#ochtezeele
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opwegnaarbornem · 5 years ago
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Ochtezeele (Fr) - Dak van Vlaanderen
Ochtezeele (Fr) - Dak van Vlaanderen #Ochtezeele #DakvanVlaanderen #VlaemschHuizeke @lavoixdunord @wsvl_ #wandelsportvlaanderen @hautsdefrance #France #PaysdeFlandre #FransVlaanderen
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De wandeltochten van Het Vlaamsch Huizeke in het noorden van Frankrijk zijn altijd tip top in orde. Heel vriendelijke mensen, altijd de geur van hespen aan het spit die buiten warm lopen met houtblokken. Hmm, die geur die naar je toekomt om je neus te prikkelen.
Deze keer was de start wat dieper gelegen in Frans-Vlaanderen. Ochtezeeleeen klein dorpje in de (verre) schaduw van de Casselberg.…
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unarbreenflandres · 6 years ago
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D’autres analyses de l’ADN
Etant restées un peu sur notre faim et nous nous posant de multiples questions sur les résultats fournis par Family Tree DNA (FTdna) : https://www.familytreedna.com), nous sommes allées, ma fille et moi, à la recherche d’autres sites pouvant analyser nos résultats. C’est souvent très simple, il suffit de s’inscrire et d’installer notre fichier ADN téléchargé au préalable sur le site de FTdna. Dans la réalité, c’est parfois un peu plus compliqué. J’ai dû m’y prendre à plusieurs fois avant que mon fichier ADN extrait de FTdna soit accepté sur d’autres sites.
                            Peu de cousins français sur FTdna
Le site My Heritage : https://www.myheritage.fr , une fois votre fichier ADN réceptionné, met plusieurs jours avant de vous délivrer la liste de vos « cousins ». A la date d’aujourd’hui, j’en ai 2875 sur FTdna mais 7539 correspondances ADN sur My Heritage. L’avantage de ce site est qu’on peut choisir sa langue parmi 42 proposées alors que FTdna est exclusivement en anglais. Il y a aussi beaucoup plus de cousins français sur My Heritage. Ainsi,  j’ai 255 potentiels cousins français (soit 3,38 % du total) sur My Heritage. De plus, je peux repérer facilement les Français grâce à de nombreux filtres comme le choix du pays de résidence, ce qui n’est pas le cas sur FTdna (il faut deviner d’après le nom ou vérifier si l’adresse mail est en .fr ou encore se reporter à l’arbre généalogique). Les « cousins » français ne sont donc pas clairement et rapidement identifiables et mon impression est qu’ils sont beaucoup moins nombreux sur FTdna.
Par contre les deux sites proposent de classer les « cousins » par date de mise en ligne sur le site (cela permet de voir les nouveaux arrivés) car le nombre de « cousins » augmente chaque jour. Depuis que j’ai eu mes résultats sur FTdna, j’ai 49 personnes supplémentaires avec lesquelles j’ai une correspondance ADN. Il est également possible de classer les « cousins » par le total d’ADN en commun ou le segment le plus long d’ADN car plus les deux sont élevés et surtout le segment le plus long, plus on a de chances d’avoir une parenté vérifiable par la généalogie.
Sur FTdna, il nous est proposé des liens relationnels un peu obscurs (2° cousin à 4° cousin ou 3° cousin à 5° cousin), on comprend certes que la 1° catégorie est plus proche que la 2° mais, dans la réalité, l’ancêtre commun peut être beaucoup plus loin que la 5° génération.
En choisissant la langue anglaise pour le site My Heritage, pour un cousin pour lequel j’ai 3° à 5° cousin puis en choisissant ensuite la langue française le site me propose pour le même cousin : petit cousin à arrière-arrière petit cousin. Je trouve que tout cela est bien optimiste.
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Je ne pense pas qu’il faille prendre ce classement au pied de la lettre car je connais tous mes cousins au 5° rang c’est-à-dire mes arrière-petits cousins mais peu figurent dans ces listes. Alors que sont toutes ces personnes par rapport à moi ?
Sur FTdna, une fonction très intéressante « en commun avec » permet de savoir combien nous sommes à partager les mêmes caractéristiques. Si on ne trouve qu’une dizaine de personnes, il y a plus de chances que nous soyons cousins proches que si nous sommes deux mille. Ainsi, je partage un segment d’ADN, sur le chromosome 20, avec des milliers de personnes qui ne sont probablement pas mes cousins.
Comme j’ai fait beaucoup de recherches généalogiques descendantes, j’ai pu identifier certains de mes cousins. Ainsi, j’ai trouvé sur My Heritage, Jérôme D. dont le père est mon arrière-petit cousin du côté VANBREMEERSCH. Et pourtant notre lien est estimé de « petit cousin à cousin lointain » avec un niveau de confiance moyen, ce qui laisse la porte ouverte à toutes les possibilités. Il est précisé que « cette correspondance ADN peut être un parent éloigné, mais il y a aussi une petite chance qu'elle ne soit pas liée à vous. » Ceci s'explique par la taille faible à moyenne et le nombre de segments d'ADN partagés. » Nous partageons 20,6 cM répartis en deux segments dont le plus long mesure 14,6 cM.
Avec Jean-Philippe I., dont le père est aussi mon arrière-petit cousin du côté DEQUIDT, je partage 16,4 cM sur deux segments d’ADN dont le plus long mesure 9,4 cM. Sur My Heritage, notre lien est aussi estimé de « petit cousin à cousin lointain » comme pour Jérôme D. mais, cette fois, avec un faible niveau de confiance.
Bizarrement, Sylviane B. qui est mon arrière-arrière-petite cousine du côté DENAES, partage de l’ADN avec ma fille mais pas avec moi ! Je suis très perplexe car je sais pertinemment que cette cousine est parente avec moi et non avec mon mari et que donc, si ma fille partage trois segments d’ADN dont le plus long mesure 6,7 cm avec cette cousine, moi aussi je devrais partager une quantité légèrement plus importante avec ma cousine.
C’est à se demander si tout cela est suffisamment fiable. Il y a une grande part de hasard dans l’assemblage des gènes, rien n’est jamais écrit à l’avance.
Il y a beaucoup d’autres personnes avec lesquelles je suis censée être parente plus proche, avec lesquelles je partage davantage d’ADN avec des segments plus longs et dont j’ignorais l’existence jusqu’à maintenant. J’ai écrit à certaines d’entre elles et j’attends d’en savoir plus.
Je n’ai pas pu accéder à toutes les fonctionnalités de My Heritage (comparaison d’ADN chromosome par chromosome ou origines ethniques) car il m’est demandé de payer encore 29 euros en plus du prix du test ADN, il est vrai, effectué chez un concurrent.
        Des origines ancestrales manquant de précisions sur FTdna
Le site DNA Land (https://dna.land/main) donne des origines géographiques plus affinées. Ainsi, nous ne comprenions pas pourquoi j’avais 27% d’ancêtres originaires des Iles Britanniques et 7% de Scandinavie alors que ma fille n’en avait aucun. Sur DNA Land, elle a 43% d’origines de l’Europe de l’Ouest comprenant la Grande-Bretagne et la Scandinavie), 28% de l’Europe du Sud et Centrale, soit essentiellement l’Italie, 15% d’origines d’Europe du Sud-Ouest soit la France et l’Espagne, 13% d’origines des îles de la Méditerranée comprenant la Sicile, Chypre et Malte et 1% d’Askenazes originaires de Pologne ou de Lituanie.
Sur FTdna, on trouve un gros pavé comprenant l’Europe de l’Ouest et Centrale où ma fille émarge à hauteur de 78% puis elle a quelques origines en Europe de l’Est (8%), dans la péninsule ibérique (7%) et en Asie Mineure (7%).
J’ignore pourquoi, mais mon fichier ADN extrait de FTdna n’a pas pu être téléchargé sur le site DNA Land.
Il donne aussi des prédictions sur les traits physiques (couleur des yeux, myopie, taille) mais encore sur le niveau d’études ou l’intelligence, si l’on est du soir ou du matin, toutes choses que l’on connaît déjà.
                                 Pour s’amuser… mais pas que
Le site Gedmatch ( https://ww.gedmatch.com) propose des activités un peu plus ludiques. Ainsi, grâce à votre ADN, vous pouvez connaître la couleur de vos yeux ou le lien entre vos parents.  
Ainsi, Gedmatch m’a prédit que mes yeux sont d’un bleu pâle. En réalité ils sont plutôt verts avec la pupille cerclée de doré. J’ai hérité d’un mix des yeux bleus de ma mère et des yeux marron clair de mon père.
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                                                  Les yeux que j’aurais pu avoir
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Les yeux que j’ai
Il permet aussi de trouver si mes parents avaient un lien de parenté entre eux. D’après Gedmatch ils auraient un ancêtre commun à la dixième génération (en partant de l’un de mes parents jusqu’à l’ancêtre commun aux deux parents). En réalité, il faut remonter jusqu’à la huitième génération à partir de celle de mes parents pour trouver un ancêtre commun le plus proche de nous. Il s’agit de Pierre AMMEUX (1659-1728). Il s’est marié quatre fois et a eu dix-sept enfants, tous nés à Ochtezeele, mais mes deux parents descendent de la même épouse Marie Antonia WEECXSTEEN (vers 1662- 1709) qui a mis au monde sept enfants.
Gedmatch ne donne pas le total de centiMorgans partagé entre mes parents, à partir de mon fichier ADN, mais celui-ci doit être relativement élevé car ils ont en commun de nombreux micro-segments et ils partagent un segment de 8,6 cM sur le chromosome 19.
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capture d’écran de Gedmatch
Mais Gedmatch propose également, des recherches très affinées de nos origines. Ainsi, par exemple pour les Européens, il propose une vingtaine de souches différentes.
En ce qui me concerne, sur FTdna, j’avais six souches différentes : Europe de l’Ouest et Centrale : 58%, Iles Britanniques : 27%, Scandinavie : 7%, Europe de l’Est : 4%, Europe du Sud est : inférieur à 2%, Asie Centrale : inférieur à 2%.
Gedmatch permet d’affiner ces deux gros pavés de l’Europe de l’Ouest et Centrale et des Iles Britanniques qui représentent tout de même 85% de mes origines,  en donnant une répartition comme ceci : Atlantique Nord : 17,91%, Ibère : 17,61%, Mer du Nord : 16,93%, Italien : 9,23%, Europe Centrale : 8,53%, Français : 8,02%, Est de l’Europe Centrale : 4,17%, Basque : 1,63%, Ouest Méditerranée : 1,62%. On voit donc que j’ai des origines dans le Nord de l’Europe atténuées toutefois par des apports ibères (mais rien d’étonnant à cela puisque la Flandre a été espagnole) et également des apports de toute l’Europe Centrale et de l’Italie.
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capture d’écran de Gedmatch
Heureusement que Gedmatch pallie les imprécisions des grandes sociétés de tests d’ADN. Il répond tout à fait à ce que j’attendais d’une analyse ADN et ce, gratuitement.
Il existe encore d’autres sites sur lesquels on peut commander des tests de généalogie (Ancestry DNA : https://www.ancestry.com/dna, 23andMe : https://www.23andme.com, Igenea : https://www.igenea.com) mais je n’ai pas regardé s’il était possible de télécharger un fichier ADN existant. Tous ces sites permettent de belles rencontres et augurent de belles histoires à raconter ultérieurement.
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umobiliteshdf · 5 years ago
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https://www.lavoixdunord.fr/895951/article/2020-11-20/noordpeene-et-ochtezeele-trois-passages-niveau-fermes-pour-travaux
https://www.lavoixdunord.fr/895951/article/2020-11-20/noordpeene-et-ochtezeele-trois-passages-niveau-fermes-pour-travaux
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unarbreenflandres · 7 years ago
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Noordpeene
Nous avons vu, dans le chapitre sur Zuytpeene (Sud de la Peene), que mes arrière-grands-parents VANBREMEERSCH ont quitté leur ferme de la section du Tom à Zuytpeene, entre 1913 et 1920, pour une autre ferme située route du Schaecken à Noordpeene (Nord de la Peene), qui se trouve à trois kilomètres à vol d’oiseau de la précédente.
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la famille Vanbremeersch-Wyart et ses six enfants vers 1910 (Merci à ma cousine Maryline GARS)
Les VANBREMEERSCH logeaient deux ouvriers agricoles dans leur ferme de Zuytpeene, cela m’a poussé à penser qu’ils ont repris une ferme avec des ouvriers à demeure. Une chose est sûre, leurs ouvriers agricoles ne les ont pas suivis à Noordpeene. Ils ont été mobilisés durant la Première Guerre Mondiale et à leur retour, je retrouve Etienne BOGAERT, né le 9 décembre 1890 à Hardifort, employé comme ouvrier d’atelier à Dunkerque, en 1920, d’après sa fiche matricule. Quant à Emile PRIEM, né le 29 avril 1879 à Sainte-Marie Cappel, sa fiche matricule m’indique qu’il demeurait à Sainte-Marie-Cappel en 1919 puis à Hondeghem en 1924 et enfin à Meteren en 1941.
Après une étude fine des familles de la dizaine de cultivateurs demeurant route du Schaecken, lors du recensement de 1906, j’ai essayé de trouver qui avait pu céder cette ferme reprise par mes arrière-grands-parents et pour quelle raison ?
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la ferme qu’ont reprise mes arrière-grands-parents à Noordpeene est entourée de rouge.
Avec l’aide de ma cousine Rita DEVULDER qui a presque toujours demeuré route du Schaeken dont le nom signifie échiquier, nous avons finalement retenu la ferme MARQUIS.
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Lors du recensement de 1906, Henri MARQUIS logeait deux ouvriers agricoles dans sa ferme. J’ai donc supposé qu’il s’agissait de la ferme la plus importante de la route du Schaeken et que cette ferme était vraisemblablement équivalente à celle qu’occupait notre arrière-grand-père Jérémie VANBREMEERSCH à Zuytpeene. Même s’il avait été obligé de quitter sa ferme du Castel Veld pour cause de non renouvellement de bail, il fallait absolument qu’il reprenne une ferme équivalente à ce qu’il avait ou un peu plus grande car il lui restait tout de même quatre enfants à charge, l’aînée Noémie s’étant mariée au début de l’année 1912.
Etudions d’un peu plus près la famille MARQUIS. Le couple MARQUIS s'est marié sur le tard, en 1887, Henri MARQUIS avait quarante-deux ans ans et Louise DECLERCK trente-quatre ans. Ils ont eu trois enfants à une année d’intervalle: Albert en 1888, Agnès en 1889 et Maria en 1890.
Tous trois vivaient encore lors du recensement de 1906 mais Agnès est décédée, peu après, le 18 mars 1906, à l’âge de seize ans, et cinq ans plus tard sa mère est morte à son tour, le 24 juillet 1911, toutes deux à Noordpeene.
Albert s'est empressé de se marier juste avant la guerre 14. Il a épousé Marie Alix BLONDÉ le 28 juillet 1914 à 6h30 du matin, malheureusement un mois plus tard, il était tué dans le département de l'Aisne à Le Hérie la Viéville. Sa veuve s'est remariée après la guerre avec un de ses cousins germains. Ils sont partis dans l'Avesnois vers 1940-1950.
Le père MARQUIS est décédé le 11 octobre 1926 à Arnèke mais je n'ai aucune information sur Maria.
Au moment du décès d’Albert, son père, Henri MARQUIS avait soixante-neuf ans. Je suppose qu’il continuait d’exploiter la ferme pour la céder à son fils mais que dès novembre 1914, il a rompu le bail de la ferme, la belle-fille est repartie vivre chez ses parents et Henri et sa fille Maria se sont retirés à Arnèke. Ainsi cette ferme se trouvait à reprendre.
Novembre 1914 pourrait être la date à laquelle mes arrière-grands-parents ont déménagé de Zuytpeene à Noordpeene.
Dans l’acte de décès d’Agnès MARQUIS, l’un des témoins est son père et il était accompagné d’un autre cultivateur de trente-six ans, Henri DELVAR qui est qualifié de voisin. Cela a conforté l’idée, chez Rita, que la ferme qu’a reprise Jérémie VANBREMEERSCH était bien la ferme MARQUIS car ces deux fermes sont distantes d’environ trois à quatre cents mètres.
Qui était le propriétaire de cette ferme reprise par mes arrière-grands-parents ? Le cadastre de 1913 devrait nous donner son nom mais pour l’instant je ne connais pas la réponse.
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de gauche à droite: Maria VANBREMEERSCH et sa soeur Marie-Louise, ma grand-mère (photo prise dans la ferme de Noordpeene en 1917)
Ma grand-mère, Marie-Louise VANBREMEERSCH a donc passé six ans à Noordpeene, de novembre 1914 jusqu’à son mariage avec Paul DEHAENE, célébré le 6 septembre 1920 à Noordpeene. Ce ne furent certainement pas les plus belles années de sa vie, sur fond de Première Guerre Mondiale, avec un frère prisonnier de guerre en Allemagne.
  A Noordpeene, j’ai également rencontré d’autres tranches de vies, assez brèves, de diverses familles au cours du dix-septième siècle. Les archives paroissiales ont été bien conservées, elles commencent en 1594, et on y trouve de jolis décors dessinés à la plume.
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Au début des années 1600, vivaient à Noordpeene, les familles DEVULDER, VANDIENSTE, CAILLIAU et GALLE qui font partie de mes ancêtres.
 Jean DEVULDER, né vers 1565 a épousé Marie DEZEURE le 22 novembre 1588 à Noordpeene. Ce sont des ancêtres de mon grand-père Cyr DEQUIDT. Ils ont eu plusieurs enfants dont Marguerite, baptisée le 16 mars 1603 à Noordpeene. Sa marraine l’a portée au-dessus des fonts baptismaux en pierre noire d’Ecaussines qui datent des années 1150. Au milieu de leur riche décor, elle a reconnu Adam et Eve dans une barque, saint Denis, le patron de la paroisse, qui, après avoir été décapité tient sa tête dans la main droite. Elle a également vu  des monstres à figures humaines, des dragons et une colombe qui prend son envol pour échapper au démon.
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Les fonts baptismaux de Noordpeene datant du XII ème siècle (source: Le Patrimoine des Communes du Nord- Flohic éditions)
Marguerite DEVULDER avait tout juste dix-neuf ans lorsqu’elle a épousé Jacques VANDENABEELE le 19 avril 1622 en l’église de Noordpeene. Les actes de mariage de cette époque sont très laconiques et ne nous donnent ni l’âge ni le lieu de naissance des époux mais je suppose que le jeune couple a quitté Noordpeene pour s’installer dans une paroisse voisine, sans doute à Rubrouck. Les parents de Marguerite ont encore vécu quelques petites années à Noordpeene où Marie DEZEURE est décédée le 9 mai 1627 et Jean DEVULDER le 21 janvier 1631.
 Jeanne VANDIENSTE était du même âge que Marguerite DEVULDER et elle était également une ancêtre de mon grand-père Cyr DEQUIDT. Elle était la fille de Barbesan VANDIENSTE qui est décédé le 29 juillet 1620 à Noordpeene et de Pétronille VANGREVELYNGHE. Nous l’avons déjà rencontrée à Zuytpeene où elle a fondé une famille avec Jean BAUDENS.
 Maurice CAILLIAU était légèrement plus jeune que Marguerite DEVULDER et Jeanne VANDIENSTE. Quand il s’est marié en 1633 à Ochtezeele avec une jeune fille de cette paroisse, Anne VANDAMME, il a quitté Noordpeene pour s’installer à Ochtezeele. Ma grand-mère Marie-Louise VANBREMEERSCH avait donc déjà des ancêtres à Noordpeene trois siècles avant que ses parents ne viennent y reprendre une ferme. Je sais simplement que le père de Maurice CAILLIAU portait les mêmes noms et prénoms que lui et que sa mère s’appelait Barbe KERFYSER. Ils sont tous deux décédés après 1623, car leur dernier enfant, François est né le 30 juillet 1623 à Noordpeene.
 Robert GALLE avait sensiblement le même âge que Maurice CAILLIAU. Il était bourgeois forain d’Ypres c’est-à-dire qu’il ne résidait pas au sein de la ville d’Ypres tout en ayant choisi d’être bourgeois de cette ville. En 1639, il a épousé une jeune fille de Lynde, Jacqueline VERHAEGHE,  avec laquelle il s’est installé à Noordpeene. Leur fille Marie GALLE a été baptisée le 4 juin 1648 par le curé Jean OBYN qui avait été nommé dans la paroisse l’année précédente. Marie a vécu à Noordpeene jusqu’à son mariage, en 1669, avec Nicolas DERAM qui était greffier et également bourgeois d’Ypres. Le couple est allé habiter à Lynde d’où était originaire Nicolas. Ce sont également des ancêtres de ma grand-mère Marie-Louise VANBREMEERSCH.
 Quelques décennies plus tard, Marie Jacqueline FIERS voit le jour à Noordpeene, vers 1675. Certains la disent née le 31 janvier 1675 mais je n’ai pas trouvé d’acte de baptême. Elle est une ancêtre de mon grand-père Paul DEHAENE.
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Deux ans plus tard, allait se dérouler la bataille du Val de Cassel encore appelée bataille de la Peene parce qu’elle s’est déroulée, au pied du Mont Cassel, à la confluence des deux rivières la Peene Becque et la Lyncke Becque. En 1677, la châtellenie de Cassel appartenait encore aux Pays-Bas du Sud qui faisaient partie du royaume d’Espagne.
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En 1668, Louis XIV, le roi de France avait déjà conquis les villes de Bergues, Furnes, Tournai et Lille ainsi que tous les villages alentours faisant partie de leurs châtellenies respectives par le traité d’Aix la Chapelle. Il lui manquait celles de Saint-Omer, Cassel et Ypres pour avoir une frontière linéaire et bien défendue vis-à-vis des Pays-Bas.
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L’invasion de la Flandre par les troupes françaises de Philippe d’ORLÉANS, frère du roi Louis XIV a commencé par Saint-Omer. Aussitôt Guillaume d’ORANGE, stathouder des Pays-Bas du Nord vient au secours des Flamands. Ses troupes stationnent sur les hauteurs du Tom, mont situé dans le village de Zuytpeene. Il décide d’envoyer douze mille de ses cavaliers dans la plaine pour décimer les troupes françaises sans se douter qu’au mois d’avril les rivières sont gonflées et qu’elles débordent. C’est ainsi que les samedi 10 et dimanche 11 avril 1677 (jour des Rameaux), les troupes hollandaises se sont embourbées au pied du mont Cassel. Il ne restait plus aux troupes françaises qu’à mettre à mort les cavaliers sur leur cheval enlisé. Ceux qui ont eu la vie sauve ont rapidement pris la fuite. Et c’est ainsi que Noordpeene et toute la châtellenie de Cassel sont devenues françaises.
 Mais que sont devenus les habitants de Noordpeene durant cet affrontement éclair ? Se sont-ils simplement réfugiés dans l’église en attendant des jours meilleurs  ou ont-ils eu le temps de trouver refuge ailleurs sachant que Saint-Omer était assiégée ?
Les actes paroissiaux ne nous donnent pas de réponse. En 1677, je ne trouve aucun baptême, mariage ou sépulture avant juin. Est-ce à dire qu’il n’y en a pas eu ? Ou les feuillets correspondants ont-ils été perdus ? C’est tout à fait possible car pour 1678, je ne trouve que deux baptêmes en avril. Ou les habitants ont-ils fui plus au nord et ne sont revenus à Noordpeene que deux mois après la bataille ?
 Marie Jacqueline FIERS aurait épousé vingt ans après cette bataille, soit en 1697, Adrien LEURS mais je n’ai pas trouvé l’acte de mariage en ligne (il y a une lacune entre 1694 et 1706). Ils ont vécu environ neuf ans à Buysscheure car leurs premiers enfants y sont nés puis ils sont revenus vivre à Noordpeene.
Marie Jacqueline FIERS est décédée à Noordpeene le 28 janvier 1747. Elle a été inhumée trois jours plus tard, elle a eu droit au premier service célébré par le curé de la paroisse, François Joseph DOUSINELLE mais son corps a été enterré au cimetière et non dans l’église. Elle était pourtant épouse de laboureur et l’édit d’interdiction d’inhumer dans l’église n’est paru qu’en 1776.
En consultant les actes de sépulture de la même année, j’ai trouvé des personnes ayant eu droit au deuxième service, voire au troisième service et même au service des pauvres. Les tarifs variaient selon ce que pouvaient payer les familles.
J’ai également trouvé un fils de laboureur qui, lui, a été enterré dans l’église, il s’agit de Xavier DUVET, décédé à dix-sept ans le 3 juin 1747. Un autre DUVET, Louis Alexandre a lui aussi été inhumé, le 6 octobre 1747, dans l’église, à gauche auprès de l’autel. Il était le fils de Joseph DUVET qui avait acheté la seigneurie de la Tour en 1736. Celui-ci deviendra le premier maire de Noordpeene en 1790.
Ainsi, on peut être seigneur sans être noble. Il suffit d’avoir de l’argent et d’acheter une seigneurie, c’est pourquoi Joseph DUVET a pu passer la Révolution sans encombre et être élu maire, à quatre-vingts-dix ans, de la toute jeune commune de Noordpeene.
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 L’église de Noordpeene reconstruite en 1897, seule la tour provient de l’ancienne église.
Suite à son décès le 27 juin 1751, Adrien LEURS a eu également droit au premier service célébré cette fois par le vicaire de la paroisse, Marc Louis STEVEN et il a rejoint son épouse au cimetière de Noordpeene.
Le curé en titre, François Joseph DOUSINELLE sera inquiété, quelques années plus tard, par sa hiérarchie pour ses prises de position un peu trop radicales. A l’occasion du Carême de l’année 1755 qui commençait le 12 février, mercredi des Cendres, le prêtre avait modifié la lettre de l’évêque qui donnait la conduite à tenir durant cette période. Le curé demanda à ses paroissiens de bannir totalement la consommation d’œufs et de viande durant le Carême. Il fut convoqué par l’évêque, à Ypres, mais une maladie sans doute bien venue l’empêcha de se déplacer. Finalement, en octobre 1755, il fut convoqué au séminaire de Saint-Omer. Cette absence ne dura pas très longtemps car dès le 12 novembre Maître DOUSINELLE célèbre un baptême dans sa paroisse. Par contre, il récidiva en 1757. Selon l’abbé DAMMAN, il protesta à nouveau contre la permission de manger de la viande durant le Carême et de plus il avait soutenu des théories erronées à propos du sacrement du mariage. Vers le 20 février 1757, deux prévôts sont venus s’emparer de lui. Cette absence dura beaucoup plus longtemps qu’en 1755 puisqu’on ne retrouve la signature du curé dans les registres que seulement le 8 décembre 1760 à l’occasion des funérailles d’un jeune garçon de onze ans.
 Avant de quitter Noordpeene, je ne peux pas passer sous silence le fameux Tisje-Tasje. Son arrière-grand-père Charles DEHAENE qui a vécu à Ochtezeele était aussi l’arrière-grand-père de Bertin DEHAENE, qui était l’arrière-grand-père de mon grand-père Paul DEHAENE. Mon ancêtre Bertin DEHAENE était donc un petit-cousin de Jean-Baptiste VANGREVELYNGHE alias Tisje-Tasje, le célèbre colporteur dont la tombe se trouve au cimetière de Noordpeene. A partir de l’âge de douze ans et durant six années, il fut domestique au couvent des Guillemites tout en recevant une solide instruction. Cela lui valut de rédiger le cahier de doléances des habitants de Noordpeene durant la Révoluion alors qu’il avait vingt-et-un ans. Il servait également d’écrivain public auprès de ceux qui ne savaient pas écrire. On le rencontrait dans toutes les fêtes où il racontait, en flamand, de savoureuses histoires.
A propos de la neuvaine d’Arnèke (voir chapitre sur Arnèke) , il disait:
- Les miracles de Saint Gohard? J’en ai connu beaucoup qui partaient droit et qui revenaient de travers!
Et pour cause, il les rencontrait dans les estaminets et cabarets de la Flandre. Tout le monde connaissait bien sa haute silhouette vêtue d’une blouse bleue, un mouchoir noué autour du cou, portant sur l’épaule, une gaule d’où pendait un assortiment de tasses à café ce qui lui valut le surnom de Tasje (tasse) venant s’ajouter au diminutif Tisje de son prénom (Jean-Baptiste).
  Sources :
 La bataille du Val de Cassel de 1677 : ses préludes et ses suites par P.J.E. de SMYTTERE
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6464322p/f11.item.r=habitants.zoom
  Annales du Comité Flamand de France tome 28 (1906-1907)
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5505391m/f599.image.r=noordpeene
 Annales du Comité Flamand de France tome 38 (1932)
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9754335c/f117.image.r=noordpeene
   Un grand merci à ma cousine Rita DEVULDER et à Jocelyne WILLENCOURT de la Maison de la Bataille à Noordpeene pour l’aide qu’elles m’ont fournie.
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