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#exemple Greenwashing
direct-actu · 6 months
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La promesse verte, l'appel d'Edouard Bergeon à ouvrir les yeux sur le Greenwashing
Edouard Bergeon dans ce drame aux allures de thriller politique dévoile les lobbies de l’huile de Palme, la promesse verte et des différents labels permettant de vendre de l’huile considérée écoresponsable. Derrière cette étiquette se cachent des crimes, des déforestations et différents arrangements politiques. Continue reading La promesse verte, l’appel d’Edouard Bergeon à ouvrir les yeux sur…
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levoleurdimages · 6 months
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La promesse verte, l'appel d'Edouard Bergeon à ouvrir les yeux sur le Greenwashing
Edouard Bergeon dans ce drame aux allures de thriller politique dévoile les lobbies de l’huile de Palme, la promesse verte et des différents labels permettant de vendre de l’huile considérée écoresponsable. Derrière cette étiquette se cachent des crimes, des déforestations et différents arrangements politiques. Continue reading La promesse verte, l’appel d’Edouard Bergeon à ouvrir les yeux sur…
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bienvenuechezmoi · 2 years
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Brigitte Macron qui dérape et qui parle retraite alors qu'elle est venue représenter Les Pièces Jaunes. Va falloir changer de sponsor rapidement Les Pièces Jaunes parce que là, ça ne va pas le faire. Déjà qu'elle nous a ramené Blanquer.
Et puis je rappelle Les Pièces Jaunes font le travail de ce que l'Etat ne fait pas, faudrait donc pas trop l'ouvrir.
Également je ne supporte pas les arrondis en caisses. Si une entreprises veut financer une asso, elle le met de sa poche et ne raquette pas sa clientèle. Les Pièces Jaunes vous connaissez mais vous ne connaissez pas chaque asso présente aux arrondis en caisse, à tout moment vous financez une asso qui n'est pas dans vos valeurs, qui oppresse une communauté que vous soutenez, qui fait du greenwashing ou du détournement de fonds. Les assos c'est pas les Bisounours. Une école de commerce est une association par exemple.
Arrondi sur salaire même combat, on ne fait pas la manche à ses salarié.e.s pour faire croire au monde qu'on est une entreprise engagée. Si veut être engagé, on les paye plus.
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practiquesahavasplay · 4 months
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Més informació
Quina sinèrgia creen aquí? La comunicació de Naturgy i la del grup editorial.
Aquesta col·laboració dona lloc a sinergies, però sobretot: El Grup editorial es percep com una empresa compromesa amb el medi ambient. A més, des de Naturgy els demanem que realment s'impliquin en la sostenibilitat per tal que no sigui greenwashing. D'altra banda, pel que fa a Naturgy, li permet tenir més visibilitat a través dels grups editorials i apropar-se als públics d'aquests. A més, compta amb la fiabilitat que li proporcionen aquests grups, els quals són reconeguts com a empreses de llarga trajectòria i consolidades.
2. Què has après aquí? Has anat a les reunions? Així, he pogut veure com la negociació és clau
He pogut anar a la majoria de les reunions, però no a totes. I la veritat és que ha sigut molt interessant perquè, en ser tres empreses tan grans (Play, Naturgy i el grup editorial) hi ha moltíssim tràmit, en el sentit que cada pas ha de ser validat per moltes persones.
Aleshores, pel que fa a la negociació, he pogut aprendre:
Com funciona el procés i la valoració de cadascun, des de l'establiment d'objectius, les propostes, la negociació i l'acord final.
Que existeixen perfils molt diferenciats a l'hora de negociar i s'identifiquen ràpidament. Persones molt obertes, persones molt tancades, persones que en principi semblen "suaus" però després fan una contraproposta dura, l'inrevés… Molts tipus de perfils que cal identificar per tal d'usar la millor estratègia.
Que cal saber escoltar les propostes, ser flexible i saber adaptar-se. Igualment, també és necessari saber posicionar-se i, sobretot, mantenir-se en aquesta posició quan calgui.
Sovint durant el procés de negociació, sorgeixen problemes "extra" que cal resoldre. Acostumen a ser molt més delicats perquè implica moltes coses i a moltes persones, no només a un projecte.
Que s'ha de ser transparent i sincer.
3. Què estan rodant?
Diferents vídeos i podcasts per a les diferents propostes dels grups editorials. Encara no hem començat cap, però en la propera actualització del blog a veure si puc explicar una mica més! 🙂 4. Carai! 90% de noies a la foto (?) Hi ha exalumnes?
Doncs sí, a Play hi ha majoria dones. Hi ha altres grups, com Havas, per exemple, on són persones més grans i també hi ha més homes. Crec que en aquesta foto només hi ha l'Anna Fornaguera com a exalumna, crec que es va graduar fa un parell d'anys. De la UAB també està la Mercè Minguet, companya meva de classe i la Laura Estévez. 13 de maig de 2024
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omagazineparis · 1 year
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Marques durables : les secrets pour les dénicher enfin
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Aujourd'hui, de plus en plus de femmes cherchent à adopter un mode de vie écoresponsable, et cela passe notamment par le choix de marques mode durable. Comment reconnaître ces marques engagées et faire la différence entre greenwashing et réelle démarche éthique ? Suivez nos conseils et astuces pour identifier les marques durables et les intégrer à votre garde-robe ! Les certifications, un premier indice de confiance Labels écologiques et sociaux Les marques mode durable peuvent être identifiées grâce à divers labels. Certains labels, comme le label GOTS (Global Organic Textile Standard) ou le label OEKO-TEX, garantissent des critères environnementaux stricts, tandis que d'autres, comme le label Fairtrade, mettent l'accent sur les conditions de travail et le commerce équitable. Recherchez ces labels sur les vêtements et les sites des marques pour vous assurer de leur engagement. La transparence, un gage de sincérité Des informations claires et accessibles Les marques mode durable se distinguent également par leur transparence. Elles n'hésitent pas à communiquer sur leur chaîne de production, leurs fournisseurs et les matériaux utilisés. Sur leur site internet, vous devriez pouvoir retrouver facilement ces informations, ainsi que des rapports détaillés sur leur impact environnemental et social. A lire aussi : Les marques de mode éco-responsables à connaître : révolutionnez votre garde-robe avec style et conscience ! Des matériaux écoresponsables Les textiles biologiques et recyclés Les marques mode durable privilégient souvent des matériaux biologiques, comme le coton bio, ou recyclés, comme le polyester recyclé. Ces matériaux ont un impact environnemental moindre et contribuent à une économie circulaire. Lisez attentivement les étiquettes de composition pour vérifier la provenance des textiles et leur mode de production. Un engagement au-delà des collections Initiatives sociales et environnementales Les marques mode durable ne se contentent pas de proposer des vêtements écoresponsables, elles s'engagent également dans des actions concrètes pour protéger l'environnement et améliorer les conditions de travail. Recherchez les marques qui participent à des projets de reforestation, de protection des océans ou d'émancipation des femmes, par exemple. Le bouche-à-oreille, une aide précieuse Les influenceuses et les avis clients Enfin, n'hésitez pas à vous tourner vers les influenceuses engagées et les avis clients pour vous faire une idée des marques mode durable. Les réseaux sociaux sont une mine d'informations pour découvrir de nouvelles marques éthiques et obtenir des retours d'expérience sur leur qualité et leur engagement. Maintenant que vous avez toutes les clés en main pour reconnaître les marques mode durable, il ne vous reste plus qu'à explorer cet univers éthique et responsable. Partagez vos découvertes avec vos amies et ensemble, incarnons un changement positif dans l'industrie de la mode ! Read the full article
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carnetcritique · 1 year
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Si vous n’êtes pas de Montpellier, il y a peu de chance que vous connaissiez le nom de François Fontès. Pourtant, il est architecte, promoteur, propriétaire de Sauramps, une des plus importantes librairies indépendantes de France, dirigeant de groupe de presse incluant notamment Architecture d’aujourd’hui, et producteur de cinéma (et de l’excellent film «I feel good » du duo Kervern Delépine), et aujourd’hui à la tête d’un véritable petit empire, le groupe Montpelliérain Hugar. Disons-le franchement : François Fontès, est l’architecte qui a le mieux réussi de France, une véritable gloire locale, qu'on peut situer aujourd’hui sur la carte postale Montpelliéraine quelque part entre la Place de la Comédie, Antigone et les Flamands Roses.
Mais l’excellent homme d’affaires cache difficilement un architecte assez médiocre. À l’image du bourgeois gentilhomme de Molière qui se rêvait noble, notre Mamamouchi local se rêve en architecte-star, et il a réussi le tour de force de s’offrir en 2014, les ateliers Jean Nouvel. Et si pour tout le reste il y a EuroCard Mastercard, le talent du grand chauve en complet noir ne semble pas avoir migré de manière transcendantale dans notre architecte local. Malheureusement pour l’architecture Montpelliéraine, personne dans le coin, vu la circonférence de l’assiette financière du bonhomme, n’a la possibilité, ou le courage, de le lui dire franchement.
Pourtant il y a des signes qui ne trompent pas : il ne construit que localement, dans la métropole ou le département. Apparemment peu de concours gagnés hors de son rayon d'influence : François Fontès c’est un peu l’architecte que le monde ne nous envie pas. Les publications de ses constructions dans les revues professionnelles sont quasi inexistantes, et se résument souvent à des doubles pages d’autopromotion dans la presse quotidienne régionale, où il va défendre régulièrement son architecture d’auteur, un égotrip « apollinien et dionysiaque » à la sauce locale. Le bâtiment de la faculté de Médecine de Montpellier est un parfait exemple de sa production : une forêt sur le toit, une autre forêt de poteaux, et surtout l’improbable invention de l’« auvent troué ». Il fallait y penser. Le résultat est frappant : une architecture qui est une agglutination de tous les poncifs des années 2010, là où pour une des plus vieilles universités d’Europe, on aurait pu attendre un véritable monument, un bâtiment exemplaire. Non seulement ce n’est pas terrible, mais il semblerait que ce n’est même pas très bien fait : livrée en 2017, un contrat de réhabilitation de ce bâtiment vient tout juste d’être passé avec un autre architecte, pour quelques petits millions d’euros d’argent public.
Plus problématique, François Fontès est maintenant le chantre du greenwashing, à la source de tous ces éco-machins à double peau vitrée et plantations en toiture qui viennent dévaster nos yeux et l’environnement (https://www.tpbm-presse.com/la-mrae-s-inquiete-de-l-impact-environnemental-du-projet-de-quartier-d-istres-convergence-113041.html). Passons très rapidement sur la future tour Evanesens, une aberration écologique verticale qui reste une resucée un peu pataude de Bosco Verticale de Stefano Boeri et de One Central Park de Nouvel à Sidney dix ans après, et dont les images commencent à inonder tous les panneaux publicitaires JC Decaux de la ville. On pourrait aussi parler longuement de la nouvelle MBS, énorme bastringue sans queue ni tête, dont les façades vitrées sont doublées d’une improbable « dentelle de pierre » qui ferait s’évanouir n’importe quel bureau d’étude environnement raisonnable. Mais est-ce bien grave quand l’architecte s'appelle François Fontés et que la maitrise d’ouvrage est la Chambre de Commerce et de l’Industrie ?
Plus grave encore pour la ville de Montpellier, c’est quand notre homme, qui est aussi investisseur dans le nouveau stade de foot du MHSC, se déclare de fait comme l’architecte naturel de l’opération. C’est vrai qu’un stade dans une ville, dans une métropole de la taille de Montpellier, ça ne regarde personne, c’est une affaire privée. Alors, finis la vague des partenariats public privé, qui auront malgré tout leurs défauts, aboutis à la construction du magnifique Grand Stade de Bordeaux, par les architectes Herzog et de Meuron après une procédure de concours classique, voici à Montpellier une nouvelle spécialité : un stade majeur, donnée directement, en gré à gré, à l’architecte investisseur !
Habituellement l’architecture est d’intérêt public, mais il faut reconnaitre que parfois avec François Fontès, c’est quand même l’intérêt privé qui prime.
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trottoir-s · 2 years
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certain territoire continueront à croitre quand d’autre vont ralentir. La décroissance démographiques qui se dessine ne peut qu’appeler à la décroissance des villes. C’est à dire que l’on somme aujourd’hui capable d’apercevoir les villes les plus complexes que l’humanité à su créer, demain, cela tendera à décroitre, se simplifier, redevenir ce qu’elles étaient auparavant, avec moins de gens...
Croitre mais à une vitesse beaucoup plus faible. Nous avons tourné la page des quartiers tabula rasa-nouveau. C’est fini. Enfin, il y aura toujours à additionner à ces stats global, la notion d’attractivité, qui rend les choses plus complexes. Par exemple les JO 2045 obligeront sans doute le pays receveur de reconstruire du neuf. Je veux dire que les villages olympiques ne pourront plus emerger de terre, comme les pommes de terre, c’est fini, nada. Il est difficile de se poser cette question, quel guele aura les JO2045?
Deuxième question.. Pourquoi vouloir stoper le béton en 2050 quant la démographie sera à sa position charnière? Le stop béton ne se ferait pas naturellement? Faut-il poser donc des limites? A la machine économique...$
Le fermier ne pourra donc plus vendre son bout de terre pour y créer du pavillonaire.. C’est le genre à faire exploser le prix des pavillons tout ça. 
Pour complexifier le scénario nous pourrions injecter l’idée d’immagration, du au guerre, à l’attractivité mais aussi au fait que les surfaces sont de plus en plus chaude. Nous serons, donc au Nord un climat cohérent quand au Sud il fera trop chaud pour les vacances.
Je tiens à rappeler qu’un panel de lieux sur côtes s’effondrent, à tous ce qui avaient un bien sur cette créte hasardeuse, ne souhaitait vous pas pouvoir retrouver une maison plus loin? Est-ce donc le dernier élans de villégiature ras la créte? Et si stop béton, alors quoi des infrastructures de protection contre erosion? La lois béton semble contradictoire et signe de résillience radicale pour une longue sérieu de territoire. A moins que l’on autorise la réhabilitation de telle infrastructure. Greenwashing prévue abjecte et ignorant les grandes causes, au nom du tourisme? 
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Ce numéro spécial est édifiant. On y apprend
- Qu’il faut 2 fois plus de CO2 pour construire une voiture électrique que thermique
- Que les batteries sont majoritairement construites en Chine avec de l’énergie issue du charbon.
- Qu’il faudra de l’énergie nucléaire pour les faire fonctionner, que les mines de métaux rares se trouvent loin (Bolivie, Argentine, Chili, Congo, …) puisque l’Europe n’en produit pas et doit donc tout importer en avion
- La main-d'oeuvre exploitée dans des conditions inhumaines dont une partie sont des enfants. Et avec tout cela, on va venir dire que les écolos prônent ça ... Ben non, ça fait des années que nous, chez Permavenir, nous dénonçons le greenwashing qui est fait sur la voiture électrique et pourtant, je pense qu'on peut dire que nous sommes écolos. Mais pas des politiciens à la langue de bois. Et les solutions existent mais pour cela il faut un remaniement de la société. Augmenter considérablement les transports en commun les rendre gratuits (dans certains pays c'est le cas et tout va très bien), augmenter le nombre de gares et d'arrêt de bus, favoriser les vélos (par exemple à Copenhague, capitale de 1,2 million d'habitants il n'y a aucun embouteillage grâce à une infrastructure conçue pour favoriser les cyclistes). Favoriser la marche ou encore le cheval en relocalisant au maximum. Des solutions il y en a encore pleins d'autres ... mais est-ce que les industriels vont laisser faire cela ? Si vous appréciez nos publications, nos créations vidéo, reportages ,notre travail d'investigation ainsi que nos animations dans les écoles, vous pouvez nous soutenir sur https://fr.tipeee.com/permavenir
En remerciement, vous recevez des graines paysannes résistantes. Nous n'avons aucun soutien du gouvernement ce qui nous confère notre indépendance et c'est grâce à vous que tout cela est possible alors un grand merci
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althazar · 2 years
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Ce numéro spécial est édifiant.
On y apprend
- Qu’il faut 2 fois plus de CO2 pour construire une voiture électrique que thermique
- Que les batteries sont majoritairement construites en Chine avec de l’énergie issue du charbon.
- Qu’il faudra de l’énergie nucléaire pour les faire fonctionner, que les mines de métaux rares se trouvent loin (Bolivie, Argentine, Chili, Congo, …) puisque l’Europe n’en produit pas et doit donc tout importer en avion
- La main-d'oeuvre exploitée dans des conditions inhumaines dont une partie sont des enfants ....
Et avec tout cela, on va venir dire que les écolos prônent ça ... Ben non, ça fait des années que nous, chez Permavenir, nous dénonçons le greenwashing qui est fait sur la voiture électrique et pourtant, je pense qu'on peut dire que nous sommes écolos ... Mais pas des politiciens à la langue de bois !
Et les solutions existent mais pour cela il faut un remaniement de la société. Augmenter considérablement les transports en commun les rendre gratuits (dans certains pays c'est le cas et tout va très bien), augmenter le nombre de gares et d'arrêt de bus, favoriser les vélos (par exemple à Copenhague, capitale de 1,2 million d'habitants il n'y a aucun embouteillage grâce à une infrastructure conçue pour favoriser les cyclistes).
Favoriser la marche ou encore le cheval en relocalisant au maximum. Des solutions il y en a encore pleins d'autres ... mais est-ce que les industriels vont laisser faire cela ?
Si vous appréciez nos publications, nos créations vidéo, reportages ,notre travail d'investigation ainsi que nos animations dans les écoles, vous pouvez nous soutenir sur https://fr.tipeee.com/permavenir
En remerciement, vous recevez des graines paysannes résistantes 🥰
Nous n'avons aucun soutien du gouvernement ce qui nous confère notre indépendance et c'est grâce à vous que tout cela est possible alors un grand merci🌺🌻
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minaspirateur · 3 years
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La popularisation de l’achat de vêtements de seconde main devient-elle un problème?
La friperie comme on en entend de plus en plus parler est “un commerce de détail qui vend des vêtements d'occasion, les fripes (de l'ancien français frepe, « chiffon », issu du bas latin faluppa, « fibre, petite chose sans valeur »).”
L’essor relativement récent de ces commerces, c’est aussi l’essor du marché du vêtement d’occasion, qui est aujourd’hui évalué à plus d’un milliard d’euros par L’institut Francais de la Mode. Ce même institut estime que les français-e-s achètent de moins en moins de vêtements neufs et que près d’un-e français-e-s sur trois achètent régulièrement des vêtements de seconde main.
Aussi, selon Monique large, “Les jeunes générations ont moins de réticences à acheter des choses déjà portées”, idée renforcée par une étude de ThredUp qui met en avant que les millennials (selon les sociologues américains William Strauss et Neil Howe, ces derniers représentent l'ensemble des personnes nées entre 1985 et l'an 2005) représentent 33 % du total de consommateurs de seconde main et ils sont 37% de plus qu’il y a deux ans. Les 18-24 ans, eux, composent 16% du total et sont, par rapport à 2017, de 46% plus nombreux.
Tout en ayant en tête l’important poids des contenus multimédias des influenceurs sur les choix de consommations des nouvelles générations, nous pouvons nous demander si l’essor de contenu qui met en avant la seconde main et l’achat de vêtements dans des friperies (que ce soit dans des boutiques réelles ou virtuelles) a un impact sur le marché de la seconde main.
Est ce que l’essor de contenu sur les réseaux sociaux sur l’achat de vêtements de secondes mains à un impact négatif sur les friperies dont un des buts premier est de donner accès à des produits de première nécessité à des personnes qui en auraient besoin? Autrement dit, cet essor du marché de la seconde main mène t-il a une forme de gentrification de ce marché, qui empêcherait son accès aux personnes qui en auraient besoin?
Histoire de la friperie
Pour faire un rapide tour d’horizon de l’histoire de la friperie, un marché de la fripe existait déjà au Moyen Age et semblait être un moteur important de la mode. Les fripiers possédaient des boutiques ou étaient des marchands ambulants et porter des fripes n’était pas toujours synonyme de précarité, au 15ème, on ornait les bords des vêtements de freppes, des bandes de tissus découpées. À partir du 19ème et notamment entre 1809 et 1811, les carreaux du Temple à paris constituent le marché aux vieux linges divisés en plusieurs secteurs en fonction de ce qui y est vendu. Après l’essor des Grands Magasins sous la troisième République qui permet de posséder du neuf pour moins cher ainsi qu’avec l’essor de l'hygiénisme, les revendeurs des carrés du Temple sont délaissés.
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Anonyme, A la tête noire, Pavie, marchand fripier, impression sur carton, vers 1820, Paris, musée Carnavalet
(un podcast ici très détaillé sur le marché de la fripe au 19ème et 20ème, durée: 1h20, https://www.ifmparis.fr/fr/podcasts/le-marche-de-la-fripe-aux-xixe-et-xxe-siecles)
Essor du marché de la seconde main
Près de 100 milliard de vêtements sont vendus dans le monde et la production à doublé entre 2000 et 2014. On consomme quatre fois plus vêtement qu’il y a trente ans et 2.5 milliards de pièces sont mise en vente en France sur le marché ce qui représente environ 600 000 tonnes. Pour autant, plus de 55% des Français-e-s rapportent leurs produits textiles à des associations (Emmaus, La Croix Rouge, Le Secours Populaire…). En 2016, en France, près de 210 000 tonnes de textiles et chaussures usagés ont été collectées et triées contre 90 000 en 2009. Impossible donc de nier le changement d'habitude en cours quant aux achats de vêtements.
La mode de manière générale remet aussi à l’honneur de nombreuses tendances d’une mode passée et permet notamment ces dernières années d’augmenter la volonté de posséder une pièce unique, ou presque: “Le vintage est un marqueur fort. Ces pièces rendent uniques les gens qui les portent” explique Marine Martinetti dans un article des Echos. Ces dernières années font une belle part à la volonté de posséder quelque chose d'unique et de propre à soi. Le plaisir de chercher ( et de trouver!) la pièce que l'on souhaite autre part que dans un magasin de fast-fashion ultra normé et codifié est l'argument, après l'argument économique, qui est le plus cité quant au choix de ne se fournir en vêtement qu'en friperies et lieux d’achats de seconde main. Le sac Baguette de Fendi, lancé en 1997, par exemple a donné d'autant plus d'intérêt aux plateformes de seconde main virtuelles et a fait passé le sac de 150€ sur les sites de seconde main il y a trois ans à un prix qui tourne aujourd'hui entre 300€ et 400€. Le Timeless a lui aussi vu son prix prendre près de 20% en deux ans. Bref, le rapport au vintage, à l'unique et donc l'intérêt porté aux friperies se trouve dans une certaine mesure particulièrement lié à une forme de contestation de l'industrie de la fast-fashion. Entrer dans un Zara ou un H&M ne semble plus provoquer chez les acheteureuses des sensations de découvertes. La friperie, bien qu'elle l'ai toujours été, devient un lieu de contestation, consciente ou non, dans lesquels on refuse dans une certaine mesure de rentrer dans les moules stylistiques imposés par la fast-fashion. Contestation qui promet des avantages écologiques et économiques, la friperie et plus généralement le marché de la seconde main, séduit de plus en plus et semble s'imposer comme un marché majeur pour les années à venir.
Aussi, plusieurs études mettent en avant que près de 34% de français-e-s rapportent les vêtements auprès de services d’entreprises privés, tel celui que propose H&M. La multinationale explique sur son site: “Déposez votre sac de vêtements dont vous ne voulez plus dans la boîte de recyclage de votre magasin local. Nous acceptons tous les articles textiles – de toutes marques et dans tous les états – même des chaussettes dépareillées, des t-shirts usés et des vieux draps. Ces articles sont ensuite expédiés vers l'usine de recyclage la plus proche où ils sont triés à la main. Pour chaque sac d'articles textiles déposé, vous recevez un bon pour un nouvel achat.” En proposant une telle initiative, la marque tend à mettre en avant son positionnement sur ce nouveau marché. Elle a aussi, en 2017, investit 2 millions d’euros dans la plateforme de revente en ligne suédoise Sellpy avant d’en acquérir en 2019, 70% du capital.
Cette marque n’est pas la seule à surfer sur l’essor de la seconde main, Patagonia ouvre par exemple un pop-up store de vêtements de seconde main dans le Colorado ou bien Camaïeu propose en 2018 un vide dressing en ligne et Zalando tend à s’y mettre ces derniers mois. Les marques redorent leurs blasons grâce à ce marché et semblent l’intégrer à leurs stratégies sur le long terme. Cela pose évidemment la question de la sincérité des démarches de ces grandes firmes, qui constituent pourtant le second secteur le plus polluant dans le monde. Est-ce éthique de féliciter ces entreprises pour ce qu’elles font alors même qu’elles sont responsables d’innombrables dégâts sociaux et environnementaux? Tout marché de la seconde main est-il absolument éthique par le simple fait qu'il propose de mettre en place ce qui pourrait s'apparenter à une forme d'économie "circulaire" ? Devons nous nous en satisfaire, nous dire que c'est mieux que rien ? Il est absolument nécessaire de garder un esprit particulièrement critique quant à ces démarches.
Il faut cependant admettre que si même les grandes firmes reines du Greenwashing se mettent à la seconde main, c'est que le travail effectué en amont dans le changement de conscience est énorme.
Esthétisation de la pauvreté et friperies
On peut se demander si deux thèmes sous-jacents ne portent pas cet essor de l’achat de seconde main: l'esthétisation de la pauvreté dans la mode de manière générale ainsi que la gentrification de la friperie en tant qu’espace physique.
Dans quelle mesure l’esthétisation de la pauvreté, tendance qui se retrouve particulièrement dans la mode de ces vingts dernières années, a un impact direct sur le marché de la seconde main?
Pour partir d’un exemple plutôt marquant, la marque Neith Nyer organise son défié automne-hiver 2017-2018 lors de la fashion week dans un magasin Guerrisol à Paris, une des friperies la moins chère de Paris. Cette idée que l’espace de la friperie devient lieu d’expression artistique va de paire avec l’idée que c’est un espace qui se transforme. La mode en vient donc parfois à jouer avec les limites éthiques et viennent à créer une forme d’esthétisation de la pauvreté. Le défilé de John Galliano, résumé par le terme “homeless-chic” en 2000 fait particulièrement parler de lui.
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Capture d'écran, instagram @neithyer
Impossible de nier la manière dont l’ethos populaire résonne de manière particulièrement forte dans certaines tranches de la population, alors que la mode initiée par John Galliano reprend du poids ces dernières années.
L’appel de la mode du “moche”, revalorise des objets courants d’un certain ethos populaire et se les réapproprient. L’exemple du sac Tati en vichy rose et blanc repris entre autre par Balenciaga est tout à fait parlant. Demna Gvasalia, directeur artistique de cette maison, propose pour la collection automne-hiver 2016-2017, son cabas qu’il appelle “Refugees Bag”, très clair référence au sac Tati. Ce dernier se vend plus de 1500 euros.
La revalorisation de ce qui était considéré comme moche par les classes bourgeoises consommatrices des marques de luxe propose une nouvelle vision évidemment complètement fausse de ce qu’est à leur yeux la précarité. L’enseigne Tati, créée en 1948, est en effet une des premières chaînes de magasins à proposer des prix très bas sur le marché du textile.
Se réapproprier des codes, des habitudes, des objets, envers lesquelles cette classe qui les reprend pour son compte était particulièrement méprisante est tout à fait symptomatique de cette esthétisation de la précarité.
Il en va de même pour les crocs, reprisent elles aussi par Balenciaga récemment, qui se sont retrouvées très rapidement en rupture de stocks et qui étaient vendues pour environ 600 euros. Le moche devient beau et acceptable à la minute où la bourgeoisie s’en empare, dans le fond, ils renvoient le message que rien de bourgeois n’est moche et ce même lorsque ces objets étaient moqués et tournés en dérision il y a dix ou vingt ans.
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Capture d'écran, site internet Balenciaga
Dès lors comment pouvons nous lier cette esthétisation de l’ethos populaire, cette gloire du “néo-pauvre” pour reprendre les mots du Magazine Antidote, au changement direct des marchés physique de la seconde main?
Peut-on admettre que le phénomène de mode qui entoure la friperie et le marché de la seconde main est un phénomène de gentrification? Originairement, la gentrification est un phénomène observé dans le domaine de la géographie et représente “les transformations de quartiers populaires dues à l’arrivée de catégories sociales plus favorisées, qui réhabilitent certains logements et importent des modes de vie et de consommations différents”. Par analogie, on peut peut être considérer que le phénomène de mode qui entoure le marché de la seconde main et donc qui entoure aussi les friperies amène dans ses dernières une population nouvelle qui n’était pas la population qui y venait il y a une dizaine d’année.
Quand une nouvelle population arrive dans un lieu, il est évident qu’elle apporte avec elle de nouvelles manières de faire et de nouvelles idées. Ainsi, on peut se demander si cette nouvelle population qui afflue aujourd’hui dans ces lieux de vente de seconde main transforme les lieux et les habitudes de ventes de ces derniers.
Comment expliquer l’invasion des classes plus aisés des lieux de revente peu cher de seconde main? Alice Pfieffer, ancienne rédactrice en chef de Antidote explique à Slate que la friperie «c'est un phénomène de safari où les gens veulent, un court moment, vivre une expérience populaire.» L’idée de l’expérience est une notion centrale pour analyser l’évolution du rapport entre territoire du magasin de seconde main et la population qui s’y rend. De très nombreux articles font l’éloge de “l’expérience” que permet l’achat de vêtements en friperies. L’idée de “fouiller” dans un grand bac, de “chercher” un vêtement, d’éventuellement ne pas le trouver, devient un jeu, un plaisir et un divertissement. Or, on réalise bien qu’il n’y a pas qu’une seule expérience du magasin de seconde main et d’ailleurs, ces derniers n’ont pas une forme unique.
Les populations des friperies dépendent en partie de la friperie elle même. Le magasin sur les pentes de la croix rousse à Lyon, ou les friperies qui se sont développées très rapidement comme la marque Kiloshop par exemple n'accueillent pas toujours la même population que les associations caritatives telles que la croix rouge, ou Emmaüs. Pourtant, ces derniers lieux de ventes ne sont pas exclus d’une forme de transformation.
Par exemple, Kiloshop, de part ses prix, présent dans Angers, Lille, Nantes, Nice, Paris, Tours, Le Mans, Brest, exclut nécessairement une partie de la population.
De même, l’apparition ces dernières années, de magasins de seconde main à thème, dont les prix élevés sont en parti justifié par l’effort de tri, de mise en avant des vêtements, de classement par taille ou par couleur, excluent eux aussi de facto certaines populations.
Mais au delà d’une question purement sémiologique, autrement dit au delà d’une interrogation qui viendrait questionner le terme de friperie pour ce genre de lieux de ventes, il y a quelque chose autour de ces nouvelles friperies qui posent problème: elles se fournissent dans les mêmes lieux que d’autres friperies qui maintiennent leurs prix abordables et elles capitalisent ce qui peut être ne devrait pas l’être. Le droit à des vêtements décents, pour toustes, à toutes les tailles, pour toutes les saisons se revoit largement remis en question par la capitalisation des vêtements de seconde main.
Internet et contenus multimédias
On a beaucoup parlé de marché physique, mais qu’en est-il du marché dématérialisé? Le marché de la seconde main s’est structuré sur internet très rapidement, entre autre grâce à des plateformes de revente en ligne, dont Vinted avec 12.5 millions de membres en France. Le marché de la seconde main s’est donc aussi développé grâce à ces-dites plateformes. En revanche, dans quelle mesure le contenu multimédia disponible sur internet et plus précisément sur les réseaux sociaux, en développant ce rapport nouveau à la seconde main, a aussi participer de cette gentrification du marché de la seconde main?
Autrement dit, l’essor de vidéos Youtube, de Tiktok, de personnes spécialisées dans la création de vidéos sur les vêtements d’occasion, n’est-il pas un des facteurs de la transformation du marché? En effet, il est aisé de constater, dans les tendances Youtube par exemple, que le nombre de vidéos sur le sujet ne cesse d’augmenter.
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Via youtube
Évidemment, cet essor répond sûrement à un besoin et à une prise de conscience des enjeux écologiques d’abord ainsi que des enjeux de surconsommation et propose sans aucun doute des alternatives particulièrement intéressantes. Créativement parlant, on ne compte plus le nombre de vidéos qui expliquent comment remettre un jean à sa taille, comment transformer une chemise en haut ou comment on nettoie des tâches sur une veste. Au delà de ces vidéos explicatives, on ne compte plus non plus le nombre de vidéos qui donnent des conseils sur les friperies les moins chers, les plus rentables, les plus originales…
L’influence des contenus multimédias de manière générale n’est plus à prouver, ce genre de contenu attire, pour le meilleur, si l’on considère que cela permet de proposer des alternatives à la fast-fashion, mais aussi évidemment pour le pire.
C'est aussi représentatif de la manière dont les vêtements, même de seconde main sont consommés. Est-ce réellement plus durable de surconsommer des vêtements en friperie? Vouloir trouver toujours plus beau ou plus original pour toujours moins cher est sans doute un des facteurs expliquant le nombre de vidéos toujours croissant de créateurices de contenus collectionnant les vêtements dits “vintage”, en les accumulant.
En réalité, et ce surtout dans les grandes villes, les associations caritatives de reventes de vêtements croulent sous les dons, le problème est moins de devoir laisser ces vêtements aux personnes qui en ont besoin que de reconsidérer la manière de consommer des vêtements. Au delà de l’aspect esthétique, avons nous réellement besoin de vingt manteaux pour l’hiver?
Est ce réellement plus éthique d’acheter des vêtements dont nous n’avons pas réellement besoin puis de les revendre ensuite car finalement, nous en avons trop?
Cette démarche n’exclut évidemment pas l’idée de se faire plaisir, d’avoir de beaux vêtements dans lesquels on se sent bien mais permet plutôt de se demander si il est réellement nécessaire de posséder un pull de chaque couleur et d’avoir tous les manteaux assortis. La surconsommation de vêtements de seconde main n’est évidemment pas durable, comme toute forme de surconsommation et ce, même si elle reste moins pire que les autres.
De plus, la revente des achats sur des plateformes internet mènent invariablement à une forme de gentrification, comment peut on accepter “profiter” des bas prix des associations caritatives sans rendre la pareil. Ces dernières fonctionnant sur le système des dons, il paraît presque incohérent de ne pas donner la pareille?
Revendre sur Vinted, lorsque l’on pas nécessairement besoin de cet argent, en donnant évidemment une commission à la plateforme, tout en profitant du système de dons qui soutient le marché de la seconde main, c’est aussi être un acteur de cette gentrification. Loin de moi l’idée de remettre en question l’utilisation de Vinted pour les personnes qui en ont besoin et de leur faire porter le chapeau pour un mouvement qui les dépasse très largement. En revanche, voir des créateurices de contenus, qui de toute évidence ne sont pas à dix euros près, faire des vides dressing sur le Leboncoin ou sur Vinted tout en profitant des prix encore très bas dans certaines associations en adoptant un pseudo discours écologique et éthique paraît presque incohérent.
Alors que les prix des friperies ne cessent d’augmenter répondant évidemment à la loi de la demande, ces lieux se ferment à une partie de la population, qui elle, n’est pas à la recherche d’un énième Levis 501.
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Via youtube
Depop et Tiktok
La condensation du problème est particulièrement parlante sur Tiktok avec, non seulement de nombreux utilisateurs qui filment leurs (très gros) achats de seconde main en vidéo mais aussi des utilisateurs qui utilisent leur plateforme Tiktok pour faire connaître leur compte Depop, équivalent anglophone de Vinted.
La volonté de viser les utilisateurs directement qui produisent ce genre de contenu et d’en faire une affaire personnelle est loin d’être la mienne, il faut simplement considérer que ces vidéos restent une figuration intéressante du problème de la surconsommation des marchés de seconde main, menant inévitablement à une forme de gentrification des lieux de ventes physiques de ces derniers.
En effet, les vêtements proposés sur les comptes de revente sont achetés directement dans les magasins de seconde main. Nombre d’entre eux en font une activité particulièrement rentable, en achetant une jupe par exemple 4 dollars et en la revendant 65 comme sur les captures d’écrans. Ce n’est pas un cas isolé, et on retrouve sur les hashtags recensant ces vidéos près de 5 millions de vidéos.
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Il apparaît évident qu’un phénomène de mode entoure le marché de la seconde main. Ce dernier se retrouve pris d’assaut par une population qui n’a pas besoin de revendre un vêtement 5 fois le pris qu’elle l’a acheté.
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Via tiktok, capture d'écran Twitter
La mode d’avoir une pièce unique et l’importance des contenus multimédias dans la création d’une mode vont de paire. Evidemment, si les “trends” tiktok vont dans le sens de la consommation excessives de pièces provenant du marché de la seconde main, c’est encore une fois que la prise de conscience entourant la consommation et notre manière d’habiller, mais encore une fois, il est impossible de s’en satisfaire.
Il paraît compliquer de régler un problème d’ordre capitaliste en reproduisant des schémas capitalistes. Comment se défaire alors, de toute manière de penser qui va dans ce sens? Comment empêcher de se faire reproduire un schéma qui entrainerait un consommation sans éthique dans un marché qui se décrit comme tel? Il existe évidemment un grand nombre de contenu sur la couture, notamment, permettant de réutiliser des vêtements que nous avons déjà pour en faire de nouveaux, mais est ce réellement suffisant?
Trouver un nouveau moyen de consommer, ou plutôt de dé-consommer, semble, dans les grandes lignes, pouvoir se résumer à la question, “de quoi avons nous réellement besoin?”
Sources:
-https://magazineantidote.com/mode/la-gloire-du-neo-pauvre/
-https://www.grazia.fr/mode/fashion-saga-l-histoire-de-l-imprime-tati-635680#img4
- https://www.toutestpolitique.fr/2020/01/02/discours-mode-ecologie/
-https://www.telos-eu.com/fr/societe/la-sublimation-de-lethos-populaire-dans-les-quarti.html
-https://www.lesechos.fr/industrie-services/mode-luxe/le-cours-du-vintage-en-plein-essor-sur-le-marche-de-loccasion-1124498
-https://www.ifmparis.fr/fr/podcasts/le-marche-de-la-fripe-aux-xixe-et-xxe-siecles
-http://geoconfluences.ens-lyon.fr/glossaire/gentrification
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cramazouk · 2 years
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Pourquoi il n’y a pas d’écologie possible en capitalisme ?
Suivi de « Comment faire ta part ? »
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Les exemples ne manquent pas de « greenwashing », montrant l’oxymore que représente le capitalisme vert. La raison est simple à expliquer, et peut également à s’appliquer aux rapports sociaux.
Dans une économie marchande, chaque entreprise doit vendre sa marchandise. Le produit le plus « vendable » est celui qui se trouve moins cher que le concurrent à qualité égale.
Une qualité maximum pourrait être ce qui se rapport le plus d’un produit écologique, mais n’est réservé qu’à l’élite bourgeoise. C’est forcément un produit utilisant le moins possible les « flux » de marchandise (local) et le moins d’énergie fossile ou même nucléaire, et donc plus d’énergie humaine et plus de machines « primitives » (moins techniquement complexes). L’énergie humaine étant la plus onéreuse et compliquée à gérer (l’humain se rebiffe plus en comprenant son caractère absolument nécessaire), le prix s’en trouve donc très élevé. C’est surtout un produit prenant le plus possible en main en interne les questions écologiques, impliquant plus de travail et donc plus de coût.
Un produit de qualité basse va chercher à utiliser les techniques les plus abouties pour évacuer le plus de main d’œuvre possible. Il sera déjà accessible seulement à des entreprises au haut pouvoir d’investissement, donc aux plus puissantes. On évacuera toutes les questions non essentielles à la production, comme la question des des déchets ou de la provenance des matières premières.
Qu’un produit soit de bonne ou de mauvaise qualité apparente, en fonction du public qu’on vise (masse pauvre ou minorité riche), il faudra néanmoins de la manière la plus discrète possible réussir à être un peu moins cher que son voisin, pour être sûr de vendre. Si l’on ne vend pas, l’entreprise meurt. C’est le principe de concurrence absolument essentiel au capitalisme. Pour être un peu moins cher, à nouveau on rogne soit sur la « qualité » (ou propreté) des machines et processus, soit sur le coût de la main d’œuvre, donc en tirant les prix du travail vers le bas, et donc la capacité de consommation des travailleurs.
La masse des consommateurs dans le capitalisme étant pauvre, la masse de la production est fatalement de mauvaise qualité et donc très polluante (pour l’environnement et les consommateurs eux-mêmes).
La majorité des travailleurs exploités pour produire une marchandise de haute qualité, n’ont souvent accès qu’à des marchandises de très mauvaises qualité, correspondant à leur classe sociale.
Comment faire ta part ?
La seule manière de mettre fin à cela est la production planifiée en fonction des besoins d’une population et non à but d’écoulement de marchandise concurrentielle. Et la seule manière de faire cela démocratiquement est de sortir de la propriété privée des moyens de production pour leur socialisation. Et cela à l’échelle internationale.
Enfin, sauf miracle permettant l’organisation internationale extrêmement aboutie pour neutraliser tous les systèmes de compétition marchande, il faut commencer par démarchandiser une partie de la production d’où on est, avec l’ambition de remonter des chaînes de production les plus simples possibles pour réduire à leur maximum les flux. Seule la démarchandisation démocratiquement organisée par les travailleur.ses permet de se passer de l’hypothèse d’un magique grand soir. Cela oblige chacun à apprendre à travailler avec les autres, ni sous la contrainte économique ni sous la contrainte totalitaire.
On peut partir du temps qu’on refuse de travailler et des outils qu’on peut acquérir en commun à partir de nos propres richesses ou de celles qu’on soutire aux bourgeois à la conscience travaillée. Tout tout en se battant dès maintenant pour un temps de travail réduit à mi-temps possible pour tous, à la condition de se battre aussi pour rendre accessible les institutions autonomes du dépassement de l’économie et de la propriété privée.
Cela ne peut se produire que par l’implication de chacun et chacune. Il faut contribuer à l’essor d’institutions autonomes de la sortie de la marchandise et au syndicalisme de classe pour la gestion démocratique de l’économie capitaliste.
Bref, tu veux faire « ta part » ? Syndique-toi dans un syndicat de classe, même si tu es précaire, chômeur ou retraité. Et contacte aussi l’organisation anarchiste la plus proche de toi pour pousser les pratiques de coopération intégrale et de démarchandisation des relations. Ta passion, ce qui te meut dans la vie peut et doit être ta contribution à tout ça ! Ce sera la meilleure façon de le vivre. Toi même tu sais toutes les contradictions de ton métier dans l’économie.
Sinon ne te plains plus jamais de politique et fais juste semblant jusqu’au bout que ça t’inquiète, mais en silence stp.
Mais pour les grosse victimes de dépressifs : tu ne feras rien sans soigner ta santé psy. Ne te tue pas le moral en te culpabilisant inutilement. Soyons matérialiste. Fais au mieux de tes possibilités le temps de soigner. Tout ne dépend de toutes façons que des liens que nous arrivons à créer. Il faut apprendre à vivre en gérant le fait que c’est extrêmement compliqué dans l’état des choses. Et donc savoir se donner de l’amour et savoir quand on fait de son mieux. Bref, être miséricordieux et aimant, tout en étant droit. Moi c’est avec Dieu.e que je vois ça mais chacun son truc. Voilà pour la fin de la leçon de morale ! Bonne fin du monde  (et crèvent les cyniques) !
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bienvenuechezmoi · 2 years
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Toutes ces pubs me font pleurer du sang
Très bien les entreprises qui vous disent "Nous on fait nos produits en flux tendu c'est plus respectueux de la nature ça évite le gaspillage". Très bien, très bien, très bien. Il est vrai que ça évite le gaspillage ce qui est très bien. Cependant ne pensez pas que c'est un choix du don de soi, de l'altruisme à tout prix, ecetera, parce que c'est aussi une raison rationnelle de coût. Le flux tendu évite les pertes et les coûts de stockages qui sont non négligeables.
Je ne suis pas en train de jeter la pierre aux premier.ière.s qui passent car si on peut faire d'une pierre deux coups c'est très bien mais le saint esprit n'est pas tombé du ciel pour apporter la bonne nouvelle.
D'ailleurs le flux tendu a ses propres limites, peut être pas dans le textile car nous sommes abreuvés de vêtements mais dans d'autres domaine plus stratégiques. Exemple actuel, l'augmentation du prix des voitures qui fait fasse a un manque de matière première qui aurait pu être atténué avec une politique moindre de flux tendus.
Typiquement cette exemple c'est du greenwashing. Ce n'est pas faux, mais ce n'est pas totalement vrai.
Cependant, par exemple, j'ai vu des petites entreprises qui appuient l'écologie ET le gain monétaire sur ce choix. Et C'EST CA QU'ON VEUT BB.
On ne demande pas aux entreprises de ne pas être des entreprises mais on veut de la transparence.
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lesecolosimparfaits · 2 years
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Guide anti greenwashing: 9 conseils pour ne plus se faire avoir
Qu'est-ce que c'est le greenwashing ? Comment le repérer ? Voici notre guide anti greenwashing avec nos conseils, des exemples et tout ce qu'il faut pour ne plus jamais se faire avoir !
Vous n’avez peut-être jamais entendu parler de ce concept contre lequel se battent tous les écolos endurcis. C’est une traque à chaque achat, un flair aiguisé sur des années, une soif de justice écologique ! On parle bien du greenwashing. Mais c’est quoi le greenwashing mon petit radis ? Dans cet article on t’explique en détail qu’est-ce que c’est le greenwashing, comment les marques s’en…
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inforjeuneswaterloo · 2 years
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Le greenwashing (ou « éco-blanchiment », « verdissage » en français) est une méthode de marketing consistant à communiquer auprès du public en utilisant l’argument écologique de manière trompeuse pour améliorer son image. 5 exemples pour ne plus tomber dans le panneau.
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omagazineparis · 1 year
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Marques durables : les secrets pour les dénicher enfin
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Aujourd'hui, de plus en plus de femmes cherchent à adopter un mode de vie écoresponsable, et cela passe notamment par le choix de marques mode durable. Comment reconnaître ces marques engagées et faire la différence entre greenwashing et réelle démarche éthique ? Suivez nos conseils et astuces pour identifier les marques durables et les intégrer à votre garde-robe ! Les certifications, un premier indice de confiance Labels écologiques et sociaux Les marques mode durable peuvent être identifiées grâce à divers labels. Certains labels, comme le label GOTS (Global Organic Textile Standard) ou le label OEKO-TEX, garantissent des critères environnementaux stricts, tandis que d'autres, comme le label Fairtrade, mettent l'accent sur les conditions de travail et le commerce équitable. Recherchez ces labels sur les vêtements et les sites des marques pour vous assurer de leur engagement. La transparence, un gage de sincérité Des informations claires et accessibles Les marques mode durable se distinguent également par leur transparence. Elles n'hésitent pas à communiquer sur leur chaîne de production, leurs fournisseurs et les matériaux utilisés. Sur leur site internet, vous devriez pouvoir retrouver facilement ces informations, ainsi que des rapports détaillés sur leur impact environnemental et social. A lire aussi : Les marques de mode éco-responsables à connaître : révolutionnez votre garde-robe avec style et conscience ! Des matériaux écoresponsables Les textiles biologiques et recyclés Les marques mode durable privilégient souvent des matériaux biologiques, comme le coton bio, ou recyclés, comme le polyester recyclé. Ces matériaux ont un impact environnemental moindre et contribuent à une économie circulaire. Lisez attentivement les étiquettes de composition pour vérifier la provenance des textiles et leur mode de production. Un engagement au-delà des collections Initiatives sociales et environnementales Les marques mode durable ne se contentent pas de proposer des vêtements écoresponsables, elles s'engagent également dans des actions concrètes pour protéger l'environnement et améliorer les conditions de travail. Recherchez les marques qui participent à des projets de reforestation, de protection des océans ou d'émancipation des femmes, par exemple. Le bouche-à-oreille, une aide précieuse Les influenceuses et les avis clients Enfin, n'hésitez pas à vous tourner vers les influenceuses engagées et les avis clients pour vous faire une idée des marques mode durable. Les réseaux sociaux sont une mine d'informations pour découvrir de nouvelles marques éthiques et obtenir des retours d'expérience sur leur qualité et leur engagement. Maintenant que vous avez toutes les clés en main pour reconnaître les marques mode durable, il ne vous reste plus qu'à explorer cet univers éthique et responsable. Partagez vos découvertes avec vos amies et ensemble, incarnons un changement positif dans l'industrie de la mode ! Read the full article
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whistlebloom · 4 years
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Continuer de s’habiller sans culpabiliser
Durables, responsables, éthiques… ces termes pour qualifier notre nouvelle ère nous paraissent parfois compliqués, et pourtant, il va falloir s’y habituer si on veut entrer dans une démarche raisonnée. Car si la mode vintage et l’upcycling sont entrés dans les moeurs, acheter de nouveaux vêtements s’avère parfois nécessaire. 
Alors que l’ère de la fast-fashion a largement conquis nos coeurs, à coups de prix cassés, et de collections aux rythmes effrénés (parfois 40 par année), l’heure est au ralentissement. Notre société de consommation a atteint son paroxysme. Aujourd’hui, quand on achète un vêtement moins de 10 €, on doit se poser des questions. Entre la matière première, la conception, le transport, la revente… ce n’est pas possible. Il y a différents moyens de reconnaître un vêtement jugé éco-responsable pour consommer plus justement. Ca passe par la lecture des étiquettes, et ça va jusqu’à l’étude de la marque, pour connaitre son univers, son éthique, ses engagements ! 
Local 
A commencer par la provenance de sa fabrication. On la choisit locale, de préférence, pour limiter son impact écologique en matière de transports, mais aussi pour favoriser l’économie de proximité. Encore mieux si c’est fait à la main ! Pour que cette démarche soit la plus intègre, elle doit s’inscrire dans une vision de développement durable, c’est à dire, si ce n’est issue d’une agriculture biologique, au moins d’une agriculture raisonnée. Depuis 2015 déjà (par la loi sur La transition énergétique pour la croissance verte), les entreprises ont un devoir de transparence sur la manière dont elles prennent en compte ce type d’engagement : notamment sur les retombées sociales et environnementales de leur activité. 
Bio
Une marque qui se prétend éco-responsable doit faire attention à l’impact qu’elle a sur son environnement, tant en matière de respect des ressources naturelles (eau, énergie) qu’en matière d’utilisation de composants chimiques (OGM, pesticides, dérivés du pétrole...). Ainsi, la culture biologique est largement plébiscitée. Pour la reconnaître, une certification a été mise en place : GOTS (Global Organic Textil Standart). Elle garantit que la fibre n’est issue que de cultures aux engrais naturels et qu’elle a consommé peu d’eau. Autrement, on peut aussi très justement se tourner vers les fibres naturelles. On compte parmis elles le lin, le chanvre, ou encore la fibre de bambou, à la fois résistantes, biodégradables, et issues de cultures renouvelables. Le lin par exemple, ne produit pas de déchet, n’a pas besoin d’eau pour son développement et absorbe énormément de CO2. Attention toutefois aux étapes de traitement suivant : la teinture et les matériaux de confection doivent eux aussi rester naturels. 
Ethique 
Si cette mode éco-responsable s’appuie sur la provenance et la culture de ses matières premières, n’oublions pas son conditionnement. Le regard sur la main d’oeuvre qui lui est nécessaire se caractérise par l’éthique de la marque. Quand aborde l’éthique, on parle avant tout de démarche humaniste, qui se veut juste au sein de chaque maillons de sa chaîne de fabrication (provenance, transformation, distribution). Ainsi, les conditions de travail se doivent d’être respectées, à commencer par l’âge et la bonne traitance des travailleurs. Mais on parle aussi par là de commerce équitable, qui, d’un point de vue commercial, se doit d’être au plus juste dans l’échange entre pays industrialisés et pays en voie de développement. Ainsi, les savoirs-faires de chacun sont respectés à leur juste valeur. S’ajoutent à cela le développement d’activités sociales, solidaires, et collaboratives qui sont à souligner dans cette démarche de performance pour une mode plus raisonnable. 
On l’aura compris, une multitude de chemins nous mènent à une mode plus responsable, mais s’ils sont pris indépendamment et avec trop peu d’engagement, alors ils ne sont qu’un plaidoyer au greenwashing. On le constate parmis nos grandes enseignes de mode, qui souvent proposent des collections “éco-responsables” sans cocher la moitié des cases, ou encore, qui depuis quelques temps nous proposent de reprendre les vêtements achetés chez eux contre des bons d’achats. Plutôt alléchant comme proposition, mais concrètement qu’en est-il ? Comment nous garantir que ces vêtements sont ensuite recyclés ? Que penser de cette énième incitation à l’achat ? 
Là-dessus, bonne nouvelle, un texte de loi a été voté le 10 février dernier concernant l’économie circulaire et la lutte contre le gaspillage. A l’origine de ce projet ? différents scandales de destructions d’invendus chez les fabricants. Ainsi, l’Eco TLC et une dizaine de fédérations du commerce et de la mode ont voté l’interdiction de se débarrasser des invendus, incitant au recyclage et aux dons. Le texte encourage également à reprendre les articles usagés des consommateurs, engageant là-dedans un dispositif de “bonus-malus” pour chaque marque. A partir de 2022, le pictogramme “Triman” sera assorti d’un label invitant au don, et les produits seront alors estampillés de caractéristiques “environnemental” ou “environnemental et social”. Un bon début, pour nous aider à y voir plus clair dans cette jungle de conditions pro-green. 
En sommes, la mode responsable ne doit pas nous effrayer, on doit juste s’y habituer pour mieux l’appréhender. Sans prétendre en être sa grande ambassadrice, j’espère vous avoir éclairé et compte bien continuer sur cette lancée. La prochaine étape ? Des sélections shopping rien que pour vous des marques que j’aurai repéré ! J’ai hâte ! En attendant, on se pose les bonnes questions au moment de ramener un nouveau vêtement à la maison !
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