#kitabati

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Vivantes

1er Août 2023

Le temps est venu pour toute une série de ses crises comportementales qui la consument les unes après les autres. C'est peut-être pour cette raison que la visite d'un psychologue s'est avérée nécessaire....Elle semble avoir une prédilection pour les bars et les clubs uniquement parce que ce sont les seuls endroits où elle se sent à l'aise avec les gens. Où qu'elle puisse être elle-même (?) ou quelqu'un d'autre (?). Les commerces de cafés, les salles de gymnastique ou de danse, les centres commerciaux, les salons, etc, lui sont inconfortables . Et dans les bars, elle peut se composer comme elle veut, danser, chanter et se sentir vivante. Et un peu d'alcool et une nuit lui procurent plus confiante. Bien sûr, il est temps d'apprendre à sortir dans des lieux plus utiles, sans avoir peur des interactions et des regards inutiles (comme si quelqu'un se souciait d'elle). Se sentir bien en toute circonstance, avec tout le monde et en tout lieu.

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كل ماخسرت ناس اكثر ؟ انبسطت لان ثقتي بالله تخليني اتأكد ان العوض راح يكون اكبر بإذن الله ❤

#فن_عبدالله

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Au revoir

... Au revoir, sans doute paroles aléatoires, mettant fin aux conversations et aux rencontres, qui ne verraient probablement pas le moment où le jour prochain. Néanmoins, elles sont chargées d'un brin d'émotion, d'une pointe d'espoir que nous emportons profondément avec nous chacun de notre côté. Elles donnent le sentiment que le temps nous est donné pour une autre heure, heureuse et conviviale de se retrouver. À toutes et à tous, disons nous au revoir. Que nos routes se croisent ou pas. Et que le meilleur est à venir. Bien à vous.

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Voltigeur

Le vent froid entre brusquement

Par les vitres

Les lumières des étoiles

Sur la route clignotent

Le bourdonnement du moteur

Vibre assourdissant

La toile et les sièges en cuir

Réchauffent mon corps

Le clair de lune

Me maintient en phase

A mes côtés le chauffeur

Un camion en avant

La radio nous laisse en admiration

Et berce notre raison

Une courbe dangereuse

Se profile, de puissants

Signaux avertissent,

Les dieux se délectent

Comme un charme séducteur

Un bruit destructeur rugit

Le crissement des roues

Le déchirement des barrières

Le mordant des freins

Le braquage du volant

Mais peu importe les tentatives

Tout semble inéluctable

La chute

Le précipice

Il n'y a pas d'échappatoire

Il n'y a pas d'épreuve

L'étourdissement du mouvement

La vitesse

La proximité

Il n'y a pas d'échappatoire

Il n'y a pas de retard

Et nous tombons

Nous nous écrasons

Le grincement du pare-chocs

Le bris des vitres

Une pluie de verre

Sur notre destin.

Aigu et cinglant

Le métal ouvre ma chair

Séchant le fleuve de la vie

Emportant mon sang

.... Et avec elle mes souvenirs.

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Racines

Sur la route depuis des

années, je prends ma maison sur mon dos, chasse les amours, les rêves, les livres avec moi et je fuis les peurs.

Je ramasse des cailloux et des silences, des silences et des cailloux et le sac s'alourdit. Bientôt on me demandera des racines et un toit en été...

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Ivresse

Je m'allonge sur le sol et regarde avec admiration toutes les paillettes et tous les jouets que je perdais parfois entre mes pas, tous les chemins d'ombres et de lumière que le rideau laisse sur le sol comme s'il était baissé dans les airs...

L'été trouve des moyens nous caresser; réussit et s'introduit par les fentes des portes, fait briller tout l'or, laisser tous les bruns devenir dorés et aussi des nombreuses réflexions...

Ce ne pouvait être que l'été. Nous nous allongeons sur le sol et je vous demande tranquillement si vous le sentez aussi; si vous êtes secrètement touchée par cette ivresse qui vous peint tout en or et toi aussi

avec les chaises,

avec les mots;

si vous pouvez sentir sa caresse, ma caresse ;

et tu t'endors.

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Herbier

Je voyage sur une autoroute. La pointe du stylo devrait presque blesser la page si vous voulez donner de la lisibilité à cette écriture et profiter des arrêts de bus...

Le bus se remplit. L'homme sur le siège avant laisse tomber son téléphone portable; Je le traîne avec mon pied et le rends avec un sourire condescendant. Lui, un peu surpris, remercie à son tour avec un autre sourire, un peu timide. Vous êtes sûrement surpris que la gentillesse perdure encore .

Je suis distrait par un bruit sourd à la tête : une jeune femme aux cheveux lissés et aux yeux enfumés baisse les cils, marmonne des excuses et redresse à nouveau son faux col. Peut-être que si elle ne l'avait pas fait, il ne lui aurait pas lancé un regard de reproche, l'exigeant tacitement, et ne s'en serait pas soucié.

La dame âgée assise à côté de moi se lève avec difficulté. Personne, pas même moi (avec une volonté minée par la fatigue) ne daigne se dresser et la soutenir contre la tyrannie du chauffeur de bus, qui ne ralentit même pas un peu, nullement indulgent pour l'amère fragilité de sa vieillesse...

Je regarde avec déception la coupe d'une plante à pâte qui a grimpé et poussé sur le mur du fond d'une maison d'angle. En voyant la seule fleur que j'avais coupée, d'un jaune ensoleillé, celle-là même dont j'avais besoin pour mon travail, je me dis que si j'avais été responsable dans le temps, je l'aurais immortalisée dans un herbier ou dans l'appareil photo que je ne répare toujours pas .

Nous sommes arrivés au marché oriental. Un tapotement continu à ma fenêtre m'effraie et j'écarquille les yeux : c'est un homme fissuré comme de la boue sèche, un vendeur d'eau glacée. L'aridité de sa peau m'indique la misère dans laquelle il vit....

Maintenant assise à côté de moi se trouve la jeune femme aux yeux charbonneux. Au fond, des garçons, universitaires comme moi, se disputent bruyamment à propos d'un projet ; ils sont distraits par une chanson hip-hop et commencent à fredonner. Je me demande s'ils se réjouissent d'apprendre de gros mots dans une autre langue ou s'ils les répètent simplement, comme des perroquets du tiers monde.

Je suis paresseux et j'ai les tripes à cause des sauts dans le bus. Et quand je vois monter une adolescente ventrue, je pense à ce qui se passerait si elle était enceinte et mes nausées redoublent.

Je tourne mon attention vers la porte et un garçon en uniforme bleu et blanc s'approche. Il a des boucles noires et un visage de dindon. Il explore le bus des yeux à la recherche de places libres, l'objectif principal de ceux qui voyagent en bus, plus que d'atteindre leur destination et un véritable privilège pour l'heureux élu qui a la chance de gagner la lutte entre hanches et debout. .

Je suis déjà à mi-chemin et il est 6 heures. Peu importe, la ponctualité n'est jamais de mise. Je passe devant un restaurant du coin appelé "Jardín central" toujours dégoûté en pensant aux retards d'horaire.

je m'accroche au siège; le chauffeur du bus effectue un virage violent dans une courbe prononcée et je dois réécrire la courbe trois fois pour comprendre ce que je voulais dire.

Je continuerai plus tard, j'ai envie de vomir à cause des sauts vertigineux de mon ventre au rythme du bus.

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Magie

Détruisant les stéréotypes,

Il ne plane pas au-dessus d'une chaude bataille.

Sourires, créant la joie,

Il remplira les cœurs de prière.

Pas de magie, mais l'agilité des mains,

Tous les atouts de son jeu,

Maître de la tromperie et du faux-semblant.

Depuis toujours son chapeau haut de forme est à la mode.

À l'ère des mensonges et du verbiage, de la corruption, de la cupidité et de la flatterie,

Son mensonge ressemble à un prélude

Aux réalisations au nom de l'honneur.

Il apporte au monde ses lois,

Qui sont désastreuses pour tous les vices,

Contournant habilement les obstacles

Avec l'art des trucs et astuces.

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L'odeur de la vie

Il fut un jour

où j'ai peint l'heure qu'il était.

J'ai vu ma main

glisser lentement sur les murs;

le pinceau prend vie

dans le saignement des parois entre les doigts.

L'air était parfumé de mille peintures et couleurs,

des formes naissaient de nos mélodies, elles

dansaient parmi nous,

comme des voix d'éternité dans le silence de la musique.

On entendait l'écho des vallées lointaines parmi les nuages,

l'odeur des fleurs,

des roses à peine effleurées sur le fond marin ;

et au loin, la chanson mélancolique des mondes penchées pour travailler

Entonnait dans l'air.

Ici. A l'ombre des orangers en fleurs

j'ai caressé ton front;

entre les pétales

pour toucher notre timidité ;

et les yeux pour se refléter dans l'amour.

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INSOMNIE

Une nuit blanche ne s'apaise que le matin.

Et quelque chose me vient à l'esprit.

Et le passé brûle avec nous...

Et le passé nous quitte.

Et les pensées tourbillonnent comme des étincelles dans l'obscurité.

Le souvenir des jours qui se sont envolés reviendra.

Et le passé vient me visiter.

Ces jours-là... En eux, nous étions autrefois heureux.

Et le temps coule en heures comme du sable.

Les grains de sable s'en vont, impossible de revenir en arrière.

Ce dernier sera comme une balle dans la tempe.

Elle volera... même si tu ne veux pas...

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La fin de l'été...

Août ressemble à un dimanche soir... on dirait que c'est encore un week-end, mais bientôt tout sera fini... Et à cause de ça c'est si doux, si savoureux... Je veux le respirer jusqu'au bout, pour ressentir tout le charme de ce moment... Et les soirées d'août si chaudes, si alléchantes avec leurs arômes enivrants...

Août ... toujours l'été, mais déjà un peu l'automne ... Août a sa propre couleur, par endroits hétéroclites, comme des champs fleuris, par endroits riches de miel ... Il a sa propre odeur - été qui s'estompe, confiture de grand-mère et autre chose insaisissable... Il séduit par son charme... Il veut vivre encore et encore, s'arrêtant tout le temps pour ne rien rater...

Août ... Je veux vous capturer dans ma mémoire ... et puis, lors des longues soirées d'hiver, en me souvenant, j'aspire à son atmosphère spéciale et mystérieuse, qu'aucun autre mois n'a ...

Août ... c'est si agréable de se promener dans la ville nocturne d'août, quand vous n'avez pas besoin de vous précipiter n'importe où, allez simplement fusionner en un avec un monde magique ... un monde de rêves et d'espoirs ... L'été, parce que c'est une petite vie, et août est le coucher du soleil de cette vie... Une vie s'en va, la seconde apparaît... Cela a toujours été, et il en sera toujours ainsi. C'est ce sur quoi la Terre est tenue.

Août... un symbole de la vie à venir... Un doux moment d'attente pour quelque chose de nouveau, lumineux, chaleureux. Dans une nouvelle vie, tout sera définitivement différent. Nous deviendrons plus matures, plus sages, rattraperons enfin notre bonheur confus... nous apprendrons à croire aux miracles...

Août ... il est tout bon, mais il y a un secret particulier dans sa nuit ... En août, il faut vivre la nuit, le voir, le sentir ... La nuit, tout le ciel semble s'effondrer avec une pluie d'étoiles... comme pour redonner à chacun une chance de réaliser ses rêves, même les plus secrets, car toutes ces étoiles sont à nos pieds... et tout est pour nous... Le monde entier marche désormais à côté à nous, profitant avidement de l'été qui passe ..

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Souvenirs d'un intrus

Nous avons frappé à la porte et le moment est venu de nous ouvrir avec une couverture sur son corps, un peu maussade car nous l'avons réveillé de sa sieste préférée: comme toujours.

Pour ne pas être impoli, il nous a offert deux verres de vin; mais saupoudré secrètement quelques souvenirs, histoires et fins sans vivre.

À chaque gorgée, son sourire malicieux et quelques satires se croisaient lorsqu'il nous entendait rire, pleurer, maudire, manquer deux sujets qui étaient l'amour.

Nous hésitons à continuer, mais nos corps exigeaient la fin d'une guerre, caressaient l'âme avec cette vieille chanson qui unissait nos chemins.

Ainsi le temps, dans son entêtement et sa sagesse, nous a recommandé un adieu, nous avons tellement trompé; Nous sommes d'accord.

Nous l'avons si bien fait que notre désir d'être ensemble s'est évanoui comme les dernières flammes des bougies, attendant que cette lueur d'espoir ou une allumette brûlante meure: mais non, ce qui n'a jamais commencé est fini . Les mains sont restées vides et le cœur avec une nouvelle blessure.

Parfois je me demande si le temps guérit vraiment, car ici les années passent et rien ne se compare à vos bras, les bouffées de fumée; les voyages à sens unique, bien que pour être honnête ... dire au revoir et oublier arrivera quand nous arrêterons d'essayer.

Photo: Thierry Hardy

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‏وينك ؟ ابتدى هالعام دونك ! 😔💔

فن عبدالله

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ما احب الروتين واعشق التغيير والتجديد اماكن جديده ناس جديده اعمال جديده .. بس !! انت الشي الوحيد اللي تمنيت مايتغير ويبقى معاي , لكن وينك الحين !!

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تعجبني الشمس .. لما تكون السماء غيم؟ ومع ذلك شعاع الشمس مخترق السحب وواصل للارض انت الشمس .. حياتك السماء .. الظروف هي الغيم تحدى ظروفك ❤

فن عبدالله