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#grotte de lave
pitite-xena · 1 year
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Mon fils
Flocon est un magnifique petit garçon, blond et aux cheveux longs. Et mon dieu que ça à l'air compliqué pour les gens de comprendre que c'est un garçon... En soi je m'en fous un peu et je ne relève plus quand on me parle de "ma fille", "de ma petite princesse" ou de "la demoiselle". Mais quand même. Est ce que c'est si difficile que ça d'imaginer qu'un garçon puisse vouloir garder ses cheveux longs ?
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On revient d'une semaine au ski et là ça a été l'apothéose ! Il portait la combinaison de sa soeur (entièrement rose) et des gants à petits coeurs. Il était fier comme tout parce qu'il adore le rose! Alors autant je peux comprendre que de prime abord on est envie de dire elle devant ses bouclettes blondes et tout de rose vêtu, je ne vis pas dans une grotte je sais bien que ce sont des codes de filles. Mais à partir du moment où je dis "c'est un petit garçon, il s'appelle Malo", continuer à lui dire "viens là ma grande" ou "ma puce fait attention!" Sérieusement ???? Le summum ça a quand même été "Ah, c'est le diminutif de Malory?" Bah non, c'est son prénom parce que c'est un garçon...
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D'un côté je m'en tape, tant que lui ça ne le gêne pas qu'elle importance comment les gens le genre ? Il aura bien le temps de réagir plus tard. Mais d'un autre, j'aimerai tellement faire évoluer les mentalités, aider les gens à se déconstruire de toutes ces idées toutes faites sur le genre. J'ai envie de clamer "oui c'est un garçon, oui il s'habille en rose, oui il a les cheveux longs". Pas que je tienne spécialement à ancrer la masculinité de Flocon. Mais je veux qu'il grandisse en sachant qu'il peut s'habiller, se coiffer, comme il le veut et rester un garçon.
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Un jour il avait voulu mettre du vernis à ongle en même temps que Noiraude et moi. J'ai quand même eu une dame qui m'a dit
"Ah bon, vous êtes sûre que c'est un garçon ? Parce qu'entre les cheveux et les ongles on dirait vraiment une fille".
Bah jusqu'à preuve du contraire c'est moi qui l'ai sorti ce gamin, et c'est moi qui lui change sa couche et le lave, pas toi. Donc a priori la mieux placée des deux pour le savoir c'est moi non ?
Et s'ils savaient que pour le réveillon de Noël et celui du nouvel an il a voulu se mettre en robe... Et qu'on a accédé à sa demande parce qu'il n'y a pas de raison qu'il ne puisse pas choisir comment il souhaite s'habiller pour se sentir beau!
Même mes parents (que pourtant je pratique depuis plus de 30 ans donc ils commencent à s'ouvrir un peu) m'ont fait des réflexions. "Bah comment tu l'a habillé ?" Je l'ai habillé comme il l'a voulu. Et il est beau comme ça! "Oui oui mais il est beau aussi en pantalon". Ah mais j'ai jamais dit le contraire. Je dis juste que peu importe comment il est habillé, cet enfant est magnifique
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Courage mon Flocon. Continue de vouloir tes cheveux longs, tes robes et ton rose. Tu es superbe. ♥️
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fafou-le-voyageur · 4 months
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Vendredi 26 Janvier :
Je traîne un peu ce matin et finis mon Minier, une putain d'histoire...et en effet c'est bien tordu, il nous tient jusqu'au bout.
Je rejoins ensuite Lilian, Luke, Maëlle et Stephan pour le petit déjeuner et les pancakes. On discute un bon moment et Maëlle qui vit à Lisbonne depuis plusieurs mois me donne quelques conseils de visite pour demain.
Je pars vers 11h30 et n'ai pas les coordonnées de Joana car nous ne les avions pas échangées. Je laisse donc tomber pour la voiture de location partagée.
Je pars donc à pied en direction de Gruta das Torres. Il faut compter 1h20 de marche, 5km.
J'arrive à l'heure de la pause médiane du coup je marche un peu plus haut pour avoir une jolie vue, accompagné par deux petits chiens de berger depuis presque la moitié du trajet.
J'en suis en tout à 9 km, 300m de d+, et la pluie s'y met d'un coup sans prévenir mais heureusement maintenant l'accueil est ouvert.
Je dois cependant attendre la visite de 15h30, qui sera uniquement en portugais. J'en profite pour me reposer, écrire mon Blog et je grignote des fruits secs, ce sera mon déjeuner.
La visite de ce tunnel de lave se fait avec l'équipement fourni (casque et torche). Il mesure cinq kilomètres de longueur mais nous n'en visitons qu'une petite partie.
On a tout de même la possibilité de voir plein de formations rocheuses différentes ainsi que des endroits où ils font vieillir du vin de Pico.
Ça ne ressemble en rien à nos grottes calcaires et elles sont bien moins profondes, mais il y a des stalactites et des stalagmites de lave.
Lorsqu'on ressort il pleut toujours alors je demande à un couple s'il peuvent me redéposer en ville.
Je passe par Sol Mar, le petit supermarché et prends une bouteille pour ce soir et une pour ramener.
Je retrouve Joana quand j'arrive et elle est allée changer son vol et revient du coup par le même vol que moi. Nous allons donc pouvoir partager la navette.
Je prépare un peu mon sac, créé un réel sur Facebook car je n'arrive pas à faire une publication avec plusieurs photos.
Je monte vers 19h30 voir où Stephan en est dans le repas (Susana est malade du coup on ne va pas se voir ni manger son riz frit qui était prévu).
Il est en train de nous préparer un risotto à la betterave. Et il a fait chauffer au four un pain de millet avec un camembert au milieu pour l'entrée.
Tout est tellement bon... Joana nous rejoint (Lilian, Sophie, Maëlle, Pedro, Stephan et moi) pour passer avec nous à la soirée jeu.
Maëlle a des jeux de rôles sur son téléphone et on y joue à deux différents pendant presque deux heures. On rigole bien. Spies pour le premier, undercover pour le second.
On finit les bouteilles de vin et on va se coucher vers 22h45 car Joana et moi avons un avion à prendre demain matin.
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omagazineparis · 8 months
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Pourquoi partir en Islande ?
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Partir en Islande est une aventure exceptionnelle qui offre une multitude d'expériences uniques et mémorables. Que vous soyez passionné de nature sauvage, d'exploration géothermique ou de découvertes culturelles, l'Islande a quelque chose à offrir à chaque voyageur. Voici quelques raisons convaincantes pour lesquelles vous devriez envisager de partir en Islande : Paysages époustouflants L'Islande est renommée pour ses paysages à couper le souffle. Des cascades majestueuses aux glaciers imposants, en passant par les champs de lave noire et les plages de sable noir, chaque coin de l'île offre une beauté naturelle unique et spectaculaire. Aurores boréales L'Islande est l'un des meilleurs endroits au monde pour observer les aurores boréales. Si vous visitez pendant les mois d'hiver, vous aurez la chance de voir ces lumières dansantes colorées illuminer le ciel nocturne, créant un spectacle magique et inoubliable. Sources géothermiques L'Islande est dotée d'une activité géothermique exceptionnelle, avec des sources chaudes naturelles, des geysers bouillonnants et des spas géothermiques relaxants. Le célèbre Blue Lagoon est l'un des endroits les plus emblématiques pour se détendre dans les eaux chaudes et apaisantes. Exploration de glaciers Les glaciers recouvrent une partie significative de l'Islande, offrant des opportunités d'aventure uniques. Vous pouvez faire des randonnées sur les glaciers, explorer des grottes de glace et même prendre part à des activités telles que le snowmobiling ou la descente en traîneau à chiens. Faune et flore uniques Malgré des conditions climatiques extrêmes, l'Islande abrite une faune et une flore variées. Vous pourrez observer des oiseaux marins, des rennes, des phoques et peut-être même des baleines lors de safaris en bateau. Les paysages verdoyants et les prairies fleuries en été sont également un régal pour les yeux. Exploration de grottes L'Islande offre une variété de grottes naturelles à explorer, dont certaines sont formées par des éruptions volcaniques et d'autres par l'érosion. C'est l'occasion d'admirer des formations rocheuses uniques et de découvrir des mondes souterrains mystérieux. A lire aussi : Guide du voyageur pour le Skiplagging : ce stratagème audacieux pour obtenir des billets d’avion moins cher Riche héritage culturel L'Islande possède une riche histoire et une culture unique. Explorez les musées, visitez des églises historiques et découvrez les sagas islandaises, des récits épiques qui relatent les exploits des premiers colons de l'île. Expérience de la lumière du soleil de minuit Pendant les mois d'été, l'Islande connaît des nuits blanches, ce qui signifie que le soleil ne se couche pratiquement pas. Cette expérience unique vous permet de profiter de la lumière du soleil de minuit, ce qui est idéal pour les activités de plein air et les explorations tardives. En conclusion, partir en Islande offre une opportunité de vivre des expériences hors du commun au milieu de paysages grandioses et naturels. Que vous soyez à la recherche d'aventure, de détente ou de découvertes culturelles, l'Islande est une destination qui vous laissera des souvenirs inoubliables et une profonde admiration pour la beauté brute de la nature. Read the full article
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lifextime · 8 months
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30 secrets sur Stardew Valley
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Voici quelques secrets que j'ai découvert sur ma partie de Stardew Valley, ces secrets concernent uniquement la version vanilla du jeu. Bien qu'il en existe plus d'une centaine, voici une petite partie que vous pourrez découvrir en moins de 20h de jeu.
Coffres cachés : Il y a des coffres cachés dans la mine qui peuvent être trouvés en creusant à certains endroits.
Champignons géants : Les champignons géants poussent dans la forêt secrète et peuvent être abattus pour de nombreux champignons.
La pierre arc-en-ciel : Utilisez un lingot de fer et cinq barres de radium dans la fournaise pour créer une pierre arc-en-ciel, qui est utilisée pour réorganiser votre ferme.
Les cœurs roses : Les cœurs roses auprès des villageoises sont plus difficiles à atteindre et nécessitent des événements spéciaux pour progresser.
L'or caché dans la grotte calme : Vous pouvez obtenir de l'or en tapotant le mur à l'intérieur de la grotte calme, près du bateau.
L'obélisque de la fin : Il y a un obélisque près de la grotte calme qui vous permet de vous téléporter à la ferme à tout moment une fois que vous avez atteint le niveau maximum d'amitié avec le nain.
L'œuf étrange : Vous pouvez obtenir un œuf étrange à la foire de la chute, qui peut être placé dans l'incubateur pour obtenir un dinosaure.
La Statue de la fortune : La Statue de la fortune augmente la chance de trouver des objets précieux. Placez-la près de votre ferme pour augmenter vos chances de trouver des trésors dans les champs.
Le village secret des nains : Il y a un village secret des nains dans les mines. Apprenez leur langue en trouvant des parchemins nains pour obtenir de précieux objets.
Les événements secrets : Il existe de nombreux événements secrets qui se déclenchent en accomplissant certaines conditions ou en visitant des endroits spécifiques.
L'île de Gingembre : Vous pouvez accéder à une île cachée en utilisant un bateau à la plage une fois que vous avez réparé le pont.
La pépite d'or cachée : Il y a une pépite d'or cachée sous la caravane de M. Qi dans le désert.
Les poissons légendaires : Chaque saison, un poisson légendaire peut être pêché à différents endroits. Ils sont très difficiles à attraper, mais valent la peine pour les récompenses.
Les mini-jeux cachés : Il y a des mini-jeux cachés dans le jeu, comme le jeu d'arcade à la Taverne du Crâne, qui peuvent vous rapporter des prix.
La sculpture de sable : Chaque été, il y a un concours de sculpture de sable à la plage. Vous pouvez y participer en plaçant une pomme de pin dans le bocal à sable à l'avance.
Le bouclier de lave : Il existe un objet rare appelé "bouclier de lave" qui peut être trouvé dans les mines.
Les statues étranges : Vous pouvez obtenir des statues étranges en utilisant un bec de canard pour creuser dans les étangs.
Le puits à vœux : Jetez un objet dans le puits à vœux près de la maison du maire pour obtenir une récompense.
Le jeu des noix de coco : Jouez au jeu des noix de coco lors du festival de l'été pour gagner des tickets pour des récompenses.
Le trésor de la plage : Observez les mouettes sur la plage pour trouver des trésors cachés dans le sable.
La corne de licorne : Vous pouvez obtenir une corne de licorne en vendant un cheval à Aïka, la femme de M. Qi.
L'œuf étrange en or : Une fois que vous avez un dinosaure, il y a une petite chance qu'il ponde un œuf étrange en or, qui vaut beaucoup d'argent.
La statue de Perfection : En donnant un diamant à la statue de Perfection dans la caverne des étoiles, vous pouvez obtenir une énergie infinie.
Le bateau amélioré : Après avoir réparé le pont pour accéder à l'île de Ginge, vous pouvez améliorer votre bateau pour augmenter la quantité d'objets que vous pouvez transporter.
La pierre étrange : Vous pouvez trouver une pierre étrange dans la caverne des étoiles qui change d'apparence chaque jour.
L'événement du grand-père : Après votre première année en jeu, évaluez-vous à la bougie du grand-père pour obtenir des récompenses en fonction de votre succès.
L'épée en acier inoxydable : Une fois que vous avez atteint le niveau maximum d'amitié avec le nain, il vous offrira une épée en acier inoxydable.
Les statuts de saisons : Il existe des statuts spéciaux pour chaque saison qui donnent des bonus à votre ferme.
Les carottes d'or : Vous pouvez obtenir des carottes d'or dans le désert, qui restaurent beaucoup d'énergie.
Les poissons légendaires d'hiver : Les poissons légendaires d'hiver sont plus faciles à attraper lorsque vous les pêchez près des sources chaudes du désert.
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duncantraveldiary · 1 year
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Les Galapagos sont un parc national depuis 1959 et inscrit au patrimoine de l Unesco depuis 1978. C est le second plus grand parc après la grande barrière de corail australienne. On y trouve un nombre incroyable d espèces uniques au monde dont l iguane de mer le fou aux pieds bleux et les tortues geantes de terre et de mer…
Nous avons fait du snorkelling dans une mer peu profonde entourée de pierres de lave et de sediments fertiles qui favorisent la presence d algues et d herbes dont se nourrissent les tortues marines. Les grottes de lave sont des cachettes idéales pour les requins à pointe blanche
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raidgamer-gameplay · 1 year
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[Gameplay][Casual] Jewel Match Winter Wonderland 2 CE 🎅🎄❄
C'est la saison des châtaignes, du gui et du Match-3. Parcourez des terres enneigées à travers plus de 200 niveaux énormes pour rassembler des ressources et reconstruire un village confortable. Ensuite, commencez à décorer les maisons pour la saison des fêtes. Trouvez des clés pour déverrouiller des passages secrets, surmontez des obstacles comme des serrures ou des caisses et utilisez de puissants bonus que vous pouvez acheter dans la boutique. Explorez les grottes les plus profondes pour découvrir des flacons de lave, des tapis roulants, des ballons fantômes et bien plus encore ! Prenez un chocolat chaud pendant que vous jouez à des jeux bonus avec des puzzles, du désordre ou cherchez la différence pour rassembler des ressources supplémentaires.
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finaguide · 1 year
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Kilauea
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Sur le territoire des îles hawaïennes, c'est le volcan le plus actif (bien qu'il soit loin d'être le plus haut du monde).  Dans la langue hawaïenne, Kilauea signifie large diffusion.  Des éruptions se produisent continuellement depuis 1983.
Le volcan est situé sur le territoire du Parc National des Volcans, sa hauteur n'est que de 1 km 247 mètres, mais il compense sa petite croissance par l'activité.  Kilauea est apparu il y a 25 mille ans, le diamètre de la caldeira du volcan est considéré comme l'un des plus grands au monde - environ 4,5 km.
Selon la légende, le volcan est la demeure de la déesse Pele (déesse des volcans).  Ses larmes sont des gouttes de lave individuelles et ses cheveux sont des ruisseaux de lave.
Une vue étonnante est le lac de lave Pouo, qui est situé dans le cratère.  Les roches en fusion font rage sans relâche, créant des motifs étonnants à la surface.  Il est dangereux d'être à proximité de ce phénomène naturel, car la lave ardente éclate à une hauteur de 500 mètres.
 En plus du lac, vous pourrez y admirer une grotte d'origine naturelle.  Sa longueur est de plus de 60 km, le plafond de la grotte est orné de stalactites.  Les touristes notent qu'une promenade dans la grotte ressemble à un vol vers la lune.
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Éruption Piton de la Fournaise le 11 Août 2019 (éruption en cours)
Éruption Piton de la Fournaise le 11 Août 2019 (éruption en cours)
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Éruption Fournaise août 2019 Eruption Fournaise août 2019
Une crise sismique a débuté le 11 août 2019 à 7H00 signe que le magma entame son ascension dans l’édifice.
Le trémor (signe de apparition du magma en surface) est enregistré le même jour à 16H20
Soit 9H40 après le début de la crise sismique.
Cela signifie que le magma a pu parcourir une bonne distance durant ce laps de…
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Mercredi 8 avril 2020
Le soleil a brillé toute la journée sur le flanc de la côte trouvillaise. C’est la fin d’après-midi, et j’attends patiemment que Dolores nous appelle pour dîner. Plongée successivement dans Giono, Colette, et le Figaro Madame, je lézarde au soleil depuis des heures.
Comme je n'ai presque plus de fièvre et que mes toux sont de plus en plus anodines et espacées, je suis sortie de confinement. Je respecte à la lettre les gestes barrière, et de toute façon à ce stade la charge virale n’est plus suffisamment importante pour que je sois contagieuse pour qui que ce soit. J’avais entendu un expert en parler à la télévision avec beaucoup de clarté.
J’ai enfin pu serrer mes enfants dans mes bras. Et Victor a pu me serrer dans les siens. Je sentais bien que je leur avais manqué à tous les trois. La douceur de ma peau, la chaleur de mon corps, l’odeur de mes cheveux, les courbes de ma silhouette.
Mes trois hommes.
Mon grand homme et mes deux petits.
C’est important pour des garçons que leur mère prenne soin d’elle, et qu’ils la voient toujours au meilleur d’elle-même. Mon baromètre à moi, c’est le regard de Victor. Quand je me sais désirable à ses yeux, quand je vois dans son regard et dans ses attitudes qu’il me désire, je sais, alors, que je suis pour mes garçons une figure féminine exemplaire. Car c’est cela, au fond, le rôle d’une mère. Une mère doit montrer à ses garçons ce que c’est qu’une vraie femme – une femme idéale. Un parangon de féminité.
Après tout, la beauté des femmes est ce qui donne aux hommes l’impulsion de faire, d’entreprendre, de bâtir.
Lundi, avant de revoir mes hommes pour la première fois après plusieurs jours de quarantaine, j’ai pris une douche dans la jolie salle de bain exigüe du second étage. C’est un lieu charmant coincé dans une des tourelles du manoir, flanqué d’une petite fenêtre avec vue sur la mer. Un lieu simple, comme une petite salle de bain de campagne au fond d’un jardin, où l’on se laverait à l’onde d’un ruisseau en contrebas.
Cette petite pièce me donne l’impression d’être une princesse prisonnière d’un donjon isolé tout en haut d’une abrupte falaise. J’aime bien ce lieu et les idées qu’il me donne. Si je m’écoutais, je prendrais mes cahiers et je viendrais m’y cacher pour écrire en paix. Mais lundi, donc, c’était jour de beauté. Je m’étais bien démêlé les cheveux avant d’entrer sous la douche, et je les ai lavés d’un geste appliqué, mes mains fines et délicates dessinant des cercles infinis sur mon cuir chevelu. J’aime ce rituel beauté plus que tout autre. Quand le shampoing coule sur mes épaules, mon ventre, mes jambes, j’en ai partout, je me lave les mains avec ce liquide blanc, je patauge dedans.
Soudain, j’ai pensé à Pierre-Emmanuel. Puis à Philippe, son meilleur ami et associé, dont j’ai longuement parcouru le profil Facebook. Le pauvre homme. Je me suis savonné le corps de la tête aux pieds sans en oublier la moindre cachette. Puis j’ai rincé abondamment à l’eau claire et je suis sortie de cette vieille baignoire sabot en émail pour aller me lover dans une serviette géante, un drap de bain blanc et doux.
J’ai pensé à Estelle Halliday. J’étais petite fille ou adolescente quand je la voyais dans des publicités pour des produits de beauté bas de gamme. Mais sa beauté me subjuguait. Pour moi, elle était à la fois la mère que j’aurais voulu avoir et la femme que j’avais envie de devenir. Et je ne sais pas pourquoi le fait de m’essuyer la peau avec cette serviette douce et immaculée m’a fait penser à Estelle.
J’avais l’esprit rêveur. J’avais hâte de retrouver ma famille, et pourtant, dans la salle de bain, je laissais passer les minutes sans rien faire vraiment. Assise sur le rebord de la baignoire, cachée dans ma serviette comme dans les bras d’une mère, mes yeux verts perdus dans le bleu du ciel, je vivais cette évolution – le déconfinement – comme un petit deuil. Comme une séparation.
Après tout, j’avais vécu comme une princesse dans son donjon pendant plusieurs jours – un rêve de petite fille devenu réalité. Les souffrances abominables que j’avais endurées avec beaucoup de courage ne m’avaient pas permis d’être aussi sereine qu’Aurore dans mon sommeil, mais malgré tout, ce séjour avait eu des airs de contes de fées – n’y a-t-il pas toujours une part de cauchemar dans ces histoires qu’on raconte aux enfants ?
J’étais maintenant sommée de m’extraire de cette paisible retraite, contrainte et forcée par la triste réalité qui m’avait rattrapée jusque dans ma grotte d’ermite. Un homme était mort. Un homme généreux. Un homme de goût. Il fallait l’accompagner dans sa dernière demeure et montrer à ses proches que nous étions là pour eux.
L’enterrement devait avoir lieu aujourd’hui, mais Phil a annoncé mardi sur sa timeline qu’il était reporté à jeudi, en précisant bien que seules les personnes les plus proches étaient attendues. Beaucoup de gens ont commenté que ce serait pour eux une double peine, que de ne pas pouvoir venir lui faire leurs adieux. Je suis agréablement surprise de constater que tous ces gens savent au fond d’eux que leur présence n’est pas indispensable. Qu’ils sont secondaires. Cela me réchauffe le cœur.
Notre regretté Pem savait manifestement choisir ses amis.
Ce décalage de l’inhumation est une bonne nouvelle pour nous. En effet, la voisine de ma mère (Aline ? Agathe ? Je ne sais plus) ne nous a livré nos masques qu’aujourd’hui. C’est fou, ce pays. Personne n’est fichu de faire son travail correctement, dans les temps, en respectant le cahier des charges. 
J’avais demandé un tissus noir brillant, je me retrouve avec du brun très foncé. Alors certes, elle a mis un peu de dentelle, mais elle n’avait que du marron, et des motifs très basiques en plus. Quand je le porte, on dirait qu’un ravisseur fétichiste de la maroquinerie pour nouveaux riches m’a bâillonnée avec un portefeuille Vuitton des années 2000. C’est d’un goût !
Pour celui de Victor, elle a pris un tissus marine, alors que j’avais explicitement demandé gris anthracite.
Elle n’en avait pas, dit-elle.
Je crois que celui de Victor m’irait mieux à moi, mais Victor refuse de récupérer mon Vuitton. Tant pis.
Sans doute un peu commère – comme le sont souvent les gens en province, qui par définition s’ennuient plus que de raison – la voisine m’a présenté ses condoléances en déposant les masques à l’entrée de la propriété. J’ai bien senti que quelques confidences de ma part lui donneraient quelque chose à se mettre sous la dent, suffisamment de potins pour lui tenir un bout de temps. Alors je lui ai parlé de Pem,
– Les mots me manquent pour vous parler de la qualité de nos échanges sur Facebook et de ce sourire rayonnant – ce sourire aux yeux rieurs – qu’il ne manquait jamais d’afficher sur son visage à chaque fois qu’il me voyait entrer dans une pièce où il se trouvait. Il y a peu de phénomènes au monde aussi agréables que voir un homme sourire quand il vous voit. C’est biblique, d’ailleurs. Le premier mot prononcé par Adam dans l’ancien Testament, c’est “Waouh”, lorsque pour la première fois, il pose les yeux sur Ève. Ce n’est pas précisément le texte retenu dans la traduction officielle du verset 23 du chapitre 2 de la Genèse, mais quand on sait lire entre les lignes et qu’on examine la version originale, c’est bien cette exclamation admirative qui transpire du texte.
Je me suis tue, sentant bien que le niveau de la conversation lui devenait trop inaccessible.
– J’espère que les masques vous conviendront, m’a-t-elle répondu, comme humiliée par la beauté de mon discours élégiaque.
– Ils sont parfaits, vous n’avez pas idée du service que vous nous rendez. Sans vous, nous ne pourrions tout simplement pas aller faire nos adieux à cet ami qui était comme notre frère.
Et à son visage, j’ai vu qu’elle était heureuse. Heureuse d’être parvenue à satisfaire une “dame” comme moi. Soudain, mon regard s’est assombri, et j’ai posé les yeux sur les masques, d’un air contrit.
– Qu’est-ce qu’il y a ? m’a-t-elle demandé sans prononcer le “L” de “il”.
– C’est que... je crois bien que ces masques me rappelleront toujours Pierre-Emmanuel.
J’ai laissé un soupir s’échapper de mes lèvres entrouvertes.
– Agathe,
– C’est Aline...
– Oui, Aline, c’est ce que j’ai dit. Aline...
– Oui ?
– Vous pensez que vous pourriez me faire un autre masque pour quand nous reviendrons ? Quelque chose de plus printanier pour la fin du confinement. Du Liberty, ou du Laura Ashley. Auriez-vous cela dans vos coffres à trésors ?
– Oh, si c’est que ça, ça doit pouvoir se trouver !
– C’est vraiment gentil à vous, Aline. Vraiment. Merci, Aline. Donc j’attends votre visite à notre retour vendredi, c’est ça ?
– Peut-être plus samedi...?
– Hum, non, samedi, le temps se couvre, donc si on sort se promener ce sera plutôt vendredi. Mais vraiment, merci beaucoup. Votre générosité vous honore. Des gens comme vous, il y en a peu, vous savez !
– Oh, pensez-vous, il y a des centaines de femmes qui prennent leurs machines à coudre pour envoyer des masques aux hôpitaux et à leurs proches. C’est bien normal...
– Ah oui, tiens, c’est vrai. Enfin, merci tout de même.
J’ai attendu un quart d’heure avant de ramasser les masques, puis je suis allée me reposer sur ma chaise longue. Ma mère a ouvert la fenêtre de la dépendance (ou je l’ai sommée de rester le temps que je suis dehors, afin de la protéger au mieux) pour me demander s’ils me plaisaient.
Je sais combien mon avis compte à ses yeux, et rien ne m’attriste plus que de lui faire de la peine. Alors j’ai très sobrement répondu :
– Oui Maman. Ils sont très beaux.
Puis j’ai ramassé le Figaro Madame qui traînait près de ma chaise et je me suis laissée emporter dans cette débauche de beauté féminine véritable et de produits de beauté. Le genre de produits dont Estelle Halliday ne fait pas l’article. Le genre de produits qu’elle porte, et que je porte moi aussi.
Des petits concentrés de féminité vraie.
—Ludivine de Saint Léger
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fafou-le-voyageur · 4 months
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Lundi 22 Janvier :
J'ai l'impression que le vent a soufflé un peu moins cette nuit. Mais l'accalmie est de courte durée car il repart de plus belle et le temps est de nouveau très bouché.
Je vais prendre mes pancakes en compagnie de Luke et Stephan. Je propose à Claudia de la déposer en voiture sur ma route pour le début de sa marche quotidienne (entre 15 et 30 km tous les jours).
Je m'arrête près de la grotte de Furna do Frei Matias, une cavité de lave solidifiée dans un monticule de terre au milieu de la lande.
Le vent est si fort que j'ai du mal à sauter les fils de fer pour accéder à l'entrée de la grotte.
C'est vraiment très spécial cet aspect non calcaire avec des picots de lave au plafond et de la lave de différentes couleurs à l'intérieur.
Je repars ensuite vers les lacs, suivant une piste en plein brouillard pendant plus d'une heure, visibilité à 30m, aucun lac de vu...
Je finis la route en me dirigeant vers la pointe orientale de l'île, Ponta da Ilha, où je pose la voiture derrière le phare et vais balader sur le GR le long des côtes faites de lave.
Je trouve un endroit où faire la pause déjeuner et confectionne les sandwiches sur place.
Je repars ensuite le long de la côte m'arrêtant de temps en temps mais les averses et le vent sont insupportables. Je tente ma chance par la route centrale mais c'est toujours dans le brouillard.
Après avoir galéré sous la pluie à refaire le plein je rends ma C3 et pars balader la long de la côte.
Je visite l'usine désaffectée de thon, laissée à l'abandon comme s'il y avait eu un raz de marée ou un ouragan.
Il y encore des accessoires dans les bureaux, des caisses en plastique et des filets dans les ateliers, des casques de chantier.
Puis je suis le long du chemin en pouzzolane et reviens vers le centre, m'arrête au sol e mar, le supermarché, pour prendre une bouteille de vin pour ce soir et de quoi faire à manger.
Je bouquine un peu puis je cuisine et rejoins Susana, Lilian, Stephan et Pedro dans la cuisine...est ce que j'ai dit que Pedro est le sosie portugais de Bradley Cooper? Voir photo ci dessous.
Je bois un verre avec eux, vais chercher mes pâtes et passe le reste de la soirée avec eux et les chats.
Tout le monde file vers 22h. Je bouquine encore un peu, rédige mon Blog et vais me coucher vers 11h.
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omagazineparis · 8 months
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Pourquoi partir en Islande ?
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Partir en Islande est une aventure exceptionnelle qui offre une multitude d'expériences uniques et mémorables. Que vous soyez passionné de nature sauvage, d'exploration géothermique ou de découvertes culturelles, l'Islande a quelque chose à offrir à chaque voyageur. Voici quelques raisons convaincantes pour lesquelles vous devriez envisager de partir en Islande : Paysages époustouflants L'Islande est renommée pour ses paysages à couper le souffle. Des cascades majestueuses aux glaciers imposants, en passant par les champs de lave noire et les plages de sable noir, chaque coin de l'île offre une beauté naturelle unique et spectaculaire. Aurores boréales L'Islande est l'un des meilleurs endroits au monde pour observer les aurores boréales. Si vous visitez pendant les mois d'hiver, vous aurez la chance de voir ces lumières dansantes colorées illuminer le ciel nocturne, créant un spectacle magique et inoubliable. Sources géothermiques L'Islande est dotée d'une activité géothermique exceptionnelle, avec des sources chaudes naturelles, des geysers bouillonnants et des spas géothermiques relaxants. Le célèbre Blue Lagoon est l'un des endroits les plus emblématiques pour se détendre dans les eaux chaudes et apaisantes. Exploration de glaciers Les glaciers recouvrent une partie significative de l'Islande, offrant des opportunités d'aventure uniques. Vous pouvez faire des randonnées sur les glaciers, explorer des grottes de glace et même prendre part à des activités telles que le snowmobiling ou la descente en traîneau à chiens. Faune et flore uniques Malgré des conditions climatiques extrêmes, l'Islande abrite une faune et une flore variées. Vous pourrez observer des oiseaux marins, des rennes, des phoques et peut-être même des baleines lors de safaris en bateau. Les paysages verdoyants et les prairies fleuries en été sont également un régal pour les yeux. Exploration de grottes L'Islande offre une variété de grottes naturelles à explorer, dont certaines sont formées par des éruptions volcaniques et d'autres par l'érosion. C'est l'occasion d'admirer des formations rocheuses uniques et de découvrir des mondes souterrains mystérieux. A lire aussi : Guide du voyageur pour le Skiplagging : ce stratagème audacieux pour obtenir des billets d’avion moins cher Riche héritage culturel L'Islande possède une riche histoire et une culture unique. Explorez les musées, visitez des églises historiques et découvrez les sagas islandaises, des récits épiques qui relatent les exploits des premiers colons de l'île. Expérience de la lumière du soleil de minuit Pendant les mois d'été, l'Islande connaît des nuits blanches, ce qui signifie que le soleil ne se couche pratiquement pas. Cette expérience unique vous permet de profiter de la lumière du soleil de minuit, ce qui est idéal pour les activités de plein air et les explorations tardives. En conclusion, partir en Islande offre une opportunité de vivre des expériences hors du commun au milieu de paysages grandioses et naturels. Que vous soyez à la recherche d'aventure, de détente ou de découvertes culturelles, l'Islande est une destination qui vous laissera des souvenirs inoubliables et une profonde admiration pour la beauté brute de la nature. Read the full article
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lesombresnomades · 4 years
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Les ombres aux Îles Canaries : Lanzarote
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Nous sommes partis aux îles Canaries en avril 2019 durant une semaine en visitant deux îles, Lanzarote et Ténérife. Nous avons loué un logement sur chaque île ainsi qu'une voiture afin de faciliter les déplacements. Nous avons privilégié les randonnées et quelques visites de villages.
Nous avons choisi ces deux îles car, bien qu'elles soient toutes les deux volcaniques, elles se distinguent par leurs spécificités : Lanzarote plus désertique et Ténérife plus urbanisée et verdoyante. En outre, il existe une liaison aérienne directe entre les deux, ce qui est pratique lorsqu'on a qu'une semaine pour visiter deux îles aux Canaries.
LANZAROTE.
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Nous avons loué une maison via le site Airbnb (Villa Lanzarote Natura C) sur les hauteurs de Soo, village typique de maisons blanches se distinguant dans ce paysage volcanique noir:
Jour 1 - Téguise et la Montaña Colorada :
Nous commençons cette première journée par la visite de Téguise et une petite randonnée dans le parc des volcans près du village Soo afin de se mettre en forme.
Téguise est un gros village de maisons blanches avec de petites ruelles désertes où il fait bon se perdre... enfin toutes les rues mènent sur la place de l'église où nous assistons à la sortie de la messe. En effet, c'est la période des baptêmes et cette petite place qui était déserte quelques minutes avant, prend vie ! Nous sommes en avril et la chaleur est importante. L'heure du déjeuner approchant, nous nous installons à la terrasse d'un bar pour savourer nos premières tapas !
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Nous reprenons la voiture en direction de notre première randonnée. Il s'agit de faire le tour d'un volcan, la Montaña Colorada, de couleur ocre-rouge. Il faut compter environ une heure pour faire le tour et en apprendre un peu plus sur le paysage environnant.
La Montaña colorada est située le long de la LZ56 reliant Mancha Blanca à La Asomada. Le parking d’accès se trouve sur la gauche environ 3,5 kilomètres après la sortie de Mancha Blanca.
Nous marchons au milieu d'une immense plaine de lave et de cendres noires ponctuée de cônes volcaniques. C'est le paysage typique de l'île dans lequel ressortent ces villages blancs. Face à nous se dresse le volcan que nous contournons par la droite. C'est un itinéraire circulaire facile d'accès. Après un petit kilomètre de marche nous apercevons une bombe volcanique assez importante. C'est la première que nous voyons depuis que nous sommes arrivés sur l’île. A l’arrière de la bombe volcanique, au loin nous observons le village de Masdache. Il fait beau de manière générale, mais le ciel est balayé par des nuages blancs qui donnent un jeu d'ombres et de lumières dans le paysage.
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Jour 2 – Timanfaya – Caldeira Blanca et El Golfo.
Pour commencer cette journée nous nous rendons à Timanfaya, « montagnes de feu ». C'est un parc national composé de dizaines de volcans actifs et répartis sur un quart de la superficie de l'Ile. Seules les randonnées guidées sont autorisées mais il faut réserver en avance. Elles durent 4h ou 8h et se font en  anglais ou en espagnol. La deuxième solution, celle que nous avons choisie, est la visite en bus d'une heure sur une dizaine de kilomètres. Même s'il n'est pas possible de descendre du bus, celui-ci fait de nombreux arrêts afin d'admirer la vue et prendre des photos. Nous traversons un véritable paysage lunaire parsemé de coulées de lave, de cratères de toutes formes. Nous sommes émerveillés tant par les différentes couleurs que prennent les laves que par les formes volcaniques. Après ce circuit, des démonstrations plutôt ludiques sont proposées à la maison du parc. Un employé vide un seau d'eau dans un puits et au bout de quelques secondes en ressort un véritable geyser.
Bon à savoir : Nous vous recommandons d'aller relativement tôt dans ce parc (9h) afin d'éviter les cars de touristes, nombreux le reste de la journée. D'autant plus qu'il n'est pas possible de réserver la visite en bus.
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En fin de matinée, nous repartons pour Caldeira Blanca, non loin de là. Après avoir passé Mancha Blanca, nous prenons à droite un chemin de terre et nous nous garons sur le parking au lieu-dit El Islotito. L'objectif de cette randonnée est de monter au sommet du cratère.
Nous nous apercevons vite que le chemin est très peu balisé. Nous marchons à travers un champ de lave. Notre regard est attiré vers un volcan sur notre gauche et nous prenons un chemin menant vers ce dernier, persuadé qu'il s'agit de Caldera Blanca. Nous effectuons le tour de ce volcan sans voir de sentier pour le gravir. Au bout d'une heure de marche, nous apercevons un deuxième volcan beaucoup plus imposant et nous nous rendons compte alors que nous nous sommes trompés de chemin. Le champ de lave qui sépare ces deux volcans est impraticable. Nous devons finir le tour de ce premier volcan « Caldereta » et rejoindre le sentier initial avant de poursuivre en direction de Caldera Blanca. Nous trouvons enfin l’itinéraire menant au sommet du cratère. Après une montée courte et raide, nous atteignons le sommet. Nous sommes surpris par le vent relativement fort qui souffle. A nos pieds, d'un côté se trouve un immense cratère dont le fond est inaccessible ; et de l'autre côté une vue à 360° sur le parc des volcans. Nous nous rendons compte alors de l'impressionnante mer de lave qui entoure ce volcan et du volume de matériaux que cela représente. Le sentier fait le tour de la Caldera et permet de redescendre de l'autre coté du cratère.
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Bon à savoir : ce sentier fait le tour du volcan et la montée située à l'arrière du volcan est plus facile.
Nous finissons cette journée par une randonnée en bord de mer sur la côte ouest, à proximité d'El Golfo. Il faut stationner au parking situé à l'extrémité du village et suivre le sentier qui est à peine visible. Il est tout juste praticable et serpente dans les coulées de lave. Le plus impressionnant c’est de voir les traces de coulées de lave dévalant jusque dans l'océan.
Aujourd'hui, il y a une légère houle et nous entendons les vagues se fracasser en contrebas. Après cette journée dans un milieu désertique, l'air marin nous fait le plus grand bien. Même en bord d'océan, nous sommes déçus de ne pas voir de végétation. Le paysage est exclusivement composé de laves noires contrastant avec le bleu de l'océan.
La randonnée se fait facilement et dure environ 2h aller-retour jusqu'au panneau du parc naturel, la limite autorisée.
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Jour 3 – Le Nord de l'île : Cueva de los Verdes – volcan de la Corona – Haria.
Nous partons aujourd'hui en direction du Nord de l'île. Après une heure de voiture, nous arrivons à Cueva de los Verdes, un tunnel de lave aménagé pour la visite. Sa formation provient de l'activité éruptive du volcan de la Corona. Cette éruption a ainsi formé un vaste réseau de tunnels volcaniques de plus de 6 kilomètres de long entre le cône volcanique et l'océan. Nous y arrivons pour l'ouverture et commençons la visite guidée en descendant quelques marches pour accéder à la galerie inférieure, telle une grotte. L'intérieur est très aménagé et éclairé (un peu trop à notre goût) afin de mettre en valeur les traces des coulures et les différentes couleurs de la roche.
C'est une visite très agréable et instructive sur le volcan Corona mais aussi sur l'histoire de Lanzarote : bref, le lieu est idéal pour une excursion en famille.
Bon à savoir: La visite guidée se fait exclusivement en anglais et espagnol sans avoir besoin de réserver.
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Bon à savoir : il existe deux tunnels de lave dans ce secteur, celui-ci qui est moins aménagé que celui de los Jameos del Agua, véritable parc d'attraction avec piscine...
Nous reprenons la route en direction d’Orzola par la LZ1 en longeant l'océan. Au bout de quelques kilomètres, en apercevant la plage de sable blanc et noir, nous nous arrêtons pour mettre les pieds dans ce sable si particulier. En effet, depuis notre arrivée, nous constatons que les plages de sable sont rares. Nous en profitons pour tester la température de l’océan qui est relativement frais à notre plus grand étonnement !
Nous passons par la ville d'Orzola, sans grand intérêt, si ce n'est qu'il s'agit du port pour aller sur l'île de Graciosa (mais cela n'est pas à notre programme). Nous arrivons au village de Yé, situé au pied du volcan de la Corona et nous garons sur le parking de l'église à la sortie du village sur la gauche. Face à nous se dresse ce magnifique volcan dont le pied est cultivé de vignes cernées par des murets blancs.
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Le Monte Corona, d’une hauteur de 600m est le point culminant de la région Nord. Il ne faut pas le confondre avec la Montana Corona plus au sud.
A proximité du parking, un panneau indique le départ du sentier. Nous cheminons à travers les vignes pendant 15mn environ avant d’attaquer la montée. Celle-ci se fait facilement au milieu des plantations de figuiers de Barbarie et autres plantes grasses, seule végétation qui parvient à pousser sur cette terre volcanique.
Arrivés au sommet, nous sommes impressionnés par le profond cratère qui s’ouvre devant nous. Les nuages qui passent et s’accrochent parfois sur les arêtes du cratère donnent une ambiance particulière. Nous apercevons en contrebas le village de Ye et au loin l’océan. Nous profitons de la quiétude du lieu et pique-niquons les pieds dans le vide du cratère.
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Bon à savoir : il est possible de faire le tour du cratère et de redescendre par une autre chemin. Le sentier étant étroit et vertigineux, nous préférons redescendre par le même chemin.
Après cette agréable randonnée, nous reprenons la route LZ 201 qui continue vers le sud en direction d’Haria. C’est un charmant petit village typique de l’île avec ses maisons blanches et ses places ombragées où il fait bon flâner. Véritable oasis, Haria est située dans la « vallée aux mille palmiers » : un îlot de verdure au cœur de ce paysage volcanique. La chaleur étant importante, nous profitons d'un bar situé sur le mail ombragé pour nous désaltérer.
A la sortie d’Haria, la route s’élève rapidement et offre une vue imprenable sur cette vallée...pour le passager. En effet, les nombreux lacets de cette route de montagne nécessitent toute l’attention du conducteur. Quelques points de vue aménagés permettent toutefois de s’arrêter afin d’admirer le paysage et faire des photos.
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Jour 4 : le bord de mer
Notre séjour à Lanzarote s’achève et nous décidons de profiter de cette dernière matinée pour explorer le bord de mer. Nous commençons par Caleta de Famara, village de pêcheurs au nord de l'île, à proximité de Soo où nous logeons. Nous déambulons tranquillement sur les plages balayées par le vent et observons les vagues immenses : c'est le paradis des surfeurs ou des promeneurs comme nous. Ici, les aménagements touristiques sont superficiels et discrets, pas de complexes hôteliers. C'est un village authentique, sans chichi, où chacun vaque à ses occupations. En revanche, nous sommes déçus car il est impossible de se baigner en raison des forts courants. A la sortie du village, les dunes envahissent la route et donnent une impression de bout du monde.
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Après cette première halte, nous repartons en direction du sud de l’île. Changement de décor à Puerto Calero. A l’opposé des villages de la côte nord, nous découvrons ici une station balnéaire assez chic, peuplée uniquement de touristes. Peu de choses à voir mais une agréable promenade le long du port où sont regroupés l'ensemble des bars et restaurants. Nous y déjeunons avant de prendre l’avion pour Ténérife puisque l’aéroport est situé à quelques kilomètres.
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Bon à savoir : à l’extrémité sud de l’île de Lanzarote se trouvent les seules plages accessibles à la baignade et donc tous les grands complexes hôteliers.
La météo à Lanzarote : il pleut très rarement à Lanzarote, ce qui explique l’absence de végétation. En revanche, sur la moitié nord de l’île que nous avons visitée, le temps était très nuageux et venté contrairement au sud qui bénéficie d’un plus grand ensoleillement.
Notre logement à Lanzarote
Un gros coup de cœur pour la maison “ Villa Lanzarote Natura C “ louée via le site Airbnb (https://www.airbnb.fr/rooms/2201565?source_impression_id=p3_1616346452_e2f90a81TnKPhNw0&guests=1&adults=1).
Au calme dans le village de Soo, cette belle et vaste maison comprend trois chambres, deux salles de bain et une terrasse permettant de profiter de la vue sur la plaine volcanique. Nous avons été accueillis très chaleureusement par le propriétaire Jesus qui habite à proximité. Il est en revanche nécessaire d’avoir une voiture pour se déplacer car il n’y a aucun commerce ni transport en commun dans le village.
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furiefrancaise · 5 years
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⚜️Maréchal BUGEAUD🇫🇷 °**°**°**°**°**°**°**°**°**°**°** Caporal à Austerlitz en 1805 Maréchal de France en 1843
Issu d'une famille de noble désargentée du Périgord Thomas Robert Bugeaud nait le 15 Octobre 1784 à limoges. 1793 durant la Terreur, ses parents sont emprisonnés et ses frères ainés doivent s'exiler. Ces événements durcissent très tôt son caractère.
1804, l'Empire a rétabli l'ordre et Bugeaud s'engage dans les vélites(volontaire provenant de milieu aisé) dans les grenadiers à pied de la garde impériale.
Le 2 décembre 1805 il est à Austerlitz. Sa bravoure sur le plateau de Pratzen lui vaut d’être nommé caporal après la victoire. Il participe ensuite aux campagnes de Prusse et de Pologne où il est promu sous-lieutenant. Toujours au plus fort des combat il est blessé à la bataille de Pultusk en 1806. Il est envoyé en Espagne en 1808, il se montre avec éclat aux sièges de Lérida et de Tarragone puis est promu capitaine au second siège de Saragosse.
Durant plusieurs années il fait face au guérilleros espagnols et se forme aux techniques de contre guérilla. Il devient lieutenant-colonel après la bataille du col d'Ordal, où,  avec un seul bataillon il met en déroute un régiment complet de Britanniques. Lors des « cent jours » il repart auprès de l’Empereur et est chargé de défendre la frontière des alpes contre les armées Autrichiennes.
Prés d'Albertville, à la vue des Autrichiens il déclarera  « Amis! Nous sommes 1700 chasseurs contre 10000 lapins, la proportion est excellente et la chasse sera bonne ».
Grâce à une remarquable maîtrise tactique il feint une retraite et attire l'ennemi sur un pont bien défendu et fait battre en retraite les Autrichiens . Pour avoir suivi l'empereur il est licencié de l'armée et se retire dans le Périgord où, passionné par l'agriculture, il s'attache à améliorer l'exploitation et le rendement de ses terres.
Il entre en politique et se fait remarquer pour son franc parler envers l'opposition libérale. Il est alors réintégré dans l'armée par le roi Louis Philippe avec le grade de général.
Attaqué verbalement par un député qui l'accuse d’être le tortionnaire de la comtesse du Berry il lave l'affront au cour d'un duel qui coûtera la vie à l'accusateur.
Après avoir réprimé des révoltes dans Paris il reçoit pour mission de pacifier l'Algérie et d'accélérer sa colonisation. L'Algérie est en proie à une révolte de masse sous le commandement du fameux émir Abd al Kader. Il débarque à Alger en février 1841.
Paradoxalement il est peu favorable à l'extension de la conquête car il estime que « ce sera une possession onéreuse dont la nation serait bien aise d’être débarrassée. »
Mettant à profit son expérience de la guerre d’Espagne, Bugeaud procède à un changement tactique radical par rapport à ses prédécesseurs. Il allège l'équipement des soldats, crée des régiments d'infanterie montée et n'utilise plus qu'une artillerie légère facilement transportable. Il organise ses troupes en colonnes très mobiles pour lancer des raids, pourchassant incessamment l'ennemi et incendiant les villages insoumis.
Craignant plus que tout l’enlisement de la guerre comme en Espagne il cautionne même les enfumages de grottes où sont cachés les rebelles.
Lorsque la chambre des députés lui reprochera ces procédés, il répondra :  « messieurs les philanthropes, le respect de vos règles humanitaires fera que la guerre en Afrique se prolongera indéfiniment... ». Car ce conflit est particulièrement violent et l'émir se montre très cruel envers ses adversaires, civils ou militaires, Algériens ou Français.
Pour autant, se crée un véritable respect entre ces deux armées, soldats français à la discipline de fer et cavaliers arabes à l'agilité et l'endurance exceptionnelle. Bugeaud déclare même : « Abd al Kader est un homme de génie que l'histoire doit mettre à coté de jugurtha ». Quand à Abd al Kader il répondra : « il me faudrait 100 ans pour avoir une armée telle qu'a formé Bugeaud ».
En mai 1843 Bugeaud lance une colonne dirigé par le duc d'Aumale afin de prendre la smala d'Abd al Kader, véritable capitale itinérante forte de 40000 personnes. Ressuscitant la FURIA FRANCESE de ses lointains ancêtres, le duc s'élance à la tête de sa cavalerie sans attendre l'infanterie. Les 5000 défenseurs du camp se font sabrer par dizaines par les cavaliers français tourbillonnant au milieu des balles sifflantes. Au terme de cette chevauchée, les français ont perdus une vingtaine d'hommes. L'armée arabe compte 400 morts et plus de 4000 prisonniers.
Abd al Kader se réfugie alors au Maroc. Avec le sultan du maroc il décide d'attaquer les français, Bugeaud préférant les devancer franchit alors la frontière à la tête de 11000 hommes sans autorisation des chambres. S'ensuit la bataille d'Isly où l'armée française met en déroute la coalition qui est pourtant en surnombre conséquent. A la fin de la bataille, les français ont perdus 27 hommes contre 800 chez les coalisés…
Suite à cette retentissante victoire, le « caporal d'Austerlitz » est fait Duc d'Isly par Louis Philippe. La puissance d'Abd al Kader est définitivement brisée, il doit finalement se résoudre à la reddition en 1847.
Bugeaud a accompli sa mission. Mais ses méthodes lui valent pourtant d’être poussé à la démission et il doit regagner le France.  Pourtant son travail n'a pas été uniquement militaire, fidèle à sa devise « par l'épée et par la charrue », il met en valeur l'Algérie par la construction de routes, le défrichement des terres , l'assèchement des marais… De nombreux vétérans de ses armées obtiennent une terre à exploiter, il dit d'ailleurs :  « Elle seule détruit, elle seule peut édifier ». Il crée  aussi les bureaux arabes afin de rendre une justice impartiale basé sur la connaissance des coutumes locales, la république abandonnera cette institution 30 ans plus tard.
1848, sous l'impulsion des libéraux et des républicains, le peuple de paris se soulève contre la monarchie. Bugeaud se voit confier l'armée et annonce la couleur à ses troupes « Votre commandant n'a jamais été battu, que ce soit sur le champ de bataille ou dans les insurrections ». Mais Louis Philippe prend peur et le remplace considérant que, à cette nouvelle le peuple s'apaisera. Bugeaud aurait alors déclaré au roi, « Votre majesté est foutue.. » avant de démissionner.
Il avait vu juste car le roi abdiquera et la république est proclamée. Les conservateurs pensent alors à Bugeaud pour se présenter aux élections présidentielles, mais celui ci se désiste au profit de Louis Napoléon Bonaparte. Thomas-Robert Bugeaud est emporté par le choléra en 1849.
Cet homme d'action au caractère pragmatique vécut durant une période politiquement très instable, il s’accommoda des différents régimes, toujours animés d'un seul but : être utile à la France. *°°*°°*°°*°°*°°*°°*°°*
Portrait par Charles Philippe Larivière.
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30jourspourecrire · 5 years
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Dire la vérité
Depuis quelques années, j'écoute quelqu'un qui me parle. Quand on vieillit, les mots qu'on entend finissent par résonner différemment en nous, sans doute parce qu'on les a décortiqués à force de les dire, de se les entendre dire et surtout de les avoir vécus. Parce qu'un mensonge, par exemple, ce n'est pas qu'un mot, des lettres, c'est aussi un arrache dignité pour l'opinion générale, les juges, les trompés... Bon, mentir, c'est aussi se perdre à la recherche d'un idéal qui n'existe pas, falsifier de la réalité pour fabriquer du bonheur... Ce n'est que l'exemple d'un mot qui fait facilement sens, parmi tant d'autres.
Je sais qu'en vieillissant, les mots sont plus lourds. Et je sais qu'on est paradoxalement moins sourd. Je l'ai constaté parce que j'entends une voix, seulement depuis quelques années, et je ne crois pas, qu'auparavant, j'aurais pu l'entendre vraiment. Ce quelqu'un qui me parle, il s'appelle Alain.
Je ne crois pas qu'il ait quelque chose à voir avec le chant de l'invisible – si le chant de l'invisible est textuellement ce qu'il est, c'est à dire des sons qui errent sans qu'on assiste à un concert ou que l'on soit devant un écran – , de prime abord, parce que finalement, à écouter encore et encore les mêmes paroles, elles s'immiscent quelque part comme des chants sacrés de nous ou pour nous, comme des poèmes de gamins qu'on aurait même pas eu à apprendre par cœur et à restituer bêtement devant le maître -- pour l'oublier deux jours plus tard et sans chuter sur la tête.
En fait, il a bien fallu que j'aille sur youtube pour entendre qui je suis, ou du moins, une part de moi-même dans un autre, chantée par un autre.
Je crois que je peux bien vous en chanter un morceau, du moins l'écrire comme si je savais chanter avec un clavier – je parle de l'azerty. Vous devez connaître, voilà : « On m'a vu dans le Vercors, sauter à l’élastique, voleur d'amphores au fond des criques. J'ai fait la cour à des murènes, j'ai fait l'amour, j'ai fait le mort, t'étais pas né... La nuit je mens je prends des trains à travers la plaine, la nuit je mens, je m'en lave les mains. J'ai dans mes bottes des montagnes de questions, où subsiste encore ton écho, où subsiste encore ton écho [...] »
C'est une voix qui me suit maintenant, parce que tous ces mots chantés ressemblent à ce qui est peint sous la grotte de mon crane et qui ne s'efface pas. Ce sont des symboles mimétiques – sonores – à ce que mes yeux et mes émotions ont vu et ressenti. En fait, c'est plus que ça, c'est encore plus qu'apprendre pour le cœur un poème d'écolier, encore trop petit pour s'approprier une littérature qui sent vivre ; c'est accueillir des chants sacrés oui, dans la tête finie d'un homme qui cherche la magie dans... Dans exister. C'est accueillir la voix d'un fantôme, celle d'Alain Bachung, et en faire son totem. Alain, il est d'autant plus au dessus de moi qu'il parle à mes croyances, à mes rêves, à mon imagination, juste en chantant. Et quand c'est moi qui le chante dans ma solitude, quand c'est moi qui joue à être chanteur, c'est une invisible cérémonie expiatoire, des envoûtements précaires, mais des envoûtements qui se créent, de ceux qui m'enlèvent à tout, et même à ces mensonges qui absorbent pourtant une partie de la violence qui suinte de la vérité. Parce que oui, si je me rappelle parfois à mes mensonges par un vieux réflexe chrétien enfoui dans mes gênes, si je me les révèle encore de trop me penser, je ne peux pas les jeter en pâture au tribunal de la société droite et carrée, je ne peux pas me condamner à être le monde sans replis. Je ne le ferai pas. En mentant, je fuis la vérité d'une société qui sait compter -- et sa ligne perversement directrice. Et si vous avez bien lu les paroles, si vous avez compris pourquoi je croyais plus en Bashung qu'en un dieu ou en des chiffres, alors vous ne me jugerez pas trop mal de mentir à la nuit et de m'en laver – presque – les mains. 
— Recoins
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mon-fransze · 5 years
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L’environnement et la nature I./ A környezet és a természet I.
Számomra az egyik legkedvesebb téma, szóval ez bőven több részben fog felkerülni. Mindenképpen részletesen akarom taglalni. Mármint... tényleg részletesen. Ha belegondolunk, ezek a szavak egy átlagos napon is simán előkerülnek, plusz könnyen megkönnyíthetik az olvasói élményeinket (teszem azt, amikor a Gyűrűk urát olvastam, szerintem amit a hegyekkel kapcsolatban meg lehetett tanulni, azokat a kifejezéseket, szavakat mind benyaltam). A következő téma majd az állatvilág lesz! :)
I. L’espace
- un espace = űr
·         un spationaute = űrhajós
·         spatial, -e = űrbeli
- le cosmos = kozmosz
·         un cosmonaute = kozmonauta
·         cosmique = kozmikus
- un univers = univerzum - la galaxie = galaxis
·         la Voie lactée/ la Galaxie = Tejútrendszer
- le système solaire = naprendszer - une étoile = csillag - un astre = csillag
·         un astronaute = űrhajós
·         l'astrologie = asztrológia
·         astrologique  = asztrológiai
·         l'astronomie  = asztronómia
·         astronomique = asztronómiai
- la constellation = csillagkép - la planète = bolygó
·         le Soleil = Nap
o   une éclipse de Soleil = napfogyatkozás
·         Mercure = Merkúr
·         Vénus = Vénusz
·         la Terre = Föld
o   une orbite = keringésipálya
o   la révolution autour du Soleil = a Nap körül való keringés
o   la Terre et d`autres planètes tournent autour du Soleil = A Föld és más bolygók a Nap körül keringenek.
o   le terrien, la terrienne = földlakó
o   terrestre = földi
o   un extra-terrestre = földönkívüli
·         la Lune = Hold
o   une éclipse de Lune = holdfogyatkozás
·         Mars = Mars
o   le martien, la martienne = marslakó
·         Jupiter = Jupiter
·         Saturne = Szaturnusz
·         Uranus = Uránusz
·         Neptune = Neptunusz
·         Pluton = Plútó
- la comète = üstökös - le météore = meteor - la Station spatiale = Űrállomás - un astronef = csillaghajó - la spationef = űrhajó
 II. La Terre
- la plaque = lemez - la litosphère = földkéreg - le manteau = köpönyeg - le noyau externe = külső mag - le coeur interne = belső mag - le Pôle Nord/ Sud = Északi-sark/ Déli-sark - l’équateur (m) = egyenlítő - le tropique du Cancer/ du Capricorne = Ráktérítő/ Baktérítő
·         la latitude = szélesség
·         la longitude = hosszúság
- le continent = kontinens
·         l’Afrique (du Nord/ du Sud) = Afrika (Észak-Afrika/ Dél-Afrika)
·         l’Europe (de l’Est/ du Sud/ de l’Ouest/ du Nord) = Európa ( Kelet-, Dél-, Nyugat-, Észak-Európa)
·         l’Asie (du Sud-Est) = Ázsia (Délkelet-Ázsia)
o   le Moyen-Orient = Közel-Kelet
o   l’Extrême-Orient = Távol-Kelet
·         l’Amérique du Nord/ du Sud = Észak-Amerika/ Dél-Amerika
·         l’Australie = Ausztrália
·         l’Océanie = Óceánia
- la mer = tenger
·         la Méditerranée = Földközi
·         la mer Rouge = Vörös-tenger
·         la mer Baltique = Balti-tenger
·         la mer Morte = Holt-tenger
·         la mer du Nord = Északi-tenger
·         la mer des Caraïbes = Karib-tenger
·         la mer de Béring, etc. = Bering-tenger
- un océan = óceán
·         l’océan Pacifique = Csendes-óceán
·         l’océan Atlantique = Atlanti-óceán
·         l’océan Indien = Indiai-óceán
- une île = sziget - un îlot = szigetecske - la péninsule = félsziget - la presqu’île = félsziget - un archipel = szigetcsoport - le biome = biom
·         la toundra = tundra
·         la taïga = tajga
·         la forêt feuillue caducifoliée tempérée = mérsékelt övi lombhullató erdő
·         la prairie = préri
·         la forêr équatoriale = esőerdő
·         la jungle = dzsungel
·         la forêt de mousson = monszunerdő
·         le désert = sivatag
·         les déserts et broussailles xérophytes = sivatag és félsivatagi bozót
·         la savane = szavanna
·         la steppe = sztyeppe
- la zone climatique = éghajlati öv - le fleuve = folyó
·         le Nil = Nílus
·         l’Okavango/ l’Okawango (m) = Okawango
·         le Zambèze = Zambézi
 ·         l’Amazone (m – azért, mert ‘fleuve’, ezt fogják leginkább használi az átlag franciák; f – mert gyakorlatilag nőnemre utaló maga a szó, s gyakorlatilag ez a helyesebb) = Amazonasz
·         l’Orénoque (m) = Orinoco
·         le Río Grande = Rio Grande
 ·         le Hudson = Hudson-folyó
·         le Mississippi = Mississippi
·         le Yukon = Yukon-folyó
 ·         l’Amour (m) = Amur
·         l’Euphrate (m) = Eufrátesz
·         le fleuve Jaune = Sárga-folyó
·         le fleuve Rouge = Vörös-folyó
·         le Gange = Gangesz
·         l’Indus (m) = Indus
·         la Léna = Léna
·         le Mékong = Mekong
·         l’Ob (m) = Ob
·         le Tigre = Tigris
·         le Yangzi Jiang/ le Yang-Tsé/ le fleuve Bleu = Jangce, Kék-folyó
 ·         le Danube = Duna
·         le Dniepr = Dnyeper
·         le Dniestr = Dnyeszter
·         le Don = Don
·         l’Elbe (f) = Elba
·         la Loire = Loire
·         la Meuse = Maas/ Meuse
·         la Neva = Néva
·         le Pô = Pó
·         le Rhin = Rajna
·         le Rhône = Rhône
·         la Seine = Szajna
·         le Tibre = Tiberisz
·         la Vistule = Visztula
·         la Volga = Volga
 ·         la rivière = folyó
o   la Tisza = Tisza
o   la Drave = Dráva
o   la Mura = Mura
o   le Mureș/ le Maros = Maros
·         Les rivières sont des affluents des fleuves. = A ‘rivière’-ek a ‘fleuve’-ök mellékfolyói.
·         un affluent = mellékfolyó
·         le ruisseau = patak
·         le ru = csermely
·         une embouchure = torkolat
·         la pleine mer/ la marée haute = dagály
·         la basse mer/ la marée basse = apály
·         le flux = áramlás
- la montagne = hegység
·         le mont = hegy
·         le sommet = hegycsúcs
·         la cime = hegycsúcs (egyik kedvenc szavam <3)
·         la crête = taréj (szintén <3)
·         la falaise = sziklafal (kijelenthetjük, hogy a hegyekkel kapcsolatos szavakat imádom)
·         la colline = domb
·         le volcan = vulkán
o   la lave = láva
·         le plateau = fennsík
·         la vallée = völgy
·         la grotte = barlang
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santiagotrip · 5 years
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Interlude : jour 1
Mercredi 10 avril
Préliminaire : je veux d’abord remercier profondément la vingtaine de personnes qui, d’une façon ou d’une autre, m’ont exprimé leur soutien ( cherchez pas, c’est comme ça qu’on dit « m’ont exprimé », et pas « m’a exprimé » ! Je suis incoinçable (ou presque) sur ce sujet).
Humour vache, antiphrase, compassion, « causerie du coach », tout m’a touché. Je n’imaginais déjà pas que vous étiez autant à suivre mes « aventures » ...
Ça, c’est dit.
Plus sérieusement (hihi !), voilà où j’en suis. Hier mardi, vers 14h30 (j’ai mis près d’une heure trente à parcourir 1,5 kms, et dans la souffrance par dessus le marché), j’arrive au gîte. J’en ai déjà parlé dans le billet précédent. C’est un local Communal, on y trouve le strict nécessaire. Poële à bois dans une pièce de 20m2 au rez-de-chaussée, kitchenette avec micro-ondes, vaisselle et accessoires plus ou moins hétéroclites au gré des « legs » des pèlerins. La salle de bains est rigolote, elle est « troglodytique ». Taillée dans la roche. Ça donne un caractère un peu « brut », qui n’est pas pour me déplaire. Au premier, un dortoir avec quatre lits superposés et deux lits pliants. Des couvre-matelas et une couverture par lit.
Le seul truc un peu dommage, c’est qu’on ne sent pas une présence attachée au lieu, qui chercherait à le rendre accueillant. Il est correct, il y a « le minimum », comme me l’a dit la personne qui s’en occupe, mais il manque un peu d’âme. Il y a quand même Nicole et Louis, qui me reçoivent et me donnent les clés du gîte. Octogénaires, ils sont très gentils, mais m’expliquent quand même bien que c’est plutôt à l’Office de Tourisme qu’il aurait fallu que je  m’adresse vu que ce sont eux qui gèrent ... Ils ont des physiques de Papy et Mamie gâteau, Nicole a une belle mise en plis une jupe plissée, Louis une chemise à carreaux, des bretelles et une barbe blanche bien taillée. Un détail amusant, Louis porte une petite boucle d’oreille, qu dénote avec le reste de son allure. Vraisemblablement une réminiscence d’un passé baba cool ...
Enfin, en l’espèce, je m’en balance, je monte à grand’peine à l’étage et m’effondre sur le lit. Au réveil, la douleur est intense. Impossible de descendre l’escalier. J’ai le Voltarène dans la poche, j’en avale un « à sec » (C’est pas bon de faire comme ça, ça bousille l’estomac). Mais je n’ai pas le choix.
Je replonge avec délectation - mais réserve -  dans les bras de Morphée, qui comme chacun sait,est un homme !
Au réveil, la douleur est toujours présente, mais considérablement atténuée. Je peux me lever, descendre l’escalier, je peux même aller faire les courses, à 2 kms de là. Je me paie une bouteille de Chinon, histoire de noyer mon chagrin dans l’alcool local. Au retour de l’Intermarché, je me prends une drache énorme sur la figure (éclairs, tonnerre, pluie diluvienne, et même un peu de grêle).
J’ai quand même la confirmation que je ne tiens que grâce au Voltarène. Délai d’action : entre une demi-heure et une heure, suivant ... je ne sais pas quoi. Durée d’action : environ 4h. (Et si vous voulez savoir d’autres choses, y’a qu’à me demander !).
Il ne serait resté que 2 ou 300 kms à faire, je crois que j’aurais continué, en forçant sur le Voltarène. Mais il me reste plus de 1400 kms, et là, ça devient du délire !
Donc, à 5 heures, aprés une nuit agitée et un peu douloureuse, je me lève et je saute sur le Voltarène. Je prépare le petit déjeuner, me lave les dents (hé oui, je prends ma douche le soir, mais je vais pas tout vous raconter !), termine mon sac à dos, un coup de balai et je me sauve. Démarche style éclopé, 40mn pour faire 1 km ! Heureusement que je m’y suis pris en avance, j’arrive pile poil en même temps que le bus !
Comme prévu, en sortant du bus, la douleur est considérablement atténuée au moment de rejoindre le train. Est-ce qu’à Paris, je serai tranquille dans le métro Montparnasse - Gare du Nord ?
Mon copain Jean-Pierre vient me chercher à Rue à 12h40. 
Ça, c’était pour le factuel. Maintenant, le sensible.
Vous vous doutez bien que je suis liquide. Au bord des larmes. Ce matin encore, j’étais prêt à changer d’avis, en me disant que le Voltarène tenant 4 heures, en pressant le pas, je peux faire mes 20 bornes par jour ... Stupide.
La question qui me tenaille est : pourquoi j’ai mis tant de trucs dans cette idée idiote de faire 2000 bornes. Bon, mon côté tête de mule, qui m’incite à aller au bout des choses, même quand c’est idiot. Ça, c’est de famille !
Mais il n’y a pas que ça.
Il y a un truc qui vous semblera sans doute ridicule, autant qu’il m’aurait paru à moi  si je ne le vivais pas personnellement de façon aiguë.
Je veux juste préciser que, comme le savent les gens qui me connaissent bien, je suis catho, certes, mais pragmatique en diable. Les signes, les miracles, les apparitions, les messages divins, j’achète pas. Ma foi est d’un autre ordre.
Voilà pour la mise en garde.
Ce que je voulais dire, c’est que plus je marche, plus j’y prends de plaisir d’une part, mais surtout, plus le sentiment de ne pas marcher pour moi seul s’amplifie. J’ai l’impression comme d’une mission, d’un devoir à accomplir.
Alors que je sais très bien que mon petit challenge perso, que des milliers de blaireaux dans mon genre réalisent chaque année, ne représente rien et que tout le monde s’en fout, à l’exception de mes très proches qui regardent « l’exploit » du papy avec un œil humide, et de mes bonnes sœurs préférées qui, sans l’avoir fait en savent mille fois plus que moi sur le Camino ...
Peu importe. Je veux déposer sur l’autel de la Cathédrale Saint Jacques une intention de prière pour chacune, nommément, des personnes qui ont participé, consciemment ou non, à ce besoin de me joindre à tous ces cons qui, pour des raisons diverses, partent pour 2000 kms à pied sans qu’aucune raison objective ne le justifie.
J’entends déjà les bouffeurs de curé piailler à l’endoctrinement, au lavage de cerveau ... il y a un mois, ça m’aurait fâché. Aujourd’hui, ça me fait marrer. Je me rappelle de l’allégorie de la grotte, de Platon, qui m’a tellement gonflé en cours de philo, et qui, aujourd’hui, me semble si lumineuse ...
Je me rends compte que j’ai été un peu chiant aujourd’hui, avec mes descriptions médicaloïdes et mes considérations philosophico-psycho-spirituello-verbeuses, mais :
- 1 J’écris ce que je veux (et comme je peux)
- 2 Vous n’êtes pas forcés de me lire (quoique, si vous lisez pas, à quoi ça sert que je me décarcasse)
- 3 On peut pas passer sa vie à déconner (ou du moins, consciemment !)
- 4 Si je vous dis pas ce qui me passe dans la tête, vous achetez un bouquin sur Compostelle et on n’en parle plus !
Allez, une petite image pour finir sur un sourire (je sais, ça manque d’élégance, mais ça fait marrer quand même, surtout quand on imagine le type qui a fabriqué ce machin en fermant un oeil et en tirant la langue, regarder son oeuvre achevée  de l’air satisfait du gars qui aurait créé la Mona Lisa du XXIème siècle) :
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Bonne nuit à tous
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