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#le baptême
ladivinegrace · 3 months
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Qui Peut Recevoir l'Esprit du Christ
     Contrairement au baptême d’eau, auquel presque tout le monde peut accéder, le baptême du Saint-Esprit est exclusivement réservé aux élus de Dieu. Il est administré par Dieu à ceux qu'Il a choisis dans l'éternité passée en héritage à son Fils, selon les richesses de sa grâce. Avant la création du monde, Dieu choisit de nombreux hommes et femmes comme présent d’amour pour son Fils. Mais tous, comme le reste de l’humanité, étaient privés de la gloire de Dieu à cause de leur asservissement au péché. Mais dans la plénitude de son amour pour eux, Dieu planifia leur rédemption. Et lorsque vint le temps fixé par Dieu pour les racheter, le Fils se fit chair et vint au monde, étant envoyé par le Père. Le Fils vécut et mourut alors comme leur substitut, annulant ainsi leur culpabilité et les délivrant du péché, de la mort, de Satan et de la colère divine. Après sa résurrection d’entre les morts et son ascension vers la gloire, où Il siège maintenant à la droite du Père, le Fils envoya le Saint-Esprit pour leur insuffler la vie.
     Le baptême du Saint-Esprit est un joyau précieux dont le Christ Seigneur pare les âmes de ceux qui Lui appartiennent; c'est un présent du Bien-aimé de Dieu à son épouse l'Église. Le Christ répand son Esprit sur ceux qui Lui ont été donnés par le Père et pour lesquels Il est mort. Par l’effusion de son Esprit, le Christ donne un esprit nouveau et un cœur nouveau à ses élus et les rend tous participants de la nature divine et membres d'un seul corps (le corps du Christ), les consacrant ainsi à Lui-même, le Seigneur leur Dieu. Ainsi, l'Apôtre Paul écrit dans 1 Corinthiens 12:13, “Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d’un seul Esprit.” 
     Le Dieu Trinitaire oeuvre dans l’unité parfaite, l’harmonie et l’amour, et avec une grande ferveur, condescendance et transcendance pour accomplir notre salut – selon ce qui est écrit, “Ceux qu’Il a connus d’avance, Il les a aussi prédestinés à être semblables à l’image de son Fils, afin que son Fils soit le Premier-né de beaucoup de frères. Et ceux qu’Il a prédestinés, Il les a aussi appelés; et ceux qu’Il a appelés, Il les a aussi justifiés; et ceux qu’Il a justifiés, Il les a aussi glorifiés” (Romains 8:29-30). Dans l’éternité passée, Dieu a choisi d’accorder son amour à certains hommes et femmes et d’en faire un peuple à Lui. Il les attire à Lui, établit une relation intime avec eux et les conforme à l'image de son propre Fils. Et par le moyen de la justice du Fils, qui leur est gracieusement imputée, ils obtiennent le pardon de la culpabilité et de la pénalité du péché et sont traités par Dieu comme justes. Maintenant, le jour vient où Dieu les glorifiera tous.
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laparoledevie · 4 months
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Qui doit Recevoir le Baptême d’eau
     Le Christ a institué le baptême d’eau afin que ceux dont le Père a prédestinés à l’adoption dans l’éternité passé, et pour qui le Fils est mort et qui seraient ressuscités de la mort spirituelle par le Saint-Esprit, puissent s’identifier au Fils dans sa mort, son ensevelissement et sa résurrection. Ceci dit, le baptême d’eau doit être administré à toute personne qui est ramenée de la mort à la vie par le Saint-Esprit de grâce et conduite à la repentance et la foi en Christ, étant justifiée “par le sang de sa croix” (cf. Colossiens 1:20). Mais aujourd’hui, de plus en plus de personnes non régénérées sont baptisées d'eau, principalement à cause de l'hérésie de l'Église catholique romaine et d'autres confessions qui enseignent que le baptême d'eau sauve, mais aussi à cause de l'activité de faux prédicateurs qui ont le coeur exercé à la cupidité: ils offrent au monde une version édulcorée de l’Evangile et un christianisme bon marché qui ne nécessite pas de changement de cœur. Ils déforment la Parole de Dieu à leurs propres fins vicieuses et prêchent un Dieu qui ne punit pas le péché et ne déteste pas les méchants. Ils rendent l’Évangile agréable à ceux qui aiment les ténèbres, s’attirant ainsi des foules immenses d’hommes et de femmes de chair. Et comme 2 Pierre 2:19a le dit, “ils leur promettent la liberté, quand ils sont eux-mêmes esclaves de la corruption.”
     L’enfer sera rempli de gens qui ont reçu le baptême d’eau sans être né de l’Esprit, parce qu’on leur a dit que le baptême d’eau était le moyen de salut. Le nombre croissant de catholiques romains, de luthériens et de nombreux autres soi-disant chrétiens dont la foi est basée sur les hérésies destructrices auxquelles ils croient est effarant. Sans oublier de nombreuses générations d’hommes et de femmes qui au fil des années se sont adonnés à ces mêmes hérésies et ont quitté ce monde avec leurs péchés non pardonnés. Le monde d'aujourd'hui est rempli de personnes qui ont reçu le sacrement du baptême lorsqu'ils étaient de jeunes adolescents ou enfants, mais qui à présent nient la foi et blasphèment la Vérité. Une telle apostasie est la preuve que le baptême d’eau ne se régénère pas. Autrement, ils auraient continué dans la foi. Car Celui qui accorde le don de la foi préserve tous ceux qui Lui sont unis par le moyen d'une telle foi. C'est impossible pour Lui de les perdre. “Tous ceux que le Père Me donne viendront à Moi et Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à Moi”, déclare le Seigneur dans Jean 6:37. V.39, “La volonté de Celui qui M’a envoyé, c’est que Je ne perde aucun de tous ceux qu’Il M’a donnés, mais que Je les ressuscite au dernier jour.”  
     Le Seigneur ne peut perdre aucune de ses brebis. Il préserve les Siens jusqu'à la fin (cf. Jean 10:28-30). Il commence la bonne œuvre dans le cœur du pécheur et la mène à son terme (cf. Philippiens 1:6). Une telle apostasie montre également que la nouvelle naissance ne dépend pas de la volonté, de la décision ou de l’effort de l’homme (cf. Actes 2:47b). Le salut est une œuvre souveraine de Dieu. L’homme naturel n’a ni la volonté ni la capacité de briser les chaînes qui retiennent son âme captive. Il est contrôlé par la chair, et étant doublement aveuglé par Satan, il n'a aucun désir pour les choses de Dieu – comme le Seigneur le dit dans Jean 3:6, “Ce qui est né de la chair est chair.” Celui qui reçoit le baptême d’eau et renonce par la suite à la foi montre donc qu’il n’a jamais été de la Vérité. Son errance trahit la dureté de son cœur et son hostilité envers Dieu et témoigne qu'il n'est pas né de Dieu (cf. 1 Jean 2:19). 
     L'Esprit de Vérité demeure en ceux qu'Il régénère et les fait “suivre [ses] prescriptions, garder et respecter [ses] règles” (Ezéchiel 36:27). Si vous êtes régénérés par l'Esprit de grâce, pour reprendre les mots de l'Apôtre Paul dans Philippiens 1:6, “Je suis persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus Christ.” Car tous ceux qui naissent de nouveau deviennent “participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise” (1 Peter 1:4), et ils marchent “non selon la chair, mais selon l'Esprit” (Romains 8:4). L’Eternel Lui-même l'affirme dans Jean 10:27-29 lorsqu'Il dit: “Mes brebis entendent Ma voix, et Je les connais, et elles Me suivent. Et Je leur donne la vie éternelle, et elles ne périront jamais; et personne ne les ravira de Ma main. Mon Père, qui Me les a données, est plus grand que tout; et personne ne peut les arracher de la main de Mon Père.” 
     L’accès au baptême d'eau est très facile, surtout de nos jours, étant donné que c’est administré par l'homme. Avec la montée des faux prédicateurs et la prolifération des fausses églises à travers le monde, de nombreuses personnes reçoivent cette forme de baptême parce qu'on leur a dit que ça sauve. De plus, même dans les églises qui sont fidèles à la Parole de Dieu, lorsqu’il s’agit du baptême de nouveaux convertis, il faut souvent du temps pour déterminer si la profession de foi faite par quelqu’un lors de son baptême était authentique. Car la circoncision du cœur, qui est l’œuvre du Saint-Esprit, est une expérience personnelle et invisible. Aucun homme ne peut lire les pensées du cœur de son prochain. Par exemple, à première vue la réponse de Simon le magicien à la prédication de Philippe dans Actes 8 semblait authentique aux yeux de Philippe et des autres Samaritains, et c’est ainsi que Simon fut aussi baptisé d’eau avec ceux qui crurent véritablement. Mais ce n’est que plus tard que la véritable condition du cœur de Simon fut révélée alors qu’il cherchait à acquérir le don de Dieu à prix d'argent (v. 20).
     Cela explique pourquoi quelqu'un peut bien être membre d'une église locale et pourtant ne pas appartenir au Christ, mais n'est rien d'autre qu'un enfant du diable. Se soumettre au baptême d'eau afin de faire partie d'une congrégation locale, tenir un rôle vital dans une église, se consacrer au service des autres, ne fait pas d’une personne un membre du corps du Christ. Il n'y a pas d'union avec le Christ sans la circoncision du cœur par le Saint-Esprit et sa résidence en l’homme – selon ce qui est écrit: “Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne Lui appartient pas” (Romains 8:9b).
     Recevoir le baptême d’eau sans qu’il ait un renouvellement préalable de la tête et du cœur opéré par le Saint-Esprit n’aboutit à rien. Nous en avons pour preuve Simon le magicien qui, avant la proclamation de l'Évangile en Samarie par Philippe, “se donnant pour un personnage important, exerçait la magie et provoquait l’étonnement du peuple de la Samarie. Tous, depuis le plus petit jusqu’au plus grand, l’écoutaient attentivement, et disaient: Celui-ci est la puissance de Dieu, celle qui s’appelle la grande. Ils l’écoutaient attentivement, parce qu’il les avait longtemps étonnés par ses actes de magie. Mais, quand ils eurent cru à Philippe, qui leur annonçait la bonne nouvelle du Royaume de Dieu et du nom de Jésus-Christ, hommes et femmes se firent baptiser. Simon lui-même crut, et, après avoir été baptisé, il ne quittait plus Philippe, et il voyait avec étonnement les miracles et les grands prodiges qui s’opéraient” (Actes 8:9-13). 
     Maintenant, lorsque la nouvelle parvint à Jérusalem que le peuple de Samarie avait reçu la Parole de Dieu, les Apôtres envoyèrent Pierre et Jean. Verset 15-17 dit: “Ceux-ci, arrivés chez les Samaritains, prièrent pour eux, afin qu’ils reçoivent le Saint-Esprit. Car Il n’était encore descendu sur aucun d’eux; ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus. Alors Pierre et Jean leur imposèrent les mains, et ils reçurent le Saint-Esprit.” V.18-19 nous dit: “Lorsque Simon vit que le Saint Esprit était donné par l'imposition des mains des Apôtres, il leur offrit de l'argent, en disant: Accordez-moi aussi ce pouvoir, afin que celui à qui j'imposerai les mains reçoive le Saint Esprit.”
     Il est évident que ce magicien n’était pas né de nouveau. Bien qu'il fût baptisé d'eau comme les vrais croyants, l'intention de son cœur n’avait pas du tout changé mais était restée mauvaise; il était toujours esclave du péché. Il prit le sacrement du baptême malgré le fait qu’il n’était pas né de l’Esprit. Et puisque le baptême d'eau ne régénère point, il ne pouvait porter aucun fruit conforme à la repentance. Son goût persistant pour le mal exposa son hypocrisie; cela révéla la superficialité de sa foi, une foi qui était motivée par des raisons purement égoïstes (cf. v.19). 
     L'incapacité de Simon le magicien à produire du fruit confirme ainsi ce que dit le Seigneur Jésus dans Matthieu 7:18, “Un bon arbre ne peut pas porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits.” Un contraste entre le manque de fruit spirituel chez Simon et la production de fruit de façon instantanée par certains habitants d’Éphèse qui, comme Simon, étaient autrefois solidement établis dans les arts magiques, mais qui sont parvenus à la foi grâce au ministère de Paul, habilité par le Saint-Esprit, nous permet de comprendre clairement cette affirmation. Grâce aux signes et aux prodiges et à la prédication de la Parole, le nom du Seigneur Jésus était glorifié à Éphèse, et “Plusieurs de ceux qui avaient cru venaient confesser et déclarer ce qu’ils avaient fait. Et un certain nombre de ceux qui avaient exercé les arts magiques, ayant apporté leurs livres, les brûlèrent devant tout le monde: on en estima la valeur à cinquante mille pièces d’argent” (Actes 19:18-19).
     Un cœur qui est le siège de l’iniquité ne peut pas produire de bons fruits. Il faut la circoncision du cœur de l’homme et son élagage par le Saint-Esprit pour qu’il puisse produire le fruit de la justice. La véritable identité d’une personne est connue par son fruit. Le genre de fruit que Simon portait révéla ainsi aux Apôtres qu'il était un mauvais arbre, un arbre qui n'avait pas subi la circoncision divine et l'élagage par l'Esprit de vérité. Et en réponse à sa demande sordide (cf. v.19), l’Apôtre Pierre lui dit alors: “Que ton argent périsse avec toi, puisque tu as cru que le don de Dieu s'acquérait à prix d'argent! Il n'y a pour toi ni part ni lot dans cette affaire, car ton cœur n'est pas droit devant Dieu. Repens-toi donc de ta méchanceté, et prie le Seigneur pour que la pensée de ton cœur te soit pardonnée, s'il est possible; car je vois que tu es dans un fiel amer et dans les liens de l'iniquité” (Verset 20-23).
     Toute personne qui reçoit le baptême d'eau sans être régénérée par le Saint-Esprit œuvre au péril de son âme. Il convient cependant de noter que, étant donné que le baptême d'eau est une condition pour être membre de l’église dans de nombreuses congrégations, certains hommes de la chair qui ont le coeur exercé à la perversité passent par le baptême d’eau pour accéder à la bergerie et avoir l'opportunité de se déplacer furtivement parmi les brebis, accomplissant les oeuvres de leur père le diable. En d’autres termes, le baptême d’eau est devenu un moyen par lequel certains loups dissimulent leur identité et se faufilent dans l’église pour provoquer des dissensions et des divisions parmi les brebis. 
     Le diable est un maître de la zizanie qui aime créer des conflits entre les enfants de Dieu, et il le fait par l’intermédiaire de ses propres enfants. Cela explique pourquoi il y a aujourd’hui un nombre croissant d’hommes et de femmes de la chair qui occupent les bancs de l’église ou se tiennent en chaire. Comme Simon le magicien qui s'était fait baptiser d’eau alors qu’il était toujours “rempli d’amertume et prisonnier du mal” (Actes 8:23), ils participent au sacrement du baptême uniquement à des fins mauvaises. 
     Cependant, leur présence dans l'église n'échappe pas à la souveraineté de l’Eternel: Il l’a prédéterminé. D’ailleurs, Il ne désire pas les évincer maintenant, mais les laisser jusqu’au jour de la moisson, comme Il nous l’explique clairement à travers la Parabole du blé et de l'ivraie. Selon cette parable, ces individus sont des ivraies semées parmi le blé par leur père le diable (cf. Matthieu 13:25). Dans d’autres passages de la Bible, ces fils de la désobéissance sont nommés des buissons épineux, des chèvres vêtues comme des brebis, des loups féroces qui désirent dévorer les brebis. Mais à son retour, le Roi de gloire dira “aux moissonneurs: Arrachez d'abord la mauvaise herbe et liez-la en gerbes pour la brûler, mais amassez le blé dans mon grenier” (v.30). Le Christ abattra et jettera au feu tout arbre qui ne porte pas de bons fruits (cf. Matthieu 7:19); Il exposera l’hypocrisie des chèvres et les séparera de ses brebis; Il mettra fin aux réjouissances et à la méchanceté des loups et les jettera dans le feu éternel de la géhenne. Le Grand Berger connaît ses brebis: Il les a choisies, les a rachetées avec son sang précieux, et par sa résurrection d'entre les morts, elles sont “[nées] de nouveau, non pas d’une semence corruptible, mais d’une semence incorruptible, grâce à la Parole vivante et permanente de Dieu” (1 Pierre 1:23), étant baptisées par le Saint-Esprit d’amour. 
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vinstinx · 2 months
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LISTEN LISTEN LISTN IM BOT GOINGNCRAZY OKAY LA TRACKLIST VA ALLER COMME ÇA:
> INTRO INTERLUDE — Le Baptême
> INTRO: Giulio
> *le reste de l’album*
> INTERLUDE - mama
> Rosa
> *reste de l’album*
> INTERLUDE — Retraite
> Feat Orelsan: viellir (crise d’la trenetaine t’as capté) (still vraiment 2 eme degrés pour ft orel mais it’s just yk incredible how he could actually fit in a more soft song ofc not full on trap
> Ses dettes (l’album étant full trap pour ne pas décevoir ses fans et pour respecté la fin de JVLIVS, il forward que main étant la trilogie terminé, cette chanson interprète qu’il n’a plus aucune dettes envers sa communauté et peut donc se retirer en tant que trappeur par excellence et finir expert en Zumba. Dans l’histoire le perso JVLIVS rempli ses dette i dont thinkninneed to detail quel genre de dette you get it.)
> mes hommes (he comes out as gay) /j
> OUTRO: JVLIVS
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energiologue · 10 months
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NOUS PASSONS À UN NOUVEAU STADE DE CONSCIENTISATION
Il est impératif que vous puissiez vous préparer consciemment et dans l’Abandon à tout ce qui se présentera devant l’écran de votre conscience dans les prochains temps. Nous sommes littéralement au-delà et antérieurs à toutes créations, car nous sommes fondamentalement des Êtres issus de l’Amour Indicible qui représente la base même de la création. Ainsi, dans le parcours de conscientisation que…
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lafeepoudree · 1 year
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Boite à enveloppes baptême thème Le Petit Prince
https://www.lafeepoudree.fr/urnes-specifiques/993-urne-specifique-le-petit-prince-bleu-marine-et-pastel-dore-et-blanc.html
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le-journal-catalan · 1 year
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Le Pailebot Pascual Flores prolonge son séjour à Port Vendres jusqu'au 26 mars
Visites gratuites du navire et baptêmes de mer. En raison de conditions météorologiques défavorables, le pailebot Pascual Flores prolonge son séjour à Port Vendres jusqu’au 26 mars. Le Pascual Flores est un navire historique symbole des derniers voiliers méditerranéens, construit à Torrevieja (Alicante) en 1917 pour le florissant commerce du sel avec la Méditerranée et l’Afrique, qui a récemment…
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imjustanotherhater · 8 months
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Les malheurs de la guerre ou Le baptême du sang, 1942; (oil on canvas, 59,2 x 73,3 cm.) Félix Labisse (1905-1982).
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nevver · 2 years
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Le Baptême Du Feu, Félix Labisse
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nomorerealitys-blog · 6 months
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The Witcher V - Le baptême du feu ( official cover ) by Maéna Paillet
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belladevnirfou · 1 day
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      Vice, ô mon vice, lorsque tu dévisses       Ma chatte avec ton tire-bouchon       Vice, ô mon vice, j’en ai l’orifice       Qui bave comme un vieux cruchon Agrippé à mes hanches un peu rondes Tu faufiles ton andouille carmin Et de l’air le plus vicieux du monde Tu m’empales en un tournemain Un tour de…       Vis, ô mon vice, lorsque tu dévisses       Ma chatte avec ton tire-bouchon       Vice, ô mon vice, j’en ai les varices       Qui me remontent jusqu’aux nichons Tu vois, depuis le premier jour qu’on s’aime Frappée par ton énorme moyeu Oubliant jusqu’à ton nom de baptême Je t’ai dit les yeux dans les yeux Serre-moi la…       Vis, ô mon vice, lorsque tu dévisses       Ma chatte avec ton tire-bouchon       Vice, ô mon vice, j’en ai les écrevisses       Comme des rubis en cabochon Je me demande pourquoi tu te retires Après deux heures à peine c’est pas sympa J’ai besoin plutôt qu’on me re-tire Ton amour je ne m’en lasse pas Mais tu t’en…       Fiches, ô mon vice, je t’en prie, de grâce       Prends-moi encore le bourrichon       Pour moi, mon vice, quoi que tu me fasses       C’est une vie de patachon       C’est une vie de patachon       Je te kiffe plus que le chichon       Reviens, reviens, mon gros cochon       C’est une vie de patachon       C’est une vie de patachon       (ad lib.) Sur l’air de « Biche, oh ma biche » (Frank Alamo)
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ladivinegrace · 3 months
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laparoledevie · 6 months
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LE BAPTÊME D'EAU SAUVE-T-IL
     Le baptême d'eau est un rituel pratiqué par presque toutes les confessions chrétiennes. Cependant, certaines confessions parmi celles qui observent ce rituel ne respectent point son acception biblique, pervertissant ainsi son but et son implication dans la vie d'un chrétien. Les luthériens enseignent que “Le Baptême n'est pas une eau ordinaire, mais une eau administrée par la suite d'un commandement de Dieu, et unie à sa Parole”; et que “Le Baptême opère la rémission des péchés, il délivre de la mort et du diable, et il donne le salut éternel à tous ceux qui croient, conformément aux paroles et aux promesses de Dieu.” De même, l’Église catholique romaine enseigne que le baptême est le moyen ordinaire de salut; qu’il purifie les gens non seulement du péché originel mais aussi de leur péché personnel; et qu’il leur permet de naître de nouveau en tant qu’enfants de Dieu. Selon le paragraphe 1213 du Catéchisme de l'Église Catholique, “Le saint Baptême est le fondement de toute la vie chrétienne le porche de la vie dans l’Esprit et la porte qui ouvre l’accès aux autres sacrements. Par le Baptême nous sommes libérés du péché et régénérés comme fils de Dieu, nous devenons membres du Christ et nous sommes incorporés à l’Église et faits participants à sa mission: ‘Le Baptême est le sacrement de la régénération par l’eau et dans la parole.’” Le paragraphe 1215 du même catéchisme dit: “Ce sacrement est aussi appelé “le bain de la régénération et de la rénovation en l’Esprit Saint”, car il signifie et réalise cette naissance de l’eau et de l’Esprit sans laquelle “nul ne peut entrer au Royaume de Dieu.” 
     Toutes ces assertions sont totalement incompatibles avec la Parole de Dieu au sujet de la régénération et constituent une hérésie qui méprise la prérogative et la souveraineté du Saint-Esprit, qui seul donne la vie. Car le baptême d’eau n’efface pas le péché ni ne délivre les pécheurs, ni ne les fait passer de la mort à la vie ni ne les transforme en enfants de Dieu. La régénération ne peut jamais résulter de rituels et actions accomplis par l’homme, et elle ne dépend jamais de la volonté de l’homme. Car les enfants de Dieu sont nés “non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu” (Jean 1:13). Le Seigneur Lui-même déclare dans Jean 6:63a, “C’est l’Esprit qui vivifie; la chair ne sert à rien.” L'eau n'est pas la source de la vie comme le prétend l'Église catholique romaine au paragraphe 1218 de son catéchisme. Dieu est la Source de la vie. C’est Dieu qui, selon ses tendres miséricordes, délivre gracieusement les pécheurs de la mort spirituelle et leur donne la vie dans l’Esprit; Il les libère ainsi de l’emprise du péché, de la mort et de Satan, et les fait héritiers de son Royaume. 
     La régénération est un mystère que nous ne pouvons pas contrôler ou comprendre. Ni la volonté de l’homme ni son pouvoir ni ses efforts ne peuvent lui procurer la nouvelle naissance. Tant que le Saint-Esprit, selon sa grâce souveraine, sa volonté et son dessein éternel, ne s'active pas en nous et ne brise pas nos liens, nous ne pourrons jamais connaître la nouvelle naissance. Ainsi dit le Seigneur à ses disciples: “Ce n'est pas vous qui M'avez choisi, mais c'est Moi qui vous ai choisis, et Je vous ai établis afin que vous alliez, que vous portiez du fruit et que votre fruit demeure. Alors, ce que vous demanderez au Père en mon nom, Il vous le donnera” (Jean 15:16). La régénération ne résulte ni de la décision de l’homme de se soumettre à un rituel ni de ses œuvres; tout dépend exclusivement de Dieu. Dieu choisit souverainement de donner la vie à ceux qui sont assis dans les ténèbres et sont retenus captifs par la mort et contrôlés par Satan. Et le choix de Dieu ne dépend pas de ce que nous avons fait nous-mêmes, mais de sa miséricorde. Car nous avons tous péché et notre salaire c’est la mort. Par ailleurs, le Seigneur Tout-Puissant nous donne gracieusement accès à cette expérience en son temps voulu. Selon le conseil de sa volonté, l’Esprit de Dieu circoncit nos cœurs et y implante la foi en Jésus-Christ le Fils de Dieu, et par cette foi nous sommes sauvés. Ainsi, le Seigneur Jésus déclare dans Jean 6:44, “Personne ne peut venir à Moi, à moins que le Père qui M'a envoyé ne l'attire, et Moi, Je le ressusciterai le dernier jour.”
     Toute confession qui enseigne que le baptême d’eau régénère ou sauve méprise la volonté souveraine de Dieu en matière d’élection et usurpe la prérogative de Dieu et sa souveraineté en matière de régénération. A titre d’exemple, l'affirmation de Rome selon laquelle le baptême d'eau est le sacrement de la régénération par lequel les gens sont libérés des péchés et renaissent en tant qu'enfants de Dieu implique que tout catholique romain qui envisage se faire baptiser d'eau connaît à l'avance le moment où sa régénération aura lieu: il décide quand et où cela doit se produire, et les parents, dans le cas d'un nourrisson, décident en son nom. Rien n’est plus hérétique et fallacieux qu’une telle affirmation. Car le Seigneur, le Dieu Tout-Puissant initie souverainement, à sa discrétion, l’appel au salut; Il attire les hommes à son Fils au moment qu’Il a prédéterminé. Dieu et Dieu seul planifie et réalise notre nouvelle naissance, faisant ainsi de nous ses enfants et héritiers de son Royaume. 
     Le but de ce message n’est pas seulement de réfuter l’affirmation selon laquelle le baptême d’eau régénère et sauve, mais aussi d’affiner notre compréhension de ce que représente réellement le baptême d’eau dans la vie chrétienne. Cependant, pour poser les bases de ce message, je vais commencer par une définition biblique du terme régénération, suivie d'un exposé de la différence entre les deux types de baptême chrétien, lesquels sont tous deux des éléments fondamentaux de la vie en union avec le Christ. 
Qu'est-ce que la Régénération
     La régénération est une œuvre surnaturelle du Saint-Esprit qui, par l'intermédiaire de la Parole de Dieu, selon sa volonté souveraine et sa grâce, convainc les gens de leur péchés, du jugement à venir et de leur besoin du Christ au temps qu’Il a fixé, et implante dans leur cœur l'amour et la foi au Fils de Dieu. C’est la circoncision du cœur par l’Esprit Saint (cf. Romains 2:29), laquelle circoncision produit de nouveaux désirs, une nouvelle volonté et de nouvelles affections dans les âmes des élus de Dieu. Car dans leur état antérieur ils étaient, comme le reste de l’humanité, spirituellement morts, hostiles à Dieu, et n’avaient ni la volonté ni le pouvoir de se soumettre à la loi de Dieu.    
     Par conséquent, nous devons garder à l’esprit que toute personne qui répond avec foi à la Parole de Dieu a été initialement circoncise spirituellement par le Saint-Esprit et habilitée par Lui à désirer et à aimer les choses de Dieu. Car par nature, nous avons tous de la haine pour Dieu et du mépris pour sa volonté et sa souveraineté (cf. Romains 3:10-18). Par nature, nous sommes intrinsèquement mauvais, spirituellement morts. N'étant qu’un cadavre, l’homme naturel ne recherche pas et ne peut pas rechercher Dieu, car il n’y a pas de vie en lui; il n’a aucun pouvoir, aucune sensibilité du tout. N'étant qu’un moqueur, il refuse de se soumettre à la volonté de Dieu et vilipende sa Parole, bien que celle-ci soit “utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice” (2 Timothée 3:16). N’étant qu’un insensé, il méprise l'instruction et déteste la discipline (cf. Proverbes 12:1). Il est plein d’orgueil et sage à ses propres yeux. L'homme naturel méprise la souveraineté de Dieu et Le hait de toutes ses facultés. 
     Tout être humain est par nature un enfant du diable; car l'orgueil, la stupidité et la rébellion sont le fruit de son cœur. En tant qu’êtres dépravés, nous aimons les ténèbres et sommes incapables de venir à la lumière. L’expérience de la vie dans l’Esprit est entièrement l’œuvre de Dieu. Paul témoigne de cette réalité lorsqu'il écrit aux chrétiens d'Éphèse et à nous qui sommes en Christ, “Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion. Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres… Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont Il nous a aimés, nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus vivants avec Christ (c’est par grâce que vous êtes sauvés); Il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ, afin de montrer dans les siècles à venir l’infinie richesse de sa grâce par sa bonté envers nous en Jésus-Christ” (Ephésiens 2:1-7).
     C’est Dieu Lui-même qui nous vivifie, nous conduit à la repentance et nous donne la foi pour croire en son Fils, en adoucissant nos cœurs de pierre et en nous donnant un esprit nouveau. Il met son Esprit en nous, nous purifie de toutes nos idoles et impuretés et nous fait obéir à ses préceptes (cf. Ézéchiel 36). Dieu initie l’appel de ceux qu’Il ​​a choisis d’avance et les régénère au moment qu’Il a fixé. Personne ne peut planifier sa régénération ou celle de quelqu’un d’autre. Aucun rituel ni l’œuvre de l’homme ne peut permettre qu’une personne naisse de nouveau. Le baptême d’eau ne régénère et ne peut régénérer personne. L’histoire de Simon le magicien dans Actes 8:9-24 témoigne que le baptême d'eau ne régénère pas. C'est une hérésie d’affirmer que par le baptême d'eau les gens deviennent fils de Dieu et reçoivent la grâce du Saint-Esprit. L’Eglise catholique romaine porte atteinte à la souveraineté de Dieu en attribuant au baptême d’eau le pouvoir de purifier les hommes de tout péché et de leur donner la vie dans l'Esprit. De même, les luthériens méconnaissent la prérogative exclusive de Dieu d’implanter la foi salvatrice dans le cœur de l’homme lorsqu’ils affirment que le baptême d’eau régénère.  
     C'est l'Esprit de Dieu qui nous donne la vie et fait de nous des enfants de Dieu en prenant résidence en nous. Ce qui s'est passé dans la maison de Corneille dans le livre des Actes est l'un des innombrables événements relatés dans la Bible qui démontrent clairement que le Saint-Esprit est l’Auteur exclusif de la nouvelle naissance. L'Esprit de Dieu était descendu sur Corneille, sa famille et amis intimes lorsqu'ils écoutaient la prédication de Pierre. Ce n'est qu’après leur régénération par le Saint-Esprit que Pierre ordonna qu'ils soient baptisés d'eau (cf. Actes 10:34-48 & 11:15). 
     La régénération est une œuvre souveraine et surnaturelle de Dieu le Saint-Esprit accomplie par l'intermédiaire de la Parole de Dieu. L’analogie faite par le Seigneur dans Jean 3 entre la nouvelle naissance et le mouvement du vent montre clairement que la naissance que nous recevons de l'Esprit est quelque chose qui se produit en dehors du cadre de la volonté, du contrôle, de la connaissance et du pouvoir de l’homme. Ainsi déclare le Seigneur Jésus dans Jean 3:8, “Le vent souffle où il veut et tu en entends le bruit, mais tu ne sais pas d'où il vient, ni où il va. C’est aussi le cas de toute personne qui est née de l'Esprit.” Nous ne pouvons ni comprendre le vent ni contrôler quand le vent souffle ni où il va, pas plus que nous ne pouvons comprendre ou contrôler la puissance de l'Esprit qui redonne la vie aux morts. Tout comme nous ne pouvons que voir les effets du vent autour de nous, nous ne pouvons que percevoir l’œuvre évidente du Saint-Esprit en celui qui est né de l’Esprit. Car toute personne qui naît de l’Esprit porte assurément le fruit de l’Esprit.  
     Il est clair que Dieu seul contrôle le vent. De la même manière, Il nous destine souverainement à la vie éternelle et réalise tout seul notre régénération (cf. Actes 13:48). Selon le temps qu’Il a Lui-même fixé, le Saint-Esprit circoncit nos cœurs et nous scelle dans l’amour de Dieu; Il nous vivifie et nous baptise en Christ afin que nous puissions vivre par la foi au Fils de Dieu, notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. Le baptême en Christ par le Saint-Esprit est essentiel; car cela fonde les bases d’un autre type de baptême que tous ceux qui sont nés du Saint-Esprit doivent obligatoirement recevoir, celui-ci étant l’une des ordonnances prescrites par le Christ à son Eglise. Ceci dit, le baptême dans le christianisme peut soit faire référence à l’une des deux ordonnances que le Seigneur Jésus commande à son Église d'observer (cf. Matthieu 28:19) ou plutôt à la circoncision du cœur (cf. Jean 3:5). Le premier est connu sous le nom de baptême d’eau et le second est le baptême du Saint-Esprit. Les deux sont importants pour la vie de chaque chrétien, mais sont administrés par deux personnes différentes, à des fins distinctes mais étroitement liées. De plus, ils ne se déroulent pas simultanément.
Qu'est-ce que le Baptême d'Eau
     Le baptême d'eau est le moyen par lequel nous nous identifions au Seigneur Jésus-Christ dans sa mort, son ensevelissement et sa résurrection. C'est une affirmation publique de notre foi en Christ, un témoignage de notre union avec le Christ. Le baptême d'eau symbolise la mort de l'ancien être que nous étions et la nouvelle vie que nous vivons en Christ et pour le Christ. Le baptême d'eau suit le baptême spirituel et sert de témoignage à l’acte interne de régénération initialement accompli par le Saint-Esprit. C'est un rituel par lequel nous déclarons publiquement que nous nous sommes détournés du péché et suivons notre Seigneur Jésus-Christ. En d’autres termes, nous recevons le baptême d’eau pour montrer que nous avons été ramenés de la mort à la vie et adoptés comme enfants dans la famille de Dieu par le Saint-Esprit d’amour. Par exemple, lorsque le Seigneur a envoyé Pierre prêcher l’Evangile à Corneille et à sa famille, l'Esprit de Dieu est descendu sur eux alors qu'ils écoutaient Pierre. “Alors Pierre dit: Peut-on refuser l’eau du baptême à ceux qui ont reçu le Saint-Esprit aussi bien que nous? Et il ordonna qu’ils soient baptisés au nom du Seigneur” (Actes 10:47-48a).
     Tout comme la Cène (la Communion), le baptême d'eau est une ordonnance prescrite par le Seigneur Jésus-Christ à son Église. Dès le début de son ministère sur terre, Il avait donné aux Apôtres la charge de baptiser d’eau les nouveaux convertis (cf. Jean 4:2). Cependant, l’ultime délégation de cette charge par le Christ aux disciples s’est produite après sa mort sur la croix et sa résurrection d’entre les morts. Le Seigneur est apparu à ses disciples, et avant son ascension à la gloire Il leur a chargé d'aller répandre l'Évangile partout sur terre, de faire des disciples, de baptiser ceux qui croiraient en son message et de leur enseigner ses préceptes. Ainsi, déclare le Seigneur dans Matthieu 28:18-20, “Tout pouvoir M'a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez [donc], faites de toutes les nations des disciples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit et enseignez-leur à mettre en pratique tout ce que Je vous ai prescrit. Et Moi, Je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde.” Un récit parallèle à cette déclaration, communément appelé la Grande Commission, se trouve dans Marc 16:15-16, où le Seigneur ordonne à ses disciples: “Allez dans le monde entier proclamer la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné.” 
     Cependant, pour justifier leur hérésie, beaucoup de ceux qui prétendent que le baptême d’eau sauve invoquent à tort Marc 16:16. Ce verset est aussi clair que midi, car cela ne suggère en aucun cas que quiconque ne croirait pas l’Évangile serait baptisé. L’ordre dans lequel les mots sont employés – “Celui qui croira et qui sera baptisé” – souligne clairement l’existence de la foi comme précédant l’acte d’immersion dans l’eau. Autrement dit, le baptême ne doit pas se faire avant la réception de la Parole – pour être baptisé, il faut d’abord croire l’Évangile. Ainsi, celui qui n’a pas la foi salvatrice mais qui reçoit le baptême n'est pas différent de son prochain qui ne croit pas l'Évangile et qui n'a pas reçu le baptême d'eau; car tous deux sont condamnés, puisqu'ils rejettent tous deux la personne et l'œuvre du Christ. Ceci est attesté par la deuxième clause de ce verset, où le Seigneur parle de condamnation. Il dit: “mais celui qui ne croira pas sera condamné”. Pourquoi n’a-t-Il fait aucune référence au baptême dans cette clause? Tout simplement parce que le baptême d’eau, n’étant pas le moyen de salut, son manque n’est pas et ne peut pas être la cause de la damnation. Ainsi donc, ceux qui n’ont pas la foi salvatrice, même s’ils sont baptisés, ne peuvent échapper à la damnation. Mais ceux qui croient, même s'ils ne sont pas baptisés d'eau, seront sauvés, comme le fut le voleur sur la croix.
     La foi est le moyen de salut et son manque la cause de la ruine éternelle de l’homme: ceux qui reçoivent l’Évangile sont sauvés, mais ceux qui le rejettent sont condamnés. Ceci est clairement exprimé non seulement dans Marc 16:15-16 mais aussi dans d’autres versets sur la doctrine du salut. Jamais le Seigneur n’a déclaré, ni directement ni par l’intermédiaire de ses messagers, que le baptême d’eau sauve les gens. Pour être sauvé, il faut recevoir la Parole de Dieu, il faut croire en la personne et en l’œuvre du Christ. La foi en Christ est le préliminaire nécessaire au salut. L'Apôtre Paul affirme cette vérité lorsqu'il rappelle aux chrétiens d'Ephèse comment ils ont été sauvés. Paul écrit: “En [Christ] vous aussi, après avoir entendu la Parole de la vérité, l'Evangile de votre salut, en Lui vous avez cru et vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis, lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux que Dieu s'est acquis, à la louange de sa gloire” (Éphésiens 1:13-14). 
     Le salut s'obtient uniquement par le moyen de la foi en Christ et est gracieusement accordé par Dieu. Et “la foi vient de ce qu'on entend et ce qu'on entend vient de la Parole de Dieu” (Romains 10:17). Alors, nous devons entendre l’Evangile et y croire pour être sauvés. Ceux qui entendent et croient ce que dit la Bible au sujet de la personne du Christ et de son œuvre sont sauvés. Mais ceux qui rejettent la Parole de Dieu (écrite et incarnée) ne sont pas sauvés mais condamnés. Ce qui conduit donc à la condamnation des hommes c’est leur incrédulité au témoignage que Dieu a donné concernant Son Fils, c’est leur rejet de la Parole de vérité – qui est le péché le plus grave et le plus mortel – et non le fait qu’ils n’ont pas reçu le baptême d’eau.
     Personne ne peut plaire à Dieu sans la foi salvatrice qui se manifeste par la reconnaissance par l’homme de ses péchés et de son incapacité à satisfaire la justice de Dieu. Celui qui a foi en Christ reconnaît son besoin du Christ, s'humilie devant Lui dans la repentance et se confie exclusivement au Christ pour la rémission de ses péchés et la paix avec Dieu. Car la foi qui sauve se manifeste par une véritable humilité. Alors, à moins que nous croyions au message de la croix – ce qui n'est d’ailleurs possible que par la grâce souveraine de Dieu et l’activité de l’Esprit de vie qui implante la foi dans nos cœurs – nous ne pouvons pas être sauvés. A cet effet, le Seigneur déclare dans Jean 5:24, “En vérité, en vérité, Je vous le dis, quiconque entend ma Parole et croit en Celui qui M'a envoyé a la vie éternelle. Il ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie.” Inversement, celui qui ne croit pas demeure spirituellement mort et ne peut pas recevoir la vie éternelle, mais vient en jugement.
     Nous, chrétiens, recevons le baptême d'eau pour proclamer notre union avec notre Seigneur et Sauveur Jésus- Christ. Le baptême d’eau ne nous purifie pas intérieurement et ne nous sauve pas non plus. Cela est un témoignage de notre nouvelle naissance et nouvelle vie en Christ, laquelle est entièrement et exclusivement accomplie par le Saint-Esprit. 
     Affirmer que le baptême d'eau régénère les pécheurs est une déformation de la Parole de Dieu. Ce qui entraîne des conséquences dévastatrices et éternelles à la fois contre celui qui fait une telle affirmation et ceux qui sont induits en erreur par cela. Il est illusoire d’enseigner aux gens à se soumettre à un rituel plutôt que d’invoquer Dieu, la Source de la vie. La régénération est une œuvre accomplie par le Saint-Esprit, œuvre à travers laquelle nous sommes adoptés dans la famille de Dieu. Et le baptême d'eau est simplement un témoignage de cette transformation intérieure, de cette nouvelle vie en union avec le Christ, dont seuls ceux choisis en Christ par Dieu le Père avant la création du monde peuvent connaître. Le baptême d'eau n'a de valeur que s'il est précédé d'une transformation du cœur accomplie par l’Esprit de Dieu, laquelle transformation aboutit à la repentance et à la foi en Christ.
     Lorsque Pierre s’est mis au milieu de la multitude le jour de la Pentecôte et a accusé le peuple d'Israël d'avoir tué leur Messie, “ils eurent le cœur vivement touché, et ils dirent à Pierre et aux autres Apôtres: Hommes frères, que ferons-nous?” (Actes 2:37). Il est indubitablement clair qu’à ce moment-là, en entendant le message de Pierre, ces gens furent soudainement convaincus par l’Esprit de Dieu et, le cœur transpercé, ils se tournèrent vers les Apôtres pour demander conseil. Et “Pierre leur dit: Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera” (v.38-39). V.40-41 dit: “Et par beaucoup d'autres paroles, il rendait témoignage et les encourageait en disant: “Sauvez-vous de cette génération pervertie!” Ceux qui acceptèrent sa parole furent donc baptisés et, ce jour-là, le nombre des disciples augmenta d’environ 3000 personnes.” 
     Cet événement qui survint à la Pentecôte était marqué par une séquence d’actes: il y a d’abord eu la conviction spirituelle (“ils eurent le cœur vivement touché”), suivie de la repentance et de la foi (ceux qui furent convaincus par le Saint-Esprit “acceptèrent sa parole”). C’est-à-dire qu’ils se repentirent de leurs péchés et mirent leur confiance en Christ. Et enfin ils reçurent le baptême d’eau (cf. v.41) pour s’identifier au Christ dans sa mort, son ensevelissement et sa résurrection. Ainsi, ces gens furent d’abord régénérés, comme tout véritable chrétien, avant d’être baptisés d’eau. Leur régénération avait précédé leur foi, c'est-à-dire leur réception de la parole prêchée – qui est le fruit de l'Esprit – et le baptême d'eau leur fut administré comme symbole de leur nouvelle naissance accomplie exclusivement par le Saint-Esprit.
Le début du Baptême d'Eau dans le Christianisme
     Sous l’ancienne alliance, certains rituels de purification exigeaient que les gens s’immergent dans l’eau ou se baignent le corps avec de l’eau, ou se lavent les pieds, les mains et les vêtements, ou encore qu’ils soient aspergés d’eau. Ces rituels pouvaient être exécutés à plusieurs reprises, et pas seulement une fois dans la vie d’un individu. Cependant, lorsque les Gentils se convertissaient au judaïsme, ils recevaient le baptême d’eau une fois pour toutes comme symbole de leur adhésion à la vraie foi. Durant son ministère, Jean-Baptiste, le dernier prophète de l'Ancien Testament et avant-coureur du Christ,  baptisait le peuple de Dieu dans le Jourdain pour les préparer à la venue du Messie. Matthieu 3:5-6 nous dit: “Les habitants de Jérusalem, de toute la Judée et de toute la région du Jourdain se rendaient vers [Jean]. Reconnaissant publiquement leurs péchés, ils se faisaient baptiser par lui dans les eaux du Jourdain.” Ce rite que Jean accomplissait sous l'ancienne alliance n'est pas identique à ce qui est commandé sous la nouvelle alliance, même s'il y est étroitement lié. Par conséquent, ceux qui reçurent le baptême de Jean et se tournèrent ensuite vers le Christ dans la repentance et la foi furent encore baptisés d’eau au nom du Seigneur Jésus (cf. Actes 19:1-5).
     Afin d’identifier la différence entre l’ordonnance de la nouvelle alliance et le rituel de l’ancienne alliance, il est donc essentiel pour nous de comprendre pourquoi Jean baptisait. Le baptême de Jean pointait la nation d’Israël à la venue de son Sauveur; c'était un baptême de préparation, “car le Royaume des cieux [était] proche” (Matthieu 3:2). L'Apôtre Paul écrit dans Actes 19:4, “Jean a baptisé du baptême de repentance, en disant au peuple de croire en Celui qui venait après lui, c'est-à-dire en Jésus [le Messie].” Mais le sacrement du baptême a été institué par le Seigneur Jésus au début de son ministère sur terre comme signe de la nouvelle alliance, de la réalité interne de renaissance accomplie surnaturellement par son Esprit. Et cela symbolise la mort au péché et la nouveauté de vie en Christ.
     Jean fut envoyé avant le Sauveur Jésus- Christ pour Lui préparer la voie. Il ne fait aucun doute que Jean lui-même savait que le baptême qu'il administrait à ceux qui venaient à lui au Jourdain n’était qu’un symbole extérieur de leur repentance – une réalité forgée par l’Esprit de Dieu. Jean savait que ceux qu'il baptisait avaient besoin d'un autre type de baptême administré par quelqu'un de plus grand que lui. Car Jean déclare dans Matthieu 3:11, “Moi, je vous baptise d'eau en vue de la repentance, mais Celui qui vient après moi est plus puissant que moi et je ne suis pas digne de porter ses sandales. Lui, Il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu.”
     La déclaration de Jean souligne non seulement l’autorité exclusive du Christ à baptiser du Saint-Esprit, mais aussi l’indispensabilité du baptême spirituel à l’élimination des péchés et la nouvelle naissance. Car le baptême d'eau ne purifie pas les pécheurs de leurs souillures. L’administration du baptême d’eau sans circoncision préalable du cœur par l’Esprit du Christ est tout simplement ce que l'Apôtre Pierre appelle ‘le lavage des salissures du corps’. Cela n’apporte pas le salut, cela ne sert à rien. Tant que nous ne recevons pas le baptême du Saint-Esprit, nous demeurons morts par nos péchés et nos offenses et ne pouvons pas hériter de la vie éternelle. Car déclare le Seigneur dans Jean 3:5, “En vérité, en vérité, Je te le dis, à moins de naître d'eau et d'Esprit, on ne peut entrer dans le Royaume de Dieu.” 
     Cependant, de nombreuses personnes interprètent mal ce passage et prétendent à tort que l'eau ici fait référence au baptême d'eau, et affirment ainsi que le baptême d'eau est une condition du salut. Le Seigneur utilise le terme ‘eau’ ici, non dans son sens littéral, mais pour faire référence à la purification spirituelle, à la purification de l'âme par l'Esprit à travers la Parole de Dieu (cf. Ézéchiel 36:24-27). La même réalité est exprimée par Paul dans Tite 3:5-7 lorsqu’il écrit: “[Dieu] nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération et le renouvellement du Saint-Esprit. Il L’a répandu sur nous avec abondance par Jésus-Christ notre Sauveur, afin que, justifiés par sa grâce, nous devenions héritiers dans l’espérance de la vie éternelle.” 
     Le salut est gracieusement accordé par le Dieu Souverain à ceux qui mettent leur confiance en Son Fils. “Le Dieu qui donne la vie aux morts et appelle ce qui n'existe pas à l'existence” (Romans 4:17) prédétermine notre rédemption, l’accomplit pour nous et l’applique à nous. “Celui pour qui et par qui toute chose existe” et par qui les fils des hommes sont conduits à la gloire (cf. Hébreux 2:10) a institué le baptême d’eau comme symbole de la réconciliation de l’homme avec Dieu. 
Qui peut Baptiser d'Eau
     L'autorité de baptiser les nouveaux convertis a été donnée par le Christ aux ministres de l’Evangile. En tant que Chef de l'Église, le Christ leur a enjoint de faire des disciples et de les baptiser au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Cependant, le catholicisme romain ne se range pas du côté de la vérité mais étend l’autorité donnée aux disciples à ceux qui n'appartiennent pas au corps du Christ. Il prétend que même un athée peut baptiser quelqu'un en cas d'urgence, à condition que cet athée ait une bonne intention et prononce la formule baptismale: “Je te baptise au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit”, et puis verse de l’eau sur la personne. 
     La position de Rome encourage une assimilation obscure qui soulève des interrogations; car Rome ignore délibérément ce commandement de l’Eternel à ceux qui Lui appartiennent, “Ne vous mettez pas avec des incroyants sous un joug qui n’est pas celui du Seigneur. En effet, ce qui est juste peut-il s’unir à ce qui s’oppose à sa loi? La lumière peut-elle être solidaire des ténèbres? Le Christ peut-Il s’accorder avec le diable? Que peut avoir en commun le croyant avec l’incroyant? Quel accord peut-il exister entre le temple de Dieu et les idoles?” (2 Corinthiens 6:14-16a). Cependant, la désobéissance de Rome à ce commandement révèle sa véritable identité; son assimilation au monde témoigne qu'il ne sert pas la Vérité mais le mensonge. Rome n'est pas pour le Christ mais contre Lui – comme le Seigneur Lui-même le dit dans Jean 14:21a, “Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui qui M’aime.” 
     Par ailleurs, Rome parle d'urgence comme si la mort d'une personne pouvait surprendre l’Eternel, et que dans ce cas un autre homme devrait intervenir et faire ce que Dieu n'aurait pas pu faire à temps, c'est-à-dire tourner le cœur d'un homme pécheur vers Dieu avant que l'homme ne soit emporté par la mort. Le Seigneur n’a besoin de personne pour construire son Église, et encore moins des fils de la désobéissance. Il n’est pas limité par le temps, mais Il contrôle le temps et fait tout en temps et lieu fixés par Lui. Dieu n'est jamais en retard ni en avance, car Il est souverain. “J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas encore accompli; Je dis: Mes arrêts subsisteront, et J’exécuterai toute ma volonté”, déclare l’Eternel dans Esaïe 46:10. 
     La plupart des gens dans la foule, ou tous, en voyant les deux voleurs cloués sur la croix à côté de notre Seigneur au Calvaire, avaient probablement pensé qu'il était trop tard pour ces deux-là. Après tout, ils étaient aux portes de la mort et recevaient la récompense qui leur était due pour leurs actes de péché. Mais nous ne devons jamais oublier qu’en tout temps tout se passe conformément à ce que Dieu a décrété. Rien n'est laissé au hasard ou à la malchance. Assurément, tout se déroulait au Calvaire selon le plan précis de Dieu au moment qu’Il ​​avait fixé. Bien que le ciel paraissait sombre au-dessus de la tête de ces deux criminels, l’espoir n’était pas perdu, du moins pour l’un d’entre eux, celui que le Dieu Souverain avait prédestiné à l’adoption avant la création du monde.
     Quel homme était là pour aider Dieu à sauver ce voleur de la destruction? La réponse c’est: Personne. Mais le Roi de gloire, en un clin d’œil, changea le cœur de cet homme. Il était un homme spirituellement mort et était sur le point de quitter ce monde pour affronter les tourments éternels en enfer. Mais le Seigneur, le Dieu Souverain, l’aspergea d'eau pure et mit en lui un esprit nouveau et un coeur nouveau, et instantanément l'homme se tourna vers son Créateur et Sauveur, et dit: “Souviens-Toi de moi, quand Tu viendras dans ton règne” (Luc 23:42) Et Celui qui “tient dans sa main l’âme de tout ce qui vit, le souffle de toute chair d’homme” (Job 12:10) répondit à l’homme: “Je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec Moi dans le paradis” (Luc 23:43). Mais l’autre voleur, prédestiné à la colère par Dieu, ne reçut aucun repos. “Quelle profondeur ont la richesse, la sagesse et la connaissance de Dieu! Que ses jugements sont insondables, et ses voies impénétrables!”, comme Romains 11:33 le souligne. 
     L’Eternel est autosuffisant. Il n’a besoin de rien ni de personne pour réaliser ses plans. Il gouverne et règne sur toutes choses. Il fixe les temps et les saisons par sa propre autorité, et ordonne les événements et les circonstances qui régissent la vie de toutes choses (cf. Matthieu 10:29). Rien ne peut contrecarrer son plan, rien ne peut L’empêcher de faire entrer dans sa gloire ceux qu’Il a choisis comme héritiers de son Royaume. Ainsi, dit l’Eternel dans Matthieu 16:18, “Je bâtirai mon Eglise, et… les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle.” Le Seigneur ressuscitera de la mort spirituelle tous ceux qu’Il a choisis avant le début des temps et les scellera dans son amour éternel, selon le conseil de sa volonté et son plan parfait et précis. 
Qui doit Recevoir le Baptême d’eau
     Le Christ a institué le baptême d’eau afin que ceux dont le Père a prédestinés à l’adoption dans l’éternité passé, et pour qui le Fils est mort et qui seraient ressuscités de la mort spirituelle par le Saint-Esprit, puissent s’identifier au Fils dans sa mort, son ensevelissement et sa résurrection. Ceci dit, le baptême d’eau doit être administré à toute personne qui est ramenée de la mort à la vie par le Saint-Esprit de grâce et conduite à la repentance et la foi en Christ, étant justifiée “par le sang de sa croix” (cf. Colossiens 1:20). Mais aujourd’hui, de plus en plus de personnes non régénérées sont baptisées d'eau, principalement à cause de l'hérésie de l'Église catholique romaine et d'autres confessions qui enseignent que le baptême d'eau sauve, mais aussi à cause de l'activité de faux prédicateurs qui ont le coeur exercé à la cupidité: ils offrent au monde une version édulcorée de l’Evangile et un christianisme bon marché qui ne nécessite pas de changement de cœur. Ils déforment la Parole de Dieu à leurs propres fins vicieuses et prêchent un Dieu qui ne punit pas le péché et ne déteste pas les méchants. Ils rendent l’Évangile agréable à ceux qui aiment les ténèbres, s’attirant ainsi des foules immenses d’hommes et de femmes de chair. Et comme 2 Pierre 2:19a le dit, “ils leur promettent la liberté, quand ils sont eux-mêmes esclaves de la corruption.”
     L’enfer sera rempli de gens qui ont reçu le baptême d’eau sans être né de l’Esprit, parce qu’on leur a dit que le baptême d’eau était le moyen de salut. Le nombre croissant de catholiques romains, de luthériens et de nombreux autres soi-disant chrétiens dont la foi est basée sur les hérésies destructrices auxquelles ils croient est effarant. Sans oublier de nombreuses générations d’hommes et de femmes qui au fil des années se sont adonnés à ces mêmes hérésies et ont quitté ce monde avec leurs péchés non pardonnés. Le monde d'aujourd'hui est rempli de personnes qui ont reçu le sacrement du baptême lorsqu'ils étaient de jeunes adolescents ou enfants, mais qui à présent nient la foi et blasphèment la Vérité. Une telle apostasie est la preuve que le baptême d’eau ne se régénère pas. Autrement, ils auraient continué dans la foi. Car Celui qui accorde le don de la foi préserve tous ceux qui Lui sont unis par le moyen d'une telle foi. C'est impossible pour Lui de les perdre. “Tous ceux que le Père Me donne viendront à Moi et Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à Moi”, déclare le Seigneur dans Jean 6:37. V.39, “La volonté de Celui qui M’a envoyé, c’est que Je ne perde aucun de tous ceux qu’Il M’a donnés, mais que Je les ressuscite au dernier jour.”  
     Le Seigneur ne peut perdre aucune de ses brebis. Il préserve les Siens jusqu'à la fin (cf. Jean 10:28-30). Il commence la bonne œuvre dans le cœur du pécheur et la mène à son terme (cf. Philippiens 1:6). Une telle apostasie montre également que la nouvelle naissance ne dépend pas de la volonté, de la décision ou de l’effort de l’homme (cf. Actes 2:47b). Le salut est une œuvre souveraine de Dieu. L’homme naturel n’a ni la volonté ni la capacité de briser les chaînes qui retiennent son âme captive. Il est contrôlé par la chair, et étant doublement aveuglé par Satan, il n'a aucun désir pour les choses de Dieu – comme le Seigneur le dit dans Jean 3:6, “Ce qui est né de la chair est chair.” Celui qui reçoit le baptême d’eau et renonce par la suite à la foi montre donc qu’il n’a jamais été de la Vérité. Son errance trahit la dureté de son cœur et son hostilité envers Dieu et témoigne qu'il n'est pas né de Dieu (cf. 1 Jean 2:19). 
     L'Esprit de Vérité demeure en ceux qu'Il régénère et les fait “suivre [ses] prescriptions, garder et respecter [ses] règles” (Ezéchiel 36:27). Si vous êtes régénérés par l'Esprit de grâce, pour reprendre les mots de l'Apôtre Paul dans Philippiens 1:6, “Je suis persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus Christ.” Car tous ceux qui naissent de nouveau deviennent “participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise” (1 Peter 1:4), et ils marchent “non selon la chair, mais selon l'Esprit” (Romains 8:4). L’Eternel Lui-même l'affirme dans Jean 10:27-29 lorsqu'Il dit: “Mes brebis entendent Ma voix, et Je les connais, et elles Me suivent. Et Je leur donne la vie éternelle, et elles ne périront jamais; et personne ne les ravira de Ma main. Mon Père, qui Me les a données, est plus grand que tout; et personne ne peut les arracher de la main de Mon Père.” 
     L’accès au baptême d'eau est très facile, surtout de nos jours, étant donné que c’est administré par l'homme. Avec la montée des faux prédicateurs et la prolifération des fausses églises à travers le monde, de nombreuses personnes reçoivent cette forme de baptême parce qu'on leur a dit que ça sauve. De plus, même dans les églises qui sont fidèles à la Parole de Dieu, lorsqu’il s’agit du baptême de nouveaux convertis, il faut souvent du temps pour déterminer si la profession de foi faite par quelqu’un lors de son baptême était authentique. Car la circoncision du cœur, qui est l’œuvre du Saint-Esprit, est une expérience personnelle et invisible. Aucun homme ne peut lire les pensées du cœur de son prochain. Par exemple, à première vue la réponse de Simon le magicien à la prédication de Philippe dans Actes 8 semblait authentique aux yeux de Philippe et des autres Samaritains, et c’est ainsi que Simon fut aussi baptisé d’eau avec ceux qui crurent véritablement. Mais ce n’est que plus tard que la véritable condition du cœur de Simon fut révélée alors qu’il cherchait à acquérir le don de Dieu à prix d'argent (v. 20).
     Cela explique pourquoi quelqu'un peut bien être membre d'une église locale et pourtant ne pas appartenir au Christ, mais n'est rien d'autre qu'un enfant du diable. Se soumettre au baptême d'eau afin de faire partie d'une congrégation locale, tenir un rôle vital dans une église, se consacrer au service des autres, ne fait pas d’une personne un membre du corps du Christ. Il n'y a pas d'union avec le Christ sans la circoncision du cœur par le Saint-Esprit et sa résidence en l’homme – selon ce qui est écrit: “Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne Lui appartient pas” (Romains 8:9b).
     Recevoir le baptême d’eau sans qu’il ait un renouvellement préalable de la tête et du cœur opéré par le Saint-Esprit n’aboutit à rien. Nous en avons pour preuve Simon le magicien qui, avant la proclamation de l'Évangile en Samarie par Philippe, “se donnant pour un personnage important, exerçait la magie et provoquait l’étonnement du peuple de la Samarie. Tous, depuis le plus petit jusqu’au plus grand, l’écoutaient attentivement, et disaient: Celui-ci est la puissance de Dieu, celle qui s’appelle la grande. Ils l’écoutaient attentivement, parce qu’il les avait longtemps étonnés par ses actes de magie. Mais, quand ils eurent cru à Philippe, qui leur annonçait la bonne nouvelle du Royaume de Dieu et du nom de Jésus-Christ, hommes et femmes se firent baptiser. Simon lui-même crut, et, après avoir été baptisé, il ne quittait plus Philippe, et il voyait avec étonnement les miracles et les grands prodiges qui s’opéraient” (Actes 8:9-13). 
     Maintenant, lorsque la nouvelle parvint à Jérusalem que le peuple de Samarie avait reçu la Parole de Dieu, les Apôtres envoyèrent Pierre et Jean. Verset 15-17 dit: “Ceux-ci, arrivés chez les Samaritains, prièrent pour eux, afin qu’ils reçoivent le Saint-Esprit. Car Il n’était encore descendu sur aucun d’eux; ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus. Alors Pierre et Jean leur imposèrent les mains, et ils reçurent le Saint-Esprit.” V.18-19 nous dit: “Lorsque Simon vit que le Saint Esprit était donné par l'imposition des mains des Apôtres, il leur offrit de l'argent, en disant: Accordez-moi aussi ce pouvoir, afin que celui à qui j'imposerai les mains reçoive le Saint Esprit.”
     Il est évident que ce magicien n’était pas né de nouveau. Bien qu'il fût baptisé d'eau comme les vrais croyants, l'intention de son cœur n’avait pas du tout changé mais était restée mauvaise; il était toujours esclave du péché. Il prit le sacrement du baptême malgré le fait qu’il n’était pas né de l’Esprit. Et puisque le baptême d'eau ne régénère point, il ne pouvait porter aucun fruit conforme à la repentance. Son goût persistant pour le mal exposa son hypocrisie; cela révéla la superficialité de sa foi, une foi qui était motivée par des raisons purement égoïstes (cf. v.19). 
     L'incapacité de Simon le magicien à produire du fruit confirme ainsi ce que dit le Seigneur Jésus dans Matthieu 7:18, “Un bon arbre ne peut pas porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits.” Un contraste entre le manque de fruit spirituel chez Simon et la production de fruit de façon instantanée par certains habitants d’Éphèse qui, comme Simon, étaient autrefois solidement établis dans les arts magiques, mais qui sont parvenus à la foi grâce au ministère de Paul, habilité par le Saint-Esprit, nous permet de comprendre clairement cette affirmation. Grâce aux signes et aux prodiges et à la prédication de la Parole, le nom du Seigneur Jésus était glorifié à Éphèse, et “Plusieurs de ceux qui avaient cru venaient confesser et déclarer ce qu’ils avaient fait. Et un certain nombre de ceux qui avaient exercé les arts magiques, ayant apporté leurs livres, les brûlèrent devant tout le monde: on en estima la valeur à cinquante mille pièces d’argent” (Actes 19:18-19).
     Un cœur qui est le siège de l’iniquité ne peut pas produire de bons fruits. Il faut la circoncision du cœur de l’homme et son élagage par le Saint-Esprit pour qu’il puisse produire le fruit de la justice. La véritable identité d’une personne se reconnaissant à son fruit, le genre de fruit que Simon portait révéla ainsi aux Apôtres qu'il était un mauvais arbre, un arbre qui n'avait pas subi la circoncision divine et l'élagage par l'Esprit de vérité. Et en réponse à sa demande sordide (cf. v.19), l’Apôtre Pierre lui dit alors: “Que ton argent périsse avec toi, puisque tu as cru que le don de Dieu s'acquérait à prix d'argent! Il n'y a pour toi ni part ni lot dans cette affaire, car ton cœur n'est pas droit devant Dieu. Repens-toi donc de ta méchanceté, et prie le Seigneur pour que la pensée de ton cœur te soit pardonnée, s'il est possible; car je vois que tu es dans un fiel amer et dans les liens de l'iniquité” (Verset 20-23).
     Toute personne qui reçoit le baptême d'eau sans être régénérée par le Saint-Esprit œuvre au péril de son âme. Il convient cependant de noter que, étant donné que le baptême d'eau est une condition pour être membre de l’église dans de nombreuses congrégations, certains hommes de la chair qui ont le coeur exercé à la perversité passent par le baptême d’eau pour accéder à la bergerie et avoir l'opportunité de se déplacer furtivement parmi les brebis, accomplissant les oeuvres de leur père le diable. En d’autres termes, le baptême d’eau est devenu un moyen par lequel certains loups dissimulent leur identité et se faufilent dans l’église pour provoquer des dissensions et des divisions parmi les brebis. 
     Le diable est un maître de la zizanie qui aime créer des conflits entre les enfants de Dieu, et il le fait par l’intermédiaire de ses propres enfants. Cela explique pourquoi il y a aujourd’hui un nombre croissant d’hommes et de femmes de chair qui occupent les bancs de l’église ou se tiennent en chaire. Comme Simon le magicien qui s'était fait baptiser d’eau alors qu’il était toujours “rempli d’amertume et prisonnier du mal” (Actes 8:23), ils participent au sacrement du baptême uniquement à des fins mauvaises. 
     Cependant, leur présence dans l'église n'échappe pas à la souveraineté de l’Eternel: Il l’a prédéterminé. D’ailleurs, Il ne désire pas les évincer maintenant, mais les laisser jusqu’au jour de la moisson, comme Il nous l’explique clairement à travers la Parabole du blé et de l'ivraie. Selon cette parable, ces individus sont des ivraies semées parmi le blé par leur père le diable (cf. Matthieu 13:25). Dans d’autres passages de la Bible, ces fils de la désobéissance sont nommés des buissons épineux, des chèvres vêtues comme des brebis, des loups féroces qui désirent dévorer les brebis. Mais à son retour, le Roi de gloire dira “aux moissonneurs: Arrachez d'abord la mauvaise herbe et liez-la en gerbes pour la brûler, mais amassez le blé dans mon grenier” (v.30). Le Christ abattra et jettera au feu tout arbre qui ne porte pas de bons fruits (cf. Matthieu 7:19); Il exposera l’hypocrisie des chèvres et les séparera de ses brebis; Il mettra fin aux réjouissances et à la méchanceté des loups et les jettera dans le feu éternel de la géhenne. Le Grand Berger connaît ses brebis: Il les a choisies, les a rachetées avec son sang précieux, et par sa résurrection d'entre les morts, elles sont “[nées] de nouveau, non pas d’une semence corruptible, mais d’une semence incorruptible, grâce à la Parole vivante et permanente de Dieu” (1 Pierre 1:23), étant baptisées par le Saint-Esprit d’amour. 
Qu'est-ce que le Baptême du Saint-Esprit
     Le baptême du Saint-Esprit est l'acte par lequel le Saint-Esprit, à la naissance du salut, unit les élus de Dieu au corps du Christ en prenant résidence en eux et les rend apte à grandir spirituellement et à persévérer dans la foi. Par cet acte souverain et surnaturel de Dieu, le Saint-Esprit nous fait passer de la mort spirituelle à la vie dans l’Esprit et produit en nous la repentance et la foi en Jésus-Christ le Fils de Dieu. Ce qui signifie que notre baptême par le Saint-Esprit et la régénération de notre cœur se produisent simultanément. En d’autres termes, dès que le Saint-Esprit prend résidence en nous, nous devenons une nouvelle création; l’Esprit nous fait naître en Christ et nous scelle dans la famille de Dieu. Nous sommes donc nés de l'Esprit à travers notre baptême par l'Esprit du Christ, et nous recevons le don du salut au moment même où le Christ nous baptise de son Esprit. 
     Le baptême du Saint-Esprit est la marque d'un vrai chrétien, la preuve qu'une personne est une nouvelle création. Il n’y a pas de nouvelle création, il n’y a pas de nouvelle naissance en dehors du baptême du Saint-Esprit. L'Esprit de Dieu nous régénère par l'intermédiaire de la Parole de Dieu – comme le déclare notre Seigneur Jésus dans Jean 6:63,  “C'est l'Esprit qui donne la vie; la chair n'est d'aucune aide. Les paroles que Je vous ai dites sont esprit et vie.” Par conséquent, ceux rejettent la Parole de Dieu demeurent spirituellement morts; ils ne peuvent pas connaître la nouvelle naissance et sont donc condamnés à la destruction éternelle – comme le Seigneur Jésus le déclare dans Jean 3:5,  “si quelqu'un ne naît d'eau et de l'Esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu.” 
Qui peut Baptiser du Saint-Esprit
     Le baptême du Saint-Esprit a lieu lors de la conversion et précède le baptême d'eau. Et Dieu seul a la prérogative, l'autorité et le pouvoir de baptiser les gens du Saint-Esprit. En tant qu’Auteur de la vie, Dieu régénère ceux qu’Il ​​a prédestinés à l'adoption en les baptisant de Son Esprit. Par le baptême de l'Esprit, ils reçoivent une nouvelle nature (la nature divine), et cette nouvelle nature est attestée par leur repentance et foi en Jésus-Christ le Fils de Dieu. Ce qui signifie que la régénération précède la foi. Et la foi est un don de Dieu implanté dans le cœur de ses élus au moment de leur régénération. Ceci dit, l’Eternel nous baptise du Saint-Esprit, nous conduit à la repentance et nous donne la foi pour croire en Lui, et Il nous scelle dans son amour éternel. 
     Personne d'autre que Dieu ne baptise de l'Esprit – le Saint-Esprit vient du ciel. Par exemple, lorsque Pierre prêchait la Bonne Nouvelle à Corneille, à sa famille et à ses amis intimes, il est écrit dans Actes 10:44, “Pendant que Pierre parlait encore, le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient son message.” Verset 48a dit: “Et il leur ordonna de se faire baptiser au nom du Seigneur.” Ainsi, par l'intermédiaire de la Parole de Dieu prêchée par Pierre, le Saint-Esprit a régénéré ces hommes et ils ont commencé à parler en langues et à exalter Dieu (cf. v.46). Et Pierre, témoin de leur conversion, ordonna qu'ils soient baptisés d'eau.
     Il y a aujourd’hui de nombreux faux prédicateurs et soi-disant prophètes et apôtres  qui méprisent l’Esprit de grâce en prétendant détenir le pouvoir de baptiser de l’Esprit – une prérogative qui appartient exclusivement à Dieu. Ce sont des enfants du diable, ennemis de toute justice, pleins de toute sorte de ruse et de méchanceté, consacrés à l'œuvre de leur père le diable. Ils imposent leurs mains aux gens et les font entrer en transe, puis attribuent fallacieusement leurs stratagèmes sataniques au Saint-Esprit. Le Saint-Esprit n’est pas une force dont l’homme peut utiliser ou manipuler à sa guise, Il n’est pas non plus un être violent qui renverse les gens. Le Saint-Esprit est la troisième Personne du Dieu Trinitaire: Il est d’une même essence que le Père et le Fils, et égal à Eux en caractère. Il est Dieu et donc souverain. De plus, le Saint-Esprit est si tendre que lorsqu’Il descendit sur le Fils de Dieu lors de son baptême, Il avait l’apparence d’une colombe.
     L’activité de ces soi-disant faiseurs de miracles est donc un blasphème contre le Saint-Esprit. Car le baptême du Saint-Esprit est une prérogative exclusive du Christ. Personne d'autre que le Christ n'a l'autorité et le pouvoir de baptiser du Saint-Esprit. Dans Jean 1:32-34, Jean-Baptiste affirme l'autorité exclusive du Christ à baptiser du Saint-Esprit lorsqu’il donne ce témoignage: “J'ai vu l'Esprit descendre du ciel comme une colombe et s'arrêter sur Lui. Je ne le connaissais pas, mais Celui qui m'a envoyé baptiser d'eau m'a dit: ‘Celui sur qui tu verras l'Esprit descendre et s'arrêter, c'est Lui qui baptise du Saint-Esprit.’ Et moi, j'ai vu et j'atteste qu'Il est le Fils de Dieu.”
     Dans l’Ancien Testament, le Seigneur a promis de conclure une nouvelle alliance avec son peuple, non pas comme l’alliance qu’Il avait conclue autrefois avec leurs pères et à laquelle ils étaient infidèles, mais une alliance qu’ils ne violeraient pas; car Dieu Lui-même y veillera: le respect de cette nouvelle alliance par le peuple de Dieu se ferait grâce à la circoncision de leur cœur par le Seigneur. Par le baptême du Saint-Esprit, Dieu mettrait fin à la dureté de leur cœur et les ferait marcher selon ses préceptes. Par ailleurs, selon son amour constant, Dieu promit qu’Il pardonnerait leurs iniquités et annulerait leur culpabilité. Jérémie 31:31-34 dit: “Voici que les jours viennent, déclare l'Eternel, où Je conclurai avec la communauté d'Israël et la communauté de Juda une alliance nouvelle. Elle ne sera pas comme l’alliance que J’ai conclue avec leurs ancêtres le jour où Je les ai pris par la main pour les faire sortir d'Egypte. Eux, ils ont violé mon alliance, alors que Moi, J’étais leur Maître, déclare l'Eternel. Mais voici l'alliance que Je ferai avec la communauté d'Israël après ces jours-là, déclare l'Eternel: Je mettrai ma loi à l’intérieur d'eux, Je l'écrirai dans leur cœur, Je serai leur Dieu et ils seront mon peuple. Personne n'enseignera plus son prochain ni son frère en disant: “Vous devez connaître l'Eternel!” car tous Me connaîtront, depuis le plus petit jusqu'au plus grand d’entre eux, déclare l'Eternel. En effet, Je pardonnerai leur faute et Je ne Me souviendrai plus de leur péché.”
     Ézéchiel 11:17-20 nous donne une promesse parallèle à celle faite par Dieu dans Jérémie. On y lit: “Voici ce que dit le Seigneur, l'Eternel: Je vous rassemblerai du milieu des peuples, Je vous réunirai des pays où vous êtes éparpillés et Je vous donnerai le territoire d'Israël.’” C'est là qu'ils iront, et ils en retireront toutes les monstruosités et toutes les pratiques abominables. Je leur donnerai un seul cœur et Je mettrai en eux un esprit nouveau. Je retirerai de leur corps le cœur de pierre et Je leur donnerai un cœur de chair. Ainsi ils pourront suivre mes prescriptions, garder et respecter mes règles. Alors ils seront mon peuple et Je serai leur Dieu.”
     La promesse faite par Dieu dans l’Ancien Testament de circoncire le cœur des hommes et d'ôter leurs péchés ne se limite pas au peuple d’Israël mais s’étend aussi à ceux qui sont exclus de l’alliance mosaïque. Ainsi  déclare le Seigneur dans Joël 2:28-32, “Je répandrai mon Esprit sur toute chair; vos fils et vos filles prophétiseront, vos vieillards auront des songes, et vos jeunes gens des visions. Même sur les serviteurs et sur les servantes, dans ces jours-là, Je répandrai mon Esprit. Je ferai paraître des prodiges dans les cieux et sur la terre, du sang, du feu, et des colonnes de fumée; le soleil se changera en ténèbres, et la lune en sang, avant l’arrivée du jour de l’Eternel, de ce jour grand et terrible. Alors quiconque invoquera le nom de l’Eternel sera sauvé; le salut sera sur la montagne de Sion et à Jérusalem, comme a dit l’Eternel, et parmi les réchappés que l’Eternel appellera.” Dans Ésaïe 44:3-5, le Seigneur déclare: “En effet, Je verserai de l’eau sur la terre qui a soif et des ruisseaux sur le terrain sec; Je déverserai mon Esprit sur ta descendance et ma bénédiction sur tes rejetons. Ils pousseront au milieu de l'herbe comme les saules près des cours d'eau. L’un dira: “J’appartiens à l'Eternel”, l’autre voudra porter le nom de Jacob, un autre écrira sur sa main: “Propriété de l'Eternel!” et prendra avec fierté le nom d'Israël.”
     Avant sa crucifixion, suivie de sa résurrection et de son ascension vers la gloire, le Seigneur Jésus a promis à ses disciples la venue du Saint-Esprit, en disant: “Et Moi, Je prierai le Père, et Il vous donnera un autre Consolateur, afin qu’Il demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne Le voit point et ne Le connaît point; mais vous, vous Le connaissez, car Il demeure avec vous, et Il sera en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins, Je viendrai à vous. Encore un peu de temps, et le monde ne Me verra plus; mais vous, vous Me verrez, car Je vis, et vous vivrez aussi. En ce jour-là, vous connaîtrez que Je suis en mon Père, que vous êtes en Moi, et que Je suis en vous” (Jean 14:16-20). Durant son ministère sur terre, le Christ était physiquement avec ses disciples et serait en eux à la venue de l'Esprit de promesse. Car l'Esprit est l'Esprit du Christ, envoyé par le Christ pour rendre témoignage du Christ – comme le Christ Lui-même le dit dans Jean 15:26, “Quand sera venu le Consolateur, que Je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité, qui vient du Père, Il rendra témoignage de Moi.” 
     Le jour de la Pentecôte, le Seigneur a tenu la promesse qu'Il avait faite à ses disciples – “Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit et se mirent à parler en d'autres langues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer” (Actes 2:4). C'était la première fois que le Saint-Esprit descendit sur plusieurs disciples à la fois, environ 120 croyants juifs qui étaient tous ensemble dans le même lieu. Cet événement primordial, qui a marqué la transition d’Israël à l’Église, est une expression du dessein de Dieu visant à assurer la fidélité de son peuple à la nouvelle alliance qu’Il a conclue avec eux, alliance scellée avec le sang précieux de son propre Fils. Cela était suivi par des expériences similaires impliquant des croyants Samaritains et Gentils. Dans Actes 8, les Samaritains qui crurent à la Parole de Dieu proclamée par Philippe reçurent aussi le Saint-Esprit lorsque Pierre et Jean – envoyés de Jérusalem par leurs confrères Apôtres lorsqu'ils apprirent que la Samarie avait reçu la Parole de Dieu – leur imposèrent les mains après avoir offert une prière à Dieu. Dans Actes 10, le Seigneur baptisa de son Esprit Corneille, sa famille et amis proches – tous des Gentils – quand Pierre leur prêchait la Parole de Dieu. Tous ces événements constituent un accomplissement partiel de la prophétie de Joël. Car la prophétie de Joël s’accomplira complètement au retour du Christ, lorsqu’Il viendra établir son Règne millénaire.
     Le Seigneur est le pilier et la solide fondation de son Église. Il a chargé ses disciples de faire des disciples par la prédication et l'enseignement de sa parole et de les baptiser d'eau. Mais personne d’autre que le Christ Lui-même n’a la prérogative, le pouvoir et l’autorité de sceller les pécheurs dans la famille de Dieu. Le Seigneur est Celui qui baptise les pécheurs dans son corps; Il baptise les pécheurs de son Esprit selon son plan défini et les richesses de sa grâce.
Qui Peut Recevoir l'Esprit du Christ
     Contrairement au baptême d’eau, auquel presque tout le monde peut accéder, le baptême du Saint-Esprit est exclusivement réservé aux élus de Dieu. Il est administré par Dieu à ceux qu'Il a choisis dans l'éternité passée en héritage à son Fils, selon les richesses de sa grâce. Avant la création du monde, Dieu choisit de nombreux hommes et femmes comme présent d’amour pour son Fils. Mais tous, comme le reste de l’humanité, étaient privés de la gloire de Dieu à cause de leur asservissement au péché. Mais dans la plénitude de son amour pour eux, Dieu planifia leur rédemption. Et lorsque vint le temps fixé par Dieu pour les racheter, le Fils se fit chair et vint au monde, étant envoyé par le Père. Le Fils vécut et mourut alors comme leur substitut, annulant ainsi leur culpabilité et les délivrant du péché, de la mort, de Satan et de la colère divine. Après sa résurrection d’entre les morts et son ascension vers la gloire, où Il siège maintenant à la droite du Père, le Fils envoya le Saint-Esprit pour leur insuffler la vie.
     Le baptême du Saint-Esprit est un joyau précieux dont le Christ Seigneur pare les âmes de ceux qui Lui appartiennent; c'est un présent du Bien-aimé de Dieu à son épouse l'Église. Le Christ répand son Esprit sur ceux qui Lui ont été donnés par le Père et pour lesquels Il est mort. Par l’effusion de son Esprit, le Christ donne un esprit nouveau et un cœur nouveau à ses élus et les rend tous participants de la nature divine et membres d'un seul corps (le corps du Christ), les consacrant ainsi à Lui-même, le Seigneur leur Dieu. Ainsi, l'Apôtre Paul écrit dans 1 Corinthiens 12:13, “Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d’un seul Esprit.” 
     Le Dieu Trinitaire oeuvre dans l’unité parfaite, l’harmonie et l’amour, et avec une grande ferveur, condescendance et transcendance pour accomplir notre salut – selon ce qui est écrit, “Ceux qu’Il a connus d’avance, Il les a aussi prédestinés à être semblables à l’image de son Fils, afin que son Fils soit le Premier-né de beaucoup de frères. Et ceux qu’Il a prédestinés, Il les a aussi appelés; et ceux qu’Il a appelés, Il les a aussi justifiés; et ceux qu’Il a justifiés, Il les a aussi glorifiés” (Romains 8:29-30). Dans l’éternité passée, Dieu a choisi d’accorder son amour à certains hommes et femmes et d’en faire un peuple à Lui. Il les attire à Lui, établit une relation intime avec eux et les conforme à l'image de son propre Fils. Et par le moyen de la justice du Fils, qui leur est gracieusement imputée, ils obtiennent le pardon de la culpabilité et de la pénalité du péché et sont traités par Dieu comme justes. Maintenant, le jour vient où Dieu les glorifiera tous.
Pourquoi le Baptême de l'Esprit est-il si important
     Lorsque le Seigneur approchait la fin de son ministère sur terre, Il dit à ses disciples dans Jean 16:5, “Maintenant Je M'en vais vers Celui qui M'a envoyé”, faisant référence à son ascension vers le Père qui L'a envoyé, ce qui se passa après sa crucifixion et sa résurrection d'entre les morts. Puis, au v.7, Il leur dit: “Cependant, Je vous dis la vérité: il vaut mieux pour vous que Je M'en aille. En effet, si Je ne M'en vais pas, le Consolateur ne viendra pas vers vous; mais, si Je M'en vais, Je vous L'enverrai.” Cette déclaration sortie de la bouche même de notre Seigneur souligne le caractère indispensable de son ascension vers la gloire: dans son incarnation, le Christ a subi l'humiliation – “Il s’est humilié Lui-même en faisant preuve d’obéissance jusqu'à la mort, même la mort sur la croix” (Philippiens 2:8). Après avoir terminé l'œuvre que le Père Lui avait confiée, il était donc nécessaire qu'Il retourne à la gloire qu'Il partageait avec le Père et le Saint-Esprit depuis avant la création du monde jusqu'à son incarnation. En d’autres termes, il était essentiel que le Christ soit glorifié; car c'est seulement à ce moment-là qu'Il pouvait envoyer le Saint-Esprit appliquer l'œuvre que le Christ avait accomplie à ceux pour qui Il était mort. Pendant son séjour sur terre, le Christ demeurait avec ses disciples et serait en eux après son ascension vers la gloire et la venue de l'Esprit de Vérité (cf. Jean 14 : 16-17) pour achever l’œuvre glorieuse qu'Il a commencée en eux.
     Le baptême du Saint-Esprit est ce qui définit l'identité des élus de Dieu. C’est le baptême de la régénération, la marque de la propriété du Christ sur ceux que Dieu, avant la création du monde, a prédestinés à l’adoption comme fils. Sans le baptême du Saint-Esprit, nous restons spirituellement morts, séparés de Dieu et hostiles à son égard. Dans notre état naturel, nous ne craignons pas du tout Dieu ni ne cherchons à Lui plaire, mais plutôt à plaire à notre chair; car nous avons une inclination poussée pour les passions immorales, et sommes contrôlés par Satan et retenus par l’aiguillon de la mort. Par le baptême de la régénération aussi appelé baptême spirituel, l’Esprit de l’Eternel prend résidence en nous et à ce moment-la nous ressuscite de la mort spirituelle; Il nous fait participants de la nature divine, nous accorde le don gratuit de la foi en Christ le Rédempteur et nous unit à la famille de Dieu. L’Esprit du Christ brise nos liens de corruption et nous libère de la domination de Satan en nous donnant un esprit nouveau et un nouveau cœur rempli de désirs vertueux, de révérence et d'amour pour Dieu et les choses de Dieu. Il induit notre cœur à magnifier le Seigneur notre Sauveur, et notre esprit à se réjouir de la gloire de sa grâce. Car en raison de notre nouvelle naissance, l’inimitié est remplacée par l’amour. “Parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné” (Romans 5:5). Par conséquent, nous vénérons l’Eternel notre Dieu et nous réjouissons en Lui. 
     Le baptême du Saint-Esprit est ce qui scelle notre union avec le Christ. C'est en fait ce qui fait de nous des chrétiens – selon ce qui est écrit: “Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne Lui appartient pas” (Romains 8:9). L'Esprit nous vivifie et nous donne l’habilité de réaliser toutes les bonnes œuvres et de persévérer dans la foi. La résidence du Saint-Esprit en nous est ce qui nous distingue du reste de l’humanité, c’est-à-dire ceux qui adhèrent à la religion de ce monde, du système de mal contrôlé par Satan, et ceux qui professent la foi en Christ mais ne sont pas nés de l’Esprit. Ceux-là sont séparés de Dieu; car ils sont de la chair – “Ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu” (Romains 8:8). Car “Ceux, en effet, qui vivent selon la chair s’affectionnent aux choses de la chair” (v.5a), et “l’affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu’elle ne le peut même pas” (v.7). Quiconque n’a pas l’Esprit du Christ, même s’il prétend être chrétien, n’appartient pas au Christ et ne peut donc pas entrer dans son Royaume. Car “si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu” (Jean 3:5). 
     Pour entrer dans le Royaume du Christ, nous devons être baptisés par son Esprit. Car c’est par le baptême du Saint-Esprit que les pécheurs sont régénérés et amenés à se repentir et à croire en Christ. Et c’est par la repentance et la foi que le pardon des péchés nous est gracieusement accordé par Dieu à travers la personne et l’œuvre de Son Fils Jésus-Christ – “En Lui nous avons la rédemption par son sang, le pardon des péchés, selon la richesse de sa grâce” (Éphésiens 1:7). Non seulement nous sommes incapables, à cause de notre nature corrompue, de vivre conformément au standard de sainteté parfaite que Dieu a fixé, mais aussi nous sommes incapables de satisfaire la juste exigence de la justice de Dieu; car nous sommes incapables d’apaiser sa colère que nous avons attisée par nos transgressions innombrables – selon ce qui est écrit: “sans effusion de sang il n’y a pas de pardon” (Hébreux 9:22). De plus, le sang des animaux ne peut pas expier nos péchés (cf. Hébreux 10:4), pas plus qu’un sang humain souillé. Seul le sang du Christ, l’Agneau parfait de Dieu, peut expier nos péchés. Sa justice nous est imputée gracieusement par le moyen de la foi implantée dans notre cœur par son Esprit lors de notre nouvelle naissance, et grâce à cette foi, qui n’est qu’un don de Dieu, nous sommes sauvés et recevons ainsi l’accès au Royaume de Dieu. 
     L'Esprit de Dieu non seulement nous régénère et nous scelle éternellement dans l’amour de Dieu, mais aussi Il nous sanctifie. Il nous purifie progressivement pour nous conformer à l'image de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. L’Esprit du Seigneur infuse dans nos cœurs la haine du péché, nous remplit de révérence pour l’Eternel et nous amène à rechercher la sainteté. Il travaille en nous pour dompter les passions immorales de la chair et nous amène à obéir à la loi de Dieu et à nous soumettre à son règne souverain. Sans l'Esprit de grâce, nous ne pouvons pas vaincre la méchanceté de la chair. Car par nature, nos cœurs sont inclinés vers les désirs de la chair, et nous ne possédons pas en nous-mêmes la force pour vaincre ces désirs et nous n'avons pas non plus par nature la volonté de les vaincre. Comme déjà cité, “C'est l'Esprit qui vivifie; la chair ne sert de rien.” La chair, c'est-à-dire notre pécheresse, est constamment en guerre contre les choses de Dieu. L’Esprit rend également témoignage du Christ (cf. John 15:26), et nous enseigne tout ce que nous devons savoir sur Dieu. “L’Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu’il convient de demander dans nos prières. Mais l’Esprit Lui-même intercède par des soupirs inexprimables” (Romains 8:26). Par ailleurs, l'Esprit de l’Eternel nous convainc de nos péchés, non seulement lors de notre nouvelle naissance, mais aussi quotidiennement et nous conduit à la repentance. 
     Le baptême du Saint-Esprit est la purification du cœur dont parle le Dieu Souverain, l’Eternel, dans Ézéchiel 36:25-27 – “Je répandrai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés; Je vous purifierai de toutes vos souillures et de toutes vos idoles. Je vous donnerai un cœur nouveau, et Je mettrai en vous un esprit nouveau; J'ôterai de votre corps le cœur de pierre, et Je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai mon Esprit en vous, et Je ferai en sorte que vous suiviez mes ordonnances, et que vous observiez et pratiquiez mes lois.” Il faut cependant noter que bien que le Seigneur utilise le mot ‘eau’ dans ce verset, Il ne fait pas du tout référence au baptême d'eau ou à l’eau dans son sens littéral mais plutôt à l’eau vive, utilisée comme symbole du don de l'Esprit de Dieu à son peuple pour leur purification intérieure, pour la circoncision de leurs cœurs – tout comme dans Jean 7:38, le Seigneur dit aussi: “Celui qui croit en Moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l'Écriture”, faisant référence au Saint-Esprit (cf. v.39). Dans le même ordre d'idées, lorsque l’Apôtre Pierre parle du baptême qui sauve dans 1 Pierre 3:21, il précise qu'il ne parle pas de “la purification des souillures du corps”. 
     Il est essentiel que le Seigneur nous baptise de son Esprit afin de changer l’inclination de notre cœur; car dans notre condition naturelle “les pensées de [notre] cœur se [portent] constamment et uniquement vers le mal” (Genèse 6:5). Et nous n’avons ni la volonté ni le pouvoir de nous délivrer de cette emprise. Ainsi, pour nous faire comprendre notre incapacité à nous détourner du mal et à l’absence totale de notre volonté à faire le bien, l’Eternel pose cette question rhétorique par la bouche de son prophète dans Jérémie 13:23, “Un Ethiopien peut-il changer sa peau, et un léopard ses taches? De même, pourriez-vous faire le bien, vous qui êtes accoutumés à faire le mal?”. Nous ne pouvons pas changer notre nature pécheresse; car nous sommes par nature esclaves du péché, destinés à l'enfer, séparés de Dieu par notre iniquité. Nous méprisons la souveraineté de l’Eternel et vilipendons sa Parole parce qu’elle expose notre nudité et notre méchanceté. Pour que l’homme se détourne de ses péchés et croit en Christ, il doit d’abord subir une opération chirurgicale radicale de la tête et du cœur; Dieu Lui-même doit d’abord lui donner un nouveau cœur et un esprit nouveau. Sinon, il ne comprendra jamais le caractère cruel et mortel du péché, ni ne reconnaîtra sa pauvreté spirituelle et son besoin du Christ, et il ne se confiera pas non plus à Lui pour le salut. Car il est aveugle à la Vérité et mort aux choses de l’Esprit. Par le baptême du Saint-Esprit, Dieu nous convainc de notre péché, du jugement à venir et de notre besoin du Christ, et nous permet de nous tourner vers Lui dans la repentance et la foi, d’accepter sa Parole et de nous soumettre à sa souveraineté.
     Il n’y a pas de véritable repentance et foi sans la vivification de l'âme par le Saint-Esprit. Par conséquent, un homme sans l’Esprit du Christ demeure en inimitié avec Dieu et ne peut pas se soumettre à Dieu. Même s’il passe l’éternité exposé à la prédication de l’Évangile, il ne pourra jamais recevoir la Parole de Dieu; car, étant dominé par ses désirs lubriques et retenu captif par Satan, il hait Dieu de toutes ses facultés. Par exemple, le jour de la Pentecôte il y avait une grande foule lorsque Pierre prêchait l'Évangile dans Actes 2; environ trois mille personnes crurent à son message et furent baptisées. C'étaient ceux dont le cœur était instantanément vivifié par le Saint-Esprit au moment où le message de la croix était proclamé par Pierre. L'Esprit de Dieu mit fin à leur aveuglement et ouvrit leur cœur à la foi par le moyen de la Parole de vie prêchée par Pierre. Ces personnes reçurent par la suite le baptême d'eau pour témoigner de cette transformation intérieure initialement accomplie par le Saint-Esprit. 
     Sans l’œuvre puissante et transformatrice de l’Esprit de Dieu, aucun de ces hommes ne se serait tourné vers le Christ. Et c’est ce que nous voyons quelques chapitres après. Contrairement à ce qui s'est passé dans Actes 2 lors de la prédication de Pierre, où Dieu a ajouté environ trois mille âmes à son Église, Actes 6 et 7 nous dressent un tableau saisissant de la callosité du cœur de l'homme et de son aveuglement total et hostilité envers les choses de Dieu. Par des signes et des prodiges, Étienne rendait témoignage au Christ ressuscité. Mais il se heurta à l’opposition de certains groupes religieux qui réagirent à sa prédication avec hostilité, car ils étaient tous aveugles et spirituellement morts. Selon Actes 6:8-10, “Etienne, plein de foi et de puissance, accomplissait des prodiges et de grands signes miraculeux parmi le peuple. Quelques membres de la synagogue appelée “synagogue des affranchis”, des Cyrénéens, des Alexandrins et des Juifs de Cilicie et d'Asie se mirent à discuter avec lui; mais ils ne pouvaient pas résister à la sagesse et à l'Esprit qui inspiraient ses paroles.”  Par conséquent, ils conspirèrent et soudoyèrent secrètement certains hommes qui accusèrent faussement Étienne de blasphème contre Dieu et Moïse, ameutant ainsi le peuple et les chefs religieux juifs qui se jetèrent sur Étienne, le saisirent et l'emmenèrent devant le concile. Et là “ils présentèrent de faux témoins” contre lui (cf. v. 11-14).
     Cependant, la conspiration du peuple et de leurs chefs religieux ne dissuada point Etienne, mais plein de courage il présenta devant le concile une défense irréfutable et détaillée de la foi chrétienne à partir de l'Ancien Testament et termina son message par un acte d'accusation contre les dirigeants juifs qu'il condamna pour avoir rejeté le Christ. Actes 7:54 nous dit, “En entendant ces paroles, ils étaient furieux dans leur cœur, et ils grinçaient des dents contre lui.” V.55-58, “Mais Etienne, rempli du Saint-Esprit, fixa les regards vers le ciel et vit la gloire de Dieu et Jésus debout à la droite de Dieu. Il dit: “Je vois le ciel ouvert et le Fils de l'homme debout à la droite de Dieu.” Ils poussèrent alors de grands cris en se bouchant les oreilles, se précipitèrent tous ensemble sur lui, le traînèrent à l’extérieur de la ville et se mirent à le lapider. Les témoins avaient déposé leurs vêtements aux pieds d'un jeune homme appelé Saul.” 
     Personne à travers les âges ni aujourd'hui n'a pu se tourner vers le Christ, et personne ne se tournera jamais vers le Christ, sans être attiré à Lui par l’Esprit de grâce. Car la foi salvatrice ne nous est pas inhérente; c’est un don de Dieu implanté dans le cœur de l’homme par le Saint-Esprit à la naissance du salut. Et contrairement aux religions de ce monde qui sont créées par l’homme, centrées sur l’homme et qui offrent le salut par les œuvres, le christianisme est une religion créée par Dieu, centrée sur Dieu et fondée sur la foi – selon ce qui est écrit dans Hébreux 11:6, “Sans la foi, il est impossible d’être agréable à Dieu, car il faut que celui qui s'approche de Lui croie que Dieu existe et qu'Il récompense ceux qui Le cherchent.” 
     La foi est l'élément crucial de la restauration de notre relation avec Dieu. Aucun exploit ni cérémonie rituelle, aucune quantité de bonnes œuvres accomplies par l’homme ne peut assurer son entrée dans le Royaume de Dieu. La seule œuvre requise par Dieu c’est l’œuvre de la foi: nous devons “[croire] en Celui qu’Il ​​a envoyé” (Jean 6:29). Nous devons croire en la personne et en l’œuvre de Jésus-Christ le Fils de Dieu, afin d’être justifiés devant Dieu. Car Dieu a envoyé son Fils dans ce monde, et Il est mort pour nos péchés, afin que par Lui nous puissions être réconciliés avec Dieu. Grâce à la mort sacrificielle du Christ sur la croix, les exigences de la justice de Dieu ont été satisfaites pour tous ceux qui croiraient en Lui – comme le Seigneur le dit au v.40: “Quiconque voit le Fils et croit en Lui [a] la vie éternelle.” V.47, “En vérité, en vérité, Je vous le dis, celui qui croit en Moi a la vie éternelle.” En vertu de sa foi, celui-ci est considéré par Dieu comme juste; la colère de Dieu ne demeure plus sur lui. Car la justice du Christ lui est imputée comme un don sur la base de la foi.
     Le salut est un don de Dieu qu'Il accorde gracieusement selon le conseil de sa volonté à ceux qui ont foi en son Fils Jésus-Christ. Si quelqu’un s’accroche à autre chose que la justice de Dieu qui s’obtient par la foi en Christ, sa culpabilité demeure et la colère de Dieu s’abattra sur lui. “En effet, tous ceux qui dépendent des œuvres de la loi sont sous la malédiction, car il est écrit: Maudit soit tout homme qui ne reste pas fidèle à tout ce qui est écrit dans le livre de la loi pour le mettre en pratique. De plus, il est évident que personne n'est déclaré juste devant Dieu dans le cadre de la loi, puisqu'il est dit: Le juste vivra par la foi” (Galates 3:10-11). Romains 4:4-5 dit ceci: “Si quelqu'un accomplit quelque chose, le salaire est porté à son compte non comme une grâce, mais comme un dû. Par contre, si quelqu'un ne fait rien mais croit en Celui qui déclare juste l’impie, sa foi lui est comptée comme justice.”
     Aucune œuvre humaine ne peut engendrer la nouvelle naissance, pas plus que le baptême d’eau. Peut-être avez-vous reçu le baptême d’eau ou envisagez-vous de vous faire baptiser parce qu’on vous a dit que cela sauve. Je vous supplie, détournez-vous de cette hérésie, de peur que les ténèbres ne vous submergent et que la colère du Saint ne se déchaîne sur vous. Courez vers le Christ – le Dieu Juste qui pardonne les péchés et donne la vie aux pécheurs. Il donne le droit de devenir enfant de Dieu à quiconque croit en Lui (Jean 1:12). Je vous supplie donc de vous repentir de vos péchés aujourd'hui et de mettre votre confiance en Christ. Il enlèvera tous vos péchés, vous revêtira de son vêtement de paix, et vous serez justifié devant Dieu. Le Christ vous fera héritier de son Royaume. 
     Aujourd'hui c’est le jour du salut, le jour pour recevoir la grâce de l’Eternel, le seul Dispensateur de la grâce. Ne tardez pas, de peur qu'il ne soit trop tard pour vous. Car le jour de la colère vient, où le Roi de gloire reviendra pour juger le monde. Ce jour-là, Il baissera sa main miséricordieuse, et de sa bouche sortira une épée tranchante avec laquelle Il abattra ses ennemis. Il dira à tous ceux qui ne se sont pas tournés vers Lui dans la repentance et la foi: “J’ai appelé et vous M’avez résisté, J’ai tendu la main et personne n’y a prêté attention. Vous avez rejeté tous mes conseils et vous n’avez pas voulu de mes avertissements” (Proverbes 1:24-25), “Éloignez-vous de Moi, maudits, allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges” (Matthieu 25:41)! Psaumes 2:12 donne cet avertissement à tous: “Rendez hommage au Fils, de peur qu’Il ne s’irrite et que vous n’alliez à votre perte, car sa colère s’enflamme rapidement. Heureux tous ceux qui se confient en Lui!”
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homomenhommes · 7 months
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le baptême, c'est la goutte d'eau qui fait déborder la vie
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peaceinthestorm · 1 year
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François-Louis Français (1814-189, French) ~ Esquisse pour l'église de la Trinité, Le Baptême du Christ, 1877 
[Source: parismuseescollections.paris.fr]
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enjoypaitings · 2 years
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Felix Labisse (Félix Labisse) (French, 1905-1982) - Les malheurs de la guerre ou Le baptême du sang, 1942
https://en.wikipedia.org/wiki/Félix_Labisse
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pompadourpink · 1 year
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Fairytale #1 - Sleeping Beauty
Once upon a time lived a king and queen who were grieved, more grieved than words can tell, because they had no children. They tried the waters of every country, made vows and pilgrimages, and did everything that could be done, but without result. At last, however, the queen found that her wishes were fulfilled, and in due course, she gave birth to a daughter. A grand christening was held, and all the fairies that could be found in the realm (they numbered seven in all) were invited to be godmothers to the little princess. This was done so that by means of the gifts which each, in turn, would bestow upon her (in accordance with the fairy custom of those days) the princess might be endowed with every imaginable perfection. When the christening ceremony was over, all the company returned to the king's palace, where a great banquet was held in honour of the fairies. Places were laid for them in magnificent style, and before each was placed a solid gold casket containing a spoon, fork, and knife of fine gold, set with diamonds and rubies.
Il était une fois un Roi et une Reine, qui étaient si fâchés de n’avoir point d’enfants, si fâchés qu’on ne saurait dire. Ils allèrent à toutes les eaux du monde ; voeux, pèlerinages, menues dévotions, tout fut mis en oeuvre, et rien n’y faisait. Enfin pourtant la Reine devint grosse, et accoucha d’une fille : on fit un beau Baptême ; on donna pour Marraines à la petite Princesse toutes les Fées qu’on pût trouver dans le Pays (il s’en trouva sept), afin que chacune d’elles lui faisant un don, comme c’était la coutume des Fées en ce temps-là, la Princesse eût par ce moyen toutes les perfections imaginables. Après les cérémonies du Baptême toute la compagnie revint au Palais du Roi, où il y avait un grand festin pour les Fées. On mit devant chacune d’elles un couvert magnifique, avec un étui d’or massif, où il y avait une cuiller une fourchette, et un couteau de fin or garni de diamants et de rubis.
But just as all were sitting down to table an aged fairy was seen to enter, whom no one had thought to invite -- the reason being that for more than fifty years she had never quitted the tower in which she lived, and people had supposed her to be dead or bewitched. By the king's orders a place was laid for her, but it was impossible to give her a golden casket like the others, for only seven had been made for the seven fairies. The old creature believed that she was intentionally slighted, and muttered threats between her teeth. She was overheard by one of the young fairies, who was seated nearby. The latter, guessing that some mischievous gift might be bestowed upon the little princess, hid behind the tapestry as soon as the company left the table. Her intention was to be the last to speak, and so to have the power of counteracting, as far as possible, any evil which the old fairy might do.
Mais comme chacun prenait sa place à table, on vit entrer une vieille Fée qu’on n’avait point priée parce qu’il y avait plus de cinquante ans qu’elle n’était sortie d’une Tour et qu’on la croyait morte, ou enchantée. Le Roi lui fit donner un couvert, mais il n’y eut pas moyen de lui donner un étui d’or massif, comme aux autres, parce que l’on n’en avait fait faire que sept pour les sept Fées. La vieille crut qu’on la méprisait, et grommela quelques menaces entre ses dents. Une des jeunes Fées qui se trouva auprès d’elle l’entendit, et jugeant qu’elle pourrait donner quelque fâcheux don à la petite Princesse, alla dès qu’on fut sorti de table se cacher derrière la tapisserie, afin de parler la dernière, et de pouvoir réparer autant qu’il lui serait possible le mal que la vieille aurait fait.
However, the fairies began to bestow their gifts upon the princess. The youngest ordained that she should be the most beautiful person in the world; the next, that she should have the temper of an angel; the third, that she should do everything with wonderful grace; the fourth, that she should dance to perfection; the fifth, that she should sing like a nightingale; and the sixth, that she should play every kind of music with the utmost skill. It was now the turn of the aged fairy. Shaking her head, in token of spite rather than of infirmity, she declared that the princess should prick her hand with a spindle, and die of it. A shudder ran through the company at this terrible gift. All eyes were filled with tears. But at this moment the young fairy stepped forth from behind the tapestry.
Cependant les Fées commencèrent à faire leurs dons à la Princesse. La plus jeune donna pour don qu’elle serait la plus belle personne du monde, celle d’après qu’elle aurait de l’esprit comme un Ange, la troisième qu’elle aurait une grâce admirable à tout ce qu’elle ferait, la quatrième qu’elle danserait parfaitement bien, la cinquième qu’elle chanterait comme un Rossignol, et la sixième qu’elle jouerait de toutes sortes d’instruments dans la dernière perfection. Le rang de la vieille Fée étant venu, elle dit, en branlant la tête encore plus de dépit que de vieillesse, que la Princesse se percerait la main d’un fuseau, et qu’elle en mourrait. Ce terrible don fit frémir toute la compagnie, et il n’y eut personne qui ne pleurât. Dans ce moment la jeune Fée sortit de derrière la tapisserie, et dit tout haut ces paroles :
"Take comfort, your Majesties," she cried in a loud voice. "Your daughter shall not die. My power, it is true, is not enough to undo all that my aged kinswoman has decreed. The princess will indeed prick her hand with a spindle. But instead of dying, she shall merely fall into a profound slumber that will last a hundred years. At the end of that time, a king's son shall come to awaken her."
— Rassurez-vous, Roi et Reine, votre fille n’en mourra pas ; il est vrai que je n’ai pas assez de puissance pour défaire entièrement ce que mon ancienne a fait. La Princesse se percera la main d’un fuseau ; mais au lieu d’en mourir elle tombera seulement dans un profond sommeil qui durera cent ans, au bout desquels le fils d’un Roi viendra la réveiller.
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The king, in an attempt to avert the unhappy doom pronounced by the old fairy, at once published an edict forbidding all persons, under pain of death, to use a spinning wheel or keep a spindle in the house. At the end of fifteen or sixteen years, the king and queen happened one day to be away, on pleasure bent. The princess was running about the castle, and going upstairs from room to room she came at length to a garret at the top of a tower, where an old serving woman sat alone with her distaff, spinning. This good woman had never heard speak of the king's proclamation forbidding the use of spinning wheels.
Le Roi, pour tâcher d’éviter le malheur annoncé par la vieille, fit publier aussitôt un édit, par lequel il défendait à toutes personnes de filer au fuseau, ni d’avoir des fuseaux chez soi sur peine de la vie. Au bout de quinze ou seize ans, le Roi et la Reine étant allés à une de leurs Maisons de plaisance, il arriva que la jeune Princesse courant un jour dans le Château, et montant de chambre en chambre, alla jusqu’au haut d’un donjon dans un petit galetas, où une bonne Vieille était seule à filer sa quenouille. Cette bonne femme n’avait point ouï parler des défenses que le Roi avait faites de filer au fuseau.
"What are you doing, my good woman?" asked the princess.
"I am spinning, my pretty child," replied the dame, not knowing who she was.
"Oh, what fun!" rejoined the princess. "How do you do it? Let me try and see if I can do it equally well."
— Que faites-vous là, ma bonne femme ? dit la Princesse.
— Je file, ma belle enfant, lui répondit la vieille qui ne la connaissait pas.
— Ah ! que cela est joli, reprit la Princesse, comment faites-vous ? donnez-moi que je voie si j’en ferais bien autant.
Partly because she was too hasty, partly because she was a little heedless, but also because the fairy decree had ordained it, no sooner had she seized the spindle than she pricked her hand and fell down in a swoon. In great alarm, the good dame cried out for help. People came running from every quarter to the princess. They threw water on her face, chafed her with their hands, and rubbed her temples with the royal essence of Hungary. But nothing would restore her. Then the king, who had been brought upstairs by the commotion, remembered the fairy prophecy. Feeling certain that what had happened was inevitable, since the fairies had decreed it, he gave orders that the princess should be placed in the finest apartment in the palace, upon a bed embroidered in gold and silver.
Elle n’eut pas plus tôt pris le fuseau, que comme elle était fort vive, un peu étourdie, et que d’ailleurs l’Arrêt des Fées l’ordonnait ainsi, elle s’en perça la main, et tomba évanouie. La bonne Vieille, bien embarrassée, crie au secours : on vient de tous côtés, on jette de l’eau au visage de la Princesse, on la délace, on lui frappe dans les mains, on lui frotte les tempes avec de l’eau de la reine de Hongrie, mais rien ne la faisait revenir. Alors, le Roi, qui était monté au bruit, se souvint de la prédiction des Fées, et jugeant bien qu’il fallait que cela arrivât, puisque les Fées l’avaient dit, fit mettre la Princesse dans le plus bel appartement du Palais, sur un lit en broderie d’or et d’argent.
You would have thought her an angel, so fair was she to behold. The trance had not taken away the lovely colour of her complexion. Her cheeks were delicately flushed, her lips like coral. Her eyes, indeed, were closed, but her gentle breathing could be heard, and it was therefore plain that she was not dead. The king commanded that she should be left to sleep in peace until the hour of her awakening should come. When the accident happened to the princess, the good fairy who had saved her life by condemning her to sleep a hundred years was in the kingdom of Mataquin, twelve thousand leagues away. She was instantly warned of it, however, by a little dwarf who had a pair of seven-league boots, which are boots that enable one to cover seven leagues in a single step.
On eût dit d’un Ange, tant elle était belle ; car son évanouissement n’avait pas ôté les couleurs vives de son teint : ses joues étaient incarnates, et ses lèvres comme du corail ; elle avait seulement les yeux fermés, mais on l’entendait respirer doucement, ce qui faisait voir qu’elle n’était pas morte. Le Roi ordonna qu’on la laissât dormir en repos, jusqu’à ce que son heure de se réveiller fût venue. La bonne Fée qui lui avait sauvé la vie, en la condamnant à dormir cent ans, était dans le Royaume de Mataquin, à douze mille lieues de là, lorsque l’accident arriva à la Princesse ; mais elle en fut avertie en un instant par un petit Nain, qui avait des bottes de sept lieues (c’était des bottes avec lesquelles on faisait sept lieues d’une seule enjambée).
The fairy set off at once, and within an hour her chariot of fire, drawn by dragons, was seen approaching. The king handed her down from her chariot, and she approved of all that he had done. But being gifted with great powers of foresight, she bethought herself that when the princess came to be awakened, she would be much distressed to find herself all alone in the old castle. And this is what she did.
La Fée partit aussitôt, et on la vit au bout d’une heure arriver dans un chariot tout de feu, traîné par des dragons. Le Roi lui alla présenter la main à la descente du chariot. Elle approuva tout ce qu’il avait fait ; mais comme elle était grandement prévoyante, elle pensa que quand la Princesse viendrait à se réveiller elle serait bien embarrassée toute seule dans ce vieux Château : voici ce qu’elle fit.
She touched with her wand everybody (except the king and queen) who was in the castle -- governesses, maids of honour, ladies-in-waiting, gentlemen, officers, stewards, cooks, scullions, errand boys, guards, porters, pages, footmen. She touched likewise all the horses in the stables, with their grooms, the big mastiffs in the courtyard, and little Puff, the pet dog of the princess, who was lying on the bed beside his mistress. The moment she had touched them they all fell asleep, to awaken only at the same moment as their mistress. Thus they would always be ready with their service whenever she should require it. The very spits before the fire, loaded with partridges and pheasants, subsided into slumber, and the fire as well.
Elle toucha de sa baguette tout ce qui était dans ce Château (hors le Roi et la Reine), Gouvernantes, Filles d’Honneur, Femmes de Chambre, Gentilshommes, Officiers, Maîtres d’Hôtel, Cuisiniers, Marmitons, Galopins, Gardes, Suisses, Pages, Valets de pied ; elle toucha aussi tous les chevaux qui étaient dans les Écuries, avec les Palefreniers, les gros mâtins de basse-cour et la petite Pouffe, petite chienne de la Princesse, qui était auprès d’elle sur son lit. Dès qu’elle les eut touchés, ils s’endormirent tous, pour ne se réveiller qu’en même temps que leur Maîtresse, afin d’être tout prêts à la servir quand elle en aurait besoin ; les broches mêmes qui étaient au feu toutes pleines de perdrix et de faisans s’endormirent, et le feu aussi.
All was done in a moment, for the fairies do not take long over their work. Then the king and queen kissed their dear child, without waking her, and left the castle. Proclamations were issued, forbidding any approach to it, but these warnings were not needed, for within a quarter of an hour there grew up all around the park so vast a quantity of trees big and small, with interlacing brambles and thorns, that neither man nor beast could penetrate them. The tops alone of the castle towers could be seen, and these only from a distance. Thus did the fairy's magic contrive that the princess, during all the time of her slumber, should have nought whatever to fear from prying eyes.
Tout cela se fit en un moment ; les Fées n’étaient pas longues à leur besogne. Alors le Roi et la Reine, après avoir baisé leur chère enfant sans qu’elle s’éveillât, sortirent du Château, et firent publier des défenses à qui que ce soit d’en approcher. Ces défenses n’étaient pas nécessaires, car il crût dans un quart d’heure tout autour du parc une si grande quantité de grands arbres et de petits, de ronces et d’épines entrelacées les unes dans les autres, que bête ni homme n’y aurait pu passer : en sorte qu’on ne voyait plus que le haut des Tours du Château, encore n’était-ce que de bien loin. On ne douta point que la Fée n’eût encore fait là un tour de son métier afin que la Princesse, pendant qu’elle dormirait, n’eût rien à craindre des Curieux.
At the end of a hundred years, the throne had passed to another family from that of the sleeping princess. One day the king's son chanced to go a-hunting that way, and seeing in the distance some towers in the midst of a large and dense forest, he asked what they were. His attendants told him in reply the various stories which they had heard. Some said there was an old castle haunted by ghosts, others that all the witches of the neighbourhood held their revels there. The favourite tale was that in the castle lived an ogre, who carried thither all the children whom he could catch. There he devoured them at his leisure, and since he was the only person who could force a passage through the wood nobody had been able to pursue him. While the prince was wondering what to believe, an old peasant took up the tale.
Au bout de cent ans, le Fils du Roi qui régnait alors, et qui était d’une autre famille que la Princesse endormie, étant allé à la chasse de ce côté-là, demanda ce que c’était que ces Tours qu’il voyait au-dessus d’un grand bois fort épais ; chacun lui répondit selon qu’il en avait ouï parler. Les uns disaient que c’était un vieux Château où il revenait des Esprits ; les autres que tous les Sorciers de la contrée y faisaient leur sabbat. La plus commune opinion était qu’un Ogre y demeurait, et que là il emportait tous les enfants qu’il pouvait attraper, pour les pouvoir manger à son aise, et sans qu’on le pût suivre, ayant seul le pouvoir de se faire un passage au travers du bois. Le Prince ne savait qu’en croire, lorsqu’un vieux Paysan prit la parole, et lui dit :
"Your Highness," said he, "more than fifty years ago I heard my father say that in this castle lies a princess, the most beautiful that has ever been seen. It is her doom to sleep there for a hundred years, and then to be awakened by a king's son, for whose coming she waits."
— Mon Prince, il y a plus de cinquante ans que j’ai ouï dire à mon père qu’il y avait dans ce Château une Princesse, la plus belle du monde ; qu’elle y devait dormir cent ans, et qu’elle serait réveillée par le fils d’un Roi, à qui elle était réservée.
This story fired the young prince. He jumped immediately to the conclusion that it was for him to see so gay an adventure through, and impelled alike by the wish for love and glory, he resolved to set about it on the spot. Hardly had he taken a step towards the wood when the tall trees, the brambles and the thorns, separated and made a path for him. He turned in the direction of the castle, and espied it at the end of a long avenue. This avenue he entered, and was surprised to notice that the trees closed up again as soon as he had passed, so that none of his people were able to follow him.
Le jeune Prince, à ce discours, se sentit tout de feu ; il crut sans balancer qu’il mettrait fin à une si belle aventure ; et poussé par l’amour et par la gloire, il résolut de voir sur-le-champ ce qui en était. À peine s’avança-t-il vers le bois, que tous ces grands arbres, ces ronces et ces épines s’écartèrent d’elles-mêmes pour le laisser passer : il marche vers le Château qu’il voyait au bout d’une grande avenue où il entra, et ce qui le surprit un peu, il vit que personne de ses gens ne l’avait pu suivre, parce que les arbres s’étaient rapprochés dès qu’il avait été passé.
A young and gallant prince is always brave, however; so he continued on his way, and presently reached a large forecourt. The sight that now met his gaze was enough to fill him with an icy fear. The silence of the place was dreadful, and death seemed all about him. The recumbent figures of men and animals had all the appearance of being lifeless, until he perceived by the pimply noses and ruddy faces of the porters, that they merely slept. It was plain, too, from their glasses, in which were still some dregs of wine, that they had fallen asleep while drinking. The prince made his way into a great courtyard, paved with marble, and mounting the staircase entered the guardroom. Here the guards were lined up on either side in two ranks, their muskets on their shoulders, snoring their hardest.
Il ne laissa pas de continuer son chemin : un Prince jeune et amoureux est toujours vaillant. Il entra dans une grande avant-cour où tout ce qu’il vit d’abord était capable de le glacer de crainte : c’était un silence affreux, l’image de la mort s’y présentait partout, et ce n’était que des corps étendus d’hommes et d’animaux, qui paraissaient morts. Il reconnut pourtant bien au nez bourgeonné et à la face vermeille des Suisses, qu’ils n’étaient qu’endormis, et leurs tasses où il y avait encore quelques gouttes de vin montraient assez qu’ils s’étaient endormis en buvant. Il passe une grande cour pavée de marbre, il monte l’escalier il entre dans la salle des Gardes qui étaient rangés en haie, la carabine sur l’épaule, et ronflants de leur mieux.
Through several apartments crowded with ladies and gentlemen in waiting, some seated, some standing, but all asleep, he pushed on, and so came at last to a chamber which was decked all over with gold. There he encountered the most beautiful sight he had ever seen. Reclining upon a bed, the curtains of which on every side were drawn back, was a princess of seemingly some fifteen or sixteen summers, whose radiant beauty had an almost unearthly luster. Trembling in his admiration he drew near and went on his knees beside her. At the same moment, the hour of disenchantment having come, the princess awoke, and bestowed upon him a look more tender than a first glance might seem to warrant.
Il traverse plusieurs chambres pleines de Gentilshommes et de Dames, dormant tous, les uns debout, les autres assis, il entre dans une chambre toute dorée, et il vit sur un lit, dont les rideaux étaient ouverts de tous côtés, le plus beau spectacle qu’il eût jamais vu : une Princesse qui paraissait avoir quinze ou seize ans, et dont l’éclat resplendissant avait quelque chose de lumineux et de divin. Il s’approcha en tremblant et en admirant, et se mit à genoux auprès d’elle. Alors comme la fin de l’enchantement était venue, la Princesse s’éveilla ; et le regardant avec des yeux plus tendres qu’une première vue ne semblait le permettre :
"Is it you, dear prince?" she said. "You have been long in coming!"
— Est-ce vous, mon Prince ? lui dit-elle, vous vous êtes bien fait attendre.
Charmed by these words, and especially by the manner in which they were said, the prince scarcely knew how to express his delight and gratification. He declared that he loved her better than he loved himself. His words were faltering, but they pleased the more for that. The less there is of eloquence, the more there is love. Her embarrassment was less than his, and that is not to be wondered at, since she had had time to think of what she would say to him. It seems (although the story says nothing about it) that the good fairy had beguiled her long slumber with pleasant dreams. To be brief, after four hours of talking, they had not succeeded in uttering one-half of the things they had to say to each other.
Le Prince charmé de ces paroles, et plus encore de la manière dont elles étaient dites, ne savait comment lui témoigner sa joie et sa reconnaissance ; il l’assura qu’il l’aimait plus que lui-même. Ses discours furent mal rangés ; ils en plurent davantage ; peu d’éloquence, beaucoup d’amour. Il était plus embarrassé qu’elle, et l’on ne doit pas s’en étonner ; elle avait eu le temps de songer à ce qu’elle aurait à lui dire, car il y a apparence (l’Histoire n’en dit pourtant rien) que la bonne Fée, pendant un si long sommeil, lui avait procuré le plaisir des songes agréables. Enfin il y avait quatre heures qu’ils se parlaient, et ils ne s’étaient pas encore dit la moitié des choses qu’ils avaient à se dire.
Now the whole palace had awakened with the princess. Everyone went about his business, and since they were not all in love they presently began to feel mortally hungry. The lady-in-waiting, who was suffering like the rest, at length lost patience, and in a loud voice called out to the princess that supper was served. The princess was already fully dressed, and in the most magnificent style. As he helped her to rise, the prince refrained from telling her that her clothes, with the straight collar that she wore, were like those to which his grandmother had been accustomed. And in truth, they in no way detracted from her beauty. They passed into an apartment hung with mirrors, and were there served supper by the stewards of the household, while the fiddles and oboes played some old music and played it remarkably well, considering they had not played at all for just a hundred years. A little later, when supper was over, the chaplain married them in the castle chapel, and in due course, attended by the courtiers in waiting, they retired to rest. They slept but little, however. The princess, indeed, had not much need of sleep, and as soon as morning came the prince took his leave of her. He returned to the city, and told his father, who was awaiting him with some anxiety, that he had lost himself while hunting in the forest, but had obtained some black bread and cheese from a charcoal burner, in whose hovel he had passed the night.
Cependant tout le Palais s’était réveillé avec la Princesse, chacun songeait à faire sa charge, et comme ils n’étaient pas tous amoureux, ils mouraient de faim ; la Dame d’Honneur, pressée comme les autres, s’impatienta, et dit tout haut à la Princesse que la viande était servie. Le Prince aida à la Princesse à se lever ; elle était tout habillée et fort magnifiquement ; mais il se garda bien de lui dire qu’elle était habillée comme ma mère grand, et qu’elle avait un collet monté, elle n’en était pas moins belle. Ils passèrent dans un Salon de miroirs, et y soupèrent, servis par les Officiers de la Princesse, les Volons et les Hautbois jouèrent de vieilles pièces, mais excellentes, quoiqu’il y eût près de cent ans qu’on ne les jouât plus ; et après souper, sans perdre de temps, le grand Aumônier les maria dans la Chapelle du Château et la Dame d’Honneur leur tira le rideau ; ils dormirent peu, la Princesse n’en avait pas grand besoin, et le Prince la quitta dès le matin pour retourner à la Ville, où son Père devait être en peine de lui. Le Prince lui dit qu’en chassant il s’était perdu dans la forêt, et qu’il avait couché dans la hutte d’un Charbonnier, qui lui avait fait manger du pain noir et du fromage.
His royal father, being of an easygoing nature, believed the tale, but his mother was not so easily hoodwinked. She noticed that he now went hunting every day, and that he always had an excuse handy when he had slept two or three nights from home. She felt certain, therefore, that he had some love affair. Two whole years passed since the marriage of the prince and princess, and during that time they had two children. The first, a daughter, was called "Dawn," while the second, a boy, was named "Day," because he seemed even more beautiful than his sister.
Le Roi son père, qui était bon homme, le crut, mais sa Mère n’en fut pas bien persuadée, et voyant qu’il allait presque tous les jours à la chasse, et qu’il avait toujours une raison en main pour s’excuser, quand il avait couché deux ou trois nuits dehors, elle ne douta plus qu’il n’eût quelque amourette : car il vécut avec la Princesse plus de deux ans entiers et en eut deux enfants, dont le premier qui fut une fille, fut nommée l’Aurore, et le second un fils, qu’on nomma le Jour, parce qu’il paraissait encore plus beau que sa sœur.
Many a time the queen told her son that he ought to settle down in life. She tried in this way to make him confide in her, but he did not dare to trust her with his secret. Despite the affection which he bore her, he was afraid of his mother, for she came from a race of ogres, and the king had only married her for her wealth. It was whispered at the court that she had ogrish instincts, and that when little children were near her she had the greatest difficulty in the world keeping herself from pouncing on them. No wonder the prince was reluctant to say a word. But at the end of two years the king died, and the prince found himself on the throne. He then made a public announcement of his marriage, and went ceremoniously to fetch his royal consort from her castle. With her two children beside her, she made a triumphal entry into the capital of her husband's realm.
La Reine dit plusieurs fois à son fils, pour le faire expliquer, qu’il fallait se contenter dans la vie, mais il n’osa jamais se fier à elle de son secret ; il la craignait quoiqu’il l’aimât, car elle était de race Ogresse, et le Roi ne l���avait épousée qu’à cause de ses grands biens, on disait même tout bas à la Cour qu’elle avait les inclinations des Ogres et qu’en voyant passer de petits enfants, elle avait toutes les peines du monde à se retenir de se jeter sur eux, ainsi le Prince ne voulut jamais rien dire. Mais quand le Roi fut mort, ce qui arriva au bout de deux ans, et qu’il se vit maître, il déclara publiquement son Mariage, et alla en grande cérémonie quérir la Reine sa femme dans son Château. On lui fit une entrée magnifique dans la Ville Capitale, où elle entra au milieu de ses deux enfants.
Some time afterwards the king declared war on his neighbour, the Emperor Cantalabutte. He appointed the queen mother as regent in his absence, and entrusted his wife and children to her care. He expected to be away at the war for the whole of the summer, and as soon as he was gone the queen mother sent her daughter-in-law and the two children to a country mansion in the forest. This she did that she might be able the more easily to gratify her horrible longings. A few days later she went there and in the evening summoned the chief steward.
Quelque temps après le Roi alla faire la guerre à l’Empereur Cantalabutte son voisin. Il laissa la Régence du Royaume à la Reine sa mère, et lui recommanda sa femme et ses enfants : il devait être à la guerre tout l’Été, et dès qu’il fut parti, la Reine Mère envoya sa Bru et ses enfants à une maison de campagne dans les bois, pour pouvoir plus aisément assouvir son horrible envie. Elle y alla quelques jours après, et dit un soir à son Maître d’Hôtel :
"For my dinner tomorrow," she told him, "I will eat little Dawn."
"Oh, Madam!" exclaimed the steward.
"That is my will," said the queen; and she spoke in the tones of an ogre who longs for raw meat.
"You will serve her with piquant sauce," she added.
— Je veux manger demain à mon dîner la petite Aurore.
— Ah ! Madame, dit le Maître d’Hôtel.
— Je le veux, dit la Reine (et elle le dit d’un ton d’Ogresse qui a envie de manger de la chair fraîche), et je la veux manger à la Sauce-robert.
The poor man, seeing plainly that it was useless to trifle with an ogress, took his big knife and went up to little Dawn's chamber. She was at that time four years old, and when she came running with a smile to greet him, flinging her arms around his neck and coaxing him to give her some sweets, he burst into tears, and let the knife fall from his hand. Presently he went down to the yard behind the house, and slaughtered a young lamb. For this, he made so delicious a sauce that his mistress declared she had never eaten anything so good. At the same time, the steward carried little Dawn to his wife, and bade the latter hide her in the quarters which they had below the yard.
Ce pauvre homme voyant bien qu’il ne fallait pas se jouer à une Ogresse, prit son grand couteau, et monta à la chambre de la petite Aurore : elle avait pour lors quatre ans, et vint en sautant et riant se jeter à son col, et lui demander du bon du bon. Il se mit à pleurer, le couteau lui tomba des mains et il alla dans la basse-cour couper la gorge à un petit agneau, et il lui fit une si bonne sauce que sa Maîtresse l’assura qu’elle n’avait jamais rien mangé de si bon. Il avait emporté en même temps la petite Aurore, et l’avait donnée à sa femme pour la cacher dans le logement qu’elle avait au fond de la basse-cour.
Eight days later the wicked queen summoned her steward again.
"For my supper," she announced, "I will eat little Day."
The steward made no answer, being determined to trick her as he had done previously. He went in search of little Day, whom he found with a tiny foil in his hand, making brave passes -- though he was but three years old -- at a big monkey. He carried him off to his wife, who stowed him away in hiding with little Dawn. To the ogress, the steward served up, in place of Day, a young kid so tender that she found it surpassingly delicious.
Huit jours après la méchante Reine dit à son Maître d’Hôtel :
— Je veux manger à mon souper le petit Jour.
Il ne répliqua pas, résolu de la tromper comme l’autre fois ; il alla chercher le petit Jour, et le trouva avec un petit fleuret à la main, dont il faisait des armes avec un gros Singe ; il n’avait pourtant que trois ans. Il le porta à sa femme qui le cacha avec la petite Aurore, et donna à la place du petit Jour un petit chevreau fort tendre, que l’Ogresse trouva admirablement bon.
So far, so good. But there came an evening when this evil queen again addressed the steward.
"I want to eat the queen with the same sauce as you served with her children."
This time the poor steward despaired of being able to practice another deception. The young queen was twenty years old, without counting the hundred years she had been asleep. Her skin, though white and beautiful, had become a little tough, and what animal could he possibly find that would correspond to her? He made up his mind that if he would save his own life he must kill the queen, and went upstairs to her apartment determined to do the deed once and for all. Goading himself into a rage he drew his knife and entered the young queen's chamber, but a reluctance to give her no moment of grace made him repeat respectfully the command which he had received from the queen mother.
Cela était fort bien allé jusque-là ; mais un soir cette méchante Reine dit au Maître d’Hôtel :
— Je veux manger la Reine à la même sauce que ses enfants.
Ce fut alors que le pauvre Maître d’Hôtel désespéra de la pouvoir encore tromper. La jeune Reine avait vingt ans passés, sans compter les cent ans qu’elle avait dormi : sa peau était un peu dure, quoique belle et blanche ; et le moyen de trouver dans la Ménagerie une bête aussi dure que cela ? Il prit la résolution, pour sauver sa vie, de couper la gorge à la Reine, et monta dans sa chambre, dans l’intention de n’en pas faire à deux fois ; il s’excitait à la furet et entra le poignard à la main dans la chambre de la jeune Reine. Il ne voulut pourtant point la surprendre, et il lui dit avec beaucoup de respect l’ordre qu’il avait reçu de la Reine Mère.
"Do it! do it!" she cried, baring her neck to him; "carry out the order you have been given! Then once more I shall see my children, my poor children that I loved so much!" Nothing had been said to her when the children were stolen away, and she believed them to be dead.
The poor steward was overcome by compassion. "No, no, Madam," he declared. "You shall not die, but you shall certainly see your children again. That will be in my quarters, where I have hidden them. I shall make the queen eat a young hind in place of you, and thus trick her once more."
— Faites votre devoir, lui dit-elle, en lui tendant le col, exécutez l’ordre qu’on vous a donné ; j’irai revoir mes enfants, mes pauvres enfants que j’ai tant aimés ; car elle les croyait morts depuis qu’on les avait enlevés sans lui rien dire.
— Non, non, Madame, lui répondit le pauvre Maître d’Hôtel tout attendri, vous ne mourrez point, et vous ne laisserez pas d’aller revoir vos chers enfants, mais ce sera chez moi où je les ai cachés, et je tromperai encore la Reine, en lui faisant manger une jeune biche en votre place.
Without more ado he led her to his quarters, and leaving her there to embrace and weep over her children, proceeded to cook a hind with such art that the queen mother ate it for her supper with as much appetite as if it had indeed been the young queen. The queen mother felt well satisfied with her cruel deeds, and planned to tell the king, on his return, that savage wolves had devoured his consort and his children.
Il la mena aussitôt à sa chambre, où la laissant embrasser ses enfants et pleurer avec eux, il alla accommoder une biche, que la Reine mangea à son souper, avec le même appétit que si c’eût été la jeune Reine. Elle était bien contente de sa cruauté, et elle se préparait à dire au Roi, à son retour, que les loups enragés avaient mangé la Reine sa femme et ses deux enfants.
It was her habit, however, to prowl often about the courts and alleys of the mansion, in the hope of scenting raw meat, and one evening she heard the little boy Day crying in a basement cellar. The child was weeping because his mother had threatened to whip him for some naughtiness, and she heard at the same time the voice of Dawn begging for mercy for her brother. The ogress recognized the voices of the queen and her children, and was enraged to find she had been tricked. The next morning, in tones so affrighting that all trembled, she ordered a huge vat to be brought into the middle of the courtyard. This she filled with vipers and toads, with snakes and serpents of every kind, intending to cast into it the queen and her children, and the steward with his wife and serving girl. By her command these were brought forward, with their hands tied behind their backs.
Un soir qu’elle rôdait à son ordinaire dans les cours et basses-cours du Château pour y halener quelque viande fraîche, elle entendit dans une salle basse le petit Jour qui pleurait, parce que la Reine sa mère le voulait faire fouetter, à cause qu’il avait été méchant, et elle entendit aussi la petite Aurore qui demandait pardon pour son frère. L’Ogresse reconnut la voix de la Reine et de ses enfants, et furieuse d’avoir été trompée, elle commande dès le lendemain au matin, avec une voix épouvantable qui faisait trembler tout le monde, qu’on apportât au milieu de la cour une grande cuve, qu’elle fit remplir de crapauds, de vipères, de couleuvres et de serpents, pour y faire jeter la Reine et ses enfants, le Maître d’Hôtel, sa femme et sa servante : elle avait donné l’ordre de les amener les mains liées derrière le dos.
There they were, and her minions were making ready to cast them into the vat, when into the courtyard rode the king! Nobody had expected him so soon, but he had travelled posthaste. Filled with amazement, he demanded to know what this horrible spectacle meant. None dared tell him, and at that moment the ogress, enraged at what confronted her, threw herself head foremost into the vat, and was devoured on the instant by the hideous creatures she had placed in it. The king could not but be sorry, for after all, she was his mother; but it was not long before he found ample consolation in his beautiful wife and children.
Ils étaient là, et les bourreaux se préparaient à les jeter dans la cuve, lorsque le Roi, qu’on n’attendait pas si tôt, entra dans la cour à cheval ; il était venu en poste, et demanda tout étonné ce que voulait dire cet horrible spectacle ; personne n’osait l’en instruire, quand l’Ogresse, enragée de voir ce qu’elle voyait, se jeta elle-même la tête la première dans la cuve, et fut dévorée en un instant par les vilaines bêtes qu’elle y avait fait mettre. Le Roi ne laissa pas d’en être fâché ; elle était sa mère ; mais il s’en consola bientôt avec sa belle femme et ses enfants.
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