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#jardin sous la pluie
ernestinee · 3 months
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- J'ai reçu l'appareil photo qu'on s'offre pour nos 20 ans, c'est un argentique et c'est cool parce que c'est même pas un vieux de brocante, c'est un tout nouveau, je suis trop trop contente
- j'ai retrouvé une sorte de trèfle que j'avais mis sécher il y a une dizaine d'années dans le livre que je suis en train de finir. J'ai en même temps envie et pas envie de le finir, envie d'avancer dans l'histoire, pas envie de tourner la dernière page tellement ce livre est ma safe place
- le mur du bâtiment devant l'école pendant mon inlassable attente
- j'ai testé la marche rythmée de Google fit ce matin et c'était chouette, on encode le rythme moyen, j'ai mis 125 pas/minute et il y a une sorte de métronome, après il n'y a plus qu'à marcher. J'ai trouvé ça un peu hypnotique, se concentrer sur un rythme auditif sous la pluie. Je n'ai pas eu de pensées polluantes. J'ai fait cette marche sous la pluie pour ne pas me trouver d'excuse plus tard. En vrai quel que soit le temps je peux prendre 30 minutes pour un petit boost comme ça. Ça m'a fait du bien.
- j'ai du cassis au jardin et les grains sont énormes grâce à toute cette pluie, et ils sont délicieux !
- les sapins de la marche de ce matin
- j'ai de la moutarde au jardin ! C'était dans un sachet de "tapis de fleurs mellifères" du coup c'est une surprise.
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Tout a commencé avec un papillon noir et un cauchemar. Il s’est envolé devant moi, hors de ma portée, et alors j’ai réalisé que rien de tout cela n’était la réalité. Et pourtant je jurais de l’avoir vu, il était sombre, hypnotisant, mal venu. En un battement d’ailes je revoyais tes prunelles. Je t’ai couru après, dans un rêve bien trop réel. Et il s’est volatilisé, comme s’il n’avait jamais existé, fruit d’un fantasme refoulé. Il a disparu et le goût amer de l’échec m’ait apparu. Comme notre union, c’était un fantasme, un peu fantasque, une pauvre idée saugrenue.
Les sourcils froncés, le cœur lourd et l’esprit préoccupé, je suis retournée d’un pas ferme dans le jardin. Le cauchemar m’avait eu, mais ce n’était pas un signe du destin, une simple coïncidence d’un cauchemar et d’un papillon noir. Les abeilles butinaient, les oiseaux s’envolaient, les fleurs fleurissaient. Tout était normal, je n’étais pas folle, pas plus que cette nature frivole. Et le revoilà. D’un coup d’œil, je l’ai aperçu, posé sur le muret. D’un noir profond, comme un mauvais présage.
Il ne volait pas, comme pour m’apprendre une leçon, attendant toute mon attention. Puis d’un battement d’ailes, il s’est envolé, et j’en suis restée hébétée. Un sourire idiot a fendu mon visage : ses ailes étaient d’un noir sans espoir à l’extérieur, et resplendissantes de couleurs à l’intérieur.
Comme une métaphore, j’ai compris que l’amour ne pouvait être compris des autres. Qu’ils ne voyaient pas ce que je te trouvais. Mais que nos cœurs s’étaient envolés, et que pour moi, tu les avaient déployés. Ces ailes multicolores, ces humeurs, ces douleurs. J’ai vu la complexité de tes ailes, sous la pluie et sous le soleil. J’ai eu accès à ton intimité, à ton rire et à ton toucher. Et j’espère de tout mon cœur que malgré les ailes sombres que tu me montres désormais, tu caches quelques part des ailes bien plus élaborées, et que tu les montres à celles et ceux qui sauront les respecter.
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soeurdelune · 8 months
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quelques sons d'ambiance que j'écoute non stop en ce moment pour écrire (et que je vous partage parce que vous le valez bien ♡ et vive l'immersion toussa)
la maison d'une sorcière en pleine forêt un soir d'orage 🔮 by asmr weekly
soir du nouvel an 1958, un morceau jazz résonne dans une cité sous la mer (bioshock) ⚓️ by ambient gamescapes
dans la salle d'attente des backrooms 🚪 by mad cherry!
sous la pluie d'un cimetière japonais (ghost of tsushima) 🎏 by rpg ambient sounds
le refuge d'une vieille serre abandonnée un soir d'hiver 🍂 by asmr weekly
près du feu au 221B baker street 🎻 by asmr rooms
à l'ombre d'un jardin ottoman au 18ème siècle 🪻 by ambience of yesteryear
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Quelques trucs bien. Juin 2024
Ces “Quelques trucs bien” s’inspirent directement des “3 trucs bien” de Fabienne Yvert, publié au Tripode. 
Pas 3 par jour pour ma part, mais une volonté régulière de gratitude et d’optimisme. 
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Enfin entendre les cigales chanter le début de l’été 
Découvrir une coccinelle égarée à l’intérieur de la maison puis la libérer à l’extérieur 
Prendre le temps d’une soirée entre collègues, loin de la pression professionnelle. Retrouver avec grand plaisir le Dr M. inchangée et apaisée par la retraite 
Découvrir mon petit Mateo marcher à quatre pattes, monter et descendre les escaliers, se mettre à genoux derrière la porte fenêtre, essayer de dire papa maman et de faire des bisous sonores 
Acheter un petit livre plein de poésie pour mon petit Mateo 
Apprécier le temps de pluie pour le temps de lecture 
Me faire tirer les cartes et envisager plutôt de retourner voir un psy 
Rendre honneur à l’été qui se fait languir avec la fête de la musique malgré la fatigue de fin d’année scolaire 
Soigner maman en essayant de la motiver pour qu’elle soit en forme pour le premier anniversaire de Mateo 
Réaliser que c’est (enfin) la dernière réunion de projet d’accompagnement pour cette année scolaire 
Fêter l’anniversaire de ma fille sous la pergola en apéro improvisé au Prosecco. Lui offrir des boucles d’oreilles de sa couleur préférée 
Passer tout un week-end à m’occuper de mon petit Mateo. Être attendrie par les retrouvailles des jeunes parents avec leur bébé 
Planter et réorganiser les plantations sur ma terrasse où il manque toujours un pot 
Participer au bal guinguette des familles avec mon petit Mateo. Danser avec lui la polka et la ronde au son de l’accordéon 
Être accueillie dans le jardin par un Machaon, papillon grand porte-queue 
Rêver d’un baiser et me réveiller à l’érotisme 
Recevoir par courrier une désignation provisoire pour être jurée à la cour d’assises du tribunal de Nice. Être impressionnée 
Continuer à fleurir la terrasse avec des plumbagos bleus 
Installer les canisses sur la pergola et préparer le jardin pour l’été 
Échanger du sens de la vie avec mon collègue psychologue 
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jacquesdor-poesie · 11 months
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La douceur dans la lueur
Le pied dans la porte
Cessons d'exister dans la nasse
Poisson haut perché dans les fonds marins
de l'ombre
Dans la lumière aussi il y a des ruines
L'homme au mégot penché sur un corps
Comme vouloir revivre dans la beauté
le sauvage le vibratile
Un peu de sueur à son front qui scintillait
Douce esquisse de ton visage motif de papier peint sur les murs comme un jardin faussement en friche
Des oiseaux de craie s'effaçaient
Des becs de crocs en dedans
L'ivresse de la mer à nos pieds usés
Le nu comme l'eau pour se désaltérer
Œil univers je me suis perdu
Dans les tiens le plus doux velours du voir
Et dans la nuit des bateaux avaient sombrés
coquilles d'œufs éparpillées sous l'or du sable
Comme tes pensées comme mes mains
Vivre ce dedans de toi pour dérober quel secret
Une clef vers les portes derrière lesquelles
L'âme écoute oreille collée à ton plaisir
De pluie fine de petit matin de sourire Embrasser enfin ton ventre-lèvres
tiède comme un passage
au bout d'un poème qui ne veut pas finir
jacques dor
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lisaalmeida · 9 months
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Je parle au vent,
peut-être qu'il m'écoutera plus que toi ...
et c'est peut-être le seul moyen de vous joindre.
Ça m'emmènera où personne ne pourra me trouver,
Je lance ...
pour vous rejoindre.
Mon âme te cherche ...
Pouvez-vous comprendre qui je suis?
Je ne veux pas te donner d'indices,
Je sais que nous nous (re) retrouverons sous un grand chêne,
une nuit où les étoiles chanteront et descendront pour toucher nos visages,
neige chaude.
Et nous serons Noël.
Les nuages.
la pluie,
feu
mer et lumière.
Nous serons ce que nous sommes déjà et qui nous étions.
Compréhension et complicité parfaite.
Je cherche de la nourriture dans mes yeux,
vous trouverez une partie de vous-même,
une partie de nous qui n'a jamais disparu,
maintenu en vie par l'ardeur qui a alimenté nos sens,
par les mots chuchotés la nuit,
des rêves de deux amoureux fous
par rationalité réduite au silence,
de nos cœurs qui s'élançaient dans le train de la vie.
Et nous nous prendrons par la main.
Nous entrelacerons nos doigts.
Nous tisserons des émotions,
loin de tout "si",
le "mais",
et le "qui sait".
Loin de toutes nos peurs,
loin de mon "pourquoi" et de mon "bien".
Loin ...
être le plus beau cadeau à jeter,
pour (re) avoir cette partie de moi que je vous ai laissée avec un grand arc devant une porte fermée.
Je ne veux plus être présence dans le besoin.
Je veux t'embrasser aux quatre coins du monde.
Pour toi,
essence de l'amour et non de la possession,
l'odeur de la bruyère dans notre jardin,
la douce nostalgie des caresses avait,
le long baiser dès que tu te réveilles.
Je serai le câlin qui te protégera,
le bras qui vous soutiendra.
Et tout ça
seulement
écoute
un coup de vent
et un sourire dans le vent ...
.....
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perduedansmatete · 2 years
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je mens quand je dis que je n'ai pas de souvenirs de mon enfance, ils sont tous enfouis dans cette grande maison de famille paumée tout en haut d'un village tout aussi perdu au fin fond de la haute marne. tout comme les souvenirs de mon papy, du moins du personnage qu'on a créé, de celui qu'on aime se raconter. tout tournait autour de lui, cette maison c'est lui. pas simplement parce qu'il l'a entièrement retapé, ma mamie m'a dit un jour "j'ai passé ma vie dans des maisons en travaux", il aimait bien ça se casser le dos. mais parce qu'il était l'âme de la maison, l'âme de cette famille ? peut-être que j'exagère. mais c'était lui toutes nos bêtises d'enfant, c'était lui cette maison. c'est un peu le mythe fondateur en fait, quand ils ont été obligés de vendre, je me souviens de nous trois toutes petites pleurant comme des bébés puis allant voir papy et mamie en leur disant "mais on peut vous aider à la payer avec nos économies!" on s'est toujours dit qu'on la rachèterait quand on serait plus grandes, ne serait-ce que pour que mon cousin s'imprègne de ce que c'était, il était encore trop petit pour s'en souvenir.
c'est dans son jardin qu'on faisait des courses d'escargots, qu'on était de travaux d'intérêt général et qu'on montait sur le toit pour remettre des tuiles après l'orage, que mon papy me poussait toujours plus haut sur la balançoire et que je me sentais partir avec les hauts le cœur qui me faisaient tant de bien, qu'on jouait au restaurant dans la cabane qu'il ne cessait d'améliorer, c'est aussi dans le jardin qu'on allait voir tous les jours si on avait pas fini par capturer le petit écureuil qui venait manger les noisettes dans le piège de merde qu'on refaisait inlassablement en haut du coteau, à la lisière de la forêt (la nôtre, j'aimais bien dire ça, qu'on avait une forêt à nous) c'est dans cette même forêt qu'on courait avec nos grandes bottes de pluie pour arriver la première en haut du petit château d'eau, point stratégique pour les batailles de marrons, c'est à cause de cette forêt que ma sœur m'appellera éternellement cochonou, parce que ça faisait rire mon papy de sauter dans les flaques de boue alors que ma mamie, qui ne pouvait pas se balader avec nous, lui faisait promettre de ne pas nous laisser faire n'importe quoi. un jour j'ai glissé dans la flaque et sur le chemin du retour on préparait notre mensonge avec lui pour ne pas se faire engueuler, elle ne nous a pas crus et j'ai dû prendre un long bain toute seule alors qu'ils étaient tous repartis s'amuser. c'est aussi dans cette forêt qu'on est devenues zinzins des grenouilles avec ma sœur, celles-là il ne fallait pas les toucher, elles étaient de toutes les couleurs. et les courses de luge sur les bouses de vache recouvertes de neige en hiver, quand on avait traversé toute la forêt, ou bien dans l'immense potager, puis quand il nous transportait dans la remorque accrochée à sa grosse tondeuse, on rebondissait partout avec les bosses et on riait aux éclats.
quand on courait sur les graviers devant le portillon et qu'on tombait, évidemment. les gravillons dans la chair à vif des genoux, les échardes, les tire-tiques l'été, les longues fouilles aux aoûtats et tous les petits bobos que mamie infirmière soignait toujours (on détestait) puis quand on galopait à toute vitesse, ou qu'on prenait la grosse espace pour aller au tout petit cimetière du bas le soir, avec le petit porche qui résonnait sous lequel on faisait des vocalises pour réveiller les morts. plus bas encore la bibliothèque et le livre "j'aime pas les épinards" de ma cousine. qu'est-ce qu'on aimait les trajets dans la grosse espace, avec les petits chats tricotés par ma mamie sur les poignées en haut des fenêtres. on la prenait surtout pour partir à l'aventure, c'est-à-dire faire les courses, on avait chacun notre mini caddie, on revenait des fois avec les grosses pochettes surprises, et ensuite le jeu préféré de mon papy c'était de nous perdre dans les routes sinueuses, on avait trop peur mais on aimait ça. on se disait, si on ne retrouve pas le chemin, on aura toujours des vichy, du saucisson pour tenir, et de la cancoillotte pour ma cousine, mais on retrouvait toujours le chemin de la maison. et on retrouvait alors l'attente du camion de la boulangère et de son gros pain escargot, le fauteuil de papy et le canapé pour mamie qui a trop mal partout, les après-midi cités d'or quand il pleuvait à torrent, tous ensemble dans le salon, devant l'immense télé, caprice de papy. on sautait partout à chaque fin d'épisode pour ne pas avoir de fourmis dans les fesses (on regardait vraiment très longtemps) et puis les après-midi dessins sur la grosse table en bois du salon, avec des laits grenadine, quand ils en avaient marre de surveiller les devoirs de vacances, et des soupes à la grimace que cela impliquait, ils disaient que c'était pas leur rôle et que nos parents avaient qu'à s'en occuper eux-mêmes.
je crois que d'ailleurs, cette maison c'est aussi la peur du rejet, de l'abandon, un lourd sentiment de solitude depuis toute petite, malgré l'animation et le bruit qui courait partout. c'est ma sœur et ma cousine qui prennent le bain ensemble, c'est moi qui le prend toute seule, ou avec mon cousin, mais c'était pas pareil. c'est ma sœur qui veut toujours jouer avec ma cousine, et pas avec moi. c'est ma sœur et ma cousine qui dorment dans le grand lit ensemble, et qui rigolent jusque tard, quand moi je dors dans le petit lit collé en contrebas, sous ma couverture toute douce (et pleure en silence, je crois) ou bien les deux sur les deux sièges du coffre (j'en rêvais!), et moi devant toute seule. c'est les siestes avec mon cousin pour montrer l'exemple, avant de pouvoir faire comme les plus grandes, et descendre dans la chambre de mes grands-parents, sauter sur le lit qui monte et qui descend puis lire les boule et bill avec elles (mais pas vraiment avec elles). cette maison c'est les prémices de la fascination pour les plus grands, c'est l'impression de devoir en faire beaucoup pour qu'on m'aime, pour avoir de l'attention. l'impression de ne pas être assez, puis d'être toujours de trop, pourquoi vous ne m'aimez pas ? j'ai des souvenirs un peu plus flous de moi très triste, qui descend l'escalier la boule au ventre, qui entend les filles rigoler toutes les deux, qui aimerait bien faire parti d'un truc. c'est peut-être pour ça que j'ai grandi en voulant amuser la galerie. et puis cette impression d'être nulle, ces remarques et ces reproches entendus trop petite, toujours les mêmes, t'es mal barrée dans la vie ma grande, tu vas pas y arriver. bel héritage, toujours dans un coin de ma tête. mais cette maison c'est quand même vagabond puis bambi les chats, tout aussi peureux l'un que l'autre et surtout les excursions à la cave, tout doucement pour regarder les chauves-souris, ça c'était doux. et puis il y a tout ce que j'ai oublié, mais c'était ça la maison, c'est ça mon enfance et c'était un peu ça papy. lui aussi il donnait tout pour qu'on l'aime, et ça marchait vraiment très bien. depuis qu'on est partis la maison a été revendue je ne sais même plus combien de fois, ça me fait de la peine. j'aimerais bien qu'elle soit le havre de paix d'une famille qui veuille comme nous, la garder à tout jamais elle et ses souvenirs.
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pauline-lewis · 1 month
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La fresque de l'été
C’est toujours la même rengaine. Entre 18h et 20h, le dernier dimanche des vacances, je me mets à paniquer. Je regarde mon bureau du coin de l’œil, je sais que je vais le retrouver dès le lendemain et j’essaie de voler du temps au temps pour faire tout et n’importe quoi — tout sauf travailler. Alors je coupe à la va-vite ce chemisier que j’ai envie de coudre depuis quelques jours, j’ajoute deux points à ma broderie Glazig, j’attrape un livre qui traîne sur ma table de nuit depuis trop longtemps (Dîner à Douarnenez de Claude McKay). J’essaie de ne pas penser aux romans de la rentrée littéraire qui s’empilent dans ma bibliothèque, à mon livre sur la comédie musicale que j’ai décidé de jeter à la poubelle et que je dois reprendre de zéro (ça devient presque un sketch cette histoire). Comme à (presque) chaque vacance, je constate sans savoir quoi en penser que je n’ai pas écrit un mot. Enfin si, j’en ai écrit un tas mais dans ma tête, ce qui reste ma manière préférée de m’adonner à cette activité en préservant son caractère éphémère, spontané. J’ai écrit toute une critique de Maestro de Bradley Cooper en flottant dans les eaux bretonnes rafraîchissantes. J’ai commencé une fiction et repris un chapitre sur Chantons sous la pluie en brodant. Mais mon ordinateur est resté éteint et les stylos n'ont pas quitté mon pot à crayons. J’ai fait la paix avec le fait que j’ai besoin, régulièrement, de faire des pauses et de laisser les mots et les sentiments repousser en moi comme les framboisiers du jardin qui renaissent plusieurs fois dans la saison. Il n’y a pas assez de mouvements intérieurs pour permettre de moissonner des textes quotidiennement. Alors on attend.
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Anyway. Je n’avais pas prévu de faire ce petit bilan estival mais pendant les vacances je suis allée prendre un café avec une personne que j’ai rencontrée sur Instagram (coucou Marine) et avec qui j'ai eu une conversation qui m’a fait beaucoup réfléchir sur l’écriture personnelle, l’écriture collective, sur le fait d’écrire un premier jet qu’on peaufinera plus tard et sur quelques névroses partagées. J’ai râlé toutes les vacances sur le fait que j’étais tellement mieux quand je ne regarde pas 172 stories par jour sur Instagram (et c’est vrai), mais je suis vraiment reconnaissante de toutes ces rencontres que les réseaux permettent. Je suis contente de tout ce qu’Internet arrache à mon introversion naturelle. Bref, Marine au hasard de la conversation m’a dit qu’elle aimait bien lire mon blog, et je me suis rendue compte que je l’avais beaucoup délaissé ces derniers temps par l’habituel de cocktail de travail / autres projets / « à quoi bon » divers et variés. Alors voilà que je me suis assise à mon bureau pour écrire ces quelques lignes et raconter ce que j’avais vu, lu, aimé (ou non).
Pendant mes vacances je suis allée faire un stage de broderie pour apprendre à manier le crochet de Lunéville, qui permet de poser des perles, des paillettes et de beaux fils dorés. J’ai tout de suite adoré le geste répétitif, adoré la sensation du crochet qui perce l’organza, adoré voir se dessiner des motifs ultra bling. J’essaie très fort de ne pas théoriser quoi que ce soit de la broderie, pourtant je n’ai pas pu m’empêcher de constater à quel point elle ressemble à l’écriture. Un exercice de patience, de répétition, point après point, mot après mot. Un exercice d’humilité, aussi, car il faut sans cesse défaire, refaire. Quand je brode je suis dans un état mental étrange, j’ai l’impression de ne penser à rien et de penser à tout dans un même mouvement. Les pensées s’entrechoquent, comme toujours, mais je ne les attrape pas forcément. Je les laisse passer, et c’est assez grisant. Je suis tout à mes mains, tout à mon corps (c’est peut-être ce que ressentent les sportifs, mais je n’ai pas la chance d’aimer le sport donc je ne le saurai probablement jamais).
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Au retour du stage, j’ai rattrapé Maestro de Bradley Cooper sur Netflix. Je n’avais pas un a priori très positif sur ce film, n’ayant pas aimé sa variation molle autour de A Star is Born (la version Cukor / Garland / Mason étant à mes yeux un chef d’œuvre inégalé), trop centrée autour du personnage masculin à mes yeux. Mais comme j’aime beaucoup Leonard Bernstein, j’ai quand même eu envie de découvrir Maestro. Outre les partis-pris esthétiques qui m’ont laissée perplexe (l’usage du noir et blanc, les travellings étranges, la seule séquence de comédie musicale qui tombe à plat…) j’étais très étonnée par son choix de ne s’intéresser presque qu’au volet intime de la vie du compositeur et chef d’orchestre. J’aurais pu être contente que le film n’efface pas le côté « grand Artiste torturé » de Bernstein, qui a fait souffrir ses proches et notamment sa femme. Mais ce n’était pas forcément une raison pour complètement occulter ce qui a rendu sa vie et sa carrière intéressante (et notamment ce tiraillement entre musique classique et culture populaire/comédie musicale, et j'en ai évidemment beaucoup voulu au film de ne pas parler de West Side Story). Bref, un biopic qui donne l’étrange sentiment de passer à côté de son sujet et m’a fait me dire qu’il fallait peut-être arrêter de se vautrer dans la vie des grands artistes torturés pour montrer autre chose, enfin. J’ai aussi revu Le parrain qui m’a touchée aux mêmes endroits qu’à l’époque où je l’ai découvert. J’avais cependant complètement oublié à quel point les personnages féminins étaient des concepts plus que des personnes. Comme de simples chevilles dans le récit qui servent à faire avancer tel ou tel arc narratif. La mère, l’épouse battue par son mari et Apollonia, l’idéal féminin muet. J’ai repensé à la série The Offer, vue récemment, qui raconte l’écriture et le tournage mouvementés du film. On y voit Coppola et Puzo écrire le film, deux hommes autour d’une piscine.
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Dans mon Year of Reading de chez Shakespeare and Co, j’ai reçu la BD This Country de Navied Mahdavian, qui m’a émue aux larmes. C’est un récit autobiographique qui raconte comment l’auteur, sa femme et son chien quittent tout pour s'installer au milieu de nulle part en Idaho après avoir vécu des vies de citadin. Il explore la manière dont il apprend à vivre au rythme de la nature, à connaître les animaux, à planter des légumes, à se passer de certains conforts. Mais aussi la violence sourde de se frotter, en tant que personne racisée, à une Amérique raciste et conservatrice. J’ai eu le sentiment qu’il évitait absolument toutes les facilités de son sujet (du "retour à la nature"), qu’il avait dans son regard une poésie, un respect pour son sujet, une vraie honnêteté qui lui permettent de questionner la signification profonde du foyer. C’est venu appuyer à un endroit très sensible de mon cœur, dans cette petite alcôve au fond de moi où je range la grande question : comment vivre, comment être heureux·ses dans ce monde ? Elle vit là, avec les interrogations sans réponses. Mahdavian ne m’a pas apporté de réconfort mais une bouffée de poésie, une respiration après une longue apnée.
Comme chaque été, je suis restée chez moi en Bretagne pendant les vacances. Les gens s’en étonnent, souvent, de l'idée que l'on peut ne pas partir. Pourtant ces quelques semaines étaient pleines d’aventures. Manger un burger vegan à la librairie l’Autre Rive avant de marcher dans la forêt de Huelgoat. Chanter du Céline Dion en regardant le soleil se coucher avec mes sœurs. Faire la planche sur l’une des plages de notre enfance. Lire dans le jardin. Et plein d’autres choses qui sont si petites qu’on ne les raconte même pas, qu’on se contente de les coller sur les murs de sa maison intérieure comme les minuscules carreaux d’une mosaïque. À la fin de l’été, ces souvenirs forment une magnifique fresque, mais il faut savoir faire un ou deux pas en arrière. La BD de Mahdavian m’a fait penser à tout cela, à ma famille, à ma maison, à une fragilité, aussi, avec laquelle il faut savoir composer.
Avant la fin des vacances, j’ai lu Dîner à Douarnenez de Claude McKay (Héliotropismes, traduit par Jean-Max Guieu), un récit très court écrit par cet auteur de la Harlem Renaissance dont je ne connaissais pas du tout l’œuvre. Il y raconte l’histoire d’une rencontre dans la ville du Finistère. Je l’ai lu le dernier dimanche des vacances et la première phrase m’a beaucoup émue : « Lorsque j’ai vu Douarnenez, je suis retombé amoureux ». Il continue et décrit la baie, les bateaux, les couleurs de la Bretagne, l’expérience d’être un homme noir dans cette ville en 1925. Je me suis dit, en le refermant, que c’était probablement le premier été où je ne retournais pas dans cette ville qui était celle de mes grands-parents. Ma grand-mère est morte il y a un peu plus de deux ans. J’ai ressenti comme un vide de ne pas avoir arpenté les Plomarc’h, de ne pas avoir contemplé la « plus belle baie du monde », de ne pas être passée devant la maison à la porte bleue. Porte repeinte depuis. J’ai ressenti comme le poids d’une absence. Le temps du petit récit, j’ai eu l’impression de colmater ce vide et de remonter le temps.
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Quoi de mieux qu’un petit film de Preston Sturges pour finir les vacances ? Un film de Preston Sturges avec Barbara Stanwyck ET Henry Fonda. Je n’avais jamais vu The Lady Eve (Un cœur pris au piège, je déteste vraiment ces vieux titres VF) même si je me souvenais d’avoir lu à son sujet dans Pursuits of Happiness – The Hollywood Comedy of Remarriage, l'essai de Stanley Cavell sur la comédie du remariage. J’adore le cinéma hollywoodien des années 40, Barbara Stanwyck et la screwball comedy j’ai donc été enchantée par ce film, qui m’a malgré tout semblé plus sombre que d’autres du même genre. Bien que pourvu de l’habituelle happy ending, c’est une fable assez cruelle sur l’amour, les classes sociales (plus grave par exemple que le Holiday de George Cukor, un de mes films favoris) et sur les standards impossibles auxquels les femmes doivent se mesurer (être de bonne famille, riche, "vertueuse",...). On y retrouve une de mes dynamiques préférées du cinéma de l’époque : une femme brillante et vive tombe amoureuse d’un homme un peu mou agité par une passion étrange (ici, les serpents). Il y a quelque chose dans ces dialogues rythmés et ces situations décalées qui m’apporte vraiment une joie profonde.
Et maintenant, back to work !
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rotor25 · 3 months
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Debussy Jardins sous la pluie Harfe
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Mon inspiration de la nuit
Petit poème pour les enfants et les adultes qui leur ressemblent.
J'ai volé un rayon de soleil...
J'ai pêché un pétale de lune...
J'ai attrapé un bouquet d'étoiles...
J'ai cueilli une flaque de pluie...
Sous mon oreiller, les ai cachés.
Au petit matin, ai découvert,
Une gerbe au parfum de bonheur
Entourée d'un ruban de sourires...
Suis partie dans les rues, les chemins,
Offrir ces brindilles d'espérance
A tous les passagers de la vie...
Au creux de mes mains, j'ai récolté
Des fleurs de partage et d'amitié
A planter dans les jardins du temps...
Depuis, chaque fois que la nuit tombe
J'emplis mon panier d'éclats de ciel...
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ernestinee · 1 year
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J'ai reçu les scans de mes négatifs de Paris, Bruxelles et Amsterdam.
Alors Paris, j'en n'ai que deux qui me plaisent mais j'étais clairement pas inspirée, entre cette ville qui n'est pas faite pour moi, la météo maussade en février dernier et l'ado et son père qui ont passé la journée à s'engueuler, j'avais fait la plupart des photos avec mon tel, en particulier des tags, stickers, et aussi les peintures du musée d'Orsay. Il faut dire aussi que je ne connaissais pas encore le rendu du film que j'avais choisi (lomography color negative 35 mm en 400).
Bref j'avais bien aimé une vue sur un pont, et heu j'imagine que c'est le jardin des Tuileries, la deuxième photo.
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Il y a aussi eu deux sorties à Bruxelles avec ce même film, l'une lors du festival de cirque qui avait été annulé à cause de la pluie qui était tombée pile au mauvais moment, mais la pluie va si bien à Bruxelles que ça ne m'avait pas ennuyée. Ça n'avait ennuyé personne en fait, il ne faisait pas froid et les gens mangeaient en terrasse sous les parasols, c'était juste parfait comme ambiance. J'avais fait peu de photos, je m'étais concentrée sur des storys en cherchant à chaque fois une musique qui parle de pluie.
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Et l'autre sortie à Bruxelles était en juillet pour la fête nationale, il avait plu un peu le matin pour qu'on puisse parler de drache nationale, puis le soleil était revenu tranquillou et ça fait de beaux constrastes. La troisième photo, c'est un méga moules-frites.
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Puis sur ce film il y avait aussi une petite sortie au bois, toujours sous la pluie parce que c'est le seul moment où cet endroit a vraiment le calme et les couleurs qui me plaisent et le film donne un chouette rendu un peu forêt magique.
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D'ailleurs c'était un peu magique, cette fois-là.
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alexar60 · 1 year
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Avis de tempête
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La météo avait prédit qu’il y aurait des orages localisés. En effet, je voyais le ciel se noircir brusquement. Cette noirceur assombrit rapidement la rue. Il faisait affreusement chaud. Je restai sur le seuil de la porte à observer cet orage qui, logiquement, devait refroidir l’atmosphère.
Mais l’horreur arriva très vite. Une forme sombre se propagea dans la rue provoquant un vacarme strident. Des centaines, des milliers de rats abandonnaient les égouts et couraient dans la même direction. Je fermais la porte pour les empêcher d’entrer. Puis, j’observais cette horde de rongeurs envahir la route. Certains passaient sous les portiques afin de fuir par les jardins. En face, mes voisins regardaient la scène avec des regards ébahis remplis de terreur.
Le calme revint jusqu’au premier grondement. Je compris qu’ils voulaient échapper à l’orage. Ils sentaient certainement qu’il se changeait en tempête ou en tornade. Le silence régnait entre deux éclairs. Le ciel devint tout-à-coup noir. La pluie commença de tomber en averse avant de se transformer en grêle.
Des grêlons de la taille d’une boule de pétanque fracassaient les pare-brise ainsi que les toits des voitures garées dans la rue. Un orage ? Non, je n’avais jamais vu une pareille pluie ! J’entendais les vitres exploser, les tuiles des toits éclater au choc des boules de glace. Moi qui me plaignais de cette chaleur, j’eus subitement froid. Je montais prendre un pull tout en vérifiant les dégâts sur le vasistas de la salle de bain. Il n’était que fêlé en plusieurs endroits. La grêle ne dura que cinq longues minutes. Cinq longues et terrifiantes minutes. Je pensais que cela se finirait bientôt.
L’orage grondait de plus en plus. Les éclairs allumaient un ciel si noir qu’on crut être en pleine nuit. Il n’était pas encore dix-sept heures quand soudain, des flocons tombèrent à profusion. La poudre blanche recouvrit rapidement la rue, les toitures ainsi que les carcasses de voitures sur les trottoirs. Nous étions le vingt août et il neigeait. L’orage tonnait encore et il neigeait en même temps. Je n’en croyais pas les yeux, pas plus que certains voisins qui sortirent regarder cette étrange tempête de neige. De plus, un froid glacial apparut rapidement, envahissant la rue. Je pouvais voir la buée sortir de leur bouche et de leurs narines avant qu’ils ne rentrent.
L’orage grondait toujours. On avait l’impression d’être au milieu d’un concert de déchainement de la nature. La poudreuse tombait tellement que je ne voyais plus les maisons en face. Je commençais à greloter alors que j’étais protégé chez moi. Je fus heureux que ma femme et les enfants soient en vacances chez mes beaux-parents.  Je pris mon portable pour les prévenir du temps dérèglé dont j’étais témoin. Seulement, le réseau était coupé. Alors, je me contentais de quelques photos.
La neige arrêta de tomber comme elle était arrivée. Par contre, le tonnerre continuait de hurler dans le ciel. Il était de plus en plus fort, de plus en plus proche. Je regardais les éclairs continuer d’illuminer le ciel. Et c’est là que j’ai vu ce que je n’aurais jamais cru voir. J’avais lu des articles à son sujet. J’ai écouté des podcasts. Je me suis intéressé à son histoire, à sa légende. Mais jamais, je pensais la voir en personne.
Cela commença par des silhouettes lointaines encore plus noires que la nuit. Elles avançaient à un rythme effréné. Grâce aux éclairs, j’aperçus d’abord la forme des chevaux, puis celle des cavaliers. Mais c’était bien elle, la chasse sauvage ! Elle fendait l’air déjà abimé par l’orage qui persistait. Elle passa au-dessus des premières maisons de la rue. Je compris que les sabots des chevaux noirs provoquaient ce bruit de tonnerre. Je vis les yeux des cavaliers sans percevoir leur visage. Ils étaient jaunes tels des étoiles dans le ciel. La forme de leur corps ne ressemblait à rien de comparable. C’était une fumée scintillante et opaque. Elle laissait une trainée de poudre derrière le passage des chevaliers.
Je fus saisi de terreur en entendant le hennissement des montures. Ils me glacèrent le sang. Mais ce n’était rien à côté du haro crié par chef de la horde. La chasse passait et je n’avais pas vu le gibier. Ce ne pouvait être les rats ! Non, cette troupe macabre chasse le maudit ou le criminel mais pas un animal si méprisable qu’un rongeur. Je regardais passer cette chasse volante, me demandant si je risquais ma vie en sortant pour la contempler. L’orage passa aussi vite que le groupe de chasseurs. Déjà, il s’éloignait, me laissant abasourdi. Un voisin ouvrit sa porte. Il marcha dans la neige qui commençait à fondre. Il regarda l’état de sa voiture. J’allais le rejoindre lorsqu’un bruit de neige écrasé résonna dans la rue.
Un homme courait d’un pas fatigué. Il gardait la bouche ouverte cherchant à reprendre son souffle. Comme vêtements, il portait des haillons. Il courait au milieu de la route cherchant à fuir. Ses yeux contenaient énormément de tristesse, et on ressentait l’épuisement sur ses épaules. Il courait pieds nus sans s’arrêter, sans parler. Tout-à-coup, le tonnerre revint.
La chasse était derrière ce pauvre homme. Elle le traquait sans merci, sans se reposer. C’était son calvaire, sa punition. Et d’après les légendes, cela ne s’arrêtera jamais. L’orage résonna en même temps que le galop des chevaux. Je remarquai leur aspect squelettique. J’espérais qu’ils n’aperçoivent pas mon voisin. Ce dernier leva la tête pour les regarder passer au-dessus de lui. Mais un chasseur descendit et le transperça d’un coup de lance le thorax. Il s’effondra net. La chasse s’éloigna, le grondement aussi. Puis, le silence arriva en même temps que le soleil.
Nous sortîmes en même temps, sans comprendre ce qui venait d’arriver. Nous nous précipitâmes pour aider notre voisin. Mais c’était trop tard. Il n’avait aucune trace de perforation, seulement des marques noires sur les vêtements. Plus tard, nous apprenions qu’il avait officiellement été touché par la foudre.
Personne n’oublia cette tempête extraordinaire. Toutefois, personne n’en parla par peur des superstitions....par peur que la chasse réapparaisse et nous traque en représailles…jusqu’à la nuit des temps.
Alex@r60 – août 2023
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recidivelocale · 5 months
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La rose et le caillou
Dans un jardin fleuri, par un matin ensoleillé,
Une rose éclatante, parfumée, était née.
Sa beauté était telle, qu'elle éblouissait les cieux,
Tandis qu'autour d'elle, d'autres fleurs enviaient ses feux.
À côté de cette rose, un caillou reposait,
Sa surface rugueuse, sa dureté affichait.
Il se tenait fier, prétendant être fort et dur,
Mais sous sa façade, se cachait un cœur pur.
La rose, dans son éclat, attirait maints regards,
Tandis que le caillou, souvent, restait bien à l'écart.
"Pourquoi tant de vanité ?" la rose lui disait,
"La vraie grandeur réside en l'humilité."
Mais le caillou, têtu, continuait de feindre,
Sa dureté apparente, il aimait à l'étreindre.
Pourtant, au fond de lui, il sentait une émotion,
Une douceur cachée, en secret, dans sa prison.
Un jour vint une pluie, torrentielle et vive,
La caillou s’enfonça dans la tempête, il s'abrite.
La rose, voyant sa détresse, bondit à son secours,
Et lui offrit ses pétales, sans condition, sans détours.
Dans la nuit de la tempête, rose et caillou unis,
Tinrent bon contre vents, pluies, sans bruit, sans cris.
Et quand vint la clarté, de l'aube triomphante,
La rose et le caillou, leurs amours était plus grandes.
La rose, de sa beauté, su que ses pétales étaient protection,
Que la force réside en l'amour, la force et la passion.
Et le caillou, lui, comprit, dans ce moment tendre,
Que sa vraie grandeur, c'était d'aimer et de rendre.
Ainsi, dans le jardin, depuis ce jour béni,
La rose et le caillou, dans leur amour infini.
Leur histoire, à jamais, fut gravée dans les cœurs,
Comme une histoire et une vie, pleines de douceur.
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tournevole · 5 months
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Claude Debussy, Estampes, jardin sous la pluie,
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Quelques trucs bien. Mai 2024
Ces “Quelques trucs bien” s’inspirent directement des “3 trucs bien” de Fabienne Yvert, publié au Tripode. 
Pas 3 par jour pour ma part, mais une volonté régulière de gratitude et d’optimisme. 
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Recevoir des compliments sur notre travail d’équipe et l’accueil dans le service 
Fêter les mamans sur trois générations. Échanger des plantes fleuries à entretenir comme l’amour 
Être présente pour valoriser l’établissement 
Recevoir un message de réconfort et de soutien d’une collègue suite à une crise 
Préparer le premier barbecue de la saison dans le jardin. Inviter les amis 
Jardiner en famille et planter dans le potager 
Bricoler en famille et améliorer la pergola d’une toile d’ombrage
Organiser l’anniversaire de mon fils : 24 ans déjà ! 
Aller aux bébés nageurs avec ma fille et mon petit Mateo. Être éclaboussés de bonheur 
Superviser le sauvetage d’un oisillon mésange, tout juste sorti du nid et déjà guetté par la minette. Laisser du temps aux petites ailes fatiguées
Recueillir la confidence d’une collègue. Me sentir honorée de sa confiance 
Surligner ma lecture au stabilo rose. Prendre des notes « En cas d’amour »
Mettre short et tongs pour la première fois cette année. Enfin ! 
Passer une vraie journée détente : repas en terrasse, spa et massage. Exceptionnel et délicieux ! Et cadeau de mes enfants ! 
Passer une journée en montagne avec ma fille et sa famille. Passer d’une saison à l’autre en quelques heures. Surmonter le mal d’altitude pour admirer le parc des animaux sauvages : bisons, cerfs, chevaux et sangliers, et le reste de la faune dans cet espace protégé
Passer une journée en Italie avec ma sœur et ma fille. Faire le plein de soleil et de rire 
Écouter ma nièce lire sa production d’atelier d’écriture détournant les contes classiques. Me souvenir de mes propres textes détournés. Conclure par « je me suis bien amusée » et l’encourager à continuer 
Boire un verre de vin blanc en regardant le coucher de soleil du lundi de la reprise, comme pour prolonger le temps de vacances
Répondre positivement à une invitation à déjeuner. Prévoir d’apporter une bouteille de vin blanc 
Planter et rempoter sur la terrasse avec mon fils. Arroser en attendant la pluie (pour une fois) qui favorisera l’enracinement
Accueillir un nid de mésanges sous l’évacuation de ma terrasse. Les savoir là du regard sur leurs allers et venues, et de l’écoute de leurs pépiements 
Passer du temps avec mon petit Mateo. M’émerveiller et m’émouvoir de son développement. L’encourager des deux mains  
Aller à la jardinerie pour fleurir ma terrasse de rose et de bleu 
Passer une journée pluvieuse sous la couette. Attendre le retour du soleil 
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VIVA PORTUGAL!
C'est parti !!!
Longue est la route pour rejoindre notre destination : Carvoeiro en Algarve.
Plusieurs itinéraires s'offrent à nous, nous choisissons celui qui passe par le pays Basque. Cela tombe bien, nous adorons cette région et plus particulièrement Saint Jean de Luz.
Partis depuis poltron minet, nous prenons possession de notre chambre à Ascain, en milieu d'après-midi. Nous profitons de l'accalmie météo pour rejoindre Saint Jean de Luz où nous organisons un pique nique apéritif face à la baie et au magnifique coucher du soleil.
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En rentrant à l'hôtel, nous croisons ce panneau improbable qui nous fait immédiatement penser à notre fils!
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Nous passons la frontière à 6h30 en direction de Caceres, en Espagne, notre seconde étape.
Après l'autoroute très sinueuse du pays Basque espagnol, se succèdent de très longues plaines agricoles bien grillées. Déconcentrés par ces paysages désertiques, nous en avons oublié de regarder notre niveau d'essence...dommage!, car après une première partie de route constellée de station service tous les 10 km, celles-ci se font beaucoup plus rares! Fidèles à notre réputation, nous sommes cependant sauvés par l'ami "Repsol" (=Total espagnol).
Nous arrivons à Caceres en milieu d'après-midi sous une pluie battante. Tant pis pour la piscine! L'hôtel Extramadura, chiné sur Booking, est un peu comme la ville, d'une architecture rétro des années 70. Armés d'un parapluie, nous partons à la conquête de la partie ancienne de la ville. Après un pique-nique dans notre chambre, nous y retournons le soir : objectif, déguster une sangria! Les monuments anciens sont très joliment mis en valeur par un éclairage. La musique d'un bar branché nous invite à passer le pas de porte. La sangria "maison" est plutôt bien chargée en alcool blanc, Gin?!
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Le copieux petit déjeuner nous permet également de prévoir notre pique-nique du midi.
A 10h55, (9h55 locales), nous passons la frontière portugaise, où des cigognes, nichées sur des pilônes, nous accueillent. Les plaines désertiques font place à des champs vallonnés et verdoyants de chênes liège.
Nous faisons une halte à Evora, qui mérite mieux que le court moment que nous lui avons consacré. Capitale de l'Alenjero, c'est une belle petite ville qui comporte entre autre de nombreux vestiges de l'antiquité.
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Nous arrivons enfin à Carvoeiro ! Nous donnons rendez-vous à Jean-Michel, notre contact français local. Notre petite maison sur 3 étages, est située dans un quartier résidentiel dans la partie haute de la ville. C'est une maison mitoyenne avec de petites cheminées qui nous a immédiatement fait penser aux "Trullis" vus dans les Pouilles, en Italie.
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Ici, toutes les maisons sont blanches, avec des jardins exotiques. Nous pouvons aussi profiter d'une piscine partagée.
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Comme il faut remplir le réfrigérateur, nous prenons la destination des 3 mousquetaires. Eh oui, la France est là aussi ! En sortant du supermarché, il fait nuit, le GPS ne connait pas notre rue et le téléphone affiche aucune connexion internet… Nous mettons un certain temps avant de retrouver, enfin!, (grâce à Olivier) , notre maison dans ce labyrinthe !
Le lendemain, nous avons rendez-vous avec Jean-Michel, qui avait proposé une marche jusqu'à sa (très grande) villa, pour un apéritif destiné à nous présenter la région proche et les usages portugais locaux.
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Voici la plage de Carvoeiro.
Les jours suivants, nous visitons les environs et nous constatons que la circulation en voiture est souvent compliquée, parce que les indications de lieux sont aléatoires.
Visite de Portimao, située à quelques kilomètres de Carvoeiro.
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Plage de Praia da Rocha
Nous y avons déniché un tout premier restaurant, petit et fréquenté par les locaux, des plats typiques et pas chers.
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Nous randonnons à Alvor, petit port à 15 km de Carvoeiro. Très belle randonnée sur la plage, longue de plusieurs kilomètres et aménagée de chemins de bois qui permettent la marche à marée haute dans la lagune, sur l'arrière.
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