#hellfest metal report 2013

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Une fille au Hellfest

Peu d’entre vous ignorent ce qu’est le Hellfest – littéralement la “Fête de l’Enfer” – qui s’est déroulé du 21 au 23 juin cette année dans la paisible bourgade de Clisson, au sud de Nantes.  Deuxième plus grand festival musical de France et parmi les premiers festochs métal d’Europe avec ses 110,000 festivaliers et sa capacité d’accueil de 150 000 places, le Hellfest est LE rendez-vous de ce début d’été à ne pas manquer pour tous les métalleux et métalleuses de France.

Je m’y suis donc rendue, avec bien trop de valises pour mes petits bras (on remerciera mes très chers amis pour leur aide précieuse) et une tente qui s’est avérée absolument immense, et limite galère à monter. On nous avait pourtant certifié qu’il ne fallait que « deux secondes » pour ça.

Bon, nous partons donc, mes potes et moi, un peu tard le jeudi soir. Enfin, tard pour moi qui était habituée à un départ vers treize heures pour une arrivée tranquillou et une installation sans se presser. Du coup, le temps de charger les voitures, s’acheminer vers Clisson, se garer (ce qui nous prit près de deux fois plus de temps que le trajet total vers Clisson), se charger comme des mules et entreprendre la route vers le camping, nous ne sommes pas arrivés avant un bon 19 heures, voire 19 heures 30.

On râlera pour la seconde année consécutive sur l’éloignement des parkings par rapport au camping, notamment quand on parviendra, exténués et les épaules en compote, à poser nos sacs sur notre emplacement tout désigné, à proximité du Green Camp, peinard et proche des chiottes. Mais comme je le ferais remarquer à mes râleurs de copains, Clisson, c’est 7000 habitants à l’année, alors vous pensez bien que la commune est loin d’être équipée pour parquer 40 000 caisses débarquées des quatre coins de la France, d’autant que le camping est désormais placé sur ce qui fut, il y a deux ans encore, le parking du Hellfest. Il a bien fallu nous délocaliser un peu.

Bref , dans la mesure où un seul voyage nous a permis de tout ramener sur notre campement, je ne me suis pas permise de râler !

Quelques dizaines de minutes et 5 tentes Quechua plus tard (je persiste d’ailleurs à penser que Quechua devrait sponsoriser ce genre d’évènement, vu la thune qu’on leur laisse chaque été !), nous voilà installés, les premières bières en main. C’est officiel, le Hellfest peut commencer !

* * *

On fait connaissance avec les voisins, suisses et indiens pour la plupart, on trinque avec des inconnus, on pisse dans des toilettes encore à peu près propres à cette heure du festival. On retrouve d’anciens potes, d’anciennes rencontres, on s’offre le dixième apéro de la soirée.

Un saucisson plus tard, me voilà partie, quelques potes sous le bras, pour le MetalCorner et le concert de Dancefloor Disaster, groupe de la région nantaise spécialisé dans les reprises de pop commerciale version métal punchy. Un régal. Rien à dire du côté de la setlist, et en grande habituée des concerts du groupe, je m’autorise un saut dans ce qui sera mon premier et dernier pogo de ce Hellfest, pour la simple et bonne raison que je m’y suis fait broyée. J’avais totalement oublié que le public ici serait bien plus éclectique, et potentiellement moins calme, que les spectateurs de DFD auxquels j’étais jusque-là habituée. Du coup, j’en ai pris plein la tête, au sens littéral. Trois bosses plus tard, deux boucles d’oreilles arrachées, un bracelet en moins et une dent à l’agonie, je me fais aimablement éjectée par un gentil coreux de ce mixer géant. Ouf.

J’en sortirais néanmoins avec le sourire malgré la douleur : j’ai retrouvé la synergie propre au Hellfest, je suis à bloc pour le lendemain !

La nuit sera courte, comme les suivantes, pour des journées assez chargées, notamment en soirée. J’errerais beaucoup entre le camping et le fest au cours de ces trois jours, alternant pause apéro (ou bouffe) avec des concerts. Globalement, je ferais peu de découvertes, à mon grand damne, en raison de trop nombreux groupes à voir.

Je fais rarement les Hellfest en freestyle, et c’est armée de mes running order (plastifiés SVP) que je traverserais les journées. Mon emploi du temps est réglé à la minute et changera assez peu de ce que j’avais prévu. Je raterais au final deux concerts à savoir Equilibrium et Waltari, pour cause de pluie et de manque de motivation vu la météo. Tant pis, à la place, au cours du fest, j’aurais tout de même découvert Wintersun, assez sympa en live, et My Sleeping Karma, qui m’a surprise par son métal posé et vraiment très agréable à écouter en ce froid dimanche matin.

Je ne m’attarderais pas sur les concerts que j’ai vu, considérant que mes goûts ne sont pas nécessairement ceux de tout le monde, mais j’ai globalement été très satisfaite des concerts que j’ai fait. La sono était bien meilleure que les années précédentes, avec des balances généralement très bonnes, stables et peu agressives. Un vrai effort également sur les lumières, ajoutant aux jeux scéniques. Les concerts étaient un vrai bonheur cette année ! J’ai également pas mal erré entre les scènes, passant des Mainstages au Temple et à l’Altar, et deux excursions en territoire inconnu : la Warzone. Je ne verrais que peu de choses sous la Valley, qui peine à me séduire au vu de la prog’ des autres scènes.

Contrairement à beaucoup, j’ai aimé l’éclectisme de la programmation de cette année, avec des têtes d’affiches assez accessibles, et des groupes plus violents et plus isolés. Étant moi-même adepte de groupes très différents les uns des autres dans le spectre du métal, j’y ai trouvé mon compte, bien que je sache que ça n’a pas été le cas de tous.

* * *

Je m’arrêterais en revanche sur les gros efforts d’organisation faits cette année au niveau du fest.à tous points de vue.

Sans grande surprise, le nouveau site en service depuis 2012 tient ses promesses : plus d’espace malgré une fréquentation toujours croissante, et surtout, une meilleure organisation, notamment dans la répartition des différents pôles rythmant le fest.

Peut-être que certains n’ont pas eu l’occasion de connaître le précédent site,  plus petit, donc le principal inconvénient était l’emplacement des Mainstages, situé presque à l’entrée, ce qui causait d’infernaux embouteillages aux heures de pointe (comprenez : le soir sur les têtes d’affiche.). A présent, les Mainstages sont reléguées tout au fond du site, à l’opposée de l’entrée, et surtout, au sein d’une large esplande qui leur est entièrement consacrée. Ainsi, plus de problème pour circuler dans les autres zones quand on n’est pas spectateur !

Toutefois Ben Barbaud et son équipe ne se sont pas arrêtés là. Ils ont remanié le coin mainstage, déplaçant le bar non plus sur le côté des scènes, mais en face, ce qui permet non seulement d’y accéder plus aisément (le fond étant rarement bondé) mais également de profiter des concerts une bière à la main. Un vrai plus !

On note aussi la multiplication des toilettes, malheureusement toujours aussi crades, surtout en fin de journée. Il y en a plus, et mieux placées, on déplore cependant les temps d’attente et l’état général des cuvettes. Néanmoins, Ben Barbaud s’en excuse et présente quelques explications sur cet état de fait, arguant que les prestataires de service d’hygiène sont peu nombreux en France, et surtout, peu aptes à répondre à d’importantes demandes comme celle du Hellfest. De plus, organiser des vidanges régulières sur le site s’avère complexe. A la suggestion des toilettes sèches, Ben répond que peu de bénévoles se montrent enthousiastes à l’idée de vidanger les chiottes d’un festival de cette ampleur, et franchement, on les comprend !

J’ai tout de même noté une certaine amélioration dans l’état de toilettes par rapport aux années précédentes, ils sont restés relativement praticables tout le week-end. Un seul conseil : y aller juste après la vidange, ou aller dans les toilettes les plus reculés, à savoir ceux de la Warzone.

On remarque aussi l’aménagement, comme sur le site précédant, d’un « village de la bouffe », regroupant tous les stands de restauration du festival, contrairement à l’an dernier où ils étaient dispatchés en deux endroits, d’abord face aux Mainstages, et derrière la double scène Altar-Temple. Ils sont désormais derrière le bar de la mainstage, accessibles via le chemin menant à la Warzone (et longeant le petit bois du « Kingdom of Muscadet). Disposés en U, ils permettent de s’y retrouver plus facilement, et cet aménagement propose ses propres toilettes ainsi  qu’un espace de pique-nique avec tables et bancs, hélas souvent bondé. Il s’agirait apparemment de limiter la concurrence orchestrée par la précédente organisation, puisque les stands des mainstages auraient bénéficié d’une fréquentation plus importante.

Pas de surprises cependant côté bouffe, les prix restent élevés par rapport à la qualité proposée, et les traditionnels kebab/américains restent majoritaires. Je saluerais néanmoins le retour de deux stands végétariens, qui séduira non seulement les vegans, mais aussi ceux et celles qui, comme moi, n’éprouvent pas un amour immodéré pour la frite cuite dans une huile vieille de trois jours. Un bon moyen de manger sain, pour pas moins (ni plus) cher qu’ailleurs. Je les recommande donc pour l’an prochain !

Du coup, les stands des sponsorts, et notamment le très prisé stand SFR de rechargement mobile, se retrouvent relégué au fin fond du fest, derrière l’Altar-Temple et la Valley. Je trouve ça assez intelligent, la zone est calme, peu fréquentée, et cela permet aux organisateurs de dire « mais si, y’a la place pour les sponsorts » sans afficher ceux-ci de manière ostentatoire à la tronche des festivaliers. Un vrai plus.

Enfin, on note les quelques petites nouveautés « déco » de l’année, puisqu’une immense arche se dresse désormais aux portes du petit bois qui mène au bar à vins. Portant la mention « Kingdom of Muscadet » et avec des faux airs de portes du Mordor, cette arche immense est vraiment de belle facture. De plus, elle s’avère un parfait point de rendez-vous si d’aventure vous perdez vos potes (testé, et approuvé par mes soins).

Des tables et quelques tabourets ont également fait leur apparition sous le petit bois. Bien évidemment pris d’assaut, ils n’en restent pas moins jolis et pratiques.

La Warzone est également passée en scène extérieure, et ce n’est pas un mal : moins de poussière et plus de place, pour des concerts dans de supers conditions au vu de la météo du week-end.

J’ai également eu l’occasion de visiter le Carré VIP, pour la première fois. L’intérieur porte bien son nom puisque la pièce est carrée, peu fréquentée dans la journée et blindée dès le soir ; mais c’est surtout l’extérieur qui vaut le détour, notamment pour l’autel, au fond du « jardin », où des sculptures en métal couplées à des croix de guingois rendent hommage aux grandes stars décédées du métal. Le soir, le tout s’illumine à la lueur des flammes (et aussi un peu d’électricité), et l’ambiance devient franchement géniale. De grandes structures métalliques offrent des espaces de détente (hamac, terrasse ombragée, sculptures…) qui confèrent à l’ensemble une identité propre. Si le reste du site est superbe, on sent dans le carré VIP l’attention portée à ces gens un peu d’élite qu’on accueille. J’ai également visité l’espace presse, sans pouvoir malheureusement assister aux conférences qui m’intéressaient (notamment celle du boss Barbaud) pour cause de concert, car contrairement à de nombreux VIP, moi, je l’ai payé mon Pass !

Bref, des améliorations notables et ma foi fort agréables. Ca ne nous change pas fondamentalement la vie, mais ça prouve que le Hellfest est à l’écoute de ses clients. Pour l’an prochain, j’espère une sortie de festival plus large, car le vendredi soir après le concert d’Avantasia, j’ai cru ne jamais pouvoir quitter le site ! Des toilettes à l’Extrem Market serait également souhaitables, tout comme agrandir celui-ci : la circulation y devient vraiment chaotique. Enfin, côté aménagement pour les personnes handicapées, je cherche encore à comprendre pourquoi la plateforme PMR n’est pas couverte, pour les protéger de la pluie. On se baigne les pieds dans la flotte à la moindre averse.

Côté camping, pas grand-chose à dire, l’organisation est encore une fois respectée et bien meilleure que sur l’ancien site, grâce notamment aux grands pylônes de repère et au code couleur. Néanmoins, le camping est très grand, et les toilettes encombrées. Je préconise davantage de cabinets, et peut-être un ou deux poteaux supplémentaires, parce que si on est au pied du Green, comme nous, ça le fait, mais si on est coincé vaguement entre le Red, le White, et le Green, je vous laisse imaginer la galère pour expliquer à vos potes où vous trouver à l’apéro !

Comme tous les ans, le festival s’est avéré bon enfant et sans incident notable, les métalleux sont toujours d’adorables bisounours habillés en méchants, et les Free Hugs se multiplient sur le site. Les déguisements pullulent cette année, on recensera entre autres Pikachu, Angry Bird, un coussin péteur, Blanche-Neige, le classique Jésus, l’inimitable La Denrée, une ballerine, quelques moines et autres cardinaux, un kangourou, une Iron-Man en catsuit, des glameux (comme ça ce n’est pas un déguisement ?), une robe en capsules de bière ou encore N… d’Avatar. Une édition haute en couleur !

Aucun groupe pour l’an prochain n’a encore été annoncé, mais c’est avec beaucoup d’impatience que j’attends l’édition 2014 !

* * *

Du coup, je vous balance quand même ici mes meilleurs concerts !

TOP 5 DES MEILLEURS CONCERTS

1. Avantasia : pour leur premier show en France, et mes 7 ans d'attente. Irréprochable.

2. Kiss : pour la prestation scénique, la qualité du truc. Bémol : l'absence de "I was made for loving you" de la setlist.

3. Between The Buried And Me : Etrange position, certes, pour un groupe pas facile d'accès qui m'a rendue folle par la perfection de la sono, de la setlist, et leur époustouflante maîtrise musicale.

4. Twisted Sisters, seulement quatrième à cause de la modification de planning. Plus court, moins de gens, moins "scénique", j'applaudis et célèbre quand même l'énergie incroyable du chanteur, et le bonheur que c'est de voir un groupe qui nous donne éxactement ce qu'on est venu voir : ses GROS tubes.

5. Lordi : un show qui manquait peut-être un peu de spontanéité, mais une setlist entraînante, un bon jeu de scène, et puis, c'est LORDI quoi. Eux aussi, ils nous ont donné exactement ce qu'on était venu chercher, et pour ça, c'était mortel.

Mention spéciale aussi à UNEARTH qui a bien envoyé du lourd dans la Warzone.

J’aurais également assisté aux concerts de Volbeat, Korpiklaani, Converge, My Sleeping Karma, Wintersun, un bout de Red Fang et un autre bout de Ghost, Stille Volk, Skindred dont j’ai adoré l’énergie, Down mais de loin, A Day To Remember, Parkway Drive mais de loin aussi etc…

LES FLOPS DU WEEK-END

Sans hésiter le pire flop du Hellfest, Bullet for my Valentine. Je devais ce concert à la gamine de 15 ans en moi qui en était fan. Je pense qu'elle en aurait pleuré. Des balances dégueulasses, un chanteur inaudible, des chansons massacrées (du coup), un nouvel album inconnu et très vide, Matt Tuck en sosie bad boy de Matt Pokora. A crever.

Def Leppard : non pas un massacre, mais ma grosse déception. Un show sans âme, avec très peu de jeu scénique malgré une installation impressionnante et quasiment inutile, une plage de deux heures qui s’est avérée trop longue, puisqu’un set plus court aurait probablement gagné en énergie. Heureusement, ils ont joué « Action » LA chanson que je voulais voir, après ça, j’ai totalement décroché. Ils ont même meublé avec un petit film que j’ai jugé totalement superflu. Bref, contrairement à beaucoup de groupes, Def Leppard a vieilli, j’aurais mieux fait d’en rester aux cassettes de mon père.

(Vous ne connaissez pas les groupes ci-dessus ? Il est temps de visiter Youtube !)

Et vous, comment était votre Hellfest ?

[rockrevoltmagazine]

DOWNLOAD FESTIVAL 2019 REVIEW

Review by Howard Keogh and Enda Madden with photos by Enda Madden

Some places mean different things to different people. If you mention Donington UK to a historian he may refer you the historic references in the Domesday Book of 1086. A motor racing enthusiast on the other hand will most likely tell you about the famous Donington Park Race Track and perhaps mention that Since 2013, Norton Motorcycles has had its head office in Donington Hall. To any self-respecting rock fan however, there is only one true meaning, Donington is the spiritual home of Download – rock music’s greatest festival which has been running almost every year since 1980. The festival has grown in popularity and under various names has played host to some of the biggest names in rock and metal from around the globe. However, just because the monsters of rock have played here does not mean there is no room for the young pretenders to peddle their wares. Some of the best acts have cut their teeth on the smaller stages at Download, where they are all welcomed by both the organizers and the crowd alike. As we know, even the gods of rock haven’t managed to control the weather in Donington and this year is no exception. Thursday is pretty wet but based on some high-profile mainstream media reports coming out in the lead up to Download you could have been inclined to pack a small inflatable boat or even make a start on building yourself an ark! Doubtless the revelers who elected to come early to the site were subjected to some incredibly challenging weather and there were a few who decided to call it a day. However, all credit to the Download team, who really get stuck in, making layout adjustments and spreading tons of straw around the arena each day in a mammoth effort to reduce the impact of the weather on the site and the music fans. In true defiant Download style, the vast majority of fans decided the show must go on….and so it did regardless of the rain. Navigating Download festival can be a daunting task for music fans, as the site is massive and the number of stages poses another problem, choice! There are always difficult decisions to be made as your favorite bands may conflict. However the sheer fun of Download is what makes it so special. Despite a very difficult start to the festival, spirits are high and the costumes are out again this year as many fans dress up for the event. So far, we have spotted Mario, Santa and his elves, and the Mother from the Alien movie series amongst others, and I promise you we have only had one beer! This year’s festival sees an extra environmental effort made, to reduce the use of single use plastic bottles. Another addition is a little light relief in the form of “Doom Yoga”, and Mindfulness sessions aptly named “Mind the dog” Now lets go listen to some music… FRIDAY 15th June: Tesla is the first band up to start proceedings on the main stage today. The band formed in Sacramento California in 1981 by bassist Brian Wheat and guitarist Frank Hannon. The band started their existence under the moniker Earthshaker which later changed to City Kidd. The band changed their name to Tesla in 1986 releasing the album Mechanical Resonance. They have toured extensively with Def Leppard in the past. This collaboration resulted in Phil Collen producing their most recent album Shock which was released in March. Their set today has a few technical difficulties and includes the power ballad “Modern Day Cowboy” and “Cumin’ Atcha Live.” Rating; 3.5/6 Super group Deadland Ritual, whose line up completed with the addition of Geezer Butler in 2018, play the Zippo encore stage. Unfortunately, they too suffer a few technical difficulties with sound but these get resolved. The band members include Steve Stevens and Matt Sorum. The set list draws significantly on the Black Sabbath catalog with the addition of “Symptom of the Universe,” “Neon Knights,” and “War Pigs” included in the set. The other band members back catalog also get a look in with the addition of “Rebel Yell” and “Slither.” The band’s first single “Down in Flames” released in 2018 also gets an airing. If you want to catch these guys they are also set to play Hellfest very soon. Rating: 4/6 Whitesnake are back with their new album Flesh and Blood and the mighty David Coverdale looks fresher and fitter than ever. His voice too is in fine form as he charms his way through the set. Today’s menu is full of old favorites and includes “Bad Boys,” “Love Ain’t No Stranger,” “Slow and Easy,” and the single “Shut Up and Kiss Me” from the latest album. However the highlight of the set has to be “Still of the Night” with its slow build to its epic finale. Fans have had a bit of a wait for new material from Whitesnake, with the last album being released in 2015 but the new release sees them make a glorious return. With a string of concerts planned across Europe, including Hellfest, and Graspop festivals, these boys are definitely back in full flight. Catch them while you can. Rating: 4.5/6 Opeth make a welcome return to Download with another pitch perfect performance from these Swedish masters of light and shade. Greeting the crowd in his own inimitable style Mikael Akerfeldt reminisces about dancing with one of Abba’s lovely ladies. Almost an Opeth trademark now is a short set of very long songs and Mikael Akerfeldt admits it openly. For those hoping for a preview of their imminent new album, it may be disappointing; however this is more than compensated for with a typically flawless performance that include gems like “Ghost of Perdition,” “The Drapery Falls,” and “Deliverance.” The sun makes a welcome appearance during Opeth’s performance, and Mr. Akerfeldt makes the crowd jealous, as he announces the band travel to Malaga to play on the beach. These guys are touring extensively across Europe for the rest of the year, so if they come to your town, don’t miss them! Rating: 5/6 Slash featuring Myles Kennedy and the Conspirators make a welcome return to Download this year. The set includes a sprinkling of Slash’s solo work and a blistering performance of the Guns ‘n’ Roses classic “Nightrain.” Slash is on top form pacing the stage like a tiger while Myles Kennedy knocks out the tunes. Another highlight of the set was “Anastasia” The tour continues throughout Europe until mid July before moving stateside for Canadian and U.S. dates Rating: 4/6 This year Def Leppard add another Download headline slot to their tally. Donington has always held a special place in their hearts, as it was where Rick Allen made his arena comeback after a horrific car accident in which he lost his arm. As with the recent tour, today’s offering features the band’s 1987 Hysteria album played in its entirety. Joe Elliot introduces Northern Ireland’s Vivian Campbell on guitar and after “Hysteria” we are treated to a pure gold selection that includes “Let It Go”, “Let’s Get Rocked,” “Photograph,” and the classic “Rock of Ages.” The polished performance is a fitting finish to a great day’s music. Rating: 4.5/6

SATURDAY 16th June: Saturday’s openers on Main stage are Alien Weaponry from New Zealand. Their set opens with a Haka-like chant, which draws applause even before the music starts. After a brief delay things get underway. The band’s set includes “PC Bro,” “Holding My Breath,” and “Kai Tanata”. The 3 members of Alien Weaponry all have Māori ancestry, and use their native tongue in a number of their songs. The band was formed in 2010, by brothers Henry and Lewis de Jong. Recently the band made a 10 part documentary documenting their European tour entitled “Alien Weaponry shake Europe”. Their album Tu debuted at number 5 in the New Zealand album charts on its release in June 2018. As we see more and more bands beginning to sing in their own languages, possibly inspired by the mighty Rammstein’s success, this opens up a whole new exciting realm in music as we see more bands using their native language in their music. Rating: 4/6 Next up on the Dogtooth stage are Underside from Nepal. Exploding onto the Nepal music scene with their own unique brand of metal, these guys are not afraid to take on great tasks. They instigated the “Silence festival,” Nepal’s first annual metal festival. The band was also involved in fundraising efforts, following the massive earthquake in 2015, that left many parts of Kathmandu in ruins. Underside responded immediately raising emergency funding that helped rebuild a school. With such an unshakable determination, it is no wonder they have won over the crowd here today. The band’s stage show includes a masked demon dancer, who convulses to the beat of the songs. Once again there are a few sound issues during the set, leaving the demon dancer alone onstage briefly, but after a quick resolution the singer apologizes, thanking the crowd for their patience the show gets underway again. Rating: 3/6 The Zippo encore stage is our next stop to marvel at the intricate progressive instrumental style of Animals as Leaders. This American band from Los Angeles is well up for the fray, and if today is any measure of the European appetite for the band’s trademark tunes, the upcoming Scandinavian and European dates will go down a treat. Rating: 4/6 Darkness might be more fitting for the next act on the main stage, the mighty Behemoth from Poland. They make their entrance sporting Black Death masks, to a chant of “I will not forgive.” As the set starts an inferno of pyrotechnics are unleashed, and the ritual begins. Behemoth have planned an extensive European tour in advance of their US dates in July. They have always attracted controversy, and currently, an Irish politician is trying to have their upcoming Limerick show banned in Ireland. Behemoth front man, Nergal has responded “Nihil novi. Another attention whore which Poland’s politics is full of, but do we really need that kind of publicity? Nope. But I’m thankful regardless!” Either way the band have a fast-growing fan base with many upcoming shows sold out. Rating: 4/6 Skindred have secured a Main stage appearance this year at Download following many previous appearances. Despite the pouring rain, front man Benji Webbe manages to get the crowd singing, crouching, and generally jumping about. Skindred whose album Big Tings was released last year continue, with a string of dates after Download that include Hellfest in France. During the set Reef’s Gary Stringer joins Benji onstage for the track “Machine” Benji is looking like a lean mean rocking machine after his recent well publicized weight loss, and he makes light of the inclement weather while the crowd are lapping it up. The band’s trademark crowd participation “the Newport helicopter” is rolled out during “Warning”. and fans everywhere are removing their T-shirts and swinging them wildly over their heads. This as always makes for an amazing sight. This has been another superb high energy performance from a great live band. Rating: 5/6 The Hu in the Dogtooth tent attract a massive crowd which overflows out the sides of the tent due to a combination of the heavy rain and the Bands huge popularity. It appears Download may have misjudged this one, as The Hu could easily have been on a bigger stage. The band hail from Mongolia and have s unique style, incorporating traditional Mongolian instruments like the Morin khuur. Singing is in the ancient Mongolian throat singing style giving the band a very unique sound. The current tour takes in more UK and European dates before heading stateside. Rating: 3.5/6 Trivium who have racked up eight studio albums since their formation in Florida in 1999, have attracted a huge crowd to the Main stage. The weather has improved, and this only adds to the excitement of the fans and the band. The set today includes “Like Light to the Flies,” a blistering rendition of “Strife” and “In Waves.” The show is augmented by liberal use of Pyrotechnics and smoke, which add to the atmosphere. After the last tour was received so well, it is great to see Trivium at Download. The band has grown, and they admit they have their sights set now on a festival headline slot. Following this tour they plan to start writing material for a new album, so there is much to look forward to! Rating: 4/6 Halestorm are no strangers to Download festival. Enter Lzzy Hale who delivers an absolutely amazing vocal performance. In her new leather clad Joan Jett look, she and her brother Arejay open up and let loose on the crowd in a combined vocal and percussive assault on the senses. Lzzy thanks the crowd and says she is proud to be a woman and she gets all the women present to roar. The set opens with “Untouchable” and this is followed swiftly with a request from Lzzy to little brother Arejay to let loose. Arejay duly obliges with a percussive attack that is both technically amazing and entertaining to watch.. Staples like “Ms Hyde” and “Freak Like Me” are rolled out and as usual Arejay gets the opportunity to trash his drum kit during the obligatory drum solo. Today’s set is wrapped up with “Love Bites (so do I)” and “I Miss the Misery”. “Love Bites (so do I)” sees Lzzy joined onstage for a duet by Asami from the band Lovebites who also played a set at Download. Rating: 5/6 Slipknot are always a big draw at Download and as soon as they appear on stage the whole arena erupts. Their energy is contagious, and the crowd has contracted the disease. Corey Taylor is sporting his new mask which has attracted some negative feedback from fans. No-one cares tonight though as the maggots are in the mood for a mosh pit. The high octane setlist includes “People =s,” “Psychosocial,” “Disasterpiece,” and “The Devil in I”. What better way to end an evening than in the company of Slipknot. One final thought on Slipknot is that at the festival, a poster surfaced hinting at the possibility of live gigs in 2020. With the new album “We are not your kind” set for release in August via Roadrunner records, the prospect of more live shows can only add to the anticipation. Rating: 5/6

SUNDAY 17th June: I prevail are the first act on Main stage today and they put in a great set for the festival’s early bird punters. The band hail from Michigan in the U.S. and released their latest album Trauma in March of this year. Vocal duties are shared between Brian Burkheiser on clean vocals while Eric Vanlerberghe looks after the vocal heavy lifting. The new album is well represented in today’s set with the inclusion of “Bow Down”, “Rise Above It”, “Gasoline”, and the super heavyweight “Deadweight.” Although their slot is early they put in a rousing performance waking up the bleary eyed fans. These guys are definitely one to watch for 2019 Rating: 4.5/6 Godsmack from Boston, Massachusetts are hot on the heels of I prevail as the next act up on the main stage. The band has admitted to being excited to play the U.K. again and open with “1000HP,” then “Something Different.” Then it’s time for a duel, in which the drummer and singer battle it out on 2 drum kits through a medley featuring AC/DCs “Back in Black,” Aerosmith’s “Walk This Way,” Metallica’s “Enter Sandman” and Fleetwood Mac’s “Oh Well.” This has been a lively and varied performance from these stateside rockers. Rating: 4/6 Amon Amarth did a question and answer session in the press tent today, and they announced a tour in November with Arch Enemy and Hypocrisy. Answering a question from an Irish Journalist about their upcoming gigs, the band say they are looking forward to another Viking invasion of Limerick after 1000 years. They last appeared on Download Main stage in 2016 and since then have been growing steadily popularity. When they hit the stage, they open with “The Pursuit of Vikings,” followed by “First Kill.” A Viking battle is recreated, as two warriors do battle during “The Way of Vikings.” The latest album Berserker, which was released in May, is on show today with “Crack the Sky”, “Shield Wall” and “Raven’s Flight”. The band compliment the crowd on their determination in the mud and call a toast raising their drinking horns with a “Skol” before launching into the song “Raise Your Horns.” Amon Amarth really are on top of their game today. Rating: 5/6 Lamb of God bring with them a very energetic show. As the sun shines down for the one of the few times in the 3 day festival, vocalist Randy Blythe greets the crowd and promises to f the place up, before launching into “Walk With Me In Hell” and hails the crowd of “maniacs” for their persistence in the bad weather. “512” is next with its reminiscences of Blythe’s time held in custody in relation to the death of a fan at one of the bands concerts in the Czech Republic. Lamb of God certainly know how to work a crowd.. Rating: 4/6 On a visit to the Avalanche stage, we catch the up and coming hot ticket – Fever333, who are currently touring on the back of their debut album Strength in Numb333rs. Their songs are politically charged, tackling social issues like racism, homophobia and sexual discrimination. The crown lap it up and if the response of the Download crowd is any indication, their other U.K. dates (which the trio also like to call demonstrations) should be extremely successful. Their style cites musical influences like Rage against the machine, Black flag and Public enemy. Rating: 4.5/6 Dream Theater have attracted a large crowd for their set on the Zippo encore stage. Currently touring their 14th studio album Distance Over Time the band show no signs of slowing down. The new album gets plenty of exposure, as the band open with “Untethered Angel,” and also include “Fall Into The Light” and “Barstool Warrior.” Dream Theater are no doubt technically talented and virtuoso players but sometimes it just feels like there is something missing. They close their set with a rousing rendition “Pull Me Under.” Rating: 4/6 Finally it’s that bitter sweet moment, the final U.K. performance by Slayer, one of the big 4 giants of thrash metal. Anthrax, one of the other 3, played the same stage just earlier in the day, a testament (no pun intended) to the choice of bands playing Download. A huge crowd has gathered to witness the spectacle and one can’t help wondering if Slayer should have been billed as headliners on the main stage. “Repentless” starts the show as Slayer move up the gears with “War Ensemble” and “Mandatory Suicide”. The band thanks their fans for hanging out. Paul Bostaph puts in a magnificent performance behind the drum kit, and the rest of the band are not too shabby either. As the show progresses, they go into overdrive with “Seasons In The Abyss”, “Hell Awaits”, “South Of Heaven” and “Raining Blood” all coming in quick succession. At this stage the crowd is at fever pitch with circle pits aplenty. The last U.K. performance of Slayer and the associated mayhem, finally draws to a close with the finale “Angel Of Death” but then Slayer fans don’t cry do they? Rating: 5/6 Tool are booked to close Download 2019 and may have certainly lost more than a few audience members due to the set time clash with Slayer’s final U.K. show on the Zippo encore stage. However, even disregarding that fact, the crowd numbers are definitely smaller than that usually seen for a Download headline act. Notwithstanding the draw of Slayer, this is a rare treat for any hardcore Tool fan, as live performances in the U.K. don’t happen too often. The band’s last Download performance was 13 years ago. The set opens with “AEnema.” The backdrop on the big screens light up with imagery that melds perfectly with the music to provide the audience with a veritable “audio visual trip.” Old favorites like “The Pot,” and “Schism” are there, and we are treated to some new material in the form of “Invincible” and “Descending.” The set is brought to a close with “Stinkfist” and a group of happy Tool fans have had their dreams come true tonight at Download. Rating: 4/6 And so, we come to the end of another weekend of music, beer, fun, and well…lots of mud, but you know as usual it has all been worth it. Once again Download Festival has proved itself as the great survivor. Despite the bad weather and the unfair press, the event has once again proved itself a triumph of Rock n’ Roll spirit over adversity. Roll on 2020. I can’t wait! Enda Madden & Howard Keogh – 2019

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DOWNLOAD FESTIVAL 2019 REVIEW was originally published on RockRevolt Mag