Tumgik
#lemmings du langage
...
lorsqu'uls me reprochent ce qu'uls interprètent totalement à côté de ma plaque et qu'uls décident qu'uls ont gagné la conversation…
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parcours-sceptiques · 4 years
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Prenant un bain de soleil depuis mon balcon (confinement oblige), j'écris ce billet sur mon smartphone pendant ma pause de midi. Alors si mon récit est décousu, mal orthographié, ne m'en tenez pas trop rigueur.
Comment suis-je devenu sceptique ? A vrai dire je ne le sais pas, il n'y a pas eu un moment marquant qui m'a fait basculer du jour au lendemain. Jusqu'au jour où... (cliffhanger)
Afin de mieux comprendre mon approche du scepticisme, je pense que je dois avant tout introniser mon parcours professionnel.
Mes études sont à des UA des sciences, je suis diplômé d'une école d'art. En art l'on essaie de se transcender afin de trouver de l'inspiration. On y trouve toutes sortes de "personnalités", parfois borderline. Certaines sont à la recherche de la limite de leur folie, d'autres usent parfois de substances, mais tous ont pour but de trouver leur expression créative, leur langue picturale, leur identité visuelle propre. Je dois être franc, c'est une ambiance, un lieu, propice pour révéler et exposer ses émotions, mais aussi aux mysticismes. L'appel à l'ancienneté ou à l'exotisme y sont fort. J'ai côtoyé des dérives sectaires mystico-bouddhiste oú des êtres éveillés prenaient possession de "personnes sensibles" afin de transmettre leur sagesse aux vivants du bardo. Bref, ceci n'est pas lié au sujet mais permet d'illustrer mes rencontres.
Passionnée par le web naissant, la communication et le marketing, je me suis auto-formé à différents langages informatique. Depuis maintenant plus de qinze ans je suis Directeur Artistique et FrontEnd Développeur.
Dévorant des billets de vulgarisation et conférences vidéo sur l'astronomie, la physique, la paléontologie, l'archéologie... ma soif des sciences est toujours aussi intacte et dévorante. La curiosité quelle bonheur !
Bon abrège, viens-en aux faits !
Je connaissais et suivais déjà certains sceptiques et zététiciens (hygiène mentale, Defakator,... ), mais naïf comme j'étais, j'ai toujours regardé les vidéos des debunkers comme un divertissement (M'enfin ! Qui peut croire que la terre est plate ?).
Je disais donc : Jusqu'au jour où...
... le 20 déc. 2018, ma fille de 10 ans rentre de l’école en m’affirmant les faits suivants :
- Nous ne sommes jamais allés sur la lune - Neil Armstrong a refusé de jurer sur la bible - Les astronautes n’ont pas pu s’y rendre avec un module fait de papier et de carton - Il est impossible d’amarrer le véhicule lunaire au LEM - Il existe une preuve : une vidéo où l’on voit un lampadaire tomber pendant la prise vue du film fait en studio - Mon professeur dit aussi que la terre est plate, mais ça c'est bizarre, je sais que ce n'est pas vrai...
Ses affirmations font suite à des vidéos YouTube diffusées pendant le cours de son professeur, ainsi que des discussions dans la cour de récréation avec celui-ci. Nous retrouvons l'une des vidéos sur YouTube, s’en suivit une soirée épistémologique et debunk avec ma fille.
Pendant les jours de vacances de Noël qui ont suivi, je me suis lancé dans le monde obscure des conspirations, de l'esprit critique, de la zététique, la méthode scientifique à bras le corps. C'est là, à ce moment là, que je réalise que ma vision du monde est incomplète. Que beaucoup de monde accordent au moins un certain crédit à quelques-unes de ces thèses sensationnalistes, aussi farfelues soit-elles.
Je prends donc rendez-vous au retour des vacances avec l'enseignant (je n'avais pas encore eu l'occasion de rencontrer ce monsieur). J’en profite pour aborder le sujet de la vidéo afin de mieux comprendre la nature pédagogique de cette projection. Quelle ne fut pas ma stupéfaction quand il m’affirma croire et valider toutes ces thèses conspirationnistes (dénigrement de la conquête lunaire, cosmogonie de la terre plate, les attentats du 11 sept., ...). Il était presque exalté en essayant de me démontrer des (pseudo-)preuves, ne prétend nul attention à mes remarques et objections. Ce qui est d’autant plus étonnant est que cette idéologie a été enseigné en cours d’histoire !
Je lui fais donc parvenir un mail lui expliquant ma position, l'invitant a enseigner l'esprit critique, lui expliquant l'importance de l'éducation aux médias et l'autodéfense intellectuelle. Je joins à ce mail un debunker complet de la vidéo conspi et sourcé de 12 pages, puis envoi le tout en copie à la direction des écoles, ainsi qu’à l’enseignante principale de ma fille. Il me semble anormal que des parents doivent enseigner à leurs enfants les outils et méthodes de l’esprit critique (et zététique) en démystifiant les cours de leur enseignant !
À la suite de mes diverses tentatives de contact infructueuses avec la direction des écoles, interloqué et dubitatif part leur mutisme, je contacte l'inspecteur scolaire. Après enquête de celui-ci, la réponse de l'enseignant était que je n'avais rien compris, qu'il enseignait l'esprit critique et qu'il regrette "qu'une élève, ma fille, ait pu par un malheureux concours de circonstances, rentrer chez elle avec la conviction qu'il remettait en doute la rotondité de la terre ou l'alunissage". Rogntudju !! J'ai donc été contraint de taper plus fort en joignant certains parents dont j'ai pu trouver contact. Sur les 6 parents contacté, 5 ont validés et signés les propos de ma fille, et une a préféré s'abstenir. S'en ai suivi un rdv avec le directeur de l'inspection scolaire pour, au final de cette procédure qui aura durée plus d'une année, a juste tirer les oreilles du dit professeur.
Deux mois plus tard, par un concours de circonstances, mon doc et moi avons parlé de la conquête lunaire. Personne calme et sympathique, chez qui je vais depuis de nombreuses années. Je lui explique succinctement mon histoire avec l'enseignant.
Moi, à plat ventre sur sa table d'auscultation, il me dit que c'est des conneries, et que la terre est plate ! J'ai déjà cru qu'il plaisantait, mais très très vite je me suis aperçu que sa rhétorique était clairement conspirationniste (je repères bien celà maintenant). Il s'emporta et me sortit une ribambelles de pseudo-arguments moisi. Un vrai mille-feuille argumentatif. Il était clairement remonté. "C'est dégueulasse d'avoir porté plainte contre ce professeur, il dit Les vérités !". N'étant pas en posture (au sens littéral comme au figuré) pour entamer une discussion épistémique, je suis resté bien veillant. Il s'absenta 5 secondes pour revenir avec son smartphone et me montra des 100ne de photos du ciel qu'il avait pris... afin de me parler des chemtrails ! J'avoue être sorti déboussolé de cette séance.
Chose qu'il n'a jamais fait alors, il a commencé a m'envoyer des SMS, en y joignant des liens prouvant toutes ses croyances. J'ai pourtant essayé d'être bien veillant, d'y mettre les formes, éviter toute dissonance cognitive en lui disant que si il souhaite en discuter avec moi ça sera en face à face. Sa dernière réponse fut : "Tu es tellement aveugle que je perds mon temps. Sans regret, bonne chance." Bon... ben, j'ai changé de médecin.
Et après ça ?
En finalisant mon divorce en fin d'année passée (je suis maintenant papa solo), j'ai décidé d'utiliser ces nouveaux acquis. Couplé à mes connaissances professionnelles, faire quelque chose de constructif. J'ai décidé de m'engager en montant une conférence (qui a été repoussée pour cause de Covid) s'adressant aux parents et enseignants de ma région. Elle porte sur l'importance de l'éducation aux médias, la désinformation et dangers du net, l'esprit critique et l'autodéfense intellectuelle pour les jeunes.
Voilà pour mon petit témoignage... Ma pause est terminée, c'est probablement extrêmement mal écrit, pas le temps pour une relecture, je retourne travailler.
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lesnotions · 6 years
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Affirmez votre style, elles vous le rendront bien !
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« La forme c’est le fond qui remonte à la surface » disait Victor Hugo.
Si l’histoire ne précise pas si l’écrivain était féru d’élégance masculine, on sait en revanche que votre look permet à l’Autre de se forger cette première impression qui compte tant dans la sociabilité de tous les jours – et d’autant plus en matière de séduction où le body langage et les openers n’interviennent que bien après.
Raison de plus pour offrir au monde une image de vous qui vous correspond, avec laquelle vous êtes à l’aise, et de faire de vos vêtements un prolongement de vous-même. Mais comment atteindre ce Graal sartorial ? La réponse tient en une phrase : apprenez à devenir autonome, à faire vos choix stylistiques comme un bonhomme !
Avant d’attaquer dans le bois dur, commençons par la question à un million : qu’est-ce qu’un bon style ? Dans l’absolu, à partir du moment où vous êtes en adéquation avec votre âge et votre milieu, il n’existe pas de réponses toutes faites.
Preppy, baroudeur, street… ce qui importe c’est la manière avec laquelle vous allez vous démarquer du troupeau dans ce monde où les femmes sont de plus en plus sollicitées.
Ces dernières détiennent cette capacité de pouvoir scanner en un battement de cil leurs prétendants. Et à ce petit jeu, elles ne font pas dans la dentelle, distribuant à la pelle les cartons rouges à ceux d’entre nous qui seraient trop fades, trop lisses ou sans aspérités.
Pour autant cela ne veut pas dire qu’il faille mettre en arrière-plan vos goûts pour vous habiller en fonction des desiderata de la gent féminine. Vous êtes un mâle alpha, pas un lemming.
QUELLE IMAGE SOUHAITEZ-VOUS RENVOYER AU MONDE ?
Bien que cela puisse paraître contradictoire avec l’énoncé du sujet, ce qui compte ici c’est de se demander qui porte quoi ? Autrement dit, quel message renvoie une tenue ? À quelle catégorie/tribu vous fait-elle appartenir ?
Non que vous souhaitiez copier/coller le look d’une personnalité en vogue, mais parce qu’il est nécessaire de déterminer une direction : souhaitez- vous ressembler à un businessman ? À un aventurier ? À un écrivain  bohème ? C’est à partir de vos réponses que peut véritablement commencer ce travail sur vous-même.
Ici pas de vœu pieu. Une allure doit coïncider harmonieusement avec une personnalité, une morphologie et le milieu dans lequel on évolue.
Inutile de chercher à ressembler à Mick Jagger quand on est tanké comme Shaquille O’Neal, ou encore de se trimballer grimé comme dans une fashion week quand on bosse en open-space.
LA CURIOSITÉ N’EST PAS UN VILAIN DÉFAUT
Un minimum d’introspection est nécessaire pour affiner ses goûts. S’ouvrir au beau demande un travail sur soi.
Si dans un premier temps tout part de vous et de votre environnement (âge, job, amis, famille, loisirs…), il vous faut ensuite sortir de vous-même.
Nourrissez votre œil de lookbooks, d’articles, de blogs, de ces mines d’or que sont les tumblr ou Pinterest… Utilisez Google Images pour connaître l’origine d’une photo et tenter de découvrir une marque ou des pièces similaires. Le fil de vos découvertes ne cessera de vous surprendre.
Prenez le temps de vous asseoir à la terrasse d’un café pour respirer l’air du temps et observer les passants (les silhouettes, les matières, les coupes, les détails…). Au quotidien, apprenez à reconnaître les personnes qui vous font une impression honnête et désintéressée et qui surtout, vous paraissent s’y connaître en style.
N’hésitez pas à rentrer en boutique pour essayer, comparer, toucher des vêtements, mais aussi pour discuter avec le vendeur.
La mode est à tous les coins de rue, mais pas que ! Architecture, design, paysages, expositions… tout peut être, et doit être, source d’inspiration.
UN STYLE SE BÂTIT À VOTRE RYTHME
La sensibilité aux formes et aux couleurs se travaille dans la durée. Bien s’habiller répond plus à une question de temps que d’argent.
Le gros problème du débutant un peu trop besogneux, un peu trop scolaire vient souvent du fait qu’il ingurgite trop de données trop vite (en grande partie pour se rassurer), là où il serait nécessaire de laisser décanter ces informations. In fine cela aboutit à une vision trop technique, pas assez pratique, de la mode.
Certes votre parcours a besoin d’être balisé un minimum, mais rien ne doit être figé dans le marbre. Acceptez de ne pas avoir d’image précise de votre look à moyen/long terme. À mesure que vous progresserez, votre vision va s’aiguiser, et l’objectif que vous aviez en tête il y a six mois aura sûrement beaucoup évolué.
Vos achats doivent prendre cela en compte. Inutile de vous ruer sur votre carte bleue à chaque  découverte, du genre  « Un article sur les grosses mailles ou les pochettes de costumes ? Vite, il m’en faut trois de chaque tout de suite ! ».
En philosophie, on dit d’une bonne question qu’elle amène d’autres questions et pas une réponse toute faite. En mode, c’est un peu le même raisonnement qui prévaut. Méfiez-vous de ces raccourcis un peu trop évidents, de la rationalisation excessive.
SORTIR DE LA DICHOTOMIE « J’AIME/JE N’AIME PAS »
Il est toujours très tentant de voir les choses en noir ou blanc. Ne pas être capable de produire un jugement, de ne pas avoir une vision claire des choses se révèle vite très déstabilisant. Et la mode ne fait pas exception.
Vous devez néanmoins en passer par là et accepter de ne pas savoir dans un premier temps plutôt que de lancer des jugements hasardeux qui ne comportent pas l’ombre d’une justification.
S’en tenir à une distinction « beau /moche » traduit pêle-mêle : peu de raffinement et d’éducation, de la paresse intellectuelle, un déficit de conversation, un manque d’envie et de passion…
Pire encore, ce manichéisme sartorial vous empêche de progresser. Ne pas être en capacité de verbaliser vos préférences tue dans l’œuf toute tentative de structurer votre réflexion.
Remarquez comme quelqu’un qui a su développer un goût propre (en mode ou ailleurs) sait expliquer ses choix, les analyser et même donner des conseils constructifs.
POUR RÉSUMER  
Pour affirmer un style vestimentaire qui vous est propre, il vous faut donc passer par ces quatre étapes :
vous fixer un cap : de l’importance des modèles
vous imprégner de ce qui vous entoure : développer votre curiosité
progresser à votre rythme : éviter la saturation
développer votre point de vue : introduire du raisonnement et de la nuance dans vos choix
Bien sûr dans la pratique ce  plan ne se déroule jamais exactement comme prévu. De un, parce qu’il existe un mouvement de balancier quasi-permanent entre les différents stades. Et de deux, parce que trouver son identité vestimentaire est une quête qui ne s’achève jamais vraiment.
Reste qu’au fur et à mesure que vous avancez (i.e. une fois que vous atteignez un certain degré d’aisance et d’expertise), vous serez en mesure de jauger votre progression à l’aune des compliments et remarques – spontanés – dont vous faites l’objet.
Et rien que pour ça, ça vaut le coup de s’atteler à la tâche.
Article publié le 12 mars 2015 sur ArtdeSéduire pour BonneGueule.
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