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Hladnoća, baš kao imrak, može da bude varljiva uteha iz koje ne želiš da izadeš.
Postskriptum - Sesilija Ahern
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Une Allemagne
1 Vorwort
2 Erste Kontakte
3 Erlernen
4 Gesellschaft
5 Stuttgart
6 Karlsruhe
7 Berlin
8 Transformation
9 Postskriptum
______________________________________________________________________
1 Vorwort
En fait, je veux parler de "mon" Allemagne (chacun la sienne). Ça commence par un récit familial, peuplé de prisonniers de guerre, de forces françaises stationnées en ex-zone d'occupation, de scolarités contrariées. Un récit pour le moins empreint d'une certaine défiance. C’est aussi l’apprentissage d’une langue, successivement dispensé par un ancien combattant de la division charlemagne, puis par une exégète de Mein Kampf ; cette langue, comme un corps étranger dans mon cerveau, que j’ai essayé d’expulser, plus tard de dompter. Quant à mes premières interactions avec l'Allemagne réelle, elles furent épisodiques, fondées sur divers aprioris et pas mal d'ignorances. La sortie de l’adolescence me surprend donc doté d’une acquisition mentale de l’Allemagne… éparse, ambiguë, subordonnée à l'absence de discernement de l'enfance et plus tard à l'engouement que peuvent susciter les jugements à l'emporte-pièce. Aujourd’hui ça va mieux. L'histoire de cette réconciliation, de ce recollement avec la réalité, est aussi - et plus simplement - l'histoire d'une trajectoire vers la maturité ; elle est donc chronologique. La voici.
2 Erste Kontakte
2.1 Bayern - 1972
Consécration d’une entreprise parentale, visant à développer chez moi un embryon d'appétence pour la culture allemande, je me trouve catapulté à neuf ans dans une famille bavaroise. Petit village près de Munich : l’arbre de mai sur la [seule] place du village, géraniums à tous les balcons, Lederhose de rigueur, tout ça. Ce cadre, certes idyllique, sera néanmoins le théâtre d’échanges interculturels que d’aucuns pourraient juger rugueux et que les diplomates ont coutume de qualifier de « francs et directs ». Je veux parler de cette joute oratoire intervenue entre mon correspondant allemand et moi ; joute que je restitue ci-dessous [la joute, pas le correspondant] et dont je me porte garant de la navrante historicité.
Moi : « on vous a mis la branlée en 14-18 et en 39-45 » (belle ouverture !). Lui : « sans les américains vous étiez cuits » (ouille ! va falloir qu’je change de braquet). Moi : « nous, on a la bombe atomique et pas vous » (à bon entendeur). Lui : « la bombe atomique, c'est nous qui l'avons inventée » (il a pas tout à fait tort le con)… Je vous épargne la suite [Adenauer dans sa tombe en était déjà à son troisième salto arrière].
2.2 Köln - 1976
Considérant que mon œcuménisme franco-allemand méritait quelques ajustements, mes parents récidivent en me propulsant cette fois dans une famille colonaise. Quatre années ont passé. Il n’est plus question d’évangéliser l’Allemagne - en donnant libre cours à un prosélytisme conquérant -, mais plutôt de jeter les premières bases d’un dialogue ; projet que je réalise de façon détournée en apprenant sur le tard le langage du corps. Mon niveau d'allemand m'interdisant en effet tout échange concordant dans la langue de Goethe, je développe à partir de ce handicap un sixième sens, me permettant d’induire la teneur des propos de mon interlocuteur à partir de sa posture et de la tonalité de sa voix. A ce stade, une mise en garde est nécessaire : ce que l’on peut rapprocher d’un décodage [postural et tonal] impose un état de perception et de concentration proches de la stase extralucide. A contrario, la plus minime défaillance peut s’avérer rédhibitoire ; la moindre de ces défaillances étant, par exemple, de louper la nuance séparant « François, veux-tu m’aider à sortir les poubelles » de « François, veux-tu reprendre des Knödel ? » et de rétorquer immuablement à ces deux questions, et ce, avec un aplomb de la meilleure facture : « non merci ».
3 Erlernen
Je suis souvent déçu par ma mémoire. J’aimerais disposer de ce prisme cérébral, permettant de hiérarchiser mes souvenirs de façon consciente, leur attribuer une durabilité (ou une péremption) ainsi qu’une accessibilité, différenciées selon des critères bien à moi (utilité, plaisir, etc.). Il n’en est rien. Il semble même qu’un facétieux génie soit à la manœuvre ; génie qui avec obstination, mobilise ces souvenirs non-sollicités, aussi fugaces qu’intermittents, presque aléatoires. Les souvenirs attachés à mon apprentissage de la langue allemande, ne font pas exception à cette malédiction.
Ça commence au collège par « Gerd und Traudel Ziegler ». Deux héros d’une dizaine d’années, tout droit sortis du manuel scolaire l’ « Allemand facile » (une sorte d’oxymore, mais en plus puissant). A l’instar de ces monstrueux pantins vides et désexualisés qui ont infesté notre enfance (Oui-Oui en représentant l’indéboulonnable archétype), seule une relecture historico-psychanalytique nous permettrait aujourd’hui de redonner un semblant de relief à Gerd et Traudel. Essayons d’en ébaucher la trame. Les années 60 triomphantes en Allemagne de l’Ouest. Dans le désordre : maison individuelle, la voiture, le chien, le chat, papa fume la pipe en lisant le journal après sa journée de travail, maman porte un tablier (job description : fait la bouffe et le ménage). Et c’est cette absence de toute représentation d’une authentique tendresse ou d’un quelconque sentiment, qui paradoxalement nous permet, en creux, d’induire les déviances sous-jacentes dont la famille Ziegler est la proie. Il devient ainsi tout aussi raisonnable de spéculer sur le penchant des parents pour le sadomasochisme que d’envisager l’adhésion probable de Gerd et Traudel, dix ans plus tard, à une organisation terroriste d’extrême gauche (les dates collent).
La classe de terminale permet, elle, de passer à un autre registre littéraire. Bertolt Brecht : « Die unwürdige Greisin ». Grand écart avec la famille Ziegler… quand bien même « Die unwürdige Greisin » pourrait préfigurer le devenir de la famille Ziegler (attention, cette fois-ci les dates ne collent plus du tout). L'histoire raconte deux phases de la vie d'une femme désormais âgée (Madame Ziegler ?). A la mort de son mari, sa vie change brusquement. Elle profite de ses dernières années en fréquentant les cinémas et les auberges, se fait de nouvelles relations. Une vie émancipée, en marge des conventions (Gerd et Traudel – partageant ainsi le destin des membres de la fraction armée rouge -, sont quant à eux maintenus à l’isolement dans le quartier de haute sécurité de Stammheim).
Bilan. Soyons clair, en 1981 la gauche vient de gagner les élections, Téléphone et Higelin occupent le devant de la scène place de la République, on fait la fête (en prévision de la suite), puis c’est l’été… la langue allemande n’est plus qu’une naine blanche dans le rétroviseur de la Lincoln Continental que je conduis sans permis, alors que je pourfends les immensités du Sud Dakota.
4 Gesellschaft
2014, contexte professionnel. Mon boss est allemand, mon équipe est allemande. Aller-retours hebdomadaires Paris-Nuremberg ou Paris-Francfort. Les réunions démarrent à l'heure et suivent un ordre du jour précis. Pour un Français, il s'agit d'une aliénation intolérable de son libre arbitre, une violation de son droit de penser en marge (souvent à la marge). Moi, ça m'a reposé. J'ai fait la connaissance de gens étonnants, attachants. On s'est perdu de vue. C'est con. C'est tout. J'ai tenté de me réconcilier avec la langue allemande. Cours hebdomadaires (comme les aller-retours). Ambiance régressive : je fais les exercices à l'arrache, la veille, à minuit, à coup de ponctions massives dans « Google Trad ». La moindre injonction normative exprimée en langue allemande (consigne pédagogique, fais ci, fais ça…) persiste à réveiller mes peurs les plus ancestrales, mes instincts les plus archaïques.
5 Stuttgart
Je préconise la visite de Stuttgart par temps couvert, conditions climatiques seules susceptibles d’en révéler l’onirisme sous-jacent (ceux qui demeureraient hermétiques au dit « onirisme sous-jacent », attendront l’éclaircie). C’est sous ces favorables auspices qu’il m'a été donné de me perdre dans Stuttgart. Et c’est au détour de la Nesenbachstraße qu’apparait la tour Tagblatt, tel le monolithe intemporel de mon odyssée intra-urbaine, intermittence fictionnelle surgissant au sein d’un tissu urbain parfois prévisible. L’innocence et la subjectivité du premier regard se nourrit de la méconnaissance ; méconnaissance de l’histoire, celle qui sous-tend l’objet de mon émerveillement profane. Levons néanmoins le voile, car il y a du merveilleux dans l’histoire de la tour Tagblatt. Construite en 1928, cette tour est le premier gratte-ciel en béton armé d'Allemagne, mais aussi le premier gratte-ciel en béton apparent au monde. La tour Tagblatt s’annonce donc comme un des repères totémiques de Stuttgart ; Stuttgart, le berceau européen de la proto-verticalité.
L'architecte, Ernst Otto Oßwald, qualifia cette construction "de purement utilitaire - un immeuble dont l'exploitation des pièces est économique, salubre et confortable". Rendu à ce point de mon odyssée allemande, j'étais sur le point, à titre posthume, de donner libre court à mon anti-germanisme latent : "Tout à fait emblématique de la chiantitude teutonne, froid, sans âme, glaçant". La nuit est passée ; salutaire, régénératrice.
Au réveil, j’ai soudain réalisé que je venais sans doute de découvrir une des définitions les plus opérante et fertile de l'art. A titre conservatoire et afin d’éviter le terrain on ne peut plus marécageux du discours sur l’essence de l’art et ses frontières, j’affirme qu’il existe une multiplicité de définitions de l’art (encore plus que d’œuvres consciemment produites). Ce qui revient finalement à zéro définition (c’est chiant, mais c’est comme ça). Les termes « utilitaire, économique, salubre et confortable » ne sont donc apriori pas plus illégitimes que « beau, inspirant, etc. ». En outre, le fait que ces qualificatifs soient boursouflés de connotations prétendument antinomiques avec la notion d’art, n'est évidemment pas sans me procurer une certaine jouissance. Et ce n’est pas sans une certaine perversité, que je m’imagine déclamer devant un aéropage socio-culturel bien-pensant (idéalement paléo-socialiste tendance démocratie participative, abonné à Télérama, auditeur de France Culture) : « l’art doit être utilitaire, économique, salubre et confortable ». Là, tu deviens vraiment singulier, certes tu perds des amis, mais on commence à parler de toi [comme d’un apôtre d’une certaine forme de fascisme artistique]. Afin de dépassionner le débat (et accessoirement retrouver ses amis… voire s’en faire d’autres), examinons ces termes pour ce qu’ils sont, exhumons leur sens premier.
Utilitaire. Qui a pour fin l'utilité. Utile : dont l'usage est ou peut être avantageux pour quelqu'un. Où l’on voit émerger l’idée d’une transaction ; transaction entre l’artiste et « quelqu’un » (son utilisateur final qui, espérons-le, en tirera avantage !). Et, divine surprise : « quelqu’un » est un autre. « Utilitaire » [appliqué à l’art] contient donc ces formidables notions : d’une part, l'altérité entre l'artiste et son utilisateur final, et surtout, l'impérieuse nécessité d’une telle altérité (seule alternative : la création autophagique, je me nourris de mon travail, j'en suis le seul consommateur).
Économique. Qui autorise une démarche économe, bannit le superflu, l'excédent ; transposé au domaine de l’art : tout ce qui ne sert pas le projet signifiant de l'œuvre, la parasite. Et ce qui contrevient à cette notion d’économie est source de gêne. Combien de fois, en tant que spectateur confronté à l’ostentation stylistique, ne nous sommes-nous pas interrogés sur la finalité de telle invasion d’effets spéciaux, surabondance de la forme ou démesure de la représentation ? Cet excédent d’artefacts réputés servir le sens de l’œuvre, ne se réduit-il pas à la seule projection d’une virtuosité stérile ? Si nous admettons que les réponses à ces deux questions sont : « souvent » et « oui », alors nous pouvons théoriser – sans affectation excessive - que le sens de l’œuvre se révèle par son économie.
Salubre. Cette notion me semblait, de prime abord, peu miscible à un quelconque discours sur la raison d'être de l'art... ce, jusqu'à ma récente visite d'une galerie d'art spécialisée dans l'« Art brut ». Accueil empressé d'une stagiaire un peu "brute" de décoffrage. Ne perdant jamais de vue mes propres intérêts (opportunité éventuelle d’exposer dans ladite galerie), je tâte le terrain avec une ingénuité calculée, doublée d’une extase semi-feinte devant les œuvres exposées (mes entreprises auto-promotionnelles peuvent revêtir des formes passablement sournoises). Pour faire court, l'éligibilité à l'art dit "brut" impose chez l'artiste une pathologie : tout désordre mental, suffisamment aigu et dûment attesté par le corps médical, constituant alors un atout précieux pour investir le champ marketing de l'art brut (si tu t'es juste déchiré les ligaments croisés, oublie). Le candidat idéal c'est l'individu sous tutelle (réputé déficient en matière de discernement), ignorant l'intérêt artistique de sa production et qui de fait se retrouve exposé en marge de tout consentement éclairé. Il existe ainsi une certaine f[r]ange d’acteurs du monde artistique qui, insoucieux de la santé de l’artiste, prospère sur ses pathologies. Coupons court à toute polémique : la santé mentale d’un artiste ne m’intéresse pas et ne saurait en aucun cas constituer un facteur discriminant. En revanche, ériger une prétendue marginalité mentale comme marque de fabrique, relève à mon sens d’une forme aboutie de la pornographie. Il est donc légitime de militer pour que le milieu de l’art, j’entends par là l’incubateur de sa notoriété, constitue pour l’artiste un milieu salubre.
N.B. : Les promoteurs de l’« art brut » en quête de rédemption, pourrons utilement s’inspirer du Docteur Gachet, de l’accueil affectueux et diligent qu’il apporta à Vincent Van Gogh, à son art et à ses démons.
Confortable. Confortable veut dire que j’arrive à m’installer dans l’œuvre avec bien-être, c’est-à-dire sans aliéner mes sens ; condition nécessaire pour capter les résonances que l’œuvre entretient avec mon propre univers mental et construire sur cette base une version duale de l’œuvre, qui se parera de la somme de mes signifiés. Même si une première phase d’acquisition « inconfortable » peut s’avérer nécessaire, le confort doit en constituer le terme.
Nous quittons la tour Tagblatt, Ernst Otto Oßwald et sa conception fondatrice de l’art. Ma perception sensible de Stuttgart et de sa proto-verticalité ne saurait cependant être complètement restituée sans évoquer d’autres repères tout aussi totémiques :
1) Tout d’abord, la Bahnhofsturm : autre monolithe de Stuttgart dont l’austère radicalité pourrait faire passer la tour Tagblatt pour un tardif avatar du quattrocento, la Bahnhofsturm fut pourtant édifiée la même année que la tour Tagblatt (par les architectes Paul Bonatz et Friedrich Eugen Scholer). L’étoile qui la surmonte pourrait nous suggérer la terre, la mer et l’air - qui inspirèrent Gottlieb Daimler lorsqu’il créa l’emblème Mercedes-Benz -, n’eût été le conditionnement pavlovien dont nous sommes le triste jouet à la seule vision de ce logo.
2) Plus récente (1950) – et sans doute plus consensuelle - la Rathausturm, issue de la reconstruction de l’hôtel de ville par les architectes Hans Paul Schmohl et Paul Stohrer, constitue pour sa part l’hommage le plus lumineux à la géométrie euclidienne qu’il soit donné de voir à Stuttgart.
3) Enfin, le conservatoire de musique, ovni post-moderne (2002) juché sur les hauteurs de Stuttgart que l’on doit aux architectes britanniques James Stirling et Michael Wilford, est lui le creuset mondial du chant contemporain. Ma fille aînée (chanteuse lyrique) y a achevé son cycle de formation de 2019 à 2023 (d’où mes quelques aller-retours Paris-Stuttgart sur la période). Le sous-sol du conservatoire recèle - sous température régulée - cette chose nimbée d’une aura mystérieuse qui n’est autre que le synthétiseur de Karlheinz Stockhausen [pionnier de la musique électronique] ; pieusement conservé, les personnes sachant encore le faire fonctionner se raréfient de jour en jour.
6 Karlsruhe
Je connais bien Karlsruhe. Enfin, pas tout Karlsruhe. Seulement une partie de Karlsruhe ; pour être précis : le ZKM (centre d'art et des médias de Karlsruhe), ou plutôt : l'auditorium du ZKM. Et encore, une seule partie de de l'auditorium, je veux parler des éclairages qui surplombent la scène et des structures qui les portent. Encore ne les ai-je vu que par photo interposée (prise par la sus-évoquée chanteuse lyrique). Et c’est à partir de cet infime fragment, morceau tronqué d’ADN, que je recréais Karlsruhe, sa plénitude, son cosmos.
Je pourrais vous entretenir de Karlsruhe des heures durant (je me suis arrêté au moins six fois en gare de Karlsruhe, cinq minutes d’arrêt sur la ligne Paris - Stuttgart).
Je m'abstiens (la pudeur, sans doute).
Peut-être certaines villes sont-elles destinées à demeurer en d'incertaines limbes.
7 Berlin
7.1 Präludium
Berlin, cette bulle phantasmatique que je porte en moi depuis que Georges Smiley et David Bowie nourrissent mon imaginaire berlinois ; une bulle qui enfle un peu plus chaque jour, tout d’abord à l’allure de Trabants dystopiques, puis au rythme des murs qui se disloquent.
Car Berlin épicentre de la tectonique européenne ; ses replis temporels, son rayonnement fossile.
Car Berlin l'enfant du divorce, où la moindre pierre porte la trace de ses convulsions.
Car Berlin la ville où tout est possible, la supernova, irrésistible, initiatique.
Se pourrait-il que s’insinue en moi - parisien imbue de l'héritage des lumières -, cette impression diffuse de vivre dans un cul-de-sac géopolitique ? Possible.
Bref, en 2022 Berlin cesse d’être une option.
7.2 Strausberger Platz
Toi, voyageur fou qui vient de l’infini - de ces lointaines contrées de l’occident, laisse toi prendre dans l’aspiration de Unter den Linden, cède au champ magnétique de la Brandenburger Tor, laisse le t’accélérer tel cette particule sans masse au-dessus de la Spree, te propulser vers Karl-Liebknecht-Straße, puis l’envol, Prenzlauer Berg - exclave stellaire…
Stop !
Arrête-toi.
Où ? au 29 Karl-Liebknecht-Straße. Le "Pressecafé". Qui ne vaut que par la frise qui enserre sa façade ; manifeste émouvant à la gloire de l’unité de la presse que l’on doit à Willi Neubert, immense artiste, membre en son temps du Kulturbund et de la Volkskammer, laquais inspiré du régime est-allemand (la substitution sémantique de « muselage » par « unité », constituant une des plus belles prouesses dialectiques de ce même régime). Maintenant détache ton regard, car le meilleur est encore à venir. Oblique vers la droite et prends la Karl-Marx-Allee. « Prendre » peut s’avérer quelque peu prétentieux, attendu que ladite « Allee » - en dépit de son appellation bucolique - fait tout de même 89 mètres de large. Emprunter une telle béance peut faire sens pour un char soviétique ; en revanche, pour un bipède doué de raison, l’entreprise relève du seul exercice de pensée. C’est donc en crabe que tu t’engages dans la Karl-Marx-Allee ; en une sorte de tentative désespérée d’évitement, tu te décales vers ses abords vernaculaires, en quête d’une ultime trace de vie (même un chien exaucerait tes vœux d’humanité). A l’issue de quelques louvoiements au travers de ce que l’Allemagne de l’Est a produit de plus sinistre en matière d’architecture d’après-guerre, tu débouches sur la Strausberger Platz, un peu comme par une porte dérobée. Située au croisement de la Karl-Marx-Allee et de la Lichtenberger Straße, la Strausberger Platz est ceinte d’une couronne d’immeubles originellement destinés à la nomenklatura triomphante du régime est-allemand. S’en dégage une sensualité presque froufroutante que le néoclassicisme socialiste sait si bien suggérer. Il te revient soudain ce vieux berlinois (rencontré ce même jour où nous croisions un renard sur Karl-Liebknecht-Straße), qui au détour d’une Berliner Pilsner prétendait que, en des temps lointains, le soleil un jour, par erreur, se posa sur la Strausberger Platz ; rappelle-toi, tes songes s’en étaient alors accommodés.
Tour de la place.
Tandis que chaque pas t’imprègne un peu plus de cette douce atmosphère stalinienne qu’exsude cet anachronisme minéral, une inscription - portée au frontispice du bâtiment situé à l’entrée sud de la Karl-Marx-Allee - interrompt subitement le cours de ta déambulation. Il ne s’agit pas d’un tag vengeur mais bien d’une exhortation ; projetée en larges majuscules héraldiques et saillantes, il semble peu probable qu’une telle inscription soit l’œuvre clandestine d’un ouvrier factieux.
Et ça donne ça :
« Solch ein Gewimmel möcht ich sehn auf freiem Grund mit freiem Volke stehn »
« Qu’il me fût donné de voir une telle foule constituée d’êtres libres sur un territoire libre »
7.3 Möglichkeiten
Seule certitude, cette inscription a inévitablement reçu l’aval de la seule et unique instance décisionnaire de la RDA, à savoir : le politburo du SED (Sozialistische Einheitspartei Deutschlands) - les autres corps constitués n’agissant qu’en tant que serviles caisses d’enregistrement des décisions dudit politburo. Du coup, l’évocation « d’êtres libres sur un territoire libre », gravé en exergue sur un des bâtiments les plus emblématiques de la RDA semble pour le moins insolite. Il est vrai que la RDA auto-labellisée « démocratique » n’était plus à un oxymore près ; mais quand même : agiter un tel chiffon rouge, un mois à peine après les insurrections de juin 1953, dont la Strausberger Platz fut l'un des points de départ… un peu casse-gueule, non ? Je me lance dans les spéculations les plus ésotériques. Provocation délibérée du politburo ? Peu probable, sauf à imaginer que ledit politburo fut collectivement animé de tendances suicidaire. Velléité de repentance ? Présupposerait l’existence - au sein du politburo - d’une mauvaise conscience refoulée, dont ce manifeste serait la catharsis : on est en pleine science-fiction ! Je n’explorerai pas la mortification ou le masochisme - pendants psychanalytiques de la repentance - qui relèvent plus de névroses individuelles, dont la manifestation simultanée, au sein d’un même groupe, impliquerait un phénomène d’hystérie collective… dont les archives de la Stasi n’ont gardé aucune trace.
Alors : canular ? déception ? récupération ? vision ? aveuglement ? malentendu ?...
Ne sait pas. Éclipse totale de l’entendement. Une énigme.
Notre connaissance étant nécessairement limitée par les systèmes formels utilisés pour la représenter [l’archéologie, l’ethnologie, la recherche historique], peut-être fallait-il admettre que nous nous mesurions à un problème indécidable ; un questionnement que seul l’intuition et la créativité seraient susceptibles de dénouer un jour, peut-être demain, dans un an ou dans un siècle.
Je décidais de remettre à plus tard.
On est donc parti sans se retourner. Sans certitudes.
7.4 Karl-Marx-Allee (revisited)
Les lieux n’ont d’immuable que leur géodésie ; ils n’existent que par ce que nous projetons en eux. Il nous fut ainsi donné quelques années plus tard de ré-arpenter la Karl-Marx-Allee (il est vrai, cette fois-ci au mois de mai !). Mon premier effroi avait cédé la place à cette euphorie que peut procurer un décor de théâtre dont la scène se prolongerait à l’infini. Euphorie dont le point d’orgue fut d’accéder au PlaceOne Panoramabar, sis en haut de l’immeuble Haus Berlin(*).
Nous investîmes des lieux qui jadis nous refusaient, prîmes l’ascendant sur la Frankfurter Tor qui – iridescente - se découpait sur fond d’orage, bûmes autant de verres qu’il en fallu pour enfin deviner la magique Teufelsberg(**)…proie lointaine et mystérieuse du contre-jour.
(*) Le Haus Berlin est l’un des quatre immeubles de quatorze étages qui ceignent la Strausberger Platz.
(**) Teufelsberg est cette colline artificielle constituée à partir des décombres de Berlin ; située en secteur américain, elle fut surmontée durant la guerre froide d’une station d’écoute aujourd’hui désaffectée.
7.5 Industriegewerkschaft Metall (IGM)
Le siège berlinois d'IGM a été conçu par Eric Mendelsohn en 1929. L'immeuble lui-même, de par son esthétique austère, d’emblée ne provoque pas ce dérèglement des sens, habituellement annonciateur de l'extase… mais constitue plutôt l'enveloppe ingrate d'un miracle architectural dissimulé en son sein : un escalier. Ou plutôt un escalier abritant, en son hélicoïdale enveloppe, une succession de luminaires sphériques, distribués le long d’un unique mât, ancré au ciel infini de l’escalier. Beaucoup plus qu’un simple geste architectural dérivé de Metropolis [nous proposant la matrice expressionniste d’une quelconque déesse de la lumière], il s’agit d’un rêve.
Rêve de laiton et de verre, discrète et surnaturelle incandescence, qui pourrait suggérer que nous sommes arrivés.
Arrivés au centre.
Le centre de l'atopos.
8 Transformation
Ce récit raconte une acquisition. Une certaine immédiateté la pétrifie dans ma mémoire. Puis vient le temps de l'oubli. Invocation de plus en plus laborieuse d'images et d'impressions, qui se dissolvent au gré du fading de notre persistance rétinienne et de l'intermittence croissante de souvenirs sans avenir ; eux-mêmes irrésistiblement broyés dans le boulot, les emmerdes, le temps perdu... Et pourtant, un processus concurrent est à l'œuvre : retraitement souterrain de nos acquisitions, livrées à l'arbitraire du pouvoir transformateur de notre inconscient. Car, enfin, viendra ce moment miraculeux où ces transformations se mettront à rayonner dans le spectre visible. Projetées dans le plan, cela donne trois tableaux.
Un titre ? c'est souvent compliqué, pas toujours essentiel.
Cette fois, j'ai décidé de faire simple, un peu comme une trilogie, un triptyque : Stuttgart, Karlsruhe, Berlin.
9 Postskriptum
La stupeur passée, je décidais de me réatteler à la tâche, de surmonter cet éclipse de l’entendement : comprendre ce qui avait pu motiver le régime est-allemand à brandir ce collapsus idéologique, en cette seule inscription condensé « Qu’il me fût donné de voir une telle foule constituée d’êtres libres sur un territoire libre ».
Alors : canular ? déception ? récupération ? vision ? aveuglement ? malentendu ?...
Évidemment un peu de tout ça si l’on en croit les collisions historiques qui sont à l’origine de cette exergue. Et c’est au travers du prisme de ces interrogations – une par une explorée - que je décidais de poursuivre ma quête de sens ; exploration causale dont cette inscription constitue, tout en même temps, le point de départ et la sublimation.
Alors…
Canular ? En dépit de l’imaginaire sinistre que véhicule l’histoire de la RDA, on ne peut totalement écarter la possibilité qu’une franche atmosphère de déconne ait régné, au début des années cinquante, dans les sphères les plus influentes du régime est-allemand. Donnons corps, un instant, à cette hypothèse. La scène se déroule dans l’immeuble Kaufhaus Jonaß qui tel une proue, surplombe le croisement de la Torstraße et de la Prenzlauer Allee. A l’origine un grand magasin, inauguré en 1929 par ses propriétaires juifs, l’immeuble devient successivement le siège du NSDAP, des jeunesses hitlériennes et à partir de 1945… du politburo. Vendredi 17 juillet 1953, une séance un peu arrosée du politburo présidée par Walter Ulbricht, premier secrétaire du comité central. Les vacances approchent, certains ont la tête ailleurs, pensent déjà à leur luxueux pavillon de chasse dans la région des lacs de Poméranie occidentale. A l’ordre du jour : comment réchauffer l’ambiance, redonner au peuple la foi dans le socialisme après les insurrections de juin (120 morts, 30 000 arrestations) ? On cherche un slogan pour redynamiser la propagande du SED, réinsuffler la foi des masses laborieuses dans le socialisme. Quand on manque d’inspiration, rien de mieux que le marketing disruptif. Brainstorming, carte mentale, etc. … et c’est finalement Gerhart Eisler – ministre de l’information – qui trouve le pitch : « des êtres libres sur un territoire libre ». Gros succès au sein du politburo, les gars sont pliés de rire, Wilhelm Zaisser (ministre de la Stasi) manque s’étouffer avec la Currywurst qu’il était en train de mâcher lascivement. Et Gerhart, encouragé par la liesse générale de pontifier : « L’accroche réside dans la répétition rapprochée d'un adjectif abscons, ignoré du grand public, que tout un chacun peut investir de ses propres fantasmes. Court, simple, viral. ». Wilhelm, plutôt hermétique aux élucubrations de Gerhart, se croit malin en s’esclaffant « De toute façon, plus le mensonge est gros, mieux il passe ». Silence autour de la table. Le bide, la mauvaise pioche. Et pour cause, il s’agit mot pour mot d’un aphorisme attribué à Joseph Goebbels, au lendemain de l'incendie du Reichstag. Walter, en fin stratège, donne pourtant son quitus à la proposition de Gerhart, et ce, dans le seul but de conforter Wilhelm dans son sentiment d’impunité. Ledit Wilhelm sera destitué un mois plus tard, en tant qu’« ennemi du peuple allemand et du parti de la classe ouvrière » et accessoirement… pour apologie du nazisme.
Déception ? Certainement, les régimes totalitaires n’ayant jamais le peuple qu’ils méritent. Comme le suggérait Bertolt Brecht à la suite des insurrections de juin 1953 : « Ne serait-il pas plus simple […] de dissoudre le peuple et d'en élire un autre ? ».
Récupération ? Kolossal récupération, car cette phrase est tirée du Faust de Goethe (les dernières paroles de Faust avant de mourir) et… Goethe est le super-chouchou du régime est-allemand, LA figure totémique qui monopolise l’essentiel des produits dérivés institutionnels de la RDA (timbres, monnaie…). Pour être honnête, tout le monde lui est déjà passé dessus : Goethe fut ainsi élevé dès le XIXème siècle au rang de poète national par l’empire allemand comme annonciateur d'un « être allemand » puis, en tant que tel, bruyamment assimilé au nationalisme allemand par le régime nazi. Y’avait donc pas trop de raisons de se gêner. Encore mieux : bien que né à Francfort (RFA), Goethe a poursuivi ses études à Leipzig (RDA) et s’est affirmé comme un homme d’état de premier plan à Weimar (encore RDA, double bingo !). Ainsi, Goethe est non seulement est-allemand, mais c’est aussi un visionnaire qui dès l’âge de 16 ans, décide de passer à l’est, et ce, près de deux siècles avant l’avènement du socialisme ! Pour le régime est-allemand, c’est le casse du siècle (« 🎶 il est des nôtres 🎶 »). Quant à l'humanisme de Goethe, on va se démerder... encore mieux : on en fera notre caution morale. Comme le résume Jochen Golz : « Le message de la RDA était simple : l'humanisme propagé par Goethe, le socialisme va le réaliser ». Récupération ? Oui, massive.
Vision ? Cette phrase est incontestablement celle d’un visionnaire (en l’occurrence Goethe par Faust interposé). En revanche, sa réappropriation par le régime est-allemand commande une déclinaison plus prosaïque de la notion de « vision », et cela au moyen des deux excroissances sémantiques de la notion de vision que sont celles de « prophétie » et « promesse ». L’examen des motivations qui ont pu animer chacun des membres du politburo à titre individuel, permet utilement de distinguer ces deux notions. D’un côté [prophétie], on ne peut exclure que certains membres du politburo aient véritablement cru en l’avenir du socialisme, considérant que le passage par la case totalitarisme était un mal nécessaire à son avènement ; des prophètes en quelque sorte – producteurs de « prophéties ». Et puis bien sûr de l’autre côté [promesse], il y a cette phalange majoritaire, cynique et corrompue - que produit mécaniquement tout régime totalitaire -, pour lesquels la notion de « vision » ne se conçoit que sous sa forme la plus atrophiée, celle de « promesse » (bien évidement comprise dans son acception la plus crapuleuse).
Aveuglement ? Il s’agit des paroles d'un damné qui, après avoir vendu son âme au diable, aspire à la rédemption dans la foi… Du coup, on peut légitimement s’interroger sur l’opportunité pour un régime totalitaire – qui associe la religion à un instrument subversif - de s’identifier à un tel personnage. Ce qui nous conduit effectivement à envisager l’hypothèse de l’aveuglement ; un aveuglement probablement imputable à une lecture (?) par trop hagiographique de Faust (cf. « super-chouchou » ci-dessus).
Malentendu ? Goethe a une conception élitiste de la liberté. Selon lui, la liberté constitue certes une légitime aspiration, en revanche ce n’est en aucun cas un droit ou un acquis ; c’est une conquête. Non pas la conquête d’un peuple opprimé sur un pouvoir coercitif mais une conquête individuelle, une élévation personnelle. Goethe est un apologue de la libre entreprise (qu’elle soit intellectuelle, économique, etc.). Pour un pouvoir crypto-parano-centrique, comme le fut celui de la RDA, l’émancipation individuelle constitue une menace bien plus insidieuse qu’un soulèvement populaire ; soulèvement qu’une Stasi en forme voit venir de loin et qu’un grand frère soviétique correctement équipé réprime sans difficulté. En l’espèce, « malentendu » relève au mieux d’un euphémisme et plus probablement d’un alibi complaisant, visant à s’absoudre d’une lecture cette fois négligente de l’œuvre de Goethe.
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Anonyme und anomale Segnungen. Fiducia supplicans und ein Postskriptum
katholisches.info: Vor einem Jahr veröffentlichte der habilitierte Dogmatiker und ehemalige Franziskaner der Immakulata, Pater Serafino Maria Lanzetta eine niederschmetternde Kritik an der Erklärung Fiducia supplicans des Glaubensdikasterium, mit der eine Segnung von Homo-Paaren und anderen irregulären Paaren eingeführt wurde, obwohl dies im offenen Widerspruch zur Lehre der Kirche und dem Willen Gottes steht. Seither ist ein ... http://dlvr.it/THLjgq
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Ülejäänud 26.01 Barbari mötörocki kontserditest-
Boners - Tahaks öelda Eesti trash, aga ma ei saa, sest tehniliselt kõla on ju viimistletud. Esimeste lugude järgi ei oska kosta, kas seal on ka rohkemat, kui trashi algt��ed ja helimehe hea töö, aga eks aeg näitab.
Senikaua kuni oma arvamust koostan channelin BSH energiat ning arvustanud kõike mis annet ei vaja.
Tundub, et ühist teemat bändiliikmete välimusel pole, mis arvestades, et tegemist on Eesti trashiga vast pole ka paha. Natukene tahaksin naerda rütmikidra soengu üle, aga selles võib osa olla lihtsalt mu kadedusel, sest olles valge naine ida-euroopast kes on terve elu Harjumaal elanud, ei kannaks ma kauboi mütsi lihtsalt välja. Üldiselt on bändi aestethic nagu nende muusika - juurtega sügavalt dad-rockis kinni, võin lausa kihla vedada, et filmi Grown Ups kostümeerija on nende vendade pealt šnitti võtnud.
Erilist äramärkimist vajab ka frontmani Sinatralik mikker, mis austatud autoril tekitas kohe tunde, et olen siiski kõrgklassi keikal.
Ps. Sa tead et läheb actioniks, kui frontman pintsaku eemaldab.
Nüüd tagantjärgi oskan kirjutada, et Bonersi vanad teevad head muusikat ja bändi kõla üle mul vingumist ei ole. Kõik instrumentalistid teadsid mis nad teevad ja tegid seda hästi, laulja channelis oma sisemist Hetfieldi ning lavalt käis läbi ka lause "Käbil on kannel raisk", ehk minu arust oli õnnestunud kontsert.



Edasi läheb juba raskemaks, nimelt oli õhtu järgmise bändi ajaks kestnud juba nii mõnegi hea tunni, ehk austatud autor hakkas väsima, nõnda ei saa ma kahjuks edasistes kirjatükkides teile lubada erilist filigraansust.
No more fridays -
Lust on kuulata ja möga nänni kus lõik on muusikud. (Postskriptum 2p hiljem - eh?????)
Aegumatud rock n roll rütmid, love it!



Faraday - lege



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“Every shortcut taken during the most simple equations raises probability of spell failure.”
- Ducker’s Law of Magical Formulas
Postskriptums:
“Experiment Fireball - Creation of fire already directed to the target caused the fireball to explode in hand. Most probable cause is the collision of moving flames, instead of connection.”
“Experiment Illusion - Creation of illusion while shortcutting formula of light affection caused explosion of glass from the illusion. Further experimentation needed to explain the nature of glass materialisation.”
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Постскриптум | Postskriptum
Melancholie
Melancholie (Cassette Sound)
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AdA: Kapitel 52: Das Ende der Zweifel
Es war beinahe eine Woche her, dass Tina Newt gesehen hatte, und sie müsste lügen, wenn sie behaupten sollte, dass sie sich keine Sorgen machte. Sie hatte einige anstrengende arbeitsreiche Tage hinter sich und Newt ebenso – jedenfalls, wenn man seinen Briefen Glauben schenkte. Ihren Vorschlag, sich nach ihrer Schicht für einen Happen zu essen oder einen Spaziergang zu treffen, hatte er abgelehnt und nur im Postskriptum angefügt, dass sie natürlich jederzeit bei ihm willkommen war, was ein wenig halbherzig auf sie wirkte. Der Vorfall mit Theseus hatte sie kurz abgelenkt, aber sie hatte trotzdem vor, Newt beim Wort zu nehmen. Jedenfalls sagte sie sich das, als sie mit klopfendem Herzen seine Straße hinunterging.
Weiterlesen hier: Kapitel 52: Das Ende der Zweifel
#Aus der Asche#Kapitel 52#Phantastische Tierwesen#fanfics#german fanfic#fantastic beasts#tina goldstein#newt scamander#newtina#bunty
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Komplexe posttraumatische Gartenparty
Partystimmung. Die Klausurphase ist überstanden, alle sind erleichtert. Mich ausgenommen, denn ich nehme ja keine positiven Gefühle wahr. „Kommst du heute Abend mit zur Gartenparty?“ - „Ja, klar, sehr gerne!“ (Innerer Dialog: ‚Kannst du wieder ein bisschen Sozialtraining betreiben. Wird bestimmt ganz nett, vertraute Runde, da solltest du dich halbwegs wohl fühlen. Und vielleicht hast du die Chance, M. etwas näher zu kommen.‘).
Beim Eintreffen auf der Party - ich gehöre zu den ersten Gästen - der gewohnte Schock: ich kenne zunächst nur 2 von 6 Anwesenden. (‚Na toll! Wie naiv du immer bist, zu glauben, es wird eine vertraute Runde. Locker bleiben, bisschen Smalltalk. Und vielleicht kommt M. ja auch bald.). Es stellt sich eine leichte Übelkeit ein.
Anfangs bin ich halbwegs zufrieden mit mir. Ich komme ins Gespräch mit ein paar angenehmen Leuten und den zwei Machotypen gehe ich aus dem Weg. Dennoch sorgt ihre Anwesenheit bereits dafür, dass ich mich 15cm kleiner fühle. (‚Sieh dir diese eloquenten Männer an, so könntest du niemals sein!‘). Der Garten gefällt mir, das Wetter ist traumhaft. Mehr Leute treffen ein, der Grill wird angeschmissen, die Übelkeit schwindet, weil ich abgelenkt bin. Ich ergatter mir den Platz des Grillkohlenaufsehers. Denn so kann man unauffällig und nichtstuend am Grill rumstehen und muss sich nicht aktiv unter die Leute mischen. Etwas in mir wünscht sich nämlich, dass die Leute zu mir kommen und nicht anders herum. Es stehen tatsächlich auch ein paar Leute bei mir am Grill und wir quatschen ganz nett.
Ziemlich spät trifft M. mit ihren Freunden ein. Sie sind bereits leicht angetrunken und machen sich gleich ne Flasche Sekt auf. Dabei bleiben sie zunächst unter sich. Noch ein neuer Typ ist dabei, den ich nicht kenne. Sie scheinen sehr vertraut miteinander und haben Spaß. Meine Stimmung macht die Kellertür auf und verabschiedet sich ins Dunkel. Jetzt bin ich wieder 12 Jahre alt. Ein dumpfes Gefühl stellt sich in der Bauchgegend ein. (‚Du gehörst hier nicht hin; Du bist kein Teil dieser Welt; Alle haben Spaß, außer du; M. kennt so viele bessere Männer, als dich; Du bist ein Nichtsnutz; Allen wird auffallen, wie seltsam du bist; Du bist erbärmlich, zu glauben, M. würde sich für dich interessieren.‘).
Ich beschließe, M. zunächst aus dem Weg zu gehen, bzw. mich nicht absichtlich in ihrer Nähe aufzuhalten. Das gewohnte Rückzugsprogramm im Kopf läuft auf vollen Touren. Am liebsten würde ich mich in einer Gartenecke verstecken und darauf warten, dass das jemanden, voll Sorge um mich, auffällt und er mir dann Beachtung schenkt. Diese Beachtung würde ich dann selbstverständlich umgehend schroff zurückweisen - mit der insgeheimen Hoffnung, weiter Beachtung zu erhalten. Immerhin: dieses kleinkindliche Verhaltensmuster habe ich durchschaut, und es gelingt mir, Contenonce zu bewahren. Ich versuche mich so zu verhalten, wie ich glaube, dass man das auf solchen Partys tut.
Nachdem sie lange mit einem der Machotypen gequatscht hat, unterhält sich M. mittlerweile mit einem ihrer ehemaligen Dates. (‚Läuft es nicht großartig? - du Versager!‘). Irgendwann kann ich der Versuchung nicht mehr widerstehen, mich allein abseits auf die Hollywood-Schaukel zu setzten. Zum einen, weil ich das wirklich mag, zum anderen aber auch wieder, um Aufmerksamkeit zu bekommen. Und weil ich mir über die Kleinkindlichkeit dieses Verhaltens zum Teil bewusst bin, fühle ich mich gleich noch schlechter. Lange sitze ich dort nicht allein, ein Kumpel gesellt sich dazu und als M. uns dort sitzen sieht, kommt auch sie - endlich - zu uns; zu mir. (‚Zu dir? Vergiss es! Sie kommt hierher, weil sie sich so gerne mit dem Kerl neben dir unterhält!‘).
Ich finde, wie so häufig in letzter Zeit, nicht so richtig in das Gespräch mit M. Vermutlich ist die innere Anspannung zu hoch. Einer ihrer besten Kumpels trifft ein und kommt sofort zu uns. Sie begrüßt ihn freudig. (‚Dich hat sie noch niemals so begrüßt, Loser. Sie will nichts von dir, hab ich dir doch schon tausendmal gesagt!‘). Der Platz neben mir wird frei. Ihr guter Freund scheint zu wissen, dass da zwischen M. und mir ev. etwas entsteht und versucht, sie dort hin zu komplimentieren. Sie ziert sich, setzt sich dann schließlich neben mich. Ich könnte innerlich kotzen und muss gegen den Impuls ankämpfen, nicht einfach wegzugehen. (‚Dieser Kindergarten ist totpeinlich!‘). Weil es gerade so gut läuft, gesellt sich nun auch ihr ehemaliges Date in unsere illustre Runde und ich verlasse die Szene unter dem nur halb vorgeschobenen Vorwand, auf Toilette zu müssen. (‚M. fühlt sich hier mit allen außer dir sehr wohl und hat Spaß. Du bist so erbärmlich und unfähig!‘).
So geht der Abend langhin. Innerlicher Kampf gegen die Rückzugstendenz; Überwindung; Nähe zu M. suchen; von mir selbst enttäuscht und angewidert sein; Rückzug. Und wieder von vorn. Die Party ist irgendwann vorbei, wir fahren alle zusammen mit dem Fahrrad nach Hause. Ich bin enttäuscht, das M. nicht neben mir fährt (‚Warum sucht sie nie die Nähe zu mir?‘). Ich habe keine Gelegenheit, mich von ihr zu verabschieden und bin schließlich allein auf meinen Heimweg. Ich spüre ein schales und flaues Gefühl im Bauch. Ich fühle mich sehr schlecht, wieder wie früher als Kind, als ich auf solchen Partys um die Aufmerksamkeit von Kumpels oder Mädchen gebuhlt habe. Ich möchte mich verkriechen, den Kontakt zu M. und der Welt abbrechen und nie wieder ans Tageslicht kommen. Ich möchte mich selbst zerreißen, schäme mich abgrundtief für mein dummes Verhalten und meine Unfähigkeit. (‚Niemand kann dich leiden; Wie konntest du nur auf die Idee kommen, ein Teil dieser Welt sein zu wollen?‘).
Ich weiß, ich stecke in einem emotionalen Flashback. Die Nacht verspricht nichts Gutes und ich tue mir selbst einen Gefallen und nehme eine Tablette meines Lieblingsmedikaments. Denn es bringt Ruhe in den Kopf und einen guten Schlaf. Ich will nicht länger über den Abend nachdenken. Ich will gar nichts mehr. Ich will eigentlich nur normal sein. Einfach nur normal sein.
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Postskriptum: Wie widersinnig und verfälscht die eigene Wahrnehmung in solchen, oben beschriebenen, Situationen ist, zeigt sich auch daran, dass es ein paar Tage später mit M. ein Happyend gab. Sie mochte mich also. All die abwertenden, gegen mich gerichteten Gedanken waren falsch. Also bitte: hört nicht auf diesen verbitterten inneren Kritiker! Er hat unrecht, er ist ein Relikt einer längst vergangenen Zeit, in der wir ihn als Überlebensstrategie brauchten. Jetzt sind wir erwachsen und können und müssen uns gegen seine destruktiven Gedanken zur Wehr setzen.
#komplexe posttraumatische belastungsstörung#komplexe ptbs#kptbs#ptbs#selbstunsicher-vermeidende persönlichkeitsstörung#persönlichkeitsstörung#avpd#sozialphobie#panikstörung#dysthymie#verliebt
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Samstagsdreier Deluxe
Folgende Spiele wurden besucht:
VfB Helmbrechts : ATS Hof West 5:2
Deutschland/Frankenwaldsportstätte/Kreisliga Nord/11.Spieltag
40 Zuschauer
Samstag, 18.09.2021, 14:00 Uhr
0:1 (30´) Muhammed Sürmeli
1:1 (34´) Sven Scherer
1:2 (39´) Muhammed Sürmeli
2:2 (45´) Giovanni Arcuri (ET)
3:2 (68´) Philip Langer
4:2 (73´) Philip Langer (FE)
5:2 (76´) Mert Ünlütaskiran
FC Eintracht Münchberg : ASV Vach 2:1
Deutschland/Sportanlage Münchberg/Landesliga Nordost/9.Spieltag
220 Zuschauer
Samstag, 18.09.2021, 15:00 Uhr
0:1 (17´) Daniel Arapoglu
1:1 (27´) Lucas Köhler
2:1 (35´) Sebastian Strößner
FC Eintracht Münchberg : Sp.Vg Eicha 1:6 (Damen)
Deutschland/Sportanlage Münchberg, Nebenplatz/Bezirksoberliga/4.Spieltag
40 Zuschauer
Samstag, 18.09.2021, 16:00 Uhr
0:1 (15´) Isabel Raithel
0:2 (15´) Lara Hopfenmüller
0:3 (25´) Anna Illmer
0:4 (27´) Jana Pöche
0:5 (55´) Anna Illmer
0:6 (55´) Anna Illmer
1:6 (83´) Enna Köhler
Was bei Lewis Hamilton und Co. in ihren F1- Boliden beruflich passiert, passiert bei uns in der Freizeit: VOLLGAS. Dieser Samstag hatte es nämlich wieder einmal in sich. Von unserem Promillewert her, hätte man uns auf einer Ärztetagung in Bonn ausstellen können. Aber beginnen wir von vorne.
Bereits am Montag (13.09.21) schrieb Otto in unsere Hopper-WhatsApp Gruppe, dass er am Samstag gerne nach Münchberg kommen würde, um die Landesliga zu komplettieren. Und dies auch nicht alleine. Wir halten fest: Otto + Konsorten kommen in meine heimischen Gefilde, an meinem freien Wochenende. Spätestens jetzt hätte ich einen Stahlhelm für meine Leber bestellen müssen. Am Freitag, nach meiner Spätschicht, hatte ich einen Gesprächstermin mit einem wichtigen Menschen vereinbart. Danach wollte ich nach Hause. So zumindest die Theorie. Aber Theorie und Praxis scheinen im realen Leben wenig zu harmonieren, wie ich feststellen musste. Anstatt zu reden, habe ich mir mit Bier, Jack Daniel´s und Weißweinschorle ordentlich die Batterie geladen. Alles was danach passierte, war aufgrund meines Zustandes, richtiger Bockmist.
Mein Ausflug in die alkoholische Zwischenwelt hatte zufolge, dass ich am Samstag früh noch etwas unbeholfen agierte. Mein Bewegungsablauf erinnerte an die Puppen aus der Augsburger Puppenkiste. Allgemeine Tätigkeiten wie Einkaufen, oder Haushalt machen, waren aus dem Universum des machbaren verschwunden. Aber der Frühschoppen musste schon sein! Wie immer ging es zu Siggi und seinem Schnäppchenparadies. Hier verweilte ich in guter Gesellschaft bis ca. 12:30 Uhr. Um 13:45 wurde ich dann von Piero und Flo abgeholt, was auf jeden Fall auch besser war. Ich hatte nämlich schon wieder ein Brett in der Fresse, bei dem jeder Schreiner neidisch gewesen wäre. An unserer ersten Station angekommen, wartete schon die Nürnberger Fraktion mit Otto, FOe, Martin und Fido auf uns. Somit waren die „Asozialen Vollsuff Schweine Nürnberg“, mit der Sektion „Helge Dienstbier“, zumindest für diesen Tag komplett. Schon bei der ersten Bierbestellung gab es Probleme, da weder Piero noch FOe, welche das Bier holen sollten, wussten was ein Willibecher* ist. Also gab es eine kurze Einweisung im Wirtshausbasiswissen. Bereits bei der ersten Runde schoss die Nummer 5 von Hof/West Piero´s halbvolles Glas kaputt. Närrischer Tuck! Eigentlich „Nürrischer Tück“, wenn man die Herkunft des 5ers berücksichtigen wollte. Ab der 30. Minute wurde dann das Spiel auch spannend, da wir bis zur Halbzeit 4 Tore sahen. Hof/West ging immer in Führung, aber der VfB konnte sofort wieder ausgleichen. Beim 2:2 sogar mit Hilfe des Gegners. Leider mussten wir in der Halbzeit schon gehen, da um 15 Uhr Anstoß in Münchberg war. Mit der Fancard 100 und Schiedsrichterausweisen, verschaffte man sich kostenfreien Zutritt zum Spiel. Wie auch schon in Helmbrechts, wurde zuerst der Bierstand angesteuert. Fußballtechnisch bekam man hier, zumindest in Halbzeit eins, etwas mehr geboten, als beim VfB. Während der Halbzeit wies Otto noch einen Spieler aus Vach darauf hin, dass er sich doch bitte woanders und nicht gerade vor uns warmmachen solle. Herrlich. Der Tormann des ASV wurde in der zweiten Halbzeit dann Ziel von Otto´s Sprüchen. Aber der Keeper hatte anscheinend Sinn für Humor und somit blieb alles irgendwo im Rahmen. Und immer wieder wies FOe darauf hin, dass man ja mit Otto eigentlich nirgendwo hin könne. Auf dem Feld wurde derweil nur noch gebolzt und gekickt. Münchberg konnte heute als glücklicher Sieger vom Platz gehen.
Weiter also zu den Damen des FC Eintracht Münchberg, die heute gegen Eicha ran mussten. Und das konnte man, im Bezug auf das Ergebnis, wirklich so sagen. Eine Abordnung von uns lief in die nahegelegene Tankstelle um Bier zu besorgen, während der andere Teil brav das Spiel verfolgte. Da wir erst zur zweiten Hälfte ankamen, sahen wir auch „nur“ drei Tore, dafür aber zwei in derselben Spielminute, was auch eher selten vorkommt. Da die anderen wieder mit dem Grundnahrungsmittel Nummer 1 zurück waren, konnte man endlich wieder zum gemütlichen Teil übergehen. Mit guten Gesprächen und immensen Fachwissen verfolgten wir die restliche Spielzeit. Unmittelbar nach Abpfiff kam ein sichtlich unentspannter Mann auf uns zu, der uns darauf hinwies, das Gelände JETZT SOFORT zu verlassen. Natürlich stieß seine Aussage auf wenig, bis auf gar kein Verständnis. Der Ton macht bekanntlich die Musik. Nachdem sich der „nette“ Herr anscheinend nicht mehr zu helfen wusste, schickte er eine ältere Dame ins Rennen. Der Gute hatte anscheinend Angst, dass er noch Bekanntschaft mit der Zahnfee machen wird. Der bitte der Frau, das Gelände zu verlassen, kamen wir natürlich nach. Schließlich hatte Sie mehr Eier, als Kamerad Schnürschuh von eben.
Abschied ist schwer und Durst ist schlimmer als Heimweh! Somit mussten wir uns leider von den Nürnbergern verabschieden. Piero, Flo und ich hingegen hatten noch nicht genug und kehrten noch mal im Schwarzholzwinkel ein. Da wir aber den Kanal immer noch nicht voll hatten, zog es uns in die „Schmiede“. Hier wurden dann die restlichen aktiven Hirnzellen mit Alkohol vernichtet. Als dann Piero durch die geschlossene Tür wollte und sich auf dem Boden wiederfand, dachte Flo, dass es besser sei, den Menschen nach Hause zu bringen. Somit war ich, wie so oft, der letzte Matrose auf Deck. Ich bestellte mir noch ein Bier und nahm noch eins für meinen Heimweg mit. Ich musste schließlich noch ca. 4 Kilometer bis in die Heimat laufen. Auf dem Heimweg hatte ich denselben Klärungsbedarf wie am Freitag, was aber erneut, aufgrund meines Zustandes, in die Hose ging. Manchmal muss ich mich schon selber fragen, ob noch alles in Ordnung ist. Aber zum Glück hat sich am Sonntag alles zum Guten entwickelt.
Apropos Sonntag; am Sonntag wollte ich eigentlich zum Frühschoppen, danach zum FC Ort und anschließend zum Dämmerschoppen. Aber mein körperliches Befinden war jetzt nicht gerade das Beste. Zwei Tage Vollgas hinterlassen eben ihre Spuren. Also blieb ich brav zu Hause. Besonderer Gruß und Dank geht an die Herren von Samstag, mit denen ich mir ordentlich die Rinne verzinken durfte: Piero, Flo, Otto, Fido, FOe und Martin! Sobald sich der Zentralrat des Blauen Kreuzes entschieden hat, wie es mit mir weiter gehen soll, hoffe ich auf eine baldige Wiederholung. S.F. (Frouser)
*Für Piero und FOe: Ein Willibecher ist seit 1954 ein deutsches Standardglas. Der Willibecher wurde von vielen Brauereien in der BRD als Bierglas übernommen und ist bis heute das meistproduzierte Bierglasmodell.
Postskriptum: Nur für dich FOe: „Hinein! sprach Wallenstein; dann trugen Ihn die Englein fort – IN scharenweise.“
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youtube
das kaffeegespenst, academixer leipzig 1997
#das kaffeegespenst#tom pauls#gunter böhnke#bernd-lutz lange#academixer#leipzig#mdr#1997#fassbinder#rainer werner fassbinder#das kaffeehaus#bremer freiheit#ein gespenst geht um in europa#marx#engels#das kommunistische postskriptum#boris groys#corona#freiheit#chemnitz#der raub der sabinerinnen#die brücke
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Postskriptum © C.H. / Notizbuchsucht
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Lost in Japan (Prolog)
Soooo lang genug hat's gedauert, aber jetzt habe ich mich doch einmal mit Tumblr beschäftigt, damit ich jeden den es interessiert mit Bildern und Infos zu der Japanreise versorgen kann 😁.
Wer schon einmal mit mir im Urlaub war, weis das ich kein Fan vieler Fotos bin. Da ich mir extra für diesen Urlaub jedoch eine neue Kamera plus dazugehörendem Objektiv gekauft habe, werde ich dennoch mein Bestes geben hier viele Bilder hochzuladen.
Der Plan ist einfach: 2 Personen, 2 Rucksäcke und ein Land, das es zu bereisen gilt. Vorgenommen haben wir uns eine Route von Tokyo nach Hiroshima, wenngleich die einzelnen Zwischenstationen noch offen sind 😁.
Natürlich fliege ich aber auch nicht komplett unvorbereitet nach Japan, die ungefähre Route habe ich (in mehreren) Google Maps Karten vorbereitet. Diese werde ich dann auch nach und nach hier hochladen, sobald wir uns für eine Route entschieden haben.
PS: bevor Fragen zum Namen des Blogs aufkommen, es ist sehr schwierig auf dieser Seite einen Namen zu finden, der nicht entweder vergeben ist, oder mehr Zahlen als Buchstaben enthält. Also habe ich mich für einen Namen entschieden, den ich auch in dem ein oder anderem Computerspiel nutze😉.
PPS: Rechtschreibung war nie ein Freund von mir, wer also Fehler findet darf sie behalten.
PPPS: ich hab keine Ahnung wofür "PS" steht oder warum man da immer mehr "P" vorne dran stellt, aber ich wollte das auch schon immer mal machen
PPPPS: eine kurze kurze Google Recherche hat ergeben, dass es für Postskriptum steht und heutzutage für Zusätze verwendet wird, die nichts mit dem eigentlichen Text zu tun haben.
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«En l'absence de l'amie qui vivait avec elle, la porte fut ouverte par Judith.»
Blanchots Figuren sind nie im vollkommenen Besitz ihrer selbst. Sie leben in der Überfülle einer Sphäre, zu der gehört, was sie erkennen können, die Welt und sich selbst, aber auch das andere Ich. Immer bleiben Teilgebiete ihrer selbst dunkel, als Ich-Erzähler aber sind sie mit dem permanenten Postskriptum des eben gewesenen und unumkehrbar verlorenen Augenblicks beschäftigt.
«Im gewollten Augenblick» ist als innerer Monolog angelegt. In fahriger Alltagssprache, bisweilen fast röchelnd hält ein namenloses Ich fest, was ihm hier und jetzt geschieht. Dieses Ich – «Herr des Redens», wiewohl ihm «kein Wort gehört» – wird weder als Gestalt noch als Charakter fassbar, selbst seine geschlechtliche Identität bleibt uneindeutig. Was da spricht, ist ein konvulsives Bündel von Gedanken und Gefühlen, die mit dem redenden Ich von Fall zu Fall identisch werden. Das Subjekt spricht also nicht über sein Entsetzen, sein Begehren, seinen Schmerz, vielmehr ist es zur Gänze, was es bespricht: ganz Wut, ganz Angst, mithin ein Empfinden, eine Idee, «genau so gross wie ich». Man denkt an «Monsieur Teste», jenen genialen und idiotischen Kopffüssler, den Valéry zur intellektuellen Schlüsselfigur der Moderne gemacht hat. «Und wer war ich anderes», heisst es entsprechend bei Blanchot, «als dieser Abglanz einer Gestalt, die nicht sprach und zu der niemand sprach, die nur dazu fähig war, gestützt auf die terminlose Stille des Draussen, von der anderen Seite einer Scheibe aus still die Welt zu befragen?»
Schritte der Bewegungslosigkeit
Zwei Frauengestalten – Freundinnen? Schwestern? Doppelgängerinnen? – sind dem anonymen Ich- Erzähler zugeordnet. Dieser hat sie mit den Namen Claudia und Judith versehen, vielleicht sind sie überhaupt nur einfach seine Erfindung, diffuse Gedankenkonstrukte wie er selbst. Nie gewinnen die beiden Frauen erkennbare Gestalt, ihre physischen und psychischen Konturen scheinen ineinander zu verschwimmen, bloss momentweise wird gleichsam in Nahaufnahme eine Geste, ein Gesichtsausdruck festgehalten. Diese figurative Unbestimmtheit steht in auffallendem Kontrast zur
enormen, ja monströsen Intensität, die der Erzähler im Umgang mit den Frauen entwickelt und die vorab, in schier endloser Wiederkehr, durch «Schauder», «Staunen», «Kampf» geprägt ist. Weitgehend unbestimmt beziehungsweise unbestimmbar sind im Übrigen auch Zeit und Raum des Settings. Innen- und Aussenwelt, Gegenwart und Vergangenheit, Tag und Nacht, Hitze und Frost, Leid und Lust durchdringen sich wechselseitig. Die Schwelle, der Spiegel, das Fenster – von Blanchot immer wieder ins Bild gerückt – stehen symbolisch für diese Übergänglichkeit und veranschaulichen den ambivalenten Status des Hier und Jetzt, den der Erzähler («um das Ewige auszulöschen») einzig als «das Ende, jetzt» zu begreifen vermag. Der «gewollte Augenblick», in dem die Zeit aufgehoben und alles Eins ist oder Nichts, kann nicht erfahren, schon gar nicht beschrieben werden. Eine Vorstellung davon lässt sich einzig durch das Paradox, Blanchots bevorzugte Denkfigur, gewinnen.
Durch eine Vielzahl absurder Formulierungen, die nicht nur Logik und Kausalität, sondern auch sich selbst ausser Kraft setzen, scheint Blanchot die Unmöglichkeit begrifflicher Kommunikation und rationaler Erkenntnis belegen zu wollen. Die Rede ist von «Schritten der Bewegungslosigkeit», von der Schwierigkeit, «auf eine Unmöglichkeit zurückzukommen, wenn sie schon vorbei ist», oder von der «Kraft, die in ihrer Schwäche erwürgt wird». Nicht selten allerdings treibt Blanchot die Paradoxie so weit, dass sie jeden Verfremdungseffekt verliert und der Beliebigkeit oder gar dem Kitsch anheim fällt
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Vorab: Texte bitte immer bis zum Ende lesen, hat sehr oft entscheidende Vorteile. Ja, ich bin an einem Sonntag geboren und ich habe Glück und ich bringe Glück! Der nachfolgende Text ist ernst gemeint und ich möchte es auch leben, beides BDSM und das normale Leben. Eine Partnerschaft möchte ich eingehen, doch ich werde nicht mehr heiraten, davon habe ich die Schnauze voll, wobei man natürlich niemals nie sagen sollte. Noch etwas Wichtiges am Anfang: Niemals mehr möchte ich mit meiner Sklavin/ Partnerin auch nur einen schlechten Tag erleben, nie wieder so wie in einer ausgelutschten und erkalteten Ehe, nie wieder! ----- :-) ----- Hallo sub, deine Sehnsucht als Sklavin gehalten, behandelt und zugeritten zu werden, erfülle Ich dir! Als Sklavin wirst du Meine Ringe und Fesseln fest an deinem Körper tragen, sie werden dich schmücken und in jedem Augenblick wirst du durch sie Meinen stolzen Besitzanspruch sehen und spüren können. Ich werde dich an die Kette legen, du wirst Mir dienen und du wirst so gehalten, wie es deiner Bestimmung entspricht und wie es Mir gefällt. Deinen Körper werde Ich wann auch immer, wo auch immer und auf welche Art auch immer nehmen und benutzen, bis zum Einsetzen dieses Gefühls, welches die Erfüllung im Leben einer jeden Sklavin ist. Deine geheimen Sehnsüchte und Wünsche als Sklavin werden durch Mich erfüllt, deine innersten Gefühle werden durch Mich geweckt, so wie es Meine Bestimmung als dein Herr ist. dein Herr und Meister Sir-Steel ----- :-) ----- Liebe Freundin, die oberen Zeilen haben Dir Dein und mein Kopfkino, unsere Neigungen und Vorstellungen beschrieben, die ein Teil unseres Lebens sind und für die wir uns nicht schämen müssen, sie sind die eine nicht unwichtige Seite unseres Lebens! Auf der anderen Seite suchen wir eine echte und tiefe Freundschaft und Partnerschaft mit gegenseitigem Zutrauen und Vertrauen. Ich wünsche mir eine Sub, mit der ich mich austauschen und die Freuden des Lebens genießen kann, denn ich liebe und möchte auch das andere Leben, außerhalb des BDSM! Ich kann meine Sub nicht ununterbrochen nur abrichten, züchtigen, zureiten, unterjochen, anketten, knebeln, ..., das ist mir zu einseitig und nicht meine Intention! Ja! Ich mag auch 24/7, aber nicht ununterbrochen. Ich möchte mit meiner Sub auch lachen können, sie trösten und in den Arm nehmen können, sie küssen können,... und ich möchte mit meiner Sub eine schöne und anregende Zeit verbringen, denn das Leben ist zu kurz um es unerfüllt zu verschwenden! Seit ich mir meiner Gefühle vor vielen Jahren bewusst wurde, weiß ich, dass ich nur als DOM glücklich werde, dies hält mich jedoch nicht davon ab, auch gegenüber meiner Sub die guten Umgangsformen zu pflegen und zu leben, ich gehe mit meiner Sub auch gerne gut essen oder ins Theater oder in die Oper oder ins Kabarett oder ins Museum, ins Kino, in ein Konzert, auf die Rennbahn, ins Freibad, an den Strand, in die Berge, oder... . Ich liebe Menschen mit gepflegter Erscheinung (äußerlich und innerlich), die offen und ehrlich sind und ich meide Menschen, die hinterlistig, egoistisch, verroht, primitiv, intolerant, geizig, starrsinnig, nicht menschlich und tierlieb und ohne Spaß am Leben sind! Ich kann mich an den schönen Dingen des Lebens erfreuen, ich bin spontan und genieße die anregenden, ausschweifenden und kribbelnden Augenblicke mit meiner BDSM-Partnerin, die ich nach einer Session gerne halte, in den Arm nehme und ihre Tränen trockne. Wer mich wirklich kennt, der weiß, dass man mit mir Pferde stehlen kann! Diese Eigenschaften wünsche ich mir auch von Dir! Dein Freund und Herr J alias Sir-Steel ----- :-) ----- Wenn Du auch so denkst, dann lies weiter! Hast Du den festen Willen und bist Du wirklich bereit, einen verborgenen Teil Deines Lebens als Sklavin zu führen und einem Herren zu dienen? Kannst Du Dich fallen lassen und einem anderen Menschen vertrauen? Hast Du die gleichen Neigungen und die gleichen Vorstellungen vom Leben? Wenn ja, dann möchte ich Dich unbedingt kennen lernen! P.S. Wie schon erwähnt, gibt es Menschen (Ja, genau Du bist gemeint!), die möchte ich persönlich kennen lernen und für diese Menschen ist das folgende Postskriptum gedacht. Aus einem persönlichen Kontakt leite ich keine Verpflichtungen oder Ansprüche ab, es sei denn, der entsprechende Mensch wünscht dies ausdrücklich und ich bin dazu bereit! Ich bin grundsätzlich nicht nachtragend und achte die Vorstellungen und Wünsche der Menschen, mit denen ich in Kontakt trete. Diese Grundsätze und Vorstellungen erwarte ich auch von denen, die ich bei einem persönlichen Treffen kennen lerne! Die Vorstellungen, Wünsche und das Leben anderer Menschen habe ich immer geachtet und werde sie immer achten! Noch eine Bemerkung: Hinter jedem Satz dieses Profils steht nicht nur ein Punkt oder Ausrufezeichen, sondern ICH! Und noch eine Bemerkung: Es gibt keine Zufälle und es gibt genau den Augenblick, da lernt man genau den richtigen Menschen kennen und auf diesen Augenblick warte ich. Nur SEX reicht nicht!
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tatort 102: zweierlei knoten, theo mezger 1979
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Erlebnisse V – Auswärtsspiel

Mein erstes Stadionerlebnis seit dem Wechsel. Ich war zu Besuch bei Freunden in Düsseldorf, mit Absicht so getimt, dass ich mir in netter Begleitung (danke für den schönen Fahrradausflug mit Stadionbesuch, Lukas!) das Spiel Fortuna gegen die TSG anschauen konnte. Dabei fielen mir zum ersten ein paar Dinge auf, die wohl für Hoffenheim Auswärtsspiele charakteristisch sind und ein paar andere, die düsseldorfspezifisch zu sein scheinen, zudem habe ich eine Familientradition fortgeführt, aber der Reihe nach.
Beginnen wir mit dem Spiel selbst. Ich erinnere mich gerne an die Aussage meines Vaters, dass er nicht mehr vor habe zu Gladbach ins Stadion zu gehen, weil die dann eh jedes Mal verlieren. So in etwa fühlte sich das Spiel an. Hoffenheim war gnadenlos überlegen, spielte sich viele wirklich gute Chancen heraus, schaffte es erst spät ein Tor zu machen, fing einen sehr unnötigen aber indiskutablen Elfmeter und fuhr mit einem 1:2 nach Hause. *stöhn*, soll ich mir wirklich nochmal Stadion geben? Mein Vater hat seinen Vorsatz übrigens nicht durchgehalten, die letzten beiden Spiele, die ich mit ihm im Stadion gesehen habe, fuhr Gladbach jeweils mit einem Unentschieden nach Hause. Schaut man sich ihre Auswärtsstatistik der letzten Jahre an, kann man das durchaus als Erfolg werten. Also doch kein Fluch? Das sicher eingeplante Heimdebut wird es zeigen!
Da es in diesem Blog ja prinzipiell um meine Annäherung an die TSG gehen soll, wird aus dem dritten Teil mehr ein Postskriptum und wir fahren mit den Beobachtungen zu den Hoffenheim Auswärtsfahrten an. Drei Dinge stachen ins Auge:

Spiele mit hoffenheimer Beteiligung sind entspannt. Es ist eben doch so, dass sich nicht allzu viele Fans der TSG in die Fremde verirren, vielleicht auch weil es nicht so viele gibt wie von anderen Vereinen. Jetzt mag der geneigte Stadiongänger das doof finden, aber ich ticke da ein bisschen anders. Schließlich nerven mich die Enge, die schlechte Sicht und auch die Angespanntheit der Situation am Stadionbesuch. Wenn man sich in langweiligen Spielphasen über dies und das unterhält und von anderen Menschen angepflaumt wird, wenn sich Besoffene in Rage reden oder einfach die ganze Zeit jemand vor einem auf und ab hampelt. Bei diesem Spiel alles nicht vorhanden! Wir saßen im Block neben dem Gästeblock, konnten uns auf viel besseren als den von uns bezahlten Plätzen niederlassen, teilten die gesamte Reihe nur mit zwei weiteren Menschen und hatten bis zur Brüstung nur vereinzelte Personen vor uns sitzen. Sehr angenehm das.
Die organisierte Fanszene der TSG ist größer als gedacht. Die Kurve war zwar nicht vollgestopft, aber mit einer so großen und so lautstarken Gruppe hatte ich nicht gerechnet. Klar mit den Auswärtsfahrern anderer Vereine ist das nicht zu vergleichen, aber überraschend dennoch.
Es gibt die nicht organisierten Fans, aber sie sind Exoten. Ich fand es interessant zu sehen, wie viele Menschen beim 1:1 aufsprangen, einer sogar im Firminio-Trikot. Ich hätte gedacht die Kurve ist alles was zu Hoffenheim hält, aber hier und da sieht man sie, die nicht aus Baden stammenden kleinen Grüppchen in Blau-weiß. Scheinbar entwickeln sich die Fanszenen der als Retortenclubs beschimpften Mannschaften doch hinter all dem Bashing, dass man sonst so mitbekommt. Auch hier wieder kein Vergleich mit anderen Clubs, aber eine kleine Überraschung für mich!
Nun also noch ein paar Anmerkungen zu Düsseldorf. Dazu eine Vorbemerkung: Aufgrund meiner Herkunft und meines Wohnortes ist die Commerzbank-Arena der primäre Vergleichsmaßstab der sich für mich anbietet. So ergeben sich drei negative und eine positive Bemerkung:
Das Stadion ist echt megahässlich! Ein Rohbau, der mit Metalllamellen verkleidet ist. Wer hat das denn verbrochen? Zudem fühlt es sich von innen wie eine Veranstaltungshalle an, erinnerte mich an die Eishalle in Frankfurt, sehr merkwürdig.
Da wir schon mit der schlechten Auslastung gerechnet haben, kauften wir die Karten direkt vor Ort. An den Kassen konnte man nur mit Bargeld bezahlen (Welcome to Germany!!) und der einzige Geldautomat war IM Stadion! WTF!?
Gemessen an den Fankurven, die ich bisher beobachten konnte, war das, was da in Düsseldorf geboten wurde echt ein Pups! Die Menge derer, die wirklich Stimmung machten, war nur unerheblich größer, als die der Hoffenheim-Fans. Teilweise war die Gästekurve lauter. Richtig Stimmung kam nur bei den Toren auf. Ich kann wie gesagt nicht zu viel über andere Bundesligastadien sagen, aber gemessen an Frankfurt ist die Unterstützung in Düsseldorf schon ein bisschen peinlich. Da fragt man sich dann doch wie notwendig Tradition für gute Unterstützung ist? Demografie scheint wichtiger, immerhin ist Eintracht Frankfurt in einem großen Raum konkurrenzlos, während um Düsseldorf viele viel erfolgreichere Vereine auf engem Raum sitzen. Die Städte selbst nehmen sich einwohnermäßig ja nicht so viel!
Man kann in diesem Stadion aber zumindest drinnen dann auch alles mit Bargeld bezahlen und muss sich keine bescheuerte Karte kaufen, über die die Verkäufe abgewickelt werden. Ehrentreffer für Düsseldorf!
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