Quand j’avais sept ans, il y avait dans ma classe une très jolie petite fille dont les garçons étaient amoureux. Elle s’appelait Aurélie. Elle savait faire avec nous, pour obtenir ce qu’elle désirait. Il suffisait d’un sourire, un clignement de ses yeux bleus, qu’elle joue avec ses couettes et d’un coup, nous étions à ses ordres. Je me souviens lui avoir offert un taille-crayon en forme de souris juste pour son plaisir. J’aimais bien ce taille-crayon mais j’aimais encore plus Aurélie et ses couettes.
Plus tard, elle prit ses distances avec les autres enfants. Elle jouait de plus en plus avec son ours en peluche qu’elle apportait à l’école et parlait aussi dans le vide. Un jour elle nous avoua avoir un ami secret. On a voulu le rencontrer mais lui ne voulait pas. Elle disait qu’il chantait une étrange comptine :
« Le croque-mitaine viendra te manger.
Le croque-mitaine viendra te manger.
Il sortira de sous ton lit
Et sans faire de chichi,
Ses mains velues vont t’attraper
Puis sa langue viendra te goutter
Car le croque-mitaine viendra te dévorer
Le croque-mitaine viendra te dévorer. »
Même si nous rigolâmes, lorsqu’elle la chanta, je ressentis un frisson parcourir mon esprit. D’ailleurs, elle avait fait peur à tout le monde. Par la suite, quand on jouait pendant la récréation, elle jouait toute seule de son côté, près des tuilas. Comme elle parlait souvent toute seule, je pensais que son copain se cachait dedans. Et dès qu’on approchait, elle chantait cette comptine.
Un matin, je lui ai dit que le croque-mitaine n’existait pas. Elle me répondit que si et qu’il était déjà venu dans sa chambre. Surpris, je demandais comment faire pour s’en débarrasser. Elle serra sa peluche très fortement dans les bras et dit qu’il fallait mettre des jouets partout dans la chambre. Il ne fallait jamais ranger ses jouets. Comme ça le croque-mitaine ferait du bruit et réveillera tout le monde dans la maison. J’ai trouvé l’idée stupide. Puis je suis parti en la laissant continuer à chanter.
C’était fin mai, qu’elle ne vint plus en classe. Cela m’avait fait drôle parce qu’elle était assise dans la rangée de gauche, un peu devant moi. J’aimais bien regarder ses couettes et ses épaules. J’aimais aussi sa façon de se tenir droite et la regarder écrire. Mais un matin, elle n’était pas là. On a pensé qu’elle était malade. Puis des gendarmes sont venus en début d’après-midi. Ils ont discuté avec le directeur de l’école et notre institutrice. Il y avait quelque-chose de triste et d’inquiétant dans leur regard. « C’est pour Aurélie » avait dit une copine. A ce moment, j’ai compris que le croque-mitaine l’avait mangée.
En rentrant de l’école, j’ai raconté ça à mes parents. Mon père a d’abord ri mais en croisant le regard de ma mère, il comprit que c’était sérieux. Elle était institutrice dans la partie maternelle de l’école. Elle me dit qu’Aurélie a changé d’école parce qu’elle était partie vivre ailleurs. « Mais le Croque-mitaine ? » « Tu n’as rien à craindre, il a été attrapé » répondit-elle.
J’ai mal dormi les nuits suivantes. Je ne croyais pas ma mère au sujet du croque-mitaine. Aussi, je laissais mes jouets trainer et me cachais entièrement sous les draps. Cependant, je m’endormais malgré la comptine chantée par la voix d’Aurélie qui passait en boucle dans ma tête.
Les années passèrent, j’obtenais mon bac et entrais à l’université. Puis, je suivis les pas de ma mère en devenant professeur des écoles. Un jour, pendant la récréation, je corrigeai quelques devoirs lorsque j’entendis par la fenêtre ouverte une chanson que je connaissais bien :
« Le croque-mitaine viendra te manger.
Le croque-mitaine viendra te manger.
Il sortira de sous ton lit
Et sans faire de chichi,
Ses mains velues vont t’attraper
Puis sa langue viendra te goutter
Car le croque-mitaine viendra te dévorer
Le croque-mitaine viendra te manger. »
C’était la petite Léa, une élève de CE2 qui chantonnait tout en jouant avec une poupée. Je sortis et la rejoignis. La gamine continua de jouer sans se soucier de moi. Puis, constatant ma présence, elle arrêta et m’observa comme si elle était fautive de quelque-chose. En fait, comme tous les instituteurs de CM2, je faisais cet effet auprès des petites classes. « Où as-tu appris cette chanson ? » demandai-je. Elle toussa et répondis que c’est un copain qui lui avait apprise. « Et je le connais ? » «Il n’est pas dans l’école. » Je compris qu’il était imaginaire lorsqu’elle resta silencieuse sur l’endroit où il vivait. Dès lors, je m’éloignais avant de tourner la tête pour lui poser une dernière question : « Et tu as déjà vu le croque-mitaine ? » Je compris en la voyant baisser les yeux. « La prochaine fois qu’il essaye de venir te dévorer, n’hésite pas à le dire à ta maitresse. » annonçai-je avant de retourner dans la classe.
Deux jours plus tard, à la demande de son institutrice, j’appelai pour la première et unique fois, la gendarmerie afin de signaler un cas d’inceste. Et même si le croque-mitaine fut arrêté ce jour, j’ai peur qu’il se cache encore sous les lits de quelques enfants.
Invités : Joyeux troisième anniversaire, Yamato-kun~~~ !
Chiba Shizuo : Yamato, regarde, tous les cadeaux que nos invités t’ont apportés.
Yamato : Waaah ! Il y en a tellement !
Chiba Shizuo : C’est bien plus que ce que j’ai pu envoyer pour le Nouvel An.
Acteur Célèbre : Ce n’est pas vrai, Chiba-san.
Chanteuse Célèbre : Chiba-san a offert à mon enfant, l’équivalent d’un an de nouilles somen ! Il était ravi !
Comédien Célèbre : C’est pareil pour mon apprenti ! Nous sommes extrêmement reconnaissants. N’es-tu pas, d’accord.
Apprenti comédien : … Ah… Merci… Vous m’avez même invité à l'anniversaire de votre fils…
Chiba Shizuo : Ce n’est rien, voyons. C’est plutôt à moi de dire merci à vous tous d’être venu aujourd’hui.
Chiba Shizuo : C’est l’anniversaire de mon fils, mais je profite de ce jour pour exprimer ma reconnaissance et ma gratitude…
Yamato : Papa, je peux ouvrir mes cadeaux, maintenant ?
Chiba Shizuo : Tu dois les remercier d’abord.
Yamato : …. Oui… ! Merci à tous d’être venu à mon anniversaire… !
Acteur Célèbre : Ahah, assez de remerciements ! Yamato-kun, va ouvrir tes cadeaux !
Yamato : Ah… mais…
Chanteuse Célèbre : C’est ton anniversaire, Yamato-kun ! Va t’amuser !
Yamato : … C'est vrai, je peux ?
Chanteuse Célèbre : Tu peux. Je pense que tout est prêt, désormais. Allons découvrir tes cadeaux ! Prêts ?
Yamato : …… ! Partez !
*Yamato se met à courir avec la chanteuse*
Chiba Shizuo : Yamato, attend… ! Aaah, je présente mes excuses pour son manque de discipline. Si vous voulez bien me suivre.
Yamato : Wow, c’est un shinkansen (un train à grande vitesse au Japon) ! Regarde, Papa ! Regarde !
Chiba Shizuo : Ahah, excusez-moi, tout le monde. Commencez sans moi.
*Shizuo rejoint Yamato*
Comédien Célèbre : Le légendaire Chiba Shizuo semble tellement heureux quand son fils est dans les parages. Il a dit qu’il veut exprimer sa reconnaissance et sa gratitude aujourd’hui, mais cela ressemble clairement à une fête d’anniversaire.
Chanteuse Célèbre : Mais, n’est-ce pas merveilleux ? Depuis la naissance de son fils, Shizuo a changé.
Comédien Célèbre : Il meurt probablement d’envie d’exhiber son adorable fils. Aujourd'hui, il pourrait manger n'importe quoi avec son saké et ne s'en rendrait même pas compte !
Invités : Ahahah… !
*On passe à Yamato et Shizuo*
Yamato : Ah… ! C’est un chemin de fer ! C’est un train avec des chemins de fer !
Chiba Shizuo : Oui. Tu pourrais t’amuser à le construire. Pourquoi tu n’ouvrirais pas cette boîte ?
Yamato : Uhm… Ah, Rabitty-kun ! C’est le deuxième que je reçois !
Chiba Shizuo : Quel étrange lapin. Oh ? Il s’illumine. Si tu appuies sur ce bouton, il s’illumine, Yamato.
Rabitty-kun : Uwwwu ! Je suis Rabitty !
Chiba Shizuo : Il parle… ! Yamato, le lapin parle…. !?
Yamato : Rabitty-kun est un jouet qui parle. Je te l’ai déjà montré !
Chiba Shizuo : C'est vrai… Mais il n’a pas parlé cette fois-là… Ah, il y a des instructions sur la boîte… Qu’est-ce que cela dit ?
Chiba Shizuo : Il peut dire environs 365 mots différents… ? Oh… Ils font des jouets tellement sophistiqués de nos jours. Ça ne plaisante pas.
Chiba Shizuo : Tu aimes la puissance des dinosaures ?
Yamato : Oui, j’adore ça ! Je pense que Tori-kun, le Tricératops est cool aussi ! C’est un herbivore, mais il a des cornes !
Chiba Shizuo : Je vois… ! J’ai acheté quelque chose de similaire le jour de ta naissance ! Je l’ai choisi, car c’est cool et puissant aussi.
Chiba Shizuo : Je pensais que tu étais encore trop jeune pour ça, mais… Est-ce que tu veux le voir ?
Yamato : …… ! Oui… !
Yamato : Waaaah… !! Ça fait peur…. !!
*Certains invités arrivent en courant dans la pièce*
Acteur Célèbre : Que se passe-t-il ?!
Comédien Célèbre : Il est arrivé quelque chose ?!
Chiba Shizuo : Non, c’est juste… J’étais en train de lui montrer le souvenir que j’avais acheté quand il est né…
Yamato : J’ai peur….
Comédien Célèbre : C’est un masque de démon… ?!
Chiba Shizuo : C’est un talisman masque de démon. Un célèbre artisan de Shinshu a travaillé dessus pendant trois ans.
Chanteuse Célèbre : Ce n’est pas bien, Shizuo-san… ! Vous ne pouvez montrer quelque chose de ce genre à un enfant aussi jeune, c’est normal qu’il ait pris peur.
Chiba Shizuo : J’avais l’impression que Yamato était intéressé par les choses sophistiquées, il m’a même dit qu’il aime la puissance, donc j’ai pensé que cela le rendrait heureux… ç-ça a même des cornes…
Yamato : Waah… *sniff sniff*… Même si ça a des cornes, il fait peur… fais le disparaître…
Chiba Shizuo : Je… Je vois… ton papa ne savait pas.
Acteur Célèbre : Malheureusement, Shizuo-san, vous l’avez fait pleurer le jour de son anniversaire.
Chiba Shizuo : J’ai tellement honte….
Yamato : *sniff sniff*
Chiba Shizuo : Yamato, ton papa avait tort, je suis désolé… Y a-t-il quelque chose que je puisse faire ? Je ferai tout ce que tu voudras.
Yamato : ….… Porte-moi….
Chiba Shizuo : Compris, viens ici…
Acteur Célèbre : Shizuo-san, vous allez tourner une scène de combat à l’épée au travail, n’est-ce pas ? Donc forcer sur vos bras….
Chiba Shizuo : Ah, mais Yamato…
Yamato : …. Cheval….
Chiba Shizuo : Bien sûr ! Je vais te faire faire un tour de cheval !
Acteur Célèbre : Attendez, votre dos… cela pourrait affecter les tournages de la semaine prochaine…
Chiba Shizuo : Oui, mais…
Yamato : *sniff sniff*… Alors, il n’y a rien que je peux faire…
Chiba Shizuo : Q-qu’est-ce que je peux faire…
Comédien Célèbre : Yamato-kun, est-ce que je pourrais faire quelque chose pour toi ? Toi aussi, dis-lui.
Apprenti comédien : E-Est-ce que tu veux te battre contre moi ? Je pourrais t’enseigner des techniques !
Chiba Shizuo : Désolé, je préfèrerais qu’il ne fasse rien qui pourrait le blesser…
Chanteuse Célèbre : Fantastique ! Tu es doué pour le chant, Yamato-kun ! Quand tu seras plus grand tu chanteras avec moi au Black or White !
Yamato : Héhéhé…
Apprenti comédien : Ah, le gâteau arrive ! Pile à temps !
Yamato: Wow… ! Trop bien ! C’est une voiture de police… !
Chiba Shizuo : C’était l’idée de ta mère. Elle a décidé de faire un gâteau en forme de voiture cette année. J’ai proposé un gâteau en forme de cheval à la place, mais…
Yamato : Je préfère la voiture de police !!
Chiba Shizuo : Ahah, je vois… Ton papa ne comprend vraiment rien.
Yamato : Maman m’as dit que tu es monté dans une voiture de police, quand tu étais un détective à la télé.
Yamato: C’est pour ça que la voiture de police est mieux ! Papa est trop fort et cool !
Chiba Shizuo : …. ! Ah, c’est… !
Chiba Shizuo : …… !
Comédien Célèbre : Est-ce que Shizuo-san serait en train de pleurer ?
Chanteuse Célèbre : Faisons comme si nous n’avions rien remarqué… Yamato-kun vient souffler tes bougies !
Yamato : Oui !
Yamato : *souffle*
Invités : *applaudissent*
Invités : Joyeux anniversaire, Yamato-kun !
Chanteuse Célèbre : Joyeux anniversaire, Yamato-kun. Oh, tu as de la crème sur le bout de ton nez ! Comme c’est adorable !
Yamato : Je peux avoir du gâteau ?
Chiba Shizuo : D’accord, laisse-moi le couper. Il est aux melons, puisque c’est ton fruit préféré.
Yamato : Vraiment ? J’adore les melons !
Yamato : Mon anniversaire était trop bien ! J’ai eu pleins de cadeaux, et il y avait même des melons ! Que des choses que j’aime !
Chanteuse Célèbre : C’est parce que tu es la star du jour !
Yamato : Je suis… la star du jour ?
Chiba Shizuo : Oui. Aujourd’hui, c’est ton jour.
Yamato : Alors je dois vous dire merci encore une fois ! Papa m'a dit que la star est celui qui doit dire “merci” le plus !
Chiba Shizuo : ……. !
Acteur Célèbre : Ahaha! Shizuo-san a de nouveau une poussière dans l'œil.
Comédien Célèbre : Yamato-kun, est-ce que tu veux devenir acteur comme ton père quand tu seras plus grand ?
Chiba Shizuo : …. !
Yamato : Mmmh… je sais pas.
Chiba Shizuo : Oh, je vois…
Yamato : Je sais pas, mais je veux être aussi fort que papa un jour. Car c’est le plus cool !
Chiba Shizuo : Yamato… !
Yamato : Dis, papa… comment je peux être aussi fort que toi ?
Chiba Shizuo : Voyons voir… soit sûr de remercier et d’être remercié. De cette façon, tu deviendras de plus en plus fort.
Yamato : Uhm… ça semble difficile, je suis pas sûr de comprendre…
Chiba Shizuo : C’est difficile pour moi aussi. J’espère que tu trouveras la réponse, un jour…
Yamato : Je la trouverai ! On la trouvera ensemble, papa !
À la suite de cette longue journée, bien du temps était passé, bien que n'ayant rien fait d'extraordinaire la bleutée en avait été épuisé. Comme à son habitude, elle n'avait pas d'endurance mentale. Si bien qu'elle ne se souvenait plus quand elle était rentrée, ni même à quelle heure elle s'était endormie.
Son seul souvenir étant le nom de ce magasin de jouets qu'elle avait précédemment vu.
Un stupide vœu.
Qui serait assez bête pour y croire et en formuler, encore et encore, sans résultat ? Après tout, espérer qu'un bête vœu ce réalise serait une telle connerie… Elle ne croyait en rien à ces choses, et jamais elle ne pourrait y croire.
Les jours ce suivaient, elle était passé plusieurs fois devant ce magasin, les allées étant toujours aussi vide, déserte lorsqu'elle arrivait devant ce magasin, peu importe l'heure. C'est comme si elle seule pouvait y venir… ahah. Quelle ironie et idiotie de penser cela. C'était idiot, oui. Tout cela, sans en garder véritablement un souvenir... Et pourtant .. Comme si tout n'avait été qu'un bête petit rêve.
Mais ce jour là, environ une bonne semaine après, et les courses étant dans le besoin, elle s'était décidé à sortir.
Sortir et se préparer était une corvée. Ce changer, être "présentable", être "aimable".. tout cela semblait bien lui passer au dessus de la tête. Sortir était déjà une bien assez grosse épreuve et réussir à le faire était déjà bien assez pour elle, alors penser à se faire présentable ou quoi que ce soit... Sans façon... Si seulement toutes ces corvées n'étaient pas nécessaire, si seulement tout pouvait se faire seul… mais, la dure réalité étant là, elle n'avait pas eu le choix.
La voilà dans un bus, tout aussi ordinaire qu'elle, la conduisant en ville pour ses fameuses courses. La chose la plus irritante étant sans aucun doute tout ce monde. Cette horrible foule, bousculant et hurlant dans les oreilles à la moindre chose, au moindre détail qui n'allait pas dans leurs sens, comme si tout leurs étaient permis, dû. Ce bruit insupportable et la chaleur accumulé dans un si petit espace lui donnait la nausée en plus d'un magnifique mal de tête triplé d'une irritation exquise et cela même en ayant ses écouteurs. Ses sens étant totalement ailleurs, sa tête la lançant horriblement à cause de tant de choses, sentant bien que sa colère était la seule chose prenant le dessus. N'arrivant plus à réfléchir "normalement" ou suivre le cours des choses à l'extérieur, elle sortit du bus sans chercher plus que cela, tout étant bien trop pour elle… et ,comme si tout n'était suffisant… elle venait de louper son arrêt.
De combien d'ailleurs...?
Réalisant qu'elle était allez bien plus loin que prévu, elle regarda autour d'elle. Un endroit qu'elle ne connaissait pas et pour dire, jamais elle n'était allé aussi loin, jamais elle n'était descendu plus loin que prévu. La ville inondée d'immeubles laissait place à un village jonché de petites maisons, elle soupira fortement en se tenant l'arête du nez.
Où diable avait-elle atterrit…?
Mais étrangement, sans connaître cet endroit, tout lui semblait étrangement familier. Une étrange familiarité inconnue qui lui venait d'elle ne sait où, alors que ses pas la faisaient avançer dans les rues. Peu de gens semblaient là, ce qui était agréable face au brouhaha qu'elle venait de subir, mais aussi dérangeant…
Comme dans les rues les autres fois, décidément...
Elle ne connaissait rien ici- Mais un village de ce genre… devait bien avoir du monde et non être aussi vide..
Où aller ? Elle ne savait pas.
Comment rentrer chez elle ? Elle l'ignorait tout autant.
Elle secoua doucement la tête, regardant les intersections et diverses ruelles, les pavés usés, les murs étant pour la plupart placardé d'affiches les unes sur les autres mais également déchirés pour la plupart. Aucun potentiel magasins aux alentours, ce n'était qu'un simple village perdu pour son regard... Son portable diriez-vous ? Aucun réseau apparent. Elle prit alors sur elle, osant aller vers certaines personnes passant par ci par là, les interpellant légèrement de sa voix basse.
« E…Excusez-moi-? Savez-vous où est l'arrêt de bus en direction de… de la ville-? »
Timide, mais ne tenant pas non plus à rester coincé ici pendant des heures, elle prenait sur elle et essayait tant bien que mal d'affronter ses peurs. Mais, sa question semblait décidément ignorée, totalement. Les gens la fixait, d'un air ahuri, avant de partir à nouveau dans leurs marche, l'ignorant totalement. Était-elle si invisible que ça ? Avait-elle quelque chose de dérangeant ? Ou bien était-ce amusant de l'ignorer et de la prendre pour une idiote..? Elle les regarda partir, sourcils baissés en ne comprenant pas cette réaction. Une simple question, c'est tout ce qu'elle avait demandé, mais ces gens l'avaient prise de haut tel un insecte ignorant… serrant ses poings qu'elle porta à son sac, elle pesta, reprenant également sa marche, allant d'une rue à une autre, suivant les potentiels panneaux de signalisation en espérant que tout soit encore juste..
10 MINUTES.
20 MINUTES.
30 MINUTES.
Une heure...
Toujours rien, et là voilà bien plus enfoncé dans ce village. Toutes les maisons ce ressemblaient horriblement, les rues étaient si similaires qu'elle avait l'impression de tourner en rond depuis des heures. Elle n'avait plus d'eau, les jambes en compote, et son mal de tête revenant à l'attaque, son état était clair; elle n'en pouvait plus. Alors qu'elle semblait totalement abandonner, elle vit un large bâtiment au loin.
-AUBERGE DU LOINTAIN • SOYEZ TOUS LES BIENVENUS-
Une… une auberge. Elle soupira presque de soulagement, le peu de force lui restant la poussant à aller vers ce bâtiment, toquant à la porte en un espoir de s'en sortir. Y aurait-il quelqu'un ? Elle n'en savait rien, mais elle l'espérait... Prenant un peu de recul, elle fixa cette porte, baissant les épaules, un long soupire de défaite passant ses lèvres, totalement épuisée.
Mais un bruit la fit sursauter… l'ouverture d'une petite trappe au niveau de la porte, la laissant alors voir une paire d'yeux. Ce qui semblait être une femme la fixa, visiblement surprise de voir quelqu'un ici.
« Oh, une pauvre âme dans le besoin…? Pouvez-vous me dire votre nom ?
-… Syana-
- Oh ma chère Syana, entrez donc! Entrez ! Ne restez pas ainsi dehors, la nuit tombante, les rues sont peu sûre de nos jours...»
Une voix douce, accueillante et agréable. Enfin… quelqu'un l'aidait. La porte s'ouvrant alors, elle entra, voyant alors une grande salle accueillante et chaleureuse. Lambris au mur, du parquet au sol et des couleurs chaude, une odeur sucrée enivrante, tout était bien agréable après avoir autant marché.. Syana hoqueta doucement, se faisant asseoir a une petite chaise, ayant bien rapidement un chocolat chaud en mains et un grand sourire la réconfortant. Regardant la tasse, puis la femme, elle fut pris de court, totalement bouche-bée, ne sachant absolument pas quoi répondre. C'était… gentil et peu habituel pour elle. Cette femme devait avoir la cinquantaine, une chevelure doré et une robe surmontée d'un petit gilet, elle devait être habitué à ce genre de situation, qui sait… une auberge comme celle-ci devait bien accueillir du monde, des touristes, ou même comme elle des gens perdu.
La chaleur de la tasse commençant à ce faire ressentir a ses mains, la bleutée hoqueta, buvant doucement avant de secouer ses mains, l'une après l'autre. C'était… bon. Non amer mais au contraire doux, sans être dans l'excès de sucre. Tête baissée, elle la releva légèrement, regardant cette femme toujours à ses côtés.
« M…Merci. Est-ce que vous auriez quelque chose, une… tablette, pour Internet ? J'ai aucun réseau et étant perdu je vo-voudrait retrouver mon chemin- Si.. c'est possible… Je... Désolé de vous déranger—
-Bien-sûr ! Je vous laisse finir ce chocolat et je vous apporte cela mademoiselle Syana ~ »
Voilà cette femme partie, ses talons résonnant sur le parquet et semblant monter un escalier au vu du bruit régulier. Ce même bruit se fit à nouveau entendre mais dans le sens inverse, à peine cinq minutes après être montée. Syana vit alors la femme, de retour et avec cette tablette en main. Mais, quelque chose semblait étrange.. cette femme, faisait a peu près sa taille même en talons, mais là… elle avait l'impression qu'elle faisait… une tête de plus. Huh, elle ne devait pas se tenir droite avant, c'est tout! N'y faisant pas plus attention, elle lui offrit un petit sourire en inclinant la tête pour la remercier, prenant cette tablette avant de l'allumer. En état de marche, et du réseau !
Étrange.
Mais… ce devait être le seul endroit à en être équiper pour. Un léger soupir passa ses lèvres, cherchant alors où elle était et les alentours en se localisant et surtout… comment sortir de ce village. Après une bonne dizaines de minutes de recherche, elle ne vit que des maisons aux alentours, celles qu'elle avait dû voir en se perdant dans les rues durant une trentaine de minutes. L'arrêt le plus proche pour rentrer étant à cinq kilomètres plus loin à partir de son point. Bordel, si loin C'était rassurant de savoir où elle était, mais en même temps non. Cet endroit était si loin de la ville mine de rien ... Posant la tablette, elle remarqua la femme faire plusieurs aller-retour, cherchant plusieurs choses ou semblant en ranger d'autres. Mais cette fois-ci, alors qu'elle la suivait du regard, Syana se dit bien qu'elle ne rêvait absolument pas. Se mordre la langue fortement ne l'ayant pas fait se réveiller mais avoir une douleur bien présente; elle compris que c'était la réalité. Cette si gentille femme qui l'avait aidé était à présent presque a hauteur de plafond, des dents horriblement pointues et les yeux aussi rond qu'un reptile… c'était… effrayant. Elle l'a regarda, croyant bel et bien rêver tout cela, levant légèrement la main, faisant comme si de rien n'était. Son autre main sur le ventre, elle l'a fixa simplement malgré son regard fuyant, trouvant cela étrange.
C'est trop étrange. J'dois rêver ! C'est pas possible...
« Merci beaucoup madame , pour ce chocolat et vôtre aide ! Auriez-vous une salle d'eau… ? Juste pour me rincer... le visage et reprendre mes esprits- je ne veux pas abuser de votre gentillesse, mais c…c'est le seul endroit ou quelqu'un m'a répondu-
- Ooh, bien-sûr ma chérie ! À l'étage, la dernière porte à gauche.~ Mais fait attention, il ne faudrait pas que tu tombes... »
Un sourire carnassier… c'était ce qu'avait remarqué Syana quand cette femme lui avait souris. Un sourire qui n'avait plus rien de chaleureux ou d'aimable, oh dieu non, ce sourire lui avait donné un horrible frisson, digne d'un cauchemar. Elle serra une bretelle des son sac, tablette dans ce dernier suite à sa précipitation et habitude de ranger ce qu'elle tenait, non par pur acte de vol, s'inclinant une fois redressée avant de monter à l'étage, les marches défilant deux par deux pour gagner du temps et pour s'assurer de ne pas être suivie mais… jamais elle n'aurait dû venir ici. Elle aurait préférait herrer dans les rues jusqu'au petit matin à ce niveau là..
Elle devait fuir.
Elle rêvait, non? Ça ne devait être qu'un rêve pour être aussi irréaliste. Ou alors, elle imaginait ces choses ! Elle se précipita dans le long couloir de l'étage, un sentiment de peur, d'angoisse et d'insécurité la parcourant à nouveau. Dernière porte… a droite ? C'était bien à droite, non...? Non, ce devait être a gauche, hein ? Sa peur et sa précipitation lui faisait perdre l'esprit, elle hésita de longues secondes, avant de prendre la porte à sa gauche, y entrant alors. C'était une petite salle d'eau, mais la fenêtre y était coulissante, une aubaine pour elle. Elle regarda derrière elle, comme pour rassurer sa peur que personne n'était là, avant de venir ouvrir cette fenêtre, non sans difficulté et juste assez pour y passer, ce qu'elle dit bien plus rapidement qu'elle ne l'aurait voulut, lui causant de se raccrocher au niveau du poignet pendant son passage. Elle serra les dents, ne tenant pas à attirer qui que ce soit, ne tenant pas à finir… ainsi, ici. Mais sauter du premier étage… c'était ça, ou risquer elle ne sait quoi de sans doute bien pire que cela. Mais… et si elle rêvait simplement ? Oui, un bête rêve, les monstres n'étaient pas réels dans un monde dit normal ! Qui pourrait bien y croire. Qui… pourrait en voir, et y croire… Ahah— La réalité était cruelle, glaçante et horrible, mais c'était la triste vérité, elle était sans doute dans un monde… anormal. Mais son temps de rêvasser ainsi fût court, regardant en bas en déglutissant péniblement dû à son vertige et à toute cette peur, elle sauta, atterrissant au sol digne d'un vulgaire tas de merde en plein vol. La chute lui faisait mal, surtout en ayant atterrit sur ses pieds, à plat, sa tête manquant de heurter le sol si elle ne s'était pas retenues sur ses mains également. Et n'étant pas pro de la cascade ni même du fameux parkour, elle n'aurait pas pu atterrir autrement, miracle soit-il qu'elle soit encore vivante après ce saut...
Ses douleurs toujours présentes, elle se mit à marcher. Vite. Vite… de plus en plus vite jusqu'à en courir, longeant les ruelles, le souffle saccadé, essayant de se remémorer le plan précédemment vu. Mais ce qu'elle avait à vu d'oeil n'aidait pas. Les mêmes maisons. Les arbustes tous similaires, tous aux mêmes endroits et il en valait de même pour les fleurs. Les pavés au sol se ressemblant également au point qu'elle se sentait digne d'une souris en roue, ou bien pire encore .. une souris dans un labyrinthe. La demoiselle toqua, à plusieurs portes pendant sa course, dans l'espoir de voir quelqu'un lui ouvrir au passage, quelqu'un qui pourrait réellement l'aider. Partir à la sauvette était déjà quelque chose qu'elle n'aurait jamais pensé faire, mais se faire tuer était sa dernière envie. Par une chance qu'elle ne savait sortie d'où, un homme, plutôt âgé, lui ouvrit, lui demandant ce qu'elle avait pour être dans un tel état, avant de la faire entrer, la voyant au bord des larmes et de la crise de panique.
« Est-... Est-ce que vous avez un téléphone, monsieur -? S- S'il vous plaît—
-Du calme, du calme- tout ira bien mademoiselle… je vais vous chercher ça de suite! Mon petit-fils m'as expliqué le fonctionnement de ces appareils, mais je n'en ai jamais besoin ici, ah-ha- »
Syana se mordait la joue interne, la langue, le doigt, tout y passait tant elle avait peur et dans l'espoir de ne pas avoir été suivie... Mais cet homme… cette même gentillesse.
Ce sourire.
Elle commençait à s'en méfier, à se méfier des gens bien trop gentils envers elle. Son regard inspectant tout autour d'elle, écoutant cet homme déblatérer des choses ainsi sur lui-même ou son dis petit-fils, elle vit alors un petit appareil à unique bouton, éteint. Elle aurait juré avoir vu le même à cette auberge qu'elle venait de fuir, dans les escaliers, un bouton éteint également.
"EMERGENCY CONTACT ONLY"
Contact Urgence… uniquement ? Devenait-elle vraiment folle ? Qui sait, elle-même semblait peu sûr de tout cela. Mais, elle prit ce boîtier, le cachant dans sa manche pendant que l'homme n'était pas là, appuyant alors dessus avec la paume de sa main, voyant cet homme revenir, l'air visiblement bien plus… stoic. Froid. Presque livide mais ce sourire aux lèvres. Le même que cette femme.
Glaciale.
Effrayant.
Faux.
S'inclinant rapidement, elle remercia l'homme, avant de rechercher rapidement quelque chose dans les paramètres, quoi que ce soit pouvant l'aider, la sortir de là.
Quelque chose…
Bingo !
Les appareils connectés! Elle aurait pu bondir de joie, sélectionnant le nom de son propre téléphone, mais à peine eut-elle le temps de faire une chose aussi simple, qu'elle vit une ombre. Immense. Difforme. Le peu de lumière étant sur elle disparaissant. Quelqu'un... Quelque chose venait d'apparaître au dessus de la sienne. La peur lui revenant à la gorge, elle tourna lentement la tête, voyant… cette femme, ce sourire glacial et effroyable qu'elle arborait, ce regard perçant, la fixant. Comment… Pourquoi -?! Pourquoi n'avait-elle aucune chance, pourquoi était-elle tombé dans ce genre de situation loufoque et improbable en temps normal. Pourquoi tout cela n'était pas qu'un stupide rêve !? Un stupide scénario digne d'un cauchemar ou film d'horreur !
« Quelle vilaine jeune fille... je t'ai pourtant accueilli et même aidé. Partir ainsi est très vilain, Syana. Maintenant… lâche ce téléphone.
-Je .. je suis dé… désolé. Merci de toute.. toute votre gentillesse. »
Elle jeta le portable au sol, ce dernier ce fracassant au sol, levant les bras en signe de défaite et baissant la tête, Syana semblait vraiment au bout. Était-ce réellement la fin ? Elle l'ignorait, encore une fois. Comment pourrait-elle le savoir. Comment savoir dans quel état elle allait finir. Oh, mais elle le savait , elle le sentait... Ce téléphone en miettes et doutant bien de l'efficacité de ce bouton d'urgence, elle semblait abandonner l'idée de s'en sortir. Bien plus même quand une douleur a son ventre ce fit sentir.
Un coup, bien placé.
Elle venait de se prendre un coup de poing digne d'elle ne sait quoi en plein dans le ventre. Une grimace de douleur, elle retenait son cri de douleur dans sa gorge, ne laissant pas cette satisfaction pour ces gens se faire entendre. Mais ses larmes, elles, coulaient. C'était douloureux, tellement, mais ce n'était pas le premier, parmi tant d'autres qu'elle reçu ensuite...
Combien en avait-elle reçu maintenant ? Cinq ? Six…? Sûrement une dizaine ? Elle gromela de douleur, étant jeté au sol quand cette fe-... Non, la qualifier de femme serait également un trop grand honneur pour elle au vu de son aspect si monstrueux. Cette chose, cette horreur, venait de ce lasser d'elle et de l'envoyer hors de la maison. Une douleur de plus pour Syana, qui resta ainsi pendant un instant, voyant l'émetteur qu'elle avait activé peu avant au sol également, bien loin d'elle, cette lumière rouge clignotant. Ne pas le remarquer serait être aveugle, pour sûr, et ce vieil homme ne semblait pas l'être.. malheureusement pour elle…
« Espèce de petite-...!! L'émetteur! Elle a réussi à le voler et l'activer merde! Bute là pendant que je vais détruire tout les appareils ! S'ils arrivent, ont est mort ! »
Beugla l'homme avec un énervement si soudain, le visage contorsionné par cette rage alors qu'il piétina cet objet.
Pourquoi ?
Il rentra à l'intérieur, jetant contre les murs et au sol tout ce qui pouvait émettre la moindre ondes. La moindre chose réduit en miettes.
Pourquoi…
L'étrange femme avança, ses mains n'ayant plus rien d'humain, les articulations semblant disloquées, totalement inhumain. Quel corps pourrait avoir ses membres inversé et même doublés en articulations, et avec une colonne vertébrale sortant en un point dans le dos. Syana regardait tout cela, presque inconsciente,les paupières lourde, cette douleur horrible au ventre, ce goût amer et ferreux en bouche; son sang. Son incapacité à réfléchir ou bien même enregistrer ce que quiconque disait. Douleur ne restant pas bien longtemps seule, la femme venait de l'agripper au bras, la relevant ainsi, comme un pantin de bois tandis qu’elle sentait son autre main sur sa gorge, appuyant avec une telle force qu'elle n'en avait plus d'air pour parler et encore moins respirer. Être ainsi tirée, tout son poids suspendu ainsi et cette douleur horrible… elle pesta de douleur, se débattant, essayant de donner malgré elle des coups de pieds, de griffer cette étrange bras, mais en vain. Sa douleur grandissante, elle sentit quelque chose craquer, littéralement.
CRRRCK—
Son bras venait d'être plié, dans un sens contraire à la normale. Yeux écarquillés, un cris de douleur déchirant sa gorge malgré la pression exercée, elle tomba au sol en se tenant le bras, toussant fortement au point de presque s'en étouffer, quand cette femme fut décidé à la lâcher, mais surtout quand un bruit sourd ce fit entendre au sol. L'homme, qui revenait fier comme un coq, d'avoir détruit tout appareil possible… venait d'être abattu. Totalement dans les vapes suite à ce qu'elle venait de subir, et aux douleurs ressentir, la demoiselle aux yeux ambrés ne pu rien voir. Seuls les bruits de ce qui lui semblait être des balles ce faisait entendre puis un silence total. Était-ce… la fin ? Ou est-ce que quelque chose de pire venait d'arriver à nouveau-? Aucune réponse, sa voix ne sortait plus, elle ne pouvait plus bouger, plus aligner deux mots sans avoir mal. Un bras cassé, c'était certain. Sans doutes des côtes également, cassés ou fêlée. La gorge non broyé heureusement, mais ayant pour sûr bien des lésions.
TAP
TAP
TAP...
« …selle…? Ma-... elle-? Mademoiselle ! M'entendez-vous-?! Aucune réponse, la cible est grièvement blessées et dans un état critique chef !
-... Emmené la à la base et faîtes ce qui doit être fait, ne vous faites voir sois aucun prétexte ! -La voix autoritaire s'approcha d'elle, assez proche pour être entendu.- Félicitations, mademoiselle. Votre signal à été émis à temps pour vous, votre courage est grand. Très grand. Grâce à vous nous avons pu en éliminer deux, merci. Maintenant… Reposez vous, vous allez être emmené en lieu sûr et soigné. »
Son état ne lui permettant pas de répondre, ni même de se débattre, la bleutée du bêtement se laisser faire. Devait-elle leurs faire confiance ? Le regard dans le vide, elle sentit simplement un homme la porter, délicatement, avant que la pauvre blessée ne sombre dans un long sommeil, épuisée, vidée de toute force et incapable de quoi que ce soit…Elle qui ne voulait que sortir pour de simple courses s'était perdue et avait eu une aide indésirable. Quasiment mortelle.
Workshop de préproduction, Quelle mouche t'as piqué?
en équipe avec Liza et Noémie.
-recherches de charadesign pour notre personnage principal Ionel.
-turn et posing (charadesign final realisé par Noémie)
-image clef rough ; Ionel découvre la ruche de Madame Mouche.
Pitch : Dans une petite ville industrielle d'Europe de l'Est, Ionel vit avec ses parents. C'est un enfant renfermé sur lui même. Souvent livré à lui même car ses parents travaillent beaucoup, il cultive une passion curieuse pour les insectes qu'il aime attraper et collectionner dans les tiroirs de sa chambre.
Un jour, alors que lui et ses parents se rendent en forêt, il trouve une pomme de pin par terre et décide d'en faire son nouveau jouet: avec quelques améliorations, elle devient Madame Mouche. Mais le jouet prendra vite une emprise étrange et malsaine sur le petit garçon ...
1974, 1977, 1978,
1983
Aujourd’hui je m’en fous
Je me souviens de tout
Comme s’il avait fait beau
Toute cette époque-là
Les souvenirs c’est comme
Une fausse vie qu’on subit
Les souvenirs c’est comme les films super-huit
ça a comme sa propre vitesse
Faut pas ralentir la machine
De peur de brûler ce qui reste
Faut prendre ça comme ça vient
Je regarde et je profite
Et je revois mes amis
Et je me revois là à ce coin
Hey c’est fou ce que je suis petit
Hey c’est fou ce que je rigole
C’est fou ce que je rigole
Pour n’importe quoi
Ma mère descend l’allée
M’appelle et moi je souris
Quand elle me voit
Elle me dit peut-être qu’elle
Aime pas trop mes amis
Hey mais c’est pas grave
Plus tard on ira
Quand même ensemble
Mettre des pétards mammouths
Dans les poubelles
Marcher dans les roses rouges
Du concierge
Faire du skate-board
Dans la descente
Jusqu’au virage
Je suis surpris de pas être mort
Au moins une fois
1982
J’étais si amoureux
J’étais si content d’être malheureux
Je croyais que ça finirait pas
ça s’est fini tout seul bien sûr en
1983
Moi et elle
Moi et barbara,
On se regardait on restait là
J’aimais sa mère aussi un peu je crois
J’attendais devant sa porte
Je restais dans l’escalier
J’appuyais la minuterie
Jusqu’à ce que je parte en courant
Jusqu’à ce que de l’autre côté j’entende ta voix
Il y a d’autres filles plus tard
J’ai jamais compris ce qu’elle pouvait me voir
Que toi tu ne voyais pas
Jamais rien compris barbara
Tu sentais bon le parfum de ta mère
Je t’avais acheté des fleurs
Pour ton anniversaire
Ma mère disait qu’cétait des fleurs
Pour les cimetières
Et je te revois plus tard
Sur le chemin de l’école
Sur le trottoir d’en face la patinoire
Je te faisais signe
Je te filais mes devoirs
Je te regardais les mains, les cheveux
J’aurais voulu toucher ton bras
Et ton cou et l’endroit
Où y avait rien sur ta poitrine
J’y pensais la nuit
J’y pensais le jour
Je pensais plus jamais rien qu’à ça
Tout le monde disait que je t’aimais
Tout le monde savait que je t’aimais
J’prenais l’air malheureux
Pour te faire honte
On se défend comme on peut
Hey tu sais j’fais toujours comme ça
Et je revois la famille d’à côté
Qu’étaient nos pauvres
ça rassure dans un monde compliqué
Y a toujours plus pauvres que soi
à qui ma mère a donné
Ma collection de pif et encore
Nos vieux vêtements, nos jouets
Qu’avait un chien plus grand que je croyais
Que c’était possible
Qui dormait dans leur baignoire
Leur père faisait du cyclisme
Un peu d’alcoolisme aussi je crois
Sylvie leur fille qu’était bizzarre
On disait qu’elle était en retard
Ma mère disait qu’ils avaient pas eu de chance
Je disais qu’ils sentaient pas bon
Ma mère disait qu’elle avait honte
Que je puisse dire une chose comme ça
Ils habitaient face aux hippies
Entre eux ils s’aimaient pas
Les hippies étaient jeunes et beaux
à ce qui me semblait
C’était plus propre chez eux
Et puis plus chiant aussi un peu
Ma mère essayait de les aimer
Elle avait besoin d’amis
Elle disait qu’ils étaient sympas
Ils avaient des tentures aux murs
Indiennes des tapis incas
Ils écoutaient de la musique étrange
Buvaient du thé
Revenaient de voyage
étaient bronzés
C’était une autre vie que nous
Ma mère essayait bien d’être à l’aise
Mais il me semble bien que ça marchait pas
Et je me revois
Avec mon père distribuer
Les dimanches de porte en porte
Ll’humanité
Et je revois les voisins plus riches
Des collègues à maman qui vivaient
Dans les petits pavillons plus chics
La lutte des classes c’est un jardin
Une table de ping pong
Une chambre pour chacun
Une cheminée dans le grand salon
Un mari qui fume la pipe
Une voiture neuve un frigo plein,
Des vacances été hiver
Des chouettes habits
C’est propre et ça sent l’air
Et je revois le crépi dans notre appart
Mon père qui partait au cours du soir,
Le guernica dans l’entrée
Il y avait sur les murs
Peut-être un dessin de follon
Plus un de moi, une poupée
Qu’avait ramenée mes grands-parents
Pour leur retraite
D’un voyage à l’étranger.
Y avait l’affiche d’une ronde de petits chinois
Buster keaton qui souriait jamais
Tous les jours je le regardais
Je le fixais
Peut-être c’est lui qui savait
Je voulais comprendre pourquoi
Et je revois la télé noir et blanc
Et moi assis en tailleur
Et la chambre et le christ au dessus du lit de ma petite sœur
Qu’était toute une histoire
Dans la famille que je ne comprenais pas
Et tout ça se mélange
Et la tristesse de maman
Et le bruit des gens
Qui jouait aux boules
Dehors les soirs d’été
Quand on se couchait avant le soleil
Le soleil rouge qu’on devinait
à travers le rideau avec mon frère
Depuis les lits superposés
On rentrait à six heures pour le bain du soir
On évitait la malade du bas de la cité
Qu’avait notre âge et qui crachait
Sur tout le monde qui se promenait
Tous les soirs pareil avec son père
On disait la mongolienne
Qui me faisait peur et puis de la peine
à l’époque j’ai du tout pleurer
J’pleurais pour rien
Pour la voiture qu’on changeait
Pour un nouveau papier peint
Et puis je restais des heures
Dans la cage d’escalier
à remonter les étages
Dans le vide
De l’autre côté de la rambarde
Avec toujours la peur et l’envie
Que quelqu’un vienne et
Me surprenne en train de tomber
J’avais deux meilleurs amis
à l’époque j’aurais pas choisi
L’un sa famille était moins drôle
Son père était harki,
Que j’ai jamais vu dehors de chez lui
Sa mère me paraissait immense
Pas très facile et puis
Son frère avait la plus grande
Collection de comics que j’ai jamais vu de ma vie
Que des marvels et des stranges
Qu’on lisait dans sa chambre
Qu’on s’échangeait moi et lui
Après le soir au fond de mon lit
Je regardais le plafond
Je testais mes pouvoirs
J’avais un laser si je me concentrais
Qui me sortait par les yeux
Je pouvais tuer des gens
J’étais un dieu
Et je m’endormais comme ça content
J’étais heureux
J’écoutais le son des peupliers dans le vent
J’écoutais la respiration de mon frère
J’écoutais le bruit des amants de ma mère
Elle attendait toujours un peu mon père
Je savais moi aussi qu’il allait rentrer
Un jour sûrement
Que ça pourrait pas être autrement
Le matin à l’école on me racontait toujours
Des films incroyables avec un mec
A un moment à la fille, il lui fait tout
Ah oui tout mais quoi ?
On se montrait un peu fermé le creux de nos bras
Paraissait que les filles en dedans
Au milieu c’était comme ça
Et moi toujours je voulais que tout le monde m’aime
J’avais un tel besoin d’amour
Qu’il aurait fallu tout l’amour de la terre
Et ça faisait encore pas beaucoup
Pour que je me sente enfin à l’aise
Me faire aimer de la boulangère
Des gens qui passent dans la rue
Me faire aimer de toutes les grand mères
J’aurais demandé de l’amour à un clochard
Toutes ces histoires d’enfants perdus
Qu’on retrouve pas
Les enfants leurs problèmes
C’est qu’ils sont pas regardant
Ils prennent ce qui vient, je sais
Moi j’étais comme ça.
Et je me souviens encore
Et de mon voisin johnny
Qu’était nerveux
Je crois qu’a mal fini
Que j’ai revu plus tard
Que j’étais vendeur
Il m’a pas reconnu
Je l’ai laissé prendre en douce dans le magasin
Tout ce qu’il a pu
Il a pas compris
Il a cru qu’il était plus malin
Et moi je me souvenais de lui
Qu’était chef de bande
à le voir j’avais de la peine
Plus tard à ce qu’on m’a dit
Qu’il prenait des trucs graves
Dans les mêmes cages d’escalier
Où on mangeait nos bns
Où on se tenait contre l’chauffage
Les jours d’hivers où il neigeait
Où il y avait une bataille de neige
Géante dans tout le quartier
On se partageait les gants
On attaquait en rang serrés
Fallait prendre tout le côté droit
Des immeubles ( bis ) de la cité
Johnny c’était notre chef
On se serait fait prendre pour lui
On avait la fidélité
On mettait des cailloux
Des calots, des billes
Tout ce qu’on pouvait trouver
Dans la neige au milieu des boules
Je me rappelle quand j’ai vu mon caillou
Ouvrir la tête d’un mec d’en face
Et je revoyais le sang du mec
J’en revenais pas
Je croyais qu’on allait venir me chercher
J’attendais la police la nuit
J’entendais tous les pas
Venir dans l’escalier
Et je me souviens
La dernière nuit avant qu’on parte
J’ai senti le monde disparaître
Au dedans de moi
Je regardais les valises déjà faites
J’ai commencé tôt la nostalgie
J’étais déjà tellement doué
Pour ça tout petit
Et je me souviens encore
D’un jour la fille de la voisine
Que j’aimais pas
Elle me montrait tout ce qu’il y avait à voir
Et moi j’imaginais barbara
Je lui montrais moi aussi
Elle voulait que je lui dise que je l’aime
Elle me courrait après dans les couloirs
Je lui disais que non je ne l’aimais pas
Mais toi je t’aimais bien,
Toi je t’aimais barbara
En 1982-83,
Oh oui depuis longtemps
Je t’aimais barbara
Et jérome aussi et kacem,
Et le parrain de ma sœur
Et ses filles
Et maman, et mon petit frère
Et mon père qui revenait pas
Je les aimais tous
à l’époque tous ces gens-là
Et johnny aussi et même sylvie qu’était en retard
Je les aimais tous
Mais surtout toi
Toi je t’aimais, barbara
En 1982, en 1983
Depuis longtemps
Je t’aimais barbara
Jamais jamais su barbara
Si tu m’aimais barbara
J’ai jamais su
Jamais su si toi tu m’aimais
Barbara en 1982 en 1983
J’ai jamais su si tu m’aimais rien qu’un peu toi
Et si Cheburashka existait vraiment ? Et s'il n'était pas un jouet en peluche, mais un véritable animal à fourrure qui vit dans une orangeraie dans un pays lointain ? Et s'il se retrouve dans une petite ville au bord de la mer et rencontre un vieil homme peu communicatif qui n'a pas du tout besoin de lui, rencontre un petit garçon qui ne peut pas parler, et sa mère, qui fait du chocolat incroyable, rencontre une étrange tante qui veut l'acheter et le donner à sa petite-fille antipathique, et à beaucoup, beaucoup d'autres personnes.
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Merry Lee est invitée au studio de radio de Tillamook pour y présenter son dernier livre. Le bâtiment, un ancien cinéma, tombe en décrépitude. Elle succombe au charme du style Art déco et, lorsqu’elle croise un étrange jeune homme semblant tout droit sorti des années cinquante, son goût pour les intrigues se réveille.
En visitant la nouvelle maison de Dan et Joshua, elle y découvre une vieille photographie en noir et blanc où l’individu en question apparaît, revêtant exactement les mêmes habits. Merry se persuade d’avoir affaire à un fantôme : elle mène l’enquête. Elle n’est pas au bout de ses surprises.
Parallèlement, des cauchemars traumatisants la persécutent, la laissant chaque fois terrorisée et parfois blessée. Merry réalise rapidement qu’elle est le jouet d’un ennemi retors.
L’aide inattendue d’une surprenante créature marine sera-t-elle suffisante pour vaincre ce nouvel adversaire ?
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Mon dernier rêve de la nuit, juste avant mon réveil :
"Vue en plongée de Stéphane Bern, tout petit, que je vois du haut des tours de la cathédrale où je loge dans une petite chambre.
Il est bruyamment annoncé par les médias environnant et
la foule des gens s'attroupe.
Une affiche en noir et blanc et rouge montre un homme aux yeux bandés sur un peloton d'exécution, avec du sang ;
affiche placardée sur un des murs de notre Dame de Reims !
Des gens en costume médiéval se mettent à danser une ronde et sont invités à entonner une chanson dont les paroles ont été préparées par le gouvernement.
Les gens récitent et chantent sans réfléchir et l'une des phrases me choque :
"et votre Dieu ne vaut rien"...
Je m'exclame alors, essayant d'alerter les gens de la ronde, en répétant plusieurs fois : "ne blasphémez pas devant notre Dame !".
Certaines personnes percutent alors et tout en continuant à danser commencent à se dire tout haut :
"Mais c'est vrai, c'est pas normal ! On ne blasphème pas et encore moins devant notre Dame !".
Je croise un journaliste qui a l'air de s'adresser à moi mais au bout d'un moment, je me rend compte qu'il parle à une autre personne qu'il écoute dans une oreillette invisible.
Je m'entretiens 2 minutes avec une dame qui est aussi consternée que moi sur l'avilissement des consciences de ces gens qu'on prend pour des perroquets et des ânes... et je m'en vais.
Je retourne dans les tours de la cathédrale où je croise dans le minuscule escalier des enfants en train de jouer.
Je leur demande gentiment de bien vouloir me laisser passer et je met un peu de côté leurs jouets dans les marches qui pourraient
me faire tomber sinon.
à un moment j'ai une vision en travelling avant rapide à travers la brèche d'un mur ou la fenêtre d'un mur d'enceinte
de type médiéval et me voilà tout à coup projetée dans une autre époque. En même temps, lorsque cette vue de travelling
m'attire sur un paysage de ciel orageux où se prépare la tempête une vision d'anges et des voix d'anges m'avertissent :
"un sombre orage, une tempête s'apprête à s'abattre sur la ville et la France".
La vision des anges disparaît instantanément mais me laisse effrayée sur ce ciel d'orage que je vois se rapprocher
et en rebroussant chemin me voilà face à un couple royal médiéval alité dans un grand lit parce qu'il est malade,
pris d'une étrange maladie...
On retire les colliers d'ambre et de pierres précieuses du cou de la convalescente pour qu'elle puisse mieux respirer...
Tout à coup le cri de corbeaux qui se battent dehors - bien réels ceux-là - me réveillent. Ils poussent des cris absolument horribles que je n'ai jamais entendus, comme tout droits sortis d'un cauchemar.
J'espère que ce n'est pas un augure funeste pour la liberté en France...!
1er juillet 2023
L'image de cet homme sur cette affiche est-elle une image du peuple aveugle ou de la liberté qu'on est en train d'exécuter ?... sans même parfois qu'il le sache...?
(L'Etat a fait déployer des blindés et des armes de guerre hier soir dans les rues de France).
Les chats sont des créatures uniques. Leur langage corporel et leurs habitudes étranges expliquent en partie pourquoi nous les aimons tant. En plus d'être adorables, les chats peuvent souvent se livrer à des comportements qui pourraient sembler étranges aux humains. Ce qui nous semble particulier est parfaitement normal pour nos amis félins.Ils aiment se cogner la tête contre nous, dormir dans des boîtes étroites, pétrir nos genoux, faire tomber des objets au hasard sur le comptoir et adopter toutes sortes de comportements bizarres. Cependant, ce qui vous semble anormal a souvent une explication logique cachée. Et si vous arrivez à comprendre pourquoi ils agissent de cette manière, vous apprendrez peut-être à apprécier davantage votre compagnon félin et même à profiter de ses singeries.
6 comportements bizarres des chats
En pénétrant dans leur esprit, vous apprendrez à connaître toutes leurs actions, leurs expressions et leurs crises de colère, ce qui vous permettra de les contrôler et de les calmer grâce à votre créativité magique. Voici une liste de 5 comportements bizarres des chats et leur signification réelle.1. Frottement du visage
Que signifie le fait que votre chat s'approche de vous et frotte son visage, du nez à l'oreille, sur votre jambe, votre bras ou votre visage ? Cela signifie qu'il vous aime bien et qu'il est heureux de vous voir. Chaque fois que votre minou se frotte sur vous ou sur un meuble, il libère des phéromones de sa tête et vous marque, vous et son territoire, de son odeur. Toutefois, ne vous sentez pas mal si votre chat ne vous donne pas de coups de tête ; les chats expriment aussi leur amour pour vous de bien d'autres façons. En caressant votre chat là où il préfère être caressé, vous lui donnerez la même poussée d'énergie.2. Bavardage
Un chat vocalise de nombreuses façons. Les chats peuvent bavarder avec les oiseaux lorsqu'ils les voient à l'extérieur de la fenêtre. Ce son provient de son excitation à la vue d'une proie potentielle, combinée à la frustration de ne pas pouvoir l'attraper. Il peut également faire des mouvements de mastication ou de morsure avec sa bouche en prévision de la mise à mort. Le gazouillis et le bavardage sont des sons de conversation et d'excitation face au frisson de la chasse qu'il perçoit à l'extérieur. Il peut également s'agir d'un comportement instinctif naturel du chat pour se préparer à la chasse à la proie.3. Siroter l'eau du robinet
Certains chats aiment boire de l'eau directement au robinet. Ils sautent dans l'évier et attendent que vous ouvriez le robinet. Ce comportement pourrait provenir de leurs ancêtres chats sauvages. On pense que les chats évitent l'eau immobile dans un bol, car elle leur semble malsaine. Les chats sauvages gravitent également vers l'eau courante plutôt que vers les étangs stagnants, car l'eau courante est moins susceptible d'être contaminée par des bactéries et des maladies. Si vous voulez garder votre minou loin de l'évier, essayez une fontaine à eau pour chat.4. Renverser des objets
Sans raison apparente, votre chat commence à frapper des objets sur la table et les regarde calmement tomber sur le sol. Bien que ce comportement soit normal et généralement dû à la curiosité ou à la sensibilité de ses pattes, il peut être surprenant et frustrant. C'est aussi ce qu'ils font avec leurs proies. Les chats font également tomber des objets pour attirer notre attention. Il est préférable de ne pas leur donner l'attention qu'ils recherchent lorsqu'ils se comportent mal de cette façon, car cela renforce leur comportement frustrant. Pour minimiser ce comportement frustrant, divertissez votre chaton avec de nouveaux jouets. Vous devriez également mettre les objets de valeur ou cassables hors de portée de patte.5. Pétrissage
L'une des manifestations d'affection les plus courantes et les plus caractéristiques du chat est le pétrissage. Lorsque votre chat appuie ses pattes sur vous et vous masse d'avant en arrière, il s'agit d'un comportement félin plutôt agréable. Certaines personnes l'appellent aussi "faire des biscuits". On dit qu'une telle action sur leur mère peut stimuler une meilleure production de lait et devient finalement un signe d'affection et d'émotions positives. Bien que ce soit généralement un signe d'amour, certains chats se pétrissent également pour se calmer s'ils se sentent un peu stressés ou anxieux.6. Apporter des cadeaux bizarres
Vous pouvez trouver ce comportement inquiétant et parfois dégoûtant, surtout lorsque votre chaton vous apporte des souris, des oiseaux ou des insectes morts. En faisant cela, il exprime souvent sa gratitude et son amour pour notre aide de cette manière. C'est un acte généreux qui montre que votre chat vous reconnaît comme un membre de son groupe. Ne grondez pas votre chat pour ce comportement normal et ne le félicitez surtout pas, sinon vous pourriez vous retrouver avec d'autres cadeaux. Si vous voulez contrôler ce comportement, vous pouvez attacher une cloche à son collier pour l'empêcher subtilement de chasser.En résumé
Les chats sont des créatures infiniment excentriques qui ont toutes sortes de comportements inhabituels. Si certains comportements de nos compagnons félins peuvent être problématiques, il arrive qu'ils ne fassent que manifester leur amour et leur affection d'une manière unique et parfois stupide. Bien qu'il y ait des choses que vous puissiez faire pour tenter de résoudre les problèmes de comportement courants à la maison, vous devriez en parler à votre vétérinaire si vous êtes perplexe et que vous remarquez quelque chose de trop bizarre.
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Oswin crut devenir complètement folle, mais ne voulut prendre aucun risque : et si tout ceci n’était pas une hallucination et si c’était réel ? Quoiqu’il en soit, il fallait sortir de ce lieu étrange. Oswin prit le chemin de tourbe, puis entra dans la forêt. Cette dernière ressemblait à un de ces bois que l’on trouve aux abords des lacs de zones volcaniques : le relief était irrégulier, par moments des arbres au feuillage très dense enrobaient des rochers de calcaire rosé, dissimulant de petites grottes. L’environnement était envoûtant mais Oswin n’oublia pas son objectif : sortir d’ici en moins de trois jours. Elle n’avait aucune idée de l’ampleur du parcours. Soudain un clown sortit d’une des grottes. Un clown ! Oui ! Oswin ne rêvait pas. Je me drogue et je ne le savais même pas ! se dit-elle l’air dépité. Que faire quand tout semble absurde à part garder son sens de l’humour ? Le clown, sans dire un mot, s’approcha d’elle en titubant d’une manière grotesque. Il tourna autour d’elle, s’arrêta, puis lui tendit une fleur, sortie subitement de sa manche. Oswin eut un mouvement de recul : elle n’aimait pas les clowns. Ces individus faussement joyeux, c’était suspect ! Un craquement de branches se fit entendre dans son dos, Oswin se retourna en sursaut. Un autre clown sorti d’un buisson épais l’observait comme une bête curieuse. Un bruis attira son attention sur sa droite : le troisième guignol s’avançait vers elle de cette même démarche grotesque que les deux premiers. Oswin était pétrifiée. Elle n’allait tout de même pas les agresser ? Courir ? Mais dans quelle direction ? Les trois clowns silencieux, s’approchaient d’elle prudemment, comme pour ne pas effrayer « l’animal » . L’un d’eux lui montra une direction en essayant de lui tapoter l’épaule. Oswin ne pu se contenir d’avantage et s’enfuit dans la direction opposée. Hélas ce n’était pas le bon chemin.
Elle courut longtemps sans s’arrêter, jusqu'à ce que le souffle lui manqua. Elle finit par s’effondrer dans un tas de feuilles mortes. Quelle étrange forêt. Toutes les saisons y étaient présentes en même temps. La jeune femme eut à peine le temps de se relever qu’elle fut agripper à la cheville par ce qui semblait être une racine, puis s’éleva soudain dans les airs à une vitesse vertigineuse, pour finir perchée comme un jouet de noël à dix mètres du sol. Cette supposée racine était devenue un arbre en un battement de cils. Oswin commençait à ressentir les effets du vertige. La tête en bas, suspendue par la cheville à près de cinq étages de hauteur. Elle dû se balancer, se contorsionner malgré sa peur du vide pour attraper le tronc. Une fois agrippée à l'arbre, elle tira nerveusement sur sa jambe pour se libérer de l’emprise de la cime. Heureusement qu’elle pratiquait l’escalade dans son adolescence ce qui lui permit de se sortir de ce mauvais pas. La blonde pris un moment pour observer le panorama essayant de voir d’où elle était venue mais elle ne vit qu’un océan vert s’étendant à l’infini. C’était peu encourageant.
Une fois le pied sur la terre ferme elle reprit son chemin vers l’inconnu. Où qu’elle aille, elle aboutirait bien quelque part. Elle s’arrêta subitement pour constater que le bois avait radicalement changé : une immense forêt de pins se déployait sous ses yeux. Oswin ne marchait plus sur des feuilles mortes mais un tapis d’épines. Un bourdonnement étrange enveloppait le lieu donnant l’angoissante sensation d’être épié. Elle fit un tour sur elle-même, c’était surréaliste. Les pins étaient identiques les uns aux autres, ce tapis d’épines homogène parcourait toute la surface du sol enrobant les pieds des arbres et ce bruit tonnant la même note sans discontinuer !
Je me promenais dans les rues de Londres, en direction de la Tamise. Je me suis arrêtée devant la vitrine d'un restaurant fermé, le décor intérieur me plaisait.
— Tu viens de Glasgow ? me demanda une voix grave et posée.
Je me tournai et vis un homme blond cuivré, environs trente-cinq ans, un beau visage aux traits fins, de grand yeux bleus, qui me fixait intensément. Il avait l'air très sérieux. Perturbant.
— Glasgow, oui. Dans mon enfance.
— Nous étions voisins.
— Sans doute... Alex, c'est ça ?Je me promenais, le soir, dans les rues de Londres, en direction de la Tamise. Je me suis arrêtée devant la vitrine d'un restaurant fermé, le décor intérieur me plaisait.
— Tu viens de Glasgow ? me demanda une voix grave et posée.
Je me tournai et vis un homme châtain, environs trente-cinq ans, un beau visage aux traits fins, de grand yeux bleus, qui me fixait intensément. Il avait l'air très sérieux. Perturbant.
— Glasgow, oui. Dans mon enfance.
— Nous étions voisins.
— Sans doute... Alex, c'est ça ?
— Oui.
— Hm... Ma petite sœur voulait vous épouser quand elle aurait grandi.
— Je m'en souviens...
Nous nous sommes retrouvés à déambuler sur les rives de la Tamise. C'était assez étrange de se revoir tant d'années après, à l'autre bout du Royaume Uni. Surtout que je le connaissais à peine. On a aidé sa famille à retaper la maison de sa grand-mère après l'incendie. J'ai aussi joué le chaperon au restaurant pour ma petite sœur. Morgann le connaît bien mieux, elle est restée à Glasgow plus longtemps que moi. Tout ceci n'était pas ma vie, mais je l'avais intégré telle une réalité. Comme si j'étais dans une dimension parallèle. Témoin d'une existence que j'aurais pu avoir. Ma petite sœur était vraiment amoureuse de lui. Je me sentais d’ailleurs mal à l'aise de passer du temps avec l'homme de sa vie. Lorsque nous nous sommes arrêté devant la vitrine d’un magasin d'instruments de musique, le bel homme ténébreux et taciturne s'est transformé en gamin curieux face à une maison de jouets. Il me prit par la main pour m'attirer dans son antre. Premier contact physique de la journée. Je sentis une chaleur m'envahir progressivement le haut du corps. Alex se jeta sur une Ibanez électrique au look quelque peu rétro.
J'avoue que je n'y connais rien en guitares.
Il tenta un riff avant de la reposer :
— C'est pas mal, je parie que t'avais ton groupe de rock quand t'étais ado. Ça devait se lâcher dans la cave ! J'imagine la tête des parents...
— Et je l'ai toujours, avec les mêmes potes. On avait un squat.
— Un squat ?
— Oui, on avait investi une baraque abandonnée.
— Rock indépendant je suppose ?
— Oui.
— Faut pas lâcher, qui sait.
Je regardais fixement la guitare électrique. Soudain, il la saisit, puis se dirigea vers la caisse :
— Je la prends. Avec un étui souple s'il vous plaît.
Nous sommes sortis de la boutique, silencieux. Après quelques pas le long de la Tamise, il s'arrêta, se tourna vers moi et me tendit l’instrument :
— Tiens, si tu veux apprendre, je te montrerai.
Complètement choquée par cette étrange situation, je pris la guitare dans mes mains restant figée, comme une gosse, le regard posé sur l'objet, sans comprendre ce qu'il venait de m'arriver.
Tout de même, un inconnu m'offre une guitare ! Pas totalement un inconnu, mais si, en fait !
J'ai l'impression de me prendre un astéroïde en pleine face. En réalité nous n'avons pas été voisins longtemps, Morgann ne l'a jamais connu, nous avions déménagé à Édimbourg. J'avais cinq ans, Morgann trois. On aurait dit que j'avais changé de dimension et qu'il avait reconnu l'autre moi. Je n'allais rien lui dire à ce sujet, de peur de passer pour une cinglée. Même si ce n'était qu'un rêve. Ma vie est déjà assez compliquée comme ça. Un beau gosse me propose de m'apprendre à jouer de la guitare, je serais stupide de refuser.
— Merci. Je ne savais pas trop quoi dire d'autre : je vis à Édimbourg maintenant, Londres j'y viens quelque fois pour voir ma grand-mère.
— Je bouge pas mal, mais je suis resté à Glasgow. Là, j'ai une opportunité pour un job saisonnier à Londres, mon oncle me prête son studio.
— Tu bosses dans quoi ?
— Je suis cuistot, en attendant de voir mieux, ça paie les factures. Et toi ?
— Paysagiste.
Je ne sais pas pourquoi j'ai menti, mais flic ne me paraissait pas une profession très glamour à ce moment précis. Et enquêtrice dans le bizarre c'est pire... Il me prit soudain par le bras :
— J'ai fait quelques courses, je pensais essayer une idée de recette. Mon oncle s'est fait une petite cave à vin, tu m'en diras des nouvelles...
Il s'arrêta de parler. Je me tournai vers lui et le regardai. On aurait dit qu'il était heureux de retrouver un amour perdu. Son enthousiasme était galvanisant. J'étais tentée, j'aime la bonne bouffe ! Je haussais les épaules l'air de dire : « pourquoi pas ».
— C'est sympa, tu verras. C'est une ancienne boutique aménagée en appartement et il y a une petite cour intérieure qui sert de terrasse. C'est un peu la jungle avec les grosses fleurs de pivoine et les cosmos qui grimpent à tous les murs. Il y en a même une qui s'est incrustée dans la salle de bain, par la lucarne. Ça devrait te plaire vu que tu es paysagiste.
Paysagiste, mais oui, j'espère qu'il ne me posera pas des questions techniques sur les plantes !
J'ai accepté son invitation. Après un dîner savoureux : crème d'asperges, merlu aux champignons noirs et échalotes marinées puis, en dessert, Paris-Brest à la crème de citron vert. Royal, j'en salive encore ! Nous nous sommes allongés côte à côte, sur le sol de la courette. Un vent frais nous caressait la peau. Je sentais le poids de mon corps sur la pierre froide et commençais à fusionner avec la terre. Dans ces moments magiques, il n'est nul besoin de parler. La végétation luxuriante grimpait le long des murs jusqu'à la voûte céleste. J’appréciais la beauté de la vision qui s’offrait à moi. La beauté du silence.
— Oui.
— Hm... Ma petite sœur voulait vous épouser quand elle aurait grandi.
— Je m'en souviens...
Nous nous sommes retrouvés à déambuler sur les rives de la Tamise. C'était assez étrange de se revoir tant d'années après, à l'autre bout du Royaume Uni, surtout que je le connaissais à peine. On a aidé sa famille à retaper la maison de sa grand-mère après l'incendie et j'ai joué le chaperon, au restaurant, pour ma petite sœur. Morgann le connait bien mieux, elle est restée à Glasgow plus longtemps que moi. Tout ceci n'était pas ma vie, mais je l'avais intégré comme si ça avait été le cas : comme si j'étais dans une dimension parallèle, témoin d'une vie que j'aurais pu avoir. Morgann était vraiment amoureuse de lui, je me sentais quelque peu mal à l'aise de passer du temps avec l'homme de sa vie. Lorsque nous sommes tombés devant un magasin d'instruments de musique, le bel homme ténébreux et taciturne s'est transformé en gamin dans une maison de jouets. Il me prit par la main et m'attira dans on antre. Premier contact physique de la journée. Je sentis une chaleur m'envahir progressivement le haut du corps. Alex se jeta sur une Ibanès électrique au look quelque peu rétro (j'avoue que je n'y connais rien en guitares). Il tenta un rif avant de la reposer :
— C'est pas mal, je parie que t'avais ton groupe de rock quand t'étais ado, ça devait se lâcher dans la cave, j'imagine la tête des parents...
— Et je l'ai toujours, avec les mêmes potes. On avait un squat.
— Un squat ?
— Oui, on avait investi une baraque abandonnée.
— Rock indépendant je suppose ?
— Oui.
— Faut pas lâcher, qui sait.
Je regardais fixement la guitare électrique. Soudain il la reprit, se dirigea vers la caisse :
— Je la prends. Avec un étui souple s'il vous plaît.
Nous sommes sortis de la boutique, silencieux. Après quelques pas le long de la Tamise, il s'arrêta, se tourna vers moi et me tendit la guitare dans son étui :
— Tiens, si tu veux apprendre, je te montrerai.
Complètement choquée par cette étrange situation, je pris la guitare dans mes mains et restai figée, comme une gosse, le regard posé sur l'objet, sans comprendre ce qu'il vennait de m'arriver. Tout de même un inconnu m'offre une guitare ! Pas totalement un inconnu, mais tout de même ! J'ai l'impression de me prendre un astéroïde en pleine face. En réalité nous n'avons pas été voisins longtemps, Morgann ne l'a jamais connu, nous avions déménagé à Edimbourg j'avais cinq ans, Morgann trois. On aurait dit que j'avais changé de dimension et qu'il avait reconnu l'autre moi. Je n'allais rien lui dire à ce sujet, de peur de passer pour une cinglée, même si ce n'était qu'un rêve. Ma vie est déjà assez compliquée comme ça. Un beau gosse me propose de m'apprendre à jouer de la guitare, je serais stupide de refuser.
— Merci. Je ne savais pas trop quoi dire d'autre. Je vis à Edimbourg maintenant, Londres j'y viens quelque fois pour voir ma grand-mère.
— Je bouge pas mal, mais je suis resté à Glasgow. Là, j'ai une opportunité pour un job saisonnier à Londres, mon oncle me prête son studio.
— Tu bosses dans quoi ?
— Je suis cuistot, en attendant de voir mieux, ça paie les factures. Et toi ?
— Paysagiste.
Je ne sais pas pourquoi j'ai menti, mais flic ne me paraissait pas une profession très glamour à ce moment précis et enquêtrice dans le bizarre c'est pire... Il me prit soudain par le bras :
— J'ai fait quelques courses, je pensais essayer une idée de recette. Mon oncle s'est fait une petite cave à vin, tu m'en diras des nouvelles...
Il s'arrêta de parler, je me tournai vers lui et le regardai. On aurait dit qu'il était heureux de retrouver un amour perdu. Son enthousiasme était galvanisant. J'étais tentée, j'aime la bonne bouffe ! Je haussais les épaules l'air de dire : « pourquoi pas ».
— C'est sympa, tu verras. C'est une ancienne boutique aménagée en appartement et il y a une petite cour intérieure qui sert de terrasse. C'est un peu la jungle avec les grosses fleurs de pivoine et les cosmos qui grimpent à tous les murs, il y en a même une qui s'est incrustée dans la salle de bain, par la lucarne. Ça devrait te plaire vu que tu es paysagiste. (Paysagiste, mais oui, j'espère qu'il ne me posera pas de questions techniques sur les plantes !) J'ai accepté son invitation. Après un dîner savoureux : crème d'asperges, merlu aux champignons noirs et échalotes marinées puis, en dessert, Paris-Brest à la crème de citron vert : royal, j'en salive encore ! Nous nous sommes allongés côte à côte, sur le sol de la courette. Un vent frais nous caressait la peau, je sentais le poids de mon corps sur la pierre froide. Je commençais à fusionner avec la terre. Dans ces moments magiques, il n'est nul besoin de parler. La végétation luxuriante grimpait le long des murs jusqu'à la voûte céleste. La beauté du silence.
« Rêve: Suite de phénomènes psychiques (d'images, en particulier) se produisant pendant le sommeil. Images d'un rêve (onirique). »
Tout était normal pour Syana. Une vie sans intérêt, aucun boulot comme la plupart des gens de son âge, aucune vie active, personne avec qui partager sa vie. Et des amis, oh, elle ne devait en avoir que trois- hormis son cher lapin. Tout était…. Amèrement banale pour elle. Une telle vie sans importance, tout comme elle. C'était aussi bien pour cette raison qu'elle ne se sentait dans aucune case reçu à la naissance ; homme ou femme. Pour elle, elle n'était qu'un simple fantôme. D'autant plus que son apparence, son look même, ne faisait qu'accentuer tout cela. Des vêtements ample ou pour dire sans couleurs. Des chaussures à plateforme, noires. Une peau pâle, la seule chose la rehaussant étant ses petites tâches de rousseurs par-ci par-là, et ses yeux ambrés. Ses cheveux étant d'un bleu sombre, abordant une étrange coupe asymétrique courte et une longue mèche au bout blond d'un côté, le tout étant digne d'un mouton au vu de ses boucles. Mais une chose pouvait la faire sortir du lot : ses chères oreilles pointues. Hors cela, tout la faisait bien se fondre dans la masse, dans la sombritude de sa vie.
Mais, alors qu'elle venait de s'endormir plus ou moins mal comme à son habitude et suite à une journée plus que banale doublé d'ennui, l'heure étant à peu près à trois heures du matin, elle sentit une chose étrange. Elle s'était toujours qualifié de grande rêveuse, avec une imagination loufoque et débordante avec une passion pour les choses atypique, c'était certains, c'était son moyen d'échapper à la réalité… Mais parfois, elle avait l'impression de totalement délirer. À un tel point qu'elle s'était toujours demandé si sa vie était un rêve, un cauchemar, ou bien la sombre réalité…
.
.
.
La voilà en plein milieu d'une ville. En journée. Tout était beau, grand, si bien entretenu, et surtout… silencieux. Un véritable plaisir pour elle. Elle n'aurait jamais cru qu'un tel endroit puisse être aussi désert, surtout a cette heure. Mais, voulant s'assurer d'une chose, elle sortit son portable de sa poche ; 15H29. Pourquoi donc une ville entière serait aussi vide un jour de la semaine et a cette heure-ci, c'était… étrange. Surtout que ce n'était pas un jour férié ni même Dimanche et encore moins un jour où il y aurait eut une restriction de sortir… ? Impossible– si ? Avait-elle loupé la nouvelle -!?
Elle soupira légèrement, regardant de droite à gauche, avant d'entamer sa marche quand l'heure se décida à passer à un chiffre rond: parfait. Serrant son sac sur ses épaules, elle marchait sans un bruit, profitant du léger vent et de ce silence si reposant. Mais… quelque chose semblait clocher.
« Je dois rêver, huh... ? »
Fût sa première pensée. Un rêve… cet endroit en avait tout les points à vrai dire. Reposant, le calme qu'elle aimait tant, personne à l'horizon malgré les nombreux signes d'une ville peuplée, personne pour la bousculer ou bien l'insulter.. Digne d'un rêve. Elle secoua doucement la tête, préférant ignorer cela.
C'était impossible. Elle avait simplement dû sortir à un moment de la journée et à un endroit peu fréquenté, voilà tout… Un simple moment où tout le monde n'était pas là.
Étant seule, elle allait à son rythme, regardant les grands arbres aux alentours, bercés par le vent. Les magasins, ouverts, et en parfait état. Tout était si fascinant vu ainsi, sans la pression des gens autour d'elle. Syana esquissa un sourire, chose rare, arrivant alors prêt d'un large magasin à l'enseigne clignotante et grandement amusante, elle devait l'avouer.
— MAKE A WISH —
Un magasin de jouet. Enfantin diriez-vous, Hm? Mais pour elle, c'était comme un petit paradis, ce genre d'endroit. Elle avait toujours aimé les peluches, les jouets, aussi bien les toupies que les puzzles ou choses virtuelle, pour console. Le nom la fit rire, bien que silencieusement, avant de se demander… comment était-elle arriver ici-? Elle n'avait pas vu le temps passer au fil de ses pas, ni même compris pourquoi elle s'était sentit comme attiré par ce magasin sans même lavoir vu.
«... Comme si les vœux existaient... N'importe quoi. »
Soupira la bleuté en penchant la tête, restant tout de même à un mètre de la vitrine, faisant un signe à cette dernière avant de partir. Ridicule ? Non… pour elle, c'était un simple moyen de dire qu'elle reviendrait, un autre jour. Pour le moment, elle ne se sentait pas d'y aller, étrangement… et puis.. le petit panneau "fermé" sur la devanture était clair et net également. Reprenant sa marche, elle soupira un peu plus fortement, ne sachant absolument pas ou aller. Après tout, qu'allait-elle faire du reste de sa journée maintenant… c'était… Idiot. Sortir à cette heure, et ne voir pour dire presque aucun magasin ouvert. Son regard ce porta alors sur un banc, un peu plus loin, sur une petite place entouré d'arbres. Elle y alla à petite foulé, comme de peur qu'on lui prenne cette place, mais la réalité lui revint alors… elle était seule, étrangement et anormalement, mais seule!
Se mettant assise, elle prit son sac sur ses jambes, en sortant un petit gâteau sablé, le dégustant alors bien lentement, une fois la moitié ingéré, elle le rangea, ne semblant plus avoir faim, ses pensées prenant le dessus sur tout le reste.
Voilà donc son quotidien. Une vie horriblement banale, si triste et vide de tout… son regard doré se posa sur l'enseigne de ce magasin de jeu, qu'elle voyait toujours depuis sa position… "Make a wish ". Et si…? Non, ce serait idiot. Mais, elle regarda ce magasin, un rire passant ses lèvres face aux idioties qu'elle pouvait avoir en tête mais… autant tenter.
« … J'aimerais vraiment que tout soit qu'un rêve parfois. C'est impossible, mais au moins ma vie aurait aurait p't'etre un peu plus de… "vivant" et d'action. »
assage des Princes - Paris 2 Accès 5 boulevard des Italiens / 97 rue de Richelieu Horaires : Ouvert du lundi au samedi de 8h à 20h Le passage des Princes, dernier des passages couverts du XIXème siècle, a vu le jour à l’initiative de Jules Mirès (1809-1871) homme de presse et d’affaires également banquier. Il a accompagné les transformations du quartier au cours du Second Empire sans se départir d’un certain succès contrairement à beaucoup de ses aînés. De nos jours, occupé par un grand magasin de jouets, Joué Club, le passage des Princes fait la joie des enfants dans une atmosphère étrange mêlant la modernité et un kitsch pas dépourvu de charme.
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Passage of the Princes - Paris 2 Access 5 boulevard des Italiens / 97 rue de Richelieu Hours: Open Monday to Saturday from 8 a.m. to 8 p.m. The Passage des Princes, the last of the covered passages of the 19th century, was created on the initiative of Jules Mirès (1809-1871), a press and businessman who was also a banker. He accompanied the transformations of the district during the Second Empire without departing from a certain success unlike many of his elders. Nowadays, occupied by a large toy store, Joué Club, the Passage des Princes delights children in a strange atmosphere mixing modernity and a kitsch not devoid of charm.
Les contes de l'avent - Casse-Noisette et le roi des souris d'après Ernst Theodor Amadeus Hoffmann
Les contes de l’avent – Casse-Noisette et le roi des souris d’après Ernst Theodor Amadeus Hoffmann
C’est le soir de Noël, chez Franz et Marie. Ils attendent la visite de leur oncle Drosselmeyer. Il est horloger et leur apporte souvent de bien étranges jouets qu’il fabrique lui même. Il raconte aussi de fabuleuses histoires…Le voilà qui arrive ce soir là avec trois nouveaux incroyables petits automates et il sort de sa poche, une sorte de poupée en bois, droit comme un petit soldat, avec une…