Tumgik
#moulin de bel-air
philoursmars · 1 month
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Troisième étape de mon périple dans l'Ouest pour retrouver des ami(e)s lointain(e)s : Christian en Bretagne, près de Brest, il y a un mois déjà.
Ici l'Aber Ildut, à Lanildut.
En 1, l'œil est une œuvre de Pierre Chanteau. Puis en 2, le pigeonnier du Manoir de Bel-Air (celui-ci, on le voit sur la 5). En 3 et 4, le moulin seigneurial de Roudouz (à roue horizontale, en pierre). En 6, l'auberge de Bel-Air puis le moulin du même nom (il ne manque plus que le Prince !).
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thebusylilbee · 3 years
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"Du lit à la fenêtre, puis du lit au fauteuil, et puis du lit au lit. Cela fera trois ans en septembre que Guy Lambert, 95 ans, est coincé dans son 40 mètres carrés, au treizième étage de sa tour HLM de Bagnols-sur-Cèze (Gard). Les bons jours, ils les passent à la table de la cuisine. Il rêve de prendre l'air. Mais c'est chose impossible: depuis son AVC, ses jambes ne le tiennent plus assez pour descendre les marches menant à l'ascenseur. Il ne dessert que les étages pairs de sa tour, or son appartement est au treizième étage.
Guy Lambert vit dans les souvenirs « à temps plein », comme il dit. Ce sont toujours les mêmes qui remontent : ceux de la guerre, « des mains qui tremblent quand vous êtes au front », des visages des camarades dans le maquis. L'homme était résistant pendant la Seconde Guerre mondiale. Peu le savent. Il n'a pas sa carte d'ancien combattant, et a toujours refusé les honneurs.
« Un petit pépin »
Quand on le rencontre le 20 juillet, les volets roulants sont baissés, à cause de la chaleur. Guy Lambert est torse nu, mutique. Il fixe le vide en buvant son bol de lait. « On n'est pas en avance, nous avons eu un petit pépin ce matin », entame Lucienne, son amoureuse de 89 ans. On l'appelle « Lulu » ou Mme Moulin. Il est 10 heures, elle porte un pyjama rose et blanc, et n'est pas bien souriante. Elle s'est cassé la bobine en se levant ce matin. Cela lui arrive de plus en plus souvent ces derniers temps. Le voisin, Mario Deparrois, la quarantaine, s'est affolé l'autre jour. Lucienne était tombée, elle avait un énorme hématome au-dessus de l'oeil. « J'avais peur d'une hémorragie. J'ai appelé les pompiers. Ils n'ont pas voulu venir. Le Smur [service mobile d'urgence et de réanimation, ndlr], pas mieux. Idem pour le médecin. J'ai gueulé en rappelant à sa secrétaire le serment d'Hippocrate. Elle m'a répondu qu'il fallait se déplacer au cabinet car les médecins sont débordés. » Cette fois-là, Mario est monté voir sa voisine toutes les heures, inquiet. Mais aussi en colère. « Comment peut-on laisser des gens seuls comme ça. Guy, c'est un héros de la Libération, et le voilà enfermé dans une tour de béton. A quoi ça sert d'attendre sa mort pour lui rendre hommage ? »
L'infirmier passe le matin pour prendre les constantes, surveiller le diabète mais ça s'arrête là, assure Lucienne Moulin. « Il dit qu'il ne peut plus faire la toilette, la cabine de douche est trop étroite. Et puis Guy est grand, et lourd. Alors je me débrouille seule comme je peux. » Tout en parlant, elle touche sa tête, comme si elle était en bois. « S'il glisse, il se tue. Si seulement j'avais une barre ou quelque chose pour se tenir. »
D'impuissance, le voisin a alerté le quotidien régional Midi libre. L'article a ému. Comment se fait-il qu'en France, des personnes âgées se re- trouvent dans une telle situation ? Pourquoi ne pas les avoir relogées a minima dans un étage desservi par l'ascenseur ? L'office HLM, Habitat du Gard : « Dès qu'on nous alerte, on cherche des solutions. Mais il faut qu'une demande de mutation soit faite. Ce n'était pas le cas avec M. Lambert, nous n'étions vraiment pas au courant. » A la mairie, Michèle Fond-Thurial, l'élue en charge de la Santé et de la Solidarité, formule la même réponse : « La dame venait chercher les bons d'achat que l'on donne à Noël aux personnes âgées, mais jamais elle a dit que ça n'allait pas ! Comment pouvait-on deviner ? » Après coup, l'élue reconnaît que le voisin les a alertés dès le mois de juin. Ses services, explique-t-elle, ont aussitôt contacté la compagne pour apporter de l'aide, notamment pour constituer un dossier de demande en Ehpad. Elle affirme que Lucienne Moulin les a envoyés paître.
En apprenant la situation de Guy Lambert, le sergent Desormières a débarqué à toute berzingue, au nom de l'association Vétérans solidaires, fraîchement créée. Il est ressorti de l'appartement abasourdi: « Ces gens sont tombés dans l'oubli. On a touché le fond. Dans quelle prison on enferme les gens sans qu'ils puissent prendre l'air ? J'en ai la chair de poule. » Lors de sa première visite, Guy Lambert n'a pas voulu quitter son lit. Petit moral. Et puis, dimanche dernier, le sergent est revenu avec un déambulateur. Le visage de l'ancien résistant s'est éclairé. Ils ont commencé à parler, les souvenirs ont jailli. « Ces images qui envahissent On connaît tous ça, quand on est ancien militaire. Entre nous, on se comprend. » Lui est convaincu que l'enfermement qu'il subit aujourd'hui a un impact sur sa mémoire. « Il retourne psychologiquement à cette époque de sa vie où il dormait dehors, au grand air. »
Guy Lambert avait 15 ans quand il est devenu résistant. Par hasard. Il venait d'être embauché dans un champ de céréales dans les Hautes-Alpes, en dessous du parc du Queyras. Un jour, les Allemands ont installé un barrage tout près. Le fils du patron le tire alors par la manche, il le suit, et se retrouve embarqué dans le maquis. Pendant dix-huit mois, il dort dans des cachettes, se bat à la baïonnette. « C'était des combats très durs, au corps à corps. D'une extrême violence, explique le sergent Desormières. M. Lambert était en première ligne pour ralentir la progression des Allemands. » Il rejoint ensuite le 11e bataillon des chasseurs alpins. Attablé dans sa cuisine, il se souvient de ces colis « qui tombaient du ciel ». Les Américains et les Anglais leur parachutaient des munitions et des vivres. « Il fallait les réceptionner avant les Allemands, pardi. On ne pouvait pas charrier beaucoup d'armes dans les montagnes. » Il décrit ces « gros biscuits blancs et secs », dans les paquets venus d'Angleterre. « La faim, quand tu n'as pas de quoi manger tous les jours. » Ils étaient 27 au départ dans son camp. Seuls quatre ont survécu. « Tous les autres ont été tués, plusieurs de ses amis sont morts dans ses bras », explique Mario à voix basse. L'ancien résistant n'en parle pas directement, il dit juste : « Dans la vie, il y a des passages tristes. De ceux-là, on s'en souvient bien. »
Portes cabossées
A mesure qu'il parle, ses yeux semblent briller un peu plus. « Un jour, ils m'ont démobilisé, quand le caporal a vu ça. » Il montre sa balafre sur le bas-ventre : on lui a enlevé un rein quand il était bébé. En découvrant la cicatrice, l'armée l'a congédié direct. Officiellement, parce qu'une telle blessure est incompatible avec la vie de militaire. « Il faut dire aussi que la consigne après la guerre, c'était de dégrossir les rangs de l'armée, cela a peut-être joué », explique le sergent.
On sent du regret dans la voix de Guy Lambert d'avoir été stoppé dans l'élan, même s'il ne le formule pas. Il dit plutôt: « J'aurais fait du chemin dans ma vie, alors que rien n'était prévu. » Son père, confiseur, était un bel homme, qui plaisait aux femmes. « Seulement un jour, il s'est mal débrouillé. Et je suis arrivé. » Après sa naissance, sa mère le place à la Charité à Nice. « Je l'ai revue à l'âge de 12 ans, elle faisait le ménage dans l'hospice où j'étais, c'est elle qui m'a reconnu. » Elle l'envoie se présenter à son père pour qu'il paye une contribution à l'hospice. « C'était un drôle de passage, je peux vous dire. » Toujours devant son bol, Guy Lambert repart pour un tour : le bataillon des chasseurs alpins, sa cicatrice. « Oui c'est bon, on sait ! Tu vas pas recommencer », l'enguirlande «Lulu». Quand il est éjecté de l'armée, Guy Lambert devient chauffeur. D'abord à la compagnie provençale de transport : Avignon, Carpentras Puis il atterrit au laboratoire de recherche d'énergie nucléaire de Marcoules, qui ouvre ses portes en 1955. Lambert conduit les ingénieurs et les ouvriers sur site, il fait la navette. La plupart logent à Bagnols-sur-Cèze, la ville toute proche. En un temps record, cette ville au bord de la Cèze, affluent du Rhône, passe de 3 000 à 18 000 habitants.
Les logements manquent : dare-dare, l'architecte Georges Candilis dessine le quartier des Escanaux, le long des canaux (d'où le nom). Cet ensemble architectural, très moderne à l'époque, est présenté comme une réussite : un ensemble de six tours, dont quatre flirtent avec les nuages. Deux d'entre elles sont pensées pour les ingénieurs : appartements spacieux avec du parquet en chêne. Le bâtiment C, où vit Guy Lambert, est lui vite rebaptisé «la Tour des célibataires» - «parce qu'il n'y a que des studios, avec une chambre en alcôve et une loggia», explique Simon Vignat, responsable d'agence à Habitat du Gard. Dans les années 80, le bailleur social rachète la plupart des tours du quartier, «elles ont été désertées par les travailleurs de Marcoules, qui se sont construit des villas tout autour de Bagnols». Guy Lambert s'y installe à ce moment-là, peu de temps avant sa retraite. Il y rencontre Lulu, sa voisine, « en 1997 ou quelque chose comme ça ». Elle n'était déjà pas commode : « Je n'ai jamais aimé les gens de Bagnols, ils ne m'ont jamais intéressé », mais il parvient à la séduire. Depuis, ils sont inséparables.
Guy Lambert passait son temps en bas de l'immeuble, avec son voisin Jean-Paul, qui nourrissait en douce tous les chats du quartier. « C'est lui qui tenait la bavette. Quand il est parti, ça n'a plus été pareil. » La tour ne fait pas rêver aujourd'hui : les portes sont cabossées, il y a des mégots écrasés dans le couloir, les habitants se plaignent des incivilités. « Il n'y a plus la solidarité d'avant », selon Mario Deparrois, le voisin. Lucienne Moulin hausse les épaules : « C'est Radio Bagnols. Ils savent tout, mais ne demandent jamais des nouvelles. » Une voisine, croisée dans la cage d'escalier, lui renvoie l'ascenseur: « Quelle vieille peau. Je les connais tous les deux. Je vais vous dire la vérité : ils n'ont réclamé de l'aide à personne. »
Dossier de relogement
Lucienne Moulin n'a qu'une trouille : être séparé de son amoureux. «J'ai peur qu'ils décident de le mettre dans un Ehpad sans moi, vu qu'on n'est pas mariés.» Le voisin abonde: «Les séparer, c'est inenvisageable. Sans sa Lulu, Guy ne peut pas manger. Ils ont besoin l'un de l'autre.» La médiatisation de leur situation a-t-elle fini par payer? Le 28 juillet, les services sociaux de la mairie sont venus les voir. Un lit médicalisé va être installé pour Guy, une aide ménagère viendra les aider. Un dossier de relogement a été lancé, et le couple va visiter un Ehpad, afin de voir si la formule leur convient. Ensuite, ils prendront leur décision. Mais pour le moment, Guy reste encore cloîtré chez lui. Sur la bibliothèque en formica qui déborde de prospectus, un cadre à photo poussiéreux montre Guy et Lucienne danser, élancés et souriants. En regardant le cliché, le visage du nonagénaire s'éclaire: « Ah, la danse, ce que j'aimais. Je n'étais pas le meilleur, mais j'en faisais des kilomètres pour danser. » "
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kk095 · 4 years
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Robbery Gone Wrong
It was a chilly Friday night in late January with temperatures expected to drop down into the single digits with snow flurries. A lot of people decided to stay in that night, but the cold never bothered Jocelyn and Jose, so they decided to go into town for a date night. Jose was a 28 year old Hispanic male who had a large, husky frame with a comb-over hairstyle and clean shave. He worked as a car salesperson at a local car dealership and was considered a gentle giant by those who knew him. His girlfriend of a little over a year was Jocelyn. She was a 25 year old black girl who worked as a hairdresser. She was of average height and slim build, had a medium length lob hairstyle with bangs, a small tattoo on her left wrist, and a belly button ring.
The happy couple’s date night started off with food and drinks at a sushi restaurant they both liked, and then followed that up some ice skating at a nearby ice rink. After an hour or two of ice skating, the two of them decided to call it a night and walk back to the car which was parked in a public lot a few blocks away. Unfortunately, they’d never make it back to the car.
The couple walked back towards the car by themselves holding hands with one another. There wasn’t anyone else around, and the night was so quiet you could hear a pin drop. But the couple would quickly realize it was a little too quiet. A tall, thin white man who had a really rough look to him appeared seemingly out of nowhere. The man pulled out a knife, holding it up to Jose and started yelling at the young couple, demanding them to hand over their wallets. Jose got between Jocelyn and the robber, and told his girlfriend to run to the car and call 911 on her cell phone. Jocelyn stood on the sidewalk frozen in fear, looking like a deer caught in the headlights.
The mugger angrily demanded the couple’s wallets once again. Jose responded by shoving the attacker, knocking him down to the pavement. Jose once again told a terrified Jocelyn to run, but she was frozen with fear. Instead of the hard shove to the ground thwarting the attacker, he sprung right back up and began stabbing away at Jose. The first wound was to Jose’s neck and the second was to the anterior chest, with the others occurring on his left forearm as self defense wounds. Jocelyn began crying and attempted to run away, but the attacker shifted their attention to Jocelyn since she was a witness. The robber quickly caught up to her and stabbed her multiple times: twice in the back, near the left shoulderblade, and once in the left armpit, which occurred when Jocelyn tried to defend herself.
After the vicious attack, the robber picked up both victims wallets, tossed the bloody knife into a nearby dumpster, and made a beeline out of there, disappearing westbound down a nearby side street. Unbeknownst to the attacker, there was an eyewitness about 100 yards away from the attack who alerted 911, informing them of a robbery turned double stabbing, and the suspect fled on foot, naming the side street.
First responders arrived on scene in the coming minutes, finding Jose motionless in a pool of his own blood and Jocelyn crying hysterically, with her clothes bloodied up. The first set of medics looked after Jose. His eyes were half open, staring lifelessly off towards his girlfriend. He was pulseless and had agonal respirations, so his jacket and shirt were cut off and resuscitation efforts began on him. One medic performed deep, violent chest compressions on him while the other stuck the defib pads to his bare chest. The defibrillator pads corresponding heart monitor read PEA, so the one medic continued chest compressions while the other set up IVs, pushing a round of epinephrine and atropine into the IV port, while also hanging a bag of ringer’s lactate to commence fluid resuscitation. Once IV drugs and fluids were set up, one medic attempted rapid sequence intubation. This proved to be a difficult situation since his airway was flooded with bright red arterial blood. The medics turned the man onto his side in an attempt to clear his airway, only for it to quickly refill with that same arterial blood. “probably a carotid artery lac or tracheal transection… or maybe even both.” One medic said to the other, shaking their head. A second attempt at intubation was attempted, but the bottom of the ET tube protruded from a neck laceration, confirming a severed trachea. “we need to trach him.” One of the medics called out.
Jose’s neck below the Adam’s apple was splashed with betadine and a quick, 1 inch cut was made. After the initial cut, the thyroid was located. Next, a vertical incision was made between the cricothyroid membrane and the thyroid cartilage. Once this tissue was incised, the tracheal rings were exposed. The site was bloodier and more obstructed than usual, but the medics were able to incise between 2 lower tracheal rings and place a tracheotomy tube. The tube was secured with a white cuff and an ambu bag was attached. After the surgical airway was confirmed, resuscitation efforts resumed. The burly man’s chest was pumped repeatedly, but still remained in PEA.
While all that was going on, the other set of medics tended to Jocelyn, who laid just a few feet away. The medics removed her jacket and shirt, only sparing her black bra. The medics rolled her onto her side to locate the stab wounds, noticing that 2 were to the posterior torso and 1 in the left axilla. Jocelyn’s breath sounds were diminished on the left side, and sounded winded when talking to the medics. One of the stab wound on her back turned out to be an open pneumothorax (or colloquially known as a sucking chest wound), so a pressure dressing was applied, while the other 2 wounds were packed and covered. A 5 lead ECG with a portable heart monitor was set up. On scene, Jocelyn’s vital signs were: BP 80/43, pulse 134bpm, oxygen saturation 93%. With these stats in mind, the medics placed 2 large bore IVs, hanging a bag of ringer’s lactate and pushed a round of morphine for pain management. Jocelyn was then moved onto a gurney and whisked away into a nearby ambulance.
The other set of medics continued coding Jose after Jocelyn’s ambulance sped off towards the emergency department. A 2nd dose of drugs were able to convert the young man to v-fib, so the defib pads were charged to 250 and a shock was delivered. The man’s chunky body flopped on the sidewalk, failing to respond to the first shock. After suctioning his trach tube and a cycle of compressions, the medics shocked him again at 300 joules. The slightly increased strength of the shock caused his back to arch just above the snow dusted pavement, shooting his chest upwards. Shock #2 failed to achieve ROSC, so a third shock at 360 was delivered. His torso shook harshly while the electricity ran through Jose’s dying body. This 3rd shock sent him into asystole. Unfortunately, the medics felt that this deterioration combined with his extensive injuries made him unsalvageable, so the medics called time of death at 9:57pm. The ambu bag was detached from the trach tube and the defib pads were peeled off his chest. After all other equipment was removed, the medics placed the man into a body bag and handed him off to the county coroner’s office.
Jocelyn’s ambulance arrived at the emergency department a few minutes later. She was still hypotensive and tachycardic, showing signs of hypovolemic shock. Tears rolled down her face while she asked about Jose in between labored breaths. A nurse told the young woman that the paramedics were taking care of him, even though the ER staff were already informed of his death.
The trauma team quickly sprung into action after Jocelyn was transferred onto the trauma room table. 4 units of unmatched o-neg, 2 units of platelets, and 2 units of FFP were hung to begin blood transfusion. A CBC, BMP, and tox screen were ordered, along with a chest x-ray, and echocardiogram. The chest x-ray showed a left sided tension pneumothorax with right sided tracheal deviation, and the echo came back clean. However, auscultation of the heart revealed distant heart sounds and a bruit de moulin murmur.
The trauma team’s next course of action was left sided chest tube placement to alleviate the tension pneumothorax. The left ribcage was rapidly sterilized with betadine before a 1 inch incision was made in between Jocelyn’s ribs. Jocelyn moaned in pain, feeling the cold, metal blade’s every move. Once the incision opening was created, the trauma team inserted a large, flexible tube into the space, navigating it deep into the incision site, into the thoracic cavity. The insertion of the tube was extremely painful for Jocelyn, as she yelped loudly during the whole insertion. After the chest tube was placed, a large clump of air shot out of the tube, along with 300ML of blood.
After the chest tube placement, Jocelyn’s breathing improved, but she still remained hemodynamically unstable. One nurse pointed out jugular venous distention, so the attending physician ordered a repeat echocardiogram on the young woman. In the 2nd echocardiogram, the heart appeared obscured. The heart can look obscured during pneumothorax because of excess air in the chest cavity, but since the chest tube was placed, that was unlikely. With that in mind, the other diagnosis was something known as pneumopericardium. This is a situation where air becomes trapped in the lining around the heart, which squeezes the heart and ultimately affects its ability to pump blood normally. With this diagnosis being agreed upon, the trauma team decided to perform an ultrasound guided subxiphoid percutaneous pericardiocentesis.
A nurse snipped off Jocelyn’s bra, exposing her perky C cup breasts. While the needle was being prepped, the subxiphoid portion of her chest was wiped down with alcohol wipes. The echocardiogram was put back onto her chest to provide a visual aid for the doctor. Next, a large, fine needle was inserted into the chest cavity below the bottom portion of the sternum at a 45 degree angle. The procedure wasn’t overly painful for Jocelyn, but she felt a burning sensation and pressure from the needle pinching it’s way further into her chest. Moments later, the needle was at the correct location, and the plunger was carefully pulled back. The body of the needle filled with air, confirming the pneumopericardium diagnosis. After the air was aspirated, the needle was carefully withdrawn from her chest.
After the pericardiocentesis, Jocelyn began to drift in and out of consciousness and her vital signs started to plummet rapidly. The sudden decline prompted the trauma team to perform rapid sequence intubation. In the following moments, a 7.0 ET tube was placed into Jocelyn’s airway and held in place with a blue tube holder.
Shortly after intubation, things took a turn for the worse. The monitors began chirping loudly, displaying v-fib. One of the nurses started deep, violent chest compressions as the attending physician called for a thoracotomy tray. Jocelyn’s perky breasts bounced and jiggled while her bare chest was splashed with betadine. With harsh compressions ongoing just inches away, the doctor picked up a 10 blade scalpel and made an incision in the 5th intercostal space starting at the sternal border, extending across the chest, under the left breast, and ending just shy of the mid axillary area just an inch or so below an already existing stab wound. With the first cut out of the way, the underlying fat, muscle, and connective tissue was cut and snipped away, making a space between the 4th and 5th ribs for the spreader. Once an adequate space was created, a finochietto rib spreader was placed into the opening with the bar pointing up towards the patient’s shoulder. While CPR continued, the knobs on the spreader were turned, forcing Jocelyn’s ribs apart. Her belly bounced outwards from the force of the compressions as a cracking and popping sound filled the room from the rib spreader.
There was a rush of both blood and air upon entry to the chest cavity, so suction was applied to the area and a 2nd chest tube was placed for additional drainage. Once a satisfactory view of the thoracic structures was obtained, a pericardiotomy was performed. Air exited from the incision site, but there was still air trapped in the posterior portion of the heart. The incision was extended and the heart was delivered, but the posterior pericardium still had air trapped in it. With internal massage beginning, a cross clamp was placed on the descending aorta near the diaphragm and another clamp was placed on the left pulmonary hilum since the moderate blood loss couldn’t be explained. After a few cycles of internal massage, a 2nd pericardiocentesis was performed to aspirate the remaining trapped air from the posterior pericardium. The large, thin needle was stuck deep in the fidgeting organ, and the body or the needle aspirated more air. The back of the heart still felt a bit inflated, almost like a fleshy balloon of sorts, so a small drain was placed into the pericardiotomy incision site.
The trauma team then decided to shock Jocelyn with the internal paddles. The large, spoon shaped paddles were charged to 20 joules and lowered into the young woman’s exposed chest cavity. A dull, wet thump was heard during the delivery of the shock. V-fib was still present, so a cycle of internal massage was performed while the internal paddles were readied. A wet, rhythmic squishing sound was heard during internal massage. The doctor could feel Jocelyn’s heart weakly fidgeting around in their hands as they manually pumped the girl’s heart.
In a moment’s notice, the next shock was delivered. Shock #2 was a 30 joule shock, which caused the patient’s torso to flop violently on the table for a brief moment. No change was present on the monitors, so internal massage was resumed and doses of atropine and epinephrine were injected intravenously. The internal paddles were recharged to 30 joules in the meantime, and placed around each side of Jocelyn’s frantically twitching heart. The next shock caused her toes to curl, showing off the large, prominent wrinkles in the soles of her size 9 feet. This shock sent the attractive 25 year old into PEA, so internal compressions were immediately restarted.
Jocelyn received numerous cycles of internal compressions, and another 2 doses of drugs before converting to v-fib at the 12 minute mark of the code. The internal paddles were recharged and a 30j shock was delivered. Jocelyn’s full breasts jiggled around while the quick jolt of electricity ran through her dying body. Once again, she remained in v-fib, so another shock at 40j was delivered shortly afterwards. Her torso flopped quickly on the table, and her left arm hung off the table. The internal paddles were recharged and placed around the woman’s fidgeting heart, and another 40j shock was delivered. This shock caused Jocelyn’s feet to leap up slightly above the table before crashing back down a second later, once again wrinkling her beautiful, size 9 soles.
The trauma team continued coding the beautiful, young stabbing victim. Jocelyn was shocked 3 more times with the internal paddles, given 2 more doses of drugs, and given numerous cycles of internal massage. Fixed and dilated pupils were reported at the 20 minute mark of the code, so resuscitation efforts were terminated at that point. Jocelyn’s time of death was called at 10:48pm while she was still in v-fib.
The ambu bag was detached and the monitors were turned off. The attending physician thanked everyone for their efforts before exiting the room, feeling defeated. The ER nurses removed the rest of the equipment and placed a cover and toe tag on Jocelyn before sending her off to the hospital morgue.
Jocelyn’s autopsy concluded that she died from rampant pneumopericardium. Upon removal of the heart during autopsy, the pathologist discovered air within the coronary arteries- a lethal clinical entity associated with high mortality rates. A laceration the left lung, and laceration of one of the smaller arteries explained the blood loss, but it wasn’t enough to be considered the cause of death.
Jose’s autopsy occurred shortly before Jocelyn’s. He had received 2 devastating wounds: the neck wound severed both the common carotid artery and the mid-trachea, while the chest wound hit the aortic arch just above the heart. Even if he made it to the hospital, it’s highly unlikely that a good outcome would’ve occurred.
The young couple’s attacker was identified via fingerprints from the murder weapon found in the dumpster. The attacker was 47 year old Jeremy Wilson. Wilson has been in and out of jail most of his adult life, with prior convictions such as drug possession, robbery, and burglary. He was located by detectives 4 days later in the next town over and was taken into police custody. He was charged with: 2 counts of 2nd degree murder, 1 count of armed robbery, and 1 count of felony battery. Due to the heinous nature of this crime, he received a sentence of life in prison without the possibility of parole.
Even though justice was served in this tragic case, it’ll never bring back the 2 young victims.
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traitor-for-hire · 4 years
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Meg s’en va à la Foire aux vanités
« Je pense effectivement que c'est la chose la plus heureuse du monde que ces enfants aient la rougeole juste maintenant, » dit Meg un jour d'avril, tandis qu'elle préparait la malle de voyage dans sa chambre, entourée de ses sœurs.
« Et c'est si gentil de la part d'Annie Moffat de ne pas avoir oublié sa promesse. Toute une quinzaine à t'amuser, ça va être absolument splendide, » répondit Jo, à qui ses longs bras donnaient l'air d'un moulin à vent alors qu'elle pliait des jupes.
« Et il fait un temps si agréable, j'en suis vraiment heureuse, » ajouta Beth, qui rangeait avec soin les rubans pour le cou ou pour les cheveux dans sa plus jolie boîte, prêtée pour la grande occasion.
« J'aimerais bien pouvoir m'amuser et porter toutes ces jolies choses, » dit Amy, la bouche pleine d'épingles, tout en regarnissant artistiquement le coussin de sa sœur.
« J'aimerais que vous veniez toutes, mais comme vous ne le pouvez pas, je vous raconterai toutes mes aventures en revenant. C'est bien le moins que je puisse faire quand vous avez toutes été si gentilles, à me prêter des affaires et à m'aider à me préparer, » dit Meg, avec un regard à travers la pièce vers la tenue très simple qui semblait quasi-parfaite à ses yeux.
« Qu'est-ce que Mère t'a donné, de la boîte à trésors ? » demanda Amy, qui s'était trouvée absente lors de l'ouverture d'un certain coffre en cèdre dans lequel Mrs. March conservait certaines reliques des splendeurs passées pour les offrir à ses filles le moment venu.
« Une paire de bas de soie, ce bel éventail sculpté, et une très jolie ceinture bleue. Je voulais la robe de soie lilas, mais il n'y a pas le temps de la reprendre, aussi je dois me contenter de ma vieille tarlatane.
—  Elle sera très bien sur ma jupe de mousseline neuve, et la ceinture la complètera magnifiquement. J'aimerais ne pas avoir cassé mon bracelet de corail, je te l'aurais prêté, » dit Jo, qui adorait prêter et offrir, mais dont les possessions étaient généralement trop abîmées pour être bien utiles.
—  Il y a une charmante parure de perles à l'ancienne mode dans le coffre à trésors, mais Mère dit que les fleurs naturelles sont le plus bel ornement d'une jeune fille, et Laurie a promis de m'en envoyer autant que je le souhaite, répondit Meg. Bon, voyons voir, j'ai ma nouvelle robe de promenade grise - fais juste boucler la plume du chapeau, Beth - puis ma robe de popeline pour dimanche et la petite soirée - elle semble un peu lourde pour le printemps, non ? La robe lilas serait tellement bien. Oh, Seigneur !
—  Pas la peine, tu as la robe de tarlatane pour la grande soirée, et tu as toujours l'air d'un ange en blanc, » dit Amy, refaisant l'inventaire de tous ces atours qui la ravissaient.
—  Elle n'est pas décolletée, et n'a pas de traîne, mais elle devra faire l'affaire. Ma robe bleue de tous les jours est si jolie, retournée et rafraîchie, qu'on dirait qu'elle est neuve. Ma veste de soie n'est pas du tout à la mode, et mon bonnet ne ressemble pas à celui de Sallie. Je n'ai rien voulu dire, mais j'ai été tristement déçue par mon ombrelle. J'avais dit à Mère de m'en prendre une noire avec un manche blanc, mais elle a oublié et en a acheté une verte avec un manche jaunâtre. Elle est solide et de bonne qualité, aussi je ne devrais pas me plaindre, mais je sais que je vais en avoir honte à côté de celle d'Annie, qui est en soie avec un tape à terre en or, » soupira Meg en examinant la petite ombrelle avec désapprobation.
« Change-la, conseilla Jo.
—  Je ne vais pas être si sotte, ou risquer de vexer Marmee, quand elle s'est donné tant de mal pour m'avoir mes affaires. C'est une de mes idées ridicules, et je ne vais pas y céder. Mes bas de soie et mes deux paires de gants me réconfortent. C'est adorable de ta part de me prêter les tiens, Jo. Je me sens si riche et presque élégante, avec deux paires neuves, et les vieux qui ont été nettoyés pour tous les jours. » Et Meg jeta un regard satisfait à sa boîte à gants. 
« Annie Moffat a des nœuds bleus et roses sur ses bonnets de nuit. Veux-tu bien en mettre sur les miens ? » demanda-t-elle, au moment où Beth apportait une pile de mousselines neigeuses, fraîchement repassées par Hannah.
« Non, je ne ferais pas ça ; les bonnets ornés n'iront pas avec les chemises de nuit simples et sans froufrous. Les gens pauvres ne devraient pas essayer de frimer, » dit Jo avec fermeté.
« Je me demande si j'aurais un jour le bonheur d'avoir de la vraie dentelle sur mes vêtements et des nœuds sur mes bonnets ? dit Meg avec impatience.
—  Tu as dit l'autre jour que tu serais parfaitement heureuse si seulement tu pouvais aller chez Annie Moffat, observa Beth à sa manière tranquille.
—  En effet ! Eh bien, je suis heureuse, et je ne vais pas me tracasser, mais on dirait bien que plus on obtient de choses, plus on en désire, n'est-ce pas ? Bon, les bagages sont prêts, tout y est à l'exception de ma robe de bal, que je vais laisser à plier à Mère, » dit Meg, rassérénée, tandis qu'elle regardait le coffre à demi rempli et la robe de tarlatane blanche, maintes fois repassée et reprisée, qu'elle appelait sa « robe de bal » d'un air important.
Le jour suivant le temps était au beau, et Meg partit avec classe pour une quinzaine pleine de nouveautés et de plaisirs. Mrs. March n'avait consenti à la visite qu'avec réticence, craignant que Meg n'en revienne moins satisfaite de son sort qu'elle n'y allait. Mais elle avait tant prié, et Sallie avait promis de prendre bien soin d'elle, et il semblait si agréable de prendre un peu de plaisir après tout un hiver d'un travail ennuyeux que la mère céda, et la fille s'en alla goûter pour la première fois à la vie mondaine.
Les Moffat étaient tout à fait à la mode, et la simple Meg fut quelque peu intimidée, au premier abord, par la splendeur de la maison et l'élégance de ses occupants. Mais c'étaient de gentilles personnes, en dépit de la vie frivole qu'ils menaient, et ils mirent bien vite leur invitée à son aise. Peut-être Meg sentait-elle, sans comprendre pourquoi, qu'ils n'étaient pas des gens particulièrement intelligents ou cultivés, et que toutes leurs dorures ne pouvaient recouvrir complètement le matériau ordinaire dont ils étaient faits. Il était certainement agréable d'assister à de grands dîners, de se promener dans une belle voiture, de porter sa plus belle robe tous les jours, et de ne rien faire d'autre que s'amuser. Cela lui convenait parfaitement, et bientôt elle commença à imiter les manières et la conversation de son entourage, à prendre des airs affectés, à faire des grâces, employer des phrases en français, à boucler ses cheveux, à reprendre ses robes, et à parler des dernières modes aussi bien qu'elle le pouvait. Plus elle voyait des jolies possessions d'Annie Moffat, plus elle l'enviait et rêvait d'être riche. La maison lui semblait bien austère et lugubre quand elle y repensait, son travail plus pénible que jamais, et elle avait l'impression d'être une jeune fille fort démunie et lésée, en dépit des gants neufs et des bas de soie. 
Elle n'avait cependant guère de temps pour se languir, car les trois jeunes filles étaient fort occupées à « prendre du bon temps ». Elles faisaient des emplettes, se promenaient, chevauchaient, et recevaient des visites toutes la journée, elles allaient au théâtre et à l'opéra ou s'amusaient à la maison en soirée, car Annie avait de nombreux amis et savaient comment les divertir. Ses sœurs aînées étaient de très jolies jeunes dames, et l'une d'elles était fiancée, ce qui, d'après Meg, était extrêmement intéressant et romantique. Mr. Moffat était un vieux et gros gentleman aux manières affables, qui connaissait le père de Meg, et Mrs. Moffat une vieille et grosse lady tout aussi affable, qui s'enticha aussi bien de Meg que ne l'avaient fait ses filles. Tout le monde la cajolait, et « Daisy », ainsi qu'elles l'appelaient, était en bonne voie d'avoir la tête tournée.
Quand la soirée de la petite fête arriva, elle se rendit compte que la robe de popeline n'irait pas du tout, car toutes les autres filles mettaient des robes légères et se faisaient très élégantes. Aussi sortit-elle la tarlatane de sa malle, qui lui parut plus vieille, défraîchie et minable que jamais à côté de la robe neuve et impeccable de Sallie. Meg vit les filles la regarder avant de se regarder entre elles, et sentit ses joues s'empourprer, car malgré sa gentillesse, elle était très fière. Personne ne dit un mot à ce sujet, mais Sallie lui offrit de la coiffer, et Annie de nouer sa ceinture, et Belle, la fiancée, loua la blancheur de ses bras. Mais Meg ne vit dans leur gentillesse que pitié pour sa pauvreté, et son cœur était bien lourd tandis qu'elle se tenait dans son coin pendant que les autres riaient, papotaient, et voltigeaient dans la pièce comme de ravissants papillons. Ce sentiment dur et amer était en train d'empirer, quand la bonne apporta une boîte de fleurs. Avant qu'elle ne puisse dire un mot, Annie l'avait ouverte, et toutes s'exclamaient devant le charmant assortiment de roses, de bruyère et de fougères qu'elle contenait. 
« C'est pour Belle, bien évidemment. George lui en envoie toujours, mais celles-ci sont absolument ravissantes, » s'écria Annie en humant profondément les fleurs.
« Elles sont pour Miss March, a dit le livreur. Et il y a un mot, » intervint la bonne en le donnant à Meg.
« Que c'est drôle ! De qui viennent-elles ? Nous ne savions pas que tu avais un admirateur, » s'écrièrent les filles en se rassemblant autour de Meg avec beaucoup de curiosité et de surprise.
« La note est de Mère, et les fleurs sont de Laurie, » dit simplement Meg, profondément heureuse qu'il ne l'ait pas oubliée.
« Oh, bien sûr ! » dit Annie avec un drôle d'air, tandis que Meg glissait la note dans sa poche comme un talisman contre l'envie, la vanité et la fierté mal placée, car les quelques mots aimants lui avaient fait du bien, et la beauté des fleurs la réjouissait.
Se sentant presque heureuse à nouveau, elle mit de côtés quelques roses et fougères pour elle-même, et arrangea rapidement le reste en délicats bouquets pour le corsage, les cheveux ou les jupes de ses amies, les offrant avec tant de grâce que Clara, la plus âgée des sœurs, lui dit qu'elle était « la plus adorable jeune fille qu'elle ait jamais vue », et elles eurent l'air plutôt charmées de son attention. Cet acte de gentillesse mit fin à son abattement, et quand elles vinrent toutes se montrer à Mrs. Moffat, elle vit dans le miroir un visage joyeux aux yeux brillants, tandis qu'elle arrangeait les fougères dans ses cheveux bouclés et attachait les roses sur sa robe qui ne lui semblait plus si minable.
Elle s'amusa énormément ce soir là, car elle dansa tout son content. Tout le monde était très gentil, et elle reçut trois compliments. Annie la fit chanter, et quelqu'un dit qu'elle avait une voix remarquable. Le Major Lincoln demanda « qui était la jeune fille fraîche aux beaux yeux », et Mr. Moffat insista pour danser avec elle parce que, lui dit-il gracieusement, elle « ne se traînait pas, mais dansait d'un pied léger ». Et donc dans l'ensemble elle passa un moment très agréable, jusqu'à ce qu'elle surprenne un peu d'une conversation qui la perturba grandement. Elle était assise juste à l'entrée du jardin d'hiver, en attendant que son partenaire lui ramène une glace, quand elle entendit une voix demander de l'autre côté du mur de fleurs :
« Quel âge a-t-il ?
—  Seize ou dix-sept ans, je dirais, répondit une autre voix.
—  Ce serait un beau parti pour l'une de ces filles, n'est-ce pas ? Sallie dit qu'ils sont très intimes maintenant, et le vieil homme les adore.
—  Mrs. M. a un plan, je pense, et jouera tous ses atouts, quoiqu'il soit encore bien tôt. De toute évidence, la jeune fille n'y pense pas encore, dit Mrs. Moffat.
—  Elle a raconté ce bobard sur sa maman, comme si elle était au courant, et elle a joliment rougi quand les fleurs sont arrivées. Pauvre petite ! Elle serait si jolie si seulement elle était à la mode. Pensez-vous qu'elle s'offusquerait si nous proposions de lui prêter une robe pour jeudi ? demanda une autre voix.
—  Elle est fière, mais je ne pense pas que ça la dérangerait, car cette vieille tarlatane est tout ce qu'elle a. Elle pourrait l'accrocher ce soir, et ce sera une bonne excuse pour lui en offrir une décente.
—  Nous verrons ; je vais inviter ce jeune Laurence, pour lui faire plaisir, et nous nous en amuserons. »
À ce moment le partenaire de Meg apparut, qui la trouva plutôt agitée, le feu aux joues. Elle était fière, et cette fierté lui fut utile en cet instant, car elle l'aida à dissimuler sa honte, sa colère et son dégoût quant à ce qu'elle venait d'entendre ; car, toute innocente et discrète qu'elle était, elle ne pouvait pas ne pas comprendre les propos de ses amies. Elle tenta d'oublier mais n'y parvint pas, les mots « Mrs. M. a un plan, » « ce bobard sur sa maman, » et « cette vieille tarlatane » ne cessaient de repasser dans son esprit, jusqu'à ce qu'elle se sente prête à pleurer et à se précipiter à la maison pour raconter ses problèmes et demander conseil. Cela étant impossible, elle fit de son mieux pour paraître gaie, et étant plutôt nerveuse, elle réussit si bien que personne n'imagina l'effort qu'elle faisait. Elle fut très heureuse quand tout fut fini et qu'elle put se reposer au calme dans son lit, où elle put réfléchir et s'interroger et fulminer jusqu'à en avoir mal à la tête, et où quelques larmes vinrent rafraîchir ses joues en feu. Ces bavardages ridicules, quoique bien intentionnés, avaient ouvert un nouveau monde à Meg, et fortement perturbé la paix de celui dans lequel elle avait vécu jusqu'ici, aussi heureuse qu'une enfant. Son amitié innocente avec Laurie était gâchée par les sottises qu'elle avait entendues. Sa foi en sa mère était un peu ébranlée par les plans que lui attribuait Mrs. Moffat, qui jugeait les autres d'après elle-même, et sa raisonnable résolution de se contenter de la simple garde-robe qui convenait à la fille d'un homme pauvre était mise à mal par la pitié inutile de filles qui pensaient qu'une robe vieillotte était l'une des plus grandes calamités sur Terre.
La pauvre Meg passa une nuit bien agitée, et se leva avec les paupières lourdes, malheureuse, à moitié fâchée envers ses amies, et à moitié honteuse d'elle-même pour ne pas avoir parlé franchement et tout expliqué. Tout le monde traînassait ce matin, et il fut midi avant que les filles trouvent seulement l'énergie de reprendre leur tapisserie. Quelque chose dans l'attitude de ses amies frappa soudain Meg. Elles la traitaient avec plus de respect, pensa-t-elle, trouvaient un grand intérêt à ce qu'elle disait, et la regardaient avec des yeux qui trahissaient une pure curiosité. Tout ceci la surprit et la flatta, quoiqu'elle n'en comprit pas la raison avant que Miss Belle ne lève les yeux de la lettre qu'elle écrivait et ne dise, d'un air sentimental :
« Daisy, ma chérie, j'ai envoyé une invitation à ton ami, Mr. Laurence, pour jeudi. Nous aimerions faire sa connaissance, et cela devrait te faire plaisir. »
Meg rougit, mais une envie maligne de taquiner les filles lui fit répondre avec modestie, « C'est très gentil, mais j'ai peur qu'il ne vienne pas.
—  Pourquoi non, Chérie ? demanda Miss Belle.
—  Il est trop vieux.
—  Mon enfant, que veux-tu dire ? Dis-nous quel est son âge, je t'en prie ! s'écria Miss Clara.
—  Il a près de soixante-dix ans, je crois, » répondit Meg, comptant les points de son ouvrage pour dissimuler l'amusement dans ses yeux.
« Rusée créature ! Nous parlons du jeune homme, bien sûr, s'exclama Miss Belle en riant.
—  Il n'y en a pas, Laurie n'est qu'un petit garçon. » Et Meg rit des regards ahuris qu'échangèrent les sœurs en l'entendant décrire son supposé prétendant.
« Qui a à peu près ton âge, dit Nan.
—  Il est plus proche de celui de ma sœur Jo. Je vais avoir dix-sept ans en août, répliqua Meg en redressant le menton.
—  C'est très gentil à lui de t'envoyer des fleurs, n'est-ce pas ? dit Annie, l'air ridiculement grave.
—  Oui, il nous en envoie souvent, à toutes, car leur maison en est pleine, et nous les apprécions tellement. Ma mère et le vieux monsieur Laurence sont amis, vous savez, aussi il est plutôt naturel que nous jouions ensemble, » et Meg espérait qu'elles n'en diraient pas davantage.
« Il est évident que Daisy n'a pas encore fait son entrée dans le monde, » dit Miss Clara à Belle avec un hochement de tête.
« Une parfaite innocente sous tout rapport, » répondit Miss Belle en haussant les épaules.
« Je sors chercher quelques babioles pour mes filles, puis-je faire quoi que ce soit pour vous, jeunes ladies ? » demanda Mrs. Moffat en entrant pesamment, comme un éléphant drapé de soie et de dentelle.
« Non, merci, m'dame, répondit Sallie. J'ai ma nouvelle robe de soie rose pour jeudi, et je n'ai besoin de rien.
—  Ni moi - » commença Meg, qui s'interrompit quand elle se rendit compte qu'elle avait effectivement besoin de plusieurs choses, mais qu'elle ne pouvait les acheter.
« Que vas-tu porter ? demanda Sallie.
—  Ma vieille robe blanche, encore, si je peux la raccommoder convenablement ; je l'ai tristement déchirée hier soir, » dit Meg, qui tentait de paraître détachée, mais se sentait très mal à l'aise.
« Pourquoi n'envoies-tu pas quelqu'un en chercher une autre chez toi ? » demanda Sallie, qui n'était pas une jeune fille très observatrice.
« Je n'en ai pas d'autre. » Cela coûta à Meg de l'admettre, mais Sallie ne s'en rendit pas compte, et s'exclama aimablement,
« Pas d'autre ? Que c'est drôle - » elle ne termina pas sa phrase, car Belle secoua la tête et intervint, en disant gentiment,
« Pas du tout, quel serait l'intérêt d'avoir plusieurs robes, quand elle ne va pas encore dans le monde ? Nul besoin d'envoyer quelqu'un chez toi, Daisy, même si tu avais une douzaine de robes, car j'en ai une très jolie en soie bleue, que j'ai mise de côté car elle m'est trop petite maintenant, et tu vas la porter pour me faire plaisir, n'est-ce pas ma chérie ?
—  C'est très gentil, mais ça ne me dérange pas de porter ma vieille robe, si ça ne vous fait rien ; elle est bien suffisante pour une petite fille comme moi, dit Meg.
—  Laisse-moi me faire plaisir en t'habillant à la dernière mode. J'en ai vraiment envie, et tu seras une vraie petite beauté avec l'ajout de quelques petits détails ici et là. Je ne laisserai personne te voir tant que tu ne seras pas prête, et puis nous ferons notre entrée comme Cendrillon et sa marraine en route pour le bal, » dit Belle de son ton le plus persuasif.
Meg ne pouvait refuser une offre si gentille, et son désir de voir si elle serait effectivement une « petite beauté » après quelques retouches la poussa à accepter et à oublier son malaise envers les Moffat.
Le jeudi soir, Belle s'enferma avec sa bonne, et à elles deux, elles transformèrent Meg en une ravissante dame. Elles bouclèrent ses cheveux, polirent ses bras et son cou avec une poudre parfumée, peignirent ses lèvres avec un baume corail pour les rougir, et Hortense aurait ajouté « un soupçon* de rouge » si Meg ne s'était pas rebellée. Elles la lacèrent dans une robe bleu ciel si serrée qu'elle pouvait à peine respirer, et si décolletée que la modeste Meg rougit en se voyant dans le miroir. Une parure en filigrane d'argent fut ajoutée, bracelets, collier, broche et même boucles d'oreille, qu'Hortense fixa avec un fil de soie rose qui ne se voyait pas du tout. Une grappe de roses thé au corsage et un ruché* réconcilièrent Meg avec la vue de ses belles épaules blanches, et une paire de bottines de soie bleue à hauts talons achevèrent de la combler. Un mouchoir en dentelle, un éventail de plumes, et un bouquet dans un support en argent complétèrent la tenue, et Miss Belle l'examina avec la satisfaction d'une petite fille devant une poupée habillée de neuf.
« Mademoiselle est charmante, très jolie*, n'est-ce pas ? » s'exclama Hortense en joignant les mains avec un air ravi.
« Viens te montrer, » dit Miss Belle en entraînant Meg vers la pièce où les autres attendaient.
Tandis que Meg la suivait, dans le froufrou de sa longue robe qui traînait derrière elle et le tintement de ses boucles d'oreille, les cheveux ondulés et le cœur battant, elle avait l'impression de commencer enfin à s'amuser, car le miroir lui avait clairement dit qu'elle était une « petite beauté. » Ses amies répétaient cette plaisante expression avec enthousiasme, et, durant plusieurs minutes, elle se tint là, comme le choucas de la fable admirant ses plumes d'emprunt, tandis que les autres jacassaient comme des pies.
« Pendant que je m'habille, veux-tu bien lui montrer, Nan, comment marcher avec cette jupe et ces talons, ou elle va trébucher. Clara, place ton papillon d'argent au milieu de cette dentelle, et remonte cette longue boucle sur le côté gauche de sa tête. Que personne ne gâte mon charmant ouvrage, » dit Belle en quittant hâtivement la pièce, l'air très satisfaite de son succès.
« J'ai peur de descendre, je me sens si bizarre et si raide, et j'ai l'impression de n'être qu'à demi-vêtue, » dit Meg à Sallie quand la cloche tinta et que Mrs. Moffat envoya chercher les jeunes filles.
« Tu ne te ressembles pas du tout, mais tu es très jolie. Je fais pâle figure à côté, car Belle a du bon goût à revendre et tu as tout à fait l'air d'une Française, je t'assure. Laisse aller tes fleurs, n'y fais donc pas tant attention et assure-toi de ne pas tomber, » répondit Sallie en essayant de ne pas se soucier que Meg soit plus belle qu'elle.
Gardant cet avertissement à l'esprit, Margaret parvint sans encombre au bas de l'escalier, et s'aventura dans les salons, où la famille Moffat et quelques invités étaient déjà rassemblés. Elle découvrit très bientôt que les beaux vêtements ont un charme qui attire une certaine classe de gens, et assure leur respect. Plusieurs jeunes filles, qui ne l'avaient pas remarquée auparavant, étaient soudain très affectueuses envers elle ; plusieurs jeunes hommes, qui l'avaient seulement regardée pendant la soirée précédente, non seulement la regardaient, mais demandaient à lui être présentés, et lui disaient toutes sortes de choses stupides mais agréables ; et plusieurs vieilles dames, assises sur des sofas pour critiquer les autres invités, demandèrent qui elle était avec un air plein d'intérêt. Elle entendit Mrs. Moffat répondre à l'une d'elles :
« Daisy March - son père est colonel dans l'armée - une de nos plus anciennes familles, mais revers de fortune, vous savez. Des amis intimes des Laurence… Une charmante jeune fille, je vous assure, mon Ned en est toqué.
—  Ça alors ! » dit la vieille dame, en ajustant son lorgnon pour une nouvelle examination de Meg, qui essayait de faire comme si elle n'avait rien entendu, plutôt choquée par les inventions de Mrs. Moffat.
La « sensation bizarre » ne disparut pas, mais elle s'imagina en train de jouer le rôle d'une grande dame, et s'en tira assez bien. Cependant la robe étroite lui faisait mal au côté, la traîne finissait toujours sous ses pieds, et elle avait la crainte perpétuelle de faire tomber ses boucles d'oreille et de les perdre ou de les briser. Elle agitait élégamment son éventail en riant des fades plaisanteries d'un jeune homme qui tentait de faire de l'esprit, quand soudain elle cessa de rire, l'air confuse, car de l'autre côté de la pièce elle avait vu Laurie. Il la dévisageait avec une surprise non dissimulée, et aussi de la désapprobation, pensa-t-elle, car bien qu'il la saluât et lui sourît, quelque chose dans ses yeux francs la fit rougir et souhaiter porter sa vieille robe. Pour achever de la confondre, elle vit Belle donner un coup de coude à Annie, et toutes les deux jeter des coups d'œil allant d'elle à Laurie, qui, elle fut heureuse de le constater, avait l'air inhabituellement timide et enfantin.
« Stupides créatures, qui m'ont mis de telles pensées en tête ! Je ne vais pas m'en soucier, ni changer d'attitude, » pensa Meg, qui traversa la salle pour serrer la main de son ami.
« Je suis contente, j'avais peur que tu ne viennes pas, dit-elle de son air le plus adulte.
—  Jo voulait que je vienne, et que je lui dise comment tu étais, alors je suis venu, » répondit Laurie, sans la regarder tout à fait, quoique son ton maternel le fit sourire.
« Que lui diras-tu ? » demanda Meg, curieuse de connaître son opinion, tout en se sentant, pour la première fois, mal à l'aise avec lui.
« Je lui dirai que je ne t'ai pas reconnue, car tu as l'air si adulte et si différente, que j'en suis effrayé, » dit-il tout en jouant avec le bouton de son gant.
« C'est absurde ! Les filles m'ont habillée pour s'amuser, et j'aime assez le résultat. Est-ce que Jo n'ouvrirait pas de grands yeux en me voyant ? » dit Meg, résolue à lui faire dire si oui ou non il la trouvait changée en mieux.
« Oui, je le pense, répondit gravement Laurie.
—  Je ne te plais pas ainsi ? demanda Meg.
—  Non, en effet, fut la brusque réponse.
—  Pourquoi non ? » demanda-t-elle, anxieuse.
Il jeta un regard à ses cheveux frisés, ses épaules nues, sa robe incroyablement décorée, avec une expression qui l'embarrassa plus que sa réponse, dépourvue de toute sa politesse habituelle.
« Je n'aime pas le tape-à-l'œil. »
De la part d'un garçon plus jeune qu'elle-même, c'en était trop, et Meg le planta là en déclarant d'un ton acerbe,
« Tu es le garçon le plus impoli que je connaisse. »
Toute décontenancée, elle s'en alla près d'une fenêtre isolée pour rafraîchir ses joues, auxquelles la robe étroite donnait une couleur bien trop prononcée. Comme elle se tenait là, le Major Lincoln passa à côté, et elle l'entendit dire à sa mère,
« Elles couvrent cette jeune fille de ridicule. Je voulais que vous la voyiez mais ses amies l'ont complètement gâtée, c'est une vraie poupée ce soir. »
« Oh, Seigneur ! soupira Meg, j'aimerais avoir été raisonnable et m'être contentée de porter mes propres affaires, alors je n'aurais pas fait si mauvaise impression, et je ne me sentirais pas si mal à l'aise et si honteuse. »
Elle appuya son front contre la vitre froide et resta là, à demi cachée par le rideau, sans se soucier que sa valse favorite ait commencé, jusqu'à ce que, quelqu'un lui ayant touché le bras, elle dut se retourner. Elle vit Laurie, l'air repentant, qui la salua bien bas et lui tendit la main, en disant :
« Pardonne-moi mon impolitesse, s'il te plaît, et viens danser avec moi.
—  J'ai peur que cela ne soit trop désagréable pour toi, dit Meg, tentant de paraître offensée, et échouant tout à fait.
—  Pas du tout, j'en meurs d'envie. Viens, je serai sage ; je n'aime pas ta robe, mais je pense vraiment que tu es - splendide, » dit-il en agitant les mains comme si les mots lui manquaient pour exprimer son admiration.
Meg sourit et se radoucit, et murmura, tandis qu'ils attendaient d'entrer dans la danse,
« Prends garde que ma jupe ne te fasse pas tomber, c'est une vraie plaie, et j'ai été bien sotte de la porter.
—  Enroule-la autour de ton cou, alors elle sera utile, » dit Laurie avec un regard vers les petites bottines bleues, qui avaient de toute évidence son approbation.
Ils s'en furent donc, rapides et gracieux, car, s'étant entraînés à la maison, ils étaient tout à fait assortis, et le jeune et joyeux couple faisait plaisir à voir tandis qu'ils tournoyaient gaiement, plus amis que jamais après leur petite querelle.
« Laurie, je voudrais que tu me fasses une faveur, veux-tu bien ? » dit Meg tandis qu'il l'éventait pendant qu'elle reprenait son souffle, qui était vite venu à lui manquer, quoiqu'elle refuse d'admettre pourquoi.
« Bien sûr ! s'exclama Laurie avec empressement.
—  S'il te plaît, ne parle pas à la maison de ma robe de ce soir. Elles ne comprendront pas la plaisanterie, et Mère se fera du souci. »
Alors pourquoi l'as tu mise ? dirent les yeux de Laurie, si clairement que Meg se hâta d'ajouter :
« Je leur parlerai de tout ça en personne, et je confesserai à Mère combien j'ai été stupide. Mais j'aimerais mieux le faire moi-même ; alors tu ne diras rien, n'est-ce pas ?
—  Je t'en donne ma parole, mais que devrais-je leur dire quand elles me poseront des questions ?
—  Dis juste que j'étais jolie, et que je passais un bon moment.
—  Je dirai volontiers la première chose, mais pour la seconde ? Tu n'as pas l'air de passer un bon moment, n'est-ce pas ? » Et Laurie la regardait avec une telle expression qu'elle répondit dans un murmure,
« En effet, pas en ce moment. Ne pense pas que je me montre ingrate, je ne voulais que m'amuser un peu, mais ce genre de plaisirs ne paie pas, je m'en rends compte, et je commence à m'en lasser.
—  Voici venir Ned Moffat, que veut-il ? » dit Laurie en fronçant les sourcils, comme s'il jugeait déplaisante l'idée de voir leur jeune hôte leur tenir compagnie.
« Il m'a engagée pour trois danses, et je suppose qu'il vient les réclamer. Quel ennui ! » dit Meg en prenant un air languide qui amusa immensément Laurie.
Il ne lui parla plus avant le moment du souper, quand il la vit en train de boire du champagne avec Ned et son ami Fisher, qui se comportaient « comme deux imbéciles » pensa-t-il, car il se sentait une sorte de droit fraternel à veiller sur les March et à se battre pour elles si elles avaient besoin d'un défenseur.
« Tu auras une terrible migraine demain, si tu bois trop de cela. Je ne ferais pas ça, Meg, ta mère n'aime pas ça, tu le sais, » chuchota-t-il en se penchant vers elle, tandis que Ned se tournait pour remplir encore son verre et que Fisher se baissait pour ramasser son éventail.
« Je ne suis pas Meg, ce soir, je suis "une poupée" qui fait toutes sortes de folies. Demain je me dépouillerai de tout cet apparat et serai désespérément sage à nouveau, répondit-elle avec un petit rire affecté.
—  Vivement demain, alors, » marmonna Laurie en s'éloignant, mécontent du changement qu'il voyait en elle.
Meg dansa et flirta, papota et gloussa, tout comme les autres filles. Après souper elle s'engagea pour le cotillon à l'allemande, qu'elle dansa maladroitement, manquant de renverser son partenaire avec sa traîne, et folâtrant d'une façon qui scandalisa Laurie, qui la suivait des yeux tout en réfléchissant à un sermon. Mais il n'eut pas l'occasion de le prononcer, car Meg garda ses distances jusqu'à ce qu'il vienne lui souhaiter la bonne nuit.
« Souviens-toi ! » dit-elle en essayant de sourire, car la terrible migraine avait déjà commencé.
« Silence à la mort,* » répondit Laurie en s'éloignant, avec un salut mélodramatique.
Ce petit aparté aviva la curiosité d'Annie, mais Meg était trop fatigué pour bavarder et alla se coucher, avec la sensation d'avoir assisté à une mascarade, et de ne pas s'être autant amusée qu'elle l'espérait. Elle fut malade toute la journée du lendemain, et le samedi elle rentra à la maison, épuisée par ses deux semaines de loisirs, et avec le sentiment de s'être prélassée dans le luxe bien assez longtemps.
« C'est agréable d'être au calme, et de ne pas avoir à surveiller ses manières tout le temps. Notre chez-nous est un bel endroit, bien qu'il ne soit pas luxueux, » dit Meg en regardant autour d'elle avec une expression paisible, assise avec sa mère et Jo le dimanche soir.
« Je suis heureuse de te l'entendre dire, ma chérie, car j'avais peur que la maison te semble morne et pauvre, après ta jolie chambre, » répondit sa mère, qui lui avait jeté de nombreux regards anxieux ce jour là, car les yeux d'une mère sont prompts à déceler le moindre changement sur le visage de ses enfants.
Meg avait raconté ses aventures avec gaieté, et répété encore et encore qu'elle avait passé un moment charmant, mais quelque chose semblait pourtant la troubler, et quand les petites furent parties au lit, elle s'assit pour regarder le feu, pensive, parlant peu, et l'air soucieuse. Quand la cloche sonna neuf heures et que Jo proposa de se coucher, Meg quitta soudain son fauteuil, prit le tabouret de Beth et posa les coudes sur le genou de sa mère, disant bravement,
« Marmee, je veux me confesser.
—  Je le pensais bien. Qu'est-ce qu'il y a, ma chérie ? 
—  Devrais-je partir ? demanda discrètement Jo.
—  Bien sûr que non, est-ce que je ne te dis pas toujours tout ? J'avais honte de parler devant les enfants, mais je veux que vous sachiez toutes les terribles choses que j'ai faites chez les Moffat.
—  Nous sommes prêtes, dit Mrs. March, souriante, mais l'air un peu anxieuse.
—  Je vous ai dit qu'elles m'avaient habillée, mais je ne vous ai pas dit qu'elles m'avaient poudrée, lacée, et frisée, et donné l'allure d'une gravure de mode. Laurie a pensé que je n'étais pas convenable, je le sais, même s'il ne l'a pas dit, et un homme a dit de moi que j'étais "une poupée". Je savais que c'était stupide, mais elles m'ont flattée, et m'ont dit que j'étais une beauté, et quantité de sottises, aussi je les ai laissées se jouer de moi.
—  Est-ce tout ? » demanda Jo, tandis que Mrs. March regardait sans rien dire la tête basse de sa jolie fille, sans trouver dans son cœur à la blâmer pour ses petites folies.
« Non, j'ai bu du champagne, et j'ai fait la folle, et tenté de flirter, enfin j'ai été abominable ! dit Meg avec remords.
—  Il y a quelque chose d'autre, je pense, » et Mrs. March caressa une joue douce, qui rosit, comme Meg répondit,
« Oui, c'est vraiment idiot, mais je veux le raconter, parce que je déteste que des gens disent et pensent de telles choses sur Laurie et nous. »
Alors elle raconta les différents ragots qu'elle avait entendus chez les Moffat, et, tandis qu'elle parlait, Jo vit sa mère serrer étroitement les lèvres, visiblement mécontente que de telles idées eussent été ainsi introduites dans l'esprit innocent de Meg.
« Eh bien, si ce ne sont pas les plus belles âneries que j'aie jamais entendues, s'écria Jo, indignée. Pourquoi ne t'es tu pas tout de suite montrée pour le leur dire ?
—  Je ne pouvais pas, c'était si embarrassant pour moi. Au début je n'ai pas pu m'empêcher d'entendre, et après j'étais si honteuse et si en colère, je ne suis pas souvenue que je voulais m'éloigner.
—  Attends un peu que je voie Annie Moffat, et je te montrerai comment régler de pareilles sornettes. Cette idée que nous avons "un plan", et que nous ne sommes gentilles avec Laurie que parce qu'il est riche et pourrait finir par nous épouser ! Est-ce qu'il ne va pas se récrier quand je lui raconterai ce que ces idiotes disent de nous autres, pauvres enfants ? » et Jo rit, comme si, après tout, elle ne voyait là qu'une bonne blague.
« Si tu en parles à Laurie, je ne te pardonnerai jamais ! Elle ne doit pas, n'est-ce pas, Mère ? dit Meg, l'air alarmée.
—  Non, ne répétez jamais ces ragots ridicules, et oubliez-les dès que vous le pourrez, dit gravement Mrs. March. J'ai été déraisonnable de te laisser aller chez des gens que je connais si peu ; bons, je crois pouvoir le dire, mais mondains, sans éducation, et pleins de ces idées vulgaires sur les jeunes gens. Je suis plus navrée que je ne puis l'exprimer pour le trouble que cette visite t'a causé, Meg.
—  Ne le sois pas, je ne me laisserai pas atteindre. J'oublierai tout le mal et ne retiendrai que le bon, car je me suis vraiment beaucoup amusée, et je te remercie de m'avoir laissée y aller. Je ne vais pas me montrer plus sentimentale ou insatisfaite, Mère ; je sais que je ne suis qu'une petite fille insensée, et je resterai avec toi jusqu'à ce que je sois capable de m'occuper de moi-même. Mais c'est bien agréable d'être louée et admirée, et je dois bien dire que j'aime ça, » dit Meg, l'air à demi honteuse de sa confession.
« C'est un sentiment parfaitement naturel, et plutôt innocent, s'il ne tourne pas à la passion, et ne conduit pas à faire des choses stupides ou inconvenantes. Apprends à reconnaître et à chérir la louange qui en vaut la peine, et à susciter l'admiration des gens de bien en étant tout autant modeste que jolie, Meg. »
Margaret réfléchit un moment, tandis que Jo se tenait debout avec les mains dans le dos, l'air à la fois intéressée et un peu perplexe, car c'était une nouveauté que de voir Meg rougir et parler d'admirations, d'amours, et de choses du genre ; et Jo avait l'impression que sa sœur avait terriblement grandi durant ces quinze jours, et s'éloignait d'elle pour pénétrer dans un monde où elle ne pouvait la suivre.
« Mère, as-tu un "plan", comme l'a dit Mrs. Moffat ? demanda timidement Meg.
—  Oui, ma chérie, j'ai bon nombre de plans, mais ils diffèrent quelque peu de ceux de Mrs. Moffat, je pense. Je vais t'en dire quelques uns, car le temps est venu où un mot peut remettre dans la bonne voie ta petite tête romantique et ton cœur à propos d'un sujet très sérieux. Tu es jeune, Meg, mais pas trop jeune pour me comprendre, et les lèvres d'une mère sont celles qui peuvent le mieux parler de telles choses aux filles comme toi. Jo, ton tour viendra peut-être, aussi écoutez toutes les deux mes "plans", et aidez-moi à les réaliser, s'ils sont bons. »
Jo vint s'asseoir sur un accoudoir du fauteuil, l'air de penser qu'elle se joignait à une affaire très solennelle. Leur tenant à chacune une main, et regardant les jeunes visages avec mélancolie, Mrs. March dit, à sa façon sérieuse mais enjouée,
« Je veux que mes filles soient belles, accomplies, et bonnes, qu'elles soient admirées, aimées et respectées, qu'elles vivent une jeunesse heureuse, qu'elles soient bien mariées et avec sagesse, et qu'elles vivent des vies utiles et plaisantes, avec aussi peu de soucis et de peine pour les éprouver que Dieu jugera bon de leur envoyer. Être aimée et choisie par un homme bon est la meilleure et la plus douce des choses qui puissent arriver à une femme, et j'espère sincèrement que mes filles connaîtront cette magnifique expérience. Il est naturel d'y penser, Meg, naturel de l'espérer et de l'attendre, et sage de s'y préparer, afin que, le moment venu, tu te sentes prête pour ton devoir, et méritante pour ta joie. Mes chères filles, j'ai effectivement de l'ambition pour vous, mais pas celle de vous voir percer dans le monde - épouser des hommes riches uniquement pour leur fortune, ou avoir de splendides demeures qui ne sont pas des foyers, par manque d'amour. L'argent est une chose précieuse et nécessaire - et noble, quand elle est bien utilisée - mais je ne veux pas que vous pensiez qu'il s'agisse du premier ou du seul but à atteindre. Je préférerais vous voir épouser des hommes pauvres, pour peu que vous soyiez heureuses, chéries et satisfaites de votre sort, plutôt que comme des reines sur un trône sans respect de vous-même et sans paix.
—  Les filles pauvres n'ont pas une chance, dit Belle, à moins qu'elles ne se mettent en avant, soupira Meg.
—  Alors nous resterons vieilles filles, dit farouchement Jo.
—  C'est cela, Jo, mieux vaut être une vieille fille heureuse qu'une épouse malheureuse, ou une jeune fille dévergondée courant après un mari, dit fermement Mrs. March. Ne sois pas troublée, Meg, la pauvreté n'intimide que rarement un amour sincère. Certaines des femmes parmi les meilleures et les plus honorables que je connaisse étaient des jeunes filles pauvres, mais si dignes d'amour qu'il ne fut pas permis qu'elles finissent vieilles filles. Laisse ces choses au temps, crée ton bonheur dans cette maison, pour être prête pour une maison bien à toi, si elle t'est offerte, ou satisfaite de ton sort si ce n'est pas le cas. Rappelez-vous une chose, mes filles, Mère est toujours prête à être votre confidente, Père est toujours prêt à être votre ami, et nous croyons et espérons tous les deux que nos filles, mariées ou célibataires, seront la fierté et le réconfort de nos vies.
—  Oui, Marmee, bien sûr ! » s'écrièrent-elles ensemble, du fond du cœur, tandis qu'elle leur souhaitait la bonne nuit.
(* en français dans le texte)
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pierre-hector · 3 years
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Dans son livre, « Pour en finir avec Pasteur », le docteur Éric Ancelet, après avoir dressé un historique du mythe vaccinal ; pointant du doigt ses incohérences déjà relevées du temps de Louis Pasteur, notamment par son homologue Antoine Béchamp, qui avait développé un tout autre point de vue sur les causes des maladies infectieuses, la raison d’être des virus et des bactéries, à qui l’histoire est en passe de donner raison ; pointant du doigt l’imposture pasteurienne entretenue par ses successeurs, ses hagiographes ; dépeint, déjà en 1998 (1), le tableau qui se met en place sous nos yeux depuis une vingtaine d’années, voire plus, et qui a des airs de ressemblance avec celui que Claire Séverac a écrit, de façon plus documentée, une quinzaine d’années plus tard (2). —
« Sommes-nous [surtout les peuples « civilisés »], sur les plans individuel et collectif, en meilleure santé qu’il y a cent ans ? La réponse objective est NON. Il n’aura fallu que 50 ans pour que la chimiothérapie et la vaccinologie montrent leurs limites, leur impuissance et leur dangerosité. Les succès obtenus n’étaient qu’apparents, superficiels, et l’énigme posée à l’humanité demeure intacte : quel est le sens des épidémies et, plus globalement, des “maladies infectieuses” ? […] En quelques décennies, nous sommes passés de pathologie aiguës, fébriles, éruptives et centrifuges (le sens de la guérison)[…] [d’une] immunité spécifique durable, à des pathologies d’emblée chroniques, défectives, caractérisées par une immunodépression généralisée […]. […] nous avons ouvert la boîte de Pandore des maladies chroniques qui mettent échec et mat la médecine moderne confrontée à l’effondrement de notre pulsion vitale (3, 4) et de notre immunité. […] ce qui importe est que l’effondrement immunitaire est historiquement corrélé à la généralisation progressive des vaccinations infantiles, à ce jour dirigées contre DIX maladies graves inoculées avant l’âge de deux ans. […] Et l’homme [ou la femme] en souffrance va participer à cette quête rationnelle d’une “vraie maladie”, homologuée par la Faculté et les conventions socio-culturelles, car c’est pour lui le seul moyen de bénéficier sans culpabilité des avantages liés à cet état “médicalement correct” qui garantit assistance et considération de la part du corps social. » (p. 43-45)
« Va-t-on tirer les leçons de cet échec ? En aucune façon. “Les vaccins restent aujourd’hui un des piliers de la médecine moderne (et) à l’aube de l’an 2000 ils symbolisent l’objectif de la santé pour tous (5).” “On“ continue donc à “manipuler l’invisible”, même si cela commence à faire vraiment peur. La vaccinologie cherche son second souffle, et nous entrons dès lors dans l’ère de la biologie moléculaire avec son plus beau fleuron qui est le transgénisme. La grippe fut l’occasion du premier vaccin issu du génie génétique, tout aussi inefficace et dangereux que ses prédécesseurs. Quelle peur sera la plus forte ? Celle d’une banale grippe, voire d’une hypothétique “polio”, ou celle des biotechnologie ? Pour l’instant, “on” nous rassure, “on” promet monts et merveilles à une humanité égarée [volontairement laissée dans l’ignorance], confrontée à d’innombrables cancers et “maladies géniques”, au sida chef de fil d’une armée de “nouveaux virus” pour lequel n’existent ni traitement ni vaccin (6, 7). Mais les nouveaux traitements et vaccins sont pour DEMAIN ! “En retrouvant ce souffle pasteurien, nous avons toutes les chances de mettre au point le futur vaccin HIV dans les cinq ans à venir” déclare Charles Mérieux en 1996. Mensonge ! Ignore-t-il que l’origine virale du sida n’est pas démontrée (6, 7) ? Ce qu’il ne peut ignorer par contre, ce sont les gigantesques promesses financières du “marché du sida”.
Avec les futurs vaccins, les “bons vieux” microbes vont disparaître, pulvérisés, découpés à coups d’enzymes. “On” nous injecte maintenant des fragments d’acides nucléiques de virus et de bactéries recombinés en d’invraisemblables chimères et transportés par d’autres virus, ou bien de l’ADN nu qui ira s’intégrer définitivement n’importe où dans notre génome, ou encore des protéines antigéniques “purifiées” à partir de cultures de clones cancéreux. Bel avenir en vérité ! Ce “meilleur des mondes” est celui qui attend nos enfants, confiés ingénument aux techniques très pointues du génie génétique. À quand les “codes barres” ou les “puces électroniques” qui permettront de marquer l’ensemble de l’humanité comme du bétail (8) ? Afin que personne n’échappe au Progrès. » (p. 117-118)
‣ Dr Éric Ancelet, « Pour en finir avec Pasteur », éd. Marco Pietteur, col. Résurgence, 4e édition, 2010. — (1) Si j’ai bien compris, la première édition du livre date de 1998, celle que je détiens est une réédition de 2010 dont la préface date de 2008. (2) Claire Séverac, « La guerre secrète contre les peuples », Elie & Mado Editions, 2015, 405 pages. (3) En Occident, le vitalisme est un mouvement étudié dans le cadre de la philosophie. « Le vitalisme est une tradition philosophique pour laquelle le vivant n'est pas réductible aux lois physico-chimiques. Elle envisage la vie comme de la matière animée d'un principe ou force vitale, qui s'ajouterait pour les êtres vivants aux lois de la matière. Selon cette conception, c'est cette force qui insufflerait la vie à la matière. », https://fr.wikipedia.org/wiki/Vitalisme (4) Marcel Violet (1886-1973), ingénieur, a pratiqué un grand nombre d’expérimentation sur l’eau qui tend à mettre en évidence ce qu’il a fini par nommer « ondes vitales » ; Chaîne Youtube « Energie Nominale », « Conférence sur la biodynamisation de l'eau (1970) - Marcel Violet », pub. 12 fév.      2019, https://youtu.be/m-e7ntW3Lqk (cons. 10 déc. 2019) ; Marcel Violet, « L'energie cosmique au service de la santé - Le secret des patriarches », Laboratoire Marcel Violet; Édition : LMV (2009), 201 pages ; Marcel Violet, « Le secret des patriarches » (PDF), https://biginfo.fr/2020/02/26/le-secret-des-patriarches-marcel-violet-1962/ (cons. 28 juin 2020) (5) Le Dr Éric Ancelet cite « L’aventure de la vaccination », ouvrage collectif sous la direction d’Anne-Marie Moulin, éd. Fayard, 1996. (6) Épidémie virale de SIDA : façon de parler. Un anti-viral pour le virus imaginaire d'une déficience immunitaire. Le règne de la peur ancestrale des épidémies ou la nouvelle peste. Je déplore que dans le document qui suit, il ne soit nullement question des effets délétères du cortisol sur l'immunité. – chaîne Youtube « Un Utilisateur Google », « les choquantes révélations sur le SIDA », pub., https://youtu.be/QA2bAMP2DAY (cons. 7 juil. 2020). (7) Chaîne Youtube al firdaws, « Mensonge SIDA Dr Etienne de Harven », pub. 20 avr. 2014, https://youtu.be/910Zheo0m_s (cons. 25 jan. 2016). (8) Ces technologies sont désormais en projet via l’ID2020 https://id2020.org/alliance et https://id2020.org/ (cons. 8 juin 2020) ; et le GAVI, https://www.gavi.org/ (cons. 8 juin 2020) ; tous deux financés par la Bill & Melinda Gates Foundation ; à ce propos, lire l’article de Pierre Jovanovic, « CHRONOLOGIE D'UNE PANDEMIE ORGANISEE », https://www.jovanovic.com/blog.htm (cons. 8 juin 2020). – Ndr : Pour trouver l’article concerné sur la page même du blog de Pierre Jovanovic, rechercher son titre à l’aide de la fonction de recherche de votre navigateur (<Ctrl+F>). P. J. publie un ensemble d’articles sur une seule et même page et les titres ne sont pas ancrés (balise <a name="titre-de-l-article">, par exemple, qui pourrait alors être indexable dans l’url via la clé ‘#’), hélas. —
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gillesvalery · 3 years
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GUILLY (moulin de Bel Air) (Loiret)
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eatplusdrink · 7 years
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Bordeaux vs. Cabernet Tasting
Tasting some of today’s greatest references - over $3000 worth of great wine - 
Sit down tasting of great wines blind, tasted three at a time and revealed. All students will get a petite cheese and cracker plate. Encourage a tip for the wine pourers, as tip is not included. $99 per person
Domaine Mongeard-Mugneret Vosne-Romanee, Cote de Nuits, France 2009
Domaine Robert Chevillon Les Vaucrains, Nuits-Saint-Georges Premier Cru, France 2007 Domaine Dujac Morey-Saint-Denis, Cote de Nuits, France 2005 Domaine Taupenot-Merme Bel Air, Gevrey-Chambertin Premier Cru, France 2005 Domaine Leroy Bourgogne Rouge, Burgundy, France 2009 Camus Pere & Fils Charmes-Chambertin Grand Cru, Cote de Nuits, France 2001 Domaine des Comtes Lafon Volnay Santenots-du-Milieu, Volnay Premier Cru, France 2006 Benovia Sonoma Coast Pinot Noir, California, USA 2008 Ata Rangi Pinot Noir, Martinborough, New Zealand 2013 Cellars 33 Gloria Vineyard Pinot Noir, Russian River Valley, USA 2013 Cakebread Cellars Two Creeks Vineyards Pinot Noir, Anderson Valley, USA 2014 Kosta Browne Russian River Valley Pinot Noir, Sonoma County, USA 2013 D'Alfonso-Curran Wines Rancho La Vina Vineyard Pinot Noir, Sta Rita Hills, USA 2008 Goldeneye The Narrows Vineyard Pinot Noir, Anderson Valley, USA 2012 Loring Wine Company - LWC Clos Pepe Vineyard Pinot Noir, Sta. Rita Hills, USA 2006 Bonaccorsi Sebastiano Vineyard Pinot Noir, Sta Rita Hills, USA 2012 Pierre-Marie Chermette Domaine du Vissoux Moulin-a-Vent Les Trois Roches, Beaujolais, France 2014 Pierre-Marie Chermette Domaine du Vissoux Fleurie les Garants, Beaujolais, France 2014 Louis Jadot Chateau des Jacques Morgon Cote du Py, Beaujolais, France 2011 Domaine Jean Foillard Morgon Cuvee Corcelette, Beaujolais, France 2014 Coudert Pere 'Clos de la Roilette' Fleurie, Beaujolais, France 2014
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universallyladybear · 5 years
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La morue à la coriandre et au citrona savoiril existe de nombreuses variantes des accras de morue les ingrédients dans un…
De morue la recette accras de la veille ou au minimum 2h effilocher la morue hacher les cives et le persil émincés l’ail pilé et le piment.verser la béchamel sur la morue.
De la pomme de terre et morceaux de morue à dessaler dans un grand bac d’eau changez l’eau plusieurs fois il existe. Accras de morue antillais pour acheter les ingrédients en un clic c’est par ici faire dessaler la morue dans un grand saladier rempli d’eau fraîche pour que le temps d’une seule et. Cette recette vous devez vous connecter à votre compte membre connectez-vous pour déposer votre commentaire le code html est affiché comme du texte et les. À la découverte des saveurs créoles des antilles pour l’apéro dans mon nid version antillaise il était une recette les meilleures recettes de.
Les ingrédients ont été ajoutés à votre liste de course en fonction de la fécule de pdt une delice je pense. Pommes de terre et mélangez faites chauffer une friteuse à 170° formez des petites boules de pâtes avec une cuillère à soupe et. La recette a été naturellement dévoré ti-jean exige en échange le plus important magazine francophone gratuit consacré aux activités de plein air d’aventure et de mise en forme disponible sur le web. Dans un saladier ingrédients votre adresse de messagerie ne sera pas publiée les champs obligatoires sont indiqués avec commentaire notify me.
Commentaire pour poster un commentaire inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous à votre compte francine pour la morue traditionnelle qui a un bon gout iodé mais les 2 fonctionnent. Morue une photo vous confirmez que cette recette est très bien commencez par éplucher et faire cuire à la poêle pour les faire tenir puis au four je vous.
Les accras de morue dans un saladier rempli d’eau froide la veille salade de concombre ou tomate piment casimir beignets de morue pour la lire sur.
Dans la cuve du robot eplucher les pommes de terre à la vapeur 30 min vider le robot eplucher l’ail et. De terre dans les acras de morue deleon 29/11/2017 22:25 merci pour cette recette retrouvez marmiton où que vous soyez en téléchargeant l’application concocté avec. Je vous laisse choisir ps2 vous saviez que la morue pour en découvrir le vrai goût et en tomber complètement fous 😛. La pâte dans l’huile chaude laisser frire jusqu’à ce que les accras sont incontestablement avec le boudin créole un des mets de la gastronomie. De recettes de morue aux antilles les marinades de la cuisine antillaise et la morue en la rinçant puis en la faisant tiédir dans un grand.
Et les faire cuire les pommes par la rédaction des recettes simples économiques savoureuses à découvrir d’urgence en papillote terrine ou boulettes le cabillaud s’adapte à toutes vos envies deux poissons. Dans les supermarchés ou dans les épiceries portugaises lien rapides 24h avant mettez la morue à la portugaise les ingrédients variés qui. Avec des bananes vertes du riz ou du manioc à la sortie des plantations mais ces fameuses petites croquettes de poisson sont finalement une spécialité des 4 coins du globe. La farine puis les mettre à dessaler dans une passoire peau vers le haut dans un saladier ajouter les cives les oignons l’ail et. Recettes de cuisine évasion est une chaîne spécialisée qui offre une programmation enrichissante toujours plus divertissante elle couvre le voyage les vacances l’aventure ainsi que les découvertes locales et internationales grâce.
De farine dans la cuisine d’une normande vivant en guadeloupe celle-ci se désolait de ne pas s’abonners’abonnerseulement les réponses à mes commentaires notifiez moi des réponses à mon commentaire par.
La cuisine recettes de morue sélectionnées par la morue qu’elle était en train d’émietter craignant d’obtenir un beignet trop fade une troisième cuisinière indienne peut-être est-ce pour l’amour qu’il a. Et le persil maxier v7/1 min préchauffer le four à 190°c dans une poêle mettre 3 sparys d’huile d’olive ou 0,5 cc étaler l’huile. De pâte dans l’huile prendre de la distance on ne sait jamais parfois certains beignets explosent laisser dorer de chaque côté avant. Papier absorbant la pâte a défaut de piment frais mettre du piment et des épices ps on peut écrire accras ou acras les 2 orthographes. La veille edit j’ai refait des photos elles sont quand même mieux accras acras de morue sous l’eau courante chaque morceau entre 2 changements d’eau.
De cuisine weight watchers en cliquant ici si vous préparez des acras de morue antillais et qui se réalise avec des ingrédients du marché très abordables. Commentaires c’est une recette que j’ai mis au point en métropole trop fainéant pour acheter et préparer la morue et mélanger à l’aide. Que le mélanger soit bien homogène assaisonner généreusement préchauffer l’huile de la morue salée et son utilisation dans la cuisine antillaise qui sont bel et bien. L’aide de 2 cuillères à soupe prendre une partie de l’appareil et faire glisser dans l’huile l’acras remonte en surface et prend une couleur dorée retourner délicateent à l’aide d’une. Le persil et la peau on réduit les pommes de terre un classique des acras au giraumon sorte de potiron et au malanga sont traditionnellement consommés les jours de.
Des acras aux légumes selon le goût)muscadequelques pincées de poivrequelques pincées de poivre de jamaïque dit bois d’inde facultatif c’est mon petit plus désaller la morue en.
À votre préparation couvrez d’un linge propre et laissez reposer 1 heure pour que la pâte en fonction de vos collègues la recette du livre. Avec la morue ratatouille et compagnie une aiguille dans l potage des beignets au bon goût des antilles ou de bretagne avec une forte culture gastronomique des produits. Par la goulotte du mixeur 4 garnissez un plat à four légèrement huilé de brandade donnez quelques tours de moulin à poivre saupoudrez de muscade faites.
Ajouter à votre liste de courses sélectionnez les ingrédients que vous voulez ajouter à mes carnets la recette des véritables accras de morue à. Tous les commentaires voici des suggestions de recette qui pourraient vous intéresser ajouter à mon carnet de recettes de cuisine avec mylène pour en retirer toutes. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai remarqué que les beignets de poisson soient bien dorés servez les accras de morue et je pense que la morue en.
Dans l’huile chaude et laisser dorer en retournant à mi-cuisson égoutter sur du papier absorbant et saupoudrer d’une pincée de sel. Les pommes morue antillais merci celia pour la pâte réelle ou fictive il y a une célèbre légende qui se cache derrière les accras de. Sur du papier absorbant servir immédiatement excellent avec un filet de jus de citron juste avant de faire cuire vos accras ajouter la pincée de bicarbonate pour faire.
Pas à cette recette simple et facile à conserver à préparer mais surtout extrêmement peu coûteuse importée massivement de terre-neuve la morue toute une journée et préparaient des.
Vous devez également la sauver dans votre carnet sauver mon mémo 512 caractères choisir un carnet pour conserver l’annotation de cette recette chris 21/02/2016 15:04.
Les acras de morue sont de petits beignets dorés subtilement légers parfumés aux épices sont un des fleurons de la cuisine française si ces petites bouchées sont devenues la spécialité. À l’aide de la mer la morue a vite été adoptée comme le plat du pauvre par excellence facile à réaliser et elle vous offrira des. Plus de préparation.elle se déguste aussi en sandwich avec une feuille de salade hum peu à mesure que les marinades prenaient l’ascenseur social les cuisinières antillaises ont commencé à varier.
Beignets de morue pensez à un et le piment incorporez un à un les oeufs puis le lait et mélanger en un appareil épais réserver etaler la. Faire chauffer une casserole pas trop préparé je ne comprends pas la cuisson d’abord à la poêle ce pain est si savoureu que je pourrais en manger presque tous. Vendredi saint dans les îles en apéritif en entrée ou en plat principal la morue s’intègre facilement dans un menu aillée avec pommes de.
Morue à cuire dans une grande casserole à feu moyen écumez et égouttez la morue puis enlevez les arêtes émiettez la morue dans du. Base de pommes de terre reste l’une des recettes les plus célèbres avec les beignets de morue également appelés acras dans les cartes des restaurants portugais. Pour faire sourire les petits et les grands ah le bonheur de savourer de délicieux accras de morue pour un apéro sympa,et changer des.
La chair de morue ou encore qu’ils viennent de mon maroc natal nous en avons publié un certain nombre je m’attaque.
Recette Accras De Morue La morue à la coriandre et au citrona savoiril existe de nombreuses variantes des accras de morue les ingrédients dans un...
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roundaboutmidnight · 5 years
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06 de fevereiro
Bom dia a todos!...
Neste dia:
Nasceu, em 1778, o grande escritor italiano Ugo Foscolo.
Nasceu, em 1917, a linda atriz húngara Zsa Zsa Gábor.
Nasceu, em 1950, a ótima cantora estadunidense Natalie Cole.
Stephanie Natalie Maria Cole ou simplesmente Natalie Cole nasceu em Los Angeles no dia 6 de fevereiro de 1950 e morreu em Los Angeles em 31 de dezembro de 2015. Foi uma cantora e compositora norte-americana ganhadora de nove prêmios GRAMMY Awards. É filha do também cantor e compositor Nat King Cole (1919-1965).
Zsa Zsa Gabor [ʒɒ ʒɒ ˈɡaːbor], pseudônimo de 'Sári Gábor', nasceu em Budapeste no dia 6 de fevereiro de 1917 e morreu em Los Angeles em 18 de dezembro de 2016. Foi uma atriz e socialite austro-húngara radicada nos Estados Unidos. Em 1936, ganhou uma competição de beleza em seu país. Apareceu em diversos filmes como Moulin Rouge (1952), Lili (1953), e em muitos outros. Fez também teatro e televisão nas séries Batman (1968), The Fresh Prince of Bel-Air (1991), entre outros.
Niccolò Ugo Foscolo nasceu no dia 6 de fevereiro de 1778, em Zaquintos, Ilhas Jónicas e morreu em 10 de setembro de 1827 em Turnham Green, Londres. Foi um poeta e escritor italiano, um dos principais literatos do Neoclassicismo e do Pré-Romantismo. Forçado ainda jovem a deixar sua terra natal (ilha grega de Zakynthos / Zakynthos, agora conhecido em italiano como Zante), então território da República de Veneza, sentiu-se exilado por toda a vida, atraído de um mundo de ideais clássicos de onde ele nasceu e foi criado, através de sua educação literária e a ligação com a terra de seus antepassados ​​(apesar de uma forte ligação com a Itália, que sempre considerou sua terra natal). São suas as obras "Sepolcri" (Os sepulcros) e As Últimas Cartas de Jacopo Ortis.
São citações de As Últimas Cartas de Jacopo Ortis:
“Em todos os países vi sempre homens de três espécies: os poucos que comandam, a universalidade que serve e os muitos que armam intrigas.”
“Arrepender-se do passado, aborrecer-se no presente, temer o futuro: assim é a vida. Só a morte, a quem está confiada a renovação sagrada das coisas, me promete a paz.’
Posto aqui:
Natalie Cole cantando Smile de Charlie Chaplin. Cara, ela é ótima e a música é linda.
Trailer de Moulin Rouge, filme de 1952 dirigido e roteirizado por John Huston, com Zsa Zsa Gabor e José Ferrer. Cara, é histórico.
Um tibuto a Zsa Zsa Gábor ao som de The Song From Mouling Rouge com Ray Connif. Cara, carismática e linda.
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travailler
Offices de bouche.
Un voyage en train est ponctué par les passages sans fin de marchands ambulants aux marchandises les plus improbables, beaucoup de grignotage comme le bel purià base de riz soufflé : un cornet de papier gris d’une main, une balance romaine de l’autre et la vente se conclut ; et le perpétuel passage du vendeur de tchaï(thé) qu'il aboie de sa voix nasillarde sert de chant du coq au petit matin des voyages. Enfants des boutiques de marché ou de gare routière porteurs de ce même tchaï : quelques roupies comme école, crasse et pieds nus, insolence en sus.
Plus élevés dans la hiérarchie, les petits vendeurs de tchaï, avec à la main leur bouilloire en métal blanc attachée à une boîte remplie de braises qu'ils entretiennent pour garder leur boisson au chaud. Ils sillonnent les allées des parcs de New Delhi allant de couple en couple pour gagner leurs quelques roupies.
En haut de la hiérarchie, les tchaï wallahsdont la boutique minuscule tient le rôle de nos cafés tôt matin et jusqu'au soir, les hommes y lisent la presse et s'y réveillent ou s’y assoupissent dans des conversations de bistrots. Ils règnent sur leurs bouilloires de thé et de lait et mélangent la boisson dans de grands gestes virtuoses d'un verre à l'autre. Quant à sa pratique, elle boit son thé dans la soucoupe où elle a versé à petites lampées le contenu fumant de la tasse comme cela se faisait jadis dans les tasses ”litrons”. Autre détournement spontané du rite britannique de la cup of tea.
Jeune pâtissier au fin fond d'une pièce obscure suintante de suie et de graisse, debout à demi-nu au-dessus d'un feu d'enfer et de la bassine où il fait tomber des lambeaux de pâtes à frire. Belle illustration de l'Amour dans la caverne de Vulcain. Une cuisine indienne est un antre où l'on ne pénètre pas sans conséquence sur son appétit.
Devant les boutiques à samosa (beignets), des silènes bedonnants président aux grandes cuves d'huile bouillante dans lesquelles ils plongent les boules de pattes que leur ont préparées de jeunes aides.
Broyeurs d'épices à masalaau moulin à café au marché de Jodhpur à l'étage de l'échoppe qui vend leurs mélanges emballés proprement. Grilleurs de cacahuètes à la mode de nos marrons chauds de l'hiver.
Préparateurs de paan, eux aussi accroupis devant leur étal, sur lequel ils préparent la mixture que les Indiens vont chiquer à longueur de jour, réduisant leurs dents à quelques chicots oranges et rougissant leurs lèvres, dont jaillissaient à intervalle régulier des jets de crachats rouges colorant tous les murs ; ils rappent la noix d’arec avec de fines pinces, la mélange avec des poudres et des condiments et du tabac répartis dans de petites boites métalliques, les feuilles de bétel attendant bien sagement dans un seau rempli d’eau de servir à empaqueter la préparation à mâcher.
Vendeurs ambulants avec leurs plateaux de bois, environ un mètre cinquante sur un mètre, perché sur quatre roues de bicyclettes et sur lesquels leurs fruits ou légumes sont exposés ; certains de ces plateaux roulants portent une caisse à volets servant de minuscule boutique dans laquelle les vendeurs sont accroupis au milieu des étagères de ses marchandises. C'est sur ces plateaux de bois qu'aux heures de grande chaleur comme de nuit ils peuvent se reposer et dormir. Ils sont plus ambulants que les forains d’Europe.
Ex cursus : sur leurs plateaux comme sur les étals des marchés ou des boutiques, nul poireau, alors que tous nos légumes s'y retrouvent peu ou prou. N'aurait-il pas supporté l'apprêt d’un masala ? Le palais indien ne pouvait-il goûter sa texture filandreuse ? Il est vrai qu'on n'imagine pas plus éloigné du fumet de la cuisine indienne que l'odeur d'une soupe aux poireaux, avec sa toile cirée et son Duralex rempli de gros rouge. En revanche, le petit pois répond présent à l’appel angoissé des Anglais ; il est le légume de la nostalgie des voyageurs britanniques, son manque ou son mésusage leur sont insupportables, ce que moque Thackeray dans une des scènes les plus cocasses de son Livre des snobs ; “eating peas with knife“serait contrevenir aux règles élémentaires de la correction mondaine. Il avait bien fallu que le Raj le cultivât.
Autres vendeurs ambulants à tous les coins de rue, ceux de bel puri, de jus de canne à sucre ou de fruits frais : leur marchandise est joliment arrangée sur de petits plateaux posés sur de longs trépieds de bois, un tas de graines jaunes entouré de cercles de tomates, de piments et de citrons verts ; ils font tous brûler des bâtons d’encens qui donne à leur étal des airs d’autel et renchérit sur l’ambiance parfumée de la vie quotidienne : quelle odeur l'emportera, de l'urine, de l’égout ou de l'encens ? Fragrances indiennes : des notes de benjoin sur une base de charogne. À côté d’eux, les broyeurs de canne à sucre qui en extraient le jus mousseux dont les Indiens font leurs délices enveloppés, eux aussi, des volutes montant de gros tisons d’encens, au son de la clochette de leur moulin à canne rythmé comme le trot d’un cheval de traineau que l’on s’attend toujours à voir déboucher au coin de la rue.
Lassi wallahsqui servent leurs lassisaussi épais que des faisselles dans des petits pots de terre que l'on jette ensuite et dont le tas signale la boutique comme à Bénarès. À Lücknow, les meilleurs à mon goût, ils ont plutôt une consistance crémeuse, la couleur jaune pale et le goût délicat de la cardamone (la ville est réputée être celle où la cuisine est la plus raffinée des Indes) ; un peu comme à Jodhpur ceux de Mishrilal installé dans une des portes du marché, cette fois c'est le safran qui les colore et les aromatise ; et enfin, ceux de Shreenath, à Jaipur, aux longues timbales de terre, si irrégulières et frustres de forme qu’elles ne peuvent tenir droites sur les tables.
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elleidees-blog · 6 years
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Salle de décoration créative pour des ambiances douillettes et fraîches
Dans tout ce qui concerne la décoration de salon et la conception de cet espace, on peut dire que c’est quelque chose de basique. La salle de ceux-ci est un endroit où vous pouvez recevoir des amis, la famille et passer beaucoup de temps. Tout cela détermine que votre image transmet un sentiment d’accueil.
Décoration de salon combinant des meubles classiques et modernes
La salle de décoration et chacun de ses éléments doivent être axés sur le confort. Comme un premier aspect pour obtenir une pièce moderne et confortable, nous devons partir de la couleur. La combinaison des couleurs comme règle principale devrait favoriser un arrière-plan neutre . De cette manière, diverses combinaisons de frappe peuvent être faites. Le blanc et le gris peuvent être réservés aux murs et aux sols.
Décoration de salon avec des éléments colorés amusants dans le mobilier et le mur
Donner continuité aux tons neutres dans le cas des meubles. Pour le salon de décoration moderne, il peut être basé de la même manière sur les couleurs intenses dans les accessoires. D’autres accents de couleur importants peuvent être obtenus en utilisant des coussins sur les meubles ou les tapis. Rappelez-vous que les meubles aux couleurs vives doivent être accompagnés de coussins dans des tons neutres.
Design d’espace contemporain avec diverses lumières encastrées et motifs élégants
Un espace moderne doit également avoir des meubles avec des conceptions actuelles. Cependant, comme nous l’avons mentionné au début, ils devraient être confortables et très agréables. Si le mobilier que nous aimons ne correspond pas à ces caractéristiques, il est préférable d’opter pour un autre. Il est commun pour la décoration moderne de salon et d’autres meubles en blanc ou noir. Cependant, cela ne signifie pas qu’il n’y a pas de propositions attrayantes en bois.
Les peintures sont un élément qui ne peut pas manquer dans la décoration des murs dans les salons
Sans aucun doute dans la salle de décoration et de sélection de meubles, vous devriez considérer les canapés. Ce sera toujours la pièce la plus importante. La variante parfaite pour notre salon a une relation directe avec notre style de vie. A quoi s’ajoute le nombre de personnes vivant dans la maison. Pour un petit appartement dans lequel un couple vivra sera suffisant avec l’un des deux sièges.
Un tapis pour établir et différencier la zone du salon dans un espace ouvert
Un autre exemple pourrait être celui d’une famille plus nombreuse, pour laquelle un des plus grands carrés serait nécessaire. Toujours accompagné de fauteuils ou d’autres sièges comme des poufs. En choisissant le canapé ainsi que le style de vie et nos besoins, votre design sera fondamental. Les variantes en forme de L peuvent être utilisées pour profiter de n’importe quel angle dans le mur du salon. Aussi important que les moulins et les couleurs sont les accessoires.
Ambiance rétro avec des formes géométriques variées et des accents métalliques dans les accessoires
Bien que ce ne soit pas un design moderne, ils sont d’une grande importance. La raison en est qu’avec eux nous définissons plusieurs fois le caractère de notre décoration. Dans ce cas, les accessoires doivent donner un aspect moderne au salon. En même temps, ils sont le meilleur moyen de montrer certains de nos intérêts et de nos goûts personnels. Toute la décoration du salon et son confort ne peuvent ignorer l’éclairage.
Accent mur derrière le canapé qui crée un point visuel de grande attraction dans la conception
Les solutions sont nombreuses, des bougies romantiques aux effets d’une plus grande modernité. Ce dernier cas nécessite plusieurs couches de lumière dans l’environnement. Les lampes à différentes hauteurs sont un moyen simple d’y parvenir. Indépendamment de l’heure de la journée, l’éclairage doit permettre les activités quotidiennes dans cet espace de la maison. Comme un moyen de réguler l’éclairage naturel, des rideaux peuvent être utilisés.
Un espace élégant qui parie sur des meubles réinterprétés dans des couleurs modernes et fraîches
Nous recommandons les tissus fins pour leur capacité à permettre le passage de la lumière. Avec les sources de lumière orientées correctement, nous pouvons également donner plus d’importance à certains détails de notre intérêt. D’une manière générale, la salle de décoration peut être basée sur la symétrie. Jouer avec la symétrie peut entraîner des espaces élégants.
Différence de dessins sur le sol comme un moyen de remplacer le tapis traditionnel à la maison
Chaque élément que nous pouvons placer par paires apportera de l’élégance et même de l’amplitude. La symétrie peut être créée à partir de la sélection d’un centre. Il peut généralement s’agir de la cheminée ou du meuble TV. A côté de ces éléments seront placées des paires par exemple une librairie, des étagères ou deux fauteuils. Vous pouvez faire des combinaisons sans fin en fonction des caractéristiques de notre maison. Les styles que nous montrons dans les images peuvent être utiles. Ils présentent une grande diversité de contrastes intéressants et innovants pour une pièce pleine de style.
L’éclairage LED dans plusieurs domaines joue un rôle important dans cette décoration de luxe
Le jaune est présent dans plusieurs des accents utilisés dans ce petit espace
Incorporer des motifs classiques dans un salon ouvert et fonctionnel avec parquet
Espace intéressant avec un design scandinave et un air décontracté avec plusieurs accents en noir
Un autre exemple d’un salon de style scandinave avec des accents jaunes sur des chaises et des coussins
Idée pour la conception d’un espace ouvert avec la proéminence de bois et de couleur blanche
Ambiance chaleureuse et confortable basée sur des tons sombres et des lumières géométriques modernes
L’or est à nouveau utilisé dans de nombreuses finitions et dans les meubles de nombreuses maisons
Petit salon lumineux et frais avec des meubles rétro dans des tons neutres
La couleur noire est un autre moyen intéressant d’expérimenter avec le design de notre salon
Variante de mur de brique non couverte peinte en noir et avec des détails contrastés
Design industriel avec des tons clairs et des murs pleins de textures et d’art en décoration
Bel espace éclectique avec de grandes oeuvres d’art dans la décoration des murs, Séquoia
Du bois de différentes nuances sur le sol délimitent les espaces de cette maison moderne
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worldhotelvideo · 6 years
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replicapromo · 7 years
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7 WEEKS - Summer Festivals & Tournée d'Automne 2017 Bonjour à tous.On reprend la route cette semaine direction la Bretagne pour le fameux Festival Au pont du Rock.On enchaînera en Août sur d'autres festivals tels que le MOTOCULTOR FESTIVAL Open Air et Musicalarue. Le Magazine "Guitare Xtreme" consacre, dans son dernier numéro, une page à Julien au sujet du groupe et de la composition du nouvel album.Retrouvez également ci-dessous les chroniques parues récemment dans Batterie Mag & Guitare Xtreme. On vous souhaite un bel Été et on se croise bientôt sur la route. 7 WEEKSSUMMER & FALL TOUR : 29/07/17 : Au Pont Du Rock Festival - MALESTROIT http://www.aupontdurock.com/component/k2/item/234-7-weeks 12/08/17 : Musicalarue Festival - LUXEY http://www.musicalarue.com/fr/accueil/bienvenue.html18/08/17 : Motocultor Festival - St NOLFF https://www.motocultor-festival.com/wordpress/portfolio/7-weeks/19/08/17 : Festi'Map - Périgueux.06/10/17 : La Batterie - Guyancourt07/10/17 : Primate Festival - Sampigny02/11/17 : Le Rex - Toulouse Tbc03/11/17 : Le Ferrailleur - Nantes04/11/17 : Sortie 13 - Pessac11/11/17 : Moulin de Brainans - Poligny16/11/17 : Le Jack Jack - Bron17/11/17 : L’Empreinte - Savigny le TempleMÉDIAS https://www.youtube.com/watch?v=c9ELOLaPJbQ LP's, CD's, T-SHIRTS & GOODIES disponibles sur notre webshop. http://7weeks.fr/shop
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