée à ses débuts, et le communisme a détruit la plupart des édifices religieux, nous raconte Lioudmila avec émotion. Elle est fervente croyante et pratiquante, et nous fait part de son soulagement de voir la jeunesse russe se réintéresser à la religion, le tout sous les flocons devant un monastère couleur or. On pourrait en effet croire à tort que Novossibirsk manque un peu de la spiritualité de ses collègues de l’Ouest ; mais elle est riche d’une culture sibérienne à la croisée des continents et d’une histoire séculaire. Cette culture est notamment relatée en couleurs par le peintre Rerik, dont le musée à l’ambiance intimiste vous plonge dans un voyage questionnant l’être, le monde et la nature. 
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Le français y est particulièrement populaire : si, de manière générale en Russie, la langue a gardé un prestige et un rayonnement que même nous, indigènes, ignorons, elle irradie d’élégance et nous suit dans notre voyage aussi. Le milieu des chauffeurs de taxi est un peu le premier cristallisateur de cette prise de conscience : il y avait deux types de situations. Soit le chauffeur nous écoutait silencieusement déblatérer en français, puis timidement nous faisait confirmer à la fin de la course qu’il avait bien identifié la langue sur un sourire ; soit il était totalement réceptif et entamait une discussion qui se résumait aux mots suivants :
« Vous êtes françaises ?
-          ­Oui, en effet.
-          Ah, c’est la langue de l’amour.
-          C’est ce qu’on dit.
-          Ma femme adore la France. Elle a déjà voyagé à Paris. »
Cet intérêt étendu jusqu’en Sibérie me fascinera toujours. Outre les clichés et l’obsession parisienne des Russes, ils sont sincèrement convaincus de l’élégance, du prestige et de la culture exhalée par le moindre mot en français, à la manière d’un parfum Chanel. La curiosité suscitée par nos bavardages francophones m’étonne et m’amuse beaucoup. A Novosibirsk, devant le théâtre national, une femme s’est adressée à nous dans un français impeccable alors que nous nous évertuions à prendre un selfie. 
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Ce théâtre est d’ailleurs le plus grand de Russie. Non, ce n’est pas le Bolshoi, ou le Marinski, mais bien le NOVAT de Novosibirsk qui peut accueillir le plus grand nombre de spectateurs, aux équipements techniques hors du commun. La salle principale peut contenir jusqu’à 1 790 spectateurs, véritable Colisée sibérien; c’est la fierté de la ville. Les habitants parlent même de la mauvaise foi moscovite lorsqu’ils plaisantent sur le fait que le Bolshoi pourrait tenir entièrement dans leur théâtre.
En Sibérie, le symbole qui se fraie un chemin sur les écussons et armoiries est la zibeline ; on retrouve aussi les couleurs verte, bleue et blanche : vert pour la forêt, bleu pour l’Ob, et blanc pour la neige. 
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Encore une fois, le temps de saisir l’identité de la ville, et nous voilà déjà repartis. Direction Irkoutsk, désormais monstre touristique de Sibérie grâce (ou à cause… ?) de son célèbre lac Baikal. Rêve de beaucoup de touristes, la petite bourgade s’est transformée en véritable hub doté de toutes les infrastructures pour accueillir les nuées de curieux venus du monde entier. Chose plus ou moins mal perçue par les Russes : en discutant avec nos amis d’un soir, nous avons appris que l’écosystème était évidemment menacé et que les Asiatiques représentaient la plus grande part de touristes en été, assaillant les îles dans vans et cars de voyage…
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