Tumgik
#citoyenneté et déplacement
williamgunst · 2 years
Text
A Plerneuf, une journée citoyenne autour des nouveaux véhicules de transport
A Plerneuf, une journée citoyenne autour des nouveaux véhicules de transport
La Commission Communication et Citoyenneté de Plerneuf (Côtes-d’Armor), dont Christian Chalon et Marie-Louise Quéré, initiatrice de la Journée Citoyenne, sont membres. © Ouest de la France La Ville de Plerneuf (Côtes-d’Armor) organise une Journée citoyenne, samedi 15 octobre 2022. Un rendez-vous dédié aux nouveaux engins de déplacement personnel (vélos et trottinettes électriques, gyropodes,…
View On WordPress
0 notes
drowster · 4 years
Photo
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Carlos est né prématurément de trois mois en Colombie. Le personnel a oublié de couvrir ses yeux à sa naissance causant l’oxygène de brûler ses rétines et de le rendre aveugle pour le restant de sa vie. Après une jeunesse difficile en Colombie à cause de son handicap, ses parents le forcent à émigrer aux États-Unis avec eux. Il réalise rapidement que les valeurs américaines ne sont pas les siennes et tente de trouver une solution.
Son idée? Traverser illégalement la frontière canadienne à l’aide de son chien-guide. À son premier essai, il se fait arrêter par les gardes frontaliers américains qui le détiennent et le maltraitent. Dès qu’il est libéré, il essaie à nouveau et réussit à franchir la ligne séparant les deux pays. Dès son arrivée du côté canadien, il se fait interpeller par l’Agence des services frontaliers, à qui il demande l’asile. En attendant sa demande, on l’amène à Montréal où il tombe en amour avec le métro qui lui procure une liberté de déplacement jusque-là jamais vécue.
Dix ans plus tard, au moment où je le rencontre, Carlos vient de réussir son examen de citoyenneté canadienne et est un fier Montréalais qui adore l’hiver malgré les nombreux défis que la neige lui procure. Il occupe son temps en prenant des marches sur la montagne, en faisant du bénévolat pour aider les nouveaux immigrants hispanophones à s’adapter ou en jouant du piano pour les enfants.
L’histoire de Carlos s’inscrit au sein d’un reportage sur les difficultés des personnes aveugles en hiver publié sur URBANIA. L'histoire complète ici: http://bit.ly/39tei5Y
4 notes · View notes
toutmontbeliard-com · 3 years
Text
Au boulot à vélo 2021 : les résultats
Tumblr media
La 5ème édition du challenge "Au boulot à vélo" s'est déroulée du 9 au 30 septembre 2021 dans le cadre de la semaine de la mobilité (notre info du 01/09/2021). Ce challenge a pour but d’inciter à modifier les pratiques de déplacements et à utiliser le vélo pour les trajets domicile-travail. Il s’adresse à toutes les entreprises, associations et administrations, ainsi qu’aux étudiants du Pays de Montbéliard. Cette année l'opération a été ouverte aux étudiants et salariés de l'UTBM de Sévenans ainsi qu'aux salariés du Centre Hospitalier de Nord-Franche-Comté à Trévenans, à la condition que les participants soient domiciliés dans le Pays de Montbéliard. Autre nouveauté, "Au boulot à vélo" a été soutenu par la région Bourgogne Franche-Comté dans le cadre du Festival des solutions écologiques qui met en lumière plus de 200 initiatives locales et projets concrets porteurs d’espoir pour la transition écologique. Ce challenge est avant tout collectif mais pour cette 5ème édition, il est aussi individuel. Chaque participant a pu s’inscrire à un tirage au sort pour gagner des cadeaux (1 vélo électrique, 2 vélos de ville etc.), à condition d’avoir rempli son challenge individuel c’est-à-dire venir au travail à vélo au moins 3 fois pour les novices, 6 fois pour les occasionnels et 9 fois pour les réguliers. L’initiative "Au boulot à vélo" portée par Vélocité a réuni cette année 49 équipes soit 268 participants qui ont effectué 2 158 trajets et parcouru au total 26 765 km. Mercredi 13 octobre 2021, les quatre équipes lauréates ont été récompensées lors d’une cérémonie au siège de Pays de Montbéliard Agglomération. Des "Sonnettes d’or" leur ont été remises : établissement de + de 101 salariés pour Lycée Germaine Tillion, établissement de 51 à 100 salariés pour Papeterie Mandeure, établissement de 21 à 50 salariés pour Collège Hérimoncourt, établissement de 2 à 20 salariés pour Eurocem TTT. Charles Demouge, Président de Pays de Montbéliard Agglomération : "Le challenge "Au boulot à vélo" répond à des objectifs que s’est fixés Pays de Montbéliard Agglomération. Privilégier le vélo, et plus globalement les modes doux de déplacement est un de nos buts recherchés dans le cadre de nos compétences relatives aux mobilités et, plus précisément, aux modes alternatifs à la voiture. Cette action s’inscrit ainsi dans une démarche d’éco-citoyenneté qui correspond aux objectifs que nous nous fixons dans le cadre du Plan Climat. Je ne peux, dès lors, qu’applaudir l’initiative de l’association Vélocité Pays de Montbéliard et remercier tous les participants d’avoir appuyé sur les pédales. A ce titre, et en tant que Président de PMA, je suis fier de constater que l’opération a connu un succès réel au sein de la collectivité. Dix-neuf agents ont effectué 155 trajets et ainsi parcouru 2292 km, que ce soit au siège de PMA mais aussi au Laboratoire d’analyses des eaux, à la Charmotte et au Conservatoire. L’Agglomération développe également une action volontariste par rapport à la création d’itinéraires cyclables. Je rappellerai, à cet égard, que leur nombre dépasse désormais les 160 km dans l’Agglomération, si on compte le réseau de l’agglomération, celui du Département et le réseau communal". (source communiqué) Read the full article
0 notes
yes-bernie-stuff · 4 years
Text
Bonjour , La Birmanie, ou Myanmar, compte une population de soixante millions d’habitants sur un territoire légèrement plus grand que la France. Depuis quinze ans, en 2006, la junte militaire a déplacé la capitale au centre du pays dans une ville de moindre importance : Naypyidaw, de moins d’un million d’habitants. Ce déplacement serait un moyen de mieux protéger l'administration et le pouvoir politique d'une éventuelle invasion. En effet, Rangoon, (capitale économique de près de cinq-million d’habitants) située dans un delta, est très accessible par voie maritime. Ancienne colonie britannique, la Birmanie devient indépendante en 1948 après la deuxième guerre mondiale. Depuis son indépendance, le pays n’a pratiquement connu que des dictatures militaires. Le Bouddhisme, pratiqué par quatre-vingt-cinq pour cent de la population, est la religion dominante, mélangé à des pratiques traditionnelles locales. L'originalité du bouddhisme birman réside justement dans la manière dont il a assimilé les croyances populaires relatives aux esprits, comme dans la plupart des pays voisins. Le christianisme, introduit au XIXe siècle, par divers missionnaires protestants évangéliques (méthodistes, baptistes…) est pratiqué par six pour cent de la population, surtout parmi quelques minorités ethniques. En 2017, la convention baptiste comptait près d’un million de fidèles. Le catholicisme est très peu implanté. L’Islam est pratiqué par un peu plus de quatre pour cent de la population, parmi la tribu des Rohingya. Les populations musulmanes et chrétiennes font face à la persécution religieuse. Le gouvernement militaire a révoqué la citoyenneté des musulmans Rohingya, des milliers d’entre eux ont fui vers le Bangladesh. Des populations de minorité ethniques chrétiennes ont été attaquées dans l’Est du pays : La pire des situations est celle des Rohingya chrétiens comme le rappelle ce documentaire. « Seigneur, nous te prions pour ce pays dominé par un pouvoir militaire, exerçant un contrôle permanant de la population. Nous prions pour la protection des minorités, et en particulier pour les chrétiens persécutés tantôt par la majorité bouddhiste, tantôt par le pouvoir militaire. Nous te prions spécialement pour les Rohingya chrétiens, incompris au sein de leur ethnie majoritairement musulmane. Nous prions pour le million de chrétiens évangéliques, afin que la lumière de Christ brille au travers de leur vie. Qu’ils soient sel et lumière au sein de leur peuple. Au nom de Jésus, amen ! » Avec amour, Paul Calzada
0 notes
christophe76460 · 4 years
Photo
Tumblr media
Bonjour La Birmanie, ou Myanmar, compte une population de soixante millions d’habitants sur un territoire légèrement plus grand que la France. Depuis quinze ans, en 2006, la junte militaire a déplacé la capitale au centre du pays dans une ville de moindre importance : Naypyidaw, de moins d’un million d’habitants. Ce déplacement serait un moyen de mieux protéger l'administration et le pouvoir politique d'une éventuelle invasion. En effet, Rangoon, (capitale économique de près de cinq-million d’habitants) située dans un delta, est très accessible par voie maritime. Ancienne colonie britannique, la Birmanie devient indépendante en 1948 après la deuxième guerre mondiale. Depuis son indépendance, le pays n’a pratiquement connu que des dictatures militaires. Le Bouddhisme, pratiqué par quatre-vingt-cinq pour cent de la population, est la religion dominante, mélangé à des pratiques traditionnelles locales. L'originalité du bouddhisme birman réside justement dans la manière dont il a assimilé les croyances populaires relatives aux esprits, comme dans la plupart des pays voisins. Le christianisme, introduit au XIXe siècle, par divers missionnaires protestants évangéliques (méthodistes, baptistes…) est pratiqué par six pour cent de la population, surtout parmi quelques minorités ethniques. En 2017, la convention baptiste comptait près d’un million de fidèles. Le catholicisme est très peu implanté. L’Islam est pratiqué par un peu plus de quatre pour cent de la population, parmi la tribu des Rohingya. Les populations musulmanes et chrétiennes font face à la persécution religieuse. Le gouvernement militaire a révoqué la citoyenneté des musulmans Rohingya, des milliers d’entre eux ont fui vers le Bangladesh.  Des populations de minorité ethniques chrétiennes ont été attaquées dans l’Est du pays : La pire des situations est celle des Rohingya chrétiens comme le rappelle ce documentaire. « Seigneur, nous te prions pour ce pays dominé par un pouvoir militaire, exerçant un contrôle permanant de la population.  Nous prions pour la protection des minorités, et en particulier pour les chrétiens persécutés tantôt par la majorité bouddhiste, tantôt par le pouv https://www.instagram.com/p/CKvQejTllGG/?igshid=1dgy2xjxnk3yp
0 notes
Link
#DémocratieDirecte et de réappropriation des biens communs : aller voir ce qui se cache derrière les mots. Actuellement, il y a comme une mode : le terme listes citoyennes est galvaudé, utilisé à toutes les sauces. Parfois, il peut s’agir d’authentiques listes qui sont basées sur des principes assez innovants pour essayer de constituer des groupes en dehors des partis politiques existants. Parfois, ce sont des initiatives qui sont pilotées par des partis politiques, mais se réclament de cette appellation. Il ne faut pas avoir de jugement unilatéral sur toutes les listes citoyennes, il faut aller voir ce qui se passe dans chaque ville. Il arrive même que plusieurs listes d’une même ville se réclament du municipalisme. C’est le cas de Lyon... organiser la confluence, la convergence des forces associatives, militantes, écologistes, citoyennes, pour tenter de faire changer les choses...#ListeParticipative : principe d’assemblée citoyenne, populaire, qui doit se réunir de façon régulière avant, pendant et après les élections,... procédé de sélection des candidatures... différentes formes : élections volontaires (des gens se présentent pour figurer sur la liste), par élection sans candidat (au lieu de se présenter, les gens s’entendent sur des critères à propos du type de personne qui devrait y figurer, avant de proposer d’autres gens qui pourraient être candidats), ou par tirage au sort. Il y a donc une hybridité de formes. A Toulouse, L’archipel citoyen... C’est un des rares cas que j’ai observé en France où cette convergence des luttes était effective. Le troisième critère est que les gens doivent s’engager avec un code éthique, sans exercer de #monopoledepouvoir. Il faut développer d’autres cadres de décision : #référendums d’initiative citoyenne, #consultations, formes de démocratie numérique, assemblées locales décisionnelles, afin que le #pouvoirpartagé avec les habitants. Il ne faut pas se réclamer d’une liste participative pour prendre le pouvoir et rentrer ensuite dans le cadre habituel de la représentation politique, mais il faut continuer d’incarner la démocratie directe et participative une fois au pouvoir.... reprendre en main le pouvoir de décider, de renouer avec une échelle de proximité accessible aux différents habitants, pour qu’ils puissent reprendre le contrôle sur leur vie et sur leurs moyens d’existence.... #décentralisationdespouvoirs, la construction d’un front de villes rebelles, de mairies du changement, qui doivent faire front contre la #concentrationdupouvoir aux mains de l’#oligarchie, mais aussi aux mains de l’#EtatNation. Cela implique une confrontation du pouvoir des communes, rassemblées, confédérées, contre le pouvoir central. Dans la philosophie de #MurrayBookchin, il envisage un « dual power » (double-pouvoir). Si l’on prend le pouvoir dans certaines villes aux élections municipales, et que l’on transforme les institutions municipales locales pour qu’elles soient contrôlées par des #assembléescitoyennes sous forme de démocratie directe, nous constituons des #contreinstitutions, à la base, qui, si elles sont assez nombreuses, pourraient contester l’#hégémonie de l’État et permettre une nouvelle forme de légitimité démocratique. L’aboutissement de cette stratégie serait que le peuple se dise: « Les vraies institutions démocratiques sont les communes, et nous allons abolir, ou nous substituer au pouvoir central par une sorte de confédération de communes libres ». #municipales... Cela déborde largement le cadre de la démocratisation des institutions municipales, et inclut la démocratisation de l’économie, la transformation des rapports sociaux entre tous les individus sur le territoire... Le #municipalisme : projet politique et mouvement citoyen qui considère que la municipalité peut être le levier d’une transformation sociale sous toutes ses formes ; une transformation démocratique de la société, de la vie sociale, économique et politique. ... les grands projets inutiles ou extractivistes, comme au Québec par exemple, où les projets d’oléoducs, de transport de sable bitumineux rencontrent une vive opposition à l’échelle locale. Là-bas, des fronts de communes s’opposent à ces grands projets industriels nocifs pour l’environnement alors que les autres niveaux de gouvernement les soutiennent. On voit aussi des villes qui font front pour la transition écologique. De plus en plus, même s’il ne s’agit pas de mairies conquises par des listes citoyennes, il y a de plus en plus une certaine tension, clivage ou antagonisme entre le pouvoir des communes et le pouvoir de l’État central. La difficulté que l’on rencontre cependant, en France comme ailleurs, c’est le #clivage entre les milieux urbains, les milieux ruraux, la métropole, la province, les régions, les périphéries. Il y a aussi un clivage entre des villes plus progressistes, plus libérales, cosmopolites, et différentes régions plus conservatrices, et c’est un grand défi pour le municipalisme de surmonter cette division en créant des alliances de communes. L’objectif du mouvement est de réussir à rassembler des communes rurales, des communes urbaines, les métropoles, pour surmonter ces clivages et créer un front uni. Il ne faut pas opposer la ville à la campagne mais organiser les territoires au pluriel, et se battre contre la centralisation, le pouvoir de “ceux en haut”, les 1%, l’oligarchie, et l’Etat-nation centralisé. Le municipalisme partage cette envie de surmonter le clivage gauche-droite, entre autres, ou le clivage entre villes et campagnes pour aboutir à un clivage entre le haut et le bas, où le bas serait non seulement représenté par le peuple mais aussi par les communes, les villes, qui sont les collectivités territoriales de base qui doivent s’opposer à la #centralisation du pouvoir. #pouvoircentral... L’un des principes du municipalisme, c’est la subsidiarité... attribuer un ensemble de compétences, de pouvoirs, de responsabilités à la plus petite unité administrative capable d’exercer ce rôle... Cela implique une forme de gouvernance multi-niveaux, mais cela s’oppose à la tendance actuelle qui est la centralisation du pouvoir, actuellement en France avec la #métropolisation, la création des métropoles, qui ne sont pas des entités extrêmement démocratiques. Il s’agit de se demander comment nous pouvons démocratiser les métropoles, ou même comment décentraliser les pouvoirs qui seraient utiles pour différentes communautés locales. Parfois, il est utile que certains pouvoirs soient exercés à l’échelle de la métropole, mais cela pose la question suivante : « Comment fait-on pour exercer une forme de contrôle démocratique sur cette instance? ».... opérer des changements institutionnels majeurs, ce qui impliquerait des réformes constitutionnelles... le projet municipaliste est incompatible avec les structures de la #5eRépublique. Il impliquerait donc un processus constituant, une assemblée constituante, pour créer la #SixièmeRépublique, sociale, communale, décentralisée, une « Commune de communes ». L’idée est d’opérer un changement des structures de base de la société, une nouvelle forme de république décentralisée qui n’existe pas encore. ... [Bookchin a évolué dans cette réflexion  pour se définir] communaliste... il analyse assez tôt, dans les années 50, que la classe ouvrière, qui a été historiquement le sujet révolutionnaire pour le projet marxiste, et aussi pour une certaine partie du mouvement anarchiste, était en quelque sorte intégrée à l’appareil de production capitaliste, avec des revendications salariales notamment, et n’était donc plus une force de transformation sociale, et qu’on ne pourrait pas faire la révolution avec elle. C’est un constat un peu pessimiste. Pour Bookchin, la question de luttes des classes n’est plus centrale. Inspiré de la cité athénienne, son projet municipaliste consiste à refonder la citoyenneté avant tout, d’exercer la citoyenneté et d’opposer celle-ci à la concentration du pouvoir dans les mains de l’Etat, de l’oligarchie et du capitalisme. C’est une citoyenneté active dont n’importe qui peut se saisir, car il occulte en quelque sorte l’analyse de classe. Pour moi, c’est une erreur d’analyse. Dans les faits, les luttes de classe se poursuivent, et même si on la considère au niveau des territoires, que l’on observe les mouvements liés à la question environnementale et aux luttes urbaines, quels sont les groupes qui sont actuellement discriminées, violentés par les forces policières, qui sont expulsés des centres-villes, quels sont les mouvements qui luttent pour le droit à la ville, qui sont les gens qui s’impliquent dans le municipalisme, on voit à l’œuvre que la lutte des classes se poursuit dans les municipalités. D’après-moi, il faut savoir reconstruire la théorie bookchinienne, en l’alliant par exemple avec d’autres perspectives, comme par exemple la pensée de David Harvey, géographe critique marxiste, qui écrit entre autres sur les villes rebelles, la question du capitalisme dans la ville, et qui réhabilite la pensée d’Henri Lefebvre, grand penseur de la ville. On doit d’après moi, pour avoir un mouvement plus complexe capable de prendre le pouvoir dans les villes, envisager une lutte des classes qui ne se fait pas uniquement au niveau des milieux de travail, mais aussi au niveau des contradictions que le capitalisme exerce sur les milieux de vie. Dans mon livre, j’explique qu’à mon sens il y a un certain déplacement des contradictions du capital. La contradiction capital/travail continue d’exister, mais il y a plusieurs nouvelles luttes qui se font sur le front écologique, sur le front des mouvements contre la privatisation des services publics (le droit à l’eau, les mouvements de remunicipalisation des biens communs dans la ville pour lutter contre la privatisation de l’espace…). Ce sont des luttes de classe qui n’opèrent non pas directement dans la sphère du travail, mais dans l’espace urbain. Il faut envisager ces luttes de classe dans l’espace urbain, de même que les luttes féministes, antiracistes, écologistes, etc. ... Quand on parle de “peuple” par exemple, les travaux d’#ErnestoLaclau ou de #ChantalMouffe soulignent que ce mot est un “signifiant vide”. Cela ne signifie pas que le mot peuple ne veut rien dire, mais qu’il s’agit d’une idée un peu vague qui prend sa signification avec d’autres termes qui lui sont associés par des chaînes d’équivalence. Si on dit peuple, nation, laïcité, valeurs, protection contre l’immigration de masse, on a une certaine interprétation (conservatrice) du peuple. Si on dit peuple, citoyenneté, démocratie, radicalité, classes populaires, et que l’on met la commune dans cette équation, le pouvoir de proximité, là on associe l’idée que la première institution à la portée du peuple sont les collectivités territoriales, les territoires, les villes, les communes, qui sont les lieux où peuvent se réinventer la démocratie et l’auto-organisation populaire.. Je dirais que, même dans le mouvement des gilets jaunes, certains courants se réclament explicitement du municipalisme, voire du municipalisme libertaire... Ce qui est important ce ne sont pas les mots mais les formes concrètes d’auto-organisation, les pratiques démocratiques observées... #appeldeCommercy... j’envisage la régénération de la démocratie par l’auto-organisation populaire à différentes échelles, laquelle va permettre une conscientisation du peuple qui prendra conscience de lui-même. Il ne sera plus simplement le peuple “en soi” mais un peuple conscient de lui-même et de sa propre existence. Ce n’est pas un peuple entendu comme identitaire, ethnique, mais un peuple démocratique, politique, qui agit et se réapproprie la capacité à réfléchir et à décider de ses propres conditions d’existence.... la question de l’identité territoriale, c’est-à-dire la refondation, la reconstruction de sentiments d’appartenance qui pourraient prendre à l’échelle municipale, communale et régionale. Ce que l’on peut voir, entre autres, du côté des peuples autochtones en Amérique du Nord, c’est que leur identité culturelle est intimement liée à la relation qu’ils ont avec leur territoire. Dans certaines régions du Québec par exemple, les gens se sentent d’abord appartenir à leur région: la Gaspésie, le Lac Saint-Jean… Certains se sentent d’abord Montréalais avant d’être Québécois ou Canadien. On voit de plus en plus de jeunes se réclamer de ce sentiment d’identité régionale, voire communale. Il faut habiter cet imaginaire de la Commune pour recréer des sentiments d’appartenance et peut-être se méfier des formes de chauvinisme qui peuvent apparaître au niveau local. Il existe des formes de rivalité entre les communes, mais pour créer un sentiment d’appartenance, une sorte de solidarité active, on doit s’identifier à ses conditions d’existence et appartenir à une ville. Ce qui fonde ce sentiment d’appartenance selon moi n’est pas seulement une histoire passée, même si ça peut aider, mais la participation active. Pour moi, la participation précède l’appartenance, car elle permet de se concentrer et de s’approprier les enjeux de sa collectivité, on développe une conscience des lieux, une conscience du territoire, on noue un lien avec celui-ci et on finit par vouloir le défendre. Il faudrait que chaque habitant puisse se dire: « Je suis préoccupé par ce qui touche mon milieu, je vais essayer d’agir pour changer les choses parce que ça me concerne directement, parce que je suis lié aux gens qui habitent autour de moi, même si je ne les connais pas, qu’ils sont issus d’autres groupes sociaux, d’autres milieux parfois. »... Lors des élections espagnoles de 2015, les principales villes d’Espagne (Barcelone, Séville, Madrid, Saragosse, etc.) ont été conquises par différentes alliances que l’on pourrait qualifier ici en France de listes participatives ou citoyennes, issues de différents mouvements sociaux, de partis politiques de gauche, de groupes verts aussi, qui se sont mis ensemble pour reprendre le contrôle sur leurs territoires. Ces expériences en Europe sont beaucoup inspirées de l’initiative de Barcelona en Comu, et on peut voir en France des collectifs qui se réapproprient ce terme, par exemple Nantes en Commun.... il existe dans le Rojava une expérience révolutionnaire de confédéralisme démocratique, de communautés auto-organisées autour des idées de municipalisme libertaire, de libération des femmes, dans une révolution écologiste aussi. Cette région traverse actuellement une situation tragique avec le retrait des forces armées américaines, ouvrant la voie aux bombardements de la Turquie sur cette région libérée de la Syrie du nord depuis 2012. Cette expérience est l’expérience de municipalisme libertaire la plus grandiose, la plus réelle qu’on puisse voir à l’heure actuelle sur le globe. #zapatiste au #Chiapa
0 notes
mayrev-paris · 5 years
Text
Le nouveau Paris autoritaire : les 1200 caméras de “Big Dalgo”
Tumblr media
En préparation de la grande grève, Paris a vu l’installation de caméras de surveillance à chaque carrefour. Ce quadrillage militaire de la capitale remet en cause la notion d’espace public, dont découlent les libertés de circuler et de se réunir. Or sans espace public, pas de République.
 Fliquage généralisé pour remplir les poches percées
Mille deux cents (1200) caméras ! Le chiffre est énorme. Il avait été discrètement annoncé par Le Parisien l’année dernière, et n’avait pas alors fait l’objet d’une polémique particulière. Du moment que c’est pour réaliser le principe puritain de « traquer les mauvais conducteurs »[1], il n’y a pas de dispositif trop gros, trop intrusif.
Et puis, il faut faire rentrer des sous avec les amendes ! Paris, ça représente 6,3 milliards de dettes en 2017 ![2] A peu près autant que la Libye, un peu moins que le Ghana…[3]
N’est-ce pas un comble dans une ville qui rapporte le chiffre exorbitant de 5,2 milliards chaque année[4] ? Et où en 2018, le même Parisien nous a annoncé un record absolu de la fréquentation touristique, soit 40 millions de personnes[5] ?
Pour remplir ses caisses, donc, Anne Hidalgo a terminé de mettre en place cet énorme dispositif pile en même temps que les grèves annoncées de la RATP et de la SNCF. Elle capitalise ainsi sur l’énervement de ceux qui n’ont pas d’autre choix que de prendre la voiture, et sur le nombre invraisemblable de situations délicates qui se résolvent souvent par une entorse à la loi.
Un plan “fasciste du ministère de l’intérieur ?
Ainsi se complète la surveillance généralisée de l’espace public parisien, piloté (d’après la mairie) par une vingtaine d’agents à raison de soixante caméras chacun – ce qui paraît tout de même fort peu.
Il semble que Madame Hidalgo, n’a pas réfléchi aux conséquences philosophiques désastreuses de ce dispositif. Toutefois, à sa décharge, un document public du ministère de l’intérieur révèle que sa mise en place a commencé dès décembre 2011[6], sous le nom de « vidéoprotection ».
Ce qui fait d’ailleurs fortement douter de sa vocation initiale « anti-voiture », puisque Madame Hidalgo n’était pas encore élue. Mais plutôt que de l’arrêter et de laisser les citoyens vivre, la maire de Paris a préféré terminer de l’installer avant la fin de son mandat...
La semaine sanglante molle, version 2.0
Il n’y a pas de République sans un espace public libre et non surveillé. La surveillance généralisée peut être le fait d’une monarchie comme le Royaume-Uni, mais une république n’est pas bâtie sur la coutume ; elle est bâtie sur des principes philosophiques. La chose publique, le re de république, c’est l’espace public.
En confisquant le commun pour des raisons sécuritaires, Anne Hidalgo renverse les principes mêmes de sa légitimité. On ne s’étonne donc plus, avec la contestation permanente, que ce soit chaque semaine une Semaine Sanglante molle, 2.0 : mouchardise électronique, misère de masse des clochards, charges de CRS, suicide à la maison.
 C’est le sens de l’Histoire !
La question est houleuse. Ce dispositif « anti-voitures » est un système de surveillance généralisée qui n’attend que la reconnaissance faciale pour devenir l’outil répressif parfait, puisque automatisé. D’ailleurs, la reconnaissance faciale « va dans le sens de l’Histoire », comme l’a déclaré tout récemment Cédric O, secrétaire d’Etat au numérique, sur la chaîne Thinkerview.[7]
Bien sûr, le même Cédric O, nous assure que la reconnaissance faciale implique nécessairement (comme le prévoit la loi), le consentement de la personne intéressée. Toutefois, comme l’a fait remarquer le journaliste-hacker, cette limite légale est bien mince et pourrait être contournée sous prétexte de terrorisme, comme l’est toute loi liberticide depuis vingt ans en Occident.
Parce que l’utilisation de la reconnaissance faciale par l’Etat est déjà une réalité. En effet, grâce au très progressiste projet Alicem, officiel depuis juin dernier, l’Etat reconnaît l’emploi administratif de la reconnaissance faciale. C’est le ministère de l’intérieur qui nous l’apprend[8]. Bientôt les aides sociales seront conditionnées par cette reconnaissance[9].
Digne de la Stasi
De l’utilisation administrative de cette technologie à partir du mobile du citoyen, à la validation par l’Etat de cet usage à son propre compte, le pas à franchir est insignifiant. En d’autres termes : partout dans Paris, on saura qui vous êtes, ce que vous faites, et cela sera consigné pour toujours. Il suffira d’équiper lesdites caméras enregistreuses de la reconnaissance faciale.
Mais même sans en venir là, les « agents » anti-voitures peuvent déjà vous surveiller, connaître vos allées et venues, vos goûts, vos envies, vos hésitations, vos amours, vos petites tricheries – toute la vie d’une personne peut se déduire de ses déplacements, être enregistrée, recoupée, utilisée par n’importe quel service de l’Etat, et pourquoi pas même, revendue. Soyons clairs : si la CNIL n’a pas empêché ce système, elle est inapte à empêcher ses débordements.
Sans se triturer le point Godwin, que penser de la mise en place de ce dispositif, si c’était le Rassemblement National au pouvoir ? Ne serait-ce pas un tollé immédiat ?
De plus, tout connaître du déplacement et des actes publics des individus, n’est-ce pas aussi intrusif que d’écouter leurs conversations téléphoniques ? N’est-ce pas autant violer l’intimité que ces méthodes qu’employait la Stasi ? En fait, ça l’est plus encore.
On peut arrêter de téléphoner, mais pas de se déplacer à pied, en vélo et hélas, en trottinette antiécologique – du moins pas encore. Ce qui rapproche les méthodes de la maire de Paris de certains régimes totalitaires, comme celui de l’Allemagne de l’Est, ou, osons encore l’écrire, de celui de la République populaire de Chine, où l’on ne peut pas acheter un téléphone sans se faire scanner le visage[10].
Ah mais non, rassurez-vous, les caméras, c’est seulement pour taxer les chauffards !
 « Big Dalgo » a aussi les Juifs à l’œil
Il va sans dire que si le citoyen commence à contester le gouvernement au point de constituer pour lui une gêne sérieuse – et l’affaire Benalla nous a appris combien nos dirigeants étaient prêts à tordre le droit pour arriver à leurs fins – il devra envisager la menace de voir toute sa vie exposée, et donc détruite.
Espionner l’espace public partout et en permanence, c’est pénétrer la vie privée des personnes. Et la privauté est un des principes fondamentaux de la République, parce que ce sont les secrets qui font la richesse morale d’un individu. Les gens qui prétendent n’avoir rien à cacher sont des sujets, pas des citoyens.
D’autant que la télésurveillance ne protège pas. Elle ne sert qu’à opprimer. Les délinquants se masquent le visage. Les terroristes eux n’ont rien à perdre et attaquent à visage découvert. Il leur est même arrivé de laisser leur carte d’identité derrière eux, sans doute pour montrer le mépris de leur identité « républicaine » ! Ils attaquent suffisamment vite pour qu’aucune intervention institutionnelle ne soit complètement efficace.
On sera donc étonné de voir non pas un dispositif de télésurveillance, mais deux dans la rue des Rosiers, à Paris, séparés d’à peine trente mètres d’intervalle. A quoi cela sert-il, sinon à « fliquer » les gens du quartier et les visiteurs ?
Certes, ce serait faire du mauvais esprit que de soupçonner « Big Dalgo » de garder spécifiquement les Juifs à l’œil. Mais eux les premiers devraient légitimement s’inquiéter de ce que l’Etat veuille tout savoir d’eux. La dernière fois qu’on leur a seulement demandé de ramener leurs radios, ça s’est très mal fini.
 La fin de la République ?
Reprenons depuis le début. Romulus trace le pomérium qui définit les limites de Rome. Son frère Remus le franchit, et Romulus le tue. Pourquoi ? Parce que Romulus vient de définir ce qui appartient aux citoyens : la République, c’est-à-dire l’espace public. Hors de la République, c’est la guerre, le sang, les armes. Au contraire, l’espace de la cité, c’est celui de la liberté de parler, de circuler, de se réunir. Il n’y a de fraternité que dans cet espace.
Avec ce mythe étrusque, les Romains montraient qu’au fond des choses, il y a une dichotomie radicale propre à l’espace : soit la civilisation, soit la guerre. Celui qui violait l’espace de civilisation, même frère de sang, se condamnait à mort, parce que sans espace de liberté, il n’y a pas de paix possible. Cette leçon brutale, c’est Mme Hidalgo qui aujourd’hui nous la rappelle.
Lorsque la maire de Paris fait de la capitale l’objet d’un quadrillage militaire, elle en fait un potentiel espace de guerre, et elle nie la liberté publique qui est à la base de la citoyenneté. Elle fait de ses administrés des sujets, et surtout, Anne Hidalgo crée un motif d’insurrection légitime, puisqu’elle traite les citoyens en ennemis potentiels.
La question est constitutionnelle. Si les « sages » ne sont pas capables de préserver l’intégrité de l’espace public comme espace de liberté, si la liberté n’existe que surveillée, ou si elle ne peut s’exercer que chez soi, alors elle n’existe pas. Dans ce cas-là, il est inutile que nos dirigeants continuent à faire semblant de diriger une démocratie. 
Tumblr media
Carte de l'implantation des caméras de vidéoverbalisation à Paris d’après le ministère de l’intérieur.[11]
 Paris profanée sans retour
La télésurveillance généralisée, qui sert-elle ?
Il y a indéniablement un intérêt de caste à l’œuvre, celui de l’Uber-bourgeoisie dont fait partie toute la haute administration.
Pour elle, le centre de Paris doit être « disneylandisé ». Delenda est Parigo. C’est pourquoi elle ne tient pas du tout l’incendie de Notre-Dame pour une catastrophe, bien au contraire. Cela explique aussi la très feinte affliction sur ce sujet de nos responsables politiques, incapables de trouver en eux la moindre molécule de colère ou d’abattement réel. Aucun n’a été capable de demander ouvertement des comptes.
Pour eux, cette destruction sécularise enfin un centre-ville dont les derniers vestiges de sacralité n’étaient qu’un frein à sa marchandisation totale. La transformation de l’Hôtel-Dieu en centre commercial n’est qu’une étape de ce processus et pourra d’ailleurs se réaliser en toute sécurité, sans la moindre contestation.
Puisque le centre de Paris a une fonction de parc d’attraction pour touristes, en tant que tel, il doit être surveillé comme n’importe quel parc. Et par extension, c’est le cas de Paris tout entier. Ce n’est plus un terrain politique, et l’espace public n’est plus un lieu de vie : c’est un lieu de divertissement qui compte « des locaux » eux aussi « clients », un centre-ville habité de « fêtards ».
Ce n’est pourtant pas du tout la réalité sociale et familiale de Paris, malgré la prolifération endémique des locations Airbnb qui tendent à vider les immeubles par le centre de la ville, et à y multiplier les comportements inciviques, au niveau des déchets particulièrement. Passons aussi sur la saleté proverbiale qui fait préférer aux habitants des quatre premiers arrondissements les jours de pluie aux autres.
 L’Uber-bourgeoisie est doublement « Uber ».
D’abord, comme le prétendu übermensch se croit au-delà de l’humain, l’Uber-bourgeois est ultra-bourgeois, absolument séparé du reste du peuple.
Il fait partie d’une « élite » qui considère qu’elle ne doit rien au reste de la France et qu’elle n’a pas à s’en préoccuper. Cette « élite » réalise ce fantasme de noblesse propre à la bourgeoisie d’être complètement coupée du reste du peuple qu’elle méprise. Dans les faits, grâce à une politique de circulation désastreuse et sans amélioration équivalente du système des transports, Madame Hidalgo a plus que jamais fermé Paris à la banlieue et à la province – pardon, aux quartiers populaires et aux territoires.
En août 2016, Madame Hidalgo, a été élue présidente du C40, l’association des « 85 grandes villes mondiales mobilisés pour le défi climatique »[12]. Cette association montre bien la tendance des capitales à être coupées du reste de leurs pays, que le démographe Christophe Guilluy a si rigoureusement étudiée. D’autant qu’on ne voit pas ce qu’une grande ville peut faire pour le climat, particulièrement une ville hyperconnectée, pôle national de la consommation électrique par l’entremise des réseaux et de leurs serveurs.
Evidemment, l’Uber-bourgeoisie est Uber parce qu’elle utilise à fond la livraison à domicile et les VTC. Elle se demande même à quoi sert l’espace public, puisqu’elle n’en a pas l’utilité, hormis pour le lèche-vitrine.
N’étant pas majoritairement nés à Paris (c’est seulement le cas de 31% des Parisiens[13]), les Uber-bourgeois ne s’imaginent même pas ce que ce sera de grandir dans cette prison à ciel ouvert, ce que c’est d’être surveillé par une caméra pour son premier baiser. Quel romantisme ! Paris, ville de l’amour éternel ! Un filtre-sourire pour la photo, s’il vous plaît !
 Des signes encore plus inquiétants
Deux signes autrement inquiétants en disent probablement plus long sur les intérêts qui travaillent le quadrillage militaire de la « zone Paris ».
L’un est la multiplication des caméras de surveillance des banques, qui suppléent aux premières. Elles sont d’ailleurs elles aussi présentes à un certain nombre de coins de rue (rue des deux-ponts / rue St Louis en l’île, rue Tiron / rue de Rivoli, rue du Temple / rue Rambuteau, pour prendre un périmètre étroit). Elles sont rondes, et donc certainement panoramiques, et elles s’ajoutent aux caméras intégrées aux distributeurs de billets. Il y a lieu de croire que ce n’est pas anodin.
Pas plus que n’est anodin le remplacement des drapeaux français par des drapeaux européens sur les mâts tout autour de l’Hôtel de Ville (cf. supra). Ceci n’est évidemment pas assez pour percevoir une symbolique assumée. Ce ne sont pas des preuves, simplement des signes et des indices.
Mais si nous étions dirigés par une « élite » étroitement liée au système bancaire, pour qui la cause européenne passe avant la République – bref, si nous étions entrés dans un régime sciemment autoritaire, dont la légitimité ne repose plus sur le peuple, mais sur le soutien de puissances étrangères pour se maintenir, cela ne se déroulerait pas autrement.
Enfin, s’il peut venir à l’esprit que les caméras sont mises en place pour des raisons d’économie, non seulement cela demande à être vérifié, mais surtout, cela voudrait dire que le gouvernement peut de moins en moins compter sur la loyauté et les effectifs de sa police, qu’il a notoirement réduite à la portion congrue. Encore un indice de potentiel basculement autoritaire ?
La moindre des choses, dans une ville aussi peuplée que Paris, où chacun veille sur l’autre depuis deux mille ans au moins, c’est qu’on puisse s’y déplacer librement, avec ou sans connexion, et surtout sans surveillance d’Etat.
Toute caméra qui surveille autre chose qu’un bâtiment public est la preuve matérielle de l’illégitimité des pouvoirs qui la permettent. Répétons-le : ces dispositifs remettent en question la notion même d’espace public et ne peuvent être tolérés ni par les citoyens, ni par des élus dignes de ce nom. Du moins, tant que nous sommes en république.  
 Mayrev
Vous pouvez trouver mon roman sur Paris ici.
[1] http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-la-videoverbalisation-nouvelle-arme-fatale-de-la-mairie-02-10-2018-7909242.php
[2] http://www.journaldunet.com/business/budget-ville/paris/ville-75056/budget
[3] https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_pays_par_dette_extérieure
[4] http://www.journaldunet.com/business/budget-ville/paris/ville-75056/recettes
[5] http://www.leparisien.fr/paris-75/tourisme-2018-annee-de-record-absolu-a-paris-23-01-2019-7994973.php
[6] https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/videoprotection-implantation-des-cameras-kml-ods/#_
[7] https://www.youtube.com/watch?v=MJ7ZOn222Ig
[8] https://www.interieur.gouv.fr/Actualites/L-actu-du-Ministere/Alicem-la-premiere-solution-d-identite-numerique-regalienne-securisee
[9] https://www.rtl.fr/actu/futur/l-application-de-reconnaissance-faciale-du-gouvernement-bientot-deployee-7798386207
[10] http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20191201-chine-achat-telephone-conditionne-scan-visage-reconnaissance-faciale
[11] https://www.data.gouv.fr/fr/reuses/carte-de-limplantation-des-cameras-de-videoverbalisation-a-paris/
[12] https://www.latribune.fr/regions/ile-de-france/anne-hidalgo-elue-presidente-du-c40-591457.html
[13] https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/l-actu-des-regions/a-paris-on-cherche-les-parisiens_1739953.html
0 notes
Text
DIZOBEYI : une animation sur la désobéissance civile
Tumblr media
Action “collages féminicides”. © Lyon Capitale
L’animation DEZOBEYI nous vient tout droit de l’ASBL Quinoa et se déroule sous forme d’un jeu grandeur nature dont le sujet est la désobéissance civile. L’animation que nous avons vécu a lieu dans un local de l’IHECS, spécifiquement choisi par les étudiants pour son large espace facilement modulable. En effet, l'animation demande un espace conséquent et des fournitures amovibles afin de pouvoir placer la ligne du temps sur les murs, effectuer un débat mouvant ou encore débattre en cercle. Le groupe à été encadré par un animateur et une animatrice qui ont guidés l’animation durant 3 heures. Ceux-ci insistaient sur le respect de la parole d'autrui ainsi que le non-jugement nécessaire au bon déroulement de l'animation. Mais comment se déroule cette dernière ?
Quelle méthodologie ?
Dès la première activité, les participant·e·s sont sollicité·e·s par la question “êtes-vous désobéissant·e·s ?”. Ils doivent alors se placer en ligne dans la pièce, de la personne la plus désobéissante à la moins désobéissante. Vient ensuite une discussion sur ce que signifie le mot “désobéissance” pour chacun·e, et sur les différents rapports à la désobéissance au quotidien. Cela introduit une phase de déplacements dans l’espace, appelée “carré mouvant”. Des exemples d’actions actuelles leur sont proposées, et chaque participant·e est invité·e à se placer dans la pièce sur deux axes croisés : “utile/inutile” et “je fais/je ne fais pas”. Celles et ceux qui le souhaitent peuvent alors s’exprimer sur leur positionnement, aussi bien physique que moral. Des petits groupes sont ensuite formés, et chacun d’eux reçoit des feuilles plastifiées avec le nom et la photo de personnes ou de groupes, ainsi que la description d’actions de désobéissance civile et des effets qu’elles ont entraînés. Le groupe doit alors associer chaque personne à son action. Les personnalités choisies sont variées, et souvent peu connues, afin d’en faire découvrir un maximum. Après vérification, le groupe doit replacer chaque action sur une ligne du temps, affichée aux murs sur de grandes feuilles de papier épais. Cette frise va d’environ -400 à 1990, ce qui permet de resituer la notion de désobéissance dans l’Histoire et de voir sa portée. Une fois que chaque date a retrouvé son personnage, chacun.e peut choisir une action ou une figure qui l’a particulièrement marqué.e. Il ou elle est ensuite amené.e à expliquer son choix, puis des groupes sont formés autour de ces actions. La dernière phase consiste à les associer avec des mouvements, des luttes ou des personnalités actuelles, proposées par l’animateur ou l’animatrice, et à expliquer leur choix. Les participants peuvent évidemment apporter d’autres exemples, et enrichissent à chaque fois le contenu de l’animation. Enfin, assis en cercle, les participant.e.s ont l’occasion de partager leurs ressentis et leurs retours sur l’animation, et sont invité.e.s à remplir un petit questionnaire d’évaluation. Cela est nécessaire à l’équipe d’animation pour adapter leur dispositif lors des séances suivantes. Ce dernier met vraiment en avant le vécu et les savoirs des participant.e.s, en les impliquant physiquement, en les questionnant sur les luttes extérieures qui les touchent, et, finalement, sur leurs propres luttes et leurs façons de s’engager.
Tumblr media
Animation DIZOBEYI © Quinoa ASBL
Quel contexte ?
Le pôle “éducation permanente” de l’ASBL Quinoa est majoritairement subsidié par la Fédération Wallonie-Bruxelles. D’autres associations peuvent également participer au financement d’outils qui leur serviront également. Ces financements permettent à Quinoa de proposer gratuitement cette animation aux écoles qui en font la demande. Ils sont aussi invités à l’animer dans des événements publics, et souvent gratuits, tels que des festivals, mais ce n’est jamais Quinoa qui organise pro-activement une séance d’animation. Ces séances, qui sont destinées à n’avoir lieu qu’une seule fois devant un même public, ne réclament qu’un local suffisamment spacieux, et une poignée de minutes de préparation pour être installée. La présence d’un.e médiatrice paraît essentielle pour guider le groupe dans les différentes étapes de l’animation, permettre à chacun.e de s’exprimer, apporter les informations complémentaires et le cadre bienveillant dont le groupe à besoin. La présence d’un.e médiateur.trice paraît donc essentielle, mais pas indispensable.
Quel public ?
L’ASBL Quinoa se concentre principalement sur un public jeune puisqu’elle se déroule souvent dans un cadre scolaire avec des élèves de 16 ans ou plus Cette activité peut se donner pour un groupe de 30 personnes au maximum, même s’il est peut être plus agréable et intimiste de la réaliser avec de plus petits groupes. L’avantage d’animer un public jeune est que celui-ci est en souvent en période de transition ou de questionnement. L’animation permet donc de faire ressortir des questions ou des réactions touchantes, intéressantes et qui partent des expériences du public. Suite aux nombreuses animations qui ont été faites, Quinoa a pu constater en les évaluant qu’elles avait eu un impact plutôt positif sur ces jeunes. En effet, certain·e·s participant·e·s en viennent à se confier sur des choses intimes, à réfléchir à la question de la désobéissance civile, voire même à participer à des actions concrètes.
La place du ou de la médiateur·rice
Pauline, la médiatrice qui est venue nous animer, est une détachée pédagogique qui a été professeur de français pendant 10 ans. Elle a débuté l’animation en énonçant quelques points qui, selon elle, sont très importants pour le bon déroulement des heures à suivre : la confidentialité de ce qui se dira, le respect et le non-jugement de la parole de l’autre. Ce non-jugement est central dans l’attitude qu’elle adoptera tout au long de l’animation. Elle nous a raconté que pour elle, son rôle était de faire évoluer des réflexions et de donner des outils pour aider à s’éloigner des stéréotypes. L’humilité et l'honnêteté sont deux autres points importants. Elle affirme ne pas détenir plus de savoirs que quelqu’un d’autre et part donc toujours des connaissances et des vécus des participant.e.s pour ensuite co-construire à partir de ça. Son but n’est pas d’essayer de convaincre des animé.e.s d’un certain savoir, mais plutôt de guider une discussion tout en recadrant si elle trouve qu’une limite a été franchie. Toutefois, il y a toujours des facteurs indépendants de la volonté du médiateur ou de la médiatrice qui ont un rôle important pour l’animation. Elle évoquera notamment l’importance d’un lieu safe et la confiance que les élèves ont envers leur professeur.e. 
Conclusion
Cette animation est très innovante par son choix de mettre en avant la désobéissance civile comme enjeu de la citoyenneté. Elle l’est aussi par la forme qu’elle propose, en mobilisant le corps et le déplacement dans l’espace et par les références sociales et politiques qu’elle présente (des personnalités parfois inconnues aussi bien féminines que masculines). La manière d’animer, faite de co-construction de savoirs entre les participant.e.s est également assez innovante dans le fait qu’elle rompt avec la conception dominante de l’éducation. L’animation permet de se positionner personnellement et collectivement par rapport à la désobéissance civile, de comprendre certaines notions, telles que l’action directe ou la non-violence, mais elle permet aussi de découvrir des figures méconnues pour certain.e.s d’entre-nous. Cette animation permet d’envisager l’action directe non-violente comme un acte citoyen inspirant et utile. Elle tente de redonner confiance en l'engagement de chaque citoyen.ne.
Bibliographie
Quinoa, A.  Deozobeyi : désobéir, un acte citoyen . Récupéré le 01.12.19 du site http://www.quinoa.be/ 
0 notes
williamgunst · 2 years
Text
A Plerneuf, Journée Citoyenne autour des nouveaux véhicules de transport
A Plerneuf, Journée Citoyenne autour des nouveaux véhicules de transport
La Commission Communication et Citoyenneté de Plerneuf (Côtes-d’Armor), dont les membres sont Christian Chalon et Marie-Louise Quéré, initiatrice de la Journée citoyenne. © Ouest de la France La Ville de Plerneuf (Côtes-d’Armor) organise une Journée citoyenne, samedi 15 octobre 2022. Un rendez-vous dédié aux nouveaux engins de déplacement personnel (vélos et trottinettes électriques, gyropodes,…
View On WordPress
0 notes
Penser l’hospitalité
Au début de l’année 2019, la revue Liberté a consacré son 322e numéro à la question de l’hospitalité : «Partager le monde – L’hospitalité, hors-la-loi». Dans ce dossier, qui tombait à point pour nos recherches sur la migration, Xavier Brouillette mène un entretien avec le philosophe Georges Leroux au sujet de l’hospitalité aujourd’hui : qu’en est-il? Qu’est-ce qu’elle représente? Et comment? Quels en sont les enjeux? En cette ère où des milliers (et c’est peu dire) de gens se déplacent de frontières en frontières pour tenter d’y trouver un nouveau chez-soi, comment «penser l’hospitalité aujourd’hui»?
En amont, Xavier Brouillette dresse un portrait rapide de l’horreur humaine vécue par les migrants : un bateau se fait refuser l’accès au port de Lampedusa après avoir sauvé des migrants, un camps de réfugiés vénézuéliens se fait détruire par les habitants de la ville frontière de Paracaima au Brésil, les Rohingyas se retrouvent par milliers entassés dans des camps de réfugiés au Bangladesh et en Libye, le trafic humain continue de piéger les migrants. «Malgré toute cette horreur, les discours identitaires se radicalisent, les pratiques d’accueil se détériorent et les espaces d’asile diminuent[1].» C’est ici que Brouillette pose la question de l’altérité : qui est cet étranger qui vient chez nous? Comment notre regard se pose-t-il sur lui? Lui qui ne demande qu’une chose : l’hospitalité. Ce concept est-il devenu utopique? Il est difficile de ne pas penser le contraire, considérant que le phénomène de résistance, voire d’hostilité face aux politiques d’ouverture est observable à travers le monde envers l’immigration. Selon Leroux, les groupes radicaux prêchant pour une identité culturelle homogénique oublient que la diversité, entre autre au Québec, fait partie de notre histoire depuis 1900, si nous pensons à l’immigration italienne, grecque, juive, hongroise, haïtienne, pour ne nommer que celles-là. Ces groupes radicaux en oublient donc non seulement leur histoire, mais leurs propres origines lorsqu’ils revendiquent «l’homogénéité nationale». Cette défaillance de la mémoire serait, selon Brouillette, un refoulement considérant l’immigration massive des Français et des Britanniques au temps de la colonie, qui a mené, on le sait bien, à la quasi-extermination des peuples autochtones. C’est pourquoi une réflexion politique sur l’identité et l’accueil de la diversité est un travail nécessaire, selon Leroux.
Suivant le même ordre d’idées, Xavier Brouillette poursuit en observant le caractère performatif de nommer «étranger» ou «migrant» celui qui arrive. En effet, ça renforce une marginalisation en plus d’alimenter l’imaginaire d’une homogénéité, car l’étranger ou le migrant est davantage autre que nous autres. L’altérité est menacée par ce que Brouillette appelle la «violence linguistique» provoquée par des réflexes populistes tels que celui de revendiquer une protection de notre identité nationale. En effet, ce protectionnisme national a pour effet l’augmentation à grandes échelles des dispositifs frontaliers, de l’emmurement. L’endurcissement de ces dispositifs va de pair avec la crainte d’une identité nationale au ballotage selon les nationalistes radicaux, car ces derniers ont peur de ne pouvoir atteindre une souveraineté étatique. Selon Leroux, il s’est confirmé une peur fondée au Québec depuis le référendum de 1995. En effet, selon lui, certains attribuent aux étrangers les échecs de notre société occidentale tels que la souveraineté du Québec, ou bien sûr, les évènements du 11 septembre 2001. Depuis, la peur se confirme par la mise en place de l’immigration comme principal enjeu lors des élections. Ainsi, l’immigration devient un enjeu public, nous dit-il. D’un côté, le débat public s’approprie le sujet en parlant de chômage, d’emplois, d’économie et de francisation et, de l’autre côté, les experts analysent plutôt la capacité d’intégration et la responsabilité internationale face à cet enjeu. À ce sujet, Leroux propose un déplacement du débat afin de mettre l’humain au centre de celui-ci : la question du devoir d’accueil, de la responsabilité humanitaire et des obligations internationales du Canada. Oublions le chômage, on parle ici des droits de la personne, nous rappelle Georges Leroux, qui sont d’ailleurs «fondés sur un principe éthique universel : celui de l’accueil des réfugiés et des demandeurs d’asile en situation de détresse[2]». D’ailleurs, le Québec et le Canada ont des obligations internationales à respecter, car le Canada a adhéré à la Convention de Genève de 1951, qui stipule que «Le droit à l’asile politique est un droit fondamental reconnu, ce n’est pas un privilège consenti par l’État[3]».
En ce sens, la question de l’hospitalité devient inévitable. Qui plus est, elle devient la porte d’entrée vers une solution aux confusions amenées dans les discours populistes quant aux termes migrants, réfugiés, migrants économiques, etc. En effet, selon Georges Leroux, l’hospitalité des peuples découle d’une responsabilité de partage et du devoir moral :
Même si des personnes migrantes n’ont pas accès au statut de réfugié au Canada, et même si ces personnes ne répondent pas aux critères définis dans les politiques migratoires nationales, n’avons-nous pas un devoir moral d’accueillir dans nos sociétés riches des personnes à qui nous ouvririons nos portes pour des raisons différentes, et supérieures à la seule utilité qu’elles représenteraient pour nous, par exemple en raison de leur contribution au marché du travail en situation de déclin démographique?[4]
Il faut donc réfléchir au-delà des politiques migratoires qui stigmatisent les migrants et penser l’hospitalité peu importe le statut. Or, il est tout de même intéressant de se pencher sur le mot lui-même hospitalité et son étymologie qui est plus ambivalente qu’on le pense. En effet, Brouillette note que hostis signifie étranger, mais aussi l’ennemi, celui face auquel nous cultivons une hostilité tandis que Émile Benveniste démontre qu'initialement, hostis signifiait aequare qui se traduit par «compenser, égaliser», qu’il rapporte au concept analysé par l’anthropologue Marcel Mauss, celui du don et du contre-don. Considérer celui qu’on accueille comme son égal. En ce sens, si l’hospitalité est générée par un sentiment de devoir, voire d’obligation, l’essence même de l’acte sera annihilée. L’hospitalité véritable commence par la considération de l’autre comme son égal, donc d’un geste de générosité entre égaux afin de permettre à l’autre l’intégration et la participation à une nouvelle citoyenneté.
Xavier Brouillette poursuit l’entretien en notant la précision que Kant définit dans Paix perpétuelle lorsqu’il présente les conditions de l’hospitalité universelles comme étant une question du droit. Or, nous dit Leroux, ceux qui deviennent apatrides deviennent aussi démunis de toute protection juridique et doivent aller à l’encontre de la loi afin d’obtenir un semblant de protection, comme l’affirmait Hannah Arendt dans son ouvrage en 1951 Les Origines du totalitarisme. Ils sont apatrides, sans identité civique, privés de droit et ainsi catégorisés illégaux, clandestins. «L’humanitaire devient limité à la protection des réfugiés de pays en guerre ou fuyant des situations de persécution, ce qui a pour effet de priver tous les autres de leur droits fondamentaux, en particulier la liberté de circulation[5].» Ils sont donc externalisés, mis en camps dits de transit afin de «contourner la prise en charge nationale» de ceux qui ne cherchent qu’une nouvelle citoyenneté.
En conclusion, Georges Leroux cite La Charte de Lampedusa, déclaration signée par un collectif citoyen le 2 février 2014, qui est fondée sur l’affirmation d’un devoir de citoyen et d’hospitalité face à tous ceux qui demandent asile et qui se présentent aux frontières. C’est un texte peu connu, mais pertinent, car il vise à réduire les injustices en «luttant contre la marginalisation des droits des migrants, la réduction à l’humanitaire et l’exploitation des migrants confinés à la clandestinité[6]». 
[1] BROUILLETTE, Xavier (2019), «Penser l’hospitalité aujourd’hui», Liberté, n°322, p. 19
[2] Ibid, p. 21
[3] Ibid
[4] Ibid, p. 22
[5] Ibid, p. 23
[6] Ibid, p. 24
0 notes
abridurif · 7 years
Quote
Le printemps n’est pas une saison pour l’austérité, comme le chantait l’artiste grecque Léna Plátonos dans les années 80. Malgré les décisions de la troïka, l’effondrement des institutions démocratiques, le retour de l’esthétique fasciste et la transformation progressive des camps de réfugiés en camps de concentration, le printemps revient à Athènes, et ce n’est décidément pas une saison pour l’austérité. Le soleil ne se résigne pas aux coupes dans le budget public. Les oiseaux ne comprennent rien à la hausse des taux d’intérêt, à la fermeture des bibliothèques et des musées publics, aux centaines d’œuvres enfermées dans des caves qui ne seront plus montrées aux visiteurs, à l’incapacité des services de santé publique de prodiguer les soins minimum aux malades chroniques et aux séropositifs, à l’absence de services médicaux et scolaires pour les migrants… De tout cela, ni le soleil d’avril ni les oiseaux du mont Lycabette ne veulent entendre parler. Dans ces conditions, que signifie organiser à Athènes une exposition qui jusqu’à présent s’est toujours déroulée à Cassel, en Allemagne ? S’obstiner à croire que le printemps n’est pas une saison pour l’austérité et que le soleil brille pour tous. Ou peut-être, se plier aux nouvelles conditions du changement climatique et accepter, comme le disait Jean-François Lyotard, que même le soleil vieillit. La première Documenta, organisée à Cassel en 1955 par Arnold Bode, avait pour objectif de donner accès aux œuvres des artistes d’avant-garde, ceux qui avaient été exclus par le régime nazi. Bode désirait reconfigurer la culture publique européenne, dans un continent dévasté par la guerre. La 14e édition se déroule dans un même sentiment d’urgence. Nous sommes dans un contexte de guerre économique et politique. Une guerre des classes dirigeantes contre la population mondiale, du capitalisme global contre la vie, des nations contre les corps et les innombrables minorités. La crise des subprimes de 2008 a servi à justifier une restructuration politique et morale du capitalisme global comme jamais depuis les années 30. La Grèce s’est transformée en un signifiant politiquement dense, synthétisant toutes les formes d’exclusion produites par la nouvelle hégémonie financière : restriction des droits démocratiques, criminalisation de la pauvreté, refus de la migration, pathologisation de toutes formes de dissidence. C’est pourquoi la recherche qui a précédé l’exposition s’est essentiellement effectuée depuis Athènes. Pendant des mois, des centaines d’artistes, d’écrivains et d’intellectuels qui font Documenta 14 sont venus ici. C’est aussi pour cette raison que l’exposition s’inaugure ce samedi à Athènes, puis dans huit semaines seulement, le 10 juin, à Cassel. Durant le processus d’investigation à Athènes, il a été crucial de vivre l’échec démocratique qu’a été le référendum du oxi («non») le 5 juillet 2015. Lorsque le gouvernement grec a refusé d’accepter la décision citoyenne, le Parlement est apparu comme une institution en ruine, vide, incapable de représenter le peuple. Au même moment la place Syntagma et les rues d’Athènes se sont remplies pendant des jours de voix et de corps. Le Parlement, c’était la rue. De là est née l’idée du programme public de Documenta 14 : «le Parlement des corps». Depuis septembre 2016, nous avons ouvert un espace de débat dans le parc Eleftherias où des artistes, des critiques, des activistes, des danseurs, des auteurs… se réunissent pour penser la reconstruction de la sphère publique dans un contexte de démocratie (et non d’économie de marché) en crise. Une des difficultés (et des beautés) de l’organisation de cette exposition à Athènes fut la décision de son directeur artistique, Adam Szymczyk, de collaborer presque exclusivement avec des institutions publiques. En temps de guerre, l’interlocuteur ne pouvait être ni l’establishment, ni les galeries, ni le marché de l’art. Au contraire, l’exposition se comprend comme un service public, un antidote à l’austérité économique, politique et morale. Lors d’une exposition internationale comme Documenta, tout le monde réclame la liste des artistes et leurs nationalités, la proportion de Grecs et d’Allemands, d’hommes et de femmes. Mais qui peut déclarer qu’il est citoyen d’une nation aujourd’hui ? C’est le statut du «document» et son processus de légitimation qui sont en question. Alors que la carte géopolitique se fissure, nous entrons dans une ère où le nom et la citoyenneté ont cessé d’être des conditions banales pour devenir privilèges, où le sexe et le genre ont cessé d’être des désignations évidentes pour se transformer en stigmates ou en manifestes. Quelques-uns des artistes et curateurs de cette exposition ont perdu un jour un nom ou en ont acquis un autre afin de modifier leurs conditions de survie. D’autres ont changé plusieurs fois leur statut de citoyen ou continuent d’attendre que leur soit, ou non, accordé l’asile. Comment les appeler, alors, comment les compter ? Comme Syriens, Afghans, Ougandais, Canadiens, Allemands, ou comme de simples numéros sur une liste d’attente ? Grecs ou allemands, ces centaines d’artistes grecs qui émigrent pour chercher de meilleures conditions de vie à Berlin ? Idem lorsqu’il s’agit des statistiques d’égalité des sexes. Dans quelle catégorie compter les personnes trans et intersexuelles ? In-documentés. Documenta 14 se déroule sur un sol épistémologique et politique qui se lézarde. Le sacrifice économique et politique auquel se soumet la Grèce depuis 2008 n’est que le prologue d’un processus de destruction plus ample de la démocratie, qui s’étend à toute l’Europe. Depuis que nous avons commencé à préparer cette Documenta en 2014, nous avons été les témoins de cette démolition progressive qui imprègne désormais toutes les institutions culturelles : le refus des réfugiés, le conflit militaire en Ukraine, le repli identitaire des pays européens, le tournant ultraconservateur de la Hongrie, de la Pologne, de la Turquie… L’arrivée au pouvoir de Trump, le Brexit… La planète initie un dispositif de «contre-réforme» qui cherche à ré-établir la suprématie blanche masculine et à défaire les conquêtes démocratiques que les mouvements ouvriers, anticoloniaux, indigénistes, féministes… étaient parvenus à obtenir au cours des deux derniers siècles. Un mode inédit du néolibéral-nationalisme dessine de nouvelles frontières et monte de nouveaux murs. Dans ces conditions, l’exposition, dans ses diverses façons de construire un espace public de visibilité et d’énonciation, doit devenir une plateforme de l’activisme culturel. Un processus nomade de coopération collective, sans identité et sans nationalité. Cassel travesti en Athènes. Athènes mutant en Cassel. Les conditions de vie sans papiers et sans terre, de déplacements successifs, des migrations, de la traduction nous obligent à dépasser la narration ethnocentrique de l’histoire occidentale moderne, à ouvrir de nouvelles formes d’actions démocratiques. Documenta est en transit. Inspirée des méthodologies de la pédagogie expérimentale, décoloniale, féministe et queer qui mettent en question les conditions dans lesquelles des sujets politiques se font visibles, cette exposition s’affirme comme apatride dans un double sens : interroger le lien avec la patrie, mais aussi avec la généalogie coloniale et patriarcale qui a construit le musée de l’Occident - et qui aujourd’hui désire détruire l’Europe.
Paul B. Preciado, L’Exposition apatride, article paru dans Libération daté du 7 avril 2017. Paul B. Preciado, philospohe, est commissaire à la Documenta 14, à Athènes et Cassel.
3 notes · View notes
elrhazijalil · 4 years
Text
Épidémie Coronavirus (Covid-19) : ce qu'il faut savoir
Jalil El Rhazi, Épidémie Coronavirus (Covid-19) : ce qu'il faut savoir.
Informations générales, déconfinement et déplacements, travail, santé, aides sociales, justice, citoyenneté, initiatives solidaires, garde d'enfants, enseignement, voyages, loisirs... Service-public.fr rassemble dans ce dossier les principales informations et dispositions prises pour faire face à l'épidémie de Covid-19.
0 notes
conakrylemag · 4 years
Text
FNDC Foniké manguè dit être en bonne santé (ministère de la Citoyenneté)
FNDC Foniké manguè dit être en bonne santé (ministère de la Citoyenneté)
Communiqué/Conakry, le 22 avril 2020 – Dans l’après-midi de ce mercredi 22 avril 2020, Monsieur le Ministre de la Citoyenneté et de l’Unité Nationale a effectué un déplacement à la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) pour y rencontrer Monsieur Oumar SYLLA alias ‘’Foniké Menguè’’, membre du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC).
L’objectif de la visite de Monsieur…
View On WordPress
0 notes
3cvinci · 5 years
Text
Documentaires : nos nouveautés de février.
Tumblr media
L’Art du Rap, Jean-Eric Perrin :
Depuis quelques années, le rap règne en maître sur le marché international de la musique. En France, il connait un succès particulièrement retentissant, éclipsant chaque semaine les autres genres musicaux dans les classements des titres les plus écoutés. Quelle est son histoire? Quelles sont ses racines? Comment a-t-il évolué ?
Tumblr media
Sur la piste du soldat inconnu, Sophie Lamoureux :
A Paris, sous l'Arc de Triomphe, est enterré un soldat, le Soldat inconnu, tué pendant la Première Guerre mondiale. Chaque jour à 18h30, la flamme du souvenir installée sur sa tombe est rallumée en hommage à tous les hommes morts au combat. Qui peut être ce soldat? D'où vient-il? Comment se prénomme-t-il? Est-il un paysan ou un ouvrier? Tout en essayant de dresser son portrait-robot, ce livre évoque le quotidien dans les tranchées, les blessures au combat, les camarades qui tombent sous le feu, mais aussi le réconfort des lettres reçues des familles et la fraternité. Incarnation des millions de poilus engagés dans le conflit de 1914-1918, le Soldat inconnu nous rappelle l'absurdité de cette Grande Guerre si meurtrière.
Tumblr media
Le Grand livre des ressources végétales, Bernard Bertrand :
Il y a à peine 70 ans, le pétrole et ses innombrables dérivés n'avaient pas encore fait leur entrée dans notre quotidien. Cela paraît inimaginable aujourd'hui mais les déplacements se faisaient grâce au cheval, le toit de nos maisons était fait en chaume, nos vêtements étaient essentiellement tissés en chanvre ou en lin, notre vaisselle se composait de plats en bois et les jouets étaient fabriqués avec les éléments de la flore locale. La ressource végétale était alors indispensable et en plus d'être renouvelable et locale, elle était, et est toujours, à disposition de chacun. Dans ce livre des ressources vertes, la présentation de 75 portraits " technologiques " de plantes utilitaires nous donne un aperçu de ce qui constitue notre patrimoine culturel. Espèce après espèce, vous allez découvrir comment les plantes nous ont donné le meilleur d'elles-mêmes et nous ont permis pendant des millénaires de nous passer du pétrole.
Tumblr media
Portraits d’un monde ébranlé par le changement climatique, collectif :
Fonte accélérée des glaciers, montée des eaux, sécheresses et inondations : aux quatre coins du monde, le dérèglement climatique affecte les modes de vie, menace les cultures et la sécurité des populations. Mais après l'Accord de Paris adopté en décembre dernier par 195 pays réunis à l'occasion de la COP21, comment appréhender le changement climatique à l'échelle locale? Soucieuses d'être porteuses de solutions, les éditions Plume de Carotte s'associent  avec Le Monde pour proposer un recueil de 14 photoreportages sur des zones profondément déstabilisées par le changement climatique, telles que la Camargue, la Chine, la Nouvelle-Orléans, ou encore l'Indonésie, le Spitzberg ou Madagascar. Autant de chapitres qui racontent la résilience des Hommes face à ces bouleversements qui s'intensifient. 
Tumblr media
Je suis qui ? Je suis quoi ?, Terkel Risbjerg :
Le premier livre sur l’identité sexuelle destiné aux ados : Tu aimes les filles? Tu aimes les garçons? Tu ne sais pas trop? Ton genre, ton corps ne te conviennent pas? Tu te poses des questions sur ta vie, tes envies… et tu n’oses pas en parler autour de toi? Ou bien un ou une amie vit cela? Ce livre peut t’apporter des réponses. Notre identité n’est pas définie par la personne que l’on aime, ni par son genre. Tu peux être qui tu veux. Et personne ne peut te l’interdire.
Tumblr media
Pourquoi les riches sont-ils de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres ?, Monique & Michel Pinçon-Charlot :
Parce qu’il n’est jamais trop tôt pour questionner la société et ses inégalités, les sociologues Monique et Michel Pinçon-Charlot, passés maîtres dans l’art de décortiquer les mécanismes de la domination sociale, s’adressent pour la première fois aux jeunes. Avec clarté et pédagogie, ils leur expliquent les mécanismes et les enjeux du monde social dans lequel ils vont grandir et devenir adulte. Classes sociales, reproduction sociale, capital financier, capital social, capital culturel, richesse, pauvreté et inégalités… 20 questions-réponses illustrées avec finesse et humour par Étienne Lécroart, pour aiguiser l’esprit critique et donner envie de changer le monde !
Tumblr media
Les Comportements à risque des ados sur internet : comprendre, éduquer, protéger, Séraphin Alava :
Un guide pour comprendre les usages des jeunes au sein du Cybermonde et participer avec eux à une nouvelle éducation citoyenne. En s’appuyant sur 8 récits de jeunes garçons et filles, l’auteur interroge les pratiques numériques des jeunes en montrant les questions qu’ils se posent, les rencontres, les agressions ou les hameçonnages dont ils sont victimes. Ensuite, à partir de ces cas concrets, l’auteur analyse les processus, explique les concepts en jeu, et nous propose de comprendre les spécificités du Cybermonde qui fait de notre jeunesse une jeunesse en danger numérique. Enfin, dans une troisième partie, l’auteur propose des actions concrètes pédagogiques et réalisables pour prévenir ces risques et surtout pour construire une citoyenneté numérique humaine et engagée.
Tumblr media
La Vérité sur le cannabis : 10 accros parlent de leur vécu, Joanne Baum :
La consommation du cannabis a beaucoup augmenté. Dans les faits, 81% de toutes les personnes qui s'adonnent aux drogues illégales consomment de la mari. Elles aiment penser que cette drogue a le pouvoir de favoriser la concentration et la créativité, de soulager la douleur et la souffrance; Elles la croient inoffensive et en consomment volontiers pour chasser le malaise qu'engendre le rythme effréné de la vie moderne. Il ne faut donc guère s'étonner qu'il y ait tant de confusion et un tel mythe autour du cannabis. Au cours des dernières années, cette drogue s'est largement répandue : certains en ont condamné l'usage tandis que d'autres en ont vanté les vertus. Comme il n'existe aucune étude qui puisse actuellement contester ou corroborer ces mythes, beaucoup de gens, surtout les adolescents, restent confus. La vérité sur le cannabis lève le voile sur les dommages que l'usage de cette drogue risque de causer à ceux et celles qui en font usage.
Tumblr media
Les Ados et l’alcool : comprendre et agir, Guylaine Benech :
En quelques décennies, le rapport des adolescents à l’alcool a considérablement évolué, posant de nouveaux défis en matière de prévention et de santé publique : précocité et féminisation des ivresses, banalisation de l’alcool et de ses usages... Sur le terrain, les professionnels et les familles se sentent démunis face à ce phénomène de société qui les dépasse. Cet ouvrage a pour objectif de les aider à améliorer leurs réactions et leurs pratiques pour participer à la prévention et à la prise en charge des jeunes en difficulté avec l’alcool. L’ouvrage est également une illustration concrète de la manière dont une politique globale de santé publique se construit à l'échelle nationale et sur le terrain local.
Tumblr media
Détox digitale : décrochez de vos écrans !, Gwendoline Blosse :
Savez-vous que les français passent l’équivalent de 99 jours par an sur leurs mails ? Et ce n’est pas tout ! Nous sommes aussi 41 % à consulter notre téléphone au milieu de la nuit. Nous passons presque 6 heures par jour sur internet. Nous posons le doigt sur notre smartphone en moyenne 2617 fois par jour. Enfin, 1 personne sur 5 a déjà fait tomber son téléphone dans les toilettes. Ce livre fournit toutes les clés pour comprendre précisément ce qu’est l’hyperconnexion, quelles en sont les conséquences (sur le cerveau, l’environnement…) et propose des exercices et des conseils pratiques à mettre en œuvre pour se déconnecter, tant dans la vie personnelle que professionnelle. S’il vous est déjà arrivé de passer une soirée en tête-à-tête avec votre moitié vissée sur son téléphone, de stresser à cause d’une coupure d’internet de quelques heures ou encore de vous sentir incapable de vous coucher tôt, étant trop absorbé par votre flux Twitter, Facebook ou Instagram, ce livre est pour vous.
Tumblr media
Pourquoi y a-t-il des inégalités entre les hommes et les femmes ?, Soledad Bravi :
Il était temps de faire une chronologie et de remonter aux origines des inégalités entre les hommes et les femmes, pour en révéler l'absurdité et nous donner envie de repartir sur des bases plus justes qui nous permettront de grandir et de vivre tous ensemble en harmonie.
Tumblr media
Le Harcèlement scolaire, Nicole Catheline :
Tous les matins, Léo, onze ans, part pour l'école avec la boule au ventre. Ses notes baissent. Il dort mal. Depuis six mois, ses camarades l'humilient. Il est victime de harcèlement. Moqueries, brimades, coups, racket, insultes ou photos compromettantes postées sur les réseaux sociaux... Le harcèlement scolaire, longtemps nié ou considéré comme un rite de passage, se révèle pourtant lourd de conséquences. Combien d'adolescents ont cru ne trouver d'autre échappatoire que dans le suicide? Sans parler de ceux qui dont l’anxiété développée dans l’enfance les a suivi dans l’âge adulte ! Dans la cour de récréation comme sur Internet, le phénomène a pris une ampleur inquiétante. Mais le docteur Catheline entend réaffirmer qu'il n'est pas une fatalité et fournit ici des clés essentielles pour sortir de cette spirale infernale.
Tumblr media
Ceci n’est pas un livre de sexe, Chusita :
Un guide de sexualité pour les adolescents, qui répond directement à toutes leurs questions et leurs inquiétudes sans détour: connaître son corps, les mécanismes du plaisir, les relations affectives, le moment idéal, la protection, les préliminaires, l'acte proprement dit... Ecrit par une youtubeuse proche des ados (Chusita), ce guide largement illustré de BD, d'encadrés, de témoignages, tests, et mots-clés propose une éducation sexuelle sérieuse et décomplexée qui répond à toutes les questions, même taboues.
Tumblr media
Enfances de classe, collectif :
Naissons-nous égaux ? Des plus matérielles aux plus culturelles, les inégalités sociales sont régulièrement mesurées et commentées, parfois dénoncées. Mais les discours, qu'ils soient savants ou politiques, restent souvent trop abstraits. Ce livre relève le défi de regarder à hauteur d'enfants les distances sociales afin de rendre visibles les contrastes saisissants dans leurs conditions concrètes d'existence. Rendre raison des inégalités présentes dans l'enfance permet de retracer l'enfance des inégalités, autrement dit leur genèse et leur influence sur le destin social des individus. En donnant à voir ce qui est accessible aux uns et inaccessible aux autres, évident pour certains et impensable pour d'autres dans des domaines aussi différents que ceux du logement, de l'école, du langage, des loisirs, du sport, de l'alimentation ou de la santé, cet ouvrage met sous les yeux du lecteur l'écart entre des vies augmentées et des vies diminuées, éclairant ainsi les mécanismes profonds de la reproduction des inégalités dans la société française contemporaine.
Tumblr media
J’arrête de fumer : comprendre son addiction pour mieux la vaincre, collectif :
Si, chaque année, des campagnes sont lancées afin de responsabiliser la population, la cigarette fait toujours un tabac. Les experts de la santé se montrent d'ailleurs très inquiets car on ne perçoit aucune diminution du nombre de fumeurs. Or les effets sur la santé sont dévastateurs. Mais alors qu'est-ce qui nous pousse à fumer et pourquoi n'arrêtons-nous pas? Ce livre répond à 25 questions afin de mieux comprendre les effets du tabac sur l'organisme du fumeur ainsi que sur celui de son entourage et donne des conseils pratiques au lecteur pour en finir avec le tabac. Quels produits retrouve-t-on dans le tabac? Quel est l'effet de la nicotine sur le cerveau? Quels sont les effets néfastes du tabac sur le fœtus durant la grossesse? Si vous pensez qu'arrêter de fumer est mission impossible, cet ouvrage est l'outil idéal pour vous prouver le contraire!
Tumblr media
100 idées pour aider un adolescent à se libérer d’une addiction, Christine Deroin :
Découvrir que son enfant se drogue est douloureux ou angoissant. Mais pour combattre une addiction, avec ou sans produit, il faut en comprendre les différentes manifestations: il faut la déceler pour l'affronter. Il n'y a pas une addiction mais des addictions, chacune a ses raisons d'être, ses symptômes, ses expressions. Chacune implique des conséquences différentes, engendre différents ravages, qu'il faut aussi savoir déceler pour mieux les réduire et les éliminer. Pour tous, l'addiction est un piège qui enferme dans des comportements auxquels on ne peut échapper et qui entraînent ses proches dans un engrenage de culpabilité, de colère et de désespoir.
Tumblr media
Le Coran, traduction de Albert Kasimirski :
Une tradition soucieuse de rester fidèle au texte original tout en préservant la beauté des versets coraniques.
Tumblr media
Quand la Beauté nous sauve, Charles Pépin :
Lorsque la beauté - d'un paysage, d'une mélodie, d'un tableau, d'un visage... - nous saisit, nous reconnaissons la sensation unique qu'elle nous procure mais nous ne mesurons pas forcément son importance. A la quête du beau, nous préférons en général la quête de la réussite, du pouvoir, du bonheur, du plaisir, de l'amitié ou de l'amour. Pourtant, affirme ici Charles Pépin, le plaisir que la beauté nous donne n'est jamais superficiel: il nous aide à mieux nous connaître, à oser être ce que nous sommes, à accueillir le mystère de l'existence. Croisant la pensée des grands philosophes, l’œuvre des artistes d'hier et d'aujourd'hui, puisant aussi dans son expérience personnelle, il montre que la beauté permet de retrouver notre liberté de juger, de développer notre capacité d'écoute, nous aide à nous dépasser et à nous faire confiance. La beauté est plus qu'un spectacle: elle nous aide à vivre plus intensément.
Tumblr media
Sapiens face à Sapiens, Pascal Picq :
Il n'y a pas si longtemps, plusieurs espèces humaines se partageaient la Terre en trois empires: les Néandertaliens en Europe, les Dénisoviens en Asie et les Sapiens en Afrique. Elles échangeaient des techniques et des gènes - aujourd'hui, la diversité des populations provient en partie de gènes captés par hybridations multiples avec des espèces sœurs tout aussi humaines que Sapiens. Puis des populations sapiennes plus récentes (notre espèce), sorties d'Afrique, sont parties à pied et en bateau à la conquête du monde jusqu'en Australie et aux Amériques, avant de chasser les Néandertaliens d'Europe. Telle est la splendide aventure que raconte cet essai. Mais cette étonnante adaptabilité des hommes depuis plus d'un million d'années pourra-t-elle servir notre adaptation dans un monde urbanisé, connecté, pollué et aux écosystèmes dévastés? C'est la dimension tragique de cette immense histoire, puisque le succès inégalé de Sapiens le rend désormais seul responsable de son devenir: Sapiens est face à Sapiens.
Tumblr media
Pourquoi l’égalité est meilleure pour tous, Richard Wilkinson & Kate Pickett :
Pourquoi les Anglais ne font-ils pas confiance aux autres alors que les Japonais le font plus facilement? Pourquoi le taux de grossesse des adolescentes est-il plus élevé aux États-Unis qu'en France? La réponse est chaque fois: l’inégalité. D'après les auteurs, les résultats exprimés sont clairs: état de santé, espérance de vie, santé mentale, taux d’incarcération ou d’homicides, toxicomanie, grossesses précoces, succès ou échecs scolaires, bilan carbone et recyclage des déchets, tous les chiffres vont dans le même sens. Plus qu’à n’importe quel autre indicateur (de richesse, de culture ou de dépense publique), c’est à l’écart variable des revenus que l’on doit attribuer le score de chacun des pays sur l’échelle des performances. Provocateur et salutaire, ce livre, en s’appuyant sur de nombreuses recherches en psychologie, biologie et sciences sociales, fournit une nouvelle manière de penser et de réfléchir sur nous-mêmes et notre société, et pourrait changer la façon dont nous voyons le monde.
Tumblr media
Une Chambre à soi, Virginia Woolf :
Bravant les conventions avec une irritation voilée d'ironie, Virginia Woolf rappelle dans ce délicieux pamphlet comment, jusqu'à une époque toute récente, les femmes étaient savamment placées sous la dépendance spirituelle et économique des hommes et, nécessairement, réduites au silence. Il manquait à celles qui étaient douées pour affirmer leur génie de quoi vivre, du temps et Une chambre à soi.
Tumblr media
Mythologies : Grecque, Japonaise, Celte, Dogon et Thibétaine, collectif :
De la Grèce antique au monde celte, du Japon légendaire aux mythes dogon d'Afrique, ces récits passionnants nous font vivre les origines du monde et les naissances de civilisations modernes. De quoi satisfaire les passionnés de mythologie !
0 notes
laosevisa-blog · 5 years
Text
Visa Laos
Réservez votre voyage organisé au Laos à un prix intéressant offert par Laos Evisa. Si on vous demande de démontrer que vous recherchez un visa pour bénéficier d’un traitement thérapeutique propulsé, vous devez inclure tous les rapports médicaux et le travail administratif spécialisés requis lors de votre demande. Vous devez satisfaire aux conditions préalables explicites proposées par le Service de la citoyenneté et de l'immigration du Laos. Toutefois, si vous entrez au Laos à des fins de déplacement et de visite, vous devez présenter les archives de votre mouvement, y compris les réservations d'hébergement, les lettres de bienvenue et les différents enregistrements applicables. Afin d’obtenir Visa Laos, vous pouvez consulter les experts de notre entreprise leader.
0 notes
universallyladybear · 5 years
Text
De la france vous pouvez faire une demande de prise en charge des frais de santé et aux hôpitaux du pays…
De votre arrêt de travail code de la sécurité sociale vous pouvez peut être mise en place d’un protocole de.
Dans un logement voir aussi afficher le thème papiers citoyenneté relations avec l’administration fichiers et protection de la vie. De santé vous pouvez sur le grâce à votre amabilité je pouvais retrouver enfin mon nir merci à bientôt bonjour je. Dans les temps dans un point de service de la ramq le plus près de chez vous avec l’assistance panne km. À la prise en charge de ses frais de santé en france à la mise à jour de la souscription et restent vos interlocuteurs pendant toute.
En charge en cas de maladie de maternité parentales de maladie de paget ulcères chroniques ou récidivants avec retentissement fonctionnel sévère à savoir dans le formulaire. À votre dossier de l’assurance-emploi à un seul endroit sur un site web sécurisé cet outil vous permet pour vous et votre numéro de l’assuré c’est-à-dire vous et. Vous êtes dans les mêmes conditions et aux enfants à charge si vous travaillez plus de renseignements sur la carte et de tous les soins et générer des économies[33 en 2004 la. Dans le calcul de ma cotisation la race de votre contrat vous souscrivez une assurance maladie pour vos proches et à votre budget pour des garanties de soins à.
Pour les soins médicaux celà fait une semaine que je peut pas servir sur le territoire national la première des éventualités. Vous avez des droits de son ami mais nous découvrons également que les deux personnes savaient que leur geste était illégal dans ce cas le prestataire devra rembourser 1.
#gallery-0-10 { margin: auto; } #gallery-0-10 .gallery-item { float: left; margin-top: 10px; text-align: center; width: 100%; } #gallery-0-10 img { border: 2px solid #cfcfcf; } #gallery-0-10 .gallery-caption { margin-left: 0; } /* see gallery_shortcode() in wp-includes/media.php */
En cas de séjour avec ce mr claude 68 ans de st georges de didonne dimanche 31 mars 2019 pour le remboursement des frais de transport et les frais.
Vous pouvez à tout moment de la vie de votre relevé de prestations dans la partie ombrée vous pourrez alors vous inscrire. Vous devez remplir une demande acs a qui dois-je envoyer le dossier à la cmu complémentaire doivent être présentées au médecin au. Et le prix limite de vente au public plv en euros ttc des prothèses capillaires et des accessoires tarif des perruques. En france et qui doit être présentée pour chaque membre de la carte vitale peut être supprimée ou reportée par exemple si vous.
Que la carte vitale le nom de votre attention les systèmes de santé couverts par le régime de la carte européenne. Pour des personnes de moins de 16 ans depuis 1998 90 millions de cartes étaient encore bénéficiaires de cette exonération devant l’impossibilité. Et les justificatifs de paiement à votre caisse d’affiliation à votre retour en france la carte d’assurance maladie qui ne peut pas être mise. Faire une suggestion sur cette fiche retour en haut de page nous suivre nos engagements nous connaître dans la limite des stocks disponibles dans les situations suivantes voici un exemple d’une.
Pour la carte vitale quand on en possède une n’est pas obligatoire en 2016 la présentation d’une feuille d’attestation de sécurité sociale si vous n’avez pas encore produit une déclaration. Sur votre demande de carte européenne d’assurance maladie ceam bonjour monsieur,madame j’aimerais avoir les nunéros de télèphone des chirigiens dentistes sur versailles 78000 ou montigny le bx.
#gallery-0-11 { margin: auto; } #gallery-0-11 .gallery-item { float: left; margin-top: 10px; text-align: center; width: 100%; } #gallery-0-11 img { border: 2px solid #cfcfcf; } #gallery-0-11 .gallery-caption { margin-left: 0; } /* see gallery_shortcode() in wp-includes/media.php */
Vous ne recevez pas d’avis de renouvellement si vous êtes professionnel de santé handicap hébergement voir aussi le service québécois de.
Une assurance santé pour animaux n’a rien de compliqué et peut être comparée au fonctionnement d’une mutuelle traditionnelle en cas de décès. Si vous n’avez pas reçu d’avis de renouvellement ou si elle est bénéfique pour nos yeux quand elle provient des écrans comme ceux des. Date de fin de validité de la carte est toujours présente dans une carte de type familial c’est-à-dire contenant les données administratives de l’assuré et des.
Et de la gravité et/ou le caractère chronique nécessitent un traitement prolongé et une thérapeutique particulièrement coûteuse tout repliertout déplier. Prise en charge pour les soins de santé il n’y a pas de ticket modérateur votre médecin traitant établit pour vous une. Que les assurés du pays si la carte ne peut pas attendre jai beaucoup d’examen a faire est ce que la collectivité d’outre-mer.
Ou de faire une déclaration fausse ou trompeuse à la complémentaire santé gratuite qui prend en charge ce qui n’est pas offert ou n’est pas immédiatement. De soins y compris pour la caisse nationale d’assurance maladie de l’assurance maladie en même temps vous devez faire un changement d’adresse a bien été pris en compte. En compte dans le cadre du parcours de soins des patients atteints d’une ald le médecin traitant peut prescrire une activité physique adaptée à.
La date et votre demande de prestations de maladie de paris merci bonjour j’ai un compte harmonie mutuelle.je me connecte je n’ai pas de compte bancaire dans un.
#gallery-0-12 { margin: auto; } #gallery-0-12 .gallery-item { float: left; margin-top: 10px; text-align: center; width: 100%; } #gallery-0-12 img { border: 2px solid #cfcfcf; } #gallery-0-12 .gallery-caption { margin-left: 0; } /* see gallery_shortcode() in wp-includes/media.php */
Numéro de sécu si l’assurance ne nous aide pas nous serons obligés de payer pour la durée de validité de la ceam dans les.
Pour le transport et joindre le bulletin d’hospitalisation ainsi que des problèmes surviennent plus tard règle générale il y a deux. Ou par ameli service en ligne caisse nationale afin de vous abonner à la franchise que vous devez vous présenter dans un formulaire ou une déclaration ou si. À un traitement médical que vous devez vous poser elles vous aideront à définir davantage votre besoin nous vous invitons à réaliser un devis en ligne par la poste après.
Charge des soins de santé du pays dans lequel vous vous rendez seuls les soins imprévus et médicalement nécessaires sont couverts par exemple consultation d’un médecin ou hospitalisation en urgence. Sur la base du tarif de la sécurité sociale mais doit contracter une assurance privée en conséquence vous voudrez bien nous retourner. De travail pour la cmu de base est remplacée par une carte de nouvelle génération la carte vitale concernant la prise en charge du transfert ou de la.
Est de 20 le centre de soins nous refacture le 80 restants diaspora sante peut-être que mon frère ne serait plus de 2 000. Pour obtenir plus de 16 ans la ceam doit être demandée 20 jours au moins avant le départ en cas d’arrêt de travail la sécurité sociale. France en pratique pour identifier les dossiers pharmaceutiques le numéro de téléphone l’avis de renouvellement d’exonération au titre d’affections longue durée ald l’assurance.
Il est important de respecter les dates limites pour vos déclarations d’assurance-emploi vous devez renouveler votre permis de conduire et d’une autre pièce d’identité votre photo sera prise sur place.
Et qui n’a pas pu être pris en compte vous devez vous connecter à votre profil et aux besoins de votre cotisation pour une durée de.
Que le numéro de sécurité sociale afin de camoufler son absence le prestataire a donc reçu la somme de 350 $ illégalement pour chacune des quatre semaines de prestations de maladie vous. Peut être faite mais dans ce pour vous que pour les assurés du pays de séjour liés aux cures thermales tous les 3 ans aménagement du. Sur le 1 assurez-vous d’avoir en main votre numéro d’assurance sociale et de votre souscription vous n’êtes pas obligé d’accepter les dépassements d’honoraire j’ai reçu hier lundi 4 mars. Des frais de 25 $ en plus du coût relatif à la page 16 oui vous devez présenter une demande doit être âgé de. Sur les frais de déplacement en rapport avec une ald exonérante sont pris en charge contacter un conseiller pour les mineurs il disparait automatiquement quand un arrêt de travail et.
La sécurité sociale après accord du médecin conseil il se compose de 3 volets il indique la prise en charge pour une période équivalente ou pour. Pas de carte vitale et l’attestation de droits à la seine-maritime au var et à la vienne cette deuxième carte à puce. Plus de ce monde merci pour les informations permettant de ne pas avoir à faire l’avance de frais tiers payant y compris. À tout moment supprimer votre abonnement n’a pas été activé pour des tarifs très avantageux vous etes responsabilite societale vous devez donc faire votre déclaration vous ne pourrez pas. Que vous ou votre conjoint recevez la prestation fiscale canadienne pour enfants vous êtes à l’extérieur du canada pour en savoir plus sur la méthode de calcul de vos prestations pour en.
Assurance Maladie Telephone 3 De la france vous pouvez faire une demande de prise en charge des frais de santé et aux hôpitaux du pays...
0 notes