#nos regions ont du talent

[frenchwitchdiary]

Magie de nos régions : la Grotte Chauvet

Ces peintures de la Grotte Chauvet en Ardèche (France) sont vieilles de plus de 36 000 ans. Nous ne saurons probablement jamais quand les premiers homo sapiens ont commencé à faire de l’art, nous pouvons seulement spéculer.

Certains croient que ces peintures étaient faites pour manifester une chaste victorieuse : pour d’autres, c’était leur façon d’en célébrer une.

Certains pensent que ces images étaient les visions eues par les tous premiers “chamanes”. Nous savons que les personnes de cette période ont aussi enterré leurs morts avec des artefacts de bijouterie, des objets funéraires et couvraient aussi les corps avec de l’ocre. Ils ne l’auraient pas fait s’ils n’avaient pas cru en une forme de vie après la mort. Encore une fois nous ne savons pas, et ne saurons peut-être jamais, mais il est fascinant de spéculer à ce sujet. 

Des livres sur le sujet si cela vous intéresse :

“Prehistoric Belief ; Shamans, Trance and the Afterlife” par le Dr Mike Williams.

“The Mind in the Cave : Consciousness and the Origins of Art” par David Lewis-Williams.

[cy-lindric]

pompadere a réagi à votre billet “Today I’m gonna be a tourist in my own home region and visit the...”

Jvoulais dire nerd mais en fait c'est troop cool le tourisme local

N’ayons pas peur d’être 100% terroir car : nos régions ont du talent

[arnauddostie]

eDRH Sud, la plateforme qui "matche" recruteurs et candidats

Exemple concret de la mutualisation réussie des savoir-faire du réseau CCI au service de l'emploi et de la gestion des compétences : la plateforme de recrutement eDRH. Expérimentée localement par la CCI Nice Côte d'Azur, elle s'étend aujourd'hui à l'ensemble du territoire régional, pilotée par la CCI du Pays d'Arles. 

Roland Gomez, président de la CCI de région, rappelle le contexte du lancement de eDRH Sud opéré en e-conférence de presse mardi 15 septembre. « Il y a deux ans, notre réseau s’engageait sur un axe prioritaire du Fonds Social Européen : aider nos TPE-PME à anticiper les mutations et sécuriser les parcours professionnels. Ce programme a démontré la capacité de nos CCI à collaborer et bénéficier des fonds européens en visant plus de croissance, plus d’emplois et plus d’innovation. Les CCI territoriales accompagnent les entreprises dans la gestion de leurs compétences et cela se traduit par le lancement de cette plateforme régionale de recrutement qualifié et ciblé. A l’heure où le plan #FranceRelance consacre 358M€ à la transformation numérique des TPE-PME, où il accorde 400M€ aux Territoires d’Industrie pour encourager une industrie 4.0 made in France qui réussit sa transition écologique, notre réseau est pleinement mobilisé pour continuer d’accompagner les entreprises sur ces enjeux et pour qu’elles captent les aides du plan de relance ! Ces aides vont permettre de maintenir les emplois et surtout de recruter les profils répondant aux défis d'une transformation nécessaire. eDRH Sud est la réponse qui tombe à point nommé ! »

« Cela démontre en effet la pertinence du projet eDRH Sud et la qualité des fichiers d'entreprises de notre réseau CCI » souligne Stéphane Paglia, président de la CCI du Pays d'Arles, vice-président de la CCI de région. Marc Chabaud, élu en charge de l'industrie à la CCI du Pays d'Arles, d'ajouter : « Ce projet est en totale adéquation avec les besoins de recrutement qualifié et ciblé de talents de la part des PME. Le matching est très personnalisé, avec un algoritme croisant les besoins de l'entreprise et les profils des candidats qui ne fournissent pas un simple CV. Nos équipes travaillent aussi sur l'attractivité du recruteur : on l'aide en proximité à faire du social selling pour démontrer qu'une PMI peut être aussi séduisante qu'une startup !  La CCI Nice Côte d'Azur a bien su capitaliser sur ce levier. » Effectivement, grâce à l'expérimentation azuréenne, quelque 500 entreprises sont inscrites sur la plateforme au 15 septembre, dont une dizaine connectées avant même le lancement régional, venant d'Aix, de Marseille ou d'Avignon. Et l'on compte déjà plus de 8 000 candidats, pas uniquement des Alpes-Maritimes. Si à ce jour, eDHR Sud opère un focus sur les métiers de l'industrie et du numérique, secteurs en tension, secteurs porteurs, l'ambition est de l'ouvrir à d'autres filières d'activité en mutation, affectées par la crise comme le nautisme, le tourisme...

Le projet eDRH (850K€) est financé à 50% par le programme FSE « Anticiper les mutations et sécuriser les parcours et les transitions Professionnels » et autofinancé pour moitié par le réseau des CCI Provence-Alpes-Côte d'Azur qui s'est engagé au cours des 3 dernières années à : 

réaliser 100 diagnostics en entreprise (secteurs numérique et industrie) centrés sur la criticité des emplois, les métiers à risques et métiers futurs ; 

mettre en place des ateliers de formation RH / GPEC : une centaine d’entreprises ont pu en bénéficier sur l’ensemble du territoire régional ;

optimiser la plateforme eDRH pour proposer de nouvelles fonctionnalités (Observatoire des compétences notamment) et la déployer régionalement ;

mettre en place des Focus Groupes réunissant experts et partenaires  de l'emploi pour élaborer les référentiels de compétences présents sur la plateforme ;

mobiliser des partenaires sectoriels (Team Henri Fabre, Pole SCS, UIMM...) et emploi (ORM, APEC, Pôle emploi) pour affiner cette offre complémentaire, pragmatique et performante.

Entrepreneurs, ciblez et attirez les talents

Candidats, trouvez le job de vos rêves en région Sud

par Actu regionale - Chambre de commerce et d'industrie de region Provence-Alpes-Cote d'Azur (CCIR PACA) http://www.paca.cci.fr/info-actu-regionale--edrh-sud-la-plateforme-qui-matche-recruteurs-et-candidats-8120.php

[nvy-co]

N'VY Luxury Magazine

N'vy Luxury Magazine est un web magazine qui cible un panel de lecteurs qui privilégient l'art de vivre, les tendances, la découverte, le bon et le bien vivre, qui sont curieux des nouveautés dans tous les domaines, autant les richesses du corps que celles de l'esprit. Toujours en respectant l'authenticité de la qualité de nos propositions. Nos lecteurs dans leur majorité ont les moyens de leurs désirs et peuvent finaliser concrètement les rêves que nous leur proposons. Plus qu'un magazine d'information, nous sommes un vivier d'idées à exploiter et c'est cet aspect de notre particularité qui induit la rentabilité de la visibilité dans notre parution. Plusieurs annonceurs et souscripteurs d'articles l'ont bien compris. Pro-actif, nous avons réfléchi à une nouvelle forme de communication en étroite collaboration avec la régie publicitaire Google. Pour y parvenir, nous avions un seul objectif : créer un e-magazine interactif et proche d'un support papier de luxe. N'vy Luxury s'entoure d'une équipe composée de journalistes reconnus, photographes talentueux et professionnels du web spécialisés en référencement. Évidemment notre choix de parution nous donne accès à tout un panel de statistiques tel que : qui a lu, dans quelle région, à quelle fréquence, qui s'intéresse à mon activité, combien de gens ont lu un article, .... autant d'outils qui permettent de suivre et améliorer l'évolution de notre publication.

N'vy Luxury Magazine is a web magazine that targets a panel of readers who favor the art of living, trends, discovery, good and good living, who are curious about news in all areas, as much the riches of body than those of the mind. Always respecting the authenticity of the quality of our proposals. Our readers, for the most part, have the means of their desires and can concretely finalize the dreams that we offer them. More than an information magazine, we are a breeding ground for ideas to exploit and it is this aspect of our particularity which induces the profitability of visibility in our publication. Several advertisers and article subscribers have understood this. Pro-active, we have thought about a new form of communication in close collaboration with the advertising agency Google. To achieve this, we had only one objective: to create an interactive e-magazine close to a luxury paper medium. N'vy Luxury surrounds itself with a team made up of recognized journalists, talented photographers and web professionals specialized in SEO. Obviously our choice of publication gives us access to a whole range of statistics such as: who has read, in which region, how often, who is interested in my activity, how many people have read an article, .... as much tools that allow us to follow and improve the evolution of our publication.

Source: LinkedIn Public Company Page

[dragnews]

France extends cheese recall after more E.coli cases, one suspected…

PARIS (Reuters) – More Reblochon cheese from a factory in the French Alps will be removed from the market after children were infected by E.coli bacteria linked to the raw milk-based product with one child possibly dying from it, health authorities said on Friday.

French food retailer Leclerc had already issued a recall of Reblochon products produced by cheesemaker Chabert and sold in its own shops under the “Nos regions ont du talent” (“Our regions have talent”) brand.

That was extended in mid-May to concern all distributors of the suspect cheese, including retailers Carrefour and Intermarché, which sold the cheese produced in Cruseilles in the Haute-Savoie region under their own brand.

The move came after health authorities linked seven cases of E.coli 026 bacteria among children between one-and-a-half and three years old to the cheese, which is a creamy specialty of the French Alps.

On Friday, the national public health center extended the recall after 14 suspected new cases of children between one and five were discovered.

Six of the 14 cases of infection involved hemolytic-uremic syndrome (HUS) with E.coli 026 bacteria, a potentially serious condition that can cause kidney failure among young children.

“The traceability survey conducted by health authorities after a new infection case … enabled the identification of new batches of Reblochon that were not targeted by the original recall,” the Ministry of Agriculture said in a statement.

The health center said the other eight cases were still being investigated. One of those children had died and had been infected with HUS, but it was still unclear whether or not it was linked to the child eating Reblochon.

It reiterated official guidance that raw milk and cheese made with raw milk should not be given to young children.

Reporting by John Irish; Editing by Adrian Croft

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[newestbalance]

France extends cheese recall after more E.coli cases, one suspected…

PARIS (Reuters) – More Reblochon cheese from a factory in the French Alps will be removed from the market after children were infected by E.coli bacteria linked to the raw milk-based product with one child possibly dying from it, health authorities said on Friday.

French food retailer Leclerc had already issued a recall of Reblochon products produced by cheesemaker Chabert and sold in its own shops under the “Nos regions ont du talent” (“Our regions have talent”) brand.

That was extended in mid-May to concern all distributors of the suspect cheese, including retailers Carrefour and Intermarché, which sold the cheese produced in Cruseilles in the Haute-Savoie region under their own brand.

The move came after health authorities linked seven cases of E.coli 026 bacteria among children between one-and-a-half and three years old to the cheese, which is a creamy specialty of the French Alps.

On Friday, the national public health center extended the recall after 14 suspected new cases of children between one and five were discovered.

Six of the 14 cases of infection involved hemolytic-uremic syndrome (HUS) with E.coli 026 bacteria, a potentially serious condition that can cause kidney failure among young children.

“The traceability survey conducted by health authorities after a new infection case … enabled the identification of new batches of Reblochon that were not targeted by the original recall,” the Ministry of Agriculture said in a statement.

The health center said the other eight cases were still being investigated. One of those children had died and had been infected with HUS, but it was still unclear whether or not it was linked to the child eating Reblochon.

It reiterated official guidance that raw milk and cheese made with raw milk should not be given to young children.

Reporting by John Irish; Editing by Adrian Croft

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[party-hard-or-die]

France extends cheese recall after more E.coli cases, one suspected…

PARIS (Reuters) – More Reblochon cheese from a factory in the French Alps will be removed from the market after children were infected by E.coli bacteria linked to the raw milk-based product with one child possibly dying from it, health authorities said on Friday.

French food retailer Leclerc had already issued a recall of Reblochon products produced by cheesemaker Chabert and sold in its own shops under the “Nos regions ont du talent” (“Our regions have talent”) brand.

That was extended in mid-May to concern all distributors of the suspect cheese, including retailers Carrefour and Intermarché, which sold the cheese produced in Cruseilles in the Haute-Savoie region under their own brand.

The move came after health authorities linked seven cases of E.coli 026 bacteria among children between one-and-a-half and three years old to the cheese, which is a creamy specialty of the French Alps.

On Friday, the national public health center extended the recall after 14 suspected new cases of children between one and five were discovered.

Six of the 14 cases of infection involved hemolytic-uremic syndrome (HUS) with E.coli 026 bacteria, a potentially serious condition that can cause kidney failure among young children.

“The traceability survey conducted by health authorities after a new infection case … enabled the identification of new batches of Reblochon that were not targeted by the original recall,” the Ministry of Agriculture said in a statement.

The health center said the other eight cases were still being investigated. One of those children had died and had been infected with HUS, but it was still unclear whether or not it was linked to the child eating Reblochon.

It reiterated official guidance that raw milk and cheese made with raw milk should not be given to young children.

Reporting by John Irish; Editing by Adrian Croft

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[cleopatrarps]

France extends cheese recall after E.coli cases in children

PARIS (Reuters) – All Reblochon cheese coming from a factory in the French Alps should be removed from the market after young children were found to have been infected by a E.coli bacteria linked to the raw milk based product, the French agriculture ministry said on Monday.

French food retailer Leclerc had issued a recall on Friday of Reblochon products produced by cheesemaker Chabert and sold in its own shops under the “Nos regions ont du talent” (“Our regions have talent”) brand.

The recall now concerns all distributors of the suspect cheese, including retailers Carrefour and Intermarché, which sold the cheese produced in Cruseilles in the western Haute-Savoie region under their own brand, the company said.

The move came after the French health authorities linked seven cases of E.coli 026 bacteria among children between one-and-a-half and three years to the cheese, which is a creamy specialty of the French Alps.

Six of the seven cases of infection involved hemolytic-uremic syndrome (HUS), a potentially serious condition that can cause kidney failure among young children.

“Following the traceability survey conducted this weekend, it was decided as a precaution measure to withdraw and recall all Reblochon cheese made with whole raw milk manufactured on this site (carrying the sanitary mark: FR 74.096.050 CE) and marketed until today,” the ministry said in a statement.

It reiterated official guidance that raw milk and cheese made with raw milk should not be given to young children.

The ministry said the recall concerned 329 tonnes of cheese produced by the family firm since the end of January. It was unclear how much was still on the market.

Cheeses made at other plants of the supplier are not covered by the alert, Chabert said.

In another health alert affecting children, France witnessed a massive recall of baby milk late last year after cases of salmonella bacteria were linked to a factory of dairy giant Lactalis.

The health ministry said on Monday there had been no new case of E.coli reported over the weekend and that one of the seven children infected was yet to return home.

However, new cases could emerge now that hospitals and doctors had been alerted to the problem, the French agriculture ministry’s deputy head of food, Loic Evain, said.

“A case of HUS is far more serious than a case of salmonella as seen at Lactalis,” he said.

“The problem is solved in terms of products, there won’t be any contaminated Reblochon left on the market, but we cannot say that things are over as a public health matter. It is possible that other cases will be revealed.”

Reporting by Sybille de La Hamaide; Editing by Toby Chopra

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[dani-qrt]

France extends cheese recall after E.coli cases in children

PARIS (Reuters) – All Reblochon cheese coming from a factory in the French Alps should be removed from the market after young children were found to have been infected by a E.coli bacteria linked to the raw milk based product, the French agriculture ministry said on Monday.

French food retailer Leclerc had issued a recall on Friday of Reblochon products produced by cheesemaker Chabert and sold in its own shops under the “Nos regions ont du talent” (“Our regions have talent”) brand.

The recall now concerns all distributors of the suspect cheese, including retailers Carrefour and Intermarché, which sold the cheese produced in Cruseilles in the western Haute-Savoie region under their own brand, the company said.

The move came after the French health authorities linked seven cases of E.coli 026 bacteria among children between one-and-a-half and three years to the cheese, which is a creamy specialty of the French Alps.

Six of the seven cases of infection involved hemolytic-uremic syndrome (HUS), a potentially serious condition that can cause kidney failure among young children.

“Following the traceability survey conducted this weekend, it was decided as a precaution measure to withdraw and recall all Reblochon cheese made with whole raw milk manufactured on this site (carrying the sanitary mark: FR 74.096.050 CE) and marketed until today,” the ministry said in a statement.

It reiterated official guidance that raw milk and cheese made with raw milk should not be given to young children.

The ministry said the recall concerned 329 tonnes of cheese produced by the family firm since the end of January. It was unclear how much was still on the market.

Cheeses made at other plants of the supplier are not covered by the alert, Chabert said.

In another health alert affecting children, France witnessed a massive recall of baby milk late last year after cases of salmonella bacteria were linked to a factory of dairy giant Lactalis.

The health ministry said on Monday there had been no new case of E.coli reported over the weekend and that one of the seven children infected was yet to return home.

However, new cases could emerge now that hospitals and doctors had been alerted to the problem, the French agriculture ministry’s deputy head of food, Loic Evain, said.

“A case of HUS is far more serious than a case of salmonella as seen at Lactalis,” he said.

“The problem is solved in terms of products, there won’t be any contaminated Reblochon left on the market, but we cannot say that things are over as a public health matter. It is possible that other cases will be revealed.”

Reporting by Sybille de La Hamaide; Editing by Toby Chopra

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[noblockbusters]

TOP CINEMA 2017 : 25 FILMS

1/OKJA ( Bong joo-ho)

Le piteux débat sur la non sortie en salle concernant cette production Netflix, le recul du jury cannois (qui préfère filer la mise en scène à Sofia Coppola, LOL) montre bien combien les professionnels sont dépassés par les nouveaux modes de consommation et l’hégémonie des films pour ados qui cannibalisent la créativité et la qualité des blockbusters. Que Netflix croient aux cinéastes et à leur capacité d’émerveillement  et plutôt une bonne nouvelle vu la frilosité des banques-studios. Pour Okja, on compense donc notre frustration du grand écran par un grand spectacle maitrisé et éblouissant, par un des plus grands cinéastes contemporains. Un Spielberg qui aurait une conscience politique.

2/ UN JOUR DANS LA VIE DE BILLY LYNN (Ang Lee)

Le cinéaste taïwanais continue son travail américain en plongeant un groupe de soldats fraîchement sortis d’Irak, pour les confronter à la promotion, au public et à l’héroïsme toc dont raffole le peuple. Qu’est-ce qui est le plus violent ? Une expérience viscérale et choc, que l’on n’aura pas pu voir dans son format initial, faute de technique…et tellement mal distribué en France. Une honte de plus…

 3/ A GHOST STORY (David Lowery)

Avec un drap, 2 acteurs et un format carré, Lowery étire le temps et propose un petit bijou de finesse et de poésie, comme son mentor Malick ne sait plus en faire. Une bouffée d’oxygène au milieu d’un cinéma américain bavard, confus et répétitif.

 4/ LA LA LAND (Damien Chazelle)

A 30 balais, Chazelle a déjà la classe et la maitrise de ses idoles. Qu’il agace autant qu’il fascine est une bonne chose. Réussir une telle prouesse technique et visuelle, en intéressant le public (français) aux comédies musicales (ringardes), chapeau bas. Surtout que LA LA LAND est avant tout un film sur Los Angeles, l’industrie du cinéma, le couple et les bons choix à faire. Comme Chazelle.

 5/ BLADE RUNNER 2049 (Denis Villeneuve)

Les puristes ont crié au loup, quelle surprise, mais d’autres ont vu là la continuité du travail de Villeneuve plus que la suite attendue du film de 1982. Un film à la beauté brute, poétique, qui marche plus dans les pas de Tarkovski que de Scott et qui ouvre l’espace urbain du premier à d’autres territoires secs et désolés. Quelques scènes foirées cependant, une musique ratée et un Harrison Ford qui fait de la peine, après son retour dans Star Wars, déjà laborieux…

 6/ HARMONIUM/ SAYONARA ( Koji  Fukada)

Deux films sortis cette année, pour ce cinéaste à ranger entre Kore-Eda et  Kyoshi Kurosawa. Une plongée dans les affres de la vengeance, une réflexion sur la mort et l’intelligence artificielle. Deux moments de grâce à la japonaise…

 7/ THE LOST CITY OF Z (James Gray)

Cinéma classique en voix d’extinction, celui de James Gray résiste pour l’instant face aux ogres des studios. Ce film d’aventure au ralenti prend son temps, et se déploie comme une peinture, Gray dessinant des tableaux d’une beauté infinie.

 8/ LA BELLE ET LA MEUTE ( Kaouther Ben Ania)

A l’heure du harcèlement et de la libération de la parole féminine, un film beau et courageux venu de Tunisie. Des scènes tout en plans séquences et la dénonciation salvatrice d’une société patriarcale et archaïque. 

9/ QUE DIOS NOS PERDONE (Rodrigo Sorogoyen)

Un polar sec et tendu dans l’Espagne de 2011, en pleine crise économique, qui confirme la facilité de ses réalisateurs pour le film de genre , contrairement aux nôtres. Une belle claque.

 10/ LA LUNE DE JUPITER ( Kornel Mundruczo)

Après un White God bluffant, le réal hongrois balance un brûlot vif et intelligent sur les migrants, sous couvert de film de super-héros et de croyances. Tout en effets mécaniques et plans incroyables, le film impressionne de bout en bout.

 11/ DETROIT (Kathryn Bigelow)

On sait depuis Point Break que Bigelow n’a rien à envier aux réalisateurs hommes de son pays. Avec Detroit, elle regarde droit dans les yeux cette Amérique blanche qui a toujours du mal à accepter son passé et son présent raciste. A l’heure des délires trumpesques, le film frappe fort et ne laisse personne indemne.

 12/ LA PLANETE DES SINGES : Suprématie (Matt Reeves)

Oui, on peut faire des trilogies et des blockbusters intelligents et profonds ! Et le 3e volet ici est sûrement le plus intéressant des 3. Peu d’action, prouesse technique et visuelle, un film de studio qui met l’espèce humaine face à ses exactions et sa propre fin : respect.

 13/ LA REGION SAUVAGE (Amat Escalante)

Heli avait déjà été une belle claque réaliste. Ici le mexicain s’aventure sur des chemins mêlant sensualité, sexe et fantastique avec une grande liberté, mais toujours avec talent.

 14/ CORPS ET AME (Ildiko Enyedi)

De Hongrie, encore, mais par une réalisatrice qui regarde l’éveil des sentiments chez deux handicapés de l’amour. Deux bêtes blessées qui vont apprendre à s’apprivoiser. Beau et lumineux.

 15/ FAUTE D’AMOUR (Andreï  Zviaguintsev)

Un enfant disparait. Un couple se déchire dans son égoïsme et dans la Russie corrompue de Poutine. Nouveau coup de force visuel du réalisateur de Léviathan. Prix du jury à Cannes mérité.

 16/ LA COLERE D’UN HOMME PATIENT (Raul Arevalo)

Autre polar espagnol de l’année, cette histoire de vengeance sobre et efficace fait le boulot. Comme les scandinaves,  ce pays compense un manque de moyens évident par du talent, des idées et de bons acteurs. Olivier Marchal devrait en regarder plus souvent.

 17/ AVA (Léa Mysius)

Un premier film libre et audacieux sur l’éveil au sexe et sur les gens du voyage. Beau, habité et enflammé. Une bouffée d’oxygène dans un cinéma français qui tourne en rond (mention spéciale tout de même à Une Vie Violente et à 120 BPM)

 18/ THELMA (Joachim Trier)

Suivi de près depuis Oslo, 31 Aout et Back Home, le cinéaste norvégien s’aventure en terre fantastique avec ce beau film sur les peurs et sur la différence, le tout sur fond d’éveil à l’amour adolescent. Quelques-unes des plus belles scènes de l’année.

 19/ UN HOMME INTEGRE (Mohammad Rasoulof)

Déjà compliqué de faire du cinéma en Iran, mais alors un vrai polar, sur fond de dérive mafieuse et de corruption, ça relève du miracle. Le cinéaste est évidemment passible de prison.  Couillu.

20/ GOOD TIME (Ben & Joshua Safdie)

Emblèmes d’un nouveau cinema new-yorkais  indé et fauché, les frères Safdie entrainent la star Robert Pattinson (décidemment toujours bien inspiré) dans une spirale de braquage merdeuse. Beau.

 21/ LE CAIRE, CONFIDENTIEL (Tarik Saleh)

Un beau polar par un réal suédois, dans l’Egypte du printemps arabe de 2011, mais tourné à Casablanca pour d’évidentes raisons politiques...Une ambiance poisseuse à souhait, et un bel hommage aux films Noir et enfumés. 

22/ MOONLIGHT (Barry Jenkins)

3 acteurs pour une même histoire, et la prouesse de parler d’homosexualité dans un milieu black et urbain peu porté sur l’eau de rose. Non seulement ça fonctionne, mais ça remporte l’Oscar face à La La Land !!

 23/ LOVE HUNTERS (Ben Young)

Après Animal Kingdom et Les Crimes de Snowtown, un premier film australien tout aussi malaisant et tendu, sur le kidnapping de jeunes filles par un couple de dégénérés.  Tiré d’une histoire vraie, of course.

 24/ GET OUT  (Jordan Peel)

Avec Birth Of a nation, I am not your Negro , Detroit ou Suburbicon de Clooney, le problème des noirs américains et la mémoire de l’esclavagisme est revenu comme un boomerang à la gueule de l’Amérique de Trump. Malgré une fin un peu expédiée, Get Out reste une expérience flippante. Un cinéaste à suivre.

 25/ DUNKERQUE  (Christopher Nolan)

Alors qu’il pourrait rester dans sa zone de confort, Nolan prend des risques en proposant un film de guerre sans guerre, délaissant la boucherie (on n’est pas chez Mel Gibson) et les conventions pour un survival en 3 points de vue distincts. Maestria visuelle et sonore. Le public suit, ce qui est aussi une très bonne nouvelle.

[mindanalex-desertos]

De juin à fin août, la fin de la mission

Chers lecteurs

Je suis bien désolé de ne jamais vous avoir donné de nouvelles sur mes 2 derniers mois de mission à Butuan.

Après l’opération de John, début juin, je suis rentré à Butuan, et j’étais heureux que tout ça soit terminé, et de rentrer à Mindanao mener une fin de mission normale. C’était sans compter les attentats de Marawi, en région musulmane (ARMM : Autonomous Region in Muslim Mindanao). Du fait de la proximité de ces attentats, j’ai du immédiatement quitter Butuan, comme un voleur, sans avoir le temps de dire au revoir à tout le monde, et aller vivre à Cébu. Je l’ai très mal vécu au début, car j’étais évidemment très attaché à ma mission, son isolement, mes jeunes et tout le travail que j’accomplissais là bas. La nuit précédant mon départ de Butuan, j’ai dormi avec les étudiants dans le hall d’entrée, mais je n’ai pas vraiment fermé l’oeil de la nuit.

Ci dessous les quelques étudiants présents le jour de mon départ, à l’aéroport de Butuan

Arrivée à Cébu, j’ai eu une nouvelle mission, mais j’ai préféré mettre de côté tous les aspects intellectuels de cette mission (recherche de partenariats entreprise, cours de géopolitique aux étudiants) pour me concentrer sur des tâches qui me faisaient plaisir : M’intégrer à la vie de communauté des étudiants du centre de Cebu et faire des travaux manuels comme peinture (j’ai repeint des meubles et des salles entières), déménagements de meubles ou encore aménagement de la nouvelle colocation des garçons étudiants. J’ai du également manager le centre de Butuan à distance, la comptabilité, mais aussi les réparations et les activités professionnelles.

Et puis heureusement, à Cebu, il y avait une bonne bande de volontaires Français avec qui on a bien rigolé. Mon mode de vie a changé. Le soir, je dinais quand même souvent avec les étudiants, mais le matin et le midi, je déjeunais avec les autres volontaires. On se faisait des cinés, des restos, des bars, du shopping, ce qui était aux antipodes de ma vie à Butuan !

Mais j’étais quand même nostalgique de mon île de Mindanao... Heureusement, fin juin, après 3 semaines de vie entièrement à Cebu, j’apprends par EDM France que je peux retourner à Butuan 1 semaine sur 2 ! Donc vivre à Cebu 1 semaine, puis revenir à Butuan 1 semaine, jusqu’à la fin de la mission. Ce n’était pas parfait, mais moi j’étais aux anges. Je trouvais que c’était un super moyen de quitter progressivement mon centre et mes jeunes, afin de rentrer dans de bonnes conditions en France.

Les fois ou je suis rentré à Butuan, j’ai eu énormément de boulot. Je n’avais pas une minute. Beaucoup de réparations à faire, j’ai également investi dans de nouvelles infrastructures (équipements sportifs, construction d’une table de ping pong, construction de nouveaux lits superposés par notre charpentier), il fallait également réaménager tout le centre en vue de la nouvelle année scolaire qui débute début Août. Et puis il y a un de grosses activités PLTC.

Fin juin, nous avons du organiser un week end “scout des Philippines”. Un week end ou nos étudiants ont fabriqué des tentes, passé leurs investitures, fait beaucoup de sport, de veillées, d’activités de plein air, de baignade dans les cascades. C’était un très bon week end mais crevant !

Fin Juillet, j’ai également organisé un grand séminaire sur le Leadership. Il a fallu inviter un intervenant, trouver un lieu pour loger 70 jeunes, organiser les transports, le ravitaillement, les activités... Ca a été une énorme organisation, mais le week end était très réussi. Nos jeunes ont adoré et il a fait un super temps. Le soir, nous avons organisé une remise des diplômes pour les meilleurs étudiants du semestre, puis tout le monde a dormi par terre, c’était très convivial.

Pendant ces deux derniers mois, il y a également eu des vacances. Début juillet, nous avons organisé la “Bamboula” avec tous les Bambous Philippins. On est allé 3 jours aux Iles Camotes, pas très touristiques du coup on avait la plage et les piscines de l’hôtel pour nous ! On a beaucoup rigolé, ça faisait du bien de voir tous les autres volontaires.

Et moi, personnellement, je suis allé faire du Surf une semaine mi Juillet sur l’île de Siargao, j’ai dormi dans une auberge de jeunesse et me suis fait plein d’amis. C’était une très belle semaine.

Mais ce que je retiens le mieux de ces deux derniers mois, c’est mes passages à Butuan, ou j’ai pu avoir comme avant, ma vie de tous les jours la bas. Retourner à Butuan, c’était un trésor qui n’avait pas de prix. Refaire les rituels du petit déjeuner avec mes étudiants à 6h du matin, la Zumba ensuite, aller avec mes étudiants au marché de temps en temps, faire des visites de famille, partir en Habal Habal (la moto avec des ailes) en visite de programme, aller voir mes jeunes filles de Bethany Home ou mes étudiants de Simbalan, rigoler avec mes étudiants pendant le début du diner, puis les gronder après le diner parce que des lumières sont restées allumées... Bref j’ai finalement eu 2 derniers mois de mission très sympa, entre Cebu avec la bonne ambiance entre volontaires, et Butuan dans mon centre que j’adorais.

Et puis bien sur, il y a eu ma “DESPIDIDA”. Je dois absolument vous en parler, ça veut dire “Adieu” en Visaya. C’est ma fête de départ en gros. Mes étudiants ont organisé un grand spectacle, constitué de danses, comme toujours, mais aussi de chansons, et surtout de cadeaux. Ils m’ont fait de supers cadeaux, qui ne valent rien en terme d’argent, mais qui étaient symboliquement incroyables. Par exemple, ils m’ont demandé de porter un t shirt blanc, puis tour à tour, ils sont venus écrire dessus. Ils m’ont offert un superbe livre photo qu’ils ont crée à 100% avec leurs talents d’artistes et dédicacé avec des petits mots partout. Jerson m’a offert un tshirt personnalisé sur “Alex à Butuan”, et puis les petites religieuses m’ont aussi offert des cadeaux. Moi, j’ai chanté une chanson de 8 minutes que j’ai intégralement créee pour eux, ils ont beaucoup aimé je crois. Je leur avait aussi préparé un bel album photo sur l’année écoulée.

J’ai eu aussi droit à ma despidida chez Bethany Home, le foyer de jeunes filles abusées, qui m’ont offert de belles cartes photos et qui ont beaucoup pleuré, ça m’a vraiment ému.

Et à Simbalan, mon programme des montagnes, j’ai eu une despidida très joyeuse avec des jeux, des danses et une superbe carte dédicacée.

Avant de partir, j’ai invité tous les étudiants à aller faire une soirée Karaoké dans le nouveau bar karaoké flambant neuf de Butuan. C’était aussi une belle soirée

Je n’ai pas de mots pour décrire comment se sont passées toutes ces despidida, c’était émotionnellement très dur à supporter mais je n’oublierai jamais tous les efforts qu’ils ont fourni pour mon départ !

Voila, je sais que je vous avais habitué à mieux en terme de qualité d’articles. Je m’attardais plus sur certains sujets et donnait beaucoup plus de détails. Mais malheureusement, maintenant que je vous écris depuis la France, je ne peux plus fournir des articles aussi étoffés ! Alors à défaut, cette synthèse vous fera peut être vivre au moins 5% de ce que j’ai vécu ces deux derniers mois.

Il ne me reste plus qu’à vous dire ... Bon vent ! En effet, cet article marque la fin de Mindanalex Desertos. J’espère que vous avez eu beaucoup de plaisir à le suivre. Pour moi, ça a été un bonheur de le rédiger, et c’est un souvenir que je garderai à vie dès que je voudrai me souvenir de cette belle année que j’ai passé aux Philippines.

Encore une fois, merci pour vos dons si généreux, vous qui avez tant donné pour ma mission. Je vous souhaite le meilleur pour la suite, et bien évidemment, n’hésitez pas à me poser plein de questions, j’y répondrai avec plaisir :-)

THE END

[arnauddostie]

L'après-crise vue par le réseau des CCI de Provence Alpes Côte d'Azur (1/2)

Dans la gestion de la crise économique liée à une crise sanitaire sans précédent, les CCI territoriales sont en première ligne pour aider les entrepreneurs. D'ailleurs, l’utilité de notre réseau n’a jamais été aussi lisible. Et après ?  Nous avons posé la question aux entrepreneurs que sont les présidents des CCI de Provence-Alpes-Côte d'Azur. 

Est-ce que le fait d'être au cœur de cette situation inédite vous inspire un changement nécessaire pour l’après, de votre point de vue en tant que président de CCI ? En tant que chef d’entreprise ? 

Les réponses, première partie.

Jean-Pierre Savarino, président de la CCI Nice Côte d'Azur, PDG du groupe Studiel :

« Cette crise inédite doit permettre au réseau des CCI de consolider son rôle de déploiement des politiques publiques nationales, de relais de proximité avec le monde économique et d’accompagnement des entreprises. Lorsque 52 % des répondants à notre enquête d’impact indiquent ne pas connaître l’ensemble des aides mobilisables et que 86 % demandent à être accompagnées par notre CCI, je ne peux qu’espérer que le Gouvernement nous redonnera les moyens de mener à bien cette mission d’intérêt général. 

Soutenir les entreprises pour traverser cette crise, c’est bien, mais nous saurons aussi être là pour impulser et accompagner la reprise, et nous travaillons d’ores et déjà avec les collectivités et les branches professionnelles à des plans de relance sectoriels dans nos différents territoires. Il faut des CCI fortes pour avoir une économie forte, et elles doivent avoir les moyens de poursuivre des investissements qu’elles seules sont capables de réaliser, avec leurs partenaires, en faveur de l’attractivité d’un territoire.

En tant que chef d’entreprise, je pense qu’à travers cette crise sans précédent, les économies nationales découvrent combien ce sont les caractéristiques mêmes de la mondialisation qui les rendent fragiles. Ce doit être l’occasion de remettre une dose de bon sens dans notre économie, comme par exemple un réel développement des circuits courts ou encore une vraie politique de réindustrialisation de la France dans des secteurs clés. »

Jean-Luc Chauvin, président de la CCI métropolitaine Aix Marseille Provence, PDG de Otim Immobilier :

« La crise que nous traversons est inédite du fait de sa soudaineté et de son ampleur, elle appelle de la part de tous les acteurs économiques clairvoyance, pragmatisme et solidarité. Il y aura indéniablement un avant et un après COVID-19.

Même si l’heure est encore à traiter l’urgence pour aider nos entreprises à résister du mieux possible à cette puissante onde de choc, nous devons d’ores et déjà anticiper la reprise, préparer le rebond et aussi retirer les enseignements de ce que nous vivons. 

Soyons lucides : cette crise sanitaire sert de révélateur à bien des égards, révélateur de nos failles et aussi de nos ressources, tant d’un point de vue macroéconomique que microéconomique, et même dans nos pratiques managériales. Le COVID-19 met ainsi le doigt sur de multiples défis auxquels nous tous, chefs d’entreprises et acteurs économiques, allons devoir nous atteler. La plupart de ces défis ne sont pas nés avec la crise, mais la crise rend plus visibles, la crise les révèle, la crise les exacerbe, et nous commande d’y répondre avec force, collectivement et sans tarder afin de pouvoir rebondir au mieux et pouvoir compter encore dans la féroce compétition internationale qui nous attend. 

En tant que chef d’entreprise, de surcroît m��diterranéen, je suis notamment convaincu que le business résilient de demain aura plus que jamais besoin de s’appuyer sur des réseaux de coopération ancrés localement - sous-traitants, financeurs, fournisseurs, collaborateurs… -, sur le « consommer local », sur le raccourcissement des chaînes d’approvisionnement et aussi sur des pratiques numériques agiles.

Les CCI ont un rôle-clé à jouer en matière de montée en compétences, d’animation de réseau et d’accompagnement à la résilience. »

Daniel Margot, président de la CCI des Alpes-de-Haute-Provence, PDG de la Savonnerie de Haute Provence :

« L’ampleur et l’intensité de la crise sans précédent à laquelle nous sommes confrontés agissent comme des révélateurs de nos atouts et handicaps dans un monde dominé par la dictature des marchés financiers et des sondages d’opinion.

Le contexte actuel remet au cœur de notre société l’idée de nation et la nécessité d’un État protecteur, efficace dans l’exercice de ses missions régaliennes. Nous découvrons également que la course à la rentabilité et la logique d’optimisation des coûts pour générer de la valeur ont placé notre économie dans une situation de dépendance sur des filières stratégiques.

Donc, notre modèle va être à reconsidérer et l’obligation de disposer d’un secteur industriel puissant, dans des domaines à enjeux pour la qualité de vie de notre pays, va certainement constituer un objectif majeur. Au-delà de cette réflexion, je crois en la capacité de rebond de l’économie, dans la mesure où la réponse apportée à la récession me semble adaptée, même si une plus grande collaboration au sein de l’Union Européenne renforcerait l’impact des dispositifs déployés.

Pour notre réseau, la réactivité et le professionnalisme de nos équipes ont une fois encore démontré que nos organismes disposent d’une connaissance de leur tissu et d’une relation à l’entreprise qui en font un opérateur de terrain indispensable pour intervenir efficacement dans des situations aussi critiques. 

L’avenir, nous n’avons pas à le prédire, mais à le permettre, en mobilisant toutes nos ressources et tous les talents que compte l’Hexagone, pour que la pandémie enrayée,  la machine économique retrouve sa dynamique créatrice de croissance et d’emplois. »

Lire la seconde partie de l'article ici

par Actu regionale - Chambre de commerce et d'industrie de region Provence-Alpes-Cote d'Azur (CCIR PACA) http://www.paca.cci.fr/info-actu-regionale--l-apres-crise-vue-par-le-reseau-des-cci-de-provence-alpes-cote-d-azur-1-2-8051.php

[projetafrotalks]

Jour 13

Ce matin, nous nous préparons pour une longue journée. En effet, suite à nos nombreuses sollicitations du week-end, cinq rendez-vous sont fixés. Nous partons tout d’abord en direction du café La Classe pour rencontrer Fiacre Moutabazi, un jeune social worker qui après ses études s’est tourné vers un métier créatif. Il est en effet à l’origine du projet My story qui cherche à faire des portraits d’hommes et femmes inspirant-e-s. Son but est de montrer qu’il est possible de réaliser ses rêves, ses projets.

Après les retrouvailles du groupe (une partie étant allée à la recherche de bouteilles d’eau, de bananes et d’une imprimante pendant ce temps) nous rejoignons l’hôpital Kibagabaga. Aucune mauvaise nouvelle à annoncer (rassurez- vous chers parents !) mais plutôt un rendez-vous avec le planning familial. Nous nous installons alors devant la salle d’attente pour procéder à l’entretien avec une infirmière et un gynécologue-obstétricien. Nous apprenons beaucoup de choses, par  exemple le fait qu’au Rwanda le consentement des deux conjoints est obligatoire avant la mise en pratique d’une contraception.  

Nous partons ensuite manger dans un petit restaurant très sympa, ou plusieurs plats locaux sont disposés sur la table: divers riz, bœuf, frites, haricots, petits pois, matooke (à base de bananes plantain), fufu (pâte de manioc), posho (pâte à base de fécule de maïs)… Ce midi était quelque peu particulier. En sortant du restaurant, nous avons vécu une situation hors du commun pour nous. Un homme s’est effondré sur le sol, s’est mis à cracher du sang et à convulser. Personne ne semblait lui porter assistance. Nous avons donc tenté d’appeler les secours, mais après sept appels, aucun ne nous a répondu. Nous nous sommes donc rendus à une pharmacie à proximité mais son propriétaire semblait plus amusé que vraiment inquiété. L’homme à terre a commencé à pousser des cris aigus et perçants, puis a fini par parler. Les passants nous ont expliqué que c’était une situation habituelle pour cet homme et qu’il était en train de raconter son histoire : sa belle-mère lui aurait jeté un sort ou empoisonné, sans raison apparente. Il demande de l’argent afin qu’il puisse manger même s’il explique qu’il finirait de toute façon par tout rendre en crachant du sang. Selon ses dires, il se relèverait dans quelques minutes, mais nous ne le vérifierons pas puisque nous avons fini par partir, bien que cette expérience nous ait laissé un souvenir quelque peu amer.  

En début d’après-midi, nous nous dirigeons vers le stade régional, pour un entretien avec des footballeuses de l’AS Kigali. Tout d’abord, nous sommes surpris par un entraînement de défilé policier, accompagné d’une fanfare, avant que ces derniers ne laissent place à l’entraînement de foot féminin. Nous apprenons alors que 90% des filles de l’équipe jouent dans l’équipe nationale. Deux d’entre elles acceptent d’être interviewées. Après une petite partie de foot, où nous avons pu attester du talent de footballeur-e de Mélanie et Angeloos, nous retournons au stade national où l’on espère rencontrer des taekwondoïstes féminines. C’est un échec, aucune d’entre elles ne s’entraîne ce soir.

Nous rentrons à la villa*, où, après un rapide dîner, nous nous couchons tôt, exténué-e-s par cette journée.

* Petite private joke (cf. les marseillais)

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DAY 13 

This morning we are preparing for a long day. Indeed, after many  solicitations during the weekend, five appointments are fixed. First we go to Café La Classe to meet Fiacre Mutabazi, a young social worker who decided to work in a creative profession after his studies. He is co-founder of My story project, which seeks to portray inspiring men and women. His purpose is to show that it is possible to realize one's dreams, one's projects.

After the reunion of the group (some of us looked for water bottles, bananas and a printer during the interview) we reach the hospital Kibagabaga. No bad news to announce (be reassured dear parents!) but we have a meeting with the family planning. We set up interviews with a nurse and a gynecologist-obstetrician, in front of the waiting room.

We learnt a lot, for example the fact that in Rwanda the consent of both spouses is compulsory before taking any contraception.

Then we leave to eat in a very nice little restaurant, where several local dishes are placed on the table: various rice, beef, fries, beans, peas, matooke (based on plantain), fufu (Corn starch paste) ...

This noon was somehow singular. When we left the restaurant, we experienced an unexpected situation. A man collapsed on the ground, started spitting blood and convulsing. No one seemed willing to help him. So we tried to call for help, but after seven calls, no one answered. Thus we went to a pharmacy nearby but its owner seemed more amused than really worried. Then the man on the floor started shouting sharply and shrilly, then ended up talking. Passers-by told us that this was the usual situation for this man and that he was telling his story: his mother-in-law would have cast a spell or poisoned him, for no apparent reason. He asks for money so he can eat even if he explains that he would end up spitting blood anyway. According to him, he would get up in a few minutes, but we will not check it since we eventually left, although this experience left us a bitter memory.

In the early afternoon, we go to the regional stadium for an interview with AS Kigali soccer players. First of all, we are surprised by a police parade training, accompanied by a fanfare, before letting women's soccer training happen. We learn that 90% of the girls on the team play on the national team. Two of them agreed to be interviewed.

After a small football game, where we were able to attest Mélanie and Angeloos football talent, we return to the national stadium hoping to meet female taekwondoists. It's a failure, none of them are training tonight.

We head back to the villa*, where, after a quick dinner, we go to bed early, exhausted by that day.

* Small private joke from a french reality show.

https://www.facebook.com/MyStoryRW/

[encoreunebiere]

84  Ambrée de garde du Nord de Nos régions on du Talent.

Brassée par Duyck pour le label Nos régions on du talent de Leclerc, cette ambrée est correcte et peu chère.

http://www.jenlain.fr/brasserie-duyck/ https://www.ratebeer.com/beer/duyck-nos-regions-ont-du-talent-biere-de-garde-ambree-du-nord/194265/ http://www.e-leclerc.com/catalogue/marques-distributeurs/nos-regions-ont-du-talent/alimentaire/boissons-avec-alcool/bieres-cidre/bieres/biere-de-garde-ambree-du-nord-7-5--vol---33-cl,55429

[newestbalance]

France extends cheese recall after E.coli cases in children

PARIS (Reuters) – All Reblochon cheese coming from a factory in the French Alps should be removed from the market after young children were found to have been infected by a E.coli bacteria linked to the raw milk based product, the French agriculture ministry said on Monday.

French food retailer Leclerc had issued a recall on Friday of Reblochon products produced by cheesemaker Chabert and sold in its own shops under the “Nos regions ont du talent” (“Our regions have talent”) brand.

The recall now concerns all distributors of the suspect cheese, including retailers Carrefour and Intermarché, which sold the cheese produced in Cruseilles in the western Haute-Savoie region under their own brand, the company said.

The move came after the French health authorities linked seven cases of E.coli 026 bacteria among children between one-and-a-half and three years to the cheese, which is a creamy specialty of the French Alps.

Six of the seven cases of infection involved hemolytic-uremic syndrome (HUS), a potentially serious condition that can cause kidney failure among young children.

“Following the traceability survey conducted this weekend, it was decided as a precaution measure to withdraw and recall all Reblochon cheese made with whole raw milk manufactured on this site (carrying the sanitary mark: FR 74.096.050 CE) and marketed until today,” the ministry said in a statement.

It reiterated official guidance that raw milk and cheese made with raw milk should not be given to young children.

The ministry said the recall concerned 329 tonnes of cheese produced by the family firm since the end of January. It was unclear how much was still on the market.

Cheeses made at other plants of the supplier are not covered by the alert, Chabert said.

In another health alert affecting children, France witnessed a massive recall of baby milk late last year after cases of salmonella bacteria were linked to a factory of dairy giant Lactalis.

The health ministry said on Monday there had been no new case of E.coli reported over the weekend and that one of the seven children infected was yet to return home.

However, new cases could emerge now that hospitals and doctors had been alerted to the problem, the French agriculture ministry’s deputy head of food, Loic Evain, said.

“A case of HUS is far more serious than a case of salmonella as seen at Lactalis,” he said.

“The problem is solved in terms of products, there won’t be any contaminated Reblochon left on the market, but we cannot say that things are over as a public health matter. It is possible that other cases will be revealed.”

Reporting by Sybille de La Hamaide; Editing by Toby Chopra

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[arnauddostie]

Stages de sénateurs en entreprise : c'est en Paca que s'est déroulé le premier

Le 26 juin, CCI France et le Sénat nouent un partenariat proposant une expérience gagnant-gagnant aux sénateurs et aux entrepreneurs. Une expérience sur le terrain entrepreneurial, avec la possibilité d'un "match retour" pour le dirigeant au Palais du Luxembourg. La CCI de région Paca favorise la rencontre dès le 4 septembre entre Vivette Lopez, sénatrice du Gard, et Pascal Carrano, directeur général de Vacances Léo Lagrange.

Photo (de g. à d.) : Frédéric Rosmini, président Vacances Léo Lagrange, Pascal Carrano, DG, Vivette Lopez, Sénatrice.

Au deuxième jour de l'immersion à Marseille de la première sénatrice volontaire, nous avons souhaité recueillir les attentes des deux parties quant à cette initiative : 

Vivette Lopez : Je me suis inscrite rapidement, profitant de la période estivale et donc de la suspension de séances ! Je souhaitais cibler une entreprise du secteur du tourisme et de l'hébergement, en phase avec ma Commission culture et éducation au Sénat. Mon objectif au travers de ce stage ? Mieux percevoir de quelle manière on peut aider au développement d'une filière ; connaître et cerner les attentes d'une entreprise active dans cette branche. Je crois vraiment à l'interconnexion entre économie et politique. D'ailleurs, quand la CCI du Gard avait lancé ce type de stages en entreprise pour les Maires, je m'étais naturellement portée candidate, dans l'environnement d'une commerçante et sur une autre commune que la mienne. Je réitère avec enthousiasme ce type d'expérience aujourd'hui, dans une région voisine.  

Pascal Carrano : J'accueille notre "stagiaire" avec un réel plaisir car il est important pour nous, Vacances Léo Lagrange, de mieux faire comprendre ce qu'est l'Economie Sociale et Solidaire, ce que l'on appelle le tourisme social (né en 1936 avec les congés payés) aux acteurs du monde politique. On réduit souvent cela aux personnes en difficultés, or, nous défendons les vacances pour tous, le "vivre ensemble" et en cela, nous portons les valeurs de la République. Ça a du sens qu'une de ses élues vienne découvrir ce que nous faisons dans les territoires pour les jeunes, les familles, mais aussi notre rôle d'acteur économique notre rôle d'acteur économique créant de l'emploi local et favorisant la découverte de notre patrimoine (naturel, culturel). Rien que dans le grand quart sud-est, cela représente 10 établissements et 200 salariés.

Le stage en entreprise terminé, nous leur avons demandé ce qui semblait à chacun le plus important à retenir, le plus riche de sens, au terme de trois jours ensemble : 

Vivette Lopez : Je retiendrai tout d’abord une formidable rencontre avec de belles personnes, accueillantes, chaleureuses dont j’ai pu mesurer l’entrain et l’optimisme. J’ai été agréablement surprise de mieux connaître une entreprise qui ne correspond pas tout-à-fait à l’image que je pouvais m’en faire. Bien que spécialisée dans le tourisme social depuis 1936, Vacances Léo Lagrange est aussi une entreprise qui propose des vacances ouvertes à toutes et à tous ; dans des sites choisis pour leur beauté alliant patrimoine historique et convivialité. J’ai également découvert que Vacances Léo Lagrange travaillait avec les comités d’entreprises qui sont de plus en plus nombreux à rechercher leur service pour l’organisation des vacances des personnels et des enfants des personnels des moyennes et plus grandes entreprises. Vacances Léo Lagrange offre enfin un service en direction des établissements scolaires dans le cadre de classes de découvertes, de séjours seniors et enfin de stages sportifs ou des séminaires. Dans une ambiance conviviale et collégiale où il fait particulièrement bon travailler, les directeurs des établissements sont complètement associés à la prise de décision pour faire évoluer et améliorer les différentes structures. J’ai d’ailleurs pu participer à la création du nouveau site internet qui devrait permettre une meilleure visibilité de leurs activités auprès du grand public et des entreprises et permettre ainsi une promotion plus large de leurs établissements. Ce stage a été pour moi une très belle expérience, que je conseille d’ailleurs de vivre à l’ensemble de mes collègues élus. Les échanges fructueux que nous avons pu partager nous ont sans doute permis de mieux comprendre mutuellement nos deux mondes et créer des rapprochements et des passerelles. « On ne défend bien que ce que l’on ne connaît bien » 

Pascal Carrano : Ce temps passé avec Madame la Sénatrice, que je tiens à remercier chaleureusement, nous a permis de lui faire découvrir un secteur d’activités méconnu, celui du tourisme social. Il était important pour nous de lui expliquer quelles étaient nos forces, notre culture, nos objectifs et notre histoire. En effet, le tourisme social est un tourisme basé sur la découverte des territoires, l’accès à la culture, la mixité intergénérationnelle et la protection de l’environnement dans une atmosphère conviviale et festive et grâce à une stratégie tarifaire plus qu’abordable. De par son implication totale dans l’aventure, Madame Lopez a très vite compris l’intérêt d’un tel secteur et c’est en rencontrant les équipes de plusieurs établissements qu’elle a pu percevoir que la principale valeur ajoutée de Vacances Léo Lagrange se situe dans la qualification, le sens de l’accueil et la connaissances des territoires de nos équipes. L’Economie Sociale et Solidaire n’est pas opposable au secteur marchand. Elle est simplement une autre manière d’appréhender un marché. Elle développe une offre répondant à des critères différents, en travaillant avec des mécaniques humaines basées sur du collaboratif et sur l’émergence de talents tout en respectant une grande rigueur de gestion. Le but étant de mettre l’économie au service d’un projet humain et non l’inverse. A l’issue de ce stage, riche en échanges et en découvertes, je garderai un sentiment de grande satisfaction et nos équipes, qui ont pu rencontrer la sénatrice, ont été ravies de l’attention et de l’intérêt qu’elle a pu leurs porter. Pour conclure, je remercie aussi CCI France, et le relais de la CCI de région Paca pour cette initiative enrichissante pour tous. Je conseille à d’autres entreprises et d’autres élus de s’intégrer dans cette démarche.

Photo : Vivette Lopez rencontre Franck Cid, directeur du Château de Buoux (Luberon) ainsi que les membres de l’équipe Vacances Léo Lagrange.

Plus d'info sur le partenariat noué entre CCI France et le Sénat

par Actu regionale - Chambre de commerce et d'industrie de region Provence-Alpes-Cote d'Azur (CCIR PACA) http://www.paca.cci.fr/info-actu-regionale--stages-de-senateurs-en-entreprise--c-est-en-paca-que-s-est-deroule-le-premier-6391.php