Passionné de concerts, de films et de séries, je retranscris et partage mes sensations et mes émotions. Entre ces critiques, viennent se glisser des instantanés de vie où la folie ordinaire a toute sa place. contact : [email protected]
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Lâcher-prise
C’est venu doucement. Comme une lumière pâle derrière un rideau. Le lâcher-prise.
J’ai regardé ce que mes mains avaient fait. Pas avec les yeux de celui qui façonne. Mais avec ceux de quelqu’un d’autre. Un passant. Un souffle arrêté devant une vitrine.
Je n’ai pas jugé. Je n’ai pas pesé. J’ai regardé. Simplement. Comme on regarde une pierre posée sur un seuil.
C’était possible, cette distance douce. Je ne l’ai pas trouvée seul.
Elle était là. Présente. Pipelette. Et je lui dois ça.
Merci.
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Oiseau de feu

Plumage d’un pinceau
Dans la chaleur suffocante
L’oiseau a pris vie.
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Moi, moi-même et je
Sois honnête avec moi. Vraiment. Tu peux l’être. Je veux dire… je peux l’entendre. Allez, dis-moi tout. Dis-moi qui je suis. Confirme-moi, moi. Rassure-moi. J’ai besoin…
Assez parlé de moi. Parlons de toi. Toi… que penses-tu de moi ? Sincèrement. Qu’est-ce que tu vois ? Quelqu’un de stable ? De brillant ? De confus ? Moi, je ne sais plus. Mais toi, tu sais peut-être.
J’ai des désirs, j’ai des besoins, j’ai des envies floues que je déguises en certitudes. Je veux. J’ai besoin. Mais je ne décide pas. Je m’adapte. Je flotte. Comme si... choisir, c’était trop violent.
Je suis fatigué
Moi, moi-même et moi. Je suis jamais seul, tu sais. Je suis toujours avec moi. Collé à moi. Soudé. Comme de la glue. Une colle bien épaisse. Même toi, tu ne pourrais pas me décoller.
Sans toi, je suis là, affalé, à penser aux patates et à moi. Oui. Des patates comme moi, Andouille. Et je réalise… je suis destiné à devenir des frites. Pas des patates nobles. Non. Des frites. Baigné dans l’huile tiède de mes contradictions.
Mon bateau tangue, mais je ne rame pas. Pourquoi ramer ? Je préfère dériver. Je suis si bien… perdu.
Les seuls amis qui me restent… Ce sont mes excentricités. Elles me parlent. Elles m’écoutent. Elles me disent que je suis quelqu’un de spécial. Et moi je les crois. Parce qu’elles viennent de moi. Évidemment.
Je demande aux autres de m’aimer, pour apprendre à me supporter moi-même. J’emprunte leurs regards pour me construire une silhouette. Sinon je disparais. Ou je deviens... encore plus flou, évanescent.
Alors dis-moi… Toi. Que penses-tu de moi ?
De moi, de moi, de moi
Moi, moi-même et je
Je
Je
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cherry blossom
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#Gyotaku#encre de chine#japan#Japon#sumi e#encre#dessin#poètes sur tumblr#Poisson#ink drawing#indian ink#japanese art#flowers#fish
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Bouleau printanier
Encre de chine sur papier de riz.
48x34cm

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Projet papillon.
Moment suspendu lors de la projection d'un film de Guediguian.
Experience qui démontre que le temps est superlatif.
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La cuisine
Vous pensez que les ustensiles de cuisine ne sont pas chaleureux ?
Détrompez-vous !
Quand je suis un peu morose et que les frimas de l’hiver se font ressentir, je pense à ma maison de campagne dans le sud. Je pense aux casseroles, bien rangées l’une dans l’autre, les plats correctement empilés, les couverts bien ordonnés et les assiettes l’une sur l’autre.
De l’autre coté du meuble, l’écumoire et la louche en cuillère, le couteau dans son fourreau et les poêles enlacées crées un tourbillon d’images si intense qu’il m’est difficile d’en sortir.
J’ai un sentiment de bien-être, une douce chaleur me parcours, je suis ravivé.
Je peux reprendre mes activités.
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Mon cœur pataphysique.
Pour vivre, on a mit dans mon cœur une ombrelle, elle ferme un foramen, un petit trou entre les deux oreillettes. Elle ressemble à une antenne parabolique.
Elle semble reliée à mon holter implanté au creux de ma poitrine, qui lui compte les battements cardiaques, il transmet l’info à un boitier qui lui-même l’envoie à un serveur de surveillance de l’hôpital, si loin de mon boitier, de mon holter, de mon ombrelle et des lents battements de mon cœur qui me disent que je suis en vie.
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Anticipation patronymique.
Je me rappelle d’un moment précis de mon enfance.
Entièrement dans mes pensées, j’ai réalisé que les adultes et les vieux en particulier avaient des prénoms de monuments aux morts. Francis, Marcel, Régine, jacqueline.
Aucun vieux ne portait mon prénom. Il m’est venu à l’esprit que je devrai changer de prénom une fois adulte et personne ne me l’avait dit, comme un lourd secret caché.
Je me suis mis à réfléchir, un peu affolé, pour anticiper et prendre de court mes parents le moment venu et surtout de ne pas me voir affublé d’un prénom ridicule.
J’ai cinquante-deux ans, j’y réfléchi encore et Arnaud c’est pas mal comme prénom de vieux.
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Réalités
Il y avait ce matin froid où la lumière filtrait par les interstices des volets clos, découpant des rectangles incertains sur le parquet écaillé.
Tout semblait suspendu : les ombres, les heures, même le souffle hésitant des murs. J’ai tendu la main vers cette lumière, pour l’attraper – je ne savais pas que c’était impossible – et pour m’assurer qu’elle était là, qu’elle revenait encore, malgré tout.
Le temps n’était pas vraiment un silence. Il y avait un bruit infime, presque imperceptible, comme un cœur qui cogne doucement contre la cage thoracique d’une maison trop longtemps oubliée.
Dans cette clarté vacillante, les souvenirs revenaient. Pas comme des vagues, non, mais comme des bris de verre qu’on retrouverait au hasard, longtemps après la chute. Des morceaux de rires étouffés, des promesses murmurées trop près des fissures.
Je crois qu’on ne vit jamais vraiment avec ses cicatrices. On les porte comme des bijoux maladroits, mal assortis. On veut qu’elles soient invisibles, mais elles brillent sous la moindre lueur.
Alors, j’écris. Pas pour guérir, ni pour comprendre. Écrire, c’est juste se tenir là, debout, face au chaos, en criant doucement : "Je suis encore là."
Alors, je dessine.
Pas pour adoucir, ni combler. Dessiner, c’est faire crier les mots qui n’existent pas.
De jour ou de nuit quand elle m’engloutit. Je projette ces image de mon âme à cette page encore blanche, cette projection scintille avant de se fixer comme une émulsion d’argent sur son daguerréotype cuivré.
Et toi, qui es-tu, entre ces lignes ? Une ombre qui traverse, une âme sauvage, une lumière qui me dessine des tatouages ensoleillés ? qui me mitraille de mots épuisants !
Moi, je le sais, je t’ai vu, âme sauvage lumineuse et espiègle.
On dit que les escargots ne retournent jamais sur leurs traces, qu’ils avancent toujours, laissant derrière eux des sillons fragiles, argentés, comme des souvenirs qu’ils n’ont pas besoin de revoir. Je les regarde glisser, lents et déterminés, sculptant des chemins que la pluie effacera. C’est beau, cette obstination silencieuse, ce refus du recul. J’aimerais m’envelopper dans leur lenteur, devenir cette coquille errante, porter ma maison comme un secret, et avancer, encore et encore, sans jamais revenir là où j’ai chuté.
Me perdre dans ce mouvement, comme une lumière qui filtre et s’étire, fragile mais constante. Peut-être que là, je trouverais enfin cette paix, ce chemin qui n’exige rien d’autre que d’être foulé, et jamais regardé en arrière.
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Vincent - Troisième Partie
Cette nuit, j’ai caressé mes rêves. Ils s’accrochaient à moi comme des sangsues, gonflés de couleurs fades et de cris étouffés. Le poids des couleurs était déterminant, comme toujours. J’ai ressorti ma balance chromatique, ce vieux nuancier abîmé, et j’ai trié les ombres des songes : du gris, du brun, un peu de jaune maladif. Rien de bleu. Pas de vert. Le rouge, lui, s’étirait comme un ruisseau capricieux, indélébile.
Je suis dans cet appartement gris, vieillot, encombré de meubles dépareillés qui craquent s’affaissent, débordent comme éviscérés. Un fauteuil défoncé attend dans le coin, sa mousse éventrée jaillissant comme une plaie ouverte. La lumière tremble au plafond, une ampoule nue pendue à un fil poussiéreux. L’air pesant, chargé de relents de renfermé et d’humidité, comme si les murs eux-mêmes pleuraient.
Élise est là, bien sûr. Elle est toujours là, avec son sourire fissuré et ses mains tremblantes. Elle me parlait encore de café. Cette obsession ridicule. « Vincent, ton café », répétait-elle sans fin. Sa voix sonnait faux, comme un vieux disque rayé. Parfois, j’avais l’impression qu’elle ressassait ces mots pour combler un vide, pour étouffer un cri, ne pas entendre le silence morbide de sa triste vie.
ECOUTEZ-MOI ! MERDE ! PUTAIN !
Je marche. Je marche pour étouffer les chuchotements dans ma tête. Ces murmures acides et venimeux, que je ne peux pas arrêter. On dit que marcher chasse les mauvais esprits. Alors je marche, sans but, juste pour ne pas sombrer. Les pas résonnent sur le parquet, et chaque craquement semble rire de moi. Chaque bruit m’accuse. J’entends des rires fêlés derrière moi, je me retourne, il n’y a rien, que l’ombre froide et lointaine des murs.
La Grande Faucheuse est là. Je la sens. Elle flotte, invisible mais palpable, insidieuse mais claire dans ses intentions, juste derrière mon épaule. Elle murmure des prières tordues, des mots qui me brûlent l’esprit. Je me demande parfois si elle était là quand je suis né, penchée sur le berceau, murmurant déjà son agenda morbide.
Ma mère aurait compris, peut-être. Si elle était encore là. Mais elle n’a jamais été là, pas vraiment. Elle était une ombre qui passait, laissant derrière elle un parfum de cigarettes bon marché et une vague colère. Je crois qu’elle m’aimait, à sa façon. Elle m’appelait « son petit Vincent », avant de disparaître pour des jours, des semaines. Ses absences étaient comme des trous noirs qui avalaient tout.
Un jour, elle est partie pour de bon. Je n’ai même pas pleuré. J’avais dix ans, et dans ma main je serrais ma coupe dorée. Ce trophée ridicule gagné au foot. C’était mon seul bien précieux, ma seule victoire. Ma mère n’est jamais revenue, mais la Faucheuse, elle, n’a jamais cessé de rôder.
Elle a laissé des empreintes, ma mère. Des marques invisibles mais profondes. Parfois, je sens son odeur, même dans cet appartement. Je me retourne, persuadé de la voir, mais ce n’est qu’une illusion, un souvenir moisi par le temps.
Je vous ai parlé d’Elise ? Le calice de la mort, une amanite phalloïde. ELLE DEVAIT MOURIR, c’est moi qui l’ai fait… Je ne regrette pas, enfin si un peu mais ça valait le coup, oh putain oui.
Élise est tombée, elle aussi. Je revois encore le moment où ma coupe s’est enfoncée dans son crâne déjà fêlé. Je ne sais pas pourquoi je l’ai fait. Peut-être parce qu’elle parlait trop. Ou peut-être parce qu’elle ne disait jamais ce qu’il fallait. Ses yeux bleus se sont éteints, devenant une sorte de gris laiteux, comme si l’âme avait fui mais que quelque chose de pire restait. C’est presque drôle de la voir sans qu’elle ouvre sa grande gueule.
Son corps est encore là, effondré sur la vieille chaise bancale. Ça fait combien de jours ? Trois ? Peut-être quatre. L’odeur a envahi l’appartement, lourde, sucrée, insupportable. Parfois, je lui parle. Je lui explique les couleurs de mes rêves, je lui raconte mes souvenirs. Mais elle ne répond jamais. Elle est meilleure comme ça, silencieuse.
Je serre souvent ma coupe contre ma poitrine. Le métal est froid, mais il me rassure. Parfois, je me dis que ce trophée est mon âme, ma seule récompense. Je la nettoie avec soin, même si des traces rouges s’y sont incrustées. C’est beau, dans un sens. Comme une œuvre d’art, une icône.
La nuit expire. Les voix reviennent, insistantes, méchantes. Elles parlent de Dieu, de rédemption, de souffrance. Elles disent que je dois me racheter. Elles disent que je suis un Judas, que je tiens encore les trente deniers dans ma main. Mais je ne crois pas à Dieu. Je ne crois qu’à la douleur, à cette Faucheuse qui me suit partout, presque comme une amie rassurante, toujours présente. Elle est belle malgré tout.
Et vous savez quoi ? La mort du Christ ! Une autre histoire tordue. Ils disent qu’il est mort pour nos péchés, qu’il est revenu. Mais moi, je crois qu’il est resté là-bas, cloué sur son bois. Comme Élise. Comme ma mère. Les icônes sacrées dans les livres à la reliure dorée me fixaient avec des regards pleins de reproches. Ils savaient tout, ces visages peints, mais ne disaient rien.
Je pense à la rédemption parfois. Pas pour moi, mais pour eux. Peut-être qu’en marchant assez, en racontant assez d’histoires, je pourrais alléger le poids de leurs âmes. Ma mère, Élise, même le Christ peut-être. Mais la vérité, c’est que je marche pour moi et pour le temps qu’il me reste, je ne veux penser qu’à moi. Parce que si je m’arrête, je tombe. Et si je tombe, je sais que je ne me relèverai pas.
Quand je me réveille, c’est toujours pareil. La lumière blafarde entre par la fenêtre sale. Les meubles sont toujours là, moisis et grinçants. Élise est toujours là, son sang séché comme une peinture abstraite sur le plancher. Le sang brunoie, le cadavre blanchoie, tu ne vois rien venir, Anne, ma sœur, Anne ?
Mais aujourd’hui, il y a quelque chose de différent. Mon amie la Faucheuse est plus proche, presque intime. Je la sens presque me toucher, sa main froide effleurant ma nuque. Peut-être que c’est le jour. Peut-être qu’elle est venue pour moi cette fois. Je frissonne peut-être pas pour les bonnes raisons. Une chaleur s’installe dans mon bas ventre, c’est très bon.
Je serre ma coupe de foot contre ma poitrine. Elle est lourde, pleine de tout ce que je suis. Mes rêves, mes échecs, mes souvenirs. Je me lève, je vacille. Et je marche. Parce qu’il n’y a rien d’autre à faire.
Marche, Vincent, marche jusqu’à la fenêtre. Encore. Toujours. Jusqu’à ce que la Faucheuse décide que c’est assez.
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Douceurs d'hiver.
Notre siège duo
Rit comme un ours Jurassien
Vingt dieux! V'là l’écran!
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encrage.

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