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#lesbarstendres
lesbarstendres · 7 years
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Souvenir du Festival Bière et Musique de Terrebonne, le premier d’une longue liste de festivals estivaux ! :)
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lesbarstendres · 6 years
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SE FAIT-IL DU BON VIN AUX ÉTATS-UNIS? DEMANDEZ ÇA À CHARLES SMITH !
« You probably already know about my most popular wine, the Kung Fu Girl Riesling? Yeah, I sold that sh*t, got rid of it. »
Ce sont sur ces mots déstabilisants d’honnêtetés que Charles Smith entame sa présentation. Ce vigneron, auparavant gérant de groupes rock, n’a pas besoin de mâcher ses mots pour nous donner envie de boire ses paroles… et son vin.
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Lorsqu’on parle des vins provenant des États-Unis, on pense automatiquement aux vins de la Californie. C’est normal, puisque l’état produit 90% des vins du pays. C’est donc une association d’idées logique.
Saviez-vous que si on plantait les mêmes raisins en Californie qu’en France, les vins qui en découlent seraient plus concentrés sur les saveurs de fruits ? En comparaison, les saveurs des vins de France sont habituellement plus axées sur les arômes uniques du terroir dans lequel ses raisins grandissent. C’est une question de minéraux, de température, et de plein d’autres choses qu’on abordera probablement dans un article futur. Alors que le vin français se bonifie avec le temps, le vin californien tend à être meilleur lorsqu’il est savouré jeune.  
En France, on reste également plus traditionnel dans les méthodes de vinification ; on ne cherche pas à changer le monde, seulement à perpétuer son héritage. De l’autre côté, la Californie est reconnue comme un véritable écosystème de révolutions technologiques. Il n’y a donc rien de surprenant lorsqu’on entend que ses vignerons n'hésitent pas à tester de nouvelles méthodes et à utiliser des techniques modernes afin de faire leurs vins.
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C’est peut-être ce détachement des traditions qui explique pourquoi il persiste un malaise lorsqu’on parle des vins des États-Unis. L’avez-vous remarqué, vous aussi ? Dernièrement, lors d’un voyage en Caroline du Nord, il était impensable pour mes compagnons de choisir des vins américains pour accompagner notre souper ; on était prêt à payer plus cher pour des vins d’un autre continent dans l’intention d’éviter un désastre gustatif. Dans les réunions de famille, je vois les sourcils se lever lorsque quelqu’un mentionne qu’il a choisi un vin américain pour accompagner les charcuteries du souper.  Pourtant, suite à plusieurs recherches sur Internet, je n’ai rien trouvé en cherchant les mots « mauvaise réputation » et « vins californiens ». On parle donc d’une croyance populaire, mais pas assez populaire pour se rendre jusqu’aux Internets. 
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Donc, pour reprendre la première phrase de cette introduction : lorsqu’on parle des vins provenant des États-Unis, on pense automatiquement aux vins de la Californie. Cependant, saviez-vous qu’on produit du vin dans tous les états des États-Unis, y compris l’Alaska et Hawaï ? No shame, je ne le savais pas moi non plus.
C’est pourquoi l’invitation de l’agence Divin Paradis à participer à une dégustation de vins provenant de Washington a grandement piqué ma curiosité.
Semblerait-il que Washington (l’état et non la ville) se retrouve sur le même parallèle que la région de Bourgogne en France, qui produit des vins très fins et élégants. Puisque la latitude influe sur les heures d’ensoleillement et la température moyenne, Washington profite donc des mêmes conditions idéales que la Bourgogne. On devine donc que cet état doit produire du vin de qualité ! Mais ces conditions ne valent rien sans la passion… et le talent.
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Washington est le deuxième état le plus prolifique viticolement parlant aux États-unis, et Charles Smith est la rock star de ces acres. Ce maître nous parle de ses vins comme il devait parler des groupes de musique qu’il gérait dans son jeune temps : avec passion et authenticité.
L’authenticité. C’est une tendance qu’on remarque tout de suite dans les réflexions de ce personnage à la broussailleuse chevelure blanche. Une authenticité ébranlante de simplicité.
Au moment de produire ses premiers vins, Charles ne s’est pas demandé ce qu’il avait envie de produire. Il a plutôt réfléchi à ce que les gens auraient envie de boire. La réponse ? Un vin complexe, mais dont la balance lui procure une buvabilité inégalée ; un vin prêt à boire maintenant. Qui s’est déjà acheté une bouteille en se disant « Hey, ça va être bon quand je vais avoir envie de boire du vin dans 15 ans. » ? Je ne suis pas devin, et je ne peux pas prédire de quoi aura l’air ma soif demain. Si tu es capable, dis-moi ton secret, sorcière.
« Wine should be complex but you should enjoy drinking it », qu’il nous a dit le Charley.
Ensuite, lorsque vint le temps de commercialiser ses produits, Smith a choisi d’y aller avec des noms tape-à-l’œil et des étiquettes audacieuses, se démarquant des innombrables bouteilles abordant des châteaux. Pour vendre une bouteille, les gens doivent être capables de la reconnaître sur les tablettes !
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Mais vraiment, lorsqu’un vin est bon, c’est de son goût dont on se rappelle, pas nécessairement de l’étiquette. Et ça aussi, Smith l’a compris.
Étant un peu plus au nord que la Californie, les températures sont légèrement plus froides à Washington, ce qui fait en sorte que les raisins qui y poussent sont moins fruités. Afin d’apprendre à mieux les connaître, Smith a débuté ses expérimentations en ne pressant qu’une seule sorte de raisin pour chacun de ses vins. Il a trouvé ça tellement bon qu’il a finalement décidé de faire principalement des vins issus de vignobles uniques et fermentés à partir de levures indigènes. Et ce, toujours à l’aide de pratiques durables et modernes, dans le plus grand respect de ses vignes.
« I want to do wine expressions that are complete from one spot simply because nothing else is going to mimic it. If it has all the attributes to make a really great wine, why blend it with anything else?»
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Source : Charlesmithwines.com
En 2016, coup de théâtre : Charles Smith accepte une offre de 120M $ et vend les cinq vins constituant sa gamme de base (dont le fameux Kung Fu Girl Riesling) à Constellation Brands, un grand distributeur et producteur de boissons alcoolisées. La raison derrière ce choix est bien plus que monétaire. Il savait qu’il avait déjà tout donné ce qu’il avait à donner à cette gamme de produits et qu’il n’avait pas les ressources nécessaires pour les rendre encore plus accessibles au grand public. En les vendant à une équipe qui a pu prendre la relève, il a fait de l’argent qu’il a ensuite réinvesti dans (et oui) encore plus de nouveaux vins. C’est qu’il ne chôme pas, M. Smith !
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C’était, je l’avoue, la première dégustation de vin à laquelle j’assistais. Du moins, depuis mes cours de commercialisation de vin à l’ITHQ, où le prof nous sneakait des bouteilles en cachette pour qu’on puisse goûter des affaires en apprenant les différents cépages et régions viticoles d’Europe. Mais ça, je crois que ça ne comptait pas vraiment.
Les vins de Smith sont fidèles aux descriptions qu’il nous livre : complexes dans toute leur balance.  En commençant par les vins de sa gamme ViNO (pouvez-vous croire que personne n’a shotgun ce nom-là avant 2010 ?), nos papilles se réveillent sur des notes de pomme-poires et de melon miel avec le Pinot Grigio. Puis, les fruits noirs se mélangent avec les mûres dans le Vino Rosso, ce souple mélange à 70 % Cabernet Sauvignon et 30% Sangiovese. Deux vins qui ne te feront pas honte sur la table à ton prochain souper de famille, et qui risque de provoquer de la part de ta tante une blague du genre « HEIN T’AS APPORTÉ DU VIIIIIIINO ! ».
Puis, les choses deviennent encore plus intéressantes. Parmi les vins dégustés, je me rappelle avoir beaucoup aimé le 2015 Substance Cabernet Sauvignon, une soyeuse cascade d’arômes de cassis, de prunes et d’herbes grasses qui s’étirent lors de la finale. Cependant, mon coup de cœur va sans hésiter au Uncovered Chardonnay Sixto 2014. Habituellement, je préfère de loin le vin rouge au vin blanc, mais celui-ci fut définitivement l’exception qui fait la règle. Dès les premiers effluves qui viennent nous frôler les narines, on comprend qu’on a à faire avec l’enfant spécial de la famille. Les raisins ainsi que les levures naturelles qui composent ce vin proviennent de vignes qui ont été « ressuscitées » après plusieurs années d’inactivités. Certaines d’entre elles dataient même des années 1973 ! Le résultat donne un nectar unique, à l’acidité très minérale avec un goût prédominant de levures épicées. Mon premier réflexe fut d’associer ce Chardonnay à… une bière aux levures sauvages ! Comme quoi toute est dans toute, comme on dit.
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S’il y a trois choses qu’il faut retenir de tout ça (c’est aussi une sorte de TLDR si jamais tu viens de scroller jusqu’en bas), c’est que :
1. Il ne faut pas avoir peur d’essayer des vins qui proviennent d’ailleurs que les régions auxquelles on a l’habitude ;
2. La bière et le vin, c’est pas toujours aussi loin l’un de l’autre qu’on le pense ;
3. Charles Smith a dit beaucoup d’affaires. Mais s’il y a bien une de ses phrases dont il faut se rappeler, c’est le wake up call qui l’a convaincu à commencer à faire son propre vin, au tout début : « If other people can do it, then so can I ».
- Audrey Rose 
Un grand merci à Divin Paradis pour l’invitation et la belle découverte !
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lesbarstendres · 6 years
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60 MINUTES À BOUILLIR - FICTION INSPIRÉE DE L’INTERDITE 60 DE BRASSEURS DU MONDE
L’Interdite 60, cette bière amère aux malts caramélisés, m’a inspiré un personnage de femme amère de son passé. Si la Pale Ale se fait assidûment houblonner lors de son ébullition, voyons voir de quelle façon, dans mon histoire, cet acte trouvera transposition…
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J’ai toujours pris à la légère les faits divers. Je ne croyais pas en devenir un. « Québécoise voulant uriner loin des yeux pervers se perd dans le désert ». Entre une photo de chien écrasé et un chroniqueur qui peste contre le hockey, voilà qui serait bien titré.
Je n’ai pris qu’une minute. Une minute pour vider cette vessie fatigante qui contient moins qu’une dégoutante gouttière emplie de feuilles printanières. Je lui ai pourtant dit : « Attends ! ». Mais comme ce berbère balbutie à peine la langue de Molière, il a dû comprendre « Va-t’en ! ».
Alors je suis là. Seule. Au milieu du désert.
Je scrute l’horizon à l’infini, mais la caravane de femmes dont je fais partie m’a bel et bien faussé compagnie. Moi qui croyais qu’aller marcher au Maroc avec d’autres divorcées allait m’aider à me recentrer. Je me suis trompée.
Chaque soir en buvant le thé, les sexagénaires pestent d’avoir été cocufiées. Moi qui voulais oublier ma séparation ratée, j’ai vite réalisé qu’un tour guidé pour femmes retraitées ne fut pas ma meilleure idée.
J’ai chaud. Et je n’ai pas d’eau. Pourtant je bous. Je bouillonne sans bulle de colère d’avoir été si conne. Je me haïs d’avoir cru qu’un vulgaire voyage m’aiderait à faire le grand ménage. Et me voici, assise le cul sur une dune au centre du Sahara. Et je rumine.
Ma peau caramélise sous le soleil du zénith. Je brunis et brûle à vue d’œil malgré ma myopie. Mon châle est dans le ballot sur le dos du dromadaire. Je n’ai sur les épaules qu’une vulgaire djellaba brodée à la machine, probablement en Chine, achetée dans un attrape-touriste pour vacanciers prêts à se faire plumer.
Autour de moi, tant de grains de sablier me rappellent le temps qu’il reste à passer. Je devrais me lever et marcher pour les retrouver. Mais j’ai juste envie de crier. Crier ma rage au cœur d’avoir ruiné huit ans de mariage. Hurler ma peine de lui en avoir fait. Je hurle à l’aride infini des voyelles sans consonnes.
La tête relevée, ma cavité buccale même pas encore refermée, du dégagé ciel azur je vois tomber…une plume ? Une feuille ? Une fleur. Mes pupilles n’en croient pas leur rétine. Aucun vent ni nuage n’a pu faire voyager ce végétal. Pourtant, une conique fleur couleur pistache virevolte bel et bien dans l’air du désert.
Je ne veux pas la perdre du regard, pourtant ma vue s’égare : une myriade de végétaux verts voltigent dans l’atmosphère. Le premier à être tombé gît à mes pieds : un cône de fleur femelle houblonnée. Le temps de mes yeux relever et à perte de vue les dunes en sont tapissées.
Le désormais vert désert hume l’aromatique odeur d’une houblonnière. Dans l’effluve d’agrume je décide de m’étendre. Je dissimule mes mains sous les plantes parfumées. Moule mes reins dans le sol africain. Entre le frais houblon et le sable ardent, je m’ensevelis. Dans la Saharienne prairie verte, je m’assoupis.
-  Arianne Maynard-Turcotte
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lesbarstendres · 6 years
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BOIRE DE LA BIÈRE LE MATIN ? JUSTE LORS DES CLASSES DE MAÎTRE DE LABAQ !
Avez-vous déjà pensé à brasser votre propre bière ? Êtes-vous déjà l’heureux créateur de quelques brassins ? Vous considérez-vous comme un expert en matière de brassage à la maison ? Peu importe dans quelle catégorie vous vous retrouvez présentement, il n’y a rien de mieux que d’apprendre les rudiments d’un art aussi populaire que la bière en écoutant les précieux conseils de ceux qui ont déjà réussi à faire leurs preuves.
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Ces brasseurs, on les côtoie dans les festivals ; on complimente leurs créations sur les réseaux sociaux et on les apostrophe sur le coin de leur bar pour leur piquer une jasette ou deux. Ce sont des amis, des connaissances, des collègues ; toujours du bon monde. Mais on va se le dire : amis ou non, c’est rare qu’on ait l’occasion de plugger dans une conversation « Ok donc toi là, il ressemble à quoi ton outil pour créer et standardiser tes recettes ? ». L’Association des Brasseurs Amateurs du Québec (ou LABAQ, pour les intimes) s’est dit que ça pourrait être le fun, un moment où échanger des expériences, conseils de vie et de brassages avec ces professionnels du houblon, dans une ambiance conviviale et décontractée. Le 9 avril dernier s’est donc tenue la toute première édition des Classes de maître au Boswell Brasserie Artisanale en compagnie de Philippe St-Cyr, chef brasseur de l’endroit, et Martin Allaire, son assistant.
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La classe de maître
Durant la première partie de cette entrevue d’une durée d’environ 1h30, le ou les brasseurs invités se font poser des questions tant techniques que ludiques. 
« Où est née ta passion pour la bière ? » 
« Quelle fut la toute première bière de microbrasserie qui a fait battre ton cœur ? » 
« Quelle est ta sorte de levure préférée ? » 
« Bière forte ou bière faible en alcool ? » 
On décortique le parcours et les inspirations du brasseur afin de savoir d’où il vient, dans le but de mieux comprendre où il s’en va. La deuxième partie se concentre sur le dévoilement d’une recette; de son inspiration jusqu’à sa réalisation, avec ses ingrédients et le pourquoi derrière chacun d’eux (Phil et Martin nous ont dévoilé ce jour-là leur recette de bitter).
Finalement, la dernière partie se déroule sous forme de micro ouvert. Les brasseurs amateurs prennent à tour de rôle le micro afin de poser leurs questions qui, encore une fois, tournent tant autour de spécifications particulières que de sujets légers tels que : « Pour ou contre les NEIPA ? ». 
Le déroulement se ponctue de pauses entre chaque partie, ce qui permet aux spectateurs - ou aux « étudiants », dans ce cas-ci - de se commander un verre et jaser entre eux de leurs impressions.
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Bières, amour et partage
Le cours débute à 11h15, mais ça n’a empêché personne de commencer sa journée avec une CRBS et une coquette Ale sure rouge. Je n’avais pas encore pris mon café, c’est donc un samedi qui a commencé de manière assez festive.
L’ambiance désinvolte de l’événement fut très certainement due à l’aisance des participants, qui nous ont faire rire tout en nous vulgarisant très bien certaines notions pas toujours claires pour le monde qui commencent à s’engager dans le monde du brassage maison. Le plus magique, c’est l’absence totale de jugement, question après question, et le sincère désir de la part des maîtres de partager leurs connaissances. Parce qu’après tout, la bière, c’est fait pour être partagé.
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CP : LABAQ
PRIX D’UNE CLASSE DE MAÎTRE : 25 $
PROCHAIN ÉVÉNEMENT : Le 5 mai 2018
INVITÉ : Francis Richer, de la Brasserie Harricana
Les Classes de maître sont des événements filmés. Le contenu vidéo de cette rencontre sera prochainement accessible en ligne pour ceux qui ont assisté à l’événement. Ça vous intéresse d’entendre ce que Phil et Martin du Boswell avaient à dire le 9 avril dernier ? Le contenu sera également disponible en ligne sur le site de LABAQ, moyennant un certain montant. Restez à l’affût !
- Audrey Rose
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lesbarstendres · 7 years
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UN GROWLER DAY À LA CIDRERIE MILTON
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On vous a déjà parlé de Bottle Releases (genre ici), mais si on vous parle de Growler Day, est-ce que ça vous dit quelque chose ? C’est un concept qu’on a vu apparaître pour la première fois au Québec en décembre dernier, alors que la Cidrerie Milton a décidé qu’un événement décontracté à l’approche des fêtes ferait du plus grand bien à tout le monde. C’est donc dans une ambiance familiale et festive que les amateurs de cidre se sont réunis dans le but de déguster des produits spécialement branchés pour l’occasion, faire une visite de la cidrerie et, bien sûr, faire des provisions en remplissant des growlers pour ramener à la maison. L’événement a eu un tel succès que l’équipe de la Cidrerie Milton a décidé de récidiver avec une deuxième édition le 10 mars dernier !
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DE VERGER À CIDRERIE
La Cidrerie Milton a vécu une vraie métamorphose depuis la dernière année. Suite à son changement de nom et d’identité visuelle au printemps dernier (vous rappelez-vous, dans l’temps, des Vergers de la colline ?), elle a vu son nombre d’employés à la vente doubler, et ses produits prendre une allure pas mal plus funky. Dorénavant, les cuves de 6000 et 12000 litres de la cidrerie sont remplies de promesses alléchantes ; un futur vieillissement en barrique de Chardonnay ? De rhum ?  Pourquoi pas avec des levures sauvages ?
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Le cidre, c’est n’est plus juste couleur paille ou rosé !
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UN NOUVEAU BAR À CIDRE
Il y a quelques semaines à peine, la Cidrerie Milton a ouvert son tout nouveau bar à cidre. C’est la goutte qui fait déborder le keg : c’est le temps pour un second Growler Day ! Au menu, une douzaine de spécialités (dont deux nouveautés !), et un cask.
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UN MENU... PÉTILLANT !
Lors de ce deuxième « jour du cruchon », certains classiques étaient disponibles pour le bonheur des papilles nostalgiques. Non, ce n’est pas parce que l’hiver tire à sa fin qu’on ne peut pas profiter des éclatantes épices de la Réserve d’hiver, ce cidre soyeux et sucré qui réchauffe autant qu’une paire de mitaines tricotées par une grand-maman. Le Cuivré en fût de chêne était également de la partie, ce traître liquide et complexe aux arômes de fruits confits et de bois d’érable. Traître parce qu’il est à 11%, et non parce qu’il ne répond pas aux attentes, on s’entend !
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Nos coups de cœur de la journée sont sans contredit le CID original avec oranges sanguines et le CID de l’Anse. Le premier n’a pas été infusé avec les oranges ; il est plutôt servi au Randall. C’est un appareil créé par les gens de chez Dogfish Head, et qui se branche directement sur le fût. Avant de se rendre jusqu’au verre du client, le liquide passe dans un tube rempli d’aromates qui augmentent vivement les saveurs de la bière, ou dans ce cas-ci, du cidre. Le résultat donne un cidre moelleux et juste assez sucré. Les arômes d’oranges sanguines se font davantage sentir au nez qu’en bouche, mais la finale est bien teintée de ses saveurs tropicales. Le CID de l’Anse, quant à lui, est un produit qui a été vieilli directement des barriques provenant de chez… Pit Caribou ! Ces barriques avaient précédemment été imprégnées avec des levure sauvages gaspésienne. On retrouve donc toute la complexité de ces brettanomyces qu’on aime tant. Le résultat est fermier, un peu sur le cuir, et milles autres affaires en même temps. La complexité fût fidèle à nos attentes !  
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Lors de la visite de la cidrerie, nous avons également eu la chance de goûter à un cidre présentement en vieillissement dans des barriques de Chardonnay et fait à 100% avec des pommes Dolgo. Ces pommes au profil très acide donnent donc un cidre qui en surprend plus d’un à la première gorgée. On est proche du jus de citron ! Mais le vieillissement fait des miracles et le chêne vient arrondir le tout. Le Chardonnay se dévoile à la toute fin de la gorgée, qui se veut très minérale.
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ENCORE DES NOUVEAUTÉS
La transformation de la Cidrerie Milton n’est pas encore tout à fait terminée. En plus du déménagement des cuves dans les prochaines semaines, de nouveaux produits verront le jour sous peu sur les tablettes ! Dans un futur proche, la cidrerie commencera à distribuer ses produits Milton Star dans de nouvelles canettes de 355ml. C’est un nouveau produit, un cocktail aromatisé au cidre, qui prendra la place des bouteilles de vitres. Pour les curieux, les premières saveurs à voir le jour seront pommes et pommes-pamplemousse !
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UN PROCHAIN GROWLER DAY ?
Vous avez manqué votre chance d’assister au Growler Day ? Restez à l'affût, parce que l’événement risque très certainement de se reproduire ! ;)
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- Audrey Rose
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lesbarstendres · 7 years
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LE FESTIVAL CARIBÜ, SOURCE DE CHALEUR AU COEUR DE L’HIVER
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Pendant longtemps, on s’est demandé pourquoi. Pourquoi tant de festivals de bières, mais aucun où les spiritueux québécois sont mis en vedette ? Pourquoi tant d’événements extérieurs de dégustations l’été, mais aucun l’hiver ? L’an dernier, on a remédié à la situation. L’équipe de Concept B, qui est également derrière le Festival Bières et Saveurs de Chambly, nous a livré la toute première édition du Festival Caribü, un événement où cocktails et distilleries locales sont à l’honneur. Après trois festives journées couronnées de succès en 2017, c’est un Caribü version 2.0 qui aura lieu sur la Place Charles-Le Moyne de Longueuil du 15 au 17 février prochain !
Plusieurs nouveautés
Plusieurs choses ont été repensées afin de garantir une meilleure expérience pour les festivaliers, telles que le lounge (entièrement chauffé, yesss !), qui accueillera plusieurs activités bien spéciales tout au long du festival.
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Le lounge
Premièrement, il y aura la « Bar Bagarre » le 16 février à 20h30. Une compétition de mixologie pas comme les autres d’une durée de deux heurs, où quatre bars s’affronteront pour défendre leur honneur à coup de spiritueux et de sirops artisanaux. Les festivaliers qui auront acheté leur billet pour la compétition seront les juges de l’événement. À toi donc, cher amateur, de goûter aux créations de ces artistes du shaker et de voter pour ton cocktail préféré parmi celui du bar Le Lab, du L’Gros Luxe Vieux-Longueuil, du Bootlegger L’Authentique et du restaurant Pigor ! Sinon, tu pourras tout simplement te réchauffer à l’intérieur du chapiteau en dégustant des cocktails classiques et réinventés par Jey Laflamme de La Distillerie et Pierre-Hugues Marois de chez The Coldroom. Envie de faire travailler ta créativité ? Tu auras également l’occasion de confectionner ton cocktail toi-même à une station spéciale de création.
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Des notes de musique…
Un nouveau volet s’ajoute également au lot, soit la musique ! Bien que la programmation musicale de l’an dernier soit demeurée plutôt anonyme, nous allons pouvoir nous réchauffer sous les rythmes de grands noms cette année, comme Valaire, Kroy, Alaclair Ensemble et La Bronze, qui est justement la porte-parole du volet musical du festival cette année.
Des notes de gastronomie…
En plus des artisans locaux qui nous feront découvrir leurs produits, tels que Panache Tonic et Le Lab Produits Artisanaux, la bouffe de rue fait un retour triomphant cette année. Nous, on a juste vu le nom « Hot Dog à Fondu » sur la liste et notre cerveau a déjà commencé à fantasmer sur toutes les possibilités qu’évoquent ce saugrenu nom de foodtruck. Des hot-dogs à la fondue ? Des hot-dogs trempés DANS la fondue ? Des hot dogs fondus ? Des piscines de fondue dans lequel tu dois aller chercher ton hot-dog avec une petite fourchette ? On en rêve la nuit.
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… et des notes de party !
La porte-parole du volet mixologie, Gabrielle Panaccio du bar Le Lab, nous a promis une variété d’exposants locaux à couper le souffle. C’est sûr qu’avec la présence de noms comme l’Absintherie des Cantons, la Brasserie et Distillerie Oshlag, les Spiritueux Neige et de nombreux, nombreux autres ; ça va être dur de s’ennuyer ! Et pour ceux qui voudront étancher leur soif autrement entre deux-trois cocktails ou à l’aide d’échantillons d’alcools forts, quelques brasseries et cidreries seront également présentes sur les lieux.
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Oui mais, Longueuil c’est loin !
Peut-être que tu as eu peur quand tu as appris que le festival n’avait pas lieu dans la grande métropole, mais bien à Longueuil, de l’autre côté du pont. Aurais-tu encore peur si on te disait que la Place Charles-Le Moyne est située à 2 minutes à pied du métro Longueuil-Université-de-Sherbrooke, et ça c’est si tu prends VRAIMENT ton temps ? Ben oui, tu n’as pas besoin de prendre un bateau pour aller de l’autre bord du fleuve ! Si tu habites déjà sur la Rive-sud de Montréal et que tu décides de venir en voiture, le service Tolérance 0 Rive-Sud sera disponible pour te raccompagner au moment de ton retour, afin d’être certain que tu rentres chez toi en un seul morceau. Le Réseau de Transport de Longueuil, transporteur officiel de l’événement, offrira également des soirées illimitées à 4,50 $ pour les gens qui opteront pour l’autobus. Tant de possibilités !
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Tuques, chaleur et beaucoup de fun
Ce sont donc 10 000 festivaliers qui seront attendus lors de ces trois journées de festivités. Bonne nouvelle : si tu oublies ta tuque, tu pourras acheter la très belle tuque officielle du festival, une autre nouveauté de cette année ! Tu seras alors fin prêt à affronter la trentaine d’exposants présents qui se fera un plaisir de réchauffer les courageux qui auront bravé le froid afin de vivre une expérience de dégustation absolument hors du commun.
Festival Caribü
Quand : Du 15 au 17 février 2018
Où : Place Charles-Le Moyne, à Longueuil
Exposants Spiritueux : Absintherie des Cantons, Brasserie et Distillerie Oshlag, Distillerie du Fjord, Distillerie St-Laurent, Distillerie Mariana, Domaine Lafrance, Domaine Neige, Les Spiritueux Ungava, White Keys Vodka et le Whisky Club par Whisky Montréal.
Exposants Bières et Cidres : Cidrerie Milton, Farnham Ale et Lager, Hydromellerie Miel Nature, Lagabière, Les Trois Mousquetaires, Riverbend et Val Caudalies.
- Audrey Rose
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lesbarstendres · 7 years
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CE QUI SE PASSE À UN BOTTLE RELEASE DE DUNHAM… ÇA NE RESTE PAS À DUNHAM, ÇA SE PARTAGE !
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Que vous soyez néophytes ou grands amateurs de bières de microbrasseries, vous avez certainement entendu parler des fameux bottle releases de la brasserie Dunham. Forte de ces six années d’expérience, cette brasserie a su rapidement se tailler une place au sein des acteurs principaux de la scène brassicole du Québec, se classant parmi les 100 meilleures brasseries au monde trois années de suite, en plus d’avoir été jugée meilleure brasserie au Canada en 2016. Bien que leurs bières soient distribuées partout dans la province (de même que dans six pays !), les gens de Dunham se permettent une petite gâterie de temps en temps en organisant un bottle release mettant en vedette des bières exclusives. Ces événements sont rassembleurs et toujours bien festifs puisque plusieurs se déplacent de loin afin de pouvoir mettre la main sur les rares bouteilles mises en vente pour l’occasion.
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Vous n’avez jamais eu la chance de vous rendre à un bottle release de Dunham ? Pire, de vous rendre à Dunham tout court ? Aucune honte à avoir parce que le 14 octobre dernier, l’équipe des Bars tendres était présente à leur événement d’automne et c’était la première fois que notre Charlie Pouliche international posait les pieds là-bas. Voici comment ça s’est passé :
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Pour qu’un bottle release soit considéré comme étant une réussite, ça prend un minimum d’organisation. Personne n’aime faire la file durant de longues heures avant l’ouverture d’une brasserie, ni arriver bredouille lorsque c’est enfin leur tour de choisir leurs bouteilles à cause d’un inventaire écoulé. À Dunham, ils ne sont pas fous : c’est pourquoi ils organisent une pré-vente avant chaque événement où l’amateur assoiffé peut commander le nombre de bouteilles souhaitées avec la certitude qu’arrivé au Jour J, ses achats seront honorés.
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Passer une pré-commande nécessite toutefois l’achat d’un billet au coût de 10$. Mais on est bien content d’avoir dépensé ce petit montant quand, une fois dans la file pour récupérer ses bouteilles, on reçoit un verre à l’effigie de la brasserie rempli d’une bière spécialement branchée pour l’occasion. Cet automne, on nous a servi la No Tahoma, une farmhouse déjà bien houblonnée, mais en version extra dry hop.
(Quand Éloi Deit, le maître brasseur, a créé la recette de cette bière, il avait commencé par faire des tests avec le houblon Tahoma et …. c’était pas tant l’fun finalement. Il y a donc été en sens inverse en la brassant avec plein de houblons différents : tout sauf du Tahoma !)
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Une fois la commande récupérée, on se dirige vers le bar adjacent à la brasserie. Puisque les choses sont bien faites, la liste de fût est composée de toutes les bières qui étaient lancées en bouteille le jour même, en plus de quelques surprises. C’est donc l’occasion idéale pour goûter aux choses qui n’avaient pas attiré notre attention lors de la pré-commande. Et si jamais vous avez des regrets et que vous réalisez que la Oro Zuur Pamplemousse & Vic Secret, c’est vraiment exceptionnel, qu’à cela ne tienne, Dunham a aussi pensé à vous.
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La boutique de la brasserie est toujours ouverte pour les achats effectués sans pré-commande, pour le bonheur des retardataires et pour le malheur de nos regrets. Ces derniers pourront ressurgir le jour où on versera la dernière goutte de notre précieuse Viti Vini Vici cuvée Joly, cette grisette vieillie en fût de chêne et refermentée avec des peaux de raisin Vidal qui ont préalablement servi à faire du vin de glace au vignoble Le Marathonien, de Jean Joly.
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La brasserie Dunham n’est pas à visiter que pour sa bière : la cuisine y est également remarquable ! Un petit menu de nourriture sympathique est disponible pour ceux qui préfèrent se prélasser au bar, mais c’est au restaurant de la Table Fermière que les choses se passent vraiment. Sous les commandes du chef Luc Pinard, la carte met en lumière les ingrédients locaux et biologiques de la région. Que tu sois plus du style raviolis aux cèpes ou short ribs de bison braisé, il n’y a aucun risque à sortir de là le ventre vide. Oui, ils ont même une crème brûlée à la citrouille juste pour toi, la basic white girl.
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Finalement, Dunham ne serait pas ce qu’elle est sans ses explorations artistiques uniques. Tel un musée, le bar est décoré des plus belles créations de Simon Bossé, le créateur des audacieuses étiquettes de la brasserie. Au deuxième étage se trouve son atelier, Mille Putois, où Simon s’amuse à afficher non seulement ses œuvres mais également ses coups de cœurs provenant d’artistes d’un peu partout dans le monde. Du vrai bonbon pour les yeux.
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Dans ce sens, un distributeur bien spécial est installé sur un des murs du bar. Les gens d’expérience se souviendront des Distrobotos, ces anciennes machines distributrices de cigarettes. Elles ont toutefois été rachetées par ARCMTL dans le but de les transformer en distributrices d’art, vendus à 2$ l’unité. Un peu partout au Québec, il est possible d’y acheter des collants, petits livres, sérigraphies, macarons et même des albums de musique… Parlez-moi de ça, recycler une machine qui vendait de la fumée pour en faire une vitrine culturelle facilement accessible au grand public !
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Une soirée peut se finir tard lorsqu’on s’accoude au bar de Dunham. Depuis quelques semaines seulement, il est maintenant possible de passer la nuit à l’hôtel BOHO, situé juste en haut de la brasserie, pour un prix plus qu’abordable. Plus d’excuse pour profiter du charme pittoresque de l’endroit : c’est l’occasion idéale pour vous planifier une autre aventure dans l’une des brasseries des Cantons-de-l’Est avoisinantes. Non mais, tant qu’à être là, autant en profiter !
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En automne, les couleurs éclatantes des arbres et la fraîche odeur des boisés font office d’accessoires non-négligeables lors de la visite de la brasserie. C’est sans contredit le moment parfait pour visiter la région. À notre retour en ville, c’est de ce décor enchanteur dont on se rappellera lorsqu’on ouvrira une de nos précieuses bouteilles en bonne compagnie, afin de partager le bonheur de l’endroit avec ceux qui n’ont pas eu la chance de vivre l’unique expérience qu’est la brasserie Dunham.
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Si on se fie à la tendance, un petit bottle release devrait avoir lieu cet hiver, alors que le prochain événement de taille sera probablement prévu autour du moi de mai. Restez à l’affût : au printemps, ce seront les fleurs qui parfumeront le dévoilement de cet événement !
- Audrey Rose
C.P. Audrey Rose
Brasserie Dunham
3809 Rue Principale
Dunham, QC J0E 1M0
http://brasseriedunham.com/
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lesbarstendres · 7 years
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À la découverte de la bière artisanale au Connecticut
Avant de partir quelques jours au Connecticut pour assister à un concert, je me suis dit : hey, de quoi a l’air la scène brassicole dans cet État du Nord-Est des États-Unis ? Je me suis donc mise à fouiller dans les Internets, puis dans les groupes de discussions de bières de microbrasseries sur Facebook, et j’ai également demandé conseil à des gens de mon entourage. Constat ? Je n’ai pas eu de recommandations particulières de la part des «connaisseurs» du milieu de la micro, car personne ne semblait vraiment s’être déjà attardé à ce que les Connecticutais(e)s boivent... Je suis donc allée faire un tour dans cet État de la Constitution des États-Unis afin d’en tirer mes propres conclusions, que je partage avec vous ici dans cet article.
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Two Roads Brewing Company Adresse : 1700 Stratford Ave, Stratford, CT 06615, États-Unis
Je connaissais déjà Two Roads Brewing Co de nom, mais je me rappelais particulièrement avoir bu leur excellente Conntucky Lightnin’ (2017) au Palais des congrès de Montréal lors de la dernière édition du Mondial de la bière : un sour mash (moût aigre) maturé en fut de bourbon à 9%, détenant une belle petite acidité et une effervescence soutenue. Cette année-là au Mondial, Two Roads offrait trois autres produits : la Road Jam Raspberry (5%), la Worker’s Stomp (7,5%) et la Passion Fruit (5,2%).
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Je ne pensais pas que la brasserie était aussi grande ! L’endroit peut accueillir pas mal de personnes : le bar est situé au milieu d’une salle au plancher de bois franc faite sur la longueur, et de grandes braies vitrées donnent une impressionnante vue sur l’immense salle de brassage. Il est possible de prendre des verres de dégustations, et ça vient avec un beau napperon de papier sur lequel les descriptions des bières sont gentiment imprimées.
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Les bières sont inscrites sur des tableaux suspendus au-dessus du bar : ne vous faites pas prendre comme moi et repérez celui qui affiche les bières de saison ! En effet, je ne voyais pas les bières «plusses spéciales» alors je me suis contentée du menu offrant les bières régulières, mais j’ai réalisé plus tard qu’elles étaient simplement affichées sur un autre tableau.
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Bref : de leur petite session houblonnée à leur Cold brew coffee stout, les bières que j’ai choisies ne m’ont pas déçues ! Selon moi l’endroit vaut la peine d’être visité ; il y a des food trucks à l’extérieur (certains jours - à vérifier), une belle grande terrasse avec des ribambelles cool, et l’ambiance est très festive.
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PS 1 : J’ai du être malchanceuse parce que le bar fermait plus tôt la journée où je suis allée pour un événement privé, même si on était en plein pendant les heures d’ouvertures ; vérifiez donc avant de partir sur leur page Facebook, ou encore appelez-les donc juste pour vérifier qu’ils décideraient pas de fermer les portes pour une fête random... PS 2 : Shout out à la barmaid qui m’a parlé en français parce qu’elle a reconnu mon super accent québécois (et à ses muscles de dos dignes d’une athlète aguerrie) ! ;)
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Stony Creek Brewery Adresse : 5 Indian Neck Ave, Branford, CT 06405, États-Unis
J’ai commencé l’article en disant que je n’avais pas de liste claire des endroits qui valaient le détour au Connecticut. Mes recherches ont débutées avec Google maps, ce qui m’a amené à une liste des microbrasseries dans le coin de ma destination, soit près de New Haven. Je ne connaissais aucun de ces endroits, et je ne connaissais rien sur les produits. Je me suis donc arrêtée sur le bar qui, sur les photos, semblait valoir le détour. Stony Creek est situé sur la rive de la rivière Branford : la terrasse est vraiment géniale. On peut y jouer aux poches (le jeu de poches là !), y faire un feu ou s’asseoir à une des nombreuses tables à piques-niques rouges ou jaunes (comme dans la toune de Jean Leloup : «Qui aimait trop la couleur rouge ou jauneeeeee !»).
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Il y a un bar séparé dehors, mais pour ce qui est de celui à l’intérieur, il est sympathique aussi, très spacieux surtout, et donne une vue sur l’encanneuse et les nombreuses palettes de bières. Au menu : une Apple Cinnamon Amber Ale, un Golden Mocha Stout... J’avais vu ça aussi à Two Roads, mais pour les stouts, ils offrent toujours la possibilité de l’avoir poussé à l’azote, genre que tu peux l’obtenir en fût régulier ou au «Nitro».
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J’ai opté pour la Crimsang en fût. Ouf, c’était assez intense : une double IPA sure à 9,5%, au goût d’oranges sanguines et de houblon tropical, et à la texture liquoreuse. Je n’ai malheureusement pas eu le temps d’essayer autre chose, alors je ne peux pas parler davantage de leurs bières. En gros je dirais que l’expérience à Stony Creek, qui dit créer des bières artisanales à la fois familières et surprenantes, vaut le détour : «We’re making progressive craft beers that are both familiar and surprising — high quality, experimental, and exceeding expectations.» (http://stonycreekbeer.com/brewery)
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PS : En plus ils font pousser du houblon dehors sur leur balcon :)
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Black Hog Brewing Company Adresse : 115 Hurley Road, Building 9A, Oxford, CT 06478, États-Unis
Comme je ne partais que deux jours, je n’ai pas eu l’occasion de visiter d’autres microbrasseries. Par contre, une des brasseries qui revenait souvent sur les étiquettes des bières que je croisais dans les supermarchés, c’est Black Hog Brewing Company (Oxford, CT). Fondé en 2014 par le brasseur Tyler Jones (anciennement de Portsmouth Brewing) avec Tom et Jason Sobocinski (Caseus et Ordinary), Black Hog offre quatre bières régulières, ainsi qu’un éventail de bières saisonnières. Je me suis laissée tenter par un six pack de Granola Brown Ale, une bière aux flaveurs de petit biscuit 🍪 ; très léger, très le fun.
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Je partage tout de même avec vous la liste des bars que j’avais pris en note, et je vous invite à partager vos commentaires avec moi si vous les connaissez, ou si vous y êtes déjà allé.
- New England brewery : 175 Amity Rd, Woodbridge, CT 06525, États-Unis - Overshores : 250 Bradley St, East Haven, CT 06512, États-Unis - No worries : 2520 State St, Hamden, CT 06517, États-Unis - OEC Brewing : 7 Fox Hollow Road, Oxford, CT 06478, États-Unis - Thimble Island Brewing : 16 Business Park Dr, Branford, CT 06405, États-Unis - Counterweight : 23 Raccio Park Rd, Hamden, CT 06514, États-Unis
Ah oui, et finalement, même si j’étais triste de ne pas avoir eu la chance de commander une bière saisonnière sur le menu de Two Roads Brewing Co, j’ai été surprise de trouver la Plum Gose en fût à la salle de concert College Street Music Hall ! Je n’avais pas le wifi pour écrire mes notes de dégustation sur Untappd, mais j’aurais du au moins les noter dans mon cell... Bref je me rappelle que c’était très léger, acidulé, et pas trop sucré, et que c’était du beau jus rose !!
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C’est pas mal ça pour mes découvertes de microbrasseries (et non pas une liste complète !) du Connecticut. J’aimerais rappeler que si vous revenez vers Montréal à la fin de votre voyage, ça vaut le coup d’arrêter au Vermont. Pour ma part, j’avais prévu diner au American Flat Bread à Burlington, parce que c’est LA meilleure pizza ever du monde, qui est cuite sur place dans un gros four de pierre au milieu du resto !! Et la sélection de bières en fût vaut toujours la peine (ils ont même tout le temps un cask). Alors voilà. Si vous voulez relire l’article de notre collaboratrice Arianne Maynard sur les arrêts à faire à Burlington, ça peut vous donner des idées. Sinon, j’ai aussi écrit un article intitulé Mini road trip au Vermont : dégustations et provisions (en mars 2015, washhhh full vieux), alors ça peut vous guider aussi !
Bon alors c’est pas mal ça ! À la revoyure !
- Geneviève L’Heureux
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lesbarstendres · 7 years
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Oktoberfest de Repentigny : 12e édition en images & en découvertes brassicoles
La team bars tendres était au rendez-vous pour la douzième édition de l’Oktoberfest de Repentigny, au Parc de l’Île-Lebel. Du 8 au 10 septembre dernier, les festivaliers ont pu profiter de la présence de plus de 90 exposants, incluant de nouveaux ajouts à la programmation, comme les microbrasseries St-Pancrace, Bièrerie Shelton, Mille-Îles, L’Ours Brun et le Fermentor.
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Nous nous sommes rendus sur le site dimanche dernier afin de déguster quelques unes des 350 bières disponibles afin de vous partager cette liste de petits trésors maltés :
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1. La tête de cheval - Microbrasserie St-Pancrace Bière de blé sure à l'argousier et airelle à 4,8 % : ça goûte la bière de brunch ! Écoutez l’émission de vendredi le 8 septembre dernier à l’antenne de CISM pour entendre Pierre-Antoine Morin nous jaser de cette entreprise nord-côtière.
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2. La tortueuse - Le fermentor Avec un sucre résiduel qui vient balancer le houblon (full frais !) en fin de gorgée, on a été conquis. Le nom de cette double IPA à 8,3% est un clin d’œil à la légende de la «Outaragauesipi», aujourd’hui la rivière L'Assomption.
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3. Bière de gazebo - L'espace public On en a fait la découverte au Festival Bières et musique de Terrebonne. Quand on a vu qu’ils l’offraient à l’Okto, on a sauté là-dessus ! Une bière sure brassée pour célébrer le beau temps : camomille, menthe, salsepareille... C’est un excellent gruit qu’on vous suggère d’essayer !
4. Noir de bourgogne - Brouhaha Cette saison sauvage au sarrasin, cassis et brettanomyces offre au nez une belle odeur de Brett, et en bouche ça goûte les tannins. Le cassis est subtil, mais juste à la bonne place !
5. Rye IPA - Brasserie Mille-Îles On a bien aimé la Rye IPA de la Brasserie Mille-Île, qui sera bientôt disponible en bouteille. On a pu y goûter en exclusivité pendant l’Okto, mais elle va remplacer la IPA régulière en bouteille pour la saison froide.
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6. Été indien - Dieu du ciel ! MIAM ! Ça a été unanime au sein de notre groupe : la mangue est bien présente, juste assez. Belle acidité, robe opaque jaune-orangée. On a hâte qu’ils enbouteillent ça, ce bon p’tit jus-là !
7. Collabro - Lagabière Il s’agit d’une IPA collaborative entre Lagabière et Trèfle Noir, avec myrique baumier, comptonie voyageuse et mélilot blanc. Les herbes boréales sont rafraichissantes, et au goût ça goûte vert et épicé. Très nice !
8. Gose IPA Pêche - Pit caribou C’était parfait ! Une bière à la robe jaune pâle, salée, avec des arômes de pêche. Il s’agit d’un assemblage de leur Gose IPA du Barachois avec une Berliner Weisse qui a macérée trois mois avec des pêches et du houblon suranné.
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9. Bleuet Steamé - Saint-Bock O.K., le nom est génial. C’est une California common aux bleuets et piments forts ; collaboration avec Pepperseedz.
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10. Pattersbier et Black IPA - L'ours brun On arrivait pas à choisir, faque on recommande ces deux belles découvertes : la Pettersbier et la Black IPA, des bières 100% « made in Repentigny ». Ils sont situés dans l’ancien local du saucissier William J. Walter, sur la rue Notre-Dame.
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11. Madonne Cherry - EtOH Très bon ! Two Penny à la cerise, à seulement 3%. Beau contraste entre l’acidité, avec la chair de cerise qui sort bien, et le malt torréfié.
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Shout out à Saraid et Greg de Jameson, à Lima Bourhis (#flamantrose) et à tous les gens qu’on aime.
Faque c’est pas mal ça pour nos belles photos et découvertes ! Suivez-nous sur nos réseaux sociaux (@lesbarstendres), et écoutez-nous sur les ondes de CISM à chaque vendredi, dès 14h30.
- Geneviève L’Heureux & Audrey Rose C.P. : Audrey Rose
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lesbarstendres · 7 years
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PARTIR EN CROISIÈRE AVEC LE NAUFRAGEUR
[Article 9/10 de la série de la Route des bières de l’Est. Article précédent ici !]
Ce sont trois heures de route qui séparent Percé de notre prochaine destination. La microbrasserie du Naufrageur est située à Carleton-sur-Mer, un beau village qui dormait encore à notre arrivée. Il faut dire que la péninsule gaspésienne est bien tranquille au début du printemps : les rues sont vides des centaines de milliers de touristes qui font vibrer la région à chaque été, mais cela nous permet de pouvoir mieux apprécier la quiétude des beaux paysages naturels ; une vue qui se fait bien plus rare lorsqu’on se rapproche de Montréal. Carleton est l’une de ses villes qui a l’air d’être sortie d’un conte pour enfant. Plein de petits commerces accueillants sont érigés le long de la rue principale ; une brûlerie, des boutiques d’artisanats, une boulangerie… et bien sûr, une microbrasserie.
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C’était l’avant-dernier arrêt de notre voyage, mais non le moindre ! Il faut dire qu’on avait bien hâte de revoir Louis-Franck Valade, copropriétaire de la microbrasserie, puisqu’il nous avait déjà visité par le passé dans les studios de CISM pour jaser le temps d’une émission de radio. On doit avouer qu’on est tous tombé un peu en amour avec lui lors de notre première rencontre, alors nos petits cœurs battaient vite et nos sourires étaient bien grands lorsque ce fut à son tour de nous accueillir chez lui, au Naufrageur.  
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L’aventure débute officiellement en 2008, alors que les microbrasseries commencent à gagner du terrain dans la culture brassicole des québécois. Par contre, Louis-Franck et son frère, Sébastien, rêvaient d’ouvrir leur brasserie depuis plusieurs années déjà. Faute d’expérience et de financement, c’est sous forme de boulangerie que le projet prend initialement forme en 1997, sous le nom de La Mie Véritable. Cette boulangerie est toujours en activité dans la bâtisse adjacente à la microbrasserie. On ne doit donc pas manquer l’occasion d’aller essayer leur baguette dont l’eau a totalement été remplacée par de la bière, ou un de leurs pains ayant tout récemment été certifiés 100% bio (tout comme la gamme classique des bières du Naufrageur, en passant) ! La boulangerie a également été clamée cette année comme étant l’une des six meilleures boulangeries au Québec selon le prestigieux guide gastronomique Gault et Millau, donc c’est pas juste parce qu’on trouve que Louis-Franck est smatt qu’on veut également vous convaincre d’acheter son pain. #glutentoute
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On vient de s’asseoir et la soif se fait sentir. On se prépare donc à commander une de leur fameuse palette de dégustation, présentée sous la forme d’une rose des vents, mais Louis-Franck nous interrompt dans notre élan pour nous raconter une histoire. 
Parmi les bières phares de la brasserie, la Corte-Réal est l’une de celle qui a le plus marqué les premiers amateurs de houblon d’ici. Bière qui a lancé le mouvement des American Pale Ales au Québec, elle évoque un équilibre parfait entre le côté anglais malté et les saveurs florales et citronnées du houblon Centennial. Par contre, lors de la création de leurs bières, l’équipe du Naufrageur travaille beaucoup en y allant au feeling. Certains diront qu’il ne faut pas changer une formule gagnante, mais devant la tendance aux bières non-filtrées qui prend d'assaut le monde brassicole depuis quelques mois, ils ont décidé de faire les fous : et si on ne filtrait plus la Corte-Réal ?
C’est suite à cette phrase qu’un pichet vient se poser sur notre table. Un jus trouble, orangé, aux allures presque pulpeuses ; on avait l’honneur de goûter à la toute première batch de Corte-Réal non-filtrée, un délice si houblonné qu’on aurait presque cru boire une IPA. Elle remplacera sous peu la version originale en bouteille, une bonne chose puisqu’elle sera délicieuse dans un parc sous le soleil cet été.
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Les coups de cœur s’enchaînent au fil de la soirée : on découvre entre autres une sublime double blanche à la tanaisie, une plante sauvage de la Gaspésie. De douces arômes de camomille et d’épices, qui rappellent beaucoup les levures belges, se mêlent au sucre résiduel final provenant du sirop d’érable. Cette bière est disponible en bouteille, tout comme leur IPA au thé du Labrador et leur DIPA au myrique baumier. Ensemble, elles forment la série d’Ales Amérindiennes, inspirée de l’héritage botanique de la région. 
La miche au fromage et les pizzas cuites sur place nous permettent de survivre jusqu’aux petites heures du matin alors qu’on se laisse également surprendre par la Brigantin, une rousse au piment, et qu’on redécouvre de beaux classiques, comme la St-Barnabé, un stout qui s’est déjà retrouvé #1 dans les classements de Ratebeer.
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Si l’humeur est aux festivités lorsqu’on est dans le bar, il n’en est pas moins lorsqu’on se retrouve du côté de la brasserie. Le lendemain matin, c’est Philippe Gauthier, également copropriétaire et gérant de la production, qui nous fait visiter l’espace où s’opère la magie. Premier constat : l’art ne se produit pas qu’à l’intérieur des cuves ! Félix, aide-brasseur, s’amuse souvent à dessiner sur les affichettes des noms des bières ; l’espace ordinairement très monochrome est donc décoré de personnages colorés. C’est cute au boutte !
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Le chai du Naufrageur est d’autant plus impressionnant. La petite pièce renfermant les trésors sent le chêne à plein nez ; il y a des bières qui maturent dans des barils de cognac, de sauternes, de rhum, de pinot noir, ainsi qu’un vin d’avoine… Mais ce sont surtout les deux grands barils à l’entrée qui nous impressionnent. Ils sont tellement grands qu’on aurait pu s’y baigner comme dans un spa !
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Philippe en profite pour nous expliquer une philosophie bien intéressante quant au futur de la brasserie. Présentement, la boulangerie La Mie Véritable travaille encore avec le même levain qu’il y a 20 ans, depuis son ouverture. Pour rester en vie, un levain n’a besoin que d’être nourri quotidiennement de sucre et d’amour. Tout comme le pain, la bière a besoin de levure dans son équation. Et si on cultivait une levure, et que comme avec le pain, on la gardait en vie afin de créer des bières à partir de la même souche durant plusieurs années ? 
On a hâte de connaître la suite de l’histoire, parce qu’il est certain que même après huit ans à naviguer dans le merveilleux monde de la bière, le Naufrageur ne jettera certainement pas son ancre de sitôt !
- Audrey Rose
Le Naufrageur 586, Boul. Perron, Carleton-sur-mer
Horaire : Dimanche au mardi : fermé Mercredi au samedi : 16h - minuit
C.P. : Audrey Rose
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lesbarstendres · 7 years
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L’ENVERS DU MALBORD
[Article 7/10 de la série de la Route des bières de l’Est. Article précédent ici !] 
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En restauration, tout comme dans n’importe quel milieu commercial, en fait, il y a trois règles à suivre si tu veux que ton commerce fonctionne : location, location, et location. Ce qui veut dire, en d’autres termes, que tu dois absolument trouver LA place localisée stratégiquement pour ouvrir ton entreprise si tu veux être sûr que ça fonctionne, sinon la machine va être beaucoup plus difficile à starter (probablement une des choses les plus importantes que j’ai retenue de mes cours de gestion à l’école, pour vrai). Donc j’imagine que quand Thierry Lafargue, brasseur et copropriétaire du Malbord, a réussi à mettre la main sur la première bâtisse ayant obtenu un permis de vente d’alcool en Gaspésie afin d’y ouvrir sa microbrasserie, il devait être pas pire content.
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Thierry est un passionné contagieux. Le Malbord n’a beau avoir que deux bougies sur son gâteau, ce sont plus de 20 années d’expérience que le brasseur a accumulé depuis le début de ses expérimentations. Son garde-robe a vu passer bien des bières, mais également du vin de pissenlit et toute sortes d’autres breuvages alcoolisés à base d’eau de boulot et d’eau d’érable. Ce petit penchant pour les folies l’a suivi jusque dans la création de ses bières pour le Malbord ; il ne suffit que d’un bref coup d’œil sur le menu pour comprendre que personne n’aura besoin de demander un quartier d’orange avec sa blanche (que je ne te voie pas essayer de masquer le goût de cette délicieuse bière au chanvre avec un agrume !).
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Lors de la première année d’activité du bar, puisque les équipements manquaient encore afin de pouvoir brasser ses premières bières seul, Thierry a dû se rendre chez Pit Caribou pour donner naissance à la Collin, une rousse irlandaise qui dégage une douce odeur de tire d’érable. C’est ensuite chez le Naufrageur qu’il a brassé Le Voile de la Mariée, la blanche au chanvre (local et bio, en passant !) dont j’ai précédemment fait mention ci-haut. Ces deux bières seront les premières d’une gamme classique qui compte cinq créations à ce jour. Chacune de ses bières a passée un test gustatif rigoureux auprès d’un comité composé de cinq gars et cinq filles, les recettes évoluant au fil de leurs commentaires. Le résultat : des bières mettant en vedettes des ingrédients parfois biologiques, souvent locaux, sortant des sentiers battus, mais qui sauront toujours satisfaire un large public de consommateurs.  
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Aujourd’hui, Thierry a tout l’équipement nécessaire afin de brasser lui-même les bières pour son bar. Son équipement, qui est d’une très grande qualité, en a fait baver plus d’un ; à un tel point que son ami Benoît Couillard, propriétaire et brasseur d'Auval, s’en est acheté un identique mais en plus grand !   
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La vue depuis l’intérieur de la brasserie est sublime : le fleuve se dévoile au travers des grandes fenêtres à l’avant du bar, et on les trouve bien chanceux, les résidents de Saint-Anne-des-Monts, de pouvoir profiter d’un paysage aussi apaisant à chaque fois que l’envie d’une bière se fait sentir. De notre côté, la faim, au cours de notre dégustation, commence inévitablement à faire grogner nos estomacs. On se laisse donc tenter par le menu de leur nouveau chef, vrai magicien des saveurs de la fourchette du taste. Sérieusement, on avait vraiment besoin d’un peu de fraîcheur au cœur de cette aventure généreuse en frites et en burgers, alors le pain plat au saumon fumé, le chili et les chips de kale tombaient juste à point ! Tout était frais, local et absolument savoureux ; probablement un des meilleurs repas que j’ai mangé du voyage !
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En plus de la gamme classique, la carte des bières du bar est agrémentée de créations spontanées (cette fois-ci, on a eu droit à la Tripeuse des Bois, une blonde belge au thym et miel qui nous a tous charmé) ainsi que des barils invités qui valent la peine d’être bus ! La rumeur court qu’ils ont souvent une ligne provenant de chez la Microbrasserie Saint-Pancrace, chose qu’on ne voit pas souvent… Bon, en fait c’est pas tant une rumeur, il suffit d’un clique sur leur menu en ligne pour que vous puissiez le constater par vous-même !
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Si vous n’avez pas la chance de pouvoir vous rendre au bar prochainement, n’ayez crainte : le Malbord a pensé à vous ! Quatre de leurs produits sont présentement disponibles en canette un peu partout au Québec. C’est un format encore bien sous-exploré par rapport à sa rivale la bouteille, mais il n’y a eu aucune hésitation pour Thierry lorsque vint le temps de choisir entre les deux. Pour lui, la décision était claire : la canette est plus légère, plus pratique pour le transport, conserve mieux les saveurs des houblons et est plus écologique puisqu’elle se recycle à l’infini ! Et on ne le dira pas trop fort, mais ne pas avoir à dealer avec Recyc-Québec comme plusieurs doivent le faire pour le retour des bouteilles, c’est un gros plus ! Ah !
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Les yeux brillants d’excitation, Thierry nous fait goûter l’une de ses nouvelles bières directement de la cuve. Les petits verres de plastique se remplissent d’une gose aux algues et à la coriandre, et on déguste le breuvage salin pendant qu’il nous raconte ce qui s’en vient d’ici les prochains mois pour la brasserie. Deux nouveaux fermenteurs sont en route, ce qui lui permettra d’augmenter sa production de 40%. Et qui dit plus grande production, dit plus de nouvelles bières ! Une nouvelle cuve devra également faire son apparition prochainement; l’ancienne sera alors déplacée dehors et lui servira à faire des bières de glace lorsque le temps froid reviendra. Par la suite, il compte bien en faire vieillir quelques une dans son nouveau chai, qui prendra forme d’ici la fin de l’année également!
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On commence enfin à avoir un semblant d’été, et je vous donne déjà des raisons d’avoir hâte que l’hiver revienne. T’sais, les folies que ça peut nous faire dire, la bière.
- Audrey Rose
Le Malbord 178, 1ère avenue Ouest, Sainte-Anne-des-Monts
Horaire : Lundi : fermé Mardi au samedi : 15h - 1h Dimanche : 15h - 23h
C.P. : Audrey Rose
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lesbarstendres · 7 years
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RENDEZ-VOUS À MATANE : LA FABRIQUE - BRASSERIE ARTISANALE
[Article 6/10 de la série de la Route des bières de l’Est. Article précédent ici !]
Lundi 10 avril 2017 : on part de Rimouski pour se diriger vers Matane. Ah qu’on était excité à l’idée de faire un arrêt au fameux IGA Desrosiers, le marché appartenant au propriétaire le plus motivé en ville ! Vous savez de qui je parle ? Ça vous dit quelque chose, peut-être, les vidéos cocasses mises en ligne sur les réseaux sociaux pour faire la promotion de kombucha, ou encore des bières de Pit Caribou…? Eh bien on a décidé de prendre rendez-vous avec  M. Desrosiers, l’animateur de ces populaires vidéos, qui nous avait vraisemblablement composé une chanson (merci full !). Je vous laisse visionner le résultat de notre rencontre juste ici !
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Ceci dit, on était à Matane, on capotait, pis on s’en allait souper à La fabrique. C’était plus ça le but, à vrai dire, bien que notre périple au IGA nous ait vraiment mis de bonne humeur. Ça adonnait bien, parce que La fabrique offre un menu très intéressant niveau bouffe, comprenant burgers, sandwiches, frites à la belge et amuse-bouches. Personnellement, j’y ai mangé une exquise salade épicée aux fruits de mer.
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Les bières qu’on y fabrique…
La brasserie artisanale La fabrique offre une très grande sélection de bières : leurs produits, brassés sur place, mais aussi quelques bières de brasseries extérieures. Pour nous faire découvrir le tout, Jean-Pierre Boutin, fondateur et brasseur, et Rémy Dussud, le gérant, étaient là pour nous guider lors de notre dégustation.
Jean-Pierre nous expliquait qu’au début, il brassait des bières de style anglaises. Puis, il s’est aventuré vers les américaines. Brasser des produits trop éclatés n’était pas quelque chose qu’il souhaitait tant mettre de l’avant, préférant miser sur des produits classiques et bien faits. La Simone, une blanche vieillie en baril de Cabernet sauvignon avec des camerises, a d’ailleurs remporté la médaille d’or du Concours des bières Grand Public du Mondial de la bière en 2015, à ex-aequo avec la Solstice d’été aux framboises de Dieu du ciel!.
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Si vous passez faire votre tour à La fabrique, je vous conseille le P’tit Savoyard, une saison brune à l’argousier, titrant 5,2 %, très douce et savoureuse. Au nez, vous aurez l’impression qu’il s’agit d’une bière sûre, mais au final les céréales prennent le dessus, l’acidité s’estompe… et vous décèlerez peut-être un petit goût de café. La mousse est beige, la bière est brune foncée opaque. À réchauffer entre les mains ou laisser tempérer un peu avant de la boire ; vous dégusterez mieux ainsi toutes les nuances de ce produit. Mes comparses de voyage ont bien aimé la Pain d'épices, une brune forte aux épices (plus sur la cardamome et le gingembre que sur la cannelle) : rien de trop sucré, avec un beau «kick» poivré et une finale dans l'orge et le malt.
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Une mission cool
Ce qui m’a vraiment plu, c’est d’en apprendre davantage sur leur façon de gérer l’entreprise. En effet, La fabrique s’est donné comme mission de créer des emplois de qualité pour ses membres travailleurs. Ainsi, le pub est opéré depuis 2010 par la coopérative Le Cabestan, fondée en 2008. Qu'est-ce qu'une coopérative ? Il s’agit d’«une association autonome de personnes volontairement réunies pour satisfaire leurs aspirations et besoins économiques, sociaux et culturels communs au moyen d’une entreprise dont la propriété est collective et où le pouvoir est exercé démocratiquement.» (Alliance coopérative internationale)
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En juillet, cette microbrasserie où 45 000 litres de bières sont créés par année (ce qui donne environ trois brassins par semaine) fêtera ses 7 ans. Nous n’en savons pas plus sur les festivités à venir pour cet anniversaire, mais nous savons qu’une collaboration avec Le Secret des Dieux verra le jour sous peu ! En effet, les deux microbrasseries nous concoctent une bière spéciale, brassée sous le thème de la «frontière» : un vin d'orge américain comprenant quelques particularités du Québec ! Il sera possible, d'ici quelques jours, de découvrir cette première bière collaborative du Secret Des Dieux…
Côté distribution, La fabrique n’offre ses bières qu’au pub depuis ses débuts. Or, depuis environ un an et demi, l’équipe de La fabrique a fait l’acquisition du bâtiment adjacent pour pour pouvoir embouteiller ses produits… C’est donc à suivre !
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Une programmation culturelle variée
Il y a un deuxième étage, à La fabrique, et nous avons été le visiter pour voir de quoi ça avait l’air. Encore plus de place (yé !), mais pas juste pour s’y asseoir : pour accueillir des bands et écouter de la musique. D’ailleurs, Bernard Adamus y performera ce dimanche ! Outre la présentation de spectacles, des expositions et soirées thématiques sont aussi organisées à l’intérieur des murs de La fabrique. Des visites sont également possibles sur demande. Et il y a une terrasses qui peut accueillir 35 personnes. Et vous avez le droit de danser sur le bar. O.K. bye.
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- Geneviève L’Heureux
La fabrique 
360 Ave. St-Jérôme, Matane
publafabrique.com
Heures d'ouverture:
11h30 à 1h, 7 jours sur 7 (ils ferment à 3h s'il reste des clients.)
C.P. : Audrey Rose
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lesbarstendres · 6 years
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LE MONDIAL DE LA BIÈRE : YAY-BIÈRES-FUN-NOUVEAUTÉS !
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Ce qui est le fun avec l’expression yay-bières-fun-miaw, c’est qu’on peut y ajouter des éléments selon notre feel du moment. Cette saison neigeuse maintenant terminée, on avait le goût d’y ajouter un peu de lumière et d’arriver à yay-bière-fun-miaw-soleil-été. Comme vous le savez tous, l’été est synonyme de la saison des festivals brassicoles, qui sortent tranquillement leur programmation. Et nous, on a déjà commencé à saliver parce que certaines brasseries dévoilent déjà des scoops à propos de leur présence en festival et les bijoux qu’elles nous concocterons pour toutes ces occasions.
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Le premier à « partir la machine » en ce qui concerne les dévoilements de programmations est nul autre que le Mondial de la Bière de Montréal. Du 6 au 9 juin, vous pourrez prendre d’assaut le Palais des congrès afin d’y découvrir moult bières et spiritueux. Plusieurs nouveautés viennent ajouter au festival un agréable vent de fraîcheur. Comme les produits locaux sont à l’honneur dans plusieurs sphères de notre alimentation, le Mondial n’en fait pas exception : un pavillon sera consacré à la richesse brassicole montréalaise afin qu’on y déguste les merveilleux liquides élaborés par nos brasseurs d’ici. Parmi les participants, on retrouve entre autres le Benelux, le Boswell Brasserie Artisanale, L’Isle de garde, l’Espace Public, la Succursale et l’emblématique Cheval Blanc sur la rue Ontario, qui nous présenteront chacun une bière élaborée spécialement pour l’événement. Connaissant la réputation des brasseries mentionnées ci-haut, on risque de découvrir des bières assez intéressantes merci.
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De nouveaux portraits feront aussi leur apparition dans le château des réunions. D’Alma à Sherbrooke, en passant par Terrebonne, nouvelles et moins nouvelles brasseries vous présenteront leurs précieux breuvages. On parle ici de Bièrerie Shelton, Domaine Berthiaume, Riverbend, Siboire, Brasserie Générale, Coaticook, Ras l’Bock, MonsRegius et Mille-îles.
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Des nouveautés suivent aussi du côté international : des brasseries des Pays-Bas, de l’Allemagne, de la Suisse et des États-Unis viendront elles aussi s’initier au festival montréalais. Le Mondial vous offrira également une superbe section où vous trouverez distilleries québécoises, spiritueux et cocktails.
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Jeannine Marois, présidente du Mondial de la bière, ainsi que son équipe accompagnée de Jérôme Denys du Cheval Blanc, brasserie où a eu lieu le premier 5@7 festif organisé par le festival.
Alors, rangez vos skis et prenez-vous une Juicy Fruit car le Mondial de cette année risque de vous renverser (mais pas votre bière svp) ! Assistez au dévoilement des exposants ce mercredi 9 mai au Siboire, à Montréal, dès 18:00. Prestation musicale, dégustation de bières, ainsi que bouchées et amusements seront de la partie ! Yay-bière-miaw-fun-Mondial !
- Charlie Pouliche
Crédit photo : Audrey Rose
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lesbarstendres · 7 years
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7  BOISSONS SANS ALCOOL AU BANC D’ESSAI !
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On s’est penché sur la question le 26 janvier dernier, lors de l’émission avec les soeurs Stratis à l’antenne de CISM 89,3 FM : comment survivre au Défi 28 jours sans alcool de la fondation Jean Lapointe ? Eh bien on fait un petit retour là-dessus sur le blogue aujourd’hui.
Friendly reminder : le défi 28 jours sans alcool est organisé par la Fondation Jean Lapointe afin d’amasser des sous pour la prévention des dépendances associées à l’alcool et à la drogue chez les jeunes. Vous pouvez essayer de relever le défi, ou ne pas le faire pour des raisons personnelles ; on ne vous jugera pas. Mais si vous voulez plus d’informations, n’hésitez pas à visiter le site Web de la fondation. Et si ça vous tente, faites un p’tit don ! >>> http://www.defi28jours.com/
Ça fait donc huit jours que le Défi 28 jours sans alcool est commencé. Comment ça se passe pour vous ? Vous tenez le coup ? Que vous ayez choisi le défi « Or » (ne pas boire tout le mois), « Argent » (ne pas boire du vendredi au dimanche) ou « Bronze » (ne pas boire du lundi au vendredi), on vous encourage ! LÂCHEZ-PAS ! Pour vous (et nous) aider un peu, on s’est prêtées au jeu et on a testé sept boissons sans alcool qui pourront sans aucun doute vous satisfaire lorsque votre soif se manifestera.
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1. Soda Jack’s Rhubarbe - Soda artisanal à la rhubarbe et au sumac
Vous avez envie d’une boisson gazeuse pour remplacer votre bière ? Nul besoin de vous rabattre sur du Pepsi ou de l’Orange Crush :  Jack’s Soda est là. Cette entreprise québécoise fait des sirops à cocktails et des boissons gazeuses à base d’ingrédients frais et de miel 100% québécois. Ce ne sont donc pas des saveurs artificielles, mais bel et bien de véritables tiges de rhubarbes qui viennent acidifier cette pétillant boisson. Le sumac se fait subtil, mais s’accorde tout en douceur avec la texture ronde du miel. Une boisson gazeuse qui se déguste comme une bière, ben oui toi ! On a beaucoup aimé !
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2. Quetzal Kombucha - Kombucha à la pomme et spiruline
Le kombucha vit actuellement son heure de gloire. Plusieurs artisans locaux se sont lancés à pieds joints dans l’entreprenariat, ces dernières années, afin de nous proposer leurs propres concoctions kombucha-esques. Il y en a tellement qu’on a perdu le compte ! On a donc profité de cet article pour goûter à une marque qu’on ne connaissait pas, soit Quetzal Kombucha, qui est situé à Shawinigan. Il faut dire que les saveurs que cette entreprise propose sont toutes sauf sobres ( !😉 ). Thé Pu'er et kumquat, fraise et houblon, mangue et habanero… On a mis la main sur pomme verte et spiruline, et le petit kick d’acidité de la pomme se marie parfaitement avec le côté mentholé de la spiruline. Tout ça sur un fond très effervescent et minéral ; encore meilleur qu’un mojito !
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3. IPA - Partake Brewing
C’est la première fois qu’on voyait un produit passer de la brasserie canadienne Partake, qui produit et vend actuellement la IPA, et mettra bientôt sur le marché un stout et une lager sans alcool. Cette IPA, brassée à partir de houblons Cascade, Amarillo et Citra, est distribuée dans de petites canettes blanches et noires, aux accents verts flash. À l’intérieur de ces dernières se trouve une bière de couleur dorée, offrant une belle mousse blanche qui s’estompe rapidement. Au nez, on décèle le houblon immédiatement. En bouche, l'amertume est assez intense, quoique ça manque quelque peu de délicatesse. L’acidité ne nous a pas enchantée non plus. Comme la mousse, les flaveurs se dissipent en quelques secondes. On reste positifs pour la suite parce que la recette peut évoluer avec le temps, et on a quand même hâte de goûter aux deux autres bières qui seront lancées sous peu, voir quessé ça donne !
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4. EffetVertSens - Eau florale pétillante
Vous risquez davantage d’être attirés par la description qu’on vous fera du liquide qui se trouve dans cette bouteille que par l’étiquette qui la recouvre. D’un dégradé passant du bleu au violet, cette dernière arbore en effet de petites bulles peu charmantes et une police d’écriture qui se trouve assurément dans l’éditeur de texte qui vient avec votre ordinateur. Malgré l’illustration qui laisse de glace, cette boisson effervescente pourrait faire vivre des « effets » « verts » à vos « sens » (hahaha…). Si vous êtes à la recherche d’une eau pétillante au goût boréal, EffetVertSens est pour vous. On vous dirait que ça goûte pas mal ce que ça sent : le sapin baumier. En plus, les ingrédients sont 100% naturels.
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5. Houblon pétillant - Ferme du Ruisseau Vert
Au nez, cette boisson pétillante laisse émaner des effluves houblonnées. Produit à la Ferme du Ruisseau Vert, le houblon gaspésien en pré-certification biologique de la municipalité de Maria aromatise cette eau pétillante tout en délicatesse. En bouche, on perçoit un côté très minéral, voir même salé. Ça donne une boisson désaltérante, de laquelle on peut déceler des notes florales et citronnées, ainsi qu’une légère touche d’amertume. Vous pouvez boire cette boisson telle quelle, ou la mélanger à des cocktails. Psssst : la Ferme du Ruisseau Vert offre même des tisanes relaxantes fabriquées à base de houblon et de plantes gaspésiennes !
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6. Licher - Bière sans alcool au pamplemousse
Cette brasserie allemande nous propose une bière sans alcool au pamplemousse. Notre premier réflexe est donc de penser qu’elle sera bien amère et sèche, à l’image des IPAs au pamplemousse qu’on connait bien : surprise ! C’est plutôt un liquide sucré et moelleux qui surprend par... son manque de ressemblance avec la bière. En fait, ça ressemble étrangement à la Kettle Sour Brunch de Vox populi, avec un côté légèrement plus malté. Somme toute, ça se boit super bien, autant au déjeuner qu’en apéro. Il ne faut juste pas s’attendre à boire quelque chose qui ressemble à de la bière ; c’est plus comme un jus punché !
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7. La Découverte #0.3172-A du Bockale - IPA sans alcool
On garde le meilleur pour la fin. La FAMEUSE IPA sans alcool du Bockale ! Disponible en canette depuis l’an dernier, cette IPA n’a pas fini de faire tourner les têtes. La couleur est opaque et les bulles sont fines, mais vives. Le houblon est vert et terreux, le fond est sec et très minéral. L’absence de sucre vient alléger le corps qui aurait gagné à être un peu plus rond, mais on reconnait très bien la fraîcheur d’une bonne IPA américaine moderne. L’équipe de chercheurs derrière cette merveille a fait un travail absolument sublime, mais attendez : il y a plus. Cette même équipe vient justement de terminer l’élaboration d’un stout sans alcool, qui devrait être dévoilé au public sous peu si on en croit les rumeurs… À suivre !
Et vous, qu’est-ce que vous buvez durant votre mois sans alcool ?
- Geneviève L’Heureux & Audrey Rose
Crédit photo: Jack’s Soda, Cyclopes Photographie et Audrey Rose.
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