Tumgik
#parce que pour lui apparemment ça ne va plus depuis que je lui ai parlé de mes doutes y a 3 semaines
moonchiesim · 1 year
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Été 1889, Brindleton Bay
Cher journal, Mon mari est un homme charmant. Je le savais parce qu'il m'a fait la cour pour deux années pleines avant les épousailles, mais de vivre ensemble m'a vraiment fait comprendre quel bel homme j'avais là. Joséphine Lennox. Ça sonne bien, non ? Mon père, Jean Baptiste Abbot, il est chimiste et il sait des choses. Il a dit du grand bien de François Xavier, parce que le défunt père de mon mari était vétérinaire, alors son fils a hériter de son intellect, de toute évidence, et que nos enfants seront vifs d'esprits, eux aussi. Je n'ai pas l'habitude de notre petite vie, mais c'est pas si pire. Tu sais, mon journal, la vie à Windenburg avec maman et les petits me manque un peu, mais j'apprécie de m'occuper d'une maison, même si elle tombe de partout et que même les lapins me cherchent la bagarre !
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Automne 1889, Brindleton Bay
Cher journal, J'ai appris que j'attendais un enfant. Les nausées n'ont pas trompé Mrs. Reed, qui vient juste de donner naissance à des jumeaux. Des jumeaux ! Ô Seigneur ! Je prie le ciel chaque fois que je repense aux hurlements qui ont déchirés le ciel cette nuit-là où elle a donné naissance. Est-ce si terrible de donner naissance ? Quand je pense à mon ventre qui s'arrondit drôlement vite, je ne peux m'empêcher de me demander qui se cache là-dedans, et quel nom je vais bien pouvoir lui donner, à ce petit-là. François Xavier propose Séverin si c'est un garçon et Gabrielle si c'est une fille. Je lui ai dit que Gabrielle était le nom de ma cousine, et j'ai cherché des inspirations dans le journal en allant faire les courses. Je n'ai pas encore d'idée.
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Été 1890, Brindleton Bay
Cher journal, Au moment de perdre les eaux, j'étais en train de laver le linge. La bassine sentait bon la pomme, c'était une recette de la propriétaire du magasin général. J'ai accouché sur le plancher de cuisine parce que j'avais trop mal pour me rendre ailleurs. François Xavier était au travail, il est ingénieur sur un chantier naval du port. Je me souviens que j'avais du mal à me concentrer assez pour réfléchir qu'il fallait que je pousse plus fort, plus vite avant qu'il ne rentre, parce que j'avais sali le plancher. Je m'excuse pour ma grossièreté, ô journal ! Je ne devrais pas raconter ces bêtises. J'ai donné naissance à un magnifique garçon qu'on va appeler Séverin, comme le voulait François Xavier.
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Séverin Lennox, né un samedi d'été 1890
Cher journal, Séverin demande beaucoup d'attention. Il pleure souvent, il mange beaucoup, il salit tout. Je suis constamment épuisée, mais je suis heureuse. Oui, je suis heureuse, voilà. François Xavier m'a parlé de son grand projet qu'il se gardait d'aborder depuis quelques mois avant la naissance de Séverin. Je voyais bien que quelque chose lui trottait en tête, mais il m'en faisait des mystères. Apparemment que le gouverneur de Chestnut Ridge offre des terres à prix modique pour les familles désireuses de se faire pionniers de cette région encore mal débroussaillée. J'ai dit à François Xavier que le train s'y rendait même pas pour déposer des denrées, et lui a répondu que c'était prévu, et que même Chestnut Ridge prévoyait de bâtir la première centrale hydroélectrique de tout le pays. Ça dirigerait l'électricité vers les ménages, et on aurait plus à aller en ville pour en faire usage. L'eau courante était en voie d'être installée aussi, comme ici à Brindleton Bay, et le train... Ça viendrait certainement avec les rumeurs de la centrale. Il en a parlé avec tellement de passion, et il a dit que nous ferions beaucoup d'argent grâce à son poste d'ingénieur dans ce chantier-là. En plus, il a dit que là-bas, il y avait une école pour Séverin, comme ici à Brindleton, et une église catholique. Ça m'a un peu rassuré, surtout qu'il a dit qu'on pourrait emmener nos poules et notre chèvre. Jamais sans ma chèvre, que je lui avait dit. Ça fait qu'on est en train de tout mettre dans des valises. Séverin aime pas trop le chahut que ça fait, mais on a pas le choix de le barrouetter un peu, le pauvre petit. Il va s'y faire.
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Printemps 1891, Brindleton Bay
Cher journal, C'est notre dernière journée à la maison de Brindleton Bay. Mrs. Reed est venu nous saluer et nous souhaiter bonne route. Ça faisait un bail qu'on l'avait pas vu, mais nous nous écrivions. Elle avait ses deux bouches à nourrir, c'était le double de mes tâches, alors je comprenais tout à fait qu'elle ne m'ait pas visité dans ce temps-là. François Xavier est plus détendu depuis qu'il a pris le dernier jour en congé pour s'assurer de bien fermer la maison et d'avoir tout en main quand on va partir, tôt demain matin. Un certain M. Richard va nous conduire jusqu'à Chestnut. François Xavier dit que c'est notre voisin le plus proche, et aussi qu'on va être la maison la plus avancée dans la ville, à ce qui paraît. Je commence à avoir hâte de partir, parce que la maison a pas l'air normale, dans toutes les boîtes et les valises. Le printemps est frais, mais il fait majoritairement beau, ce qui est rare par ici. La prochaine fois que je vais t'écrire, ô journal, nous nous serons établis à Chestnut. Je te donne des nouvelles bientôt.
Début d'un decade challenge qui débute dans les années 1889-90 dans un cadre québécois mêlé à l'univers des sims, et joué dans la save file de @antiquatedplumbobs 💛🌞
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Amour Sucré: Alternate Life: Armin Episode 3 (SPOIL)
Bonjouuuur/Bonsoooiir mes petites loutres, Aujourd'hui, c'est le moment de vous partager mon avis sur l'épisode 3 d'Amour Sucré Alternate Life Armin ! Et oui, je vais encore jouer la rabat-joie car il y a des choses qui m'énervent encore et toujours dans le scénario.
Le début, était mignon sans plus. Enfin surtout avec beaucoup BEAUCOUP de tensions sexuelles et d'allusions. Enfin bref, normal pour un couple d'ex qui se plaisent toujours mutuellement. Ensuite, vient le moment avec Alexy. J'avoue que je n'y ai pas pensé mais elle n'a parlé ni à Alex, ni à Rosa de ce qui s'est passée. Alors que se sont ses meilleurs amis. Elle a complètement zappé, pour retourner dans les bras d'Armin à jouer les amis avec affection ++ Puis le truc qui m'énerve car encore ils font le coup de: "oh là là, faut pas qu'on le dise qu'il se passe quelque chose entre nous."
Sinon...Bah non, en fait rien.
Alex serait super content, et Rosa un peu moins mais elle comprendrait. Puisqu'ils ont 22 PIGES PUTAIN DE MERDE !!! Cela sert à quoi, de le cacher bordel de cul ! Encore dans HL okay parce que tout le monde étaient gamins. Mais là....
Heureusement qu'après Alex finit par les griller, grâce à Armin. Suivi du moment drama où elle dit que finalement, elle ne voulait pas que ça se sache parce qu'elle ne sait pas où ils en sont...Bla.Bla.Bla.
Arrrrgh qu'elle me gonfle ! Si tu ne sais pas où tu en es et de ce que tu ressens, alors pourquoi tu l'embrasses ? Pourquoi tu veux passer tout ton temps avec lui ? Pourquoi tu veux finir dans son lit ? Pourquoi tu ne fais que penser à lui ? HEIN ????! Et tu vas me dire, que tu ne ressens rien pour lui ? Que tu ne sais pas, que depuis le début tu veux être en couple avec lui ? Mais arrêtez de nous prendre pour des imbéciles !!!
Et là c'est le pompon sur le gâteau, elle dit: "Je n'ais pas vraiment l'impression que nous sommes ensemble, tu vois ?" En même temps, MEUF, tu l'as dis toi-même que tu ne voulais pas que vous soyez un couple officiel !!!! Et vas-y qu'elle en rajoute une couche en disant que ce qu'ils font est une période de "test". Pour moi, c'était évident qu'ils se côtoient en étant ensemble. Mais de prendre les choses lentement. Pas à devoir se cacher des autres et de leurs amis. Comment elle manque de confiance en elle, c'est abusé. Tu n'as pas à devoir te justifier sur la nature de la relation avec quelqu'un auprès des autres. Cela ne regarde qu'elle et Armin ça nous sommes d'accord. Mais après ils jouent quand même les couples à l'extérieur en passant du temps ensemble. Alors, en quoi c'est vraiment nécessaire d'avoir voulu jouer la carte de la discrétion ? De trouver l'excuse bidon, de : "je ne veux que partager des moments avec toi ! Sans interférences d'Alex ou de Rosa." Elle passe pour la fille, qui n'en a rien à faire des sentiments d'Armin et ne veut que ce qu'ELLE veut. Et en plus de ça, de mettre de côté ses amis et dire du mal d'eux en les utilisant comme excuse. Mais en plus, de prétendre savoir ce que Armin ressent envers elle ????! Armin qui me donne un espoir d'un personnage sain d'esprit, qui dit et assume totalement qu'il ressent bien plus qu'elle ne le pensait. Et qui lui dit qu'il l'aime toujours et qu'il comprend sa méfiance et sa prudence. Je le dis clairement: Sucrette ne mérite pas Armin. Elle a besoin de se reprendre, de réapprendre à se faire confiance. Parce que tu ne peux pas, être en couple si tu ne te fais pas confiance. Et surtout d'être honnête envers toi-même.
Le moment inutile, de comment manger un cupcake...ON S'EN FOUUUUUT PUTAIN !!!!
La tenue...La tenue BDSM, qui...Qui veut dire très clairement ce que ça va donner. Armin ne va pas lécher que du glaçage de cupcake. *tousse* *tousse*
Et le concours de cupcake, avec Clémence qui fait des attouchements à Armin. Il peut clairement lui dire de reculer, mais apparemment il faut que l'on passe pour la jalouse de service...
Puis le moment vient, avec le parc et l'illustration. Je la trouve super, et ai bien aimé le moment. Même si au final, la Sucrette telle une girouette semble maintenant penser que finalement elle veut être avec lui. Et encore, elle lui re liste tout les trucs à ne plus faire entre eux etc. De quoi bien gâcher le moment...Mais j'ai préféré cette fin, que la deuxième avec la scène explicite...Histoire de rendre la relation encore plus toxique qu'elle ne l'était. Heureusement qu'ils nous ont laissé le choix, sinon clairement j'aurai arrêté de continuer à suivre l'histoire. Je déteste, ce genre d'attitude en rendant jaloux/jalouse son ou sa partenaire. Il n'y a pas la scène passionnelle et romantique comme dans les autres histoires d'Alternate Life. Et ça c'est vraiment dommage… Voilà mon avis sur cet épisode. N'hésitez pas à me dire ce que vous en aviez pensé. Je vous retrouve, très vite et prenez soin de vous ! See ya ! <3
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maviedeneuneu · 2 years
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Cette sensation d'être tellement triste que j'ai l'impression d'en avoir du mal à respirer ça ne m'avait absolument pas manqué
Jme sens un peu démunie, je sais pas trop vers qui me tourner pour en parler, et en même temps c'est que je crois que j'ai pas le coeur à vraiment en parler non plus
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sammyjomcl · 3 years
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Voilà la première partie de "Moments oubliés". Il s'agit de petits instants qui prennent place à différents moments de l'histoire. Ce sont des petites choses que j'aurais aimé voir sur le jeu. On commence avec un moment qui prend place pendant le dernier épisode de Campus Life et ensuite on retrouve Nath à la fin de Love Life. La seconde partie viendra plus tard. J'ai déjà du tout réécrire car j'avais perdu ma première version... j'écris sur mon tel donc il y a parfois des coquilles, j'en suis désolée. J'aurais peut-être pu étoffer un peu mais je pense que ca sera déjà pas mal. Si jamais vous avez le courage de me lire, n'hésitez pas à me faire un retour ici ou sur mon topic d'histoires du forum. J'ai très peu de retours sur mes dernières histoires, c'est un peu triste mais bon de tout façon ces moments oubliés vont signer la fin de mes écrits sur Nath. Bonne lecture!
Moments oubliés - 1ere partie
- Je n'ai pas besoin de ces livres pendant mon stage... je vais les laisser ici. D'ailleurs Blanche adore se coucher dessus. Je vais sûrement retrouver des poils blancs partout!
Je n'écoute qu'à moitié pendant qu'une tornade prend place dans mon appartement. Su' va laisser quelques affaires ici avant de partir dans moins de deux semaines pour son premier stage. Mais ce qui me soucie le plus, c'est lui annoncer mon choix de carrière. Je garde le secret depuis un petit moment...
- A ton avis Blanche, il pense à quoi ton maître depuis quelques jours?
- Huh?
Je suis sorti de mes pensées par cette remarque. J'essaie de trouver les mots justes pour lui dire... je retarde sans cesse l'échéance, ça devient pathétique.
- Nath, tu veux que j'aille préparer le repas?
- Ça peut attendre... je dois te parler.
- Tu es enfin prêt ? Je peux encore attendre un peu si tu as besoin d'encore un peu de temps.
Je sais qu'elle a bien vite remarqué que je tourne autour du pot depuis quelques temps. Je me dois d'être honnête. Elle vient s'asseoir près de moi. Ses doigts parcourent légèrement les miens. Je prends une grande inspiration.
- Inspecteur de police.
- Pardon?
- Je me suis inscrit à l'école de police. J'espère devenir un jour inspecteur.
- ... Inspecteur Carello ? La classe!
J'essaie de deviner ce qu'elle pense vraiment de cette information derrière le sourire qu'elle m'offre.
- Tu seras parfait Nath. Tu es un bosseur, je suis sûre que tu y arriveras vite. J'ai bien vu que tu avais été impressionné par l'inspecteur qui t'a aidé à te sortir de tes histoires. Tu es droit et juste, tu feras sûrement une bonne recrue. Et Agatha Christie sera sûrement fière de toi!
Je ne sais pas trop quoi dire. Son soutien est primordial et savoir qu'elle croit autant en moi n'a pas de prix. Je doute toujours de moi, j'ai tant pris les mauvaises décisions par le passé...
- Tu sais que... ça ne sera pas facile. Ça demande pas mal de boulot et ce n'est pas... sans risques. Dans mes livres, tout est plutôt simple après le dénouement final mais là ça sera pour de vrai.
- Je... je sais. Je me doute qu'il y aura des moments difficiles. Mais on fera de notre mieux. Et si c'est ce que tu veux, je serai là autant que possible.
- J'ai beaucoup parlé avec Éric et... il pense aussi que je peux trouver ma place dans cette voie. Il sera là pour m'épauler. Je lui dois beaucoup au final.
- Je pars en stage plus sereine... tu vas avoir beaucoup de travail aussi... on essaiera de se conformer à notre plan pour se voir certains week-ends et se parler dès que possible. J'ai déjà hâte d'être dans un an pour qu'on emménage ensemble. Et pour te voir en uniforme!
Elle m'embrasse et se lève.
- Je pense que Blanche va essayer de rentrer dans mes cartons de vêtements, je dois surveiller ça. Blanche, tu peux sortir, viens féliciter ton maître même s'il ne m'a demandée en mariage!
- Quoi?????
- Haha c'est juste que... tu étais si nerveux depuis quelques temps, je voyais bien que tu essayais de me parler et que tu hésitais. Ça me faisait un peu rire d'imaginer que tu te préparais à me poser la grande question, même si je savais qu'il s'agissait d'autre chose alors j'en ai parlé à Blanche! Je pense qu'elle aussi a un peu rigolé !
Elle me lance un clin d'œil et s'en va trouver Blanche en riant.
Si tu savais Su'... j'ai déjà pensé à te poser cette question. Nous nous sommes retrouvés et je sais que ma vie est à tes côtés. Il m'est apparut totalement normal d'envisager cette possibilité. Je n'aurais jamais cru ça possible il y a encore quelques mois. Mais j'apprends à faire les bons choix. J'ai au final seulement proposé que l'on vive ensemble. Ce n'est que la première étape. Nous sommes au début de notre vie à deux et quand le moment sera opportun, je te demanderai de m'épouser. Ça me laisse un bon moment pour préparer tout ça.
****
Je n'arrive pas à dormir. Je regarde Su' qui a fini par s'endormir. Après les douloureuses révélations sur les intentions de celui que je croyais être mon ami, nous avons tout mis de côté et passé une bonne partie de la nuit dans les bras l'un de l'autre. Après avoir passé quelques mois à seulement se croiser, ce moment ensemble était simplement divin.
Je me lève du lit pour me prendre à boire. J'ai presque envie de me faire un café mais bien vite je sens la col��re revenir car rien que de penser café me fait penser à LUI. Et à ce rythme, j'aurai plus besoin d'un punching ball plutôt que d'un café.
Comment a-t-il pu tomber amoureux de ma compagne? Il s'attendait à quoi, à la séduire, emménager avec elle et me laisser là à les féliciter ? Après toutes ces années je pensais le connaître pas mal... je n'ai pourtant rien vu arriver. Comment j'ai pu passer à côté de ça? Je voyais bien qu'il n'était plus tellement affecté par sa rupture mais de là à imaginer qu'il avait des sentiments pour Su'... et merde, je vais devenir comme Castiel à imaginer qu'on ne peut faire confiance à personne.
J'ai presque envie de l'appeler maintenant au beau milieu de la nuit pour lui demander des explications. Mais je suis bien stupide au final... il essaie de refaire sa vie... il développe des sentiments pour quelqu'un... pourquoi penserait-il à moi ? Je suis peut-être trop naïf de me dire que parce que moi je ne pourrais pas faire ça à un ami, cela doit être réciproque.
Je sais que Su' a du succès, que les gens l'apprécient assez vite. C'est aussi important dans son travail. Et je sais qu'il n'est pas forcément facile de contrôler ses sentiments. Su' est bien arrivée dans ma vie de cette façon. Je ne m'attendais pas à avoir des sentiments pour elle au lycée vu ma situation familiale compliquée, je ne m'attachais à personne. Et pourtant je n'ai pas pu m'empêcher de poser mon regard sur elle dès que je la voyais.
Je sais que je réagis toujours excessivement quand il s'agit d'elle. Il ne s'est rien passé entre elle et Éric et c'est le plus important. Mais le goût de la trahison est trop fort pour être oublié. Je ne sais pas comment on va pouvoir continuer à travailler ensemble. Il faudra qu'on parle et advienne que pourra.
Je vais aller me recoucher. Mais je vois mon manteau et je soupire lourdement. Je prends une boîte dissimulée dans une de mes poches. Je l'ouvre et le diamant brille même dans la semi obscurité de la pièce. Ce petit voyage en amoureux aurait dû être bien différent. Je m'apprêtais à préparer un bon repas pour Su' puis nous aurions passé un moment devant la cheminée. J'aurais bien attendu le bon moment et... j'aurais enfin fait ma demande. Elle aurait déjà la bague au doigt si tout s'était passé comme prévu. Mon beau plan a pris l'eau.
Je me prépare à lui demander de m'épouser depuis longtemps. J'y ai pensé un bon nombre de fois. J'ai trouvé la bague que je voulais il y a déjà plus d'un an. Je me demandais si je devais attendre son anniversaire ou Noël ou la Saint Valentin, à la plage, au parc... mais comme cette année a été éprouvante, je voulais lui faire une surprise pour qu'elle se détende et qu'on se retrouve. C'était bien parti pour que tout se passe parfaitement.
Je referme la boîte et la range soigneusement. Bague ou pas, c'est moi qu'elle a choisi et pas lui. Ce n'est que partie remise.
****
Zut, j'étais perdu dans mes souvenirs et je n'ai pas écouté grand chose de la réunion. Heureusement que le chef ne m'a pas tellement porté d'attention.
- Pour finir, je vous annonce, non sans regret, que notre collègue Ward nous quitte pour un nouveau poste...
Ah, l'annonce officielle. Personne ne s'y attendait apparemment.
- Vous avez beaucoup apporté à ce commissariat Ward, votre équipe avec Carello fonctionnait très bien. Cette énergie commune va nous manquer.
- Je sais que Nathaniel saura continuer dans cette voie, il est totalement opérationnel. Et au moins on ne me grognera plus dessus quand je vide le distributeur de cafés !
Tout le monde rigole avant de se tourner vers moi. Ah, je n'avais pas envie de m'exprimer.
- Je sais ce que je dois à mon coéquipier et je suis prêt à mettre autant d'énergie dans les prochaines missions, sachant qu'il fera du bon travail de son côté dans ses nouvelles fonctions.
Simple, sobre et vrai. Ne m'en demandez pas plus. Heureusement, tout le monde commence à parler de fêter son départ, ce qui met fin à la réunion.
Un collègue m'appelle avant que je ne puisse m'éclipser.
- Nath tu es dispo quel soir pour le pot de départ?
- Choisissez une date et je me débrouillerai.
Je me débrouillerai pour ne pas être là.
- Et ta copine elle connaît bien Éric vu le nombre de cafés qu'il prend au Cosy Bear, elle peut venir aussi!
- ...
Bah tiens. Il est tellement doué qu'il me touche où ça fait mal sans même le savoir.
- Elle est très occupée. Je sais juste qu'elle passera par ici dire merci aux nombreux collègues qui ont participé à sa campagne de financement.
- Elle a sauvé le café, c'est super, j'aurais bien aimé être libre pour la soirée !
Une collègue entend la conversation et se jette sur moi.
- Ah oui je voulais te demander !Crowstorm a fait un concert au café n'est-ce pas? Tu as des photos Nathaniel ?
- Euh... une seule je crois...
- Tu peux me montrer s'il te plaît?
Manquait plus que ça... je sors mon téléphone et bien vite les collègues font défiler les quelques photos prises ce soir-là. Je tends la main pour reprendre mon appareil quand la collègue sursaute.
- Mais... c'est ta copine! Elle montre la bague qu'elle a à la main!
- Carello, me dis pas que tu...
Je ferme les yeux, conscient que je suis foutu. J'arrache mon téléphone de leurs mains. J'ai pris plusieurs photos de Su' avec sa bague. Son sourire brille autant que la pierre à son doigt. Je n'avais absolument pas envie que quelqu'un voit ça et je prévoyais d'annoncer la nouvelle bien plus tard. Evidemment tout le commissariat va être au courant dans l'heure.
- Je suis désolé mais j'ai quelques dossiers à ranger! Je ne veux pas que ça traîne!
- Comme ça tu pourras courir retrouver ta fiancée !
Je ne réponds pas et attrape deux cartons remplis de papiers avant de disparaître dans la salle des archives, laissant le brouhaha des commérages derrière moi.
Je n'ai au final que peu de rangement à faire avant de mettre ces cartons de côté. L'opération Shark appartient désormais au passé.
- Une bonne chose de faite, n'est-ce pas ?
- ...
J'imagine que je ne pouvais pas éviter Éric jusqu'à son départ. Devant mon mutisme, il poursuit.
- J'ai cru comprendre que c'est à moi de te féliciter.
- Ne te donne pas cette peine.
- Nath, je te souhaite sincèrement un très beau et heureux mariage, crois-le ou non.
- Je te crois mais ça ne change rien. Quand j'ai prévu cette demande, je prévoyais déjà que tu sois mon témoin. Au final tu ne feras plus partie de nos vies et tu ne seras même pas invité.
Il soupire.
- Tu sais qu'il ne s'est rien passé n'est-ce pas? Je n'aurais jamais pensé avoir des sentiments de ce genre. Je m'en suis aperçu un peu tard. Su' m'a remis à ma place en bonne et due forme. Le mal est fait, je le sais mais ce n'était pas du tout ce que je souhaitais.
Je hausse les épaules.
- T'as juste foutu en l'air notre équipe et le respect que j'avais pour toi. Rien de bien grave, pas vrai?
- Tu sais très bien que je te considérais comme mon petit frère. Je sais que je faisais un peu plus figure paternelle pour toi et j'aimerais juste que cette histoire te serve à réaliser que tu as encore d'anciennes plaies ouvertes. Tu es un bon gars et je pense vraiment que tu es un bon inspecteur. Mais n'oublie pas de mettre définitivement tes anciens démons au placard. Ce n'est pas parce que j'ai merdé que le monde entier te décevra. J'apprendrai moi aussi de tout ça.
- ...
- J'ai pris quelques jours pour préparer mon départ, je vais aller vider mon bureau.
- Au revoir Éric...
Je le regarde un instant et je pense que rien d'autre ne doit être dit. Nous sortons de la salle des archives et nous nous dirigeons chacun de notre côté, lui vers son bureau, moi vers la sortie du commissariat.
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loplo-eldarya · 5 years
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Y e s, zuper, joie & bonheur
Ok, alors je commence à en avoir un peu ras le cul du bonbon rose là, donc pour ouvrir les yeux un peu à tout le monde on va dévoiler toute l’histoire.
Vous me connaissez peut-être, (ou peut-être pas, au pire on s’en fout) je suis une joueuse d’Eldarya sur le serveur FR, je gère le Markable Elda + quelques stylish etc.
Ce post, sera l’unique post de ce tumblr parce que j’ai quand même pas que ça a faire. Il sera évidemment en réponse à @sugariel, @party-time-with-sodariel ou je ne sais quelle autre personnalité qu’elle s’est inventée.
On va tout reprendre dans l’ordre, voulez-vous?
Je suis co-gérante sur le topic Ma Découverte Du Jour (MDDJ pour les intimes), c’est à dire que mon rôle est de faire en sorte que le topic reste ouvert en empêchant la création des conflits (bon ça a pas trop marché pendant un moment mais là ça va mieux, d’ailleurs merci les gars je vous aime). Donc, quand il y a un post qui ne respecte pas les règles, j’interviens en faisant un post pour demander au joueur d’éditer ou supprimer son post. Jusque là ça va, c’est le rôle d’un gérant de topic, on va pas partir en débat sur ça.
J’ai dû intervenir à plusieurs reprises pour les posts de Sugariel qui n’étaient pas dans les règles, dont une fois où nous avons parlé par MP:
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(J’utilise pas tumblr, je sais pas si c’est flou ou pas? Je met le lien >là au cas où jpp on dirait mes grands parents qui se servent d’un ordi )
Ok donc, mon dernier message elle l’avait clairement mal pris, pourtant je dit clairement que c’est un exemple (et je rappelle, exemple=quelque chose pour illustrer nos propos qui ne reflète pas forcément la façon de penser d’une personne). Quoi qu’il en soit, elle l’a mal pris, bon d’accord tant pis c’est pas la fin du monde, on passe à autre chose.
SAUF QUE NON, apparemment elle n’est pas passée à autre chose puisque à chacun de ses posts sur MDDJ, on avait le droit à une petite pique de sa part. Sacrément lourd, mais on bon en a fait abstraction.
Petit saut temporel de 2 mois un truc dans le genre: sur la section Champs des Ludis, Sugariel s’embrouille avec une joueuse sur un topic. Les deux ayant atteint les 4 avertissement, elles sont toutes deux bannies pour une durée de 2 jours. Et comme il est possible de le voir dans les règles de chaque section:
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La joueuse perd donc 2 de ses topics sur la Section Champ des Ludis, mais la modératrice en charge de la Section Jeu Eldarya (où se trouve le Fan Club d’Alajéa jusqu’alors tenu par Sugariel) ne ferme pas ledit topic, n’ayant pas vu le ban de Sugariel. A partir de là, l’histoire aurait pu s’arrêter là, tout le monde est content et tout va bien. MAIS NON, dès la fin de son ban de 2 jours, Sugariel viens poster sur MDDJ à la suite duquel j’interviens:
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(j’ai la flemme de tout héberger, si c’est flou c’est encore disponible sur le topic au pire).
A la suite de ça, Sugariel me contacte par MP, (je vous montre tout puisque la SCREEN QUEEN comme elle se fait appeler ne montre que ce qui l’arrange.
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(Sah c’est tellement flou, on dirait ma vision sans mes lunettes) >lien
Bref, comme vous pouvez le voir, dans mon dernier message je dis clairement à Sugariel que ses MPs me dérangent parce que je n’ai pas vraiment que ça à faire = S’il-te-plaît arrête d’essayer de me parler, je ne sais pas ça me semble assez logique? Apparemment non puisque le jour-même (ou le lendemain, je ne sais plus trop), elle fait un post sur le topic pour donner de l’amour sur le Champ des Ludis dans lequel elle me désigne comme une Tsundere. Je contacte donc Synder par MP pour lui demander si c’est possible d’intervenir (Sorry Synd, mais tes mps on déjà pas mal tournés donc bon :hahaacry:)
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A la suite de ça, Synder supprime donc le post en question et va MP Sugariel pour l’en informer. (C’est là où vous pouvez caser les MP entre Sugariel et Synder : >Ceux là Comment je les ai eu? Patience, on y vient après. )
Donc, déjà là, on a un problème: Sugariel s’insurge que Synd ai supprimé entièrement le post au lieu de simplement la prévenir par MP pour qu’elle edit son post. Sauf que si Synder a supprimé directement le post au lieu de supprimer simplement la partie qui parlait de moi, Sugariel aurait sû que ça venait de moi. Donc NON Synder n’a pas supprimé la totalité du post pour embêter Sugariel, elle l’a fait pour conserver MON anonymat pour éviter que Sugariel ne vienne me MP par la suite alors que j’ai demandé à ce qu’elle ne le fasse plus. Je ne sais pas, ça me semble assez logique comme manière d’agir? Pourquoi, en voyant le screen que Sugariel montre de sa conversation avec Synder, j’ai l’impression que personne ne se dit que c’était pour cette raison?
Bref, à la suite de ça, Sugariel retourne faire un post sur le topic de l’amour où elle se fout de la gueule de Synder (cherchez sur l’un de ses tumblr, elle l’a affiché), et se fait ban 15 jours pour ça. D’ailleurs en parlant du moment où elle l’a affiché, EVIDEMMENT elle ne parle pas de ce qui s’est passé avant, elle sors bien les choses de son contexte pour se poser en victime de la méchante Synder.
DONC pendant son ban de 15j, elle devait s’ennuyer un peu et à décidé de MP les 3/4 de la population eldarya (non non, pas uniquement ceux qu’elle avait déjà en ami, elle a AUSSI été DA des gens qui ne la connaissaient pas) pour faire tourner les screens de ses messages privés avec Synder (ceux dont je vous parle plus haut), dont moi (c’est comme ça que j’ai eu le screen du coup). Donc je lui ai répondu comme vous pourrez le voir sur le screen ci-après (mais partez pas maintenant, y a encore + drôle après)
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DONC SUITE A CA Sugariel screen cette conversation et l’envoie elle aussi à tous ceux qu’elle a MP avec la conversation de Synder. SAUF QUE, sinon ce n’est pas drôle, BIZARREMENT dans le screen qu’elle fait tourner, ça s’arrête à mon dernier message. Ah bah oui, BIZARREMENT le dernier message où elle dit qu’elle n’a rien contre moi (retenez bien cette phrase: ‘Mais soit. Je ne t’en veux vraiment pas’ c’est important pour la suite) et que je suis un “modèle” elle ne le montre pas (non pas que je me prenne pour un modèle, demandez à n’importe qui je dis moi même que traîner avec moi n’apporte pas que des bonnes choses). Et du coup, ce même screen là (sans son dernier message), elle l’envoie aussi à Synder pour me signaler puisqu’elle trouve mes propos insultants. Oui je n’y suis pas allée de main morte, mais il n’y a aucune insulte que je sache. BREF, c’est à ce moment là que Synder réponds le “Les screens sont falsifiables en ne constituent pas de preuve” duquel Sugariel s’insurge encore une fois. MAIS C’EST FOU parce que quand bien même Sugariel n’a pas falsifié son screen, elle a omis un message. Donc Synder avait bien raison après tout. Mais encore une fois, BIZARREMENT Sugariel ne parle pas de ça.
B R E F, la suite.
Pendant son ban de 15j elle continue de faire tourner des MPs aux autres etc et ça a la limite je m’en bat la race mais d’une force, moi tant que je n’ai plus affaire à elle je suis contente vous voyez. SAUF QUE ce qu’elle oublie de dire aussi, c’est qu’elle a continué a MP Synder! Plusieurs fois, plusieurs jours, y compris des MP où elle la menaçait! Comment je le sais? Parce que les modérateurs sont des êtres HUMAINS et non pas des robots, qui ont le droit de s’exprimer. Et d’ailleurs j’aimerais saluer ça, Synder se fait emmerder depuis au minimum un mois, et pas UNE SEULE FOIS elle a montré des screens de sa conversation avec Sugariel publiquement, pas UNE SEULE FOIS elle ne lui a manqué de respect dans les MPS que Sugariel montre. Et ça personne ne le soulève.
DONC Sugariel MP Synd pendant ses 15j de ban, elle la menace, mais il n’y a pas que Synder qu’elle va emmerder. Et puis quand l’administrateur MrZelis qui est chargé d’ “échanger” avec les modos (sorry je sais pas comment définir ça, mais en gros c’est l’admin qui est en contact avec les modos quoi) va MP Sugariel pour lui demander de se calmer (là encore je ne sais pas trop, je n’ai pas les MPs mais je me doute que Sugariel va bien finir par les montrer non? Si au passage tu pouvais montrer la totalité des MPs et pas que ceux qui t’arrangent, ce serait cool, merce ~) elle le menace lui aussi :thumbsup:
DONC suite à ça, les 15j passent, Sugariel est déban, et madame organise sa garden party sur le forum (constitué d’un post sur MDDJ, d’un post sur les balais fringuants de la Section Jeu Eldarya où elle se signale elle même et d’un post sur les balais fringuants de la section Champs des Ludis si j’ai bien compris, je sais plus trop c’est des screens qu’on m’a montré moi je bossais mes cours pendant ce temps là), vous pouvez encore une fois voir ses posts sur ses tumblr, mais comme il commence a y avoir pas mal de conneries sur ses trucs je vous mets les liens directement: >Celui sur les BF du CDL> Celui sur les BF des Jeu Eldarya > Celui sur MDDJ
BREF, donc après ça, elle se fait bannir définitivement du forum. D U  F O R U M je l’écrit bien gros pour que ça se voit bien. Bannir du forum = encore accès au jeu, aux MPs, à la gare robe etc. La seule chose a laquelle elle n’avait plus accès était donc le forum. Mais elle dit qu’elle a pas accès a ses mps, elle ment pas sur ça quand même Mais non elle ne ment pas! Elle omet juste de préciser un petit truc: Madame, après s’être fait bannir définitivement du forum, à a nouveau MP MrZelis pour le menacer. Ce dernier lui a donc retiré l’accès à sa messagerie pour que ça ne recommence pas.
Donc, madame se fait bannir définitivement, elle viens raconter sa version sur Tumblr et sur Facebook, d’ailleurs je vais vous mettre les screens de ses posts facebook tiens:
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Vous vous souvenez du ‘Mais soit. Je ne t’en veux vraiment pas’ ? Ca a l’air d’une personne qui ne m’en veux vraiment pas? Est-ce que, en voyant sa réaction maintenant, vous comprenez pourquoi moi, en voyant ses posts d’amour pour moi, je ne pouvais pas croire que c’était sincère?
DONC EN CONCLUSION (oui c’était long, mais elle fout tellement le bordel l’autre que pour replacer les choses dans leur contexte ça prends 3 plombes)
Eldarya est un fucking jeu. Ce sont des PIXELS, et ça j’ai l’impression que ça ne rentre pas dans le crâne de tout le monde. Si moi je me fais bannir, je ne perds pas 1 topic, non, moi j’en perds 6. Et qu’est-ce que je fais du coup pour ne pas me faire bannir? Je me tiens à carreaux, c’est tout. Et quand je dépasse les bornes, je m’excuse. Pourquoi? Parce Eldarya est UN FUCKING JEU. Il y a des règles sur ce jeu, il y a des règles sur le forum. En postant sur le forum, on accepte AUTOMATIQUEMENT de respecter les règles. Et si on ne veux pas les respecter? Eh bien on ne poste pas, c’est aussi simple que ça.
On parle d’une fille qui, a 23 ans, ne trouve rien de mieux que d’aller insulter de tous les noms des personne qu’elle ne connaît pas, pour une raison qu’elle a elle même PROVOQUE, c’est à dire le bannissement du forum d’un JEU.
On parle d’une fille qui adapte son comportement en fonction de la couleur de peau de la personne qu’elle a en face d’elle (ah vous ne l’avez pas remarqué? Relisez les MPs qu’elle a eu avec moi).
On parle d’une fille qui ose se comparer a des grandes personnalités historiques qui ont changé le monde comme Rosa Parks, alors que la seule chose qu’elle a fait c’est foutre le bordel sur un JEU et maintenir en vie un topic pendant 4 ans?
On parle d’une fille qui se plaint de ne plus être sur Eldarya alors qu’elle a ELLE-MÊME supprimé son compte? (oui parce qu’elle veut faire croire que son compte a été supprimé, mais s’il avait été supprimé elle n’y aurait plus accès du tout, c’est elle qui a entamé la procédure de suppression)
Et ça ne choque personne? Il y a quand même des gens qui la soutiennent? Vraiment ça me dépasse.
Je ne dis pas que je détiens la vérité absolue, c’est même tout le contraire. Je ne suis pas objective, mais elle ne l’est pas non plus. Au moins là, vous avez la version des deux côtés de l’histoire, et vous n’aurez pas la version de Synder parce qu’en tant que modératrice, elle se refuse à montrer quoi que ce soit de ce qu’elle a pu avoir comme conversation avec Sugariel parce que le principe de messages privés, c’est que c’est privé.
Alors vas y Sugariel, appelle moi grand méchant loup, connasse ou salope, fait ce que tu veux, les autres soutenez la autant que vous voulez. Mais arrêtez de venir nous emmerder avec cette histoire sur le forum. Le forum c’est un endroit où il y a une putain de bonne ambiance, n’allez pas nous casser les couilles parce qu’une raciste de 23 ans qui se prends pour une princesse et pour la voix du peuple a décidé que ce n’était pas juste de se faire punir pour du harcèlement.
Croyez là ou non, mais gardez en tête qu’elle ne montre et ne parle que de ce qui l’arrange, quand bien même elle dit n’avoir rien a cacher et tout montrer.
Vous pouvez parler de cette histoire AUTANT QUE VOUS VOULEZ, faites vous plaisir, crachez sur mon dos si ça vous plaît et si ça vous fait vous sentir mieux, mais restez sur Tumblr ou sur Facebook.
EDIT: Mais vas-y, viens sur le discord, je t’assure tu y seras bien reçue. Regarde je te met le lien juste là si tu veux: https://discord.gg/Z6zBA7F
Et je n’ai aucun problème à dire ici ce que j’ai dit sur Discord: Tu n’as que ça a foutre de tes journées pour t’amuser à faire ça, j’espère pour toi que ta situation s’arrangera parce que ça en deviens triste à ce niveau là.
Ah et « le copinage » comme tu l’appelles, je te rappelle que les modérateurs ne sont pas des robots et ont le droit de s’entendre avec d’autres joueurs. Peut-être que si tu ne l’avais pas spammée, ni menacée, ni floodé dans sa section, elle t’aurais répondu autrement.
Et je te rappelle au passage que si, adapter son comportement en fonction de la couleur de peau de son interlocuteur, c’est du racisme. Dire que tu ne l’es pas parce que tu tenais le fan club d’Alajéa, c’est comme dire “mais non je ne suis pas raciste j’ai un ami noir”.
Merci.
PS: Sorry but I’m too lazy to translate everything, please use Google Translate if you don’t understand French nwn’
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abridurif · 5 years
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Il est parti
Il m’arrive de couper la parole. Oui. Il m’arrive de couper le temps par la parole. Aussi. Il m’arrive de parler trop. Oui, aussi, souvent. Il m’arrive de m’en vouloir. Après coup. Oui, tout le temps. Je me dis alors que j’ai trop parlé. Ne sais plus trop ce que je leur ai raconté. Après une soirée trop arrosée, je peux très bien ne pas parler pendant plusieurs jours d’affilée. Essoré. Ne plus entendre aucune voix, si ce n’est celles qui me parviennent par le canal de la radio. Ce qui n’empêche pas qu’à la prochaine sortie, c’est reparti, je ne résiste pas, un flot de paroles, de la bouillie, ça peut tomber sur n’importe qui, le premier venu, celui qui n’a rien demandé, je lui tombe dessus et lui parle jusqu’à ce qu’il trouve un prétexte pour se dérober. La nausée. À cet instant, c’est comme si l’air se chargeait de toutes les paroles tues d’une journée. Quelque chose tourne à vide, je le sens. Pas bien dosé, le gars. Un vrai moulin à paroles. Pour brasser de l’air, je ne laisse pas ma place. Une machine célibataire, c’est comme ça que je me vois. C’est en parlant ainsi à tout va que je fais le vide autour de moi. Tout cet air mouliné au-dehors, il entre dans le corps, la tête, par tous les pores. Puis, ressort, chargé de toutes les paroles usinées au-dedans ; certaines sont reçues, d’autres sont trop esquintées pour être audibles. Maintenant, vous comprenez mieux la difficulté à laquelle je suis confronté. Trouver la forme, le bon débit, c’est ce que j’ai de mieux à faire, vous l’avez dit. Viendra bien assez tôt le temps où la bouche sera scellée. Un jour, tombe. Un autre, nuée. Rêve du matin : ce qui devait arriver est arrivé, j’ai rêvé ce matin que j’étais le maître de cérémonie de ma propre cérémonie, je me rendais à l’accueil du crématorium du Père-Lachaise avec l’enveloppe contenant les papiers requis, cherchais des yeux Fabienne derrière le comptoir, pour lui annoncer d’un air faussement détaché que je serai le prochain défunt, elle pourrait vérifier, c’étaient bien mes prénom et nom qui étaient écrits sur les formulaires, bien que ma position ne semblait pas trop me mettre dans l’embarras, il y avait rien d’évident pour celui qui assistait à la scène : être celui qui est dans la boîte et être celui qui se présente comme le maître de cérémonie, celui qui distribue la parole avec parcimonie, ouvre et clôt la cérémonie, pas non plus à l’abri de dire des grosses conneries, le plus surprenant, c’est que ladite cérémonie ait finalement lieu dans la salle de la Coupole, puisque, si je me souviens bien, de mon vivant, j’étais résolu à être inhumé dans la sépulture de famille dans le cimetière de Vic-le-Comte, en pleine terre, auprès du père et de ses parents, avec moi s’éteint la lignée Durif, c’est au moment de comprendre que j’étais pédé que j’ai compris qu’avec moi s’éteindrait la lignée Durif, je ne transmettrai pas le nom, la question qui se posait alors, c’était comment le transmettre autrement, il faut croire qu’il n’a pas été possible de trouver une autre salle pour la cérémonie qui se déroulerait à Paris en présence des amis, apparemment il va y avoir du monde, quand je jette un coup d’œil au canevas de la cérémonie imprimé à l’attention de celles et ceux qui prendront la parole, je savais pas que j’avais autant d’amis, je rêve, je ne pensais pas remplir la salle de la Coupole, c’est à partir de ce moment-là que je glisse d’un état de conscience à l’autre, des bouts de phrases émergent, je cherche à les retenir, ce ne sera peut-être pas ma meilleure performance, trop de grumeaux dans la pâte-mot, depuis le temps que je tourne autour, la vie, la mort, le vide sur lequel je me suis construit, je n’en ferai jamais le tour, apparemment, c’est mon jour, tous les promeneurs sont venus, celles et ceux qui m’ont suivi dans mes virées au Père-Lachaise ont tenu à être là le jour de mon départ, ça fait chaud au cœur, ça fait froid au corps, j’ai les extrémités froides, certains prendront peut-être la parole, témoigneront, prendront le relais, par leurs pensées, leurs gestes, je reprendrai des couleurs, combien voudraient être à ma place, en train d’assister à leur propre cérémonie, je me tiendrai au silence, les laisserai parler à ma place, à mon adresse, c’est assez maintenant, ça suffit, Durif s’est tu : il est parti. Écrire. Se taire. S’écrire. Se tuer. Se retirer. S’extraire. S’enterrer. Vivant. Déjà mort. Depuis longtemps. Attendre un moment. Des années encore. Attendre que le lent travail de décomposition des matières ait eu lieu. Puis viendra le moment d’ouvrir les archives. Pas grave si ça pue encore un peu à l’intérieur de la cavité. Les chairs dissoutes, les mots-vermisseaux cherchent une autre forme qui pourrait les contenir. Un temps. Le travail de celui qui écrit consiste à inventer cette forme. Parce que parler, c’est plus fort que lui. Sinon, rien. Il n’a rien à dire.
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fallenrazziel · 5 years
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Les Chroniques de Livaï #427 ~ L'HISTOIRE EST A CEUX QUI L'ECRIVENT (décembre 845) Livaï
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes. 
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J'me balade dans le marché de Trost, les mains dans les poches, sans savoir réellement où aller. C'est parfois agréable de simplement laisser mes pieds me porter au hasard.
Je constate que les gens ont commencé à changer de tenue. Le temps a fraichi et je me rappelle alors que je n'ai pas racheté de vêtements de saison depuis l'année dernière. Alors je me mets en quête d'une échoppe vendant ce genre de truc, mais aucune ne me tombe sous le nez. J'ai pas envie de chercher trop longtemps, si aucune ne se présente, je vais pas m'emmerder...
Je suis passé à la banque militaire avant de venir, sans trop savoir quoi faire de mon fric. J'en ai pas pris beaucoup, et maintenant que j'y pense, je doute d'avoir assez pour une garde-robe neuve... Je vais revoir mes ambitions à la baisse alors. Au coin d'une rue, j'avise l'étal d'un bouquiniste et les vieilles reliures semblent me faire de l'oeil. Alors je décide d'y aller.
Cela me ramène au corps de bonnes vieilles sensations ; quand je me rendais au marché noir pour acheter des livres volés. Cet étalage n'est pas très différent. On y trouve le même genre d'ouvrages, accompagnés de cette agréable odeur de vieux papiers. La lumière rend les couvertures plus éclatantes de couleurs, mais c'est tout.
Je scrute les titres en passant mes doigts sur les tranches - je serais pas contre un truc nouveau - mais comme d'habitude, mes bonnes vieilles copines se repointent. En plus, le tome que j'ai pas lu, le sixième. J'ai fini le précédent il y a plus d'une semaine alors je tends la main pour le saisir. Dans le mouvement, je heurte une main qui semble avoir eu la même idée. Hé, c'est à moi, bas les pattes.
Je lève les yeux, la main toujours posée sur le livre, et observe l'homme qui s'imagine pouvoir me piquer ma prochaine acquisition. Tout d'abord, je ne vois qu'un petit chapeau melon d'un gris clair défraichi ; mais il tourne la tête dans ma direction et je peux enfin détailler son visage. C'est un vieux bonhomme a l'air tout à fait sympathique. Il porte sur le nez des petites lunettes dont on distingue à peine la monture. Une barbiche blanche pend de son menton et deux touffes de cheveux blancs moutonneux trônent sur ses tempes. Son costume vieilli, qui semble dater d'il y a plusieurs années, lui donne un air fatigué et hors du temps. Je distingue même des trous à ses coudes...
Bizarrement, il me semble l'avoir déjà vu quelque part...
Il se met à tirer sur le livre pour me le prendre mais il fait pas le poids. Je tire de mon côté et j'ai aucun mal à m'en emparer. Il enlève alors son chapeau, le serre devant lui et me demande avec politesse si je peux lui donner le livre. Euh, non, pourquoi ? Je le veux, c'est un problème ? Tout en gardant son attitude humble, il m'informe que c'est la première édition et qu'il est collectionneur. Je baisse les yeux sur ma prise et je remarque alors que la reliure est en effet un peu différente de celles que je connais. Hum... Ok, mais c'est pas mon problème. J'adore cette série et je compte bien la terminer.
Le bonhomme me propose alors de m'échanger le même tome de l'édition récente contre celui-ci si seul le texte m'intéresse. Vous lâchez pas l'affaire, hein ? Mais vous avez raison, je veux juste le lire, pas le zieuter pour la frime. Vous avez l'autre sur vous ?
Le bonhomme me sourit, remet son chapeau et se met à m'observer plus attentivement par-dessus ses verres. Il me demande pourquoi je suis si passionné par cette série. Ben... c'est une bonne question. Je la lis depuis des années mais j'ai eu du mal à trouver les volumes, alors ça me prend du temps. J'aime bien ce que ça raconte ; j'ai l'impression qu'il y a des infos cachées dedans.
Ses sourcils blancs se soulèvent et ses traits se détendent subitement. Il se dirige vers le bouquiniste, lui paie le prix du volume, mais ne cherche pas à me le prendre. Il réussit à m'inciter à m'éloigner avec lui vers une autre rue, et je remarque vite qu'elle est isolée, même déserte, et mes vieux réflexes de survie se mettent en éveil. Mais c'est qu'un vieillard qui doit avoir dans les soixante ans, je me doute bien qu'il va pas tenter de m'agresser. Je sens aucune menace émaner de lui, et son intérêt paraît s'être déplacé du livre sur moi. Ses questions étaient bizarres, mais quelque chose me dit que j'en ai pas fini.
Nous marchons dans une ruelle sombre et il recommence à me demander des trucs. J'y réponds comme je peux. Je lui dis pas qui je suis, mais je l'informe quand même que je suis un explorateur. Il me répond qu'il l'avait deviné car j'ai l'allure d'un militaire. Ah bon ? Et vous alors, vous faites quoi dans la vie ? Il reste silencieux un moment, en me scrutant à la dérobée ; je sens ses yeux intelligents posés sur moi. Il m'effraie pas du tout. J'ai même l'impression que c'est lui qui un peu effrayé... De quoi ? Il me demande si j'ai décelé quelque chose de spécial dans la série du "Royaume des Trois Déesses". Me rappelant de la mise en garde d'Erwin d'éviter de parler de ça, je reste évasif. J'évoque des petits détails qui me paraissent douteux sans aller plus loin. Le bonhomme s'anime soudain et se met à parler très vite avec enthousiasme.
Il me raconte qu'il était écrivain autrefois, et qu'il a produit il y a des années un livre que le gouvernement a classé comme "hérétique". Je commence à comprendre où il veut en venir. Que s'est-il passé ? Vous avez été arrêté ? Il répond que non, mais son collègue, qui s'était occupé des illustrations, a disparu peu de temps après. Il a eu peur et s'est exilé dans les bas-fonds afin que personne ne le retrouve. Dans les bas-fonds, hein... Ce serait pas là que je vous ai vu ? Euh... non, rien, oubliez. Et que s'est-il passé ensuite ?
Apparemment, il y est resté caché des années avant de se décider à refaire surface. Le temps a effacé ses traces, les autorités ont oublié cette affaire. Il me révèle alors qu'il n'était pas le seul dans sa situation, d'autres écrivains comme lui ont tenté de révéler des secrets à travers des ouvrages, des textes codés ou des dessins mystérieux. Ils étaient tout un cercle d'initiés... Il éveille ma curiosité. Quels secrets ? Vous les connaissez ?
Il reprend son calme et avoue que lui-même n'a que des spéculations. Sa spécialité, c'était l'étude des Murs. Son ouvrage parlait de leur origine, de leur nature, de leur construction, tout ça. Ca a pas plu en haut lieu apparemment. Vous avez bien fait de vous planquer. Mais à part ça, que pouvez-vous nous dire sur les Murs ? Ca intéresserait beaucoup le bataillon...
Là, il semble de nouveau se renfermer et hésite à dire un mot de trop. Hé, ayez pas peur, je vais pas vous dénoncer. Vous avez dû le sentir, sinon vous m'auriez pas parlé de tout ça, non ? Il admet que le fait que je sois un explorateur l'a incité à se confier, qu'il languissait de ne pouvoir parler à personne de ses théories fascinantes. J'ai encore mieux pour vous. Vous voulez réellement vous rendre utile sans prendre de risque ?
Nous débouchons de l'autre côté de la rue en plein soleil de début d'hiver. Les passants insouciants flânent sans noter notre présence, mais moi je remarque quelque chose qui me fait bondir. Adossés au mur d'un immeuble, une femme et son enfant tendent la main pour demander la charité. Ca n'existait pas avant la chute de Maria. Moi, j'en ai l'habitude, j'ai grandi avec, et même dedans, mais ici, à la surface, la misère ne s'affiche pas ainsi. Elle existe même sous le ciel... La vue des vêtements usés et des joues sales de l'enfant remuent quelque chose dans ma poitrine...
Je me dirige vers la femme, fouille dans ma poche, et lui file deux pièces. Elle me remercie du bout des lèvres et j'entraîne le vieux un peu plus loin. C'est parce que ce foutu Mur a cédé que ces gens en sont là, vous comprenez ? Alors plus on en saura à leur sujet, mieux ce sera. Je vous propose un deal. J'aimerais que vous rencontriez quelqu'un ; une personne foutrement intéressée par tout ça et qui a pas mal de soucis sur le dos. Si vous acceptez de la rencontrer et de lui raconter tout ce que vous savez, vous aideriez beaucoup le bataillon, mais aussi tous ces gens, vous comprenez ?
Il ne répond pas et semble hésiter. Je vous laisse le choix de l'endroit, choisissez un lieu tranquille où vous vous sentez en sécurité, et où on pourra pas nous entendre. Vous en avez un ? Il murmure doucement le nom d'un café pas très loin. Ok, je vois où c'est. Je vous donne rendez-vous dans trois jours là-bas, à la même heure. Je viendrai pas seul. Je garde le bouquin, je vous le donnerai si vous venez. Après, que vous veniez ou pas, ça vous regarde. Vous avez le droit d'être méfiant, de pas me croire et de craindre un piège. Mais souvenez-vous que c'est vous qui m'avez abordé et qui avez tout déballé. J'ai aucune raison de vous nuire, mais plutôt de me méfier de vous. Mais je vais vous faire confiance parce que vous allez l'air d'un type réglo. Ca vous va ?
Il hoche la tête lentement et je le plante sur place sans même lui avoir demandé son nom. Mais quelque chose me dit qu'il me l'aurait peut-être pas donné. Le livre bien serré sous ma veste, je me demande alors si je reverrai cet homme...
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alvdaz · 5 years
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Star Citizen, le retour
Ah mes amis, la vie, quelle aventure !
Etant relativement disponible en ce moment *tousse*, je me suis dit que ça serait peut-être intéressant de refaire un tour sur Star Citizen. La dernière fois que j’en avais parlé ici, c’était il y a DEUX ans (en décembre 2017 pour être exact) et je me suis dit que ça serait pas mal de revenir dessus pour voir ce qui a changé, et démêler un peu le vrai du faux dans tout ce qui se dit sur ce jeu qui déchaîne les pa$$ions...
...
Ouais, ok, j’avoue, en vrai je veux pouvoir continuer à trasher ce jeu et le seul moyen de pouvoir lui allumer la gueule sans risquer de me faire crimetime par ses adeptes, c’est de connaître le sujet. C’est n’importe quoi, cette époque.
Bref, let’s go
Si vous avez lu mon précédent post à ce sujet, l’aspect Alpha du jeu transpirait par tous les pores. Nous sommes en 2019, le jeu est toujours en alpha MAIS des efforts ont été faits. 
Commençons par l’effort le plus notable: j’ai payé 60 balles. Oui, vous lisez bien, moi, Daz de Elite Dangerous du JDM, j’ai accepté de PAYER pour m’essayer à ce que je considère toujours comme étant une arnaque à grande échelle. Le calcul était simple: j’en avais assez de m’appeler Monsieur Lam et de conduire une Autobianchi spatiale (un Aurora). Donc dès que j’ai croisé un vaisseau starter qui me faisait un peu plus penser à ce que j’utilise dans Elite, j’ai dit banco. Désormais je suis donc DazJDM in-game et je pilote un Anvil C8X Pisces Expedition ou “Pisces” pour faire simple. C’est lui, là:
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Il est tout choupi et il permet d’embarquer 3 personnes et du cargo, ce qui change des monoplaces sans aucune soute que j’utilisais jusqu’à présent. Pas de couchette en revanche, donc impossible de l’utiliser comme point de sauvegarde itinérant, je suis obligé d’aller me docker quelque part avant de déco (sinon on repart du dernier point de spawn et ça peut être un peu long).
Alors oui, vous m’insultez mais laissez-moi vous parler du 2nd effort observé: le jeu est désormais plutôt fluide. Tous les détails au taquet, en 2160x1440 (QHD), je tourne à 52 fps de moyenne. DE MOYENNE, CARL. Y a des drops quand on arrive sur des environnements complexes comme les planètes-villes mais rien d’insurmontable et surtout sans aucune comparaison avec les 17 fps ressentis en 2017, du côté de Port Olisar, l’historique station spatiale de départ. 
Mais si j’ai payé, c’est aussi parce que je considère que le jeu est arrivé à un point où il est tout à fait jouable.
Dans ce post, je ne parlerais que de ce qui existe et est actuellement visible in-game. Je n’aborderais pas les promesses de la CitizenCon comme le cycle météo, les mécaniques de survie et de gestion de la T° de notre avatar et toutes les sucreries évoquées le mois dernier par Chris Roberts. On reviendra dessus quand ça sera dispo (mdr).
En l’état le jeu est jouable donc et de mon point de vue ça passe par 2 aspects :
L’aire de jeu
La persistance (partielle, mais quand même)
Commençons par l’aire de jeu: Il y a 2 ans, nous n’avions en tout et pour tout que 3 lunes en orbite autour d’une géante gazeuse (Crusader) et la station de Port Olisar. 
Deux ans plus tard, à cette planète initiale se sont ajoutées 2 autres planètes (Hurston et ArcCorp) autour desquelles gravitent d’autres lunes et a priori l’update 3.8 prévu pour ce mois-ci devrait ajouter à la sauce une 4e planète nommée Microtech. Ajoutez à cela des ceintures d’astéroides, des stations intermédiaires et des outposts disséminés un peu partout à la surface des planètes. On a donc toujours qu’un seul système à se mettre sous la dent nommé Stanton, mais on peut réellement commencer à s’amuser. Je vous mets d’ailleurs une map du système en question pour que vous vous rendiez compte:
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(Ok on voit que dalle, cliquez ICI pour ouvrir un carte lisible)
Là normalement les élitos qui me lisent vont me dire:
“Daz, t’as méfu, comment un seul système peut te satisfaire là où Elite t’en propose 400 milliards ?!?” 
Et ils n’auront pas tort. Ce qui sauve ce jeu, c’est sa gestion des distances. J’explique.
Dans Elite, le joueur a véritablement une stature de voyageur des étoiles. On peut se rendre n’importe où dans un système relativement vite et on peut sauter de système en système en un battement de cil, où que l’on se trouve. On sort d’une station et pouf, on se barre dans un système à 15 aL (années lumières) de là comme ça, littéralement à 3 km de la porte de la station.
Dans Star Citizen, c’est différent. Les sauts inter-systèmes ne peuvent se faire que via des Jump Points situés à des endroits précis et qui ne sont que des passages entre 2 systèmes uniques. Sur la capture du dessus, vous en voyez un qui permet(tra) d’aller dans le système Pyro localisé en haut à gauche. Cela veut dire que si un jour l’envie me prend d’aller à Pyro alors que je suis du côté de la planète Hurston, il va d’abord falloir que je couvre la distance Hurston-Jump Point avant. Et ce trajet intra-système mes amis, il ne se fait pas en 3 ou 4 minutes comme dans Elite. Il y a bien un mode de propulsion rapide baptisé Quantum Drive, mais ça n’a RIEN à voir avec le FrameShift Drive d’Elite. J’ai vérifié pendant un trajet, mon vaisseau couvre 1M de km en environ 22 secondes. Un trip entre Crusader (la gazeuse) et ArcCorp quand les 2 planètes sont diamétralement opposées avec l’étoile au milieu fait 50M de km. 50 x 22 = 1100 secondes soit 
DIX-HUIT MINUTES DE TRAJET
18 minutes en ligne droite pendant lesquelles tout peut arriver en plus. Et ensuite, il faut encore manoeuvrer, se docker et aller chercher l’objectif de la mission. 
Du coup, le jeu propose un truc qu’Elite peine à offrir au début: un sentiment d’appartenance à un endroit. D’être un peu “local” quoi. Dans Elite, on se limite généralement à visiter une station par système ou une planète au gré des missions et on checke notre statut et notre inventaire sagement docké en station. Dans Star Citizen le saut vers un autre système est déjà tellement un voyage en soi qu’un bicraveur peut parfaitement faire carrière en commerçant strictement intra-système. On utilise ces moments de trajet pour régler notre vaisseau, checker les missions, paramétrer notre stuff etc... C’est un parti-pris qui risque de mettre les explorateurs en galère, mais pour nous autres les traders, c’est ultra cool de connaître tous les points du système et de se dire qu’avant de livrer la came à tel endroit, va falloir faire un stop dans une station de refuel en chemin. Et je vous passe les bleds tentaculaires comme Lorville dans lequel on trouve un système de métro avec 4 lignes et des correspondances. Je peux vous dire que quand il a fallu que j’aille livrer une putain de caisse à la gate 02, au fin fond de la ligne rouge, je les ai senti passer les 15 minutes de trajet.
Deuxième point, la persistance. L’économie fonctionne à peu près et les thunes engrangées sont bien sauvegardées d’une partie à l’autre. Idem pour l’inventaire. Si vous quittez le jeu avec des caisses de marchandise dans votre vaisseau, vous le récupérerez avec les mêmes caisses situées au même endroit. Et ça c’est quand même cool et ça rend le jeu intéressant à jouer. Il y a toujours des wipes entre les différents patches mais -apparemment- la 3.8 permettra de conserver ses acquis, modulo les wipes souhaités par les devs. En attendant, si on se fait fait fumer, on ne perd pas ce qu’on était en train de faire. Je ne pense pas qu’il faille commencer à grinder comme des salauds pour autant puisque quoiqu’il arrive, tout ce qui a été obtenu en alpha sera dégagé en phase de béta puis de version release. Mais quand même, ça change du showroom virtuel qu’était le jeu il y a 2 ans. 
Illustration: je pars de Port Olisar pour aller sur une lune de Hurston. Trajet quantum, je chope la caisse en chemin et en arrivant sur la lune je foire ma descente, pour résumer, au dernier moment j’ai vu un autre joueur déjà posé à proximité de l’outpost donc j’ai voulu me poser + loin et m’approcher à pieds en fufu (les rencontres hors zones “d’armistice” sont généralement funestes) et en manœuvrant je m’explose comme une merde à une vingtaine de bornes de la destination. Pouf, je respawn sur Port Olisar mais Ô SURPRISE, la mission est toujours active et la caisse disponible. Je suis donc reparti sur cette lune située à 22M de km de là, me suis posé à proximité du cargo que  j’ai récupéré (je ne sais pas en quoi sont faites ces caisses mais boudiou c’est du solide) puis je suis allé à l’outpost et j’ai encaissé la prime. Et bah je peux vous dire que j’ai trouvé ça UUUUUULTRA COOL. C’était peut-être un bug remarquez parce qu’il parait que normalement les missions résistent pas à la mort (edit: non c’est normal en fait, les missions résistent à tout sauf à la déconnexion). Et les bugs, on va pas se mentir, c’est pas ce qui manque dans cette 3.7.
Du coup parlons-en de ce qui déconne dans Star Citizen
Le HUD est toujours nul à chier, l’affichage est parfois illisible avec, au pif, le soleil dans la gueule par exemple, ce qui n’arrive JAMAIS QUAND ON EST DANS L’ESPACE, LOL ! A côté de ça, tous les systèmes de vol sont aux fraises, on comprend rien, c’est inutilement compliqué, la gestion des limiteurs de vitesse et d’accélération est expliquée nulle part, y a 3 fonctions distinctes qui servent à peu près à la même chose bref c’est n’imp et faut vraiment prendre le temps de binder les fonctions sur le HOTAS pour tenter de comprendre à quoi ça sert, et en mode combat, c’est pire. La carte de navigation est dans le ton (à chier) avec une UI pas intuitive pour 2 sous et toujours uniquement appelable depuis le smartphone accroché au bras du perso et qu’on appelle avec F2. Ce qui veut dire que si je suis en vol et que je veux target une destination proche, faut que je quitte mon HOTAS pour repasser sur le clavier. C’est: NUL. Sinon, autre technique, je peux activer le Quantum Drive et tenter de m’y retrouver dans les 42 points de saut qui apparaissent partout à l’écran. Je peux vous dire que quand on veut se barrer d’une confrontation qui vire chocolat, c’est un véritable délice d’essayer de se battre avec l’affichage. 
Les missions sont toujours buguées parfois en bien (cf le cas précédent), souvent en mal (impossible de livrer le cargo à destination) et je ne parle que des missions basiques de delivery. J’ai pas encore testé les autres mais je ne me fais guère d’illusion. La fonction “attraper des trucs” m’a l’air d’être un bourbier sans nom qui semble être une surcouche ajoutée à la va-vite, à Port Olisar tout le monde se balade avec sa boite de fayots ou sa canette, c’est génialement useless. L’inventaire perso est géré comme le HUD et les systèmes de vol, c’est à dire que c’est trèèèèès moyen. Et c’est le problème de CIG avec cette volonté de mixer 3 modes de jeu en un seul. Faut faire le grand écart pour accorder tous les modes entre eux et on se retrouve avec résultat qui satisfait personne. Ajoutez à la sauce une centaine de vaisseaux et on comprend que la phase d’équilibrage risque de durer plus longtemps que le développement lui-même.
En gros, le jeu est très beau à regarder et parfois on tombe sur un truc encore en travaux, ça fait désordre, mais c’est une alpha. 
Alors, on prend ou pas ??
Franchement, y a déjà moyen de bien s’amuser en l’état. Si on se limite à l’existant, sans se préoccuper des promesses de Roberts ou du prix de vente débile des vaisseaux, on a un tout de même un titre assez solide et qui propose un terrain de jeu super vaste, très agréable à parcourir avec des potes. Ok, on a pas les 400 milliards de systèmes d’Elite, on en a même pas 2 à vrai dire, mais du coup le chiffre de 120 systèmes évoqués au début du dev me parait suffisant vu comment chaque système est déjà un univers en soi finalement. Si vous avez 60 balles à claquer, vous pouvez y aller mais uniquement si le contenu ACTUEL vous satisfait. J’insiste. Vous en aurez pour votre argent mais ne mettez pas plus et surtout, surtout, ne misez pas en écoutant les features miraculeuses de Chris Roberts qui dit que dans 9 mois ça sera génial ou celles de la communauté qui claque des mille et des cent en tentant de gratter la TVA au passage; les promesses n’engagent que ceux qui y croient et tout flatteur vit aux dépends de celui qui l’écoute. 
Cette leçon vaut bien un Pisces, sans doute. 
EDIT:
On m’a parlé sur Twitter des specs requises pour faire tourner le truc et c’est vrai que je l’ai pas précisé. Voici les specs de mon PC:
CPU: Ryzen 7 1700X (3,4 GHz)
RAM: 16 Go
GPU: 1080 Ti 
jeu installé sur un SSD
Avec ça, j’atteins donc les 52 fps de moyenne, à tout hasard, cette page permet de voir où se situe notre config par rapport à la config minimale et recommandée. 
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romainjobert · 5 years
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Dans tous les cas je suis pas pressé, pas plus pour faire du vélo que pour écrire, donc je repasse aux US par l'état de Washington et je glande entre la côte et les îles de San Juan, quand je vous disais que c'était le début des vacances.
Je profite de l'occasion pour revoir un pote et une heure après il m'emmène sauter d'une falaise dans une rivière, j'ai fait un saut et ai réattéri un peu en biais, juste un peu, juste assez pour me couper la respiration 5 minutes et m'empêcher de lever les bras pour 1 semaine, me voilà trentenaire depuis 2 semaines et je réalise déjà que je suis trop vieux pour ce genre de conneries, mais apparemment pas encore assez vieux pour arrêter d'être tout à fait con parce que le lendemain j'étais quand même reparti à vélo.
Et comme un malheur n'arrive jamais seul (je vous rassure je déteste cette expression mais enfin, là c'est plutôt bien adapté vous allez voir) quand je commence à me dire que c'est bon je peux ré-attaquer un peu et qu'il s'agit d'aller tourner un peu dans le coin du parc national de Rainer, je crève un pneu après une matinée de montée. Crever n'est évidemment pas dramatique, c'est pas le premier ni dernier (oh que non, mais j'y reviendrais) là où ça se complique c'est le moment où après avoir réparé la chambre à air je réalise que ma pompe est cassée. Pour le coup c'est plus compliqué, j'écarte vite l'hypothèse de gonfler à la bouche une chambre à air de vélo et me reporte sur celle plus réaliste de l'autostop, et je suis en train de me demander dans quel sens le faire, revenir en arrière ou continuer, quand un gars me voit en galère et me demande si j'ai besoin d'un coup de main, Et moi qui critique toujours ces con de ricains je dois bien admettre qu'il y en a quand même des sympas car il me ramène jusqu'à mon point de départ du matin et me prête une pompe chez lui pour regonfler mon pneu, Le lendemain je vais au magasin de vélo de la ville pour acheter une nouvelle pompe, il est hors de question que je prenne le risque de repartir sans pompe, j'ai eu de la chance une fois faut pas pousser,
Bon, le magasin ouvre à 13h, c’est mort j'attends pas, et statistiquement c'est quoi les chances que je crève encore aujourd’hui ?!
Je vais vous le dire, c'est 100% ! 100% de chance que je recrève car 24h plus tard c'est comme ça que l'histoire continue, Là j'ai beau vouloir tendre au je m'enfoutisme du bouddhisme pour les nuls, il s'avère que cela m'agace un brin,
Nouvel autostop, nouvel individu, Au moment de mettre le vélo dans le camion je vois un petit autocollant « Trump 2020 », ha super y aura pas besoin de la radio pour se marrer pendant le trajet, Dire que ça n'a pas manqué serait un euphémisme (et un bien rêche, pas question de douceur pour celui-là) le mec a mis dans le mille à chaque phrase, Un sans-faute, un grand Chelem, un perfect, plus réussi que l'alunissage d'Apollo 11 (dont il doute).
J'irais presque jusqu'à dire que ça valait le coup qu'il m'arrive mes problèmes car, nom de Dieu, pour moi, rencontrer un mec comme ça c'est comme trouver un gisement de pétrole dans son jardin, un trésor dans sa cave et hériter d'un château, le tout dans la même journée,
Trêve de préliminaires et je balance en vrac, je vous parle d'un climatosceptique, pro life (contre l'avortement) religieux jusqu'à la racine des cheveux, contre le gouvernement sous toutes ses formes car il lui vole son argent pour tout donner aux pauvres, et lobotomise ses gamins quand ils vont à l'école avec des sottises comme la théorie de l'évolution, Les USA devraient, selon lui, enfin arrêter de donner autant d'argent à tous les pays pauvre de la planète qui ne font que profiter (encore les pauvres), Les musulmans si ils veulent essayer d'envahir les US seront reçus par ce bonhomme et ses potes qui n'attendent que ça. Il avait un flingue avec lui, rien de choquant par contre les AK-47 qu'il avait chez lui sont déjà plus litigieux en termes de légitime défense,
Maintenant si vous croyez que je me suis offusqué et que je suis monté au créneau vous vous trompez. J'avais droit à des tours de manège gratuit, il suffisait de relancer un peu dans son sens pour le voir tout content de repartir de plus belle, Magnifique. Enfin, surtout parce que je vis pas dans ce pays, sinon oui, c'est un peu inquiétant, Après, lui c'était une belle synthèse faut quand même l'admettre,
Une fois l'amusement fini il faut aussi bien dire que le mec était super sympa et m'a bien aidé (bon si j'avais été noir, ou pire, mexicain, ça aurait été une autre histoire, ou en tout cas une histoire très courte vu qu’il ne se serait pas arrêté haha).
En vrai j'étais vraiment heureux de le rencontrer parce que j'ai pas eu trop l'occasion de bavarder avec des républicains/néoconservateur/évangeliste et que c'est quand même important pour comprendre un pays de parler avec tout le monde, si j'étais reparti après avoir juste rencontré des démocrates je serais passé à côté de ce que sont les US maintenant (Trump n'est pas un accident).
Tout cela nous mène déjà aux frontière de l'Oregon, terre qu'y m'a été vendu tout le long du voyage comme un paradis de route cotière, Force est de reconaitre que oui, ça claque plutôt pas mal,
Tellement de plages interminables à longer toute la journée, tellement de soir qui se termine par un soleil plongeant dans l'océan, Tout ça tombait bien vu que je me remettait gentiment de mes déboires physique (dos en vrac tout ça tout ça) puis l'humidité de la côte apportait une fraicheur bienvenu, Peut d'évènement mémorable si ce n'est les crevaisons occasionels, y a eu la journée ou j'ai crevé le pneu avant le matin et l'arrière dans l'après midi, Puis le matin ou après avoir tout remballer je me fais un petit thé et j'enjoy tranquillement la vie quand mon regarde ce porte sur la punaise planté dans mon pneu avant, j'aime les nouvelles de ce genre au réveil, ça met toujours de bonne humeur,
La dernière frontière sera donc un retour en Califorie d'où j'étais parti 5 mois auparavant mais où je n'étais passé que brièvement, Même mode opératoir que pour l'Oregon, c'est partie pour bouffer de la côte, en tout cas jusqu'à ce que l'attrait du Yosemite ce fasse sentir,
Fin de journée je traverse un bout de bourgade et je m'apprête à aller à l'office du tourisme histoire de regarder une carte du coin et de trouver mon camping spot du soir, Au moment de monter les escalier vers l'office une dame en descend et me dit qu'ils ont fermé pour la journée puis me demande si j'ai besoin d'informations, donc je dis que non je voulais juste voir une carte. Puis elle voit mon vélo et demande si je sais ou je dors ce soir. En général si c'est un flic je dis que je vais en camping municipal et sinon que je serais en sauvage en espérant une invitation (pour être franc mon ratio d'efficacité avec cette tactique est absolument nul), et elle retourne ouvrir le bureau pour prendre un papier sur lequel il y a un contact pour des gens qui accueillent des cyclos. Un hébergement tombé du ciel en somme. Et quand je dis tombé du ciel ce n'est pas qu'une image car l'endroit en question n'est autre que la maison de sweet baby Jesus, une église quoi, enfin une des (trop) nombreuses églises qui existent ici. Je ne comprend rien à toutes les déclinaisons du Seigneur et c'est pas aujourd'hui que je vais m'y attaquer, je préfère me contenter d'accepter ce qu'on me donne, et si en plus je peux sauver des âmes en perditions au passage je trouve que tout le monde y gagne (bon moi j'y gagne dans l'immédiat et eux faudrat déjà commencer par mourir avant d'en voir la couleur). Bref je me retrouve avec les clefs d'un endroit qui sert de réfectoire et de salle d'accueil pour des sdf, je correspond donc au profil de la clientèle (sans l'addiction au cristal meth).
A deux heures du mat je renonce à dormir, de toute façon les nuits en intérieur ne servent qu'a avoir une douche et/ou à laver du linge pas à avoir une « bonne nuit de repos », et je décide de faire un tour par l'étagère de bouffe qu'on m'a indiqué en entrant et de profiter un peu d'internet pour chercher de la musique. Le résultat sera édifiant, je me retrouverais dans la cuisine à faire des pancakes en écoutant du black métal russe, sûrement le meilleur usage d'un édifice religieux qu'il me soit possible de faire, après quoi je retournerais me coucher pour cette fois dormir du sommeil de l'homme au devoir accompli. Ce sera donc plein comme une pute au petit matin (je me serais refait des pancake avant de partir) que j'attaquerais la traversé du parc des redwood
Je cache pas qu'on m'en avait également beaucoup parlé et je m'était dis « bon ça va c'est des arbres quoi, ok des gros arbres mais bon, on peut pas dire que ce soit un saut dans l'inconnu »,
Erreur, trois fois erreur car j'ai passé mon temps dans ces forêts la tête en l'air à dire (à haute voix, et oui, la solitude rend fou) « putain c'est quoi c'est truc de fou ! C'est énorme ! », J'ai deux trois clichés mais franchement ça rend par compte du bordel, parce que c'est pas juste un arbre immense dans une forêt mais une forêt d'arbres immenses et là réside toute la différence. Puis comme souvent le fait d'avoir voyagé lentement rend plus réceptif aux changements du paysage, même les plus infimes, alors là je vous dis pas la claque. Je veux dire que je connais le sentiment de se sentir tout petit en face d'une montagne ou d'un espace vide aussi loin que porte le regard mais en face d'une forêt c'est une première.
Je me féliciterai donc de ce choix d'avoir prit la côte et poursuivrais mon chemin sans encombre (avec toujours des crevaisons quand même mais comme je finis bientôt mon voyage je me convainc encore que « ça va le faire »). Il y a bien aussi une nuit campée sur un trail juste avant le golden gate bridge à descendre une bouteille de Côtes du Rhône en bonne compagnie (tout seul quoi) qu'on m'avait offert dans la journée, San Francisco je m'en contre bat les couilles vu que j'y connais personne, je traverse juste pour retrouver la côte un temps avant de bifurquer pour l'intérieur des terres.
Je n'irais pas grimper mais tout de même je ne me vois pas passer à côter du parc du Yosemite sans aller y faire un tour. L'idée est louable, un petit détour pour un changement de décor, mais le chemin est plus compliqué que prévu. Le long de la côte je me répétais sans cesse qu'il faisait pas si chaud tout compte fait mais bordel de pute, après une demi journée plein est et les 45° atteints sans le moindre vent à l'horizon je revois ma technique et poursuivrais mon incusrsion vers l'intérieur en me levant à 5h pour profiter de la relative fraicheur du matin, faire une pause de 3h et pousser jusqu'aux limites de ce que le soleil m'offre. Fait intéressant, il s'avère que le nord de la Californie entre la côte et les montagnes est un territoire d'agriculture peuplé presque exclusivement de mexicains. En tout cas je dors de plantations d'amandiers en plantations d'amandiers pour atteindre le début du relief. Après un classique tour dans un parc national, encore plein de trafic et plein de monde de partout, je continue en me disant que oui c'est joli mais en même temps est ce que vu depuis la selle ça compte vraiment ? (spoiler alerte : Non pour les montagnes ça compte pas).
Retour sur la côte pour finir ce voyage tranquillement, je roule, je me pose et me repose tout en profitant des plages pour finir à Los Angeles.
Comme le chapitre se clos il est temps de parler du peuple américain. Pas dans son ensemble et pour plusieurs raisons. Déjà parce que j'ai silloné que la partie ouest et que l'est est apparement très différent, parce que tous les gens avec qui j'ai parlé étaient blancs donc enlever la partie afro et hispanique du peuple ricain c'est quand même pas rien et puis plus important c'est qu'on est loin du relevé scientifique, c'est juste mon expérience qui est donc forcément biaisée. Pour commencer par enfoncer les portes ouvertes, eux ne le sont pas, ouverts je veux dire, Enfin surtout pas sur le reste du monde, c'est vraiment frappant de voir à quel point ils pensent être les maitres de toute chose et un idéal que les autres doivent nécessairement imiter ou jalouser. Le monde en dehors des US est une anecdote, un passe temps ou un repère de communistes (ici ils disent "socialiste"). Le rapport à l'argent est bien différent aussi, ça ce claque plus vite ou en tout cas disons qu'il y a moins d'économies sous le matelas mais plus d'investissement en bourse mais ça faut dire qu'avec le système de retraite et de santé qu'ils ont (chacun pour sois et Dieu pour tous) c'est presque une évidence. En suivant sur le système d'aide social je peux vous dire que le nombre de sans abris est un truc de malade, j'ai jamais vu autant de sdf dans aucun autre pays que j'ai pu traverser et après en avoir parlé avec quelques personnes sur place c'est encore assez "nouveau", dans le sens ou évidemment il à toujours eu des sans abris mais sur la dernière décennie les graphiques ont pété le plafond et les parcs ce sont remplis. Rien n'est simple est il y a plein de choses à dire là dessus mais c'est ce qui, sur le plan social, m'a le plus surpris. Ok j'en savais pas mal mais de voir la pauvreté à ce niveau là et rencontrer des gens qui ne démordent pas du rôle de "leader of the freeworld" que serait sensé représenter ce pays est incroyable d'incohérence. Alors on a la réputation de se plaindre tout le temps et de faire grève pour un oui ou pour un non mais pour le coup je me dis que c'est nécessaire sinon on se réveillera un matin et il fera toujours nuit car à force d'avoir la tête si prêt du cul des ricains (baisse des taxes sur les grandes fortunes, écoles à but lucratif, retraite sauvage j'en passe et des meilleures) on finira bien la tête dedans.
Fin de l'instant Gilets Jaunes et fin du voyage,,,
En tout cas fin du voyage en solo, parce qu'il y a une surprise..
Finir ? Ha oui mais non, y a un détail que j'ai (volontairement) omis c'est que j'ai rendez vous.
Quelques mois avant mon départ un pote est parti dans un autre périple à vélo mais axé sur l'Asie et l'Océanie et à force de hasards et autres éléments scabreux de la vie il s'est trouvé que l'option de faire un bout de chemin ensemble en Amérique est venue sur le tapis.
La première évocation de pareilles aventures se fera au Canada et se mutera en "et pourquoi pas le Mexique ?".
C'est pas con ça, pourquoi pas le Mexique ? Me voila donc de retour à Los Angeles pour récupérer mon pote à l'aéroport. Pour la petite histoire on s'est rencontrés en Uzbékistant à vélo et après quelques péripéties (dont la traversé de la Chine) et malgré (ou grâce) à des modes de vie un brin nomades il se trouve qu'on arrive à se voir de temps en temps, un voyage d'habitués, c'est pas pour se faire brosser mais presque le contraire car si pour certains l'expérience rime avec préparation et organisation dans notre cas ça serait plutôt "jusqu'ici tout va bien".
Et dès le départ ça s'annonçait comme quelque chose de grand car voici à peut de choses près l'intégralité de notre conversation sur les préparatifs de nos retrouvailles :
-"J'arrive le X à l'aéroport à 22h"
-"ok je m'arrange pour être là avec des bières"
-"impec"
Et c'est en arrivant dans le trafic de l'aéroport et en zigzaguant entre les taxis que je me suis dit "au fait je sais pas à quel terminal il arrive et je sais pas avec quelle compagnie ?! Rajoutez que mon pote n’a pas de téléphone et vous avez l'étendue de notre expertise. Mais là où c'est beau c'est qu'on s'est quand même retrouvés (et que cela ne nous aura donc absoluement pas servi de leçon). Le temps de remonter son vélo et de descendre un pack (et d'en racheter un autre) on est partis pour squatter la plage le temps d'une nuit.
Le lendemain c'est donc direction le Mexique, on y va tranquille vu qu'on papote quand même pas mal et chaque soir assez tard. Pour finir on aura dormi à la belle tous les soirs sur les plages avant de passer la frontière comme des pros, c'est à dire sans choper de tampon d'entrée ! On penserai qu'après avoir plusieurs années de voyages au compteur on aurait quand même appris les rudiments du passage de frontière ? Comme quoi, faut jamais douter de toujours pouvoir se surprendre soi-même.
On a quand même réussi à se convaincre que c'était normal et c'est deux jours plus tard au milieu d'une discussion avec d'autres cyclos qu'on s'est rendu compte de notre erreur, Allez, un petit coup de covoit pour traverser la frontière à pieds et revenir pour payer un petit papier qui nous légalise nos status de migrants.
Mieux maintenant que trop tard hein !
A part ça, le Mexique c'est top, trop de gens sympas, ça fait plaisir. Le choc de la frontière est quand même marqué on va pas se voiler la face, poubelles en vrac et chiens errants. Ca aura été un grand bol d'exotisme après autant de temps à voyager dans un pays sans trop de surprises. C'est à dire un pays dont on parle pas la langue et où chaque arrêt bouffe est une petite découverte. Le paysage change aussi, je dis pas qu'il n'y a rien de semblable aux US mais en tout cas rien que j'ai fait et donc c'est avec un putain de grand sourire qu'on défile à coté de rangé de cactus haut comme des sapins…enfin, jusqu'a l'accident,
Là suite au prochain et dernier épisode concerçant l'arc nord ouest Américain,
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histoirevincent · 6 years
Text
L’histoire de Vincent (Partie 28)
Classe de mer, l'arrivée au centre
Une fois la visite effectuée, tous se retrouvèrent près du car. Chaque enfant récupéra sa valise.
 - Elle est où ta valise ? demande Mathieu à Vincent.
 - Je l’ai déjà emmenée dans ma chambre, d’ailleurs nous sommes ensemble.
Tout en ayant parlé à Vincent, Mathieu avait observé Vincent.
 - Tu es allé enlever ta couche, c’est ça ? demanda tout bas Mathieu.
 - Oui, ma couche a eu une fuite et Sam s’est est aperçue. Elle m’a emmené me changer.
 - D’accord, je comprends mieux.
 - Elle est super gentille en tout cas et elle m’a dit que sa chambre était juste à côté de la notre.
A ce moment là, un animateur du centre commença à appeler tous les enfants afin de leur indiquer leur chambre. Vincent et Mathieu étaient dans la chambre A02. Eric était avec Stéphane et Antoine, dans la chambre A4, Noémie se retrouvait avec Agathe dans la chambre B02.
De ce que constatait Vincent, les filles étaient dans le couloir B, tandis que les garçons étaient dans le A.
2 groupes se formèrent ensuite. Une accompagnatrice emmenait les filles et c’est Sam qui s’occupait des garçons.
Comme Vincent n’avait pas de valise à porter, il aida Mathieu qui lui en avait 2 car ses parents n’en avaient pas de grosse.
 - Bonjour les garçons, je m’appelle Samantha, mais c’est Sam si vous préférez, les 2 me vont. Je vais vous emmener dans vos chambres ou vous pourrez poser vos valises. Il est un peu tard alors nous les déballerons après le dîner.
Vincent était vraiment heureux d’être avec Sam et il s’était mis juste à côté d’elle alors qu’elle marchait.
 - Suivez moi s’il vous plaît, dit Sam tout en faisant un sourire à Vincent.
Une fois arrivé dans le couloir A, Sam redonna le numéro de chambre aux garçons qui ne s’en souvenaient plus.
Mathieu et Vincent rentrèrent dans leur chambre et commençaient à ouvrir leur valise quand Sam appela tout le monde dans le couloir.
 - Dès que vous avez posé votre valise dans votre chambre, je vous demande de bien vouloir venir me voir que l’on aille manger. Le repas est prêt, on doit se tous se retrouver au réfectoire.
Rapidement tous les enfants se retrouvèrent au réfectoire. Eric vint s’asseoir à côté de Vincent et de Mathieu.
 - J’ai toujours ma couche, dit Eric doucement, je n’ai pas eu le temps de l’enlever et en plus je suis avec Stéphane, je n’ai pas envie de lui dire que j’en porte une.
Tout en mangeant, Vincent lui expliqua ce qu’il s’était passé.
 - Tu devrais aller voir Sam, dit Vincent à Eric, je suis sûr qu’elle va trouver une solution.
 - Tu as raison, j’irai la voir dès que nous aurons terminé de manger.
Le repas terminé, Vincent constata effectivement qu’Eric se dirigeait vers Sam et lui parla à l’oreille. Elle lui répondit de la même manière.
 - Nous allons maintenant aller nous laver les mains et nous retournerons ensuite dans les chambres pour que l’on puisse vider vos valises, dit Sam aux garçons. Je vous demanderai de sortir votre trousse de toilettes ainsi qu’un pyjama pour ce soir. Tout le reste vous pourrez le mettre dans les armoires. Chacun d’entre vous à une armoire à côté de son lit. Évitez d’ailleurs de mélanger vos affaires. Il serait dommage que l’un d’entre vous se retrouve tout nu à la fin de la semaine non ?
Tout le monde éclata de rire en train d’imaginer son colocataire tout nu.
Les enfants firent donc ce que leur avait demandé Sam. Vincent, tout en sortant et rangeant ses affaires, il vit passer Sam dans le couloir et quelques secondes ensuite, elle repassa dans l’autre sens accompagné cette fois-ci d’Eric.
Nul doute qu’elle l’emmenait dans sa chambre pour enlever sa couche à Eric. 2 minutes plus tard, Eric rentrait dans la chambre de Vincent et de Mathieu.
 - C’est vrai qu’elle est très gentille, tu avais raison, dit Eric à Vincent avant de repartir dans sa propre chambre.
Après avoir rangé leurs affaires, Eric et Vincent choisirent un pyjama et préparèrent leur trousse de toilettes.
 - Tu crois que ça va se passer comment ce soir ? demanda Mathieu. On va porter une couche pour dormir ?
 - Je ne sais pas, mais je suis sûr que cela va bien se passer, lui répondit Vincent qui n’avait aucune inquiétude à ce sujet.
 - Les garçons, vous m’écoutez ? Si vous avez terminé, tant mieux, sinon vous terminerez après, leur dit Sam depuis le couloir en s’adressant à tous les enfants. Mettez-vous en pyjama maintenant, et dans 5 minutes, on ira se laver les dents.
 - Tu mets un slip sous ton pyjama toi Mathieu ? demanda Vincent. Moi à la maison je mets un body sur ma couche, mais je n’en ai pas amené ici.
 - Ça dépend. Des fois j’en mets, et d’autres non. Je vais garder celui que j’ai sur moi pour ce soir.
 - Je vais faire comme toi et on verra avec Sam.
Vincent et Mathieu enfilèrent leur pyjama et prirent leur trousse de toilettes avant de sortir dans le couloir. Le pyjama de Vincent est un pyjashort vert, quant à celui de Mathieu, c’était un pyjama classique mais de couleur bleue foncé.
Petit à petite, tous les garçons se retrouvèrent dans le couloir.
 - C’est bizarre de voir les autres en pyjama, dit Mathieu à Vincent, je n’ai pas l’habitude. Regarde le pyjama de Joaquim, il fait quand même un peu bébé, il y a un pokémon dessus.
Vincent trouvait son pyjama plutôt sympa, même si effectivement Joaquim était peut-être un peu grand pour en porter un comme ça. Vincent n’aimait pas se moquer des autres, et ne répondit pas à Mathieu.
 - Allez, tout le monde est là apparemment. Suivez moi sans faire trop de bruit s’il vous plaît.
Au bout du couloir se trouvait une salle où il y avait de nombreux lavabos. Sur le côté droit se trouvaient des douches individuelles. Sur le côté gauche se trouvaient des toilettes/
 - Vous l’aurez compris, on se douchera demain matin, là on se lave les dents. Dès que vous avez terminé, vous retournez dans votre chambre. Il est 20h15, à 20h30 je veux que tout le monde soit dans son lit, dit Sam. Si vous avez envie de faire pipi, allez y maintenant. Si vous avez envie cette nuit, vous pourrez venir ici, il y a une veilleuse dans le couloir et ici même, ça vous permettra de ne pas vous perdre et évitera que vous allumiez la grande lumière.
Tous les garçons se mirent à se laver les dents. Certains avaient des brosses à dents électriques et d’autres des manuelles. Il y avait beaucoup de bruit, et cela résonnait dans cette pièce. Tout en se brossant les dents, les enfants s’observaient et notamment les pyjama. Celui qui remporta la palme était celui de Stéphane, c’était une grenouillère ! Tous les enfants le regardait et lui disait qu’ils auraient aimé en avoir une comme lui.
 - Si j’avais sut, dit Vincent à Mathieu, j’aurais amené la mienne. Je pensais que l’on se moquerait de moi alors je ne n’ai pas prise.
Quand ils eurent tous les deux terminé, ils retournèrent vers leur chambre. En arrivant devant le couloir qui menait à leur chambre, Sam était là en train de surveiller que tout se passait bien.
 - Vous allez dans votre chambre. Ne vous couchez pas de suite, je viendrai vous voir vers 20h30 quand tout le monde sera couché.
Ils continuèrent à marcher jusqu’à leur chambre et se mirent dans leur lit. Une fois qu’ils furent dans leur chambre et que la porte fût fermer, ils s’essayèrent sur leur lit.
 - Je crois qu’il y a une alaise en plastique sur mon matelas, dit Vincent, ça fait un bruit de plastique.
 - Pareil sur le mien.
Vincent et Mathieu se mirent à discuter en attendant Sam. Il l’entendait dans le couloir à travers la porte. Elle demandait à tous les garçons de bien vouloir se mettre dans leur lit. Petit à petit, les claquements de portes se firent entendre et Sam arriva dans leur chambre.
 - Comment ça va Vincent depuis tout à l’heure ?
 - Super, lui répondit-il.
 - Toi, tu dois être Mathieu c’est bien ça ? lui demanda-t-elle.
 - Oui, oui, c’est moi.
 - Contente de faire ta connaissance. Je crois que tu es un ami de Vincent à ce qu’il m’a dit. Il vous arrive de dormir l’un chez l’autre ?
 Vincent avait compris où voulait en venir Sam. Elle voulait savoir si Mathieu savait qu’il portait une couche.
 - Oui ça nous arrive de temps en temps, dit Vincent. Et il sait que je porte une couche la nuit parce que je fais pipi.
 - Parfait, lui répondit Sam, c’est ce que je voulais être sûre. Tu es perspicace en tout cas Vincent.
 - Et moi j’en porte aussi, dit Mathieu un peu gêné, et Vincent le sait aussi.
 - Alors comme ça, aucun secret entre vous, c’est génial. Ça sera beaucoup plus simple à gérer. Si l’un de vous deux n’avait pas été au courant, j’aurais vous aurai emmené l’un après l’autre à l’infirmerie. Mais que je commence par le début, excusez moi. On est donc ici dans un centre de vacances et il n’est pas facile de laver les draps tous les jours, du coup on propose aux enfants qui font pipi au lit de mettre une protection pour la nuit, mais sachez que ce n’est pas obligatoire. Nous respectons les choix des enfants et nous faisons tout pour que les autres ne soient pas au courant. Comme vous vous en portez à la maison, je pense que vous allez en mettre une ici aussi ?
 - Oui moi je préfère, dit Vincent, je n’aime pas me réveiller dans un lit mouillé.
 - Pareil pour moi, dit Mathieu.
 - Vous êtes de supers grands garçons, dites donc, merci à vous ! Je m’occupe régulièrement d’enfants qui viennent en classe de mer, et cela arrive que certains ne veuillent pas mettre de protections pour dormir. Je vous avoue que c’est moins facile à gérer et aussi moins discret vis à vis des autres. Bon allez, on a assez parlé, on ne traîne pas alors et on va vite fait jusqu’à l’infirmerie. ensuite vite au lit, vous avez eu une grosse journée.
Tous les trois partirent donc en direction de la pharmacie. Il n’y avait presque plus de bruit dans le couloir et cela constatait fortement avec tout à l’heure.
Ils arrivèrent à l’infirmerie et Sam ferma la porte. Il y avait plusieurs armoires métalliques, un bureau et une table d’examen comme chez le médecin.
 - Je commence par qui ? Par toi Vincent, ça te va ? Mathieu tu peux t’asseoir ici en attendant, il y a une chaise près de la porte. Vincent tu peux t’allonger sur la table, je prépare ce qu’il faut et j’arrive.
Vincent fit ce qu’il lui était demandé. Sam ouvrit une des armoires et saisit plusieurs couches qu’elle posa sur un chariot sur lequel il y avait déjà une couche de posée ainsi qu’un tube de crème, du coton et un flacon bleu un peu transparent. Vincent et Mathieu l’observaient faire.
 - Voilà, je crois que j’ai tout ce qu’il faut, finit par dire Sam qui s’approchait de Vincent en poussant le chariot. Dis moi Vincent, à la maison, c’est toi qui te met ta protection la nuit ou c’est ta maman ?
 - C’est souvent maman et quelques fois papa, mais jamais moi.
 - D’accord, et quelle sorte de protections tu mets ? Est-ce qu’elles s’enfilent comme un slip ou il y a des scratchs sur les côtés ?
Et en parlant un peu moins fort de manière à ce que seul Vincent entende, Sam continua :
 - Ou alors c’est les mêmes que celle que tu avais tout à l’heure quand tu es arrivé au centre ?
 - Mathieu est au courant que j’en avais mis une pour le trajet, lui répondit Vincent. Et non celle que j’avais tout à l’heure c’est des échantillons que l’on a donné à maman pour que je les essaye. Ce sont des changes complets que l’on achète en magasin de matériel médical que je mets le soir, répondit Vincent.
 - D’accord, alors je te propose de te mettre la même chose. Cela sera certainement une marque différente de celle que tu as l’habitude mais c’est le même principe, il y a une attache de chaque côté.
Vincent regardait le chariot tout en étant allongé et s’aperçut qu’effectivement les couches qui étaient présentes dessus n’étaient pas celles que sa maman achetait.
 - Vu ta taille et ton poids, je vais choisir celle-ci, dit Sam après avoir hésité entre 2 protections. Je la déplie, pendant ce temps là, tu peux lever les fesses pour pouvoir baisser ton pyjama. Si tu as un slip, baisse le également.
Vincent fit ce que Sam demandait tout en continuant de l’observer.
 - Mais dites moi tous les 2, vous êtes bien aller faire pipi tout à l’heure après vous être lavé les dents.
Les 2 garçons répondirent par l’affirmative.
 - Parfait, cela serait bête que vous me disiez avoir envie de faire pipi juste après que je me sois occupé de vous.
Alors que Sam allait glisser la couche sous les fesses de Vincent, ce dernier leva automatiquement son postérieur sans que Sam n’ait eu besoin de demander.
 - Je vois qu’effectivement tu as l’habitude, dit-elle avec un sourire. Je vais te nettoyer un coup avec ce coton et cette eau nettoyante. Je te mettrai ensuite un peu de crème, d’accord ?
 - Oui, se contenta de répondre Vincent.
Et Sam fit le nécessaire pour le nettoyer et lui mettre de la crème. Elle rabattit ensuite l’avant de la couche entre les jambes et lui plaqua sur le ventre.
 - Cette protection est peut-être un tout petit peu trop petite pour toi, dit Sam en attachant les attaches. Elle ne te sert pas trop ?
 - Non ça va, dit Vincent.
Il remarqua que ces couches n’avaient qu’une seule attache de chaque côté contrairement à celles que sa maman lui mettait tous les soirs et effectivement elles avaient des dessins dessus. Il avait un peu levé la tête pour voir à quoi ressemblait sa couche et entreprit de la toucher.
 - Elles ne sont pas non plus en plastique, lui dit Vincent.
 - Effectivement. Celles que tu mets chez toi le sont ?
 - Oui répondit Vincent.
 - C’est presque terminé. Dis moi, est-ce que tu veux remettre ton slip par dessus la protection ou tu préfères être juste en pyjama ?
 - Je préfère remettre mon slip, dit Vincent.
 - D’accord, alors lève les fesses, je vais t’aider pour aller plus vite.
Sam lui remonta donc son slip et enfin son pyjama.
 - Voilà, tu es prêt, tu peux descendre et aller sur la chaise à la place de Mathieu.
Vincent descendit donc de la table et remarqua que sa couche n’était pas aussi épaisse que celles de chez lui. Il la trouva plus agréable et cela ne le gênait pas tout pour marcher.
Mathieu avait observé toute la scène et lui aussi avait trouvé que Sam était vraiment très gentille et très douce.
 - A toi Mathieu, viens t’installer s’il te plaît.
Mathieu se leva donc de sa chaise et s’allongea sur la table d’examen tout comme l’avait fait Vincent.
 - Je vais faire pareil qu’à Vincent. Je vais te nettoyer un peu et te mettre de la crème.
Sam, toujours aussi gentiment, s’occupa de Mathieu.
 - Et toi, à la maison, tu mets une protection avec des attaches sur le côté, comme Vincent ?
 - Oui, répondit Mathieu.
 - Alors je vais te mettre la même que lui, vous avez à peu près la même taille.
Elle procéda donc de même et lui demanda à lui aussi s’il préférait garder son slip ou l’enlever.
 - Moi je préfère l’enlever.
 - Pas de problème, je t’enlève ton bas de pyjama pour qu’on puisse le retirer alors. On le laissera ici pour que tu puisses le remettre demain matin.
Sam aida donc Mathieu à enlever son slip, et lui remonta ensuite son bas de pyjama.
 - Bon, vous voilà prêts pour la nuit. Je vous explique comment ça va se passer demain matin. Je viendrai vous réveiller 15 minutes avant les autres et on viendra ici pour enlever votre protection de la nuit. Je vous passerai un coup de lingette histoire qu’il n’y ait pas d’odeur et vous pourrez retourner dans votre lit. Quand j’irai réveiller les autres, vous serez ainsi comme eux, et ils ne verront pas que vous avez ce petit problème. Ça vous va ?
 - Merci Sam, dit Vincent.
 - Oui merci, dit à son tour Mathieu.
 - Mais il n’y a pas de quoi.
Sam prit alors le slip de Mathieu et alla le poser sur le chariot qu’elle remit là où elle l’avait prit.
Vincent ne l’avait pas remarqué tout à l’heure, mais à côté du slip de Vincent, il y avait déjà un vêtement rose qui ressemblait à une culotte.
Sam ouvrit la porte et les laissa passer devant elle avant de la refermer. Les 2 garçons prirent la direction de leur chambre tandis que Sam les suivait.
Une fois devant leur chambres, les 2 garçons entrèrent et allèrent s’allonger dans leur lit.
 - J’arrive, leur dit Sam qui s’en alla dans le couloir.
Les garçons l’entendirent parler et refermer une porte. Elle revint dans le chambre juste après.
 - Certains avaient rallumer leur lumière de chambre, leur dit-elle. Ne faiites pas de même, il est l’heure de dormir. Si vous avez le moindre problème cette nuit, vous pouvez venir me voir, vous avez vu où était ma chambre.
Sam leur fit un bisou sur le front à chacun et leur souhaita bonne nuit avant de fermer la porte.
A peine le porte fut-elle fermée que Vincent chuchota à Mathieu.
 - Tu as vu comme est elle gentille ? et je t’avais dit que tout se passerait bien.
 - Oui, c’est vrai, elle est super super gentille.
 - Et au fait, tu as vu que sur le chariot il y avait une culotte ? Je pense qu’au moins une des filles de notre classe porte une couche.
 - Ah non je n’ai pas vu. Je me demande bien qui c’est.
 - Moi j’espère que ce n’est pas Noémie.
Et Vincent lui expliqua pourquoi il pensait que cela puisse être elle.
 - Bonne nuit Vincent, je suis fatigué.
 - Oui moi aussi je le suis, bonne nuit, à demain.
Et c’est ainsi que se passa l’arrivée au centre de Vincent et de Mathieu.
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chaglt · 6 years
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Week-end repos
Bonsoir! :) Il est 18h46 (ça vient de passer à 47), nous sommes samedi et je suis posée dans mon salon, en pantalon de pyjama.
Je vous vois venir : “Quoi? Tu ne vas pas sortir jusque midi aujourd’hui? Mais qu’est-il arrivé à la fille pétillante et pleine de vie que nous connaissons tous?” - J’ironise bien sûr :) Je vous mettrais bien une photo de mes cernes, mais bizarrement j’ai pas trop envie HIHI.
La fatigue me fait dire oui - non - oui - non aux sorties (comme au bon vieux temps, tmtc les amis), ce qui m’énerve et me met mal à l’aise (ça me fait aussi me gratter les aisselles, mais je n’ai pas d’explication). Du coup je me dis qu’il est temps de faire une pause :-) Je pensais aller faire un tour pour m’acheter des chaussures d’hiver, des bas, des portes-jarretières (pardon mes doigts ont glissé, je voulais dire des dictionnaires), un livre de grammaire espagnole (ça j’ai vraiment envie d’acheter). En relisant la dernière phrase je me rends compte que je ne sais même pas si on dit “porte-jarretière” ou “porte-jarretelle”, même si au final c’était une blagounette des familles (tracasse maman).
Mais après m’être posée dans mon canap’, relu les quelques fautes d’orthographe de mes derniers billets (j’ai que ça à faire, oui) et commencé à écrire ce billet-ci, je me rends compte que je passerais bien la soirée tranquilou, à regarder un bon film (Elsa m’en a passé un super d’ailleurs). Gentiment, sans pression. A ver! (au prochain article je vous raconterai que “oh non je suis fatiguée parce que je suis encore sortie jusque 5h46 samedi”)
Que raconter? La dernière fois que j’ai écrit c’était mardi. J’étais en forme, j’avais dormi 10 h la nuit précédente (on le saura)!! Le soir, je vais au théâtre. Mes émotions étaient encore en vrac, ça me retourne dans tous les sens cette histoire. J’ai fait une impro avec Karim dans laquelle je me déclarais, et lui me répondait qu’il partait à la guerre. Nous avions dû apprendre des chansons en espagnol (bien sûr), et moi j’avais choisi “Me gustas tu” de Manu Chao (d’où le personnage qui se déclare). Sa chanson a lui parlait d’un jeune homme qui part à la guerre (heureusement qu’il m’a expliqué avant l’impro sinon j’aurais jamais compris). Alors il s’est passé un truc assez puissant (et retournant, même si ça se dit pas). Pour la première fois depuis que je fais du théâtre, j’ai vécu la scène. C’était pas du jeu, j’ai réussi à aller chercher dans mes expériences, les émotions que j’avais ressenties dans le passé, et à tout déballer là, à ce moment-là. Paf. Il m’a fallu une demi-heure - une heure pour m’en remettre. Je suis même allée parler au prof à la fin de la première séance (le cours dure 4h, 2h avec Gabi, où on travaille plus des improvisations, des mises en situations - après un échauffement du feu de dieu - et 2h avec Andréa, qui nous fait travailler (et découvrir) nos corps). C’est complètement transcendant. Je ne pensais pas vivre un truc pareil un jour :) J’ai l’impression d’être dans Dragon-Ball quand ils jettent leur boules de feu là. Sauf que je mets pas mes bras en caméa-méa et que ce ne sont pas des boules de feu qui sortent de moi (sinon Karim serait mort), mais des émotions (très fortes a veces) que mon corps déverse (j’ai voulu écrire “dégueule” mais l’image n’était vraiment pas jolie).
Si vous me prenez pour une folle c’est pas grave, de toute façon personne ne me lit! J’en ai la preuve, il n’y a que ma belle-soeur (qui vient me voir en février yihaa) et Clairette qui ont réussi les tests que j’ai semés ci et là dans mes articles hihihi :-) JE VOUS EN VEUX A TOUS! Je plaisante <3 Full love.
Que mas? Donc ça c’était mercredi soir. La nuit de mercredi à jeudi, j’insomne (du verbe “insomner”, oui oui). Ça (j’ai appris comment faire les ç majuscule, alt+128, intéressant non?) m’a cassée. Et un peu démoralisée. C’est dû à ma digestion, comme je mange après le théâtre (ce que je ne ferai plus, question d’organisation I suppose), mon petit corps a du mal à digérer, et comme mon sommeil se perturbe au moindre pet de mouche, j’ai fait une insomnie de 3 à 6h du matin. Trop bien :) J’ai annulé mon cours particulier avec Romina pour dormir plus longtemps (ça aurait pas été possible sinon), j’ai été donner un heure d’Halloween à mes 27 Primero de la ESO (12 ans plus ou moins) - ça c’est bien passé, et j’ai remarqué que ma tolérance au bruit était bcp plus haute qu’il y a un mois, phénomène intéressant - puis je suis rentrée à l’appart’ sur les rotules (en parlant de rotules, j’ai fait une chanson sur les squelettes avec mes premières). Jeudi, jeudi. J’ai fait un truc jeudi? J’ai l’impression que j’ai vu les filles, mais je ne suis plus sûre. J’ai vu Pri? [Edit, je me relis et me rends compte que ce n’est pas trop compréhensible mon histoire d’Halloween. Mercédes était malade donc elle m’a demandé si je pouvais donner une heure de cours sur Halloween, ce qui était prévu, aux premières années, même si elle n’était pas là. Elle a demandé à une de ses collègues d’être présente, car légalement, je n’ai pas le droit d’être seule avec les élèves. Ça m’a aidé pour la discipline, et le cours s’est bien passé, même si mes petits poyons étaient assez bruyants. Mais tout à fait corrects :-)] --> j’espère ne pas avoir encore plus embrouillé les choses.
AH OUI. Oh mon dieu c’était trop drôle !!!! Une soirée à raconter !!!
Il y a environ 1 semaine, nous avons reçu un e-mail nous conviant à une réunion de l’Association des Belges de Madrid; Les auxiliaires belges en avaient parlé sur notre groupe Facebook, Pri et moi décidons d’y aller. Nous nous sommes retrouvées (elle en robe noire - basket, elle avait été inspirée pour la robe noire, moi avec mon T-shirt avec des patins à roulettes (sur le T-shirt, je ne suis pas allée en patins à roulettes) - jeans) entourés d’avocats et de businessmen/ women, qui étaient clairement là pour faire du réseautage. Tous habillés hyper fancys, hyper classes (une femme a longuement fixé mon T-shirt d’ailleurs, “Bonjour ma poule, on se connait? Tu veux un patin?”). Et aucun auxiliaire en vue. Heureusement, Sara (la présidente de l’association) nous a présenté Arsenio, un prof d’unif trop sympa avec qui on a pu parler d’éducation, de Tabacalera et d’autres. Ce fut une soirée inattendue, mais très chouette (surtout avec ce prof, on a parlé des écoles de langues de Madrid, lui a été auxiliaire de conversation en Irlande...). Ensuite on est allées rejoindre Patrick, le cousin de Pri (dans sa famille tous leurs prénoms commencent par “P”, c’est la tradition) à un meetup très sympa mais auquel je ne suis restée que 30 minutes, au vu de ma fatigue.
Vendredi, je ne suis pas sortie de l’appart’ avant 16h, pour aller rejoindre Elise et ???, j’ai oublié le prénom du pauvre garçon bien sympathique. Mince! On a parlé espagnol, le pote d’Elise, un argentin, était vmt cool (et apparemment un peu bourré aussi), on a bien ri :-) Ensuite, j’ai rejoint mes collègues de l’école au théâtre, nous sommes allés voir ceci (oui, enfin une photo):
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Et bien c’était très chouette! Ma fatigue n’aidant pas, j’ai un peu piqué du nez à la première partie (ça durait deux bonnes grosses heures ce machin), mais j’ai tenu bon et j’étais plus réveillée à la deuxième, et j’ai tout suivi/ compris! :) Trop chouette :)
Ensuite on est allés “tomar algo” (prendre qqch) avec les collègues, dans un premier bar de Chueca où j’ai papoté avec un collègue de langues - littérature, et dans un deuxième bar à tortilla, où je n’ai plus parlé du tout haha. Trop fatiguée de la soirée théâtre (deux grosses heures de concentration mine de rien) + le fait que les gens parlent TRES FORT dans les cafés ici, ,j’ai déjà du mal à parler en français quand il y a du bruit tout autour, alors vous imaginez en espagnol? J’ai quand même réussi à suivre une grande partie des discussions, jusqu’à ce que je décroche vers 1h du matin. J’avoue tout. De toute façon j’avais mon dernier métro (je me suis engagée à prendre le dernier métro quand je sortais, vous vous rappelez) à 1h30, du coup je suis partie. Telle une fleur des champs (qui avait perdu tous ses pétales, la tige avec). Et là, surprise! A mon changement de métro (quand je vais à Chueca - qui est le quartier gay, j’ai d’ailleurs croisé une drag queen dans la rue - je dois faire un changement, information fondamentalement intéressante n’est-ce pas), j’attends le dernier métro qui doit me ramener dans mon appart’ magique et j’entends “Charlotte?” prononcé à la française. Je me retourne, et je vois Elsa et Béatrice haha, sympa :) On est rentrées ensemble du coup, agréable surprise :)
De retour à l’appart’, j’ai dormi jusque 10h ce matin, avant d’aller à une expo photo géniale dans un ancien château d’eau (j’ai pas pensé à faire une photo du bâtiment de l’extérieur, zut), la Sala Canal Isabel II, avec Elsa et Jenny, une de ses amies (que j’avais déjà rencontrée au spectacle de danse sur le rooftop dont j’ai parlé il y a 2-3 semaines). Je vous mets quelques photos de l’expo photos (INCEPTION), parce que ça en vaut la peine (Pri, Elise, si vous lisez cet article je vous la recommande vivement):
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Le photographe, Ricard Terré.
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La disposition était super, en plus l’effet “ancien château d’eau” rendait trop bien :) Bon c’était même pas un effet vu que c’était vraiment dans un ancien château d’eau.
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Ça rend pas des masses, pourtant j’ai essayé! Une très chouette “matinée”, en plus la guide était vraiment cool. J’ai un peu décroché sur la fin (#concentration) mais j’ai tout compris de ce que j’ai suivi, à part quelques blagues ici et là :) - Dans ces cas-là tu souris poliment, tu peux même hocher la tête en espérant que ce ne soit pas une question. HA. HA. (j’écris beaucoup “haha” il me semble, si vous voulez je change).
Ensuite retour à l’appart, sieste (bénie) et me voilà, à 19h30, toujours posée sur mon canap en pantalon de pyjama. La différence d’avec le début de cet article? Il n’y a plus de lumière, le soleil s’est caché. Il fait moche là!!!
Du coup programme de la soirée (jusqu’à nouvel ordre): appeler éventuellement la mi-fa, me poser devant un film, chercher un monologue en espagnol sur la recherche de soi (busqueda - busqueria? de mi misma). Vous vous y attendiez pas hein à celle-là! C’est pour le théâtre lundi :) Je dois faire une impro avec Nuria dans laquelle je suis sa grande sœur qui veut se barrer du pays pour se trouver, et elle m’en veut de l’abandonner (à nouveau, car dans l’impro je l’ai déjà déçue quand nos parents ont divorcé quelques années avant). 128 (haha j’ai pas fait “alt”, mince) Ça va peut-être encore me retourner dans tous les sens, je vous en dirai des nouvelles. Par contre ce serait pas mal de le trouver ce soir ce fameux monologue, pcq le trouver ça va déjà pas être facile, mais l’apprendre ça risque d’être encore plus drôle.
Voilà voilààààà c’est tout pour aujourd’hui :-) Grosses bètches à la belge!
Cha
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bloguementmoi · 7 years
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Chapitre 2 : Je ne me la joue pas Carrie Bradshaw
J'ai été une fan inconditionnel de « Sex in the city » et je peux vous dire que je me sens vraiment proche du personnage de Carrie, c'est assez étrange de se dire qu'un simple personnage fictif peut vous donner autant de leçon sur la vie amoureuse, il faut savoir prendre du recule et je pense que c'est pour ça que j'ai autant aimé cette série. Bref ! Passons ! Je sais que ça va faire presque un mois et demi que j'ai rien poster sur mon blog et oui ça craint un peu je vous le fait pas dire...
Comme tout le monde j'ai eu ma période application de rencontre (ne me jugez pas bandes d'ingrats è.é), en premier lieu : Tinder aka THE application. J'ai fait mes premiers pas dessus il y a de cela deux ans, la candide jeune fille que je suis pensais pouvoir discuter avec des personnes assez sympa sans me prendre la tête et sans arrières pensées sexuel SAUF QUE ! Je suis tombée que sur des belles gueules recherchant plan cul et je peux vous dire que ça m'a sacrément démotivée... Franchement y'en a vraiment qui ont à ce point la dalle ? De base Tinder c'est une application de RENCONTRE j'insiste sur ce mot « RENCONTRE », ce sont ses utilisateurs qui en ont fait un réseaux de petites puteries et c'est assez dommage car le concepts était pas mal. Enfin pour les filles par contre les mecs je vous plains, vous êtes assez restreins dans vos choix xD. OUI JE VAIS EN VENIR AU FAIT ! Donc je me suis inscrite dessus, après plusieurs match avec des putains de campeur (note : les campeurs sont les connards qui match et reste en ligne mais qui ne vous parles pas, MÊME QUAND C'EST VOUS QUI LE FAITE ! J'ai une question, pourquoi matché si vous ne parlez pas les gens ? C'est quoi votre putain de problème sérieux?!), anyway donc je disais... Mon attention s'est porté sur Clyde (si vous n'avez pas suivi le chapitre précédent je précise que je ne donne pas les vrais noms de mes protagonistes).
Clyde était un beau bruns au yeux d'un bleu azure à vous en faire fondre (mon dieu j'ai chaud rien que d'y penser oulala..), c'était un designer qui suivait des cours en dehors de la capitale mais qui rentrait de temps en temps voir principalement sa famille. Lui et moi au début c'était un peu plat faut l'avoué nos discussions n'étaient pas fameuses mais au fur et à mesure on a commencé à se rapprocher, à se parler tous les jours, à skyper tous les jours, à s'envoyer des snaps tous les jours, à s'appeler tout les jours... Il était potentiellement l'homme parfait pour moi et j'étais (j'ose espérer), la femme parfaite pour lui (c'est bon j'ai dit « J'OSE ESPERER » merde !).
Après des mots tendre et des naiseries en tout genre à base de « j'aimerais tellement goûter tes lèvre » (je vous laisse deviner lesquelles ;), en vrai on parlait que de bisous bisous xD), on décide de se voir (nos emploies du temps nous empêchait de faire ça plus tôt). On a opté pour une petite visite dans un musée, je me fais belle j'arrive à l'heure prévue....et j'attends, parce que oui monsieur était en retard ! Bon il avait une excuse, en week-end on trouve difficilement des places pour se garer.
10-15 minutes plus tard je le vois, un bel homme grand, cheveux en bataille tout souriant avec une jolie barbe se dessinant parfaitement sur son visage. Et ses yeux ! MON DIEU SES YEUX ! Être aussi divin devrait être prohiber, ça peut porter préjudice à mes ovaires, genre vraiment ! Il avance vers moi et me lance un « hey », sans réfléchir je cours vers lui et je lui saute dans les bras il me rattrape et me sers contre lui, honnêtement on avait l'air de deux amoureux qui ne s'étaient pas vu depuis des mois... Je me dégage doucement de son étreinte puis il me regarde avec des yeux, OUI SES YEUX ENCORE UNE FOIS PUTAIN... Il me regarde avec des yeux qui disaient  « j'ai envie de t'embrasser... », j'ai perdu mes moyens j'ai détourné le regards, ris nerveusement puis on est aller visiter le musée.
Ce qui était drôle c'est que pendant toute la visite on se cherchait et on se taquinait à un moment on s'était assis près des tableaux sur un banc à l'étage (parce que oui on avait passé une bonne partie de la journée debout),  on se chamaillait comme des enfants et puis on s'arrête on se regarde et nos lèvres se collent l'une à l'autre, on s'embrasse quoi ! Mais c'était vraiment étrange, parce que j'avais l'impression qu'il se retenait, il mettait de la distance entre nous, ses baiser étaient retenus on va dire.
Après ça on est retourné voir les tableaux après on en a profité pour se balader sur les quais, il agissait bizarrement à la fois il était proche de moi et à la fois il mettait de la distance. Franchement je ne m'en souciais pas vraiment mais ça me faisais quand même quelque chose j'avais un espèce de pressentiment. Bref tout à la fin comme un super gentleman il m'a raccompagné au métro, on s'est embrassé pour se dire au revoir mais encore une fois cette putain de distance !
Une fois chez moi je lui dit que je suis bien rentrée, lui aussi puis il me dis « J'ai passé une super journée mais comme tu le sais on ne peut pas être ensemble comme je vais partir étudier à l'étranger et j'avais pas envie de profiter de toi et que tu me vois comme un connard.. T'es une fille géniale...blablablabla ». Mouais ok. Je m'y attendais plus ou moins on en avait déjà parlé avant et on s'était déjà mis d'accord sur le fait qu'on allait juste passé une journée ensemble et voir ce que ça donnerait. SAUF QUE ! Bah rien apparemment. C'était étonnant, ensuite il me sors : « Qu'est-ce que tu attends de moi exactement ? », mec, t'es sérieux là ? Je lui ai répondu : « Écoutes, je n'attend absolument rien de toi, surtout que je comprend pas vraiment où tu veux en venir avec ta question après m'avoir dit que nous deux c'était pas possible, pour moi c'est clair que t'étais l'homme parfait mais bon ce sont des choses qui arrive malheureusement :) » et là il m'a dit un truc genre : « Je suis vraiment gêner... », excuse moi ? Gêner de quoi ?! Et il ajoute : « J'ai vraiment l'impression d'avoir été un salaud »...Euh chéri c'est moi qui est entrain de me faire larguer la, pourquoi tu t'auto flagelle comme ça ?
Bref après cette discussion je lui ai dit que je ne lui en voulait pas, c'est étrange il avait comme un problème de conscience il voulait à tout prix être le « nice guy » et pas le « son of a bitch guy », certains accorde vraiment une importance monstrueuse à leur image, cher lecteurs sachez que ce n'est pas en dissimulant le fond de votre pensée pour ne pas blesser l'autre que cela fera de vous être « quelqu'un de bien », justement, c'est pire ! En agissant de la sorte vous montrez de la pitié et vous estimez que la personne en face de vous n'est pas apte à encaissez ça, ne sous-estimez pas les autres s'il vous plaît vous seriez vraiment surpris de voir que le monde n'est pas peuplé que de personne dépressives ou hystérique. Dîtes simplement la vérité, vous verrez vous vous sentirez mieux après avoir été honnête. Par la suite Clyde et moi on s'envoyait de moins en moins de message, je le sentais s'éloigner mais bon tant pis j'ai envie de dire.
Deux semaine plus tard je regardais les story snapchat et je vois la sienne et sur cette fameuse story il mentionne sa copine : OKAYYYYYYYYYYY. Du coup tout à enfin pris un sens dans ma tête, cet enfoiré ne partait pas à l'étranger, il hésitait simplement entre moi et une autre nana. C'est vrai que ça fait moins tâche de dire à tes potes que ta copine tu l'as rencontré dans ton école au lieu de dire que tu l'as rencontré sur Tinder, mais oui tout s'explique. J'étais vraiment mais vraiment énervé le gars me fais de grand discours sur l’honnêteté (et ce n'était pas le seul, je vous raconterais dans les chapitre à suivre), il me disait que c'était le genre à dire ce qu'il pensait quitte à blesser l'autre mieux valait lui dire la vérité, MON CUL OUI ! J'ai eu la preuve qu'il m'avait vraiment prise pour une débile mentale, Clyde, dès le début tu aurais pu me dire qu'entre nous c'était pas possible parce que tu avais quelqu'un d'autre en tête, c'est tout, je ne l'aurais pas mal pris. AH ET OUI J'OUBLIAIS ! Monsieur a cru que pendant son soi disant voyage à l'étranger qui devait durée 1 an tout au plus que j'allais l'attendre, en faite c'était juste une technique à la con pour me dire 1 an sans se voir, se toucher (I mean sex), c'est pas possible :l qu'on allait trop se manquer et blablabla. Bref il savait que les relations à distance c'était niet avec moi (je lui avais parlé de mon ex et du désastre que c'était il a un peu jouer la dessus le fourbe). Voilà comment ça à pris fin, malgré ça le mec continue de regarder mes story sur snap, chose que moi je ne m'amuse pas à faire, je m'en fou en faite, après il peut être curieux, je ne l'en empêche pas.
Pourquoi je l'ai pas supprimé ? Je m'en fou, genre vraiment, on était pas en mauvais termes non plus puis je me voyais mal aller l'embrouiller deux semaines après, surtout que le mec ne me devais aucun compte on était pas ensemble à aucun moment, attention ce qu'il a fait n'était en aucun cas excusable juste que peu à peu j'ai été indifférente, il était devenu un fantôme pour moi comme ceux que j'ai connu par la suite (hors applications).
Quand on me lis, on a l'impression que je suis abonnée aux « relations floues » et vous n'avez pas tord, on a tous besoin de clarté et si un jour vous rencontrez une personne qui prend des détours pas possible pour vous dire une chose simple dans la crainte de salir son image à vos yeux et bien elle ne vous mérite absolument pas et si vous êtes dans l'autre cas de figure (c'est à dire celui qui a peur de dire les choses), soyez sincère mieux vaut un headshot qu'un hara-kiri.
Je peux comprendre que certaines vérités sont difficiles à dire mais sur le long terme ça devient encore plus hardcore, on se complique de plus en plus la tête et ça devient ingérable. Tant que vous avez encore le contrôle faites le choix le plus raisonnable possible, votre partenaire mérite que vous soyez sincère.
« Je ne prend jamais de virage sur l'autoroute. » - Nyx.
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inbedwithnana · 4 years
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Yo no soy un maricón
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M'accepter comme je suis n'a pas été trop dur pour moi. J'ai toujours su que j'étais attiré par la gente masculine. Les deux seuls choses dont je redoutais le plus avant, c'était de tomber amoureux d'un hétéro et … affronter la réaction mes parents... en particulier mon macho de père. Il m'a toujours considéré comme étant un échec. Je n'avais jamais ramené de filles à la maison... sauf Amy. Lorsque je l'avais ramenée à la maison la première fois, il était content... puis en passant par la chambre de mes parents, j'ai entendu mon père dire « qu'il ne fallait pas perdre espoir »... Quelles conneries !
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Je me disputais beaucoup trop avec lui et ça a bien empiré durant mon adolescence... C'est souvent lui qui me reprochait pas mal de choses... De mon côté, je lui ai toujours reproché son absence et manque d'application dans mon éducation ou qu'il ne m’ait jamais compris. Son manque de tolérance également mais le sentiment de ne pas être vraiment aimé par son propre père me faisait le plus mal. Ma mère m'aimait oui... Moi aussi, mais elle a toujours défendu mon père... « Écoute, il a passé une journée assez difficile, comprends-le, mon fils... »... Moi aussi je passais des journées difficiles... et pourtant …
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Mis à part tout ça, je suis un vrai pro de l'informatique, et je ne dis pas ça avec prétention... Les ordinateurs, les clés USB, les tablettes, tout quoi ! Je connais même le langage HTLM sur le bout des doigts ! Si vous avez un problème, n'hésitez pas à me demander un service !
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Est-ce que je suis déjà tombé amoureux de quelqu'un d'autre avant Mun ? Oui mais ce n'a jamais été aussi profond... j'étais jeune aussi... je n'avais que 15 ans. La première fois que j'ai vu Mun, la première chose que je me suis dit, c'est qu'il était mignon. Il était tout le temps fourré avec Amy, du coup, je pensais qu'il était son petit copain... Mais lorsque je suis devenu ami avec eux, j'ai direct compris qu'ils étaient comme frère et sœur et surtout, que Mun était du même bord que le mien.
Lorsque j'ai compris que je suis tombé amoureux de Mun, j'avais peur... Peur qu'il me rejette... peur de perdre son amitié... et surtout, il ne s'assumait pas encore. Pour ce dernier point, ce n'est pas tant un problème en soi en fait, justement, je voulais l'aider petit à petit.
Je me rappelle du soir où Amy avait essayé de me séduire, ça me fait toujours autant rire. Elle a toujours aimé les beaux mecs oui... Mais bon, ça n'a pas marché avec moi, la pauvre ! Heureusement, elle n'est pas rancunière et elle est très vite devenue amie avec moi ! C'est une femme extra, drôle, un peu grande gueule parfois quand ce n'est pas son jour... et elle n'aime pas qu'on lui parle le matin aussi... Sa mère, Lola, est une mère exemplaire ça oui... elle a toujours été là pour sa fille, Mun et les enfants qu'elle a adopté. Quand je pense que son enfance n'a pas été facile... Sacré bout de femme ! Kate, la mère de Mun, m'a tout de suite adoré. Elle m'a toujours écouté aussi, tout comme Lola, est très aimante envers son prochain et possède un cœur aussi gros que l'Univers.
Oui, aller à l'Arche ou chez Sergio et Kate étaient des échappatoires (avec l'informatique). Écouter Mun jouer du piano, écouter les chamailleries des trois jeunes quand ils étaient enfants, regarder la télévision avec Amy en commentant tout les beaux mecs qui apparaissaient, me confier auprès de Lola et Kate... c'était vraiment quelque chose que j'adorais ! Lola me proposait souvent de rester coucher, je n'osais pas au début mais elle insistait tellement que je finissais par facilement accepter.
Parlons de Mun... Lorsqu'il a quitté Matty, il était vraiment mal... nous étions tous là pour lui... A force de venir chez lui, j'avais senti quelque chose par rapport à lui. Sa manière de me regarder, de me parler...
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Sauf que Mun était un piètre gentleman avant... Il a toujours été maladroit d'ailleurs et il avait commencé à se rapprocher un peu plus de moi afin de m'embrasser... Je l'ai vite retenu et lui avait expliqué que je ne voulais pas être un lot de consolation... J'avais eu l'impression qu'il voulait être moi pour oublier Matty... Sa fierté était tellement touchée qu'il piquait des crises à cause de ça. Lola lui avait conseillé de prendre le temps... Puis, un jour, j'ai fini par bien réfléchir à tout ça... Oui, je le voulais près de moi, je rêvais beaucoup de lui... lui et moi... enfin bref.
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Puis un jour, plutôt, un soir d'hiver, je lui ai proposé qu'on se voit tout les deux dans une crypte de Winderburg... Il y avait beaucoup de neige, tellement, qu'on s'était mi à faire une bataille de boules de neige. Bon, c'est Mun qui avait commencé aussi, mais on avait tellement ri tout les deux.
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Puis, nous avions discuté... de nous, de nos projets pour le futur. Je lui avait dit que j'avais trouvé une formation dans le domaine de l'informatique et que c'était à Oasis Spring. Quand je lui avais dit que j'allais prendre une location après le lycée, j'ai vu que son visage s'était attristé... Apparemment, être loin de chez lui lui faisait de la peine. C'est à ce moment-là qu'il s'est un peu plus rapproché de moi en me disant « Tu vas me manquer... » et... c'est là qu'il m'a embrassé.
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Cette fois, je me suis laissé faire... Ce baiser... il était tellement doux, chaud à la fois malgré la température glaciale. Je n'ai pas pu m'empêcher de poser mes mains sur sa taille puis, je les ai remontés pour caresser ses cheveux... Lui qui n'aimait pas beaucoup qu'on les lui touche, il a ensuite dit : « Hum hum... s'il te plait... », puis on a fini par en rire tout les deux. Ça fait peut-être cliché mais, je n'ai pas pu m'empêcher de lui dire : « J'ai tellement rêvé et imaginé de ce moment, tu ne peux pas savoir... »
En le ramenant chez lui, je lui avait fait part de mon souhait de ne pas aller trop vite entre nous... Et l'a vite compris ! Puis, j'ai fini par faire le premier pas pour un autre baiser en guise « d'au revoir ».
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Lorsque que je suis rentré chez moi, j'étais comme sur un nuage... vraiment. J'ai complètement évité mes parents afin d'aller directement dans ma chambre, prétextant avoir des devoirs à finir. Ce soir-là, je me suis endormi, serein.
Nous sommes allés rendre visite à Kate et Sergio, afin de leur annoncer la nouvelle. Kate était tellement aux anges lorsqu'elle l'a su et pour l'occasion, Sergio avait préparé un délicieux goûté pour nous. Nous avons passé un très bon moment sous l’œil bien viellant de Lili. Quant à Mun, la première chose qu'il a voulu faire, c'est de jouer au piano de la défunte femme de Sergio. Il lui a bien évidemment demandé la permission.
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Je me sentais tellement bien avec eux... J'avais enfin trouvé un sens au mot « famille » en fait. Oui j'ai une famille biologique mais est-ce que les liens du sangs sont si importants ? Sergio et moi avions beaucoup parlés. Il a été très attentif à mes craintes concernant ma famille et mon homosexualité. Il m'a conseillé d'en parler à mes parents qu'au bon moment, quand je serais prêt... Selon lui, ce n'est pas bon de se faire violence, surtout quand il s'agit d'un truc important ou qui nous tien à cœur. C'était un homme d'une grande sagesse.
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Un mois après notre premier baiser, nous étions toujours aussi fous l'un de l'autre... Et on a fini par avoir envie de passer un autre cap tout les deux. Je l'avais déjà fait une fois avant mon ex, et même si c'était plutôt maladroit, j'en gardais un bon souvenir. Mun m'avait demandé si je le voulais vraiment, sachant que je voulais aller doucement. Faire ça dans un placard pour la première fois avec une nouvelle personne, c'est spécial mais quand on aime, on s'en fout des cintres qui peuvent nous gêner, non ? Heureusement que personne nous a entendu !
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Au fil du temps, Mun a commencé à assumer de plus en plus son homosexualité. Il s'en fichait complètement de ce que les mauvaise langues pouvaient dire, et il n'hésitait même pas à venir me m'embrasser en plein milieu de la cour de récréation, devant une Amy toute admirative. C'est d'ailleurs lui qui m'avait posé LA question que je redoutais tant, la rencontre avec mes parents. Je lui avait prévenu que c'était compliqué. C'était une étape que j'évitais à tout prix, honnêtement.
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Un jour, j'avais invité  Mun à la maison, inventant un prétexte à mes parents (qu'on devait travailler sur un projet scolaire et qu'on était à deux). Mon père m'a tout de suite posé des questions concernant Amy... Je me suis un peu énervé en lui disant qu'il devrait arrêter de penser que c'était ma petite amie. Puis, on s'est encore disputés... On avait soudainement sonné à la porte. C'était Mun.
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Je lui ai donc ouvert, il a salué mes parents puis je lui ai demandé qu'on aille tout de suite dans la chambre. Il avait vu que je n'était pas dans mon état normal...
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« Qu'est-ce qu'il ne va pas ? - Oh... rien... on s'est encore disputés quoi... la routine... - C'est tout le temps comme ? - … Bof, c'était pas la pire dispute... - ... Dis... quand est-ce que tu vas leur dire pour nous deux ? - Chéri, je sais pas... tu sais bien que... - Ton père risquerait de le prendre, je sais ! M'avait-il coupé, Écoute, tu sais que j'ai prit  énormément de temps à m'assumer. Je veux passer à l'étape supérieur avec toi. Je veux connaître ta famille. A-t-il dit avec beaucoup d'assurance. - … Ça ne suffit pas que je connaisse uniquement la tienne ? La mienne n'est pas intéressante pour un sou... - Mais, si ça se trouve, ton père n'a aucun problème avec ça … si ça se trouve, il donne cette impression... non ? - Tsss... tu ne connais pas mon père... avais-je soupiré, Combien de fois il m'a dit que je n'étais pas un homme, un vrai, comme lui quoi... Et dernièrement, il m'a pris la tête parce que je n'étais pas venu avec Amy depuis longtemps... - Attends, il crois que tu es avec notre petite Amy, ahahha
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- Je ne vois pas ce qui a de drôle … avais-je râlé - Écoute, il va falloir que tu leur dise un jour ou l'autre, mon cœur... Si jamais ça se passe mal, tu sais que tu peux compter sur moi... - Je le sais bien... »
Il m'a prit dans mes bras afin de me rassurer. A ce moment-là, j'avais tellement peur que mon père rentre dans ma chambre et nous trouve tout les deux, enlacés, Mun ayant la main dans mes cheveux. J'avais l'impression que nous étions sur un terrain miné, prêts à exploser... Pour me remonter le moral , Mun s'est mi à me chatouiller. Étant un peu chatouilleux, j'essayais un maximum de ne pas rire trop fort. Quand c'est comme ça, je me suis toujours vengé en lui touchant ses cheveux, ça marche toujours puisqu'il a toujours arrêté de me chatouiller quand je fais ça.  Mais, cette fois, j'ai voulu le chatouiller aussi. On sait bien évidemment comment ces petits jeux finissent, n'est-ce pas ?
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Nous avions tout juste 18 ans, à ce moment-là, et je savais déjà que c'était l'homme de ma vie. Suis-je un peu trop romantique ? Sûrement ! Mun n'a jamais été très adroit avec le romantisme, mais ce qui est sûr, c'est qu'il sait exactement comment séduire pour faire l'amour. Des petits baisers au cou par là et des mains baladeuses par là, et il s'amusait même à dire des mots crus... et j'en passe aussi... Oui, c'est l'amant parfait à mes yeux. Avec le temps, il s'est amélioré de plus en plus. Je suis certes un romantique, mais comme beaucoup de personnes, j'aime également les plaisirs de la chair . Surtout quand je partage ces moments avec ma moitié. 
C'est exactement ce jour-là que je lui ai dit pour la première fois « Je t'aime » et l'ai ensuite embrassé comme si c'était la dernière, malgré ma peur qu'un de mes parents ne débarque dans ma chambre. Avant de passer aux choses sérieuses, j'ai eu le réflexe d'aller vérifier dans le salon, la cuisine, la terrasse, bref toute les pièces de la maison... Et, je me suis souvenu que mes parents avaient un week-end de prévu et qu'ils étaient partis avant même de me dire au revoir. Même après une dispute ! J'y ai été habitué. Mais, le jour où j'avais invité mon homme était le jour parfait, c'était le bon côté de la chose... 
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En revenant dans ma chambre, j'ai foncé vers lui pour l'embrasser fougueusement et nous avons fini par faire l’amour. Tout ce qui se trouvait dans ma chambre doit encore s'en souvenirs aujourd'hui. C'était aussi les rares fois que je me sentais vraiment à l'aise chez moi... Et pourtant, j'étais souvent seul à la maison quand mes parents se déplaçaient à cause de leur travail respectifs. J'avais demandé à Mun de rester tout le week-end à la maison avec moi... ce fut l'un des plus beaux week-end de ma jeunesse, l'extase. Personne pour nous ennuyer, aucun parents à l'horizon. Je ne me sentais vraiment en sécurité dans ses bras. Il me rassurait en me disant « Je ne laisserais personne te faire de mal, mon amour ». Même aujourd'hui, nous nous soutenons  qu'importe la situation par laquelle on passe. Une situation bonne comme mauvaise. Il avait ramené sa guitare pour jouer un peu... L'écouter, m'apaise beaucoup, surtout lorsque je suis en train de travailler sur mon ordinateur.
J'avais enfin prit mon courage à deux mains, c'est-à-dire, annoncer notre couple à mes parents. Nous nous sommes pas mal disputés Mun et moi à ce sujet...  J'avais tellement peur de le perdre que je me suis dit qu'il était hors de question que nous nous séparions à cause de ma crainte. J'ai donc organisé une soirée rencontre avec mes parents sans aller dans les détails. J'étais allé le chercher chez lui. Une fois devant chez moi, mon cœur battait très vite... Depuis la fenêtre, je pouvais les apercevoir en train de discuter. Comment allaient-ils réagir ?
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Mon père était surpris de me voir débarquer avec Mun. Il avait demandé si Amy était malade... Nous étions tout les quatre assis et sans réfléchir, j'ai prit la main de Mun et c'est là que j'ai annoncé la nouvelle. Ma mère n'a rien dit mais c'est surtout mon père qui avait parlé :
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« C'est une blague, Carlos ? Dites-moi que c'est une blague ?! - Non. On s'aime tout les deux, papa. - Mais … qu'est-ce qui n'est pas passé dans notre éducation ? Est-ce que tu as manqué de quoi que ce soit dans ta vie ? - Et ça recommence … Là n'est pas la question Papa, j'ai toujours été gay, il va falloir t'y faire ! - No me digas eso, surtout pas ! Je veux bien accepter que tu ne soies pas un homme comme moi, mais de là à avoir un fils qui... Alors là non ! » Avait-il haussé le ton en se levant du canapé.
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Mun s'est levé à son tour et a prit la parole. Mon père l'a vite coupé :
« Mr Dantes, Carlos reste votre fils, vous n'avez pas le droi... - Alors toi, la ferme ! Je savais bien que tu étais bizarre... c'est de ta faute ça ! - Pardon ?! - Tu vas dégager d'ici et je ne veux plus te voir traîner avec mon fils ! Vous êtes tous pareils, à vouloir transformer les autres en... pouah ! - Je ne peux pas vous laisser me parler ainsi ! - JE T'AI DIT DE DEGAGER,  ¡ MARICON ! » Cria mon père en poussant violemment Mun.
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Suite à cette action violente, j'ai vu rouge, très rouge. Sans réfléchir, j'ai défié mon père en le regardant droit dans les yeux : «  ¡ No le toques ! Si vuelves a tocar a mi novio, te juro que nunca volverás a saber de mí !   ¡ Lo julo !*»
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Jamais mon père ne m'avais vu lui parler ainsi et encore moins avec plus d'assurance. Il est ensuite parti dans sa chambre en claquant la porte. Ma mère s'est approchée de moi afin de me calmer, sans succès... Et oui, j'avais encore droit à : « Essaye de comprendre ton père, c'est pas facile d'apprendre une telle nouvelle du jour au lendemain... ». Je lui ensuite dit : « Je vois Maman...tu continues encore... ». J'aimais ma mère oui... mais elle ne m'a jamais vraiment compris et avait toujours cette manie de trouver une excuse quand il me rabaissait...
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J'ai raccompagné Mun sur la pallier de la porte. Il m'a ensuite prit dans ses bras et m'a chuchoté à l'oreille :
«  C'est fini mon cœur... - Tu vois... je le savais que ça allait se passer comme ça... - Laisse-le digérer ça... - Nan mais tu te rends compte de la manière dont il t'as parlé ? Et la manière dont il a été agressif ?! Je ne supporterais pas qu'on te fasse du mal comme ça ! »
J'avais cogité toute la nuit suite à cette soirée... Je n'avais pas encore trouvé de location pour me rapprocher de mon lieu de formation... mais je n'en pouvais plus de vivre dans cette maison... Et je savais que depuis ce soir-là, mon père n'allait pas me faire de cadeaux... J'en avais déjà parlé avec Mun... qui en avait parlé avec Lola... et elle m'avait déjà proposé de venir vivre avec eux le temps que je puisse trouver un logement.  Je n'avais pas osé accepté au début mais là, j'ai fini par accepter...
Une fois que je l'ai annoncé à mes parents, ma mère a tout fait pour me dissuader. Mon père, quant à lui, n'a pas hésité à critiquer ma décision :
« C'est pas en prenant ton indépendance que tu deviendras un homme... - Toute ma vie, tu n'as pas arrêté de me critiquer ! Je m'étais déjà préparé à ta réaction...   Je préfère me casser pour mon bien-être. - Et bien, vas-y, va vivre ta vie de dépravé avec ce culandrón ! - JE T'AI DEJA DIT DE NE PLUS LUI MANQUER DE RESPECT ! - ¡ Sal de està casa ! Je ne veux plus jamais te revoir, ni entendre parler de toi ! - ¡ Muy bien !  - Carlos, chéri, attends... me supplia ma mère - Carolina, laisse-le s'en aller … »
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En me dirigeant vers l'Arche avec le reste de mes affaires... Lola m'attendais devant la porte. Elle m'a regardé puis j'ai commencé à pleurer. Malgré ces disputes et cette libération, une partie de moi était triste... triste de quitter mes parents en mauvais terme... Ne savant pas quoi me dire, elle m'a prise dans ses bras. Cette étreinte m'a fait du bien au fond, oui... puis elle m'a dit : « Ne t'en fais pas, ici tu pourras faire ce que tu voudras et vivre pleinement ton couple en paix. ». Je lui en serais éternellement reconnaissant pour son accueil, son aide et son écoute.
Mun et moi avions continué notre petite vie ensemble par la suite. J'ai des nouvelles de ma mère, mais que rarement... Toujours aussi prise avec le boulot... ! Mon père ne l'interdit pas de prendre de mes nouvelles, mais lui, n'en veut pas. C'est réciproque de mon côté. Je suis resté à l'Arche pendant pas mal de mois et puis un jour, j'ai eu la chance d'avoir trouvé un logement sur Oasis Spring. Bien sûr, j'avais proposé à Mun de venir vivre avec moi, il n'a pas hésité à accepter. Depuis, nous vivons toujours ensemble, heureux avec quelques disputes de temps en temps. Et oui, la vie de couple n'est pas de toute repos !
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norellenilia · 4 years
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Eldarya épisode 11
Originellement posté ici le 28 août 2016.
Bonjour !! o/ J’ai pu finir l’épisode jeudi dernier, c’est donc l’heure du traditionnel avis. Je ne sais pas si j’ai été affreusement chanceuse ou quoi (chérie, m’as-tu trompée ??), mais je n’ai dépensé que 2 700 maanas, et ce, en comptant l’achat complet de la tenue Maid of Phoenix. Le préambule étant fini, attaquons-nous au fond de l’affaire. Accrochez-vous à vos chaussettes, ça va être long. Mais j’ai mis des gifs, parce que je trouve ça rigolo.
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Alors… J’avais à disposition une page bloc notes où j’ai noté tout plein de trucs qui me sont passés par la tête en jouant l’épisode. Je vais essayer de remettre tout ça en ordre, mais je ne promets rien.
UN DÉBUT CHAOTIQUE
On commence donc avec de la dragouille mignonne et embarrassée entre Erika et, pour moi, Valkyon. Et puis Erika se flagelle en se traitant inlassablement d’idiote. Meuf, tu sais, ce n’est pas grave, ça arrive d’agir sous l’impulsion. C’était pas des plus malins, mais bon, au moins, je t’en veux moins que si j’avais joué avec Ezarel, qui nous a clairement dit qu’il n’aimait pas être touché.
Puis arrive le premier objectif de l’épisode, qui s’avère être un objectif « trouve un tas de personnages, » ce qui a ravi tout le monde.
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Donnons le ton.
Blabliblou, coucou Karenn, oui pardon j’attends que tu aies fini d’organiser une réunion tupperware avec tes copines hihihi <3, non j’ai pas envie de rentrer dans tes combines, ça m’intéresse pas d’espionner avec toi. Comment ? Je n’ai pas le choix ? Oh, merci, scénario. Comme ça, je saurai un peu en avance des infos que j’aurai dans quelques scènes. Les illuminatis et les templiers font leur retour. Moi qui croyais que c’était une mauvaise blague des premiers épisodes… Ah bah non. On apprend que des gens importants arrivent, et que du coup, va falloir augmenter la sécurité, mais attention, « sans être aussi extrême que la dernière fois. » Extrême ? Y’a juste eu un couvre-feu et trois gardes qui se sont souvenu qu’on était en guerre. Et on enquêtait sur des disparitions d’enfants et d’adultes. On ne doit pas avoir la même notion d’extrémité. Ça ressemblait plus à un pensionnat qu’à un poste de défense, si vous me le permettez. Et bien sûr, Nevra nous a grillées, et Erika se fait enguirlander alors qu’elle n’a pas vraiment eu le choix. Mais ! On a quand même l’occasion de s’expliquer avec Karenn, et on finira par apprendre que ce fameux « je sais tout » qui a fait couler tant d’encre n’était dû qu’à son ouïe fine et à sa curiosité (mal placée). Bon, y’avait pas de quoi fouetter un Maülix, et cette réplique n’était peut-être pas des plus nécessaires, de base. Et puis on a aussi la possibilité de lui dire le fond de notre pensée sur son comportement… J’ai choisi de lui dire que j’étais quand même moyen d’accord, qu’il fallait pas qu’elle s’étonne d’avoir des problèmes et que j’avais pas envie que ça me retombe sur le coin du nez. QUAND SOUDAIN, on se fait réprimander à coups de « t’avais qu’à pas venir avec moi ! » Pardon ?? Tu me rappelles à quel moment j’ai eu le choix ?? « Ah bah t’as pas d’opinion à toi ? » qu’elle me dit ? Mais c’est qu’elle commence à me faciliter le transit intestinal, celle-là !! Bon dieu, ce que je déteste quand les gens essaient de nous faire culpabiliser d’une action qu’ils nous ont forcé-e-s à faire… Oh, tiens, ça me rappelle quand même un peu le message d’Hikaru qui nous disait que si on maltraitait Alajéa faudrait assumer derrière, alors que bon, c’est pas comme si le jeu et le scénario nous avait poussé-e-s à le faire, notamment si on voulait augmenter le LoM avec les chefs de garde... Heureusement, Erika ne s’est pas démontée. Nan mais ho. Par contre, qu’elle qualifie ça de « dispute de collégiennes, » je ne suis pas entièrement d’accord. Je suppose que c’est de l’autodérision à propos des millions de commentaires sur l’idiotie de la gardienne (du moins, j’espère), mais franchement, c’est surtout Karenn qui s’est comportée comme une collégienne. Quand soudain, alors que je découvre avec stupeur que la chambre d’Erika est la seule à ne pas avoir de décorations sur le haut de sa porte (non, en effet, ça n’a rien à voir avec la critique de l’épisode), toute tentative d’intelligence de notre gardienne favorite s’évapore à la scène suivante, quand elle s’interroge sur le lien qui unit Karenn et Nevra. Forte de son esprit de déduction et de son sens de l’observation à toute épreuve, Erika se dit qu’ils doivent être frère et sœur, car ils s’entendent bien, sont tous les deux des vampires et ont tous les deux des cheveux noirs (oui, « des » pas « les, » grâce à la perruque volée à Mélanie Martinez par Karenn). Je me dis alors que c’est stupide : deux membres d’une même fratrie ne s’entendent pas automatiquement bien (ça se saurait, sinon), et euh… Je suis pas sûre d’avoir besoin de m’expliquer sur le reste. Et c’est là qu’intervient un ascenseur émotionnel : Karenn a une parfaite répartie, mais elle s’ouvre sur ces trois choix de réponse… « Si je te dis "regarde Eweleïn, ses cheveux sont blancs presque bleus et c'est unE elfe," penseras-tu que c'est la sœur d'Ezarel ? » - Pourquoi pas, je ne connais pas grand-chose d'Ezarel, après tout. - Ils n'ont pas l'air d'être très proches, cela m'étonnerait. (gngngngngngngngn) - Je n'en sais rien, tu me poses une colle… J’ai choisi la 3, parce que, Jean-Michel Sarcasme étant un ami proche, je me suis dit qu’Erika aurait peut-être l’idée de l’invoquer. Après tout, cela lui est déjà arrivé. Karenn : « Tu me diras quand tu seras sûre de toi, alors. » Erika : (Elle est partie en me laissant sans réponse. Se pourrait-il qu'ils soient frère et sœur ?)
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Le facepalm est total.
Erika, viens par là, faut que je te présente mon pote Jean-Michel Sarcasme. Et aussi Jean-Michel CaptainObvious. Ils s’entendent bien. Ils sont sûrement frères. Bon, après ça, Erika décide bravement d’aller demander des nouvelles de nos valeureux hommes, parce que le boulot pour la garde, ça peut bien attendre sa prochaine session d’ennui. Tout se passe bien avec Ezarel et Valkyon, puis arrive Nevra, tout en délicatesse avec son histoire de fessée. Comme j’ai un minimum d’estime de moi-même, je lui ai dit qu’il était lourd, et là, il m’a bien gentiment répondu qu’il allait m’appeler « la râleuse. » Bon, vous me direz, j’ai l’habitude. Et puis ça fait longtemps que j’ai compris que, lorsqu’on ne rigole pas à une blague que l’on trouve de mauvais goût, c’est forcément qu’on a pas d’humour. Puis ça continue en discussion sur Karenn, où je me vois obligée de répondre à Nevra qu’elle ne m’a rien dit de particulier alors qu’elle a été d’une mauvaise foi incroyable (est-ce qu’on pourrait avoir des choix avec au moins une réponse intelligente dans le lot merci bsx), et quand Erika pose la question fatidique du lien entre Nevra et Karenn, voici que le vampire nous gratifie de cette merveilleuse réponse : Erika : Allez, réponds-moi ! Nevra : Non, ce sera ta punition pour nous avoir espionnés. Erika : (Je l'ai bien méritée, celle-ci.)
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Moi devant cette scène.
J’ai pas les mots pour décrire à quel point les gens qui refusent de répondre à une question juste parce que ça les fait marrer de voir leur interlocuteur/trice chercher (coucou Eweleïn) méritent le bûcher. Un peu après, quelqu’un (j’ai oublié de noter qui) nous parle des portails, mais ça ne m’a pas avancée, au contraire. Apparemment, certain-e-s humain-e-s connaissent l’existence des portails/cercles de champignon et les empruntent régulièrement. Faudra me dire à quel moment le reste de l’humanité ne s’en est pas aperçu, parce que perso, je ne crois pas une seule seconde qu’une telle chose n’ait pas fait plus de bruit, surtout si une mini-armée s’est barrée par un portail pour taper du fenghuang. Et puis d’un coup, comme ça, on apprend qu’Eldarya, « ce n'est pas un monde en guerre… Mais il n'est pas non plus en temps de paix, je sens bien les tensions qui règnent. » … Pardon ?
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A quel moment j’ai changé de jeu ?
Alors certes, on vous a reproché de ne pas nous montrer assez à quel point Eldarya va mal, mais là vous ne pouvez pas vous en tirer en faisant passer encore une fois la gardienne pour une débile et vous asseoir sur tout ce que vous avez dit dans les premiers épisodes ! Vous nous avez parlé de famine, de rationnements, d’enlèvements, de créatures maléfiques qui se baladent partout, de conflits (y’en a même dans cet épisode), le but premier de la garde d’Eel est d’être un poste de défense, il y a même un refuge pour tous les gens victimes de la fragmentation du cristal, et maintenant, parce que vous arrivez pas à rattraper l’ambiance de guerre, vous décidez que, pouf ! Y’en a plus ? Non, c’est pas possible. Vous avez sérieusement besoin de quelqu’un qui sait faire des scénarios corrects, vraiment. Que vous ayez du mal à rattraper certaines erreurs, ça passe déjà moyennement, mais qu’en plus vous essayiez de les corriger de façon aussi grossière, c’est vraiment pousser mémé dans les orties. De même un peu après, où la gardienne trouve Karenn en train de se faire gronder par Karuto pour les rations. Ah oui, tiens, c’est vrai, on avait parlé de rationnement mais les joueurs/euses nous ont fait la remarque pour le pique-nique, du coup la gardienne réalise qu’elle « n’a pas participé aux rations » (quelle que soit la signification de cette phrase). Si l’engueulade de Karenn était prévue depuis la scène du pique-nique, bon, ok, j’ai rien dit, mais je vois quand même pas à quoi ça sert de faire encoooore passer Erika pour une décérébrée, ni pourquoi Karenn n’est pas plus lourdement sanctionnée (de même qu’Alajéa et nous-mêmes, vu qu’on a participé au pique-nique), et si c’est, comme je le soupçonne, suite aux remarques de la communauté, va vraiment falloir arrêter de faire passer vos corrections par le personnage qu’on joue, parce que ça commence à me courir sur le haricot d’être obligée d’incarner un personnage qui se rend compte toutes les deux scènes qu’elle n’est qu’une imbécile, sous prétexte que vous ne savez pas anticiper sur les détails importants de votre propre histoire. Aparté : c’est très bien de prendre en compte les remarques des joueurs/euses sur les incohérences. Cependant, ces remarques, on ne devrait même pas avoir à les faire, tant elles portent sur des choses complètement évidentes, ou alors sur des choses hyper importantes de l’histoire (la nourriture, les portails…) que vous devriez maîtriser un minimum. Or, ce n’est pas le cas. Et on finit par avoir l’impression que c’est votre communauté qui écrit l’histoire à votre place. Alors soit vous arrivez à écrire un scénario sans incohérence grosse comme une maison, soit vous apprenez à vous corriger sans devoir rendre la gardienne encore plus gourdasse et sans vous embourber encore plus dans vos erreurs. Et en plus de ça, le loup-garou Chrome se transforme en canard pendant que mademoiselle Karenn abuse totalement de son influence sur lui. Au moins, bien fait pour elle, il lui donnera une boisson qui sert à rien, puisque faite avec des éléments de notre monde (quoi qu’apparemment, ils retrouvent leurs propriétés nutritives sous la forme de boissons. TGCM). Contente d’avoir revu le QTE, mais j’aurais préféré être prévenue, parce que ça fait 6 mois que j’ai fait l’épisode 9, que je savais plus forcément tout de suite comment on jouait, et surtout j’ai perdu quelques secondes à comprendre que le QTE me tombait sur la tronche lol
PRÉPARATION À L’ARRIVÉE DES FENGHUANGS
Bon, après ces débuts laborieux, on entre enfin dans la partie intéressante… Miiko, qui a soudainement trouvé une dose d’autorité en scénarium dans son paquet de céréales ce matin-là, puisque « contrairement à la fois dans la cantine, elle n'a pas eu à hausser le ton pour qu'on l'écoute, » nous annonce ce que nous avons été forcé-e-s d’apprendre un peu plus tôt : nous allons avoir la visite d’un émissaire rock-star venu du peuple attaqué par les humain-e-s, qui s’en vient récupérer un artefact de chez eux ramassé par nos chefs de garde, qui se trouve être la « flûte de Hameln-Weser, » parce qu’on aime se la péter à donner les noms de bled en VO alors qu’ils ont un nom dans notre langue. Notons la présence d’ombres diverses et variées pour marquer la présence de monde dans la salle, ce qui est, sincèrement, tout à fait appréciable. Cela donne de la vie au QG, et c’est une réponse bien plus discrète que d’autres sur les remarques de la communauté à ce sujet. On a aussi droit à un flashback pour nous rappeler ces histoires d’illuminatis et de templiers, ce qui n’est pas négligeable non plus, même si je me demande bien ce qu’ils peuvent fiche ici (bien que j’imagine que ça soit une histoire du genre, les illuminatis, les templiers et les reptiliens sont en fait des organisations dont le but secret est de s’emparer d’Eldarya et de ses pouvoirs, comme on a eu à l’époque la société de Thulé et compagnie). Erika comprend enfin le système de bibliothèque et va y faire un tour. Il faudra cependant la prévenir qu’une partie des informations importantes n’est pour l’instant disponible qu’en langues étrangères. Elle s’étonnera même, plus tard dans l’épisode, de la quantité de livres qu’on peut y trouver, se disant littéralement qu’il y en a beaucoup trop, et je me demande bien à quoi elle s’attendait en rentrant dans une bibliothèque. Puis elle effectue quelques menues missions (ah, cette fois, elle a trouvé de quoi s’occuper, elle progresse), et nous avons la surprise de nous voir offrir un incubateur gratuit par Purral, et je vous en remercie. Puis on croise Alajéa qui se plaint de devoir effectuer une mission pour le Purreko tout timide dont le nom m’échappe, et j’ai décidé de ne pas la faire à sa place, parce que je sens très fort que c’était ce qui m’attendait si je lui répondais que j’avais fini ma propre mission lol Ensuite, Karuto insulte notre tenue (qui doit encore être celle offerte par Miiko à l’épisode 5 ou 6, donc, hein, c’est pas à Erika qu’il faut s’en prendre), ce qui nous pousse à aller en acheter une au marché pour se faire belle pour la « Lady GaGa » locale, comme dirait notre gardienne. Je parlerai de la tenue plus tard (spoiler : c’est positif !). Et lol j’ai pas pris au sérieux le « pense à les équiper pour vivre pleinement ton épisode, » jusqu’à ce que je réalise que ça voulait dire « allez, magne-toi d’enfiler ta nouvelle tenue flamboyante ! » x) Après la révélation divine d’Erika, qui réalise si peu subtilement qu’elle devrait apprendre à connaître un peu plus les membres de la garde d’Eel, on en vient au point central de l’épisode…
HUANG HUA
Tout d’abord, on va pas s’mentir, j’ai eu un coup de foudre au premier regard, mais on reparlera plus tard de son physique, vous en faites pas. Ensuite, tout le monde (Erika et la communauté) s’étonne de l’avoir prise pour un homme. Non, les ami-e-s, il n’y a rien d’étonnant à cela. Peu d’entre nous sont habitué-e-s aux noms à consonance chinoise, ou connaissent la légende des fenghuangs (sur laquelle je suis allée me renseigner, car je ne connaissais pas du tout), dans laquelle ces oiseaux de feu sont désignés par huang pour les femelles et feng pour les mâles (Wiki est mon ami lol). Je salue la recherche et la prise d’information. Ça doit être pour compenser la « cuisine moyenâgeuse » de l’épisode 10, qui a fait grincer des dents nos ami-e-s historien-ne-s et toute personne avec un peu de culture générale. Donc oui, je disais, c’est normal d’avoir cru que c’était un homme quand on ne s’y connaît pas en noms chinois, et la société patriarcale dans laquelle on vit nous fait mettre le masculin par défaut quand on sait pas. Nous découvrons donc Huang Hua, accompagnée de son chaperon Feng « Zif » Zifu, que j’appellerai désormais Cif, parce que ça me fait rire et que je n’ai plus de respect. Nous découvrons également que Hua s’adonne à des taquineries crypto-lesbiennes avec Miiko (et que Karuto est en kiff total sur Cif), et si c’est là votre façon d’introduire un personnage queer dans l’histoire, permettez-moi de vous dire que c’est très mal fait. J’attends que ça, une femme non-hétéro (ET DRAGUABLE) dans un jeu de drague, mais si c’est pour que ce soit révélé à coups de « lololol je n’ai d’yeux que pour toi, Miiko <3 » « non arrête t’es pas drôle, Hua » « t’inquiète Erika c’est juste qu’elle est spéciale » je suis pas d’accord. Et puis ce genre de scènes, même avec des hétéros, je trouve pas ça drôle (insérez ici un Nevra qui me traite de râleuse lol). Y’a eu un moment où, sans que je comprenne bien pourquoi, Erika se fait traiter de « précieuse. » Bon, peu importe ?? Et puis on essaie de redorer le blason de Miiko, complètement entaché par son incompétence visible aux yeux de tout le monde, mais qui, on le découvre, s’y connaît grandement en éducation et en noblesse, sous son tempérament colérique et… « Autoritaire. » Ça y est, elle a réussi à se faire entendre une fois en 11 épisodes, et elle est autoritaire. Faudrait pas qu’on ait une mauvaise image du self-insert qui sert de PNJ principal. Perso, le fait d'essayer de gommer ses défauts comme ça, ça ne fait que renforcer la détestation que j’ai pour ce personnage. Puis on se balade un peu avec Hua, où on découvre une personne chaleureuse, mais un peu envahissante. Je ne suis pas sûre d’avoir réussi à la cerner complètement, mais je ne peux m’empêcher de la trouver attachante par certains côtés. Mais le voyage fut éreintant, et la fenghuang a besoin de se reposer. J’ai choisi d’aller à la bibliothèque en attendant (mais bon, de ce que j’ai compris, j’aurais fini par y aller de toute façon), et j’ai lu Les Portails pour les Nuls, parce que j’adore les références subtiles. J’avais un peu peur, vu comme vous maîtrisez vos portails autant que nous. Et là, après qu’Erika s’est souvenu par la magie du scénario qu’elle doit penser à sa famille et ses ami-e-s, Ykhar nous tend un petit fascicule qu’elle appelle un livre de « recettes » (mon cœur a alors eu un raté, la peur de voir le sujet de la cuisine abordé une nouvelle fois me paralysant), contenant le moyen d’ouvrir les fameux portails… En résumé, faut un dragon. Un dragon. Je crois que ça complexifie encore plus cette histoire de transits de nourriture, et surtout de personnes. S’il faut trouver un dragon à chaque fois qu’il faut aller chercher sa bouffe, c’est encore plus compliqué que ce qu’on croyait ! Remarquez, cela explique peut-être le niveau de rareté du Draflayel, et je suppose que les joueurs/euses qui en possèdent un vont les regarder sous un autre œil, à présent… x) Et puis de toute façon, « on a pas l’niveau pour les dragons. » (Oui, avec un pseudo comme le mien, faut bien que je finisse par faire des références à Naheulbeuk, au bout d’un moment.) Le lendemain, nous passons donc la journée avec Hua. Un peu après qu’Erika s’est fait traiter de « pécore » par Cif, Hua est arrêtée par une horde de petits enfants qui veulent l’entendre relater l’histoire de son grand-père, et l’on découvre que cette histoire n’est autre qu’une adaptation du Joueur de Flûte de Hamelin (et avec l’indice donné dans les spoils, va falloir m’expliquer à quel moment on aurait pu deviner qu’il s’agissait de ce conte, à part en devinant au hasard lol), mais encore une fois, c’est apparemment plus drôle de donner le nom en allemand plutôt qu’en français, mais à part à étaler sa culture, ça ne sert absolument à rien. De même lorsque l'on s’évertue à écrire Hameln au lieu de Hamelin. Nous en apprenons donc plus sur le monde d’Eldarya et sur le Grand Exil des faëries, qui aurait donc commencé durant la période où se déroule l’histoire du joueur de flûte, il y a donc un peu plus de 700 ans environ, si on se base sur le fait que le « départ des enfants d’Hamelin, » qui aurait inspiré le conte, s’est produit en 1284 (oui, quoi, j’ai révisé mes classiques (enfin, mon Wiki), ça peut pas me faire de mal). Du coup, ça soulève pas mal de nouvelles questions chez moi : les faëries terriens ont-ils toujours vécu sur Terre ? Sinon, comment se sont-ils retrouvés là ? Si oui, comment connaissaient-ils l’existence d’Eldarya ? Bref, blablabla, on achète des trucs et on se retrouve à siroter un truc dans l’herbe avec les trois chefs de garde, parce que YOLO, la p’tite humaine a des privilèges de ouf, et les boissons ne comptent pas dans le rationnement. Et puis, tant qu’à faire, Karenn et Alajéa finissent par se ramener, interrompant le tête-à-tête d’Erika et de son CDC. J’ai beaucoup aimé quand Erika a taclé Nevra et Ezarel en leur disant que Valkyon était beaucoup plus réfléchi qu’eux. S’en suit une discussion entre « hommes, » avec hommes entre guillemets parce que… Parce que je sais pas, et on devine que CDC n’est pas indifférent à la gardienne. Ça se précise ! On finit par se retrouver dans la Salle de Cristal à assister à la réunion pour laquelle Hua est venue à Eel à la base, parce que Hua veut absolument notre avis, et nous, même si on trouve qu’on a pas trop notre place à cette réunion, ben elle nous y traîne quand même lol. Et on se voit obligé-e de dire qu’on a accepté de venir là à la demande de Hua, alors qu’encore une fois, on a décidé à notre place, mais bref. Vient ensuite la réunion la plus inutile de l’Histoire, où il faut décider ce qu’on va faire du pipeau du papy de Hua. Et là, on demande l’avis d’Erika. Peu confiante, je clique sur « Exprimer le fond de ma pensée, » et là, surprise ! Erika a exprimé tout ce que j’aurais voulu dire : à quoi ça sert de tergiverser trente ans, puisque la flûte appartient aux fenghuangs, qu’ils sont pas en guerre avec Eel et qu’au final c’est pas nos affaires ce qu’ils font de leurs reliques ?? Du coup, tout ça pour, au final, se retrouver avec Hua qui récupère ce qui lui appartient de base et qui se barre avec. C’était quand même un peu pour ça qu’elle était venue. Je voulais l’illu alors j’ai pleuré le départ de Hua et Cif avec le reste de la garde, mais dans le fond, j’aurais plutôt eu envie de dire qu’effectivement, y’avait pas mort d’homme, pas là peine de se mettre dans tous ses états pour ça. Et on apprend également le super pouvoir de Hua : savoir quand y’a des gens qui aiment beaucoup une personne en particulier. Je… Je trouve ça nul, comme pouvoir. Enfin ça sert pas à grand-chose… Je suis sceptique… Bref, Hua s’en va sur une phrase plus ou moins énigmatique chuchotée à Erika et qu’on pourrait traduire par « Y’a un ou deux gars qui te kiffent, meuf ! » et c’est la fin de l’épisode !
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Bravo à vous si vous n’êtes pas encore mort-e-s d’ennui devant mon message. Cette fois-ci, j’ai décidé de relever toutes les erreurs que j’ai pu trouver. Il n’est bien sûr pas impossible que j’en aie loupées. "Finis les vacances" -> Finies "Je ne dirais rien si on ne me pose aucune question." -> Dirai "Je lui en fit part." -> Fis On dit "faire office de quelque chose", pas « cela fera office » tout court. "J'ai appris de nombreuses choses que je n'aurai jamais dû savoir." -> Je n’aurais "J'aurais toujours le temps" -> J’aurai "Je ferai mieux de tout lui remettre." -> Je ferais "Je saurais par quoi commencer en le lisant" -> Je saurai "Le faery acceptât" -> ?? Accepta !! Il y a eu une bulle hors-champs de Leiftan, où il dit qu’il est « désolée » "Je ferai mieux d'attendre Huang Hua devant sa chambre" -> Ferais "Je ne voudrai pas mettre votre sécurité en péril" -> Voudrais "Huang Hua m'a demandé si je souhaitais bien assister à votre réunion…" -> alors soit « si je souhaitais assister » soit « si je voulais bien assister » mais pas un mélange des deux lol "Les plus objectifs qu'il soit" -> qui soit, ou qui soient (je ne me souviens plus du début de la phrase) Tout cela dénote au mieux une très mauvaise relecture, au pire, pas de relecture du tout. Vous ne pouvez pas vous permettre de continuer à laisser passer autant d’erreurs, qu’elles soient grammaticales ou syntaxiques. Le centre de votre jeu, c’est l’histoire racontée, alors ayez au moins la décence de vous relire correctement, que diable… Là, on parle pas d’une ou deux coquilles sur tout un roman, on parle d’erreurs grammaticales répétées (et souvent parfaitement évitables… Ce « acceptât » !!). Alors même si des efforts ont été faits, il faut continuer dans la lancée. Ce n’est absolument pas normal de continuer à laisser passer autant d’erreurs. Je voudrais relever le « bordel » de Miiko, je le trouve déplacé. Je note aussi le « keep calm » de Karenn. Vous voulez faire quoi, exactement ? A quoi ça sert de caser cette expression ? A quoi ça sert de garder le titre du conte et le nom de la ville en allemand ? En quoi c’est justifié ? Ce sont de vraies questions, parce que, de prime abord, ça ne sert à rien. On a des mots et des titres en français pour ça, y’a des gens dont c’est le métier de traduire ces trucs exprès, alors pourquoi les garder en VO ? Il en va de même pour la « race » de Miiko : c’est vraiment obligé de l’appeler « la kitsune » alors qu’on a un mot qui signifie exactement la même chose en français ? Qu’est-ce que ça changerait de l’appeler « la renarde » ? EDIT pour Sylfe : Merci pour ces infos ! L'emploi du terme japonais pour différencier l'animal renard de l'esprit renard du folklore peut se justifier, en effet, mais bleh, j'trouve ça dommage qu'on n'ait pas pu trouver un mot ou une expression pour le français x) En vrai c'est surtout que j'aime pas quand les gens utilisent des mots étrangers à la place du mot français, du coup j'ai pas pu m'empêcher de réagir lol Je remarque également un manque flagrant de virgules en général dans la rédaction. Je vais pas faire une liste parce que voilà, mais pensez à en mettre plus pour aérer les phrases. Une dernière chose : je trouve la gardienne quand même bien familière lorsqu’elle parle des chefs de garde comme « des gars. » Je sais qu’elle est censée être proche d’eux, mais quand même, ils ont pas gardé les cochons ensemble, et bon, ils sont censés être ses supérieurs.
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J’ai a-do-ré l’illustration de Leiftan. Je la trouve très belle, très tendre. De plus, je trouve qu’Erika a un très joli visage sur cette illu. Je suis moins fan de celle avec Huang Hua, parce que je trouve que Hua regarde plus dans le vide qu’elle ne regarde la gardienne. En parlant d’elle, au premier coup d’œil, je l’ai trouvée vraiment très belle. C’est toujours le cas, hein, j’adore notamment son visage, avec ses beaux sourcils (j’ai une obsession avec les sourcils, cherchez pas), et aussi je trouve ça cool qu’on ait un personnage noir. Par contre, je trouve qu’il y a un problème avec ses seins, ils ne font pas naturels du tout (je sais pas s’il y a la chirurgie esthétique à Eldarya lol Remarquez, au pire, s’ils sont refaits, je ne juge pas, chacun-e fait ce qu’il/elle veut de son corps), ou en tout cas, ils me semblent trop écartés. Je trouve ses bras trop maigres, aussi. Quant à la tenue… Je suis soufflée. Elle est très belle et très réussie. Je suis un peu moins fan des manches de la robe, mais je pense pouvoir m’amuser avec le reste des vêtements.
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Tout d’abord, ENFIN !! Enfin, vous avez mis une nouvelle tenue dans la boutique, mais surtout, ENFIN !! Enfin, vous avez mis une tenue en maanas, et à un prix vraiment abordable !! Quand j’ai vu la robe à 250 maanas, alors qu’un truc comme ça, surtout en event, ça serait plus de l’ordre de 250 PO, j’étais vraiment contente. Restez dans cette optique, touchez plus à rien, et faites comme ça à chaque fois !! Je suis contente de voir que les nouveaux lieux ne soient ni trop énergivores, ni trop chronophages… Bien que tout soit relatif, parce qu’honnêtement, même une demi-heure, ça devrait être la limite maximale. J’adore la robe courte, j’ai vraiment hâte d’en trouver en explo (surtout en rose *-*) Et c’est tout bête, mais je suis vraiment contente qu’on ait un tout nouveau familier à trouver, ça faisait depuis Noël que ça n’était pas arrivé. Je parle d’un familier qu’on n’aurait pas croisé dans un épisode, qui n’aurait pas été teasé par le staff ou qui n’existait pas déjà sous une autre forme (et je parle de familier accessible à n’importe qui, du coup je ne compte pas le Bunraku lol). Je le trouve trop mignon ! Juste, je sais pas si c’est parce qu’il est sûrement tout petit ou quoi (quoi que, je ne retrouve pas cet effet sur le Musarose ou le Draflayel), mais sur les images que j’ai vues, son trait de contour m’a l’air très épais, ça fait un peu bizarre. Bref, je me demande à quoi il ressemblera une fois adulte.
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Moi aussi, j’ai cru qu’on n’y arriverait jamais. J’ai plutôt aimé cet épisode. J’ai trouvé qu’il y avait de très bonnes idées. Je sais, je sais, on dirait pas, comme ça. Mais j’aime bien le principe des fenghuangs, du Phénix, tout ça. J’ai bien aimé Huang Hua, j’ai bien aimé que notre gardienne commence à se prendre en main et ait parfois des remarques plus que pertinentes. Mais voilà. Encore une fois, il y a de bonnes idées, mais il y a toujours des taches d’ombre au tableau. La syntaxe approximative et les erreurs de grammaire qui continuent de passer. Les incohérences très mal corrigées, ou pas corrigées du tout. Franchement, ça me coupe dans mon immersion. On dirait vraiment que votre scénario n’est pas défini (j’espère sincèrement que ce n’est pas le cas, mais vous me faites parfois vraiment douter). Et cela commence à partir un peu trop dans tous les sens, il y a beaucoup d’intrigues commencées sans qu’on n’ait vraiment de fil conducteur ou de liens entre chaque événement : les enlèvements d’enfants Kappa, le bateau disparu, le Grand Cristal, l’Homme Masqué, les humain-e-s qui passent par les portails… Enfin bon, je me suis quand même amusée à écrire ces 9 pages Word, j’espère que ce n’était pas trop indigeste x) A bientôt.
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fauxextraits · 7 years
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- Banane. - J’en sais rien, papa. Tu sais, depuis le divorce, je ne les vois plus beaucoup. Je ne les voyais déjà pas avant. - Et tu vas tuer le chien ? - Tuer le chien ? Assis sur son lit d’hôpital, il hausse les épaules. - Oui. Tuer le chien. - Je ne sais pas ce que ça veut dire, papa. Je suis désolé. Putain, tuer le chien, mais où est-ce que tu vas chercher ça, sérieux. Le vieux paternel sourit et tape son index sur le haut de son crâne. - Dans la poubelle, Médor ! Le fils éclate de rire. Au bout de quelques secondes, il reprend son souffle, les larmes aux yeux. - Je t’aime papa. - J’en veux aussi. Une larme glisse le long de la joue de Joël. Mais il sourit toujours. - Ça va ? Tu n’es pas trop fatigué ? Bon et comment va la bombe dans la chambre à côté ? Le vieillard sourit. - Elle sent le renard mais je trouve qu’elle a un parapluie du tonnerre. Joël remue la tête. Il ne comprend pas. Enfin, il croit comprendre. - Tu lui as parlé cette fois apparemment ? L’infirmière m’a dit qu’elle t’avait trouvé dans sa chambre.
Le père de Joël s’énerve. Il postillonne en parlant trop vite. - Le poulet dans le corridor. Je te baille, elle me coupe les pieds en sept. Et à chaque lune, j’y ai droit ! - Tu ne l’aimes pas celle-là. Tout ça parce qu’elle te fait tes piqûres. Mais il faut bien que quelqu’un les fasse. Le vieil homme descend de son lit, qui grince. Il tire sur sa blouse verte et montre son postérieur à son fils. - Mais elle me coupe le poil ! Joël ne peut s’empêcher un nouveau fou rire. Il regarde son père qui grimpe sur le lit et se couche. - Tu es fatigué ? - Une feuille. - Je vais te laisser alors. Tu vas dormir. Ça va te faire du bien. Les yeux mi-clos, il se cale dans son oreiller et tend sa main gauche vers son fils. - Chasse l’oiseau. Joël tire sa chaise pour se rapprocher du lit. Il prend délicatement la main de son père qui lui serre avant de la relâcher. - J’attends que tu t’endormes d’accord ? - Oui, murmure le vieil homme. Oui. Il ferme les yeux. Joël soupire. Et tente de retenir à nouveau un fou rire pour ne pas réveiller son père endormi.
Sur les nuages de la route, Pierre Faure, 2013
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payetonpsy-blog · 7 years
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Long témoignage:
Ma première agression sexuelle, j’avais 16 ans, et je n’avais jamais rien testé avec un garçon, même pas embrasser. Suite à mon agression, viol (avec les doigts, je précise parce que c’est important pour la suite) et coups, j’ai déposé plainte à la police et ils m’ont renvoyé vers un service d’aide aux victimes. 
J’ai eu mon 1er RDV, où le psychologue m’a dit que:
“Ce n’était pas si grave étant donné que je n’avais jamais expérimenté, donc ça me ferait de l’expérience pour les hommes plus tard.”
J’ai été plutôt perturbée dans mon explication, je n’arrivais pas à mettre des mots sur ce qui m’était arrivé. On a aussi mis en doute la véracité de mes propos en me disant que c’était mal de vouloir faire son intéressante...
Je me suis sentie infantilisée et totalement désabusée. Autant dire que je suis partie quasi directement et que je n’en ai jamais parlé à ma mère... J’ai fait semblant de continuer à aller aux séances pour être tranquille. J’ai pensé que c’était “normal” et que ça devait aller comme ça n’ayant personne vers qui me tourner et ayant perdu foi en la profession. Après évidemment, la vie m’a donné tort sur mon raisonnement...
Malheureusement, je me suis faite agresser une seconde fois. Plusieurs côtes cassées, la mâchoire démise, et plusieurs coups sur la tête. Egalement ici, il y avait eu viol, mais pas avec le sexe. 
Je suis de nouveau envoyée vers le service d’aide aux victimes, et je dis que je ne veux pas, étant donné ce qui s’était passé quelques années plus tôt. A ce moment, j’avais 25 ans. On me dit que l’équipe est super, surtout le psychologue responsable et on me propose un rdv. Je me dis que je dois quand même essayer et que cette fois-ci ça me fera du bien... Et je n’ai plus 16 ans non plus. Je pense n’avoir jamais été aussi humiliée... Je portais des vêtements totalement normaux (jean et teeshirt sans décolleté)... Et j’ai eu ce sentiment de me faire “reluquer” tout le long. C’était sûrement mon imagination au vu de ce qui s’était passé, je me suis dit que je voyais le mal partout et que je devais me ressaisir. Finalement, j’explique mon passif et l’agression actuelle...
J’ai reçu comme réponses, en vrac: 
“Si je m’étais faite agresser 2 fois, c’est qu’il devait y avoir quelque chose dans mon attitude qui avait entraîné ça, que je devais penser à m’habiller autrement parce que d’ici, il pouvait deviner mes sous-vêtements et voyait ma poitrine” (avec ses yeux bioniques sûrement...).
Et il a abordé le fait que je devrais “revoir mon vocabulaire parce que sans pénétration avec un sexe, ce n’était pas un viol. Mais que si je voulais appeler ça des viols, c’était pour un effet de mode et passer pour une victime plus “crédible” et c’était plus tendance que de dire des attouchements.
Je suis restée sans voix pendant quelques secondes pour finir par lui dire que toute pénétration forcée est considérée comme un viol. Qu’il faisait honte à la profession... Et je n’ai rien su ajouter parce que j’ai fondu en larmes:
“Eh bien voilà, encore une qui pleure parce qu’elle n’aime pas ce qu’on lui dit!... Oui ça va, vous avez été violée deux fois, c’est ça que vous vouliez entendre? Parfait, on va dire que c’était des viols alors...”
J’avais ouvert la porte à ce moment-là et il a parlé assez fort pour qu’on entende en dehors. Merci la confidentialité... Je suis sortie du bureau et suis allée à l’accueil déposer une plainte à son encontre, ce n’était apparemment pas la 1ère, et depuis, il a été renvoyé. Mais je suppose que ça ne l’empêchera pas de continuer avec d’autres victimes... Autant dire que malheureusement, apparemment j’ai la poisse quand je me suis fait agresser la 3e fois, en novembre passé, je n’ai même pas déposé de plainte, de peur qu’on me renvoie encore chez un psy...
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