Tumgik
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astrid-lunar · 4 years
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Fanfiction française Helluva boss (Blitzø x Stolas)
Le contrat
Comment avait-il pu me trahir ? Lui, mon fidèle employé; Que je considère comme la chair de ma chair ! Je comptais même, lui offrir une promotion pour son prestigieux travail ! Zéro multiplié par deux, c'est énorme ! Cela fait deux zéros !
Comment a-t-il pu, me jeter dans la gueule du piaf ? Il m'a vendu ! Cela, lui plaît-il de blesser mon égo ?
«-MOXXIE !», hurlai-je tel un méchant de film, tandis que le carrosse, m'emmenait dans l'enfer des enfers.
Je voyais Loona de loin, me filmer au lieu de venir m'aider. Elle est tellement choupie ! Les mauvaises herbes grandissent trop vite !
Je continuais donc de m'extasier sur ma fille adoptive, quand le cachot de la mort, me largua enfin, d'un grand coup de pied. Attendez, cette chose était vivante ? J'étais dans quelqu'un ? J'ai besoin d'une douche.
Je me redressai afin de dépoussiérer ma tenue et alors, que je pensais qu'il ne pouvait pas arriver pire que de se faire vomir par un truc vivant, je vis ses pattes. Mon regard croisa alors le sien. Il semblait, très ravi de me voir. Sa queue, s'agitait dans tous les sens. Ou plutôt, ses queues ? C'est bon, j'ai la gerbe.
«-Blitzy. Je suis content que tu es accepté de venir à notre rendez-vous. Je me sentais, si seul !», dit-il en roucoulant et en penchant la tête vers moi, tordant son cou par la même occasion. Flippant.
Je reculai d'un pas et le pointai du doigt, indigné:
«-Ce n'est pas un rencard ! Et, ça ne fait pas partie de notre contrat !
-Et bien, si. Tu n'avais qu'à le lire avant de signer, Blitzy chéri.»
A ses mots, il sortit le contrat d'une de ses poches et me le tendit. Je lui pris des mains, agacé avant de voir qu'il avait raison. Je m'étais engagé à avoir trois rencards avec lui, par semaine. Merde, je me suis fait pigeonner.
«-Un contrat, est un contrat.», me dit-il en prenant mon bras.
Je grommellai. Heureusement, que ce livre en valait le coup. J'espérais juste qu'il ne me demande pas de coucher avec lui, en prenant le prétexte de:
«C'est sur le contrat, Blitzy chéri. Il faut lui obéir.», pensai-je en imitant ses mimiques de hibou dépravé.
Le susnommé, me tira alors avec lui. Je n'avais d'autre choix, que de le suivre. Peut être, passerai-je un bon moment ?
Il s'arrêta dans une allée de jardin, couvertes de pétales de roses de diverses couleurs. Je sentais déjà, le coup venir et tenta de m'extirper de son emprise:
«-Non, non, non !», n'arrêtai-je pas d'hurler, tentant de fuir.
Cependant, le prince à tête de moineau, ne l'entendait pas de cette manière.
Il me fixa de ses yeux vermeils et globuleux dénués de pupilles, avant de me traîner jusqu'à un kiosque fait de ronces entrelacées. Je fermai les yeux, priant pour moi-même qu'il n'ait pas préparé de jeu dangereux comme la dernière fois. Je ne suis plus aussi souple qu'avant.
Il finit par me jeter au sol, non sans délicatesse. J'avais dû, l'énerver un peu. C'est vrai, que cela fait longtemps que je l'évite. Il doit être en manque. Oh non, il est en manque !
J'ouvris violemment les yeux, espérant trouver rapidement un moyen de m'enfuir, quand mon regard tomba simplement, sur un théâtre de marionnettes. Une des petites poupées de chiffon, ressemblait trait pour trait, à ma petite Loony. Mon coeur commença à fondre. J'étais tellement attendri. Il y en envie une de Millie, de ce traître de Moxxie et une de Stolas.
Je me retournais vers sa grande version, des étoiles dans les yeux. Mes larmes commencèrent à monter, à la vue du petit être qu'il avait entre les ailes. C'était une version minuscule de moi. Adorable, comme moi.
Il tentait de la finir, le fil rouge dans le bec, concentré sur le désir de retranscrire mon aisance, dans ce tissu sans vie. C'était tellement… Tellement… C'est quoi le mot, déjà ? Mignon ! Oui, je le trouvais mignon. Mignonne ! La marionnette est mignonne !
Le regard de Stolas, vont se poser sur moi, interrogateur. Je m'agitai seul, tentant de chasser les pensées qui me venaient à l'esprit. Je me ravisai et le regardai, telle une écolière devant le garçon qui l'attire:
«-Merci. Elles sont très belles.», dis-je avec une petite voix.
Il esquissa un sourire et reprit la couture de Blitzø, numéro deux. Devrais-je, l'embrasser sur la joue pour le remercier ? Cette pensée, me fit rougir. Je rougis ?! Moi, l'incroyable Blitzø ?! Non, non, non et non !
«- AH !»
Je pris ma tête dans mes mains. Je deviens fou. Je deviens fou ! Ce piaf, va me rendre taré !
C'est ce moment-là, qu'il choisit pour venir m'entourer de ses ailes et caresser mon dos. Je ne savais plus où me mettre. J'avais honte. Honte d'être faible à ces petites intentions. Honte d'être chamboulé par cela. Mais surtout, honte d'apprécier cet instant.
«Oh, mon petit Blitzy, notre premier rendez-vous te fait stresser ?», dit-il d'une douce voix.
Je hochais la tête, pour lui dire oui et l'enfuis dans son plumage. C'est bon, d'avoir quelqu'un qui se préoccupe de vous même en enfer; D'être cajoler; De se sentir aimer.
«-Blitzy, dévore mon plumage ! Fais-moi hurler comme toutes ses chiennes ! Transforme-moi en fontaine vivante !»
Sauf, que le naturel finit toujours par revenir au galop.
«-Stolas, votre succulente majesté. Cette idée me plaît mais, vous vous êtes donné tellement de mal pour faire ces marionnettes. N'avez-vous pas, un spectacle à me présenter ? J'ai tellement hâte de le voir !», lui susurrai-je abusant de la technique des yeux de chaton.
Il finit par accepter et me déposa sur un coussin bleu devant le théâtre. Un petit panier était disposé à côté de moi, rempli d'amuse-gueules. Il y en a même en forme de cheval ! Connaît-il, tous mes points faibles ? J'espère qu'il ne m'espionne pas. C'est stupide. Ou pas ? Ah ! Calme-toi, Blitzy ! Je commence à m'appeler par son surnom. C'est bon, je suis perdu.
Je respirai un bout coup, avant de revenir poser mes yeux vers lui. Je voyais sa queue et ses pattes, dépasser de derrière le théâtre. Je pouvais percevoir sa joie, à la vue de son arrière remuer frénétiquement. Je me mis à sourire légèrement. Peut être, que ces rencards ne seraient pas ennuyeux, finalement. Puis, s'il me demande des choses étranges, je n'aurai qu'à m'enfuir. Le temps qu'il ne met pas la corde au cul, je resterai libre. Cela ne fait pas partie du contrat, n'est-ce-pas ?
Quelques jours plus tard :
«-Alors, monsieur, votre rendez-vous s'est bien passé ?
-La routine. Deux grands hommes, parlant de tout et de rien.
-C'est pour ça que t'es rentré en pleurant comme une fillette, en tenant une poupée à ton effigie ?»
Offusqué, je me retournai vers ma fille:
«-Excuse-moi d'être touché par une pièce de théâtre de très bon goût !
-Oh !»
Millie me regardait, avec de grands yeux attendris et les mains jointes comme si elle venait de voir où d'entendre, la plus belle chose au monde.
«-Il vous a fait une pièce rien que pour vous ? Que c'est romantique !», renchérit-elle en faisant son petit rire.
La louve lâcha son téléphone pour me fixer du regard. Je me sentais épier. Aucun moyen de fuir. Où sont les araignées, quand on a besoin d'elle ?
Puis, soudain, tel une sauveuse survenue des entrailles des enfers, Millie reprit la parole en gloussant :
«-J'ai hâte d'assister aux mariages !
-Mais, il n'y aura pas de mariage.»
Nous commençâmes à nous regarder, comme deux ahuris qui ignoraient dans quelle conversation, ils s'étaient lancés.
«-Mais, c'est marqué dans votre contrat. Vous devez vous marier.», me dit-elle, d'un air doucement sérieux.
C'est une blague ? Non, non.
J'allai dans mon bureau, chercher dans la poubelle le contrat que j'avais signé avec cet imbécile d'oiseau, puis me mis enfin à le lire pour la première fois.
En effet, Millie avait raison. Tout en bas et en petit caractère, était écrit que les personnes ayant passées ce contrat devaient se marier pour qu'il soit valide.
Un rire passa ma gorge, en même temps que je déchirais le contrat qui réapparue aussitôt.
Je sortis alors de mon bureau, riant toujours à gorge déployée. Puis, je me mis à courir dans la couloir:
«-AH ! C'EST UN CAUCHEMAR !», hurlai-je en me jetant par la fenêtre, cassant le carreau sous mon passage.
Moxxie hurla quelque chose mais je ne l'entendis pas bien. De toute façon, je n'écoute pas les traitres. Loona me prit encore en vidéo. J'imagine que c'est pour dire à tous ses amis à quel point, je suis drôle et génial ! Puis, elle affirma que j'étais une tsundere. C'est quoi, une tsundere ?
Peu importe, je dois partir loin d'ici. Il ne doit pas me trouver. Il ne doit pas me trouver !
Ils vont me manquer mais c'est pour leur bien. Puis, Moxxie prendrait goût à la royauté, ce n'est pas bon pour lui. Ils ont l'air de tellement s'ennuyer que la présence de n'importe qui, les satisfait. Comme s'ils avaient besoin d'un bouffon. Je riais, jusqu'à me rendre compte de quelque chose. Et si, c'était moi le bouffon ? Non, je suis venu le voir en premier ! Pour le bouquin. Pour ce fameux livre qui m'a valu ce contrat à la con ! Du calme, Blitzø. Du calme. Il ne t'aura pas. Puis, tu n'as pas envie d'être engagé dans un ménage à trois. C'est l'enfer ici, mais même. C'est pas être des amis avec bénéfice, ou même des amants. On est pas amants, n'est-ce-pas ?
Ainsi, je partis, cette question tournant en boucle dans mon esprit. Jusqu'à ce que, fatigué, je m'écroule dans une ruelle et me réveille au côté de ce sordide oiseau qui compte me passer la corde au cou.
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