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jobscirculars · 2 years
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Saptahik Chakrir Dak 1 July 2022
Saptahik Chakrir Dak 1 July 2022
Saptahik Chakrir Dak 1 July 2022 pdf Download here http://www.jobscirculars.com The Most Popular job media Saptahik Chakrir Dak Weekly Jobs Newspaper 1 July 2022 has published on Friday 1 July 2022. Upcoming Next 08 July 2022 Saptahik chakra dak jobs newspaper also will publish here.  At the official newspaper of weekly jobs news Lokkho Bekarer Priyo Patrika. The Weekly job newspaper’s all pages…
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ladivinegrace · 2 years
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L'Eternité de Dieu assure la Subsistance de toute la Création
La vie de toutes choses est soutenue par Dieu. Comme le dit la Sainte Écriture: «En Lui, nous vivons, nous mouvons et existons.» (Actes 17:18). Aucun être humain ne soutient la vie des autres. Aucun être humain est un être indispensable. Pour preuve, chaque jour à travers le monde, le Seigneur ôte le souffle à de nombreuses personnes et elles meurent. Mais la vie continue tout de même son cours; elle ne s'arrête pas. Car aucun être humain n'est indispensable. Dieu est la seule source et le seul soutien de toute vie. Seul l’Eternel est un être indispensable. Son existence même est ce qui rend la vie possible pour tous les êtres créés. Toute la création repose entre les mains puissantes de l’Eternel. Job 12:10 dit: «Il tient dans sa main l'âme de tout ce qui vit, le souffle de toute chair d'homme.» Verset 14-15, «Quand Dieu démolit, qui peut reconstruire et qui peut libérer ceux que Dieu emprisonne? La sécheresse survient lorsque Dieu retient la pluie; les inondations arrivent quand Il lâche l'eau.» 
Si Dieu pouvait cesser d'être, si son existence pouvait être limitée par le temps, toutes choses cesseraient d'exister, toutes choses disparaîtraient au moment même où l'existence de Dieu prendrait fin. Mais il n'y a ni commencement ni fin à la vie de Dieu. Dieu, le Dieu éternel a créé toutes choses et Lui-même leur donne la vie et assure leur subsistance. Genèse 2:5-7 dit: «Lorsque l'Éternel Dieu a créé les cieux et la terre, aucun arbuste des champs n'était encore sur la terre, et aucune herbe des champs ne germait encore: car l'Éternel Dieu n'avait pas fait pleuvoir sur la terre, et il n'y avait point d'homme pour cultiver le sol. Mais une brume montait de la terre et arrosait toute la surface du sol. Alors le Seigneur Dieu forma l'homme de la poussière de la terre, et insuffla dans ses narines le souffle de vie; et l'homme devint une personne vivante.»
Dieu est le seul qui donne la vie, le seul qui assure la subsistance et le seul qui ôte la vie – Il renouvelle au jour le jour le souffle de vie qu’Il donne aux hommes; mais quand Il le reprend, ils meurent. C’est pourquoi Job 34:14-15 dit ceci: «Si Dieu reprenait son esprit et retirait son souffle, toute vie cesserait et l’humanité redeviendrait poussière.» Alors, est-ce qu’une seule chose ou un seul homme survivrait, si Dieu le seul dispensateur de vie, le seul qui assure la subsistance de toutes choses, était Lui-même limité par le temps? La réponse c’est non. L'éternité de Dieu est ce qui assure la subsistance de tous les êtres créés, c'est ce qui soutient l'univers tout entier. Dieu est la source de toute vie, l'être éternel de qui tous les êtres vivants qu’Il a créés tirent leur subsistance. Dieu est toujours à l'œuvre pour maintenir notre souffle de vie. En dehors de Dieu, il n'y a pas d'autre source sur laquelle la création puisse s'appuyer pour exister. Ceci dit, si Dieu vint à mourir, toute la création disparaîtrait à jamais; personne ne serait capable de se maintenir en vie pendant une nanoseconde sur cette terre si jamais cela se produisait. Car comme Paul le souligne dans Actes 17:25, «C'est Lui-même (Dieu) qui donne à tous la vie, le souffle et toutes choses.»
Dieu a tout créé, Il contrôle toutes choses et Il soutient la vie de tout ce qu'Il a créé. Notre vie est entre les mains de Dieu. Il est le Commencement et la Fin. L’Eternel seul est Dieu; il n'y a personne comme Lui. Il est le Dieu Vivant, l’Unique Dieu. Son Esprit est vie. Dieu est la vie et la source de toute vie. Psaumes 90:2-6 dit: «Avant que Tu (Dieu) ne crées les collines ou ne donnes vie au monde, Tu étais éternellement Dieu et seras Dieu pour toujours. Tu nous dis de redevenir ce que nous étions; Tu nous réduis en poussière. Mille ans pour Toi sont comme un jour; ils sont comme hier, déjà passés, comme une courte heure dans la nuit. Tu nous emportes comme un déluge; nous ne durons pas plus longtemps qu'un rêve. Nous sommes comme des mauvaises herbes qui germent le matin, qui grandissent et fleurissent, puis se dessèchent et meurent le soir.» 
Pour emprunter les mots du roi David: «Nous passons dans la vie comme des exilés et des étrangers, comme l’ont fait nos ancêtres. Nos jours sont comme une ombre qui passe et nous ne pouvons pas échapper à la mort.» (1 Chroniques 29:15). Ceci dit, toutes choses dans la création passeront, mais le Dieu éternel vivra pour toujours. Et nous devons également noter que non seulement Dieu ne passera jamais, mais ses attributs restent également les mêmes – ils sont éternels.
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ilpleutducash · 5 years
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La mise sous pli : 4 avantages, 3 inconvénients, 8 alternatives
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Le travail à domicile est une activité à laquelle beaucoup de personnes ont recours outre leur occupation à plein temps. En même temps, plusieurs procédés existent pour accroitre les revenus en fin de mois. La mise sous pli figure parmi celles-ci. Elle est souvent associée au revenu complémentaire. Cependant, on vit dans une époque où de plus en plus de personnes trouvent que la mise sous pli est dénuée d’intérêt.
Qu’est-ce que la mise sous pli ?
Encore appelé publipostage, c’est une très vieille pratique qui aide pour acquérir un revenu supplémentaire en fin de mois. Elle consiste à se faire expédier un carton de brochures ou de lettres, à les mettre dans des enveloppes et à les réexpédier à des adresses fournies par l’annonceur. Cette pratique n’en demeure pas moins intéressante malgré l’ampleur que prend internet et voici les raisons.
La mise sous pli à domicile : les avantages
Dès que vous tombez sur une entreprise sérieuse, vous vous rendez compte tout de suite que cette pratique présente de nombreux avantages. Vous ne manquerez pas de jouir de ces avantages si vous êtes déterminé à faire ce travail. Vous n’avez besoin d’avoir une intelligence hors norme pour faire ce travail. Les entreprises recourent à des travailleurs à domicile  ou indépendants lorsque leurs employés sont surmenés par les tâches à accomplir. Ceci arrive pendant les périodes de fêtes ou de lancement de produit. Tout ce que vous avez à faire, c’est de recevoir un carton plein de brochures ou de lettres. Vous devrez ensuite les mettre dans une enveloppe et les renvoyer à des adresses qui vous seront fournies. Les heures de travail ne sont pas une contrainte, puisque vous travaillez comme  bon vous semble. Vous pouvez ainsi travailler chez vous, même en week-end, tout en étant payé. Pour ceux qui ont un travail à temps plein, c’est un gros avantage. Ceux qui ont un travail à temps partiel, auront juste plus de temps à allouer à cette occupation pour se faire un peu plus d’argent.Un travail à temps plein n’est en aucun cas un obstacle à l’exercice de cette activité. Quelle qu’en soit la nature du travail à plein temps que vous effectuez, vous pouvez vaquer sans souci à cette activité sans avoir à bouger de chez vous et ce peu importe l’heure, le jour en regardant la télévision ou en écoutant une émission à la radio. Vous avez le choix.Les périodes électorales sont aussi des opportunités pour trouver des jobs de mise sous pli. Il arrive que l’état, des mairies, des collectivités recrutent par le biais des préfectures des intérimaires ou des individus en CDD pour les charger d’envoyer des professions de foi ou des bulletins aux électeurs qui figurent sur les listes électorales.
La mise sous pli : les inconvénients
C’est une occupation qui date et à laquelle on avait recours lorsque les catalogues et les courriers étaient les seuls moyens d’attirer l’attention de potentiels clients. Mais on assiste ces dernières années à une baisse, voire une raréfaction des propositions et les bénéficiaires de cette méthode en sont touchés. La mauvaise image de cette pratique et la baisse budgétaire sont autant de difficultés qui ralentissent les entreprises. Ils sont nombreux les sites qui vous proposent de faire ce job à domicile, mais la plupart d’entre eux manquent de sérieux ou de fiabilité. Il est de nos jours ardu de trouver une structure qui embauche des employés à domicile pour faire de la mise sous pli. Certains sites vous ferons parvenir ces offres pour en fait vous proposer d’acheter des produits et des conseils, soit disant qu’ils veulent vous aider à percevoir plus d’argent grâce à ce job. Méfiez-vous en ce qui concerne ces sites. Ne payez jamais pour recevoir de la documentation.Les gains perçus sont très minimes. Lorsque vous trouvez une structure sérieuse prête à payer pour s’offrir vos services, votre paie sera très faible. Cet état de choses est due à la forte concurrence avec les asiatiques qui acceptent de faire le même travail pour être payé 1 euro l’heure. Il y a donc de grosses chances que vous travaillez pour percevoir le même montant.La machine de mise sous pli existe et tout comme les chinois, elle représente une grosse concurrente dans ce job. Elles sont très productives et les entreprises préfèrent y recourir parce qu’il n’y a pas mieux en termes de productivité. C’est le genre de machine qui s’adapte très vite à toute sorte de courriers. Il est très rentable et les entreprises font des bénéfices en un rien de temps, rendant le job à domicile sans grand intérêt. Ce sont tant de raisons qui font que ceux qui sont désireux de faire de la mise sous pli à domicile, nourrissent de moins en moins d’intérêt vis-à-vis de cette occupation. Il existe cependant de nombreuses autres occupations à domicile qui vous permettent de gagner des revenus sans risquer de ne pas être payé.
Occupations pour gagner un revenu complémentaire
Vous trouverez de nombreuses offres concernant le sujet sur internet. Faites preuve de méfiance néanmoins ces offres sont nombreuses et sont susceptibles d’être postés par des gens malhonnêtes qui veulent profiter de vous. Voici une liste d’occupations faciles, sans risque et sures, pour pouvoir vous faire un revenu en plus à la fin du mois.
La rédaction web
Ce job est aussi un moyen simple pour se faire un revenu complémentaire en fin de mois. C’est un travail en ligne qui consiste en une rédaction d’articles sur des thèmes qui vous sont préalablement fournis. Ce travail se fera à votre rythme et suivant votre temps libre. Votre client ne vous imposera peut être pas des caractères à respecter comme cela se fait dans la presse écrite, mais il pourrait bien vous imposer un quota de mots à respecter pour chaque article. Peu importe le genre d’emploi que vous avez, il vous sera possible d’effectuer ce job pendant vous heures creuses vous ne subirez aucune contrainte en ce qui concerne les heures ou le lieu de travail. Vous êtes totalement libre de travailler quand vous voulez et ou vous le voulez.
Enseigner
Si vous le voulez, vous avez aussi la possibilité de donner des cours pendant votre temps libre. Si vous estimez que vous êtes en mesure de partager votre savoir, vous pouvez le faire durant votre temps libre en échange d’une rémunération. Tout ce que vous avez à faire, c’est de maitriser une discipline assez difficile ou une langue étrangère telle que l’anglais. Malgré la rude concurrence en ce qui concerne l’anglais, vous ferez la différence par le nombre de personnes prêtes à payer pour suivre les cours. Des cours en wolof ou en langue tibétaine sont fortement recherchés et de nombreuses personnes sont disposées à payer cher pour ce service. Vous pourrez donc percevoir votre rémunération dans votre ville ou sur internet. Vous pourrez utiliser cet argent pour vous offrir un loisir à la fin du mois ou à la fin de la journée. Vous pouvez utiliser ce service pour faire de nouvelles connaissances et tisser des liens.
Vendre à domicile
C’est aussi un moyen très efficace pour se faire un revenu complémentaire en fin de mois et ce depuis votre domicile. C’est une méthode plutôt simple, mais elle demande d’être patient. Vous pouvez soit vendre vos produits, ou vendre des produits de quelqu’un d’autre et ce depuis un site de vente que vous aurez créé à cet effet. Ce que vous projetez de commercialiser doit être tendance et pouvoir attirer du monde. Peu importe ce que vous décidez de vendre, vous devez persévérer et être ingénieux. Si vous voulez assurer une bonne propagande aux produits que vous commercialisez ne créez pas juste un site de vente en ligne. Vous avez la possibilité de vendre des articles déjà disponibles sur des sites tels que Fnac, Amazon, PriceMinister ou EBay. Les réseaux sociaux sont aussi un moyen de faire de la propagande pour les produits que vous mettez en vente. Vous pouvez rejoindre des forums publics et proposer vos produits, ne faites pas que poster vos articles sur votre page personnelle.
Soyez autoentrepreneur
Beaucoup de personnes sont réticentes concernant cette idée et n’osent pas prendre l’initiative de mettre sur pieds leur propre entreprise, pourtant le processus est simple et facile. Vous avec l’habitude de recourir à de petits jobs, pourtant monter votre propre entreprise pourrait vous rapporter tellement plus. Ce ne sera évidemment pas facile au début, comme dans le cas de toute entreprise, mais en laissant le temps agir, en persévérant, en étant patient, votre entreprise finira par percer et vous en tirerez de gros bénéfices. Si votre entreprise marche bien, vous pourrez en faire votre principale source de revenus.  Vous ne serez jamais à court d’idées si vous décidez de vous lancer dans la création de votre entreprise. Faites d’abord le point des bonnes idées qui germent dans votre esprit. Si vous êtes bilingue, vous pouvez une entreprise spécialisée en traduction. Si vous n’avez que la maitrise d’une langue, vous pouvez créer une entreprise qui offre des services en rédaction web. Une entreprise de babysitting, de cours de remise à niveau, d’organisation de soirées, de gardiennage, de restauration, voici autant d’alternatives qui s’offrent à vous si vous décidez de monter votre propre entreprise. Une étude de marché avant toute démarche est nécessaire. Elle peut se faire depuis internet selon le domaine dans lequel vous décidez de vous lancer et vous pouvez par la même occasion avoir des renseignements sur la concurrence. Vous pouvez même essayer leurs produits, les tester et ensuite faire que les vôtres soient meilleurs à ce que propose la concurrence afin de vous en démarquer. Avant que votre entreprise ne soit en ligne et même après, travaillez pour la rendre plus attrayante, plus sure et vous n’aurez plus jamais de mal à gagner de l’argent.
Faire le baby-sitter
Le babysitting est également un moyen pour se faire des revenus complémentaires. Les élevés et les étudiants désireux de se faire un peu d’argent en semaine ont recours à cette activité. Profiter du fait que certains parents n’ont pas tellement de temps à consacrer à leurs enfants pour leur proposer vos services et être payé en retour. Si les parents vous apprécient bien, vous pourrez probablement pratiquer ce job plusieurs fois dans une année et ce sur de nombreuses années. Vous aurez donc la possibilité de vous faire beaucoup de sous.  Mais ce n’est pas une activité exclusivement réservée aux élèves, aux étudiants et aux professionnelles en assistance maternelle. Si vous êtes mère au foyer, vous pouvez ouvrir une crèche à domicile, vous occuper des enfants des voisins lorsqu’ils sont occupés et être payée en retour, tout ceci en restant chez vous.
Lire des emails
C’est incroyable mais vrai. Certaines entreprises paient pour qu’on lise leurs mails. C’est une méthode pas très lucrative et qui comporte quelques fois des arnaques, mais vous pouvez vous inscrire sur plusieurs sites à la fois afin de maximiser vos gains.
Répondre à des sondages
Très peu de sites proposent beaucoup d’agent pour des services en ligne, soyez prudents et ne perdez pas votre temps. Répondre aux sondages ne demande pas grand-chose, vous avez juste besoin d’une connexion internet. Vous recevrez peut être des cadeaux à votre inscription. Maximiser les réponses pour pouvoir avoir un revenu conséquent en fin de mois.
Soyez figurant
Sur de nombreux sites de tournages de films, les producteurs sont en quête de figurants peu importe la tranche d’âge. Pour répondre aux annonces vous aurez juste besoin d’un moyen de déplacement. Pas besoin d’être top model, vous recevrez juste des consignes sur ce que vous devrez faire et sur comment vous habiller. Vous  recevrez près de cent euros par jour de tournage. Le film pourrait même aller aux oscars pour le grand bonheur de tous. Malgré que la mise sous pli ait perdu tout son intérêt de nos jours, vous avez néanmoins la possibilité de recourir à toutes ces activités simples qui ne requièrent ni une grande partie de votre temps, ni de gros efforts. Alors lancez-vous ! Read the full article
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soeurveillance · 5 years
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Soeurveille ton François.
Il a un peu des airs d'Eli Kakou, en plus intello. Pas très barbu, ni pourvu de gros biceps et pourtant, c'est un homme qui dégage une incroyable virilité. Pourquoi ? Parce qu'il agit en cohérence avec ses idées et qu'il est prêt à les défendre devant un public acquis ou non à sa cause. Certains hommes pensent qu'un vrai homme, se doit de taper du poing sur la table, faire la grosse voix, collectionner les femmes ( sur ce point, on ne sait pas pour Bégaudeau ). Bref,la caverne infernale. L'idée n'est pas de l'idéaliser, car on ne connait réellement qui que ce soit profondément, y compris soi-même, mais de profiter de son existence pour mettre en perspective les «virilistes new age» et autres hommes qui revendiquent le droit d'être des vrais hommes, comme s'il n'y avait qu'une bonne définition, caricaturale et définitive.
Soeurveille son interview :
1-  Le capitalisme actuel, peut-il réellement permettre une réelle émancipation de la femme ?
Question aussi générale qu’abrupte. Il faut commencer sans doute par penser un peu contre soi, et par dire, après Marx observant que le capitalisme commençait à mettre à bas le vieux patriarcat, que le capitalisme aura pour une part été une force auxiliaire d’une certaine modernité, d’une certaine libération des individus des cadres sociaux. Cela concerne aussi, et peut être tout autant, l’émancipation féminine. Le capitalisme a besoin de bras, donc il préconise le travail des femmes, et abonde pour le développement des crèches qui libèrent en partie les femmes de la charge maternelle qui les rend moins productives au boulot, etc, on pourrait multiplier les exemples. Et ajouter que le fait que la publicité ait fait de la ménagère son cœur de cible, a pu mettre les femmes au centre d’un certain jeu social, et instituer une sorte de centralité du gout féminin (moi qui n’aime pas les séries, je trouve que la première saison de Mad men, avant de se liquéfier, montre admirablement ce phénomène : d’un coup des mecs machos qui bossent dans les agences de pub sont obligées de d’intéresser d’un peu plus près à ce que ressentent les femmes -oui les voies de l’émancipation sont sinueuses)
On voit tout de suite deux axes de réserves à cette hypothèse d’une sorte de solidarité objective entre le capitalisme et la libération des femmes. D’une, en les ciblant comme ménagère, le capital corrobore et aggrave l’assignation des femmes à ce rôle.  De deux, et c’est la réserve majeure, rien n’oblige à considérer l’intégration des femmes au monde du salariait comme un progrès absolu. L’autonomie financière des femmes est évidemment un immense bénéfice, dont découlent bien d’autres lignes émancipatrices, mais est-ce vraiment faire progresser les femmes que de les convier à la subordination salariale, aux horaires de merde, et aux bullshit jobs? Est-ce vraiment s’émanciper que de s’atteler avec l’homme au joug du salariat ? Plus généralement, il semble que le capitalisme n’émancipe les femmes que dans le sens où il les libère des chaines traditionnelles (épouse-maman) pour leur proposer d’autres chaines, celles du travail imposé pour survivre. Surtout qu’il le fait en général sans supprimer les chaines antérieures. Voici donc la majorité des femmes triplement aliénées : mère, ménagère, salariée (ou intérimaire, etc)
Là-dessus un féminisme conséquent devient une variante décisive de l’anticapitalisme. Il porte ses feux sur l’abolition de l’esclavage légal qu’on appelle le salariat, ou les sous-conditions qui maintenant prolifèrent (working poor, travail partiel voire à la tache) et qui concernent au premier chef les femmes.
2-Le terme féminisme a été d'abord utilisé de manière péjorative par monsieur Dumas, et les femmes l'ont repris à leur compte,comme le mot nègre chez Aimé Césaire. Le suffixe en isme donnant une tonalité dogmatique, pensez-vous que cette terminologie soit encore efficace pour les femmes actuellement ?
A la rigueur ce n’est pas à moi d’en juger. Ce mot est sans doute imparfait mais je n’en vois pas de meilleur -à moins de ne plus parler que d’émancipation, mais ce serait alors noyer la situation et la cause spécifiques des femmes dans un ensemble. En fait je crois que la réponse appartient au femmes qui luttent pour leur émancipation, et aux hommes qui les accompagnent dans ces luttes. Si elles-ils désirent endosser ce terme de féminisme, si elles-ils prennent plaisir à le prononcer, alors ce terme est justifié. La preuve du pudding, c’est qu’on le mange. La preuve d’un mot, c’est l’intensité que des gens mettent à son usage.
3- Le capitalisme et les religions qui l'accompagnent ont suffisamment participé à la dévaluation de la femme. ( le corps impur, la soumission...) Pensez-vous donc qu'il y a vraiment une place réelle pour ce « dogme» féminisme à l'intérieur de cette caverne ?
Avant de tout à fait abonder dans ce sens, laissez le sympathisant chrétien que je suis  lui apporter une petite nuance : au sein même d’un ensemble textuel (la Bible) qui a offert à la domination masculine un fondement moral et idéologique tout à fait performant, le Nouveau Testament propose ici et là des sortes d’enclaves où la femme a une importance décisive -et je ne parle pas forcément de Marie, quoique la centralité de cette figure a sans doute pu participer, à son échelle (cette centralité ne s’impose qu’au dix-neuvième), et sur un mode certes paradoxal, à l’intrusion des femmes sur la place publique. Je renvoie aussi aux essais et travaux d’histoire qui montrent que le christianisme médiéval, à coté de bien des chaines imposées aux femmes, leur aura accordé une place tout à fait particulière (y compris même dans le registre éducatif)
Mais revenons donc au constat incontestable, celui de l’indéfectible phallocentrisme des monothéismes et des institutions qu’ils ont générés.  Même si là-dessus, il faudra sans doute distinguer entre des pays où la religion a encore une grande influence dans la conduite des mœurs, et ceux où clairement elle n’en impose plus à personne. Ainsi je ne suis pas sûr que l’énergie émancipatrice d’une femme française ou danoise ait urgemment à se porter contre les églises catholique et protestante. Et pour les autres, ne peut-on pas penser que le capitalisme finira aussi par noyer ce qu’il reste du patriarcat religieux dans « les eaux glacées du calcul égoïste », y compris en Arabie Saoudite (on voit déjà que  l’hyper-capitalisme saoudien est contraint de lâcher un peu la grappe aux femmes, en autorisant la conduite, etc) ? Bon évidement cette prospective est de peu d’utilité pour les centaines de millions de femmes qui actuellement subissent, à des degrés divers, le joug de la religion. La lutte contre l’ingérence de la religion dans les affaires du désir (puisqu’il s’agit bien de ça, en première instance) reste donc une page essentielle de l’agenda féministe.
4- Les Femmes étant soumises à une forte concurrence pour s'accaparer l'attention d'un homme, trouver le meilleur partenaire pour la protéger, quellepeut en être la conséquence sur les rapports entre elles au quotidien ?
Ça, je crois que c’est avant tout aux femmes d’en témoigner, de le raconter. Mais oui il me semble qu’à l’échelle individuelle, la clé de l’émancipation d’une femme est de parvenir à cesser de se référer à un pole masculin, cesser de quêter la validation d’un homme. Cela vaut pour le champ amoureux, où de vieilles structures anthropologiques et sociales font qu’une femme se voit presque contrainte de chercher à s’accompagner d’un homme (je parle des femmes hétérosexuelles -auquel cas le lesbianisme offre une ligne de fuite intéressante). Cela vaut dans l’espace familial, où la petite fille quête en permanence la validation de son père (et l’on se souvient alors que l’émancipation c’est d’abord, littéralement, l’affranchissement juridique par rapport à la tutelle paternelle). Cela peut se voir aussi dans un certain nombre de groupes mixtes, amicaux ou professionnels, où ce sont encore des acteurs masculins qui distribuent les légitimités. Avec parfois en effet, la triste conséquence d’une concurrence entre femmes pour obtenir cette légitimité. Là nous sommes dans le féminisme quotidien, où l’indépendance est une conquête de tous les instants.
5- Pensez-vous qu'il existe un combat « féministe bourgeois» contre un  de milieu modeste, qui s'exprimerait fatalement dans une société de classe ?
Chaque femme est confrontée à une situation spécifique, la spécificité étant définie en grande partie par sa situation familiale, sociale, professionnelle. Il est évident que le domination masculine n’est pas vécue de la même manière par une cheffe d’entreprise, une prof, une femme de ménage, etc. Mais le piège est alors de mettre en concurrence ces différentes configurations. Ainsi, un certain féminisme, portée par des femmes d’un niveau social supérieur, Simone de Beauvoir en tête (et Olympe de Gouges, si on va par là) a toujours été attaqué, et l’est avec de plus en plus de virulence, sous le nom de féminisme bourgeois. Je trouve le procès à la fois contre-productif (il divise les troupes) et injuste. Parce que d’abord le lieu d’où l’on parle importe moins que la façon dont on pense ce lieu, ensuite parce que c’est justement grâce à la latitude offerte par leur situation sociale privilégiée qu’un certain nombre de féministes ont pu s’accorder le luxe de penser leur situation, et aussi croiser certaines avant-gardes qui les ont stimulées -aussi vrai que la tradition marxiste et anarchiste compte nombre d’activistes issus de la bourgeoisie ayant retourné contre la bourgeoisie la  culture et  les lectures que la vie bourgeoise leur offrait. Dans le cas spécifique du féminisme, il faut ajouter que les milieux aisés ont produit énormément de figures féministes pour cette raison que les idées « progressistes » ou « éclairées », notamment sur les questions de mœurs, germent souvent d’abord dans ces milieux. Ainsi c’est la bourgeoisie qui, au 18ème siècle, et pour des raisons très logiques, s’est la première émancipée du joug de la religion. Le peuple, lui, a mis longtemps à suivre le mouvement de déchristianisation.
Ce qui vient encore compliquer l’affaire, c’est que l’accusation de féminisme bourgeois se double souvent, depuis quelques années, de celle de « féminisme blanc ». Évidemment, si l’on pense à Elisabeth Badinter, l’attaque est parfaitement justifiée. Celle là parle vraiment depuis sa position d’héritière de Publicis, avec le surplomb de ses principes abstraits. Mais pour d’autres elle me semble à la fois nuisible et déplacée. Si une bourgeoise prend conscience qu’elle est dominée par son mari bourgeois, à son échelle elle participe à l’effort de guerre féministe. Encore une fois : que chacun examine avec acuité sa situation, et en tire la pensée et les modes d’émancipation les plus adaptées. En tout cas je crois que toutes ces situations peuvent faire front commun autour de lignes directrices simples.
6-Parlons de la place de l'erreur chez la femme. De grandes sociologues en ont très bien parlé, mais aujourd'hui, on nous fait croire qu'on est libéré, c'est un piège. Je connais une femme qui est brillante parce qu'elle a fait ses erreur et elle ne les intériorise pas, elle les expose, s'y confrontent, récuse et peut donc produire une pensée qui dépasse l'anecdote. Souvent le drame c'est que la femme qui se croit libre comprend parfois trop tard qu'elle devait jouer au mieux un personnage social pour s'y intégrer. Cela introduit ma deuxième question. La femme, doit  penser avec des principes masculins. La haute pensée est forcément masculine. Vous ne pouvez pas vous illustrer dans certains milieux sans invoquer de grands noms, en cela la femme qui se pense intellectuelle, se pense ainsi au regard d'un étalon masculin et finit parfois par se croire spéciale au regard de ses congénères simplement, selon elle intéressée par la «popote» etc. Est-il possible d'être réellement une intellectuelle féministe dans un cadre de pensée libéraliste patriarcal ou est-ce que son rôle à cette intellectuelle n'est pas juste de déconstruire ? Ça induit une dernière question. Est-ce que le vrai combat ne se joue pas chez les femmes du «faire» celles qui ne discutent pas sur un plan académique et qui inventent une nouvelle féminité, une nouvelle économie en utilisant le libéralisme contre lui, comme l'avait sentit Marx. ( Je souhaite me rendre légitime.) N'y a t-il pas un salut seulement dans la revalorisation de notre féminité ? Nous sommes fortes et nous devrions avoir l'humilité de partager cela avec l'homme, pour le décharger de ce poids de la virilité qu'il s'est imposé pour nous dompter.  
Je ne suis pas sûr de bien comprendre la notion d’erreur telle que vous l’utilisez. En revanche je comprends bien ceci, qui rejoint en partie ce que je développe plus haut : « en cela la femme qui se pense intellectuelle, se pense ainsi au regard d'un étalon masculin et finit parfois par se croire spéciale au regard de ses congénères simplement, selon elle intéressée par la «popote» etc. Un étalon masculin, c’est bien le mot, et l’on pourrait faire résonner son sens équin. Pendant longtemps la vie intellectuelle a été le fait des hommes, au point qu’on a pu croire qu’il y avait là un fait naturel, et non culturel -le drame c’est qu’un fait culturel qui dure finit par se faire passer pour nature (aussi vrai que les libéraux laissent croire que la recherche du profit et la pulsion de consommation sont des pentes naturelles de l’humain). Dans ce cadre, il semble qu’une femme qui fait métier de penser, ou qui articule publiquement des pensées, adopte une sorte de tropisme masculin, et trahit sa « féminité ». Une femme qui s’émancipe doit sans doute le faire en s’arrachant à l’emprise masculine, mais aussi en trahissant ses « soeurs » dont certaines, ayant intériorisé le discours du dominant, ont fini par considérer que leur nature ou fonction sociale était bien le shopping et la préparation de pancakes.
Bon, il se trouve que, depuis Beauvoir et les suffragettes par exemple, le champ intellectuel a considérablement évolué. Même s’il reste sous domination masculine -les hommes en occupent encore les places dominantes- il s’est beaucoup féminisé. Les historiennes, sociologues, philosophes, romancières sont si nombreuses qu’elles ne détonnent plus, de sorte qu’il ne vient plus à grand monde l’idée qu’elles sont là en train d’adopter des postures masculines. Et je crois que ce mouvement est irréversible. On observe la même tendance dans le cinéma - y compris d’ailleurs s’agissant des postes de pouvoir, ainsi que dans d’autres domaines jadis réservés aux hommes
L’expression « revalorisation de la féminité » est ambiguë, et politiquement casse-gueule. Est-ce qu’elle ne fait pas perdurer l’idée, matrice de toutes les inégalités, qu’il y aurait des attributs et des qualités spécifiques des femmes, au-delà de strictes données anatomiques? En vérité ce n’est pas la « féminité » qu’il s’agit de « revaloriser », mais bien la capacité pour une femme de modeler sa vie en fonction de ses désirs, et non en fonction d’un certain nombre de prescriptions, d’interdits, ou d’impératifs supposés naturels etc. L’article 1 de l’émancipation c’est qu’a priori rien n’interdit à qui que ce soit de s’offrir tel mode d’existence, tel métier, tel schéma familial et-ou amoureux, telle activité, tel hobby. Chacune doit s’autoriser à se fier à son désir. Si l’une désire travailler sur une plate-forme pétrolière, qu’elle le fasse. Si l’autre ne veut pas d’enfants, qu’elle s’autorise cette vie, sans se soucier du chœur des fâcheux, toujours prêts à la rappeler à l’ordre, au nom d’une codification prétendument fondée en nature (une femme ça doit vivre comme ci, un homme ça doit se tenir comme ça, etc). C’est assez simple en fait. L’horizon est assez simple, et la marche vers lui compliquée.
7- D'après nos questions, avez-vous une idée de ce que représente la «Soeurveillance», ?
Je vous vois assez soucieuses de lier la cause des femmes et la cause anticapitaliste, ce dont je me réjouis. J’aime cette « intersectionnalité ». Je ne suis juste pas certain, anecdotiquement, d’adhérer au lexique de la sororité, qui recycle une donnée sanguine et familiale (sans parler de son passif chrétien). Je comprends l’efficacité presque physique, performative, de se rassembler sous le nom de sœurs. Je comprends l’euphorie que ça procure, comme il arrive qu’on aime parler de « frères » pour désigner des gens unis dans une lutte commune. Mais quelque chose coince.
(cela dit vous n’avez peut être adopté ce nom que parce qu’il permet un jeu de mots efficace et mobilisateur, auquel cas ma remarque n’a pas d’intérêt -je peux juste vous confier que je n’aime pas beaucoup les jeux de mots, qui en général piétinent un peu la justesse)
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