Tumgik
#courage les gens des départements en rouge
dooareyastudy · 10 months
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Le bulletin météo qui écrit des trucs comme "soleil généreux", "le soleil brille sans partage" "temps bien dégagé" alors que le soleil est en mode *feu des enfers* dehors ?????
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ondessiderales · 1 month
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Le dessins animés sont-ils intrinséquement puérils ?
En Occident, les dessins animés sont souvent associés aux enfants. Pourtant, c'est loin d'être toujours le cas, notamment au Japon où de nombreux dessins animés sont à destination des adultes. Quand bien même un dessin animé serait à destination des enfants, une part de l'adulte qui l'a créé ressort toujours, et il n'est pas rare qu'en y regardant d'un peu plus près l'on découvre des messages plus profonds et tristes que ce à quoi l'on s'attendait derrière l'apparence de gaieté et de niaiserie enfantine. C'est pourquoi je souhaitais vous présenter Anpanman et vous traduire son thème. En observant bien, vous pourrez peut-être saisir les messages profonds qu'il cherche à transmettre.
« Anpanman est un manga de Takashi Yanase, contant les aventures d'Anpanman, un super-héros tirant son apparence et son nom d'un petit pain fourré à l'anko, une pâte de haricots rouges sucrée servant de base à la confiserie traditionnelle japonaise. Le personnage originel se sacrifiait pour nourrir les gens affamés. Tous ses compagnons ont de même une tête comestible associée à leur nom.
Anpanman vole, en patrouille au-dessus des alentours de la maison de Jam Ojisan, et vient en aide aux habitants de la ville, harcelés par Baikinman qu'il doit alors combattre. Entouré de ses meilleurs amis, le gentil finit, bien sûr, toujours par gagner. »
« Takashi Yanase, l'auteur du manga original, obtint son diplôme de l'École des Arts et Métiers de Tokyo en 1939, puis entra à Tokyo Tanabe Pharmaceuticals dans le département marketing. En 1941, il fut enrôlé dans l'armée sous la 6e compagnie de réserve d'artillerie lourde de campagne stationnée en Chine. En tant que sous-officier instruit, il fut affecté aux opérations senbu, présentant des kamishibai aux civils chinois. Son jeune frère fut tué au combat pendant la campagne du Pacifique.
Après la guerre, aux côtés d'autres vétérans, Yanase gagnait sa vie en ramassant les ordures. Pour poursuivre ses ambitions artistiques, il entra à Kochi Shimbun en 1956, où il travailla comme éditeur. Il se lança ensuite dans l'écriture de livres pour enfants, dont Anpanman, racontant les aventures d'un super-héros hors du commun, dont la particularité est d'être fait de pain fourré à la pâte de haricots rouges. Né au début des années 1970 sous le crayon de l'artiste, le personnage, qui est doté d'une tête ronde, d'un gros nez rouge, de pommettes saillantes et d'une cape, jouit d'une popularité telle, qu'il se voit attribuer sa propre série animée en 1988. »
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Thème d'Anpanman
Ah ! Je suis si heureux Je suis si heureux d'être en vie Même si les blessures au fond de mon cœur Me font mal
Pourquoi nait-on ? Pourquoi vit-on ? Je n'aime pas Ne pas pouvoir répondre à ces questions !
Vis l'instant présent Et ton cœur s'enflammera C'est pour ça que tu y vas toujours à fond En souriant
Ah ! Je suis si heureux Je suis si heureux d'être en vie Même si les blessures au fond de mon cœur Me font mal
Ah, ah, Anpanman Ton cœur est si grand Vas-y ! Protège tous nos rêves !
Qu'est-ce qui te rend heureux ? Qu'est-ce qui te rend joyeux ? Je n'aime pas que ma vie finisse Sans que je n'ai eue la réponse !
N'oublie pas tes rêves Ne verse pas tes larmes C'est pour ça que tu t'envoles Partout dans le ciel
Ah ! N'aie pas peur Pour le bien de tous L'amour et le courage sont mes amis
Ah, ah, Anpanman Ton coeur est si grand Vas-y ! Protège tous nos rêves !
Le temps passe trop vite Et toutes les étoiles viennent à disparaître C'est pour ça que tu y vas toujours à fond En souriant
Ah ! Je suis si heureux Je suis si heureux d'être en vie Peu importe les ennemis que je rencontre
Ah, ah, Anpanman Ton cœur est si grand Vas-y ! Protège tous nos rêves !
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« Dans un monde insensé, c'est le sensé qui passe pour un fou »
Mais qui a dit que la vie, ce n'est pas Mario ?
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taylorswiftie1315 · 3 months
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A girl named "Taylor Swift" born in 1989 was known for writing songs about his former "Lover" (lover) but there is something more in "Folklore" Behind these lips "RED" (red) emblematic hides a woman "Fearless" (intrepid) who in courage people got up and had "Speak Now" that heals people with the music she composes from her thoughts the "MIDNIGHTS" (night) its remarkable "REPUTATION" (reputation) as a music industry will exist "Evermore" (eternally) in the melandres of the "THE TORTURED POETS DEPARTEMENT" (the department of poets torture), his verses trained, carrying the pain and beauty of lost souls.
(i love you @taylorswift)
- Taylor Swiftie 1315 -
Une filles nommer "Taylor Swift" née en 1989 étais connue pour avoir écrit des chansons sur ses anciens "Lover" (amant) mais il y a quelque chose de plus dans "Folklore" Derrière ces lèvres "RED" (rouge) emblématique se cache une femme "Fearless" (intrépide) qui en courage les gens a se lever et a "Speak Now" (parler maintenant) qui guérit les gens avec la musique qu'elle compose à partir de ses pensées la "MIDNIGHTS" (nuit) sa remarquable "REPUTATION" (réputation) en tant que qu'industrie de la musique existera "Evermore" (éternellement) dans les mélandres du "THE TORTURED POETS DEPARTEMENT" (le département des poètes torturer), ses vers s'entracent, portant la douleur et la beauté des âmes égarées. - Taylor Swiftie 1315 - Une filles nommer "Taylor Swift" née en 1989 étais connue pour avoir écrit des chansons sur ses anciens "Lover" (amant) mais il y a quelque chose de plus dans "Folklore" Derrière ces lèvres "RED" (rouge) emblématique se cache une femme "Fearless" (intrépide) qui en courage les gens a se lever et a "Speak Now" (parler maintenant) qui guérit les gens avec la musique qu'elle compose à partir de ses pensées la "MIDNIGHTS" (nuit) sa remarquable "REPUTATION" (réputation) en tant que industrie de la musique existera "Evermore" (éternellement) dans les mélandres du "THE TORTURED POETS DEPARTEMENT" (le département des poètes torturer), ses vers s'entrelacent, portant la douleur et la beauté des âmes égarées. - Taylor Swiftie 1315 -
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philippedurand89 · 5 years
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Hommage
Discours d’hommage à Roland Leroy – Fabien Roussel
Roland Leroy, dirigeant du PCF, directeur de l'Humanité pendant vingt ans, nous a quittés.
Un hommage lui a été rendu devant le mur des fédérés, au Père Lachaise.
Retrouvez ici le discours que Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, a prononcé pour saluer la mémoire de Roland Leroy.
Roland nous rassemble aujourd’hui une dernière fois, ici, devant ce mur des fédérés qui fait écho à sa propre vie de combattant.
Il nous a quittés voici maintenant dix jours, au terme d’immenses souffrances qu’il a affrontées avec un courage extraordinaire, épaulé par sa famille et par ses proches.
Et plus encore qu’épaulé, il a été soutenu minute après minute par Danièle, sa femme.
Quarante ans de vie commune, de complicité, de découvertes, de tout ce qui fait l’amour, lui ont permis d’affronter ces derniers mois de douleur et d’aller vers l’apaisement.
Jusqu’au bout, avec Danièle, ceux qui l’aimaient ont voulu offrir à Roland de grands moments de joie. Comme ce voyage à Séville il y a plus d’un an, ces quelques jours de repos passés récemment à Canet-en-Roussillon, près de la Méditerranée catalane, ou encore ces huîtres dégustées à Sète, la patrie de Paul Valéry et de Georges Brassens.
Deux poètes parmi tant d’autres créateurs qui ont nourri sa vie, celle d’un homme épris de culture et de beauté, intime d’Aragon, ami de Picasso et frère de Roger Vaillant.
Toute sa vie, Roland est resté un homme debout, dressé face à l’injustice sous toutes ses formes. Auprès de sa mère, ouvrière du textile et de son père, cheminot, il a forgé son caractère dans cette boucle de la Seine, à Saint-Aubin-les-Elboeuf, où l’on connaît si bien le prix des luttes.
Son horizon, c’est celui de la révolte, celle qui gronde régulièrement sur le port du Havre ou dans les usines de Seine-Maritime, quand l’arrogance du patronat dépasse toutes les limites.
Son père, qui vote communiste « parce qu’il faut toujours voter pour le plus rouge », apprend à Roland à se tenir droit. Il l’éveille ainsi à l’action syndicale et politique.
Tout comme son oncle maternel, Edouard-Charles, secrétaire de l’Union locale CGT sous le Front populaire, puis résistant avant d’être arrêté le 21 octobre 1941, jour de la grande rafle anticommuniste. Il sera déporté à Buchenwald, d’où il ne reviendra hélas jamais.
En 1940, Roland n’a pas 15 ans quand s’abat sur la France le joug de l’occupation et du régime de Vichy. Deux ans plus tard, à peine embauché à la SCNF, après avoir brillamment réussi le concours, il adhère alors aux Jeunesses communistes clandestines. Et s’engage très tôt dans la Résistance. Pour lui, se battre contre l’oppresseur nazi sonne comme une évidence. Il commence par distribuer les numéros clandestins de L’Humanité, nouant ainsi sans le savoir le lien charnel qui l’unira toute sa vie au journal. Il sabote aussi régulièrement les trains allemands. C’est le temps où l’on change d’identité pour échapper aux arrestations. Bob, Rémi, Alain, Bastien, Paillard… Peu importe le nom, Roland ne perdra jamais de vue l’essentiel : le combat pour la liberté et la démocratie.
Cet engagement, ce fut celui des communistes dans leur ensemble, et ils en payèrent un lourd tribut. Leur histoire, aujourd’hui souillée par des croix gammées sur certains de leurs locaux, comme le sont les tombes de défunts juifs ou le portrait de Simone Veil, est marquée par ce combat constant contre l’oppression, pour l’émancipation humaine et pour la liberté.
Cet idéal, né du Front populaire, fortifié à l’école communale par le contact avec des enfants de républicains espagnols, Roland ne l’a jamais abandonné, tout au long d’une vie exemplaire. Une vie pleine de mouvements, de passions, de convictions.
Dans son métier d’homme de presse, comme dans sa tâche d’élu, jamais il ne cédait à l’à peu-près. A l’Huma, il arrivait le premier à 6 heures du matin, repartait à minuit, parfois après avoir fait un aller-retour dans sa circonscription de Seine-Maritime. François, son chauffeur, se souvient même des micro-siestes effectuées dans l’ascenseur du journal. Roland lui disait alors, à peine entré dans la cabine : « Réveille-moi quand on sera arrivé au cinquième ! »
Infatigable, il l’était aussi pour les fameux grands entretiens de l’Huma. Celui avec Fidel Castro s’est étendu de 21h30 à cinq heures du matin. José Fort, responsable de la rubrique internationale du journal, revoit encore Roland débarquer dans sa chambre à trois heures du matin pour refaire toutes les questions de l’entretien prévu le lendemain avec Mikhaïl Gorbatchev !
Son tempérament, tout le monde le connaît ! Les murs ont parfois tremblé dans l’immeuble de la rue du Faubourg-Poissonnière. Mais de ses emportements, de ces « moments d’affrontements fraternels », comme le dit encore José, il ne restait jamais nulle rancune. « Et si nous dînions ensemble ? » était la phrase qui souvent mettait un terme aux brouilles passagères.
Roland, qui n’était pas journaliste à la base, avait une très haute idée de la liberté de la presse. Sans cesse, il s’est battu pour la faire reconnaître, pour obtenir aussi le soutien de l’État. Il avait conscience de la nécessité d’évoluer avec son temps. En 1985, quand l’Humanité passe au format tabloïd, il justifie le changement au journal télévisé d’Antenne 2 : « Un journal est un organisme vivant, or tout être vivant craint la sclérose. Un journal, plus que tout autre être vivant, a donc besoin de mouvement. » « Vivre avec la réalité vivante », telle était la voie tracée par Roland pour l’Huma, même lorsque le journal était l'organe central du PCF. Elle est bien-sûr toujours d’actualité.
On le sait, Roland n’était pas qu’un homme de presse, aussi talentueux fût-il. Il était un homme d’action, une des plus grandes figures de notre parti, dont il a été adhérent pendant plus de soixante-dix ans. Membre du comité central de 1956 à 1994, Roland a aussi siégé au bureau politique de 1964 à 1994 et au Secrétariat du Comité central, de 1960 à 1979. Durant toutes ces années, il a accepté d’endosser des responsabilités nouvelles, au plan départemental et au plan national. Et il est resté lui-même, c’est-à-dire fondamentalement, profondément communiste. « Le parti n’est pas fait pour diriger le peuple, il est fait pour le servir », aimait-il rappeler.
La politique pour lui n’était pas un métier, mais un moyen d’agir pour la transformation de la société. Jamais il n’a regretté ce long engagement au sein du Parti communiste, au service de l’humanité, des gens, de la société… et au service de la France car il était profondément patriote.
Ce furent des années utiles, enrichissantes, pleines de leçons. Il confessait que certaines choses auraient dû être faites autrement, parfois « profondément autrement », mais rien qui puisse lui faire regretter sa soif d’engagement initial, fruit de l’exemple familial, nourri par les espérances du Front populaire et affermi dans la Résistance. Sa vie a nourri son communisme.
Trois fois élu député de Seine-Maritime, mais aussi élu municipal à Saint-Etienne-du-Rouvray, il a pris part à toutes les luttes, petites et grandes, de sa région, dont l’emblématique bataille pour le paquebot France. A Saint-Etienne-du-Rouvray comme dans l’ensemble de la Seine-Maritime, l’émotion a été vive à l’annonce de sa disparition, à l’image de celle qui étreint mes amis et camarades parlementaires de Seine-Maritime aujourd’hui parmi nous et que je tiens à saluer, Céline Brulin, Sénatrice, Hubert Wulfranc, Jean-Paul Lecoq et Sébastien Jumel.
Au plan national, il portait une voix forte, à la tribune comme dans les médias audiovisuels. Au début des années soixante-dix, il conduit la délégation de notre parti dans l’élaboration du programme commun, dont il avait une vision, disons réaliste. Roland, malgré les inévitables revers, les doutes, les atteintes mêmes à la belle idée du communisme, est resté jusqu’au bout tel qu’en lui-même : fidèle à son idéal.
Un idéal qu’il décrivait ainsi voici quelques années : « Je ne parle pas d’illusions, je parle d’aspirations, qui sont toujours les miennes, pour lesquelles j’agis toujours, même quand la réalité les contredit, même quand j’ai du mal à les faire triompher ».
A Danièle, à François, son fils, à ses beaux-enfants Laure et René, à ses petits-enfants Lénny, Jean-Baptiste, Adrien et Julien, je veux dire que vous pouvez compter sur nous pour défendre avec ferveur ces aspirations-là, celles qui nous portent vers une société plus juste, plus solidaire, plus généreuse, dans laquelle l’être humain, et non la finance, est au cœur de toutes les préoccupations.
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Vie de David Hockney – Catherine Cusset
ISBN: 978 -2 – 07 – 275332 – 9   Collection Blanche – Gallimard – Parution : 11/01/2018
Prix Anaïs-NIN 2018
J’ai découvert l’univers de David Hochney en allant visiter la grande rétrospective organisée par le Centre Pompidou, la Tate Britain et le Métropolitan il y a un an. Il me faut avouer que c’était l’exposition sur Walter EVANS qui nous avez attiré. La présentation balayait tout l’univers de l’artiste jusqu’à ses dernières œuvres liées aux photographies et aux nouvelles technologies. Je ne connais pas, non plus, les livres de Catherine Cusset. Le livre “Vie de David Hockney” m’a happée tant son univers est singulier.
Figure majeure de l’hyperréaliste, David Hockney a bravé les contraintes pour vivre son art en toute liberté et affirmer sa spécificité. Ce livre nous conte les différentes étapes de sa vie qui lui permettront d’approfondir sa créativité.  Éviter ennui et habitude, tout en laissant une part à l’improvisation (ou hasard) semble être la devise de cet artiste. “Je peins ce que je veux, quand je veux, où je veux.” Cette citation de David Hockney résume le postulat de sa vie tel que nous le présente Catherine Cusset.
Issu de milieu modeste,  l’artiste décide à quatorze ans de se consacrer à son art, la peinture. Catherine Cusset nous laisse croire qu’il suffit que l’artiste se teigne les cheveux en blond, prenne un taxi, s’expatrie au bout du monde, vive dans des demeures magnifiques, brûle sa vie de tous côtés etc. pour que on art s’exprime sans entrave ! Voilà les avantages de la fiction !
Car Catherine Cusset  choisit la forme du roman pour nous transmettre sa vision de l’artiste. Comme elle l’explique dans son préambule, elle a rassemblé beaucoup de documentation  et, à partir des faits réels, elle a ajouté du liant, son intuition et son ressenti, afin de permettre à son personnage de prendre vie. Le personnage de Catherine Cusset est celui d’un homme libre allant toujours à contre courant de toute la bienpensance des critiques d’art, peignant de la joie et du désir.
A quel moment sommes-nous, nous lecteur, devant la personne ou le personnage de fiction ? L’ambiguïté est manifeste … Dans cette époque en fusion qu’étaient les années 60/70, Catherine Cusset nous présente un personnage capable de s’emparer de son désir et son envie d’amour pour le retranscrire dans sa création et en profiter pour vivre sa vie sans entrave. Les années de la maladie et du deuil, celles de l’hécatombe du sida, sont décrites avec réserve et pudeur. La solitude de la maturité et la maladie,  aussi !
Au début du roman, l’auteure s’appuie beaucoup sur les peintures pour construire son propos. Puis au fil du livre, l’artiste s’efface et le personnage nous envahit. A travers lui, Catherine Cusset s’interroge sur l’énergie déployée par l’artiste, son désir, sa recherche, ses expérimentations, mais surtout rend compte de son extrême liberté. L’auteure nous livre son admiration et certainement son envie devant tant de détermination.
Alors, je ne suis pas capable de savoir si l’auteure a correctement respecté son sujet et serais bien en difficulté pour comparer réalité et fiction ! Car, pour moi, David Hockney aura les mots, les attitudes, la façon de penser, les débordements, les outrances, même l’égoïsme, et toujours la soif de vivre et la liberté du personnage imaginée par Catherine Cusset. Mais, est-ce que David Hockney ne se présentait pas lui-même comme un personnage!
Ce roman est un hommage à la liberté de l’artiste. En choisissant d’imaginer la vie d’un artiste encore vivant (et quel artiste !), Catherine Cusset répond à ses interrogations sur la création. Ce personnage pose comme principe créatif, la liberté, la passion, le désir mais aussi  le courage et  la détermination quelque soit la forme artistique choisie malgré les courants et les avis contraires. Documenté,  ce roman est attachant, lumineux et chatoyant comme les peintures de David Hockney !
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Préambule de l’auteure : Ce livre est un roman. Tous les faits sont vrais. J’ai inventé les sentiments, les pensées, les dialogues. Il s’agit plus d’intuition et de déduction que d’invention à proprement parler : j’ai cherché la cohérence et lié les morceaux du puzzle à partir des données que j’ai trouvées dans les nombreux essais, biographies, entretiens, catalogues, articles publiés sur et par David Hockney.
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Il se trouvait à Londres, dans la plus prestigieuse école d’Art d’Angleterre, une des meilleurs du monde. Ses nouveaux camarades étaient pleins de certitudes sur des sujets auxquels il n’avait jamais réfléchi. Le jour où l’un deux s’écria: “On ne peut plus peindre comme Monet après Pollock!” (p.21)
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“Ce que tu devrais peindre, lui dit Ron un jour, c’est ce qui compte pour toi. Tu n’as pas besoin de t’inquiéter. Tu es nécessairement contemporain. Tu l’es, puisque tu vis dans ton époque. “
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We two boys together clinging -1961
Pour la première fois depuis un an, David n’avait plus de doute: il fallait peindre ce qui comptait pour lui. Il venait d’avoir vingt-trois ans. Il n’y avait rien de plus important que le désir et l’amour. Il fallait contourner l’interdit, la représentation en images comme Witman et Cafarty l’avaient mis en mots. Personne ne pouvait l’y autoriser – aucun professeur, aucun autre artiste. Cela devait être sa décision, sa création, l’exercice de sa liberté.
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Le cha-cha-cha qui fut dansé aux premières heures du 24 mars – 1961
Voilà ce qu’il aurait voulu mettre dans ses peintures, ce désir brulant en lui, désir du désir de Peter et le désir de la chair, un désir qui le scindait en deux puisqu’il y avait le sexe d’un côté et l’amour de l’autre, et que les deux ne pouvaient être réconcilies. Ils ne se rejoignaient que lorsqu’il était devant son chevalet, et il se vantait d’être vivant et plein de désir alors qu’il peignait Le cha-cha-cha qui fut dansé aux premières heures du 24 mars 1961 et qu’il représentait le mouvement du corps de Peter, utilisant de vifs  rouge, bleu et jaune pour le fond et écrivant en toutes petites lettres ici ou là “j’aime chaque mouvement”, “pénètre profondément”, et “soulage immédiatement”. Ce n’était pas un tableau. C’était la vie.
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Trois rois et une reine-1961
Dans la lettre, un certain Erskine, dont il n’avait jamais entendu parle, le félicitait pour le prix que sa gravure Trois rois et une reine venait de remporter. David avait fait une gravure qui portait ce titre, mais il ne l’avait jamais soumise à aucun concours. (…) Plus tard dans la journée, il apprit que la bonne fée était un professeur du département de gravure qui avait trouvé l’œuvre de David sur une étagère et l’avait fait parvenir au jury sans même le consulter, mais il secoua la tête. De toute évidence, c’était grâce au taxi. 
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La tolérance était la vertu  de ceux que la norme sociale et la réprobation morale avaient contraints à se cacher alors qu’ils ne nuisaient à personne.
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A Bigger Splash – 1967
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Quand un galeriste qui organisait une exposition collective demanda aux artistes d’évoquer la source  de leur inspiration, il écrivit : “Je peins ce que je veux, quand je veux, où je veux.”
Tout pouvait être le sujet d’une peinture; un poème, quelque chose qu’on voyait, une idée, un sentiment, une personne. Tout, vraiment. C’était ça, la liberté. Derek, autrefois, lui avait dire de se débarrasser de son image de clown s’il voulait qu’on prenne au sérieux son travail. Mais non; on pouvait être à la fois un clown et un peintre sérieux !
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Le parc des sources – 1970
Portraits de Christopher et Don – 1968
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  C’était son plus beau tableau, plus beau que le Portrait de Christopher et Don, plus beau que le Parc des sources. Auréolé de la lumière qui baignait sa veste rose vi, son visage et ses cheveux châtains, Peter regardant le nageur dans l’eau transparente ressemblait à un ange, mais un ange avec un corps réel qui projetait sur la margelle de la piscine derrière lui une ombre puissante. On y retrouvait à la fois les fortes diagonales et la perspective verte du Parc des sources, et le bleu intense, attirant du portrait de Christopher et Don. Cette peinture reflétait la force de son amour pour Peter. C’était un portrait de l’amour, un portrait de l’au, un portrait de l’amour, un portrait d’un artiste. Peter ne pourrait pas le voir sans rendre justice à l’amour que lui portait David. (p.75)
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Il avait même réussi à se convaincre que Peter aurait changé pendant l’été et accourait vers lui! (p.80)
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My parent’s – 1977
Dans la nouvelle version, il avait ôté le triangle artificiel qu’il avait tracé entre les personnages ainsi que le reflet de lui-même dans un miroir posé sur la table. Tout, cela distrayait le spectateur du vrai sujet, ses parents. (…)
Le tableau, lumineux, dégageait une impression de mélancolie que ses parents, heureusement, ne semblaient pas remarquer. Ces deux vieilles personnes étaient enchaînées l’une à l’autre mais séparées, chacune murée dans sa solitude. En achevant son œuvre, David s’était rendu compte qu’ils offraient un modèle dont il ne voulait pas : vieillir en couple, mais seul. 
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La guitare bleue (du tableau de Picasso) symbolisait le talent de l’artiste, qui ne pouvait pas jouer “les choses comme elles sont” parce qu’elles n’existent pas en soi, mais seulement dans la représentation. La guitare bleue, c’était exactement ce que ses parents n’avaient pas, ce dont l’absence rendait leur vie sinistre. David avait reçu une guitare bleue à la naissance – le pouvoir d’imaginer et de “rapiécer” le monde. Il devait remercier ses parents, la nature, la vie, Dieu. Son don valait plus que tout.
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Modèle avec autoportrait inachevé -1977
Modèle avec autoportrait inachevé était hautement symbolique. David se trouvait dans le tableau, mais pas sur le même plan que la figure endormie sur le lit: à l’arrière plan, peint sur une toile. En tant qu’artiste, il restait à l’écart, séparé  de Grégory ou de ses parents, dans un autre espace. Il avait compris que sa vie ne serait pas la même que celle de la plupart des gens. Il n’aurait pas de relation amoureuse stable, parce-qu’il était marié à son art.
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Santa Monica Blvd – 1979
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Il avait toujours peint par plaisir, en suivant son impulsivité envers et contre tout, sans compromis, fidèle à son propre désir.
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Pour peindre, n’avait-il pas toujours eu besoin de ressentir une émotion, et l’émotion n’était-elle pas la même chose, étymologiquement, que le mouvement, et donc la vie? Son œuvre n’était donc pas juste un refuge où fuir la douleur, mais une construction qui contribuait à sauver la peinture, cet art qu’on avait cru condamné face à la photographie et au cinéma. Elle montrait que la peinture était l’art le plus puissant, le plus réel, parce qu’il contenait la mémoire, les émotions, la subjectivité, le temps : la vie. C’était en ce sens qu’elle sauvait de la mort.
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Il était merveilleux de penser que sa performance artistique avait le pouvoir d’annihiler la distance en liant le jour et la nuit et plusieurs continents: c’était le moyen de lutter contre la solitude. Sa propre façon d’abolir les murs.
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Peut-être que la mort n’était pas une tragédie, qu’il n’y avait pas lieu de la craindre. Elle faisait partie de la vie. Il était inutile de la combattre. Il fallait l’embrasser. Et créer des œuvres qui mettaient de la joie dans le cœur des gens. Ce que pensaient les critiques n’avaient aucune importance. (…) L’art, comme la religion, ne devrait exclure personne. Il devrait être universel.
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Les quatre saisons – 2017
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  Mon commentaire sur le livre Vie de David Hockney - Catherine Cusset Vie de David Hockney - Catherine Cusset ISBN: 978 -2 - 07 - 275332 - 9   Collection Blanche - Gallimard - …
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