Tumgik
#il a même posé ces jours pour qu'on parte ensemble fin juin
maviedeneuneu · 2 years
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Cette sensation d'être tellement triste que j'ai l'impression d'en avoir du mal à respirer ça ne m'avait absolument pas manqué
Jme sens un peu démunie, je sais pas trop vers qui me tourner pour en parler, et en même temps c'est que je crois que j'ai pas le coeur à vraiment en parler non plus
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chifourmi · 2 years
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En vrai je sais bien que j'ai h24 des attentes mais le fait qu'aucune de mes potes d'univ ne soient venues me demander comment se sont passés mes exams en juin, c'est quand-même de l'abus. Les gens là bas n'ont décidément pas l'air de vouloir approfondir une amitié et je comprends pas pourquoi?? Ou ils s'en battent vraiment les couilles??
En tout premier y a L, avec qui je reste tout le temps. C'est toujours moi qui venait vers elle et si je ne lui avais pas demandé d'emblée comment ça s'était passé pour elle, elle ne m'aurait rien demandé mdr.
Ensuite y a M, avec qui on a passé ensemble tous les préparatifs de nos voyages pour l'année prochaine. Quand je serai au Québec, elle sera au Cap Vert. En vrai, elle, je sens que ce n'est pas le genre à être aux petits soins pour ses potes. Elle vit au jour le jour et ne se casse pas la tête. Du coup j'imagine qu'elle n'a même pas pensé à me demander.
Puis y a S, celle qui était avec moi dans le seul cours où on a une petite classe. Et c'est seulement aujourd'hui qu'elle m'a demandé comment ça s'était passé, parce que j'ai posé une question sur notre groupe de classe. Son message commence par un "j'avais totalement zappé" mdrr bah super!
En fait la seule meuf qui a l'air d'en avoir quelque chose à faire, c'est F, et elle a arrêté ces études. Je suis trop dégoûtée. Mais je suis contente qu'on ait pu se rapprocher avant qu'elle ne parte. Comme elle m'a dit, j'aurais au moins pu me faire une vraie pote dans ces études.
Vous voyez ce moment où on vient juste de finir ses exams, qu'on a reçu les résultats et qu'on a trop envie d'en parler avec ses potes et le fameux "alors???", bah je l'ai vécu avec personne de mon univ mdr
Fin bon au moins S me l'a demandé aujourd'hui, mieux vaut tard que jamais on va dire?
(12/08/2022)
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tombeedanslpanneau · 6 years
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Un jour sans fin
Le voyage en train de nuit de Tampere à Rovaniemi donne le ton : même sous des latitudes encore tempérées, le soleil a cessé de se coucher. À travers la vitre, je suis fascinée par la palette intense des couleurs du ciel, camaïeux d'orange, de violet, de bleu. Il est minuit passé et ce crépuscule enchanteur semble infini.
Quand je débarque à Rovaniemi lundi matin, la météo est peu engageante, une première depuis bien des jours. Pas trop de questions à se poser sur la route à prendre : il n'y en a qu'une, l'E75. Ça ressemble un peu à une autoroute, mais ça dessert aussi bien les "villes" (évoquant le Klondike) que des cabanes posées çà et là. 
De temps en temps, notamment à l'approche des bourgades, un bout de piste cyclable servant également aux piétons me fait l'honneur de sa présence. Mais la plupart du temps, ma place est sur la chaussée avec les autres. J'abats 140 km ce premier jour, en cumulant mes plaies d'Égypte lapone. Traversée fortuite du village du Père Noël : fait. Pneu de camion qui éclate dans des gerbes de caoutchouc brûlé au moment où il me double : fait. Vent de face glacé et humide sur les 30 derniers kilomètres de l'étape : fait. Je m'étonne encore de la quantité de déchets qu'on trouve dans cette nature paisible : débris automobiles, poubelles de fumeurs et autres canettes jonchent les fossés au milieu des boutons d'or et des bruyères.
En arrivant à Sodankylä ce soir-là, j'espère que la suite du voyage en Laponie sera plus enthousiasmante... Je suis immédiatement exaucée. 
Je connaissais cette ville pour son festival du film du soleil de minuit, qui se tient tous les ans à la mi-juin. Heureusement pour moi, le festival ne commence que 3 jours plus tard et il n'y a donc pas encore foule dans les "rues" : 10 000 chalants quand même sont attendus pour les festivités.
Sur le GPS, j'ai repéré un "kota" près du lac. Il s'agit d'un grand abri de forme circulaire - souvent public - qu'on trouve dans les zones naturelles, près des sentiers. Il contient de grands bancs de bois autour d'un foyer central, et peut être accompagné d'une cabane à part où est stocké le bois pour le feu, et d'une autre proposant des toilettes sèches. Le tout est apparemment entretenu par les lutins, et sert de lieu de passage où les promeneurs viennent se réchauffer quelques minutes, et où les randonneurs peuvent trouver refuge plus longtemps. L'endroit me plaît, le feu est déjà allumé, et je décide d'y passer la nuit pour m'éviter d'avoir à déplier et replier la tente sous la pluie qui s'est confirmée. Quelques minutes plus tard, un groupe de jeunes arrive, se baigne dans le lac - à poil évidemment - et s'installe autour du feu pour faite griller des saucisses de tofu (ah, les jeunes). Il faut bricoler une brochette à grillade avec une branche, et mon Leatherman se rend une nouvelle fois utile. La conversation s'engage en anglais, et je découvre que mes visiteurs sont des étudiant•e•s de Turku qui sont bénévoles durant le festival. Isa, Johannes et les autres m'apprennent le terme finlandais qu'ils trouvent le plus amusant : "snapsikuksa", sorte de shooter lapon, tasse miniature en bois pour boire du schnaps. Je leur avoue qu'à mes oreilles, tous les mots finnois sont amusants car ils sont très éloignés de ce que je connais, et que l'accentuation de la première syllabe donne l'impression que les gens chantent au lieu de parler. Les jeunes sont curieux de mon trajet, et pour un prochain voyage hors des sentiers battus, Johannes me conseille de visiter Mourmansk. Sur ces entrefaites rapplique Anja, une Berlinoise que j'avais aperçue dans le train, et qui a mis le festival au menu de ses vacances finlandaises. Elle a posé sa tente pas loin et vient retrouver la petite équipe dont elle connait déjà Isa. Bien que nous ayons toutes les deux mal dormi dans le train la veille, nous discutons longtemps, en anglais toujours, de photographie, d'artisanat finlandais, d'îles écossaises, d'Édouard Louis qui en a fini avec Eddy Bellegueule, et de couteaux Laguiole.
Après une nuit fraîche mais réparatrice, je reprends la route vers le nord. Il fait 5°C et le point positif est que ça rebute les moustiques. Ma panoplie cycliste est inventive : je superpose leggings et jogging en bas, manches longues et double polaire en haut, grosse écharpe autour du cou, bandeau torsadé de Maman sur les oreilles et lunettes de soleil de rigueur. Il est certain que je ne ressemble pas aux clichés chics de Capa à Gstaad, mais la technique de l'oignon continue de faire ses preuves.
Pour cette journée froide mais ensoleillée, les paysages changent progressivement : le relief donne de beaux points de vue sur les montagnes et les lacs environnants, alors que j'avais jusqu'à présent plutôt traversé des forêts de sapins et de bouleaux sans horizon. En fin de journée, je rentre en pays Sami et me pose pour la nuit dans un superbe kota.
Mercredi, à la fraîcheur s'ajoutent quelques flocons qui reviendront épisodiquement au fil des kilomètres. Les paysages sont encore plus beaux que la veille, et le majestueux Inarijärvi, l'immense lac qui borde les villes d'Ivalo et Inari (Anar en langue Sami), me subjugue par ses eaux translucides et ses chapelets d'îlots boisés.
Question ambiance sur la route, ce n'est pas tellement l'abondance de vélos. Plus ou moins en franchissant le cercle polaire, j'échange quelques paroles avec un retraité anglais qui redescend du Cap Nord, avant de retrouver son fils qui descend, à vélo aussi, au Cap (Sud, Afrique du). Il est ravi de mon coup de sonnette et de papoter quelques minutes. Il me faudra près de 350 km pour croiser d'autres cyclistes équipés pour le voyage, dans le sens de la descente toujours. Les motards continuent de me saluer, et je continue de maudire des camping-cars finlandais qui ne se déportent pas quand ils doublent.
Malgré le ciel changeant, mon panneau solaire travaille à plein régime et me permet de recharger le portable (essentiellement pour les photos et pour confirmer qu'il n'y a pas de ravitaillement avant 100 km), la liseuse (Les Hauts de Hurle-Vent me tiennent en haleine depuis le départ) et surtout le lecteur mp3 : les Pink Floyd m'avaient accompagnée divinement dans les forêts suédoises et une alternance entre Noir Désir et les Beatles est parfaite sur le bitume lapon.
En redémarrant jeudi matin, je rattrape Jean-Marc, un cycliste parti de Paris fin avril, qui fait plus ou moins le même trajet que moi (à ceci près que lui s'est farci à vélo la traversée de la Finlande depuis Helsinki). Nous roulons ensemble près de 300 km, jusqu'à l'entrée de la péninsule de Nordkinn ; lui va prendre l'express côtier pour le Cap Nord, et moi je reste de ce côté explorer d'autres finistères.
Nous passons la frontière norvégienne en traversant la Tana à Utsjoki et longeons le fleuve sur des dizaines de kilomètres avant d'atteindre son embouchure : premier fjord norvégien, assez proche d'un glen écossais. Nous bifurquons alors plein ouest, pour prendre la seule route qui existe ici. Durant plus de 50 km, ce sera une alternance de montées et de descentes sous la houlette d'un vent taquin. Si nous ne grimpons qu'à environ 450 m d'altitude, les paysages là-haut sont puissants : les sommets rocailleux se mêlent à des monts arrrondis couverts de bouleaux, les névés dessinent des formes poétiques sur les parois et les lacs scintillent sous le soleil lorsqu'il fait enfin son apparition en fin de journée. Les véhicules se font rares sur cette portion, et c'est doublement tant mieux : le vent latéral rend le contrôle des vélos compliqué en montée comme en descente... 
Au redémarrage du petit camping ce samedi matin, le soleil a sorti tous ses rayons et enlumine la route en corniche et les maisons de bois éparpillées le long des anses d'un bleu somptueux. Les troupeaux de rennes traversent tranquillement la route, avec leurs floppées de petits à l'allure gauche mi-faon, mi-chevreau.
La couleur de l'eau me donne envie de faire trempette, et le programme de mes activités sur cette péninsule septentrionale reste à écrire...
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