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#misha lobko
ozkar-krapo · 3 years
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Misha LOBKO & Raymond BONI
"Honeymoon in Florence"
(LP. Centro Attivita' Musicali. 1981) [UA/FR]
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merzbow-derek · 7 years
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POST-SCRIPTUM 664
PENSER LA PERCUSSION AUTREMENT
Ci-après, un extrait d’un entretien avec Lê Quan Ninh qui fera bientôt partie d’un ouvrage autour de l’underground musical en France ; ouvrage d’ailleurs quasi exclusivement constitué d’interviews, entre autres avec Christian Vander, Jac Berrocal, Dominique Grimaud, Yann Goudon, Dominique Répécaud, Jean-Marc Foussat, Bruno Meillier, Richard Pinhas, Michel Bulteau, Romain Perrot… Une quarantaine à peu près, à paraître chez Lenka lente en mars 2017. Soit un peu de l’histoire de Catalogue, Magma, Vidéo-Aventures, Soixante Étages, Étage 34, M.I.M.E.O., Vomir, Etron Fou Leloublan, entre autres…
EXTRAIT…
Tu joues avec le Quatuor Hêlios dont le répertoire inclut des interprétations d'œuvres de John Cage et Toru Takemitsu. Ta formation musicale est-elle celle d'un musicien classique ?
J'ai commencé la musique des l'âge de 5 ans en entrant dans une école de musique de la région parisienne, puis j'ai été l'élève de Sylvio Gualda au conservatoire de Versailles de 1979 à 1982. C'est donc une scolarité musicale classique que j'ai suivie jusqu'à l'âge de 20 ans. Sylvio Gualda étant à la fois timbalier à l'orchestre de l'Opéra de Paris et soliste interprétant des œuvres spécialement écrites pour lui, son enseignement reposait sur deux axes : la percussion d'orchestre et le répertoire contemporain. Une chose essentielle unissait ces deux aspects de son enseignement : l'importance de la vibration sonore, la vibration optimum des instruments obtenue par un ensemble de techniques éprouvées ou inventées par lui. Pour reprendre un certain vocabulaire, c'est à une approche du corps sonore - de ses profondeurs, épaisseurs et surfaces - que j‘ai été confronté, même si cette approche ne s'exprimait que par la transmission des notions de poids du geste, d'équilibres et d'appuis intérieurs. En tout cas, c'est sans doute ce que je continue de retenir de son enseignement même si cela appartient bien plus aujourd'hui à une mémoire corporelle, à une assimilation, qu'à un ensemble de préceptes. Le. Quatuor Hêlios existe depuis cette période. Isabelle Berteletti, Florent Haladjian, Jean-Christophe Feldhandler et moi nous sommes rencontrés à ce moment-là, avec une intuition de travail nourrie par les œuvres de John Cage qui constituaient notre premier répertoire. Nous avons tenté de rendre cette intuition plus précise en sollicitant des compositeurs pour l'écriture d'œuvres nouvelles. Cependant, après toutes ces années, nous faisons un constat amer concernant la capacité des compositeurs à penser la percussion autrement que par les clichés habituellement attachés à elle. Et la lutherie standardisée d'aujourd'hui n'est pas là pour pousser à plus d'imagination ! Aussi avons-nous resserré notre répertoire actuel autour d'œuvres de Cage, Takemitsu, Vinko Globokar, Daniel Koskowitz, qui toutes obligent à une créativité, tant sur le du plan du choix des timbres que sur celui du déroulement temporel, et qui bouleversent également le rapport à l'instrument que nous avons de plus en plus de mal à appeler la percussion, tant les corps sonores utilisés ne nous apparaissent plus appartenir à une quelconque catégorie. Jean-Christophe Feldhander et moi-même avons écrit des pièces pour le quatuor, ce que nous continuerons sans doute de faire dans l‘avenir.
Comment se fait-il que tu t'intéresses aussi à la musique improvisée ?
C'est un copain de lycée qui m'a fait entendre pour la première fois des musiciens comme Cecil Taylor, Eric Dolphy et Joe McPhee, ce dernier venant juste de sortir ses tous premiers disques sur le label Hat Hut à ce moment-là. Dans mon lycée, j'avais comme professeur de musique le saxophoniste Pierre-Louis Garcia qui m'a d'ailleurs soutenu quand le désir pressant de me consacrer totalement à la musique plutôt qu'à mes études au lycée est apparu. Un peu plus tard, je suivais deux écoles : l'école du jour (le conservatoire) et l’école de la nuit, celle des nombreux concerts de free jazz que je pouvais entendre au Dreher, à la Chapelle des Lombards, au Théâtre Dunois ou à Jazz Unité que Gérard Terronès avait ouvert à La Défense. J‘ai usé mes fonds de culotte au Dunois où jouait une grande partie des improvisateurs et improvisatrices d'Europe, cela dans des formes d'ailleurs très diverses, passant parfois par la dérision et le théâtre burlesque improvisé. Au Dunois, on pouvait voir les vidéos des concerts précédents, et c'est comme ça que j'ai découvert deux personnes qui allaient devenir des amis très proches : Michel Doneda et Benat Achiary. Bien sûr, tous ces concerts indiquaient des directions diverses et différentes de ce qui m'avait été enseigné au conservatoire. Le goût pour la liberté, dans ce qu'elle contient à la fois de joyeux, de grave et d'exigeant, m'a été transmis dans cette école de la nuit, sachant que j'éprouvais déjà une attirance particulière pour toutes formes de manifestations libertaires, qu'elles soient politiques, sociales ou artistiques. D'ailleurs, dès l'ouverture de la bande FM, j'ai animé pendant cinq ans, avec deux amis, une émission sur Radio Libertaire (Paris) consacrée au free jazz, puis à toutes les musiques improvisées, lors de laquelle j'ai pu rencontrer beaucoup de musiciens et musiciennes que nous invitions pour des entretiens. J'ai commencé à pratiquer l'improvisation libre pour les besoins d'un cours de danse que donnait une amie, et j'ai ensuite rencontré le clarinettiste Misha Lobko et le guitariste Jean-Christophe Aveline avec qui j'ai donné mes premiers concerts.
Chemin faisant, tu fais une rencontre déterminante, celle du saxophoniste Daunik Lazro.
J'avais été frappé par l'énergie expressive de Daunik lors d'un débat sur Charlie Parker autour d'un diaporama créé par le photographe Horace. Il avait été présenté comme celui qui allait nous faire, à nous public de 1980, l'effet que produisait Charlie Parker sur le public de 1940. Après avoir fustigé le public et les intervenants à propos du fait qu'au lieu de parler des morts, nous devrions parler des vivants et d'un autre Parker portant le prénom d'Evan qui était en train de révolutionner la pratique du saxophone, Daunik joua vingt minutes d‘une musique d'une urgence extrême qui m’a laissé totalement étourdi. Ce choc artistique a eu pour effet de me faire sentir que la pratique de l'improvisation libre contient un ensemble de relations complexes permettant d'établir des points de vue critiques sur le monde, c'est-à-dire une poétique. Cependant, je considère que toutes les rencontres, même si elles ne sont pas aussi intenses que celle-ci, ont une grande importance, si tant est qu'on soit attiré par le fait de vivre et de découvrir ce qu'un groupe de personnes peut créer collectivement, et sans hiérarchie, plutôt que d'imposer des certitudes ou des doutes avec un soi-disant savoir-faire.
Tu as également joué avec des musiciens issus d'une scène plus « noise », bruitiste. Je pense au guitariste new-yorkais Elliott Sharp, ou au..., ..., ...
( Daunik Lazro, par là )
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