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lesbarstendres · 6 years
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LA FINALE DU WORLD CLASS CANADA 2018 À MONTRÉAL
J’ai eu la chance d’assister à la finale canadienne du World Class, qui a eu lieu au Fairmount Reine Elizabeth à Montréal, le 8 mai dernier. Pour ceux qui ne sont pas familiers avec cet événement hyper-important dans le domaine, il s’agit d’une compétition annuelle de haut niveau, qui récompense les meilleurs bartenders dans une atmosphère de camaraderie fort agréable.
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Le World Class a été lancé il y a neuf ans par Diageo, c’est-à-dire le géant mondial des spiritueux (qui possède également l’empire Guinness), derrière un nombre impressionnant de marques phares comme Tanqueray, Cîroc, Smirnoff, Crown Royal, Johnnie Walker, Captain Morgan, José Cuervo, Baileys et j’en passe. Depuis ses débuts, le World Class a accueilli plus de 300 000 bartenders de partout dans le monde : ce n’est pas rien !
La compétition
Il y a d’abord des compétitions régionales intenses, qui couronnent les dix finalistes par pays. Cette année, ces derniers se sont réunis à Montréal pour trois jours d’affrontements qui ont témoigné de leur créativité hors pair et de leur passion pour les cocktails. La représentation des dix finalistes étaient d’emblée intéressante : trois femmes pour sept hommes. Quatre bartenders provenant de Vancouver, un d’Edmonton, un de Toronto, deux de Montréal et deux d’Halifax. C’est donc assez facile de regarder vers l’Ouest pour voir venir les tendances et comprendre où les choses se passent !
Les deux québécoises étaient Katherine Boushel (finaliste canadienne pour une deuxième année consécutive), du Atwater Cocktail Club et Émilie Loiselle, du Nacarat au Reine Elizabeth. Une très grande représentation de la génération des Millennials. Beaucoup de gens au style unique et avec de superbes tatouages !
J’ai pu assister au dévoilement des quatre mixologues qui ont pu participer au défi final : Chris Enns et Katie Ingram de Vancouver, James Grant d’Edmonton et Émilie ! Il y avait beaucoup d’émotions dans l’air, puisque pour les participants c’était un moment culminant après plusieurs mois d’essais, d’efforts et de compétition.
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Après un dernier round, c’est finalement Chris Enns, qui travaille au Fairmont Pacific Rim à Vancouver, qui s’est mérité le titre de champion canadien.
La discussion
Le deuxième volet de l’événement a été également fort intéressant : une discussion de groupe sur les tendances et perspectives en matière de cocktails. Le panel était composé de l’animatrice Lauren Mote, gagnante du World Class Canada en 2015 et bartender depuis 19 ans, de Jeff Bell, co-propriétaire des bars PDT à Manhattan et à Hong Kong, d’un représentant de Diageo, puis d’un représentant de l’entreprise CARA, le géant ontarien qui exploite de multiples franchises de restos et de bars au pays, incluant la chaîne St-Hubert et qui était là plutôt pour représenter les opérations à plus large échelle.
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Sans contredit, la vedette de cette discussion de groupe était par contre la bartender Kaitlin Stewart, de Vancouver, qui s’est non seulement mérité le titre de championne canadienne en 2017, mais qui a également été couronnée à la finale mondiale du World Class ! Dans un sens, elle pourrait donc être considérée comme la meilleure bartender au monde. Et en personne, elle était incroyablement inspirante.
Différents éléments qui sont ressortis de la discussion :
La volonté de combiner le monde des cocktails/de l’alcool et celui de la nourriture, des foodies et des chefs. Le fait de travailler dans un bar qui sert également de la nourriture (ou qui fait partie d’un restaurant) est vu comme un grand avantage, non seulement à cause du dialogue entre le chef et le bartender qui peut s’installer, mais également à cause du plus grand pouvoir d’achat en termes d’ingrédients et de synergie possible. Kaitlin racontait que la cuisine de son établissement (le Royal Dinette) l’approche constamment pour réutiliser les restes dans ses cocktails : tiges de menthe, pulpe de rhubarbe, mais aussi des trucs un peu plus étranges comme des queues de champignons sauvages.
L’aspect « développement durable » a été le gros « buzz word » de la journée. Savoir d’où viennent les ingrédients. Améliorer les conditions de travail des gens qui produisent les alcools. Rendre la chaîne de distribution plus écologique.
Établir un dialogue, une relation avec les clients. Ce qui permet de leur raconter des histoires sur la provenance des ingrédients, de leur procurer une expérience, de les sortir de leur zone de confort et de les amener plus loin, en rendant la « culture des cocktails » accessible. De leur donner confiance aussi, afin qu’ils puissent faire de super cocktails à la maison.
La conscience : une volonté réelle d’avoir « un impact positif » dans le monde, en luttant contre la surconsommation d’alcool, en étant sensible aux conditions de travail des employés de bar, en considérant l’aspect environnemental et éthique, etc.
Un certain retour à la base. Après quelques années de créations totalement flyées, les bartenders souhaitent simplifier la liste d’ingrédients de leurs cocktails, en revenant vers les valeurs sûres.
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Ce qu’on a bu !
Pendant la discussion, trois anciens gagnants du World Class Canada ont préparé des cocktails à déguster pour l’auditoire, qui représentaient bien à la fois leur créativité, ainsi que les tendances actuelles.
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J’ai pu goûter à deux d’entre eux : le premier était à base de tequila Don Julio, avec un sirop simple à base de noyaux d’avocats (!), du jus de lime, un peu de mescal et de la menthe, tandis que le deuxième était à base de jus fraîchement pressés, (betterave jaune, carotte, gingembre et citron), avec du rhum Zacapa du Guatemala et du basilic. Très frais et intéressant !
La finale mondiale du World Class aura lieu à Berlin en octobre. Go Chris !
- Marie-Ève Laforte
Crédits photos : Marie-Ève Laforte et World Class Canada sur Instagram
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lesbarstendres · 6 years
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LE MONDIAL DE LA BIÈRE : YAY-BIÈRES-FUN-NOUVEAUTÉS !
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Ce qui est le fun avec l’expression yay-bières-fun-miaw, c’est qu’on peut y ajouter des éléments selon notre feel du moment. Cette saison neigeuse maintenant terminée, on avait le goût d’y ajouter un peu de lumière et d’arriver à yay-bière-fun-miaw-soleil-été. Comme vous le savez tous, l’été est synonyme de la saison des festivals brassicoles, qui sortent tranquillement leur programmation. Et nous, on a déjà commencé à saliver parce que certaines brasseries dévoilent déjà des scoops à propos de leur présence en festival et les bijoux qu’elles nous concocterons pour toutes ces occasions.
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Le premier à « partir la machine » en ce qui concerne les dévoilements de programmations est nul autre que le Mondial de la Bière de Montréal. Du 6 au 9 juin, vous pourrez prendre d’assaut le Palais des congrès afin d’y découvrir moult bières et spiritueux. Plusieurs nouveautés viennent ajouter au festival un agréable vent de fraîcheur. Comme les produits locaux sont à l’honneur dans plusieurs sphères de notre alimentation, le Mondial n’en fait pas exception : un pavillon sera consacré à la richesse brassicole montréalaise afin qu’on y déguste les merveilleux liquides élaborés par nos brasseurs d’ici. Parmi les participants, on retrouve entre autres le Benelux, le Boswell Brasserie Artisanale, L’Isle de garde, l’Espace Public, la Succursale et l’emblématique Cheval Blanc sur la rue Ontario, qui nous présenteront chacun une bière élaborée spécialement pour l’événement. Connaissant la réputation des brasseries mentionnées ci-haut, on risque de découvrir des bières assez intéressantes merci.
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De nouveaux portraits feront aussi leur apparition dans le château des réunions. D’Alma à Sherbrooke, en passant par Terrebonne, nouvelles et moins nouvelles brasseries vous présenteront leurs précieux breuvages. On parle ici de Bièrerie Shelton, Domaine Berthiaume, Riverbend, Siboire, Brasserie Générale, Coaticook, Ras l’Bock, MonsRegius et Mille-îles.
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Des nouveautés suivent aussi du côté international : des brasseries des Pays-Bas, de l’Allemagne, de la Suisse et des États-Unis viendront elles aussi s’initier au festival montréalais. Le Mondial vous offrira également une superbe section où vous trouverez distilleries québécoises, spiritueux et cocktails.
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Jeannine Marois, présidente du Mondial de la bière, ainsi que son équipe accompagnée de Jérôme Denys du Cheval Blanc, brasserie où a eu lieu le premier 5@7 festif organisé par le festival.
Alors, rangez vos skis et prenez-vous une Juicy Fruit car le Mondial de cette année risque de vous renverser (mais pas votre bière svp) ! Assistez au dévoilement des exposants ce mercredi 9 mai au Siboire, à Montréal, dès 18:00. Prestation musicale, dégustation de bières, ainsi que bouchées et amusements seront de la partie ! Yay-bière-miaw-fun-Mondial !
- Charlie Pouliche
Crédit photo : Audrey Rose
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lesbarstendres · 6 years
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ENTHOUSIASTES  DE COCKTAILS À MONTRÉAL ET À QUÉBEC : CECI S’ADRESSE À VOUS !
Invasion cocktail se lance dans une 5e édition qui ne passera pas inaperçue. Avec plus de 250 drinks et 30 établissements participants, l’équipe attend près de 10 000 amateurs et néophytes du cocktail du 14 au 20 mai prochains.
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À la hauteur de leurs ambitions
Maryline Demandre, cofondatrice, et son équipe veulent « […] positionner Montréal comme une destination cocktail aux yeux du monde entier ; la créativité et le talent des bartenders locaux contribueront sans aucun doute à y arriver d’ici les cinq prochaines années.  » Un objectif qui, selon moi, arrivera bien avant leur dixième bougie ! Une nouveauté cette année, la création d’un Quartier Général Invasion Cocktail, saura satisfaire les amateurs. Stations et ateliers de dégustations, DJ... ; vous pourrez y découvrir les artisans, les produits et les partenaires les 17 et 18 mai prochains. Un pop-up à saveur locale !
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Lâchez vos shakers
Oui, on se donne tous un petit style quand vient le temps de faire des cocktails à nos amis dans notre party, mais cette semaine-là, laissez-faire les pros et prenez des notes ! Découvrez des créations éphémères qui, je l’espère, inspireront le bartender en vous ! Avec cette liste impressionnante de partenaires, impossible de ne pas y trouver son compte. Je me permets de vous faire ma petite liste personnelle de bars que je ne veux absolument pas manquer !
Voici mon (très difficile) top 5 :
1-  Bon, j’avoue, je n’ai toujours pas eu l’occasion d’essayer le fameux Les Enfants Terribles. Siroter un cocktail avec une vue imprenable sur la ville… J’imagine que ça n’a pas de prix.
2- Grenade : Ils m’ont eu avec le cocktail à base du gin à l’hibiscus d’Oshlag, et l’endroit a déjà un +1 dans mon cœur !
3- 1 des 3 La Distillerie : Juste parce que ? Ils ont déjà réinventé le cocktail montréalais… On ne pourra qu’être sous le charme de l’une de leurs créations spécialement shakée pour l’événement !
4-  (Mais nooooon Québec je ne t’oublie pas !) Le Maelstrom : Moins familière avec les bars de la capitale nationale, j’ai tout de même été charmée par les drinks ultra-colorés, le verre en pieuvre (!!) et les noms originaux donnés aux cocktails du Maelstrom. Gens de Québec : j’attends votre verdict !  
5- Le 4e Mur : Parce qu’en plus de vous offrir des cocktails avec des feuilles d’aloès (qu’es-tu veux, je suis millenniale jusque là…!) vous devrez trouver le bar en question ! Une petite touche de mystère agrémente toujours bien une soirée !
Vous pouvez vous procurer gratuitement votre passeport pour découvrir les nombreux cocktails, bars et bartenders de talent dans la capitale nationale et la métropole.
Et si vous réussissiez à tout essayer… je vous lève mon verre !
- Élisabel Leblond Crédits photos : Invasion Cocktail
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lesbarstendres · 6 years
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PETITE RÉFLEXION SUR LES UNIFORMES DES EMPLOYÉ.E.S DE BARS…
Travailler dans le milieu de l’hospitalité (restos, cafés, bars et certains corps de métier dans les hôtels), c’est faire partie d’un monde… spécial. C’est difficile physiquement, tout va très vite, il faut faire face aux caprices et particularités des clients, les horaires ne sont pas évidents et malgré tout ça, ce n’est pas très valorisé. Mais si on ajoute à ça le travail de nuit et l’alcool, ça complique encore le tout. Et si les employées sont en plus obligées de porter un uniforme qui les fait sentir à la fois inconfortables et exposées, des situations très malaisantes peuvent se produire. L’uniforme, qui doit en principe représenter l’entreprise, vient certainement aggraver et exacerber tout ça.
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Pourquoi un uniforme ?
On peut comprendre les employeurs de prôner l’uniforme ; ces derniers comportent en effet différents avantages. Permettre d’identifier immédiatement le personnel, bien sûr. Mais aussi participer à l’image et à la « mise en marché » de l’établissement. Sur leur quart de travail, les employé.e.s représentent le bar et participent donc à une « bonne impression » générale.
Deux poids, deux mesures
Le fait est qu’il y a souvent (pas toujours ! À bas les généralisations !) une grande différence entre les uniformes des hommes et des femmes dans le milieu des bars et un certain double standard qui prévaut.
On peut par exemple demander aux filles de se vêtir et de se préparer (coiffure élaborée, maquillage complet, manucure parfaite, etc.) d’une manière qui reste beaucoup plus complexe que celle de leurs collègues masculins. On entend beaucoup d’histoires d’horreur de filles qui doivent porter des robes « si serrées » qu’elles ne peuvent mettre des sous-vêtements dessous, ou encore de « shifts » de 9 heures avec des talons aiguilles qui leur donnent des maux de dos perpétuels… Et ces conditions spécifiques compliquées simplement pour « aller travailler » sont pénibles en soi, mais elles sont en plus insidieuses pour les employées, puisqu’elles présupposent que leur emploi est directement lié à leur apparence physique.
En contrepartie, les employés masculins des mêmes bars peuvent souvent se présenter au travail en chaussures confortables et sans nécessairement avoir à faire des efforts particuliers par rapport à leur apparence.
L’exemple de l’Ontario
En 2016, la Commission ontarienne des droits de la personne a publié un rapport demandant l’élimination pure et simple des uniformes de travail et codes vestimentaires sexualisés, spécifiant qu’il s’agissait de discrimination. La commissaire de l’organisme, Renu Mandhane, y affirme ainsi que « les employeurs doivent s’assurer que leurs codes vestimentaires ne renforcent pas les stéréotypes sexistes. Ces codes laissent entendre que la valeur de l’employée est liée à son apparence, [alors que] cela n’est pas juste ».
Cet appel à tous n’a malheureusement pas donné suite à une réglementation, mais a tout de même poussé différents employeurs à revoir leurs politiques internes. À notre connaissance, une telle initiative publique n’a jamais été menée au Québec, et c’est dommage.
Pour l’instant, la loi québécoise permet aux employeurs d’obliger un uniforme, mais dans les limites où celui-ci n’est pas « dégradant » pour l’employé.e. Selon L’Actualité, « les patrons de bars s’exposent à des plaintes s’ils obligent leur personnel à revêtir une tenue sexy : cela peut être considéré comme une discrimination fondée sur le sexe ». Et à plusieurs reprises, les causes portées en Cour ici se sont ainsi soldées par une victoire des plaignantes. « L’employeur a le droit de chercher à projeter une certaine image, mais pas une image qui dégrade les employé.e.s, » a expliqué Hélène Tessier, ancienne avocate de la Commission québécoise des droits de la personne.
Quelle serait la meilleure solution ?
Mes longues soirées de travail dans un bar sont définitivement derrière moi (je n’avais pas d’uniforme, je ne me suis jamais sentie comme un objet et j’en suis aujourd’hui bien reconnaissante), alors j’adorerais recevoir les commentaires et suggestions de celles et ceux qui sont présentement dans la situation.
Mais la meilleure politique pour les employeurs serait peut-être simplement d’offrir différents choix ? Certaines filles sont peut-être à l’aise avec l’uniforme (très) sexy, ou plutôt sont d’accord pour en faire abstraction en contrepartie de pourboires plus généreux. Mais pour d’autres, les talons hauts, les jupes très courtes, ainsi que les décolletés plongeants sont peut-être une torture qui rendent leur quart de travail extrêmement pénible et éveillent un profond sentiment d’injustice quand elles se comparent à leurs collègues masculins.
Il y a probablement moyen de présenter une image cohérente et positive de l’établissement, en élargissant quand même les options pour les employées ? Mais plus important encore que de laisser les filles être plus à l’aise pendant leur travail, il faudrait aussi promouvoir une culture interne qui supporte ces choix. Parce que permettre à une bartender ou une serveuse de porter des jeans ne demeure qu’une option théorique si cette dernière ressent très clairement que ce choix vestimentaire n’est pas favorisé par les gérants ou les patrons.
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Des exemples d’uniformes qu’on aime
Personnellement, j’ai un faible pour les uniformes assez minimalistes qui sont « on brand », mais qui permettent aux employé.e.s de se sentir bien et libres de leurs mouvements. Le mot-clé, c’est stylé, pas sexualisé !
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Ceci peut être réalisé avec un simple t-shirt de l’établissement ou encore avec un tablier, qui, dans cette époque de cocktails personnalisés, d’alcools provenant de petites entreprises sympathiques et d’ingrédients recherchés, renforce encore plus l’impression du ou de la bartender comme un.e « créateur.trice » et un.e. artisan.e.
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- Marie-Eve Laforte Crédits photos : - Tablier jaune - Tablier en jeans - Tablier à carreaux - Commentaire Yelp
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lesbarstendres · 6 years
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PRODUITS COUP DE CŒUR : DJINN SIROPS
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Fondé il y a trois ans par un jeune montréalais à peine sorti de l’université (en biochimie !), Djinn Sirops se fait remarquer par la qualité, l’originalité et l’image de marque impeccable de ses produits : des sirops frais pour aromatiser les cocktails.
Alors que la mixologie n’a jamais été aussi tendance, ce produit qu’on peut offrir (allo, plus beau cadeau d’hôtesse au monde !) ou se procurer pour agrémenter ses soirées a tout pour lui. Festif, minimaliste, local, coloré, fait à la main ; qu’est-ce qu’on pourrait vouloir de plus ?
La particularité des produits
Les sirops sont crus, entièrement naturels, sans ajout de colorant ni d’agents de conservation. Il s’agit d’une manière de faire complètement unique, qui conserve les vitamines et autres bienfaits des fruits et légumes. Il faut aussi le dire : ça rend les produits, vendus dans de petites bouteilles qui ont l’air de sortir de chez un apothicaire, tellement plus attirants, de par leurs couleurs (naturelles) très vives ! Le côté visuel est sans aucun doute fort important pour Boris, le fondateur. En effet, il détermine d'abord la couleur que son sirop va avoir, par exemple le vert, puis il choisit les ingrédients en conséquence. Plutôt cool comme manière de procéder, non ?
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Plus frais, moins de sucre
Les sirops sont faits à la main par Boris et sa blonde/partenaire d’affaires Stéphanie, la veille des marchés et des livraisons. Ce serait difficile de faire plus frais ! Le processus est on ne peut plus artisanal : la pression et la macération se fait à froid, sans ajout d’eau, avec seulement un peu de sucre. Le résultat est à des années lumière de la grenadine qu’on vous permettait parfois d’ajouter à votre limonade lorsque vous étiez enfant : comparé à un sirop simple habituel, les sirops Djinn contiennent la moitié moins de sucre. C’est vraiment ce qui me plaît autant dans ces produits, d’ailleurs : impossible qu’ils tombent sur le cœur. Ce n’est pas le goût du sucre qui domine et prend le dessus, mais bien la particularité de chaque fruit, aromate et légume.
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Les saveurs
Sans surprise, les saveurs proposées sont toutes plus intéressantes les unes que les autres. Il y a quelques saveurs de base, disponibles toute l’année, comme ma préférée : litchi pamplemousse, au goût vivifiant, avec juste une pointe d’amertume et d’exotisme.
Certaines autres saveurs sont disponibles pour une durée limitée, au gré des saisons… Mais Boris et Stéphanie sont à l’écoute de leurs clients : la dernière saveur « de l’été » ayant été fort appréciée (ananas, vanille romarin), elle a été ajoutée à leur liste permanente.
Même s’il n’y a pas de limite aux mélanges qu’on peut en faire, certaines saveurs proposent des affinités naturelles : pomme, concombre et lime est particulièrement délicieux avec du gin, litchi pamplemousse se marie trop bien avec du vin mousseux, tandis que melon d’eau, citron et thym est le meilleur ami de la vodka. Laissez-vous inspirer par leur répertoire de recettes !
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Pour les mocktails aussi !
Les sirops ne sont pas seulement utilisés pour faire des mélanges alcoolisés (même si bien évidemment on les aime beaucoup ceux-là) ; ils peuvent tout à fait servir à préparer des mocktails (cocktail sans alcool) ou à agrémenter un jus ou une eau gazeuse ! C’est d’ailleurs l’une des volontés des fondateurs, soit de démocratiser et de rehausser le niveau des options sans alcool.
D’ailleurs, Djinn a élaboré un concept que j’aime beaucoup : un « popup » bar de mocktails à louer pour des événements, incluant des recettes personnalisées, toute la préparation ainsi que le service. Imaginez l’effet que cela ferait à un shower de bébé ou autre !
Pour en savoir plus
Les sirops sont disponibles en format de 250 ml au coût de 15 $. On peut les acheter en ligne, dans des événements spéciaux (certains marchés, entre autres) ou chez une poignée de détaillants.
Les sirops ne sont pas pasteurisés et doivent être gardés au frigo ; ils se conservent pendant six semaines une fois ouverts. Je suis pas mal certaine que jamais personne n’a eu besoin d’en gaspiller !
Visitez leur site web, leur page Facebook, ainsi que leur compte Instagram.
- Marie-Eve Laforte
- Crédit photos : Valérie Gay-Bessette - Liens : https://www.instagram.com/p/BcTHZnrBytl/ et https://www.instagram.com/p/BgjtGgjnpii/
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lesbarstendres · 6 years
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SE FAIT-IL DU BON VIN AUX ÉTATS-UNIS? DEMANDEZ ÇA À CHARLES SMITH !
« You probably already know about my most popular wine, the Kung Fu Girl Riesling? Yeah, I sold that sh*t, got rid of it. »
Ce sont sur ces mots déstabilisants d’honnêtetés que Charles Smith entame sa présentation. Ce vigneron, auparavant gérant de groupes rock, n’a pas besoin de mâcher ses mots pour nous donner envie de boire ses paroles… et son vin.
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Lorsqu’on parle des vins provenant des États-Unis, on pense automatiquement aux vins de la Californie. C’est normal, puisque l’état produit 90% des vins du pays. C’est donc une association d’idées logique.
Saviez-vous que si on plantait les mêmes raisins en Californie qu’en France, les vins qui en découlent seraient plus concentrés sur les saveurs de fruits ? En comparaison, les saveurs des vins de France sont habituellement plus axées sur les arômes uniques du terroir dans lequel ses raisins grandissent. C’est une question de minéraux, de température, et de plein d’autres choses qu’on abordera probablement dans un article futur. Alors que le vin français se bonifie avec le temps, le vin californien tend à être meilleur lorsqu’il est savouré jeune.  
En France, on reste également plus traditionnel dans les méthodes de vinification ; on ne cherche pas à changer le monde, seulement à perpétuer son héritage. De l’autre côté, la Californie est reconnue comme un véritable écosystème de révolutions technologiques. Il n’y a donc rien de surprenant lorsqu’on entend que ses vignerons n'hésitent pas à tester de nouvelles méthodes et à utiliser des techniques modernes afin de faire leurs vins.
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C’est peut-être ce détachement des traditions qui explique pourquoi il persiste un malaise lorsqu’on parle des vins des États-Unis. L’avez-vous remarqué, vous aussi ? Dernièrement, lors d’un voyage en Caroline du Nord, il était impensable pour mes compagnons de choisir des vins américains pour accompagner notre souper ; on était prêt à payer plus cher pour des vins d’un autre continent dans l’intention d’éviter un désastre gustatif. Dans les réunions de famille, je vois les sourcils se lever lorsque quelqu’un mentionne qu’il a choisi un vin américain pour accompagner les charcuteries du souper.  Pourtant, suite à plusieurs recherches sur Internet, je n’ai rien trouvé en cherchant les mots « mauvaise réputation » et « vins californiens ». On parle donc d’une croyance populaire, mais pas assez populaire pour se rendre jusqu’aux Internets. 
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Donc, pour reprendre la première phrase de cette introduction : lorsqu’on parle des vins provenant des États-Unis, on pense automatiquement aux vins de la Californie. Cependant, saviez-vous qu’on produit du vin dans tous les états des États-Unis, y compris l’Alaska et Hawaï ? No shame, je ne le savais pas moi non plus.
C’est pourquoi l’invitation de l’agence Divin Paradis à participer à une dégustation de vins provenant de Washington a grandement piqué ma curiosité.
Semblerait-il que Washington (l’état et non la ville) se retrouve sur le même parallèle que la région de Bourgogne en France, qui produit des vins très fins et élégants. Puisque la latitude influe sur les heures d’ensoleillement et la température moyenne, Washington profite donc des mêmes conditions idéales que la Bourgogne. On devine donc que cet état doit produire du vin de qualité ! Mais ces conditions ne valent rien sans la passion… et le talent.
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Washington est le deuxième état le plus prolifique viticolement parlant aux États-unis, et Charles Smith est la rock star de ces acres. Ce maître nous parle de ses vins comme il devait parler des groupes de musique qu’il gérait dans son jeune temps : avec passion et authenticité.
L’authenticité. C’est une tendance qu’on remarque tout de suite dans les réflexions de ce personnage à la broussailleuse chevelure blanche. Une authenticité ébranlante de simplicité.
Au moment de produire ses premiers vins, Charles ne s’est pas demandé ce qu’il avait envie de produire. Il a plutôt réfléchi à ce que les gens auraient envie de boire. La réponse ? Un vin complexe, mais dont la balance lui procure une buvabilité inégalée ; un vin prêt à boire maintenant. Qui s’est déjà acheté une bouteille en se disant « Hey, ça va être bon quand je vais avoir envie de boire du vin dans 15 ans. » ? Je ne suis pas devin, et je ne peux pas prédire de quoi aura l’air ma soif demain. Si tu es capable, dis-moi ton secret, sorcière.
« Wine should be complex but you should enjoy drinking it », qu’il nous a dit le Charley.
Ensuite, lorsque vint le temps de commercialiser ses produits, Smith a choisi d’y aller avec des noms tape-à-l’œil et des étiquettes audacieuses, se démarquant des innombrables bouteilles abordant des châteaux. Pour vendre une bouteille, les gens doivent être capables de la reconnaître sur les tablettes !
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Mais vraiment, lorsqu’un vin est bon, c’est de son goût dont on se rappelle, pas nécessairement de l’étiquette. Et ça aussi, Smith l’a compris.
Étant un peu plus au nord que la Californie, les températures sont légèrement plus froides à Washington, ce qui fait en sorte que les raisins qui y poussent sont moins fruités. Afin d’apprendre à mieux les connaître, Smith a débuté ses expérimentations en ne pressant qu’une seule sorte de raisin pour chacun de ses vins. Il a trouvé ça tellement bon qu’il a finalement décidé de faire principalement des vins issus de vignobles uniques et fermentés à partir de levures indigènes. Et ce, toujours à l’aide de pratiques durables et modernes, dans le plus grand respect de ses vignes.
« I want to do wine expressions that are complete from one spot simply because nothing else is going to mimic it. If it has all the attributes to make a really great wine, why blend it with anything else?»
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Source : Charlesmithwines.com
En 2016, coup de théâtre : Charles Smith accepte une offre de 120M $ et vend les cinq vins constituant sa gamme de base (dont le fameux Kung Fu Girl Riesling) à Constellation Brands, un grand distributeur et producteur de boissons alcoolisées. La raison derrière ce choix est bien plus que monétaire. Il savait qu’il avait déjà tout donné ce qu’il avait à donner à cette gamme de produits et qu’il n’avait pas les ressources nécessaires pour les rendre encore plus accessibles au grand public. En les vendant à une équipe qui a pu prendre la relève, il a fait de l’argent qu’il a ensuite réinvesti dans (et oui) encore plus de nouveaux vins. C’est qu’il ne chôme pas, M. Smith !
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C’était, je l’avoue, la première dégustation de vin à laquelle j’assistais. Du moins, depuis mes cours de commercialisation de vin à l’ITHQ, où le prof nous sneakait des bouteilles en cachette pour qu’on puisse goûter des affaires en apprenant les différents cépages et régions viticoles d’Europe. Mais ça, je crois que ça ne comptait pas vraiment.
Les vins de Smith sont fidèles aux descriptions qu’il nous livre : complexes dans toute leur balance.  En commençant par les vins de sa gamme ViNO (pouvez-vous croire que personne n’a shotgun ce nom-là avant 2010 ?), nos papilles se réveillent sur des notes de pomme-poires et de melon miel avec le Pinot Grigio. Puis, les fruits noirs se mélangent avec les mûres dans le Vino Rosso, ce souple mélange à 70 % Cabernet Sauvignon et 30% Sangiovese. Deux vins qui ne te feront pas honte sur la table à ton prochain souper de famille, et qui risque de provoquer de la part de ta tante une blague du genre « HEIN T’AS APPORTÉ DU VIIIIIIINO ! ».
Puis, les choses deviennent encore plus intéressantes. Parmi les vins dégustés, je me rappelle avoir beaucoup aimé le 2015 Substance Cabernet Sauvignon, une soyeuse cascade d’arômes de cassis, de prunes et d’herbes grasses qui s’étirent lors de la finale. Cependant, mon coup de cœur va sans hésiter au Uncovered Chardonnay Sixto 2014. Habituellement, je préfère de loin le vin rouge au vin blanc, mais celui-ci fut définitivement l’exception qui fait la règle. Dès les premiers effluves qui viennent nous frôler les narines, on comprend qu’on a à faire avec l’enfant spécial de la famille. Les raisins ainsi que les levures naturelles qui composent ce vin proviennent de vignes qui ont été « ressuscitées » après plusieurs années d’inactivités. Certaines d’entre elles dataient même des années 1973 ! Le résultat donne un nectar unique, à l’acidité très minérale avec un goût prédominant de levures épicées. Mon premier réflexe fut d’associer ce Chardonnay à… une bière aux levures sauvages ! Comme quoi toute est dans toute, comme on dit.
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S’il y a trois choses qu’il faut retenir de tout ça (c’est aussi une sorte de TLDR si jamais tu viens de scroller jusqu’en bas), c’est que :
1. Il ne faut pas avoir peur d’essayer des vins qui proviennent d’ailleurs que les régions auxquelles on a l’habitude ;
2. La bière et le vin, c’est pas toujours aussi loin l’un de l’autre qu’on le pense ;
3. Charles Smith a dit beaucoup d’affaires. Mais s’il y a bien une de ses phrases dont il faut se rappeler, c’est le wake up call qui l’a convaincu à commencer à faire son propre vin, au tout début : « If other people can do it, then so can I ».
- Audrey Rose 
Un grand merci à Divin Paradis pour l’invitation et la belle découverte !
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lesbarstendres · 6 years
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60 MINUTES À BOUILLIR - FICTION INSPIRÉE DE L’INTERDITE 60 DE BRASSEURS DU MONDE
L’Interdite 60, cette bière amère aux malts caramélisés, m’a inspiré un personnage de femme amère de son passé. Si la Pale Ale se fait assidûment houblonner lors de son ébullition, voyons voir de quelle façon, dans mon histoire, cet acte trouvera transposition…
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J’ai toujours pris à la légère les faits divers. Je ne croyais pas en devenir un. « Québécoise voulant uriner loin des yeux pervers se perd dans le désert ». Entre une photo de chien écrasé et un chroniqueur qui peste contre le hockey, voilà qui serait bien titré.
Je n’ai pris qu’une minute. Une minute pour vider cette vessie fatigante qui contient moins qu’une dégoutante gouttière emplie de feuilles printanières. Je lui ai pourtant dit : « Attends ! ». Mais comme ce berbère balbutie à peine la langue de Molière, il a dû comprendre « Va-t’en ! ».
Alors je suis là. Seule. Au milieu du désert.
Je scrute l’horizon à l’infini, mais la caravane de femmes dont je fais partie m’a bel et bien faussé compagnie. Moi qui croyais qu’aller marcher au Maroc avec d’autres divorcées allait m’aider à me recentrer. Je me suis trompée.
Chaque soir en buvant le thé, les sexagénaires pestent d’avoir été cocufiées. Moi qui voulais oublier ma séparation ratée, j’ai vite réalisé qu’un tour guidé pour femmes retraitées ne fut pas ma meilleure idée.
J’ai chaud. Et je n’ai pas d’eau. Pourtant je bous. Je bouillonne sans bulle de colère d’avoir été si conne. Je me haïs d’avoir cru qu’un vulgaire voyage m’aiderait à faire le grand ménage. Et me voici, assise le cul sur une dune au centre du Sahara. Et je rumine.
Ma peau caramélise sous le soleil du zénith. Je brunis et brûle à vue d’œil malgré ma myopie. Mon châle est dans le ballot sur le dos du dromadaire. Je n’ai sur les épaules qu’une vulgaire djellaba brodée à la machine, probablement en Chine, achetée dans un attrape-touriste pour vacanciers prêts à se faire plumer.
Autour de moi, tant de grains de sablier me rappellent le temps qu’il reste à passer. Je devrais me lever et marcher pour les retrouver. Mais j’ai juste envie de crier. Crier ma rage au cœur d’avoir ruiné huit ans de mariage. Hurler ma peine de lui en avoir fait. Je hurle à l’aride infini des voyelles sans consonnes.
La tête relevée, ma cavité buccale même pas encore refermée, du dégagé ciel azur je vois tomber…une plume ? Une feuille ? Une fleur. Mes pupilles n’en croient pas leur rétine. Aucun vent ni nuage n’a pu faire voyager ce végétal. Pourtant, une conique fleur couleur pistache virevolte bel et bien dans l’air du désert.
Je ne veux pas la perdre du regard, pourtant ma vue s’égare : une myriade de végétaux verts voltigent dans l’atmosphère. Le premier à être tombé gît à mes pieds : un cône de fleur femelle houblonnée. Le temps de mes yeux relever et à perte de vue les dunes en sont tapissées.
Le désormais vert désert hume l’aromatique odeur d’une houblonnière. Dans l’effluve d’agrume je décide de m’étendre. Je dissimule mes mains sous les plantes parfumées. Moule mes reins dans le sol africain. Entre le frais houblon et le sable ardent, je m’ensevelis. Dans la Saharienne prairie verte, je m’assoupis.
-  Arianne Maynard-Turcotte
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lesbarstendres · 6 years
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BOIRE DE LA BIÈRE LE MATIN ? JUSTE LORS DES CLASSES DE MAÎTRE DE LABAQ !
Avez-vous déjà pensé à brasser votre propre bière ? Êtes-vous déjà l’heureux créateur de quelques brassins ? Vous considérez-vous comme un expert en matière de brassage à la maison ? Peu importe dans quelle catégorie vous vous retrouvez présentement, il n’y a rien de mieux que d’apprendre les rudiments d’un art aussi populaire que la bière en écoutant les précieux conseils de ceux qui ont déjà réussi à faire leurs preuves.
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Ces brasseurs, on les côtoie dans les festivals ; on complimente leurs créations sur les réseaux sociaux et on les apostrophe sur le coin de leur bar pour leur piquer une jasette ou deux. Ce sont des amis, des connaissances, des collègues ; toujours du bon monde. Mais on va se le dire : amis ou non, c’est rare qu’on ait l’occasion de plugger dans une conversation « Ok donc toi là, il ressemble à quoi ton outil pour créer et standardiser tes recettes ? ». L’Association des Brasseurs Amateurs du Québec (ou LABAQ, pour les intimes) s’est dit que ça pourrait être le fun, un moment où échanger des expériences, conseils de vie et de brassages avec ces professionnels du houblon, dans une ambiance conviviale et décontractée. Le 9 avril dernier s’est donc tenue la toute première édition des Classes de maître au Boswell Brasserie Artisanale en compagnie de Philippe St-Cyr, chef brasseur de l’endroit, et Martin Allaire, son assistant.
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La classe de maître
Durant la première partie de cette entrevue d’une durée d’environ 1h30, le ou les brasseurs invités se font poser des questions tant techniques que ludiques. 
« Où est née ta passion pour la bière ? » 
« Quelle fut la toute première bière de microbrasserie qui a fait battre ton cœur ? » 
« Quelle est ta sorte de levure préférée ? » 
« Bière forte ou bière faible en alcool ? » 
On décortique le parcours et les inspirations du brasseur afin de savoir d’où il vient, dans le but de mieux comprendre où il s’en va. La deuxième partie se concentre sur le dévoilement d’une recette; de son inspiration jusqu’à sa réalisation, avec ses ingrédients et le pourquoi derrière chacun d’eux (Phil et Martin nous ont dévoilé ce jour-là leur recette de bitter).
Finalement, la dernière partie se déroule sous forme de micro ouvert. Les brasseurs amateurs prennent à tour de rôle le micro afin de poser leurs questions qui, encore une fois, tournent tant autour de spécifications particulières que de sujets légers tels que : « Pour ou contre les NEIPA ? ». 
Le déroulement se ponctue de pauses entre chaque partie, ce qui permet aux spectateurs - ou aux « étudiants », dans ce cas-ci - de se commander un verre et jaser entre eux de leurs impressions.
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Bières, amour et partage
Le cours débute à 11h15, mais ça n’a empêché personne de commencer sa journée avec une CRBS et une coquette Ale sure rouge. Je n’avais pas encore pris mon café, c’est donc un samedi qui a commencé de manière assez festive.
L’ambiance désinvolte de l’événement fut très certainement due à l’aisance des participants, qui nous ont faire rire tout en nous vulgarisant très bien certaines notions pas toujours claires pour le monde qui commencent à s’engager dans le monde du brassage maison. Le plus magique, c’est l’absence totale de jugement, question après question, et le sincère désir de la part des maîtres de partager leurs connaissances. Parce qu’après tout, la bière, c’est fait pour être partagé.
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CP : LABAQ
PRIX D’UNE CLASSE DE MAÎTRE : 25 $
PROCHAIN ÉVÉNEMENT : Le 5 mai 2018
INVITÉ : Francis Richer, de la Brasserie Harricana
Les Classes de maître sont des événements filmés. Le contenu vidéo de cette rencontre sera prochainement accessible en ligne pour ceux qui ont assisté à l’événement. Ça vous intéresse d’entendre ce que Phil et Martin du Boswell avaient à dire le 9 avril dernier ? Le contenu sera également disponible en ligne sur le site de LABAQ, moyennant un certain montant. Restez à l’affût !
- Audrey Rose
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lesbarstendres · 7 years
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HÉ LES FILLES : ENFIN UNE BIÈRE JUSTE POUR NOUS !
La bière et les femmes… C’est bien connu, il n’y a jamais eu une once de sexisme là-dedans !
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Le fait est qu’avec les voitures, les publicités sur la bière sont parmi les plus terribles n’ayant jamais existées pour l’image de la femme. Et… pourquoi ? Pourquoi les brasseurs ont tant tenu, à travers les années et même encore aujourd’hui, à systématiquement éloigner la moitié de leur clientèle potentielle ? Pour celles et ceux qui s’intéressent au sujet, voici des pistes de réflexion fort intéressantes (en anglais) (1).
Boire de la bière au féminin
C’est vrai, les femmes boivent moins de bière que les hommes, si on se fie par exemple à ces statistiques pan-canadiennes démontrant la consommation de bières domestiques de l’année dernière : environ 18 % pour les femmes de 18 à 34 ans comparé à plus de 24 % pour les hommes du même groupe d’âge (2). Bien que ce portrait ne soit pas complètement juste, puisqu’il ne comprend pas les bières importées, ça donne quand même une bonne idée...
Et ça permet de voir qu’en fait, la différence n’est pas si énorme. Et qu’elle va certainement en s’amenuisant, lorsqu’on considère que depuis quelques années, l’offre de bière sur le marché augmente et se diversifie, remplaçant les lagers légèrement insipides qui ont fait légion pendant des décennies.
Ce qui est certain, c’est que les papilles gustatives des femmes ne sont pas si dramatiquement différentes de celles de hommes, quoique... Alors serait-ce possible que le marketing et les pubs rébarbatives expliquent au moins en partie l’écart que l’on constate dans les statistiques ci-haut ?
Des tentatives ratées
Le pire, c’est qu’il y a eu différentes tentatives de la part des grandes brasseries depuis quelques années pour « féminiser » leur clientèle. Et que… c’est un peu comme s’il n’y avait eu aucune femme dans leur équipe de marketing et/ou dans leurs groupes cibles.
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L’idée générale semble être que pour faire une bière qui plait aux femmes, il faut que l’emballage de celle-ci soit plus coloré, ou encore que son goût soit plus fruité. On peut citer ici l’exemple de Budweiser, dont la Bud Light est de loin la bière la plus bue aux États-Unis (plus que deux fois plus populaire que sa plus proche rivale, la Coors Light), qui a à la fois élaboré des canettes funky en édition limitée ou encore lancé ce produit discutable qu’est la Lime-a-Rita…
Une bière… pour elle !
Arrive alors la cerise sur le sundae, sous la forme d’une brasserie tchèque qui a récemment lancé la Aurosa… une bière uniquement pour les femmes !
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Lorsqu’on essaie d’en apprendre plus sur cette bière pour elle (#beerforher), c’est très difficile de connaître sa composition, puisqu’on demeure entièrement dans l’apparence : la bouteille façon champagne avec un sublime effet marbré, ou encore le compte Instagram si incroyablement curated, dans un style et des notes chromatiques cohérentes, qui donneraient même envie aux plus fantastiques bloggeuses « style de vie » d’améliorer un peu leur game.
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Alors est-ce que ce lancement a été bien accueilli dans le monde de la bière… et par les femmes en général ? Évidemment que non. De la bière faite pour les femmes, ben voyons donc ?! On est en 2018 ? Lorsqu’on s’adresse à un groupe démographique qui comprend… plus de 50 % de la population mondiale, comment une telle approche marketing ne peut pas être considérée comme offensante ? Qui a pensé pendant une minute que l’ensemble d’entre nous pourrait se reconnaître dans cette idée si stéréotypée de la féminité –même si la manière dont elle est véhiculée est effectivement complètement différente des pubs vintage présentées ci-haut ?
Bien essayé, mais « les femmes » n’ont pas plus besoin de leur propre bière que les hommes auraient besoin… d’une marque de leur propre lait avec un branding plus masculin.
À classer donc à nouveau dans les tentatives ratées ! Ce produit qui se décrit comme « premium » aura au moins eu l’avantage de dérider la twittosphère, autant celle constituée de femmes avec un bon sens de l’humour et une patience de moins en moins grande pour ce genre de coup marketing que d’enthousiastes de la bière.
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Comment donc faire une bière qui plaira aux femmes ?
Voici un petit conseil simple-simple aux gens qui s’occupent du marketing pour les compagnies de bière… Ce que ça prend pour qu’une bière plaise à une femme :
Que ce soit un bon produit ;
Qu’il n’y ait pas d’image de marque ou de publicité qui ne font qu’alimenter le sexisme ambiant/nous font sentir mal à l’aise.
(Et ça se peut qu’en disant ça, j’aie une petite pensée pour une certaine microbrasserie de la région de Québec dont on aime bien les bières, mais un peu moins les noms que celles-ci portent).
Pourquoi ne pas simplement mettre l’accent sur l’expérience, c’est-à-dire le plaisir de se rassembler, de passer un bon moment avec des gens qu’on apprécie autour d’une bonne bière ? Totalement révolutionnaire, n’est-ce pas ? On va plutôt suivre le mot-clic #allbeerforeveryone, merci, bonsoir.
- Marie-Eve Laforte
Source (1) : Why The Big Beer Companies Will Fail to Court Women, Brookston Beer Bulletin Source (2) : Estimated Domestic Beer Consumption in Canada in 2017, Statista Crédits photos : Budweiser, Aurosa
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lesbarstendres · 7 years
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UN GROWLER DAY À LA CIDRERIE MILTON
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On vous a déjà parlé de Bottle Releases (genre ici), mais si on vous parle de Growler Day, est-ce que ça vous dit quelque chose ? C’est un concept qu’on a vu apparaître pour la première fois au Québec en décembre dernier, alors que la Cidrerie Milton a décidé qu’un événement décontracté à l’approche des fêtes ferait du plus grand bien à tout le monde. C’est donc dans une ambiance familiale et festive que les amateurs de cidre se sont réunis dans le but de déguster des produits spécialement branchés pour l’occasion, faire une visite de la cidrerie et, bien sûr, faire des provisions en remplissant des growlers pour ramener à la maison. L’événement a eu un tel succès que l’équipe de la Cidrerie Milton a décidé de récidiver avec une deuxième édition le 10 mars dernier !
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DE VERGER À CIDRERIE
La Cidrerie Milton a vécu une vraie métamorphose depuis la dernière année. Suite à son changement de nom et d’identité visuelle au printemps dernier (vous rappelez-vous, dans l’temps, des Vergers de la colline ?), elle a vu son nombre d’employés à la vente doubler, et ses produits prendre une allure pas mal plus funky. Dorénavant, les cuves de 6000 et 12000 litres de la cidrerie sont remplies de promesses alléchantes ; un futur vieillissement en barrique de Chardonnay ? De rhum ?  Pourquoi pas avec des levures sauvages ?
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Le cidre, c’est n’est plus juste couleur paille ou rosé !
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UN NOUVEAU BAR À CIDRE
Il y a quelques semaines à peine, la Cidrerie Milton a ouvert son tout nouveau bar à cidre. C’est la goutte qui fait déborder le keg : c’est le temps pour un second Growler Day ! Au menu, une douzaine de spécialités (dont deux nouveautés !), et un cask.
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UN MENU... PÉTILLANT !
Lors de ce deuxième « jour du cruchon », certains classiques étaient disponibles pour le bonheur des papilles nostalgiques. Non, ce n’est pas parce que l’hiver tire à sa fin qu’on ne peut pas profiter des éclatantes épices de la Réserve d’hiver, ce cidre soyeux et sucré qui réchauffe autant qu’une paire de mitaines tricotées par une grand-maman. Le Cuivré en fût de chêne était également de la partie, ce traître liquide et complexe aux arômes de fruits confits et de bois d’érable. Traître parce qu’il est à 11%, et non parce qu’il ne répond pas aux attentes, on s’entend !
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Nos coups de cœur de la journée sont sans contredit le CID original avec oranges sanguines et le CID de l’Anse. Le premier n’a pas été infusé avec les oranges ; il est plutôt servi au Randall. C’est un appareil créé par les gens de chez Dogfish Head, et qui se branche directement sur le fût. Avant de se rendre jusqu’au verre du client, le liquide passe dans un tube rempli d’aromates qui augmentent vivement les saveurs de la bière, ou dans ce cas-ci, du cidre. Le résultat donne un cidre moelleux et juste assez sucré. Les arômes d’oranges sanguines se font davantage sentir au nez qu’en bouche, mais la finale est bien teintée de ses saveurs tropicales. Le CID de l’Anse, quant à lui, est un produit qui a été vieilli directement des barriques provenant de chez… Pit Caribou ! Ces barriques avaient précédemment été imprégnées avec des levure sauvages gaspésienne. On retrouve donc toute la complexité de ces brettanomyces qu’on aime tant. Le résultat est fermier, un peu sur le cuir, et milles autres affaires en même temps. La complexité fût fidèle à nos attentes !  
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Lors de la visite de la cidrerie, nous avons également eu la chance de goûter à un cidre présentement en vieillissement dans des barriques de Chardonnay et fait à 100% avec des pommes Dolgo. Ces pommes au profil très acide donnent donc un cidre qui en surprend plus d’un à la première gorgée. On est proche du jus de citron ! Mais le vieillissement fait des miracles et le chêne vient arrondir le tout. Le Chardonnay se dévoile à la toute fin de la gorgée, qui se veut très minérale.
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ENCORE DES NOUVEAUTÉS
La transformation de la Cidrerie Milton n’est pas encore tout à fait terminée. En plus du déménagement des cuves dans les prochaines semaines, de nouveaux produits verront le jour sous peu sur les tablettes ! Dans un futur proche, la cidrerie commencera à distribuer ses produits Milton Star dans de nouvelles canettes de 355ml. C’est un nouveau produit, un cocktail aromatisé au cidre, qui prendra la place des bouteilles de vitres. Pour les curieux, les premières saveurs à voir le jour seront pommes et pommes-pamplemousse !
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UN PROCHAIN GROWLER DAY ?
Vous avez manqué votre chance d’assister au Growler Day ? Restez à l'affût, parce que l’événement risque très certainement de se reproduire ! ;)
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- Audrey Rose
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lesbarstendres · 7 years
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LA CUVÉE : IL VA FAIRE CHAUD À LA MESSE !
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La 6e édition du festival de dégustation La Cuvée se tiendra pour une fois de plus au Salon 1861, dans cette église où de nombreux souvenirs de soirées passées à siroter une bière ont marqué les esprits. Vous n’avez encore jamais assisté à cet événement annuel palpitant, vous êtes quelque peu néophyte en terme de bière artisanale, et craignez de ne pas vous y retrouver ? Chacun de nous (Audrey, Charles et Ge) avons préparé une liste des cinq bières que nous avons très hâte de découvrir pendant ces trois jours de festivités, ce qui donne 15 suggestions ! Puissent ces miracles gustatifs vous guider vers le droit chemin.
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LE TOP 5 D’AUDREY - BIÈRES FORTES QUI RÉCHAUFFENT LE CŒUR
1. Sir Wallace édition hivernale // À la fût
Dans sa plus simple expression, la Sir Wallace est déjà un petit bijou du temps des neiges. Imaginez alors à quel point l’édition hivernale de cette Scotch Ale, vieillie en fût de rhum et de bourbon, doit être sublime ! Puisque nous serons à la Cuvée le jeudi 1er mars, nous manquerons le party d’ouverture du nouveau bar d’À la fût à Montréal, qui se déroule le même soir. On cheers donc à distance avec Gabrielle Panaccio et son équipe, qui seront clairement en train de fêter aussi fort que nous au même moment !
2. Fort noir - Stout fortifié // Oshlag
Un stout vieilli en fût de whisky, on a tous déjà vu ça. Mais un stout fortifié avec du whisky ? Pour ceux qui viennent d’apprendre un nouveau mot, « fortifié » signifie que la bière n’a pas été vieillie en barrique, mais qu’on y a carrément ajouté du whisky afin d’en bonifier les saveurs. Cette bière fortifiée n’était disponible qu’en importation privée et pour une durée limitée, pendant laquelle je n’ai pas eu la chance de mettre la main dessus. Quel plaisir, donc, de voir qu’elle sera présente sur le menu de la Cuvée ! On dit que malgré son venimeux 13% d’alcool, cette bière surprend par sa douceur et ses notes de cerise, de vanille et de bois. Le whisky utilisé est en fait le futur whisky qui nous sera un jour présenté aux côtés des nombreux spiritueux libertins d’Oshlag. On a hâte !
3. Porter Baltique - 12 mois de garde // La Memphré
Les bières de La Memphré, c’est comme les p’tits chocolats belges en forme de coquillage. Tu n’en vois pas souvent, mais quand tu as la chance de tomber dessus, Dieu que c’est bon. Cette brasserie est mon coup de cœur underdog de l’an dernier. Bien qu’elle ait connu un hype grâce à sa Double Menton, une délicieuse double IPA qui mérite tous les honneurs qui lui sont attribués, le reste des produits de la brasserie est toujours sur la coche, et on n’en parle définitivement pas assez. C’est pourquoi j’ai de grandes attentes pour ce Porter baltique vieilli, qui est également mon style de bière préféré. Come to me baby !
4. Stout impérial Cabernet // Riverbend
Il était une fois, lors d’une journée beaucoup trop lointaine, une visite en sol montréalais de la féerique Ève-Marie Gravel de la brasserie Riverbend. Ce jour-là, elle nous offre un bijou provenant de leur première cuvée de produits vieillis en barrique de chêne. L’emballage cylindrique contenant la bière est majestueux, noir et étincelant de par ses gravures dorées. Une telle carrosserie était indispensable, puisque ce trésor serait probablement passé inaperçu s’il n’avait été exposé que dans son plus simple appareil : une canette. Mais on sait tous que c’est l’intérieur qui compte, et oh my. C’est l’explosion de feux d’artifices en arrière du château de Disney ; Rafiki qui soulève le Roi Lion lors de son baptême ; Cendrillon qui retrouve son soulier. Vous connaissez donc maintenant la vérité : vous n’avez qu’à vous diriger vers le bar central et commander le Stout impérial Cabernet de Riverbend pour vivre un véritable conte de fée.
5. Brett barleywine et Imperial brett stout // Sutton Brouërie
Pat de chez Sutton Brouërie est un véritable magicien des bretts. Ses bières se démarquent de la scène brassicole québécoise par leur profil velouté et toujours, absolument toujours, on point. De mémoire, le seul vin d’orge bretté que je connais nous provient de chez Les Trois Mousquetaires, et c’est une véritable merveille. Alors quand Sutton Brouërie a annoncé que les nouvelles bières brassées à l’occasion de la POP UP Cabane à Sucre comprenaient un Imperial brett stout, un Imperial brett stout vieilli en barrique et un Brett barleywine, l’excitation était à son comble. Et quand on a appris que deux de ces trois bières allaient exclusivement se retrouver en dégustation lors de la Cuvée, on a compris que ça allait être une grosse, très grosse, soirée.
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LE TOP 5 DE CHARLIE - UN PEU DE TOUT, POUR TOUS LES GOÛTS
1. Islay // Microbrasserie le castor
Vous n’avez pas le choix d’aller goûter à ça : c’est fumé, c’est riche, c’est comme si vous étiez sur un bateau, le soir, avec votre meilleure chum/ette, et que vous fumiez un cigare en vous rappelant vos meilleures brosses.
2. Rigor mortis Cognac/Brandy // Microbrasserie Dieu du Ciel
Parce que ça a valu le périple nordique de notre voyage à St-Jérôme ! Première affaire, la Rigor mortis est déjà assez nice. Imaginez quand elle s’est faite prendre la main par papa Brandy et maman Cognac pour la faire grandir pendant un petit bout. Papa fort, fiston costaud et maman délicate. Maudit beau portrait de famille à garder en souvenir !
3. Rassemblage // L’Espace Public - Brasseurs de quartier
Se rassembler, c’est important. Déjà que les gens de l’Espace public sont assez rassembleurs en général, cette bière est une belle offrande pour le public. Des Rouges des Flandres au Québec, il n’y en a pas beaucoup alors en plus, c’est une quasi unique surprise. Douze mois dans quatre fûts (Chardonnay, Bordeaux, Cognac et Bourbon) avec en plus trois levures sauvages : ça se passe les amis ! C’est l’heure d’un gros câlin généreux !
4. Gose à l’eau de mer - Cask // Microbrasserie Le Naufrageur
Hey ho du bateau ! Un beau cask de gose à l’eau de mer, ça va nous rappeler le bon temps passé à Carleton ! Parfait pour surprendre vos papilles un peu avec le salin de l’est du Québec. C’est comme quand on arrive à la plage et qu’on ne la voit pas encore, mais qu’on peut la sentir juste avant d’apercevoir l’océan. Je sors mon chapeau de marin et j’arrive !
5. Bière belge au miel de sarrasin // Boréale
Du miel de sarrasin, moi ça pique ma curiosité (pique, abeille tsé les thèmes là). Pis bière belge chez Boréale, j’ai hâte aussi. Le goût sucré des levures belges, son côté soyeux en plus du miel, je pense que c’est quelque chose à essayer ! On jase là, mais Blainville, ça deviens de plus en plus intéressant !
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LE TOP 5 DE GE - SAUVAGE, SÛRE ET FUMÉ
1. Aronia // Auval
Les bières de la microbrasserie de Val-d’Espoir sont toujours attendues avec impatience. Pour ma part, je n’ai, depuis 2016, jamais encore goûté à l’Aronia, une ale sauvage aux baies d’Aronia, un fruit se rapprochant du goût du cassis. Avec une bière qui titre à 6,2 %, affinée en barriques de chêne, je m’attends à quelque chose de sauvage, d’acidulé, et qui descend bien !
2. Fourberie rouge // Bob Magnale Artisans Brasseurs
On suit de près ce qui se passe du côté de Mattias Gruvman et Christian Roberge, qui se font connaître de plus en plus dans le milieu brassicole, notamment depuis la sortie de la Sir Bourbarov I, un stout impérial russe affiné en fûts de chêne bourbon. Qu’en est-il de leurs bières plus légères ? J’avais bien apprécié la Gose, gagnante du concours de brassage de La Barberie en 2015, au nez citronné et au palais salin. La Fourberie rouge, cette bière sûre aux framboises et aux canneberges, est arrivée en février sur les tablettes. Rares sont celles et ceux qui auront goûté à cette bière avant La Cuvée : moi, je m’attends à une bière fruitée, légèrement acidulée, bien sèche. Bin hâte !
3. Exorciste Sauternes // Dieu du ciel!
Il existe plusieurs versions de l’Exorciste depuis plusieurs années : aux mûres, brettée, aux raisins de glace... Certains en collectionnent les millésime ; moi j’ai même jamais goûté à une seule de ces boissons ensorcelées ! Je dois rattraper le temps perdu et mettre la main sur l’Exorciste Sauternes, une bière de blé sûre de fermentation mixte élevée en barriques de Sauternes titrant à 5%, qui devrait se boire assez facilement, et qui m’enchantera fort probablement par sa complexité.
4. Quadriporter // Trèfle noir
J’ai bien hâte de découvrir la Quadriporter de cette brasserie témiscabitibienne : un porter de seigle fumé. Est-ce que j’ai déjà mentionné que j’aime les bières fumées ? J’aime les bières fumées. J’ADORE, même ! L’ale fumée de Tête d’Allumette me tente beaucoup aussi, mais je veux connaître davantage les produits du Trèfle noir. On a passé un beau moment avec Frédérick Renaud au Festival des bières de Laval ; full fin. La Chernoe Pivo Bilboquet, un stout impérial vieilli en fût de bourbon a été un succès, alors qu’en sera-t-il de ce quadriporter en fin de semaine à La Cuvée ?
5. Champagne du Nord // Vrooden
La Berliner Weisse est la bière préférée de Napoléon ; suite à sa victoire contre l’empire Romain et la création de l’empire Saxon en 1805, il s’empressa la baptiser « le champagne du nord ». Ce style de bière, très populaire dans la région de Berlin, se caractérise par son acidité et sa forte teneur en gaz. C’est très populaire dans mon cœur à moi aussi. Et cette double berliner weisse de Vrooden, microbrasserie qui produit des bières allemandes authentiques, m’interpelle beaucoup ! Je vous en redonne des nouvelles…
Ça ressemble à ça pour nos wishlist de La Cuvée 2018. Vous avez l’eau à la bouche vous aussi ? Eh bien sachez que vous n’avez rien vu ! Laissez-vous tenter par le Jeudi Gin-gin, grande nouveauté lors duquel des producteurs d’ici présenteront leurs produits à l’aide de savoureuses activités. Ne ratez pas non plus la sélection de whisky de Jean-François Pilon de Whisky Montréal, et passez faire votre tour au bar à bulles, où mousseux, cidre et kombucha seront à l'honneur. Pppsssst : on va se promener sur le site toute la soirée : venez nous partager votre découverte préférée.  
- Audrey Rose, Charles-André Chamard, Geneviève L’Heureux
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lesbarstendres · 7 years
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FICTIONS ÉTHYLIQUES - CHRONIQUE INSPIRÉE DE LA CUVÉE D’HIVER 2018
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Chronique d’Arianne Maynard-Turcotte
L’hiver est la saison du « swipe droit » pour ne pas avoir froid, mais comme j’ai trop balayé à gauche, il ne reste que l’alcool qui me réchauffe. Cela dit, février étant le mois de la prohibition délibérée, je ressors de 28 jours de petits pieds esseulés et congelés.
Mais aujourd’hui enfin, vient le temps de remettre des bûches dans le foyer. Voilà pourquoi je vais à La Cuvée : parfait endroit pour festoyer, s’enivrer…et cruiser. J’y rejoins mon amie Sophie : la casée depuis une éternité qui n’a jamais besoin de raison pour célébrer.
On entre dans l’antique église pas papale : les portes s’ouvrent sur une chapelle point Sixtine au plafond voûté. De toute évidence, Michelangelo n’a jamais œuvré dans Griffintown. Je parle ici du peintre florentin et non de la tortue émeraude au bandana orange navel. Quoi que je ne crois pas non plus qu’elle se soit souvent fait livrer de pizza sous le bassin Peel.
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J’avoue habituellement ne pas être une fan de l’amalgame entre brasserie et eucharistie. Selon moi, baptiser une bière ne devrait pas se résumer à réunir un ingrédient de moût et un nom de Saint avec une photo de broue. Je ne suis plus capable des canonisés dont on se câlisse utilisés à des fins de calembours caducs au champ lexical brassicole.
Mais ici rien n’est pas pareil. Il y a une ambiance de speakeasy trop easy et les barmans à bretelles servent leurs délectables drinks face à un photobooth ecclésiastique. Le lieu est magnifique et l’ambiance magique.
Comme dans un casino sans carte ni atout où il n’y a que les mixologues qui sont frimeurs, on échange notre argent contre des jetons. Eau de vie et vin de messe sont remplacés par gins, casks et stouts. Sur mon verre, le profil d’une femme houblonnée, l’œil caché derrière un bouquet d’amères vivaces, me regarde en me sommant de caler. Ni une, ni deux, je fais cul sec.
Sophie m’empoigne. Je l’accompagne sur la piste de danse. Le band bedonnant nous lance des notes que nous évitons en se remuant le jupon. Mes joues prennent de plus en plus la couleur cramoisie de mes lèvres grimées. Il fait chaud. On se réhydrate à coup de bock de malt et on rit à s’en dilater la rate.
Évidemment, je n’ai pas closé. En fait, j’en ai même oublié de cruiser. Il y avait pourtant de beaux barbus brasseurs (un pléonasme) et de jolis danseurs swingneurs. Mais la musique et les boissons fermentées m’ont obnubilées toute la soirée, jusqu’à m’en faire oublier mon envie de bécoter.
- Arianne Maynard-Turcotte
C.P. : La Cuvée
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lesbarstendres · 7 years
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7  BOISSONS SANS ALCOOL AU BANC D’ESSAI !
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On s’est penché sur la question le 26 janvier dernier, lors de l’émission avec les soeurs Stratis à l’antenne de CISM 89,3 FM : comment survivre au Défi 28 jours sans alcool de la fondation Jean Lapointe ? Eh bien on fait un petit retour là-dessus sur le blogue aujourd’hui.
Friendly reminder : le défi 28 jours sans alcool est organisé par la Fondation Jean Lapointe afin d’amasser des sous pour la prévention des dépendances associées à l’alcool et à la drogue chez les jeunes. Vous pouvez essayer de relever le défi, ou ne pas le faire pour des raisons personnelles ; on ne vous jugera pas. Mais si vous voulez plus d’informations, n’hésitez pas à visiter le site Web de la fondation. Et si ça vous tente, faites un p’tit don ! >>> http://www.defi28jours.com/
Ça fait donc huit jours que le Défi 28 jours sans alcool est commencé. Comment ça se passe pour vous ? Vous tenez le coup ? Que vous ayez choisi le défi « Or » (ne pas boire tout le mois), « Argent » (ne pas boire du vendredi au dimanche) ou « Bronze » (ne pas boire du lundi au vendredi), on vous encourage ! LÂCHEZ-PAS ! Pour vous (et nous) aider un peu, on s’est prêtées au jeu et on a testé sept boissons sans alcool qui pourront sans aucun doute vous satisfaire lorsque votre soif se manifestera.
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1. Soda Jack’s Rhubarbe - Soda artisanal à la rhubarbe et au sumac
Vous avez envie d’une boisson gazeuse pour remplacer votre bière ? Nul besoin de vous rabattre sur du Pepsi ou de l’Orange Crush :  Jack’s Soda est là. Cette entreprise québécoise fait des sirops à cocktails et des boissons gazeuses à base d’ingrédients frais et de miel 100% québécois. Ce ne sont donc pas des saveurs artificielles, mais bel et bien de véritables tiges de rhubarbes qui viennent acidifier cette pétillant boisson. Le sumac se fait subtil, mais s’accorde tout en douceur avec la texture ronde du miel. Une boisson gazeuse qui se déguste comme une bière, ben oui toi ! On a beaucoup aimé !
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2. Quetzal Kombucha - Kombucha à la pomme et spiruline
Le kombucha vit actuellement son heure de gloire. Plusieurs artisans locaux se sont lancés à pieds joints dans l’entreprenariat, ces dernières années, afin de nous proposer leurs propres concoctions kombucha-esques. Il y en a tellement qu’on a perdu le compte ! On a donc profité de cet article pour goûter à une marque qu’on ne connaissait pas, soit Quetzal Kombucha, qui est situé à Shawinigan. Il faut dire que les saveurs que cette entreprise propose sont toutes sauf sobres ( !😉 ). Thé Pu'er et kumquat, fraise et houblon, mangue et habanero… On a mis la main sur pomme verte et spiruline, et le petit kick d’acidité de la pomme se marie parfaitement avec le côté mentholé de la spiruline. Tout ça sur un fond très effervescent et minéral ; encore meilleur qu’un mojito !
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3. IPA - Partake Brewing
C’est la première fois qu’on voyait un produit passer de la brasserie canadienne Partake, qui produit et vend actuellement la IPA, et mettra bientôt sur le marché un stout et une lager sans alcool. Cette IPA, brassée à partir de houblons Cascade, Amarillo et Citra, est distribuée dans de petites canettes blanches et noires, aux accents verts flash. À l’intérieur de ces dernières se trouve une bière de couleur dorée, offrant une belle mousse blanche qui s’estompe rapidement. Au nez, on décèle le houblon immédiatement. En bouche, l'amertume est assez intense, quoique ça manque quelque peu de délicatesse. L’acidité ne nous a pas enchantée non plus. Comme la mousse, les flaveurs se dissipent en quelques secondes. On reste positifs pour la suite parce que la recette peut évoluer avec le temps, et on a quand même hâte de goûter aux deux autres bières qui seront lancées sous peu, voir quessé ça donne !
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4. EffetVertSens - Eau florale pétillante
Vous risquez davantage d’être attirés par la description qu’on vous fera du liquide qui se trouve dans cette bouteille que par l’étiquette qui la recouvre. D’un dégradé passant du bleu au violet, cette dernière arbore en effet de petites bulles peu charmantes et une police d’écriture qui se trouve assurément dans l’éditeur de texte qui vient avec votre ordinateur. Malgré l’illustration qui laisse de glace, cette boisson effervescente pourrait faire vivre des « effets » « verts » à vos « sens » (hahaha…). Si vous êtes à la recherche d’une eau pétillante au goût boréal, EffetVertSens est pour vous. On vous dirait que ça goûte pas mal ce que ça sent : le sapin baumier. En plus, les ingrédients sont 100% naturels.
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5. Houblon pétillant - Ferme du Ruisseau Vert
Au nez, cette boisson pétillante laisse émaner des effluves houblonnées. Produit à la Ferme du Ruisseau Vert, le houblon gaspésien en pré-certification biologique de la municipalité de Maria aromatise cette eau pétillante tout en délicatesse. En bouche, on perçoit un côté très minéral, voir même salé. Ça donne une boisson désaltérante, de laquelle on peut déceler des notes florales et citronnées, ainsi qu’une légère touche d’amertume. Vous pouvez boire cette boisson telle quelle, ou la mélanger à des cocktails. Psssst : la Ferme du Ruisseau Vert offre même des tisanes relaxantes fabriquées à base de houblon et de plantes gaspésiennes !
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6. Licher - Bière sans alcool au pamplemousse
Cette brasserie allemande nous propose une bière sans alcool au pamplemousse. Notre premier réflexe est donc de penser qu’elle sera bien amère et sèche, à l’image des IPAs au pamplemousse qu’on connait bien : surprise ! C’est plutôt un liquide sucré et moelleux qui surprend par... son manque de ressemblance avec la bière. En fait, ça ressemble étrangement à la Kettle Sour Brunch de Vox populi, avec un côté légèrement plus malté. Somme toute, ça se boit super bien, autant au déjeuner qu’en apéro. Il ne faut juste pas s’attendre à boire quelque chose qui ressemble à de la bière ; c’est plus comme un jus punché !
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7. La Découverte #0.3172-A du Bockale - IPA sans alcool
On garde le meilleur pour la fin. La FAMEUSE IPA sans alcool du Bockale ! Disponible en canette depuis l’an dernier, cette IPA n’a pas fini de faire tourner les têtes. La couleur est opaque et les bulles sont fines, mais vives. Le houblon est vert et terreux, le fond est sec et très minéral. L’absence de sucre vient alléger le corps qui aurait gagné à être un peu plus rond, mais on reconnait très bien la fraîcheur d’une bonne IPA américaine moderne. L’équipe de chercheurs derrière cette merveille a fait un travail absolument sublime, mais attendez : il y a plus. Cette même équipe vient justement de terminer l’élaboration d’un stout sans alcool, qui devrait être dévoilé au public sous peu si on en croit les rumeurs… À suivre !
Et vous, qu’est-ce que vous buvez durant votre mois sans alcool ?
- Geneviève L’Heureux & Audrey Rose
Crédit photo: Jack’s Soda, Cyclopes Photographie et Audrey Rose.
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lesbarstendres · 7 years
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6 MICROBRASSERIES À VISITER LORS DE VOTRE PROCHAIN SÉJOUR À LOS ANGELES
L’engouement pour les bières artisanales a maintenant atteint de nombreuses villes aux États-Unis, et Los Angeles n’y fait bien sûr pas exception. Comment décrire la couleur particulière de la culture micro-brassicole en Californie du Sud (SoCal) ? Ici, la bière a plus de chances d’être accompagnée de mets (très) santé que de restauration rapide, les influences extérieures (mexicaines, asiatiques) sont partout et un certain optimisme casual typique se répercute jusque dans les verres.
Voici quelques-uns des arrêts à faire si vous prévoyez un voyage dans cette ville qui, à part le trafic, a littéralement tout pour elle !
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1. Los Angeles Ale Works 12918 Cerise Ave.,
 Hawthorne, CA 90250
Si vous n’avez qu’un seul endroit à visiter, le premier choix serait probablement celui-ci ! Il y a d’abord une très grande salle de dégustation adjacente à la brasserie-entrepôt, qui permet de goûter à l’un de leurs sept produits, comme la Karma Kölsch, une bière au thé vanillé d’inspiration thaï ou encore la Clov’n Rye, de type roggenbier, à base de seigle et de trèfle.
Et s’il fait beau dehors, profitez-en pour déguster votre bière sur leur biergarten allemand, un patio avec de grandes tables communes ; il y a toujours une sélection de camions de rue sur place.
Pendant que vous y êtes, vous pouvez également admirer deux points de repère importants du quartier : les installations de Space X, juste à côté, ainsi que l’immense Los Angeles Entertainment Center (présentement en construction), où auront bientôt lieu les matchs des deux équipes de la NFL locales. 
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2. Golden Road Brewing 5410 W San Fernando Rd, Los Angeles, CA 90039
Cet endroit charmant, parfait pour les familles ainsi que les amoureux de la culture, est l’œuvre de deux véritables passionnés : Meg Gill, jeune entrepreneure, et Tony Yanow, devenu le « gourou » de la bière artisanale en SoCal.
Ils produisent 12 bières, toutes également disponibles en cannettes pour emporter. Parmi celles-ci, on retrouve quatre IPA, dont la Wolf Among Weeds, qui ne fait pas référence au fait que la marijuana soit désormais légale en Californie, mais plutôt à la traduction anglaise d’une rare variété de houblon (Humulus Lupulus). En saison, Golden Road est reconnue pour ses bières fruitées rafraichissantes, qui se veulent un hommage aux petits kiosques de fruits tropicaux présents partout à L.A. : la Mango Cart, la Melon Cart et la Saison Citron.
Pas de malbouffe ici : Yanow est végane, et le menu est représentatif d’un pub et très californien (salade César au kale, chou-fleur rôti épicé, burgers aux champignons Portobello, etc.). Les végétariens y trouveront probablement davantage leur compte que les carnivores.
Petite correction à faire : dans les termes, il ne s’agit plus exactement d’une microbrasserie puisque Anheuser-Busch l’a racheté il y a trois ans, tout en laissant le contrôle total aux propriétaires. Alors que certains puristes ont crié au scandale, Gill affirme plutôt que la décision était la seule possible pour permettre d’offrir ses produits dans de plus en plus d’endroits.
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3. Simmzy’s 3000 W Olive Ave, 
Burbank, CA 91505
Il y existe plusieurs succursales du pub Simmzy’s, qui servent différentes bières artisanales de partout au pays : peu importe où on se trouve dans le grand L.A., il s’agit d’un nom à retenir ! La succursale de Burbank, pour sa part, est la seule à produire ses propres bières, aux noms évocateurs comme la Beach Cruiser Blonde, une ale classique et légèrement houblonnée.
Simmzy’s se démarque aussi de par son édifice vintage. Avec son enseigne 100 % rétro et ses grandes banquettes rouges en cuir artificiel capitonné, on y vit l’expérience californienne jusqu’au bout !
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4. Brewyard Beer Company 906 Western Avenue, Glendale, CA 91201
Cette microbrasserie s’est donnée une mission simple : faire redécouvrir à ses (nombreux) clients un style de bière apparu en Californie au 19e siècle, soit la Common Lager. Il s’agit d’une bière hybride qui offre à la fois les flaveurs prononcées des ales, mais avec des notes de finition plus légères et plus représentative des lagers.  
L’endroit, ouvert en 2015, est l’aboutissement du passe-temps de deux californiens typiques, Sherwin et Kirk, qui se sont connus dans un band au secondaire et qui exercent par ailleurs respectivement leur métier de mécanicien et d’architecte. La bière les a rapprochés au fil des années, et ce depuis leur première batch de Mr. Beer Kit reçu à un échange de cadeaux.
On retrouve ici une douzaine de recettes, incluant l’Impostor Syndrome (une IPA), la Love Affair Witbier (une ale de style belge, parfumée à la tangerine et à la coriandre) et la Hef You!!! (une Hefeweizen bavaroise fruitée et épicée). Notez que la microbrasserie est fermée les lundis et les mardis.
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5. Cellador Ales 16745 Schoenborn St, 
Los Angeles, CA
Il s’agit définitivement d’un endroit très intriguant : avec ses heures de dégustations limitées et l’énorme liste d’attente pour son « Single barrel syndicate membership », un abonnement permettant de participer à ses bottle releases, il y a vraiment un buzz. Pourquoi ? Parce que Cellador Ales fait partie des quelques brasseries artisanales aux États-Unis à n’utiliser uniquement que les fûts de chêne pour la fermentation.
Les bières offrent ainsi une belle « complexité rustique », et les résultats sont différents à chaque cuvée. De plus, Kevin Osborne, le maître brasseur, n’utilise que des Brettanomyces dans ses recettes, ces levures sauvages communément appelées Brett, laissant place à un produit qui s’inscrit complètement dans le courant farm-to-table.
La variété de bières, toujours changeante, est remarquable, allant de leur classique ++ Good, brassée avec de l’avoine, de l’épeautre et du miel, à leur Tassel Pimp, une rousse aigre aux raisins de Corinthe, vieillie dans des barils de bourbon. En plus, tous les ingrédients sont biologiques et locaux !
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6. Sugarfish 1345 2nd Street
, Santa Monica, CA 90401
Bon, cette dernière recommandation est un peu de la triche, parce qu’il ne s’agit pas d’une microbrasserie, mais plutôt d’un (fantastique) petit resto de sushis. Pourquoi en parler alors ? C’est parce qu’on y offre plusieurs sakés artisanaux, dont certains faits maison, et le personnel y est très bien formé. La possibilité de se faire servir par un conseiller en saké, ça élève certainement une soirée lors d’un bon repas !  
Enfin, l’expérience en entier en vaut largement la peine : ambiance animée et cool sans être trop hipster, menu pas trop complexe (essentiellement on choisit le « Trust Me » et on reçoit des petites assiettes les unes après les autres), prix plus que raisonnables, bel endroit tout près de la plage pour se promener par la suite… Notez que le Sugarfish ne prend pas de réservations.
- Marie-Eve Laforte
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lesbarstendres · 7 years
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LE FESTIVAL CARIBÜ, SOURCE DE CHALEUR AU COEUR DE L’HIVER
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Pendant longtemps, on s’est demandé pourquoi. Pourquoi tant de festivals de bières, mais aucun où les spiritueux québécois sont mis en vedette ? Pourquoi tant d’événements extérieurs de dégustations l’été, mais aucun l’hiver ? L’an dernier, on a remédié à la situation. L’équipe de Concept B, qui est également derrière le Festival Bières et Saveurs de Chambly, nous a livré la toute première édition du Festival Caribü, un événement où cocktails et distilleries locales sont à l’honneur. Après trois festives journées couronnées de succès en 2017, c’est un Caribü version 2.0 qui aura lieu sur la Place Charles-Le Moyne de Longueuil du 15 au 17 février prochain !
Plusieurs nouveautés
Plusieurs choses ont été repensées afin de garantir une meilleure expérience pour les festivaliers, telles que le lounge (entièrement chauffé, yesss !), qui accueillera plusieurs activités bien spéciales tout au long du festival.
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Le lounge
Premièrement, il y aura la « Bar Bagarre » le 16 février à 20h30. Une compétition de mixologie pas comme les autres d’une durée de deux heurs, où quatre bars s’affronteront pour défendre leur honneur à coup de spiritueux et de sirops artisanaux. Les festivaliers qui auront acheté leur billet pour la compétition seront les juges de l’événement. À toi donc, cher amateur, de goûter aux créations de ces artistes du shaker et de voter pour ton cocktail préféré parmi celui du bar Le Lab, du L’Gros Luxe Vieux-Longueuil, du Bootlegger L’Authentique et du restaurant Pigor ! Sinon, tu pourras tout simplement te réchauffer à l’intérieur du chapiteau en dégustant des cocktails classiques et réinventés par Jey Laflamme de La Distillerie et Pierre-Hugues Marois de chez The Coldroom. Envie de faire travailler ta créativité ? Tu auras également l’occasion de confectionner ton cocktail toi-même à une station spéciale de création.
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Des notes de musique…
Un nouveau volet s’ajoute également au lot, soit la musique ! Bien que la programmation musicale de l’an dernier soit demeurée plutôt anonyme, nous allons pouvoir nous réchauffer sous les rythmes de grands noms cette année, comme Valaire, Kroy, Alaclair Ensemble et La Bronze, qui est justement la porte-parole du volet musical du festival cette année.
Des notes de gastronomie…
En plus des artisans locaux qui nous feront découvrir leurs produits, tels que Panache Tonic et Le Lab Produits Artisanaux, la bouffe de rue fait un retour triomphant cette année. Nous, on a juste vu le nom « Hot Dog à Fondu » sur la liste et notre cerveau a déjà commencé à fantasmer sur toutes les possibilités qu’évoquent ce saugrenu nom de foodtruck. Des hot-dogs à la fondue ? Des hot-dogs trempés DANS la fondue ? Des hot dogs fondus ? Des piscines de fondue dans lequel tu dois aller chercher ton hot-dog avec une petite fourchette ? On en rêve la nuit.
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… et des notes de party !
La porte-parole du volet mixologie, Gabrielle Panaccio du bar Le Lab, nous a promis une variété d’exposants locaux à couper le souffle. C’est sûr qu’avec la présence de noms comme l’Absintherie des Cantons, la Brasserie et Distillerie Oshlag, les Spiritueux Neige et de nombreux, nombreux autres ; ça va être dur de s’ennuyer ! Et pour ceux qui voudront étancher leur soif autrement entre deux-trois cocktails ou à l’aide d’échantillons d’alcools forts, quelques brasseries et cidreries seront également présentes sur les lieux.
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Oui mais, Longueuil c’est loin !
Peut-être que tu as eu peur quand tu as appris que le festival n’avait pas lieu dans la grande métropole, mais bien à Longueuil, de l’autre côté du pont. Aurais-tu encore peur si on te disait que la Place Charles-Le Moyne est située à 2 minutes à pied du métro Longueuil-Université-de-Sherbrooke, et ça c’est si tu prends VRAIMENT ton temps ? Ben oui, tu n’as pas besoin de prendre un bateau pour aller de l’autre bord du fleuve ! Si tu habites déjà sur la Rive-sud de Montréal et que tu décides de venir en voiture, le service Tolérance 0 Rive-Sud sera disponible pour te raccompagner au moment de ton retour, afin d’être certain que tu rentres chez toi en un seul morceau. Le Réseau de Transport de Longueuil, transporteur officiel de l’événement, offrira également des soirées illimitées à 4,50 $ pour les gens qui opteront pour l’autobus. Tant de possibilités !
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Tuques, chaleur et beaucoup de fun
Ce sont donc 10 000 festivaliers qui seront attendus lors de ces trois journées de festivités. Bonne nouvelle : si tu oublies ta tuque, tu pourras acheter la très belle tuque officielle du festival, une autre nouveauté de cette année ! Tu seras alors fin prêt à affronter la trentaine d’exposants présents qui se fera un plaisir de réchauffer les courageux qui auront bravé le froid afin de vivre une expérience de dégustation absolument hors du commun.
Festival Caribü
Quand : Du 15 au 17 février 2018
Où : Place Charles-Le Moyne, à Longueuil
Exposants Spiritueux : Absintherie des Cantons, Brasserie et Distillerie Oshlag, Distillerie du Fjord, Distillerie St-Laurent, Distillerie Mariana, Domaine Lafrance, Domaine Neige, Les Spiritueux Ungava, White Keys Vodka et le Whisky Club par Whisky Montréal.
Exposants Bières et Cidres : Cidrerie Milton, Farnham Ale et Lager, Hydromellerie Miel Nature, Lagabière, Les Trois Mousquetaires, Riverbend et Val Caudalies.
- Audrey Rose
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lesbarstendres · 7 years
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MADE WITH LOVE : des concepts visuels et gustatifs audacieux
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À l’occasion de sa 9e édition, la finale régionale montréalaise de la compétition de mixologie MADE WITH LOVE a eu lieu à la Société des Arts Technologiques (SAT). Fidèles participants à l’événement, on s’est entretenus avec l’ambassadeur Pierre Gadouas, également ancien gagnant de MWL (choix des juges et du public à Montréal 2013 & choix du public à Montréal 2015), qui nous a rappelé que les 20 compétiteurs sélectionnés pour la finale régionale sont d’abord passés par l’étape des qualifications. En effet, 40 des meilleurs employés de bar de Montréal ont été recrutés, puis se sont affrontés dans une épreuve où ils ont du composer avec les ingrédients présents dans une boîte mystère afin de réaliser leur cocktail. Les 20 personnes qui ont été sélectionnées à la suite de cette première qualification étaient donc présents lundi soir dernier, le 11 décembre, afin de présenter leur création exclusive, fruit d’un travail de préparation de deux mois.
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C’est le travail acharné des Barchefs qui rend Pierre Gadouas fier de cette 9e édition : de la thématique aux costumes, ce dernier nous a fait remarquer que tous et chacun a mis beaucoup d’efforts afin que les kiosques impressionnent. Bien sûr, la présentation est importante, mais le goût du cocktail l’est d’autant plus : « Je suis vraiment fier du produit fini, de ce que les cocktails goûtent [...]. J’ai trouvé ça très original, très bien pensé, et très bien placé. »
Le top 5 d’Audrey-Rose & Geneviève
On en a vraiment vu de toutes les couleurs : Alain Henley du Pourvoyeur Gin Pub qui a vidé 1200 pamplemousses pour faire des verres, Asilex Rodriguez du bar Le Lab qui a nappé de chocolat environ 1000 cornets... Des 20 recettes réalisées pour l’événement, voici nos 5 coups de cœurs :
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1. Antoine Vendette - Barraca Rhumerie Montréal
On a commencé par le cocktail qui a volé le cœur des juges en remportant la première place de la compétition : L’Oro Cristobal. Il était effectivement difficile de rester de marbre devant l’ingénieux concept d’Antoine Vendette. Des diffuseurs d’huiles essentielles (en forme de volcan, très tiki) étaient disposés tout au long du bar. On croyait d’abord qu’ils étaient là par soucis d’esthétisme, mais on a appris que de sentir les huiles essentielles avant notre première gorgée rehaussait les saveurs de notre cocktail. Résultat ? Un intéressant mélange de café brut, d’agrumes, d’amertume et de gingembre. Antoine nous a aussi expliqué les propriétés médicinales de chaque ingrédient utilisé dans sa recette ; les huiles aideraient à soigner la grippe et les douleurs musculaires, tandis que le bois de Ceiba aiderait à soigner les maux de tête. Dans l’fond son cocktail, c’est comme la cause ET le remède à ton hangover du lendemain. Du pur génie.
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2. Brandon Beerwort - Big in Japan - Brasserie
On a été jeté à terre par l’exécution assez complexe du cocktail, ainsi que par le mélange des saveurs et l’accord avec le met. Elixir of Love a été réalisé avec du Shámán, une liqueur d'herbes amère basée sur une recette ancienne des monastères de Bavière. Malgré le temps que prenait la conception du cocktail, les membres de l’équipe, vêtus de grandes robes brunes à capuche, travaillaient fort à ce que chaque étape se fasse de façon aisée. Au nez, on sentait bien la fumée de cannelle, ainsi que le côté floral amené par la fleur de centaurée. En bouche, on percevait rapidement l’amertume de la liqueur d’herbes. L’amer à l’orange et la purée de framboises et de mûres se mélangeaient à la perfection pour donner un tout très raffiné. La truffe au gâteau Red Velvet et chocolat blanc, quant à elle, s'harmonisait très bien avec cet élixir d’amour. 
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3. Gia Bach Nguyen - Red Tiger
Do me Oolong time : c’est le nom qu’a donné Gia Bach Nguyen a son cocktail. L’accueil chaleureux de la part de toute l’équipe nous a conquis dès le début. C’est un cocktail écoresponsable, nous apprend-on, car l’accent a été mis sur la réutilisation et l'utilisation d’ingrédients d’ici. Élaboré avec du Gin Ungava, un spiritueux 100% naturel québécois, on décèle dès la première gorgée la très douce amertume du pamplemousse qui se marie parfaitement au spiritueux. Le fruit a d’ailleurs été utilisé maintes fois, de son jus (soda au pamplemousse maison) à son zeste. Enfin, le tout est bien balancé entre le cordial Oolong, composé de thé Oolong, vanille et acide citrique, et les amers de pamplemousse.
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4. Maximilien Jean - Bar le Royal
Maximilien Jean est un passionné contagieux. Son cocktail à base de Bourbon Woodford Reserve, le Hard Times Manhattan, ne goûte pas seulement divinement bon : il nous raconte une histoire. Chaque ingrédient a été pensé selon son contexte historique. Au lieu d’utiliser un vermouth classique, Maximilien a été puiser son inspiration dans divers vieux livres de cocktails datant de la prohibition afin de créer son propre vermouth sans alcool (!!), préparé avec des raisins secs comme le faisaient les vignerons lorsque leurs vignes ne produisaient plus assez de raisins. Maximilien Jean ne voulait pas non plus utiliser un simple bitter à l’orange : il y a donc été avec une recette datant de plus d’un siècle et répliquant le bitter le plus populaire de l’époque. On additionne le tout d’une écume de griotte et nous voilà avec un cocktail noble et distingué. Les avis sont unanimes dans l’équipe, ce fut notre coup de coeur de la soirée !
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5. Samuel Beaulieu - Grumman’s 78
Samuel Beaulieu a choisi de réaliser un cocktail « zéro déchet ». Derrière la fenêtre de son décor de food truck, à l’image de celui du Grumman’s, Samuel a concocté une recette à base de Campari, comprenant du sirop des Miels d’Anicet, 100% biologiques et extraits dans le respect des abeilles. On a été charmées par la méthode utilisée par le Barchef pour réaliser la superbe mousse de son cocktail, c’est-à-dire l’utilisation du jus de pois chiches battu, qui donne la même texture que les blancs d’œufs. Connaissiez-vous ce truc ? Nous oui, et on a été contentes de voir que quelqu’un décide de s’en servir. Ah oui : les boîtes de conserve de pois chiches ont été recyclées et les pois chiches ont servi aux préparations alimentaires du Grumman's. Au final, on a un Miss Scarlett sans gaspillage, qui détient une belle amertume, bien balancé par le jus de citron et le sucre du sirop, ainsi que le jus d'argousier.
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Mentions spéciales
Cette 9e édition de la finale régionale de MADE WITH LOVE fut un réel plaisir pour les amateurs de cocktails du Québec. Du visuel grandiose des kiosques aux amalgames de saveurs recherchés des cocktails, les Barchefs participants ont été très impressionnants. Félicitations à ces derniers, ainsi qu’aux gagnants :
Choix des Juges : 1. Antoine Vendette - Barraca Rhumerie Montréal 2. Isaac Bedard - Indépendant 3. Sean Sargent - Kampai Garden
Choix du Public : 1. Isaac Bedard - Indépendant 2. Sean Sargent - Kampai Garden 3. Julie Belanger-Cateysson - Ludger
On tient aussi à souligner la présence du cocktail sans alcool, réalisé par Isaac Bedard, et représenté par Educ’alcool. On est d’avis que la place donnée aux mocktails devrait être plus importante dans les bars, festivals ou autres événements : plusieurs personnes ne peuvent pas consommer d’alcool, où ont fait le choix de ne pas en boire. Tout le monde devrait pouvoir déguster un cocktail réalisé avec amour comme celui-ci, le Sauge décision (hahaha !), élaboré avec du blanc d’œuf, donnant une texture vraiment intéressante, ainsi qu’avec de l’amer à l’orange et au genièvre, apportant des goûts balancés qui nous font oublier qu'il n'y a pas d'alcool dans le cocktail !
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Petite suggestion de la fin également : à quand un MADE WITH LOVE « zéro déchet » ? Ça fait de la peine de jeter des verres de plastique à la poubelle… On espère une prochaine édition qui récupérera les verres, ou qui offrira des écocups, peut-être ? À suivre…
On souhaite le meilleur des succès aux gagnants qui s’affronteront à la Finale Nationale de MADE WITH LOVE, qui aura lieu en Mai 2018 dans la capitale nationale : Ottawa.
Mise à jour : Les verres fournis par MADE WITH LOVE sont composés de « PLA », un polymère fabriqué à partir d'amidon de maïs, une ressource naturelle et renouvelable.
- Audrey-Rose & Geneviève L’Heureux
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lesbarstendres · 7 years
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CE QUI SE PASSE À UN BOTTLE RELEASE DE DUNHAM… ÇA NE RESTE PAS À DUNHAM, ÇA SE PARTAGE !
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Que vous soyez néophytes ou grands amateurs de bières de microbrasseries, vous avez certainement entendu parler des fameux bottle releases de la brasserie Dunham. Forte de ces six années d’expérience, cette brasserie a su rapidement se tailler une place au sein des acteurs principaux de la scène brassicole du Québec, se classant parmi les 100 meilleures brasseries au monde trois années de suite, en plus d’avoir été jugée meilleure brasserie au Canada en 2016. Bien que leurs bières soient distribuées partout dans la province (de même que dans six pays !), les gens de Dunham se permettent une petite gâterie de temps en temps en organisant un bottle release mettant en vedette des bières exclusives. Ces événements sont rassembleurs et toujours bien festifs puisque plusieurs se déplacent de loin afin de pouvoir mettre la main sur les rares bouteilles mises en vente pour l’occasion.
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Vous n’avez jamais eu la chance de vous rendre à un bottle release de Dunham ? Pire, de vous rendre à Dunham tout court ? Aucune honte à avoir parce que le 14 octobre dernier, l’équipe des Bars tendres était présente à leur événement d’automne et c’était la première fois que notre Charlie Pouliche international posait les pieds là-bas. Voici comment ça s’est passé :
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Pour qu’un bottle release soit considéré comme étant une réussite, ça prend un minimum d’organisation. Personne n’aime faire la file durant de longues heures avant l’ouverture d’une brasserie, ni arriver bredouille lorsque c’est enfin leur tour de choisir leurs bouteilles à cause d’un inventaire écoulé. À Dunham, ils ne sont pas fous : c’est pourquoi ils organisent une pré-vente avant chaque événement où l’amateur assoiffé peut commander le nombre de bouteilles souhaitées avec la certitude qu’arrivé au Jour J, ses achats seront honorés.
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Passer une pré-commande nécessite toutefois l’achat d’un billet au coût de 10$. Mais on est bien content d’avoir dépensé ce petit montant quand, une fois dans la file pour récupérer ses bouteilles, on reçoit un verre à l’effigie de la brasserie rempli d’une bière spécialement branchée pour l’occasion. Cet automne, on nous a servi la No Tahoma, une farmhouse déjà bien houblonnée, mais en version extra dry hop.
(Quand Éloi Deit, le maître brasseur, a créé la recette de cette bière, il avait commencé par faire des tests avec le houblon Tahoma et …. c’était pas tant l’fun finalement. Il y a donc été en sens inverse en la brassant avec plein de houblons différents : tout sauf du Tahoma !)
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Une fois la commande récupérée, on se dirige vers le bar adjacent à la brasserie. Puisque les choses sont bien faites, la liste de fût est composée de toutes les bières qui étaient lancées en bouteille le jour même, en plus de quelques surprises. C’est donc l’occasion idéale pour goûter aux choses qui n’avaient pas attiré notre attention lors de la pré-commande. Et si jamais vous avez des regrets et que vous réalisez que la Oro Zuur Pamplemousse & Vic Secret, c’est vraiment exceptionnel, qu’à cela ne tienne, Dunham a aussi pensé à vous.
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La boutique de la brasserie est toujours ouverte pour les achats effectués sans pré-commande, pour le bonheur des retardataires et pour le malheur de nos regrets. Ces derniers pourront ressurgir le jour où on versera la dernière goutte de notre précieuse Viti Vini Vici cuvée Joly, cette grisette vieillie en fût de chêne et refermentée avec des peaux de raisin Vidal qui ont préalablement servi à faire du vin de glace au vignoble Le Marathonien, de Jean Joly.
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La brasserie Dunham n’est pas à visiter que pour sa bière : la cuisine y est également remarquable ! Un petit menu de nourriture sympathique est disponible pour ceux qui préfèrent se prélasser au bar, mais c’est au restaurant de la Table Fermière que les choses se passent vraiment. Sous les commandes du chef Luc Pinard, la carte met en lumière les ingrédients locaux et biologiques de la région. Que tu sois plus du style raviolis aux cèpes ou short ribs de bison braisé, il n’y a aucun risque à sortir de là le ventre vide. Oui, ils ont même une crème brûlée à la citrouille juste pour toi, la basic white girl.
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Finalement, Dunham ne serait pas ce qu’elle est sans ses explorations artistiques uniques. Tel un musée, le bar est décoré des plus belles créations de Simon Bossé, le créateur des audacieuses étiquettes de la brasserie. Au deuxième étage se trouve son atelier, Mille Putois, où Simon s’amuse à afficher non seulement ses œuvres mais également ses coups de cœurs provenant d’artistes d’un peu partout dans le monde. Du vrai bonbon pour les yeux.
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Dans ce sens, un distributeur bien spécial est installé sur un des murs du bar. Les gens d’expérience se souviendront des Distrobotos, ces anciennes machines distributrices de cigarettes. Elles ont toutefois été rachetées par ARCMTL dans le but de les transformer en distributrices d’art, vendus à 2$ l’unité. Un peu partout au Québec, il est possible d’y acheter des collants, petits livres, sérigraphies, macarons et même des albums de musique… Parlez-moi de ça, recycler une machine qui vendait de la fumée pour en faire une vitrine culturelle facilement accessible au grand public !
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Une soirée peut se finir tard lorsqu’on s’accoude au bar de Dunham. Depuis quelques semaines seulement, il est maintenant possible de passer la nuit à l’hôtel BOHO, situé juste en haut de la brasserie, pour un prix plus qu’abordable. Plus d’excuse pour profiter du charme pittoresque de l’endroit : c’est l’occasion idéale pour vous planifier une autre aventure dans l’une des brasseries des Cantons-de-l’Est avoisinantes. Non mais, tant qu’à être là, autant en profiter !
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En automne, les couleurs éclatantes des arbres et la fraîche odeur des boisés font office d’accessoires non-négligeables lors de la visite de la brasserie. C’est sans contredit le moment parfait pour visiter la région. À notre retour en ville, c’est de ce décor enchanteur dont on se rappellera lorsqu’on ouvrira une de nos précieuses bouteilles en bonne compagnie, afin de partager le bonheur de l’endroit avec ceux qui n’ont pas eu la chance de vivre l’unique expérience qu’est la brasserie Dunham.
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Si on se fie à la tendance, un petit bottle release devrait avoir lieu cet hiver, alors que le prochain événement de taille sera probablement prévu autour du moi de mai. Restez à l’affût : au printemps, ce seront les fleurs qui parfumeront le dévoilement de cet événement !
- Audrey Rose
C.P. Audrey Rose
Brasserie Dunham
3809 Rue Principale
Dunham, QC J0E 1M0
http://brasseriedunham.com/
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